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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 C'est la fiesta dans la morgue ! [Calliope] [close]

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C'est la fiesta dans la morgue ! [Calliope] [close] - Page 2 _



________________________________________ 2015-07-20, 00:49


Shut up and dance with me !
Oh don't you dare look back Just keep your eyes on me I said you're holding back, She said shut up and dance with me! This woman is my destiny She said oh oh oh, Shut up and dance with me
.



C'est la fin ! J'allais devenir une vieille compote toute ramollie, il faudra me changer les couches, adieu ma pudeur, les gens vont me regarder à poils et me laver ! Oh non mais vous imaginez une personne, vous lavez ? Vous touchez de partout là ? Non mais ce n'est pas possible. On ne pouvait pas m'appeler mère-grand. Je devais retrouver ma forme normale. J'étais trop jeune encore pour devenir vieille ! Nan mais écartes-toi de moi ! Tu es carrément flippante ! Mary me repoussa ce qui eut lieu de me vexer. Mes yeux s'embuèrent de larmes, tellement j'étais paniquée à l'idée de rester comme ça. Je la regardais avec un double visage de chat botté. - Calme toi Bip-bip, déjà. Prends de grandes inspirations. Et arrête de faire les yeux qui louchent, c'est trop spé' ! les yeux qui louchent ? Je me tournais vers le miroir, et en effet, je louchais à moitié. Mince, ce n'est pas comme ça qu'il faisait le chat botté ? Ah bah tanpis. En revanche, me voir aussi vieille avec autant de rides me fit hurler et je me suis mis à bondir dans toute la pièce en paniquant. Je rebondissais au plafond avant de me rétamer lamentablement par terre. J'aurais pu être une puce, vue comment de rebondissait de tous les côtés. Ou une sauterelle. Une puce, ça va dans les poils de chien non ? Beurk alors, quelle horreur ! Je relevais la tête avec des étoiles dans les yeux. C'était trop pour mon corps de petite vieille qui ne supportait pas autant de choc d'un coup. Mais j'avais bien été frappé à la tête et une explosion de douleur me frappait les tempes. Déjà que je n'avais pas les idées très net. - mais je sais moi, comment t'aider !

▬ « Ah oui ? Comment ? Comment ? Je peux savoir ? Toplaiiiit ! » Je sautais partout autour d'elle avec le regard le plus mignon du monde. Je trépignais sur place avec un gros sourire de folle dingue. Soudainement revigoré d'espoir. J'allais redevenir moi-même ! Enfin, j'allais reprendre mon corps d'humaine, mais j'allais redevenir jeune et belle ! - le mec avec qui je couche souvent est médecin. Il va venir, et il va te soigner. Il est très fort comme médecin. Même s'il est un peu coincé parfois. Par contre, c'est dingue comme il change quand... Wait. What ? Je la regardais stupéfaite, effarée. Pourquoi est-ce qu'elle me parle d'un médecin avec qui elle faisait joue joue la nuit ? Ce n'est pas un médecin qui me faut, c'est de la magie ! J'étais moi-même médecin, si j'avais pu faire un miracle, je le saurais déjà ! J'ai voulu l'empêcher d'attraper la manette aussi, mais dans un corps aussi vieux, que veux-tu faire franchement. C'est avec désarroi que je m'imaginais déjà en train de tricoter avec un chat sur mes cuisses et les feux de l'amour à la télé. La porte s'ouvrait sur un docteur plutôt… Wouah ! Mais il est canon celui-là ! Je ne me souvenais pas l'avoir déjà vue, il est nouveau. Punaise, quelle robustesse, quel corps, quel œil... Quelle fossette, quel... Wouah mais je suis vieille ! Ne faut pas qu'il me voie comme ça ! Surtout pas ! Non-non. S'il devait y avoir un médecin sexy dans cette salle en ma présence, c'est quand j'étais jeune belle et en bonne santé. C'est-à-dire comme d'habitude, et pas comme maintenant.

Et en plus il avait le bon accent british qui faisait fantasmer. Mais non. Je ne pouvais pas le laisser me voir ainsi, et je ne pouvais pas voir cette situation sous mes yeux de petite vieille cramoisie. - Docteur, on a vraiment besoin d'aide. Déjà, je dois dire que vous êtes carrément sexy et que vous et moi, c'est quand vous voulez, ensuite que Bip-bip ici présente est coincée dans la peau d'une vieille parce que... Non mais tu es carrément malade ! Je m'étais saisie de la barre du rideau et j'avais assommé le médecin qui tomba par terre. Merde, et si je l'avais tuée ? Je me penchais et touchais sa gorge à la recherche d'un pouls. Non, c'est bon, je sentais encore le petit battement familier qui voulait dire qu'il vivait encore. Je me redressais et haussais les sourcils. Elle était vraiment en train de le draguer alors que moi, j'étais encore coincée dans le corps d'un ancêtre ? Ah non, je ne suis pas d'accord, s'il doit y avoir un concours de drague, je tiens à être en bonne santé quand même ! Il est sexy lui ! À cause de toi, je pourrais jamais conclure ! Super ! Vraiment ! Maintenant va falloir que tu te débrouilles toute seule, hein. Pense à un truc agréable, je ne sais pas moi.

▬ « Mais pourquoi tu veux conclure avec lui si t'aime un certain Vassili ? C'est de l'infidélité ça madame, ouep. Pis je n'allais pas le laisser me voir comme ça, coincé dans le corps d'un dinosaure ! Sache que moi aussi, je le trouve sexy et si je dois draguer quelqu'un ce n'est sûrement pas avec cette tête de mister freeze ! » Me plaignis-je en balançant mes bras dans tous les sens. Pourquoi, oh ciel pourquoi j'arrivais pas à retrouver ma forme normale ? Habituellement, je n'ai aucun problème à redevenir moi-même. Et là, comme pas hasard, y a un médecin canon qui ce pointe enfin dans un hôpital et il faut que je reste coincée en mode fossile ! Je réfléchis aux paroles de Marilyn et reculais de quelques pas. Je fis le vide dans ma tête et respirais normalement. J'essayais ces trucs de yoga pour redevenir moi-même, même si je n'en ai pas besoin d'habitude. Puis, je sentis mon corps se métamorphoser de nouveau, je sentais l'énergie rentrer dans mes veines et mes cheveux redevenir bruns. Je me tournais pour observer mon reflet dans la glace. Je poussais un hurlement de joie et me mis à courir rapidement partout. Je me pointais devant Mary et lui prit les mains en la faisant tourner, toute joyeuse. Je la lâchais et me précipitais vers le corps du beau médecin sexy, toujours dans les vapes.

▬ « Eh monsieur ! Faut se réveiller m'sieur ! Je suis de nouveau belle, et prête pour conclure moi aussi ! » Dis-je en lui le bougeant, le secouant de toutes mes forces. Il ne régissait pas. Mince alors. Je reculais et m'installais à Cali fourchon sur lui. Non ce n'est pas ce que vous croyez, bande de sale pervers ! Je levais la main et lui mis une baffe monumentale. Sa tête se tourna sèchement dans le sens opposé. « Ehoooooo ! Faut arrêter de dormir, les filles sexy c'est ici qu'elles sont, pas dans vos rêves ! » Il ne remua pas. Bien décidé à la réveiller, je levais de nouveau mes mains et lui mis une série de claques avant de finir avec une tellement grosse qu'il se releva précipitamment, me faisant tomber sur l'arrière-train. Je le regardais se relever en ce frottant la tête. Il découvrit une blessure un peu saignante avant de nous dévisager moi et Mary. J'étais assise sur les fesses et je le regardais en levant la tête, un sourire couillon au visage. Vu la tête qu'il tirait, je crois qu'on allait avoir droit à de sublimes représailles, non ? Il leva un doigt qu'il pointa dans nos directions et je sentis la sauce montée tellement monsieur était rouge. D'accord, je crois qu'on va éviter de rester ici plus longtemps ! Je me redressais sur les pieds et pris la main de la fille. Sans prévenir, je disparut dans la seconde qui suivait avec elle.

Et vous revoilà à arpenter les couloirs à toute vitesse. Seule la peinture blanche des murs étaient visibles, le reste n'était qu'un tunnel flou. Où ont allaient ? Ah bah je ne sais pas, mais loin du docteur sexy bien furieux. Je fonçais vers des portes battantes qui se claquaient contre les murs à notre passage. Puis j’enjambais les escaliers avant d'arriver à un nouvel étage. Je m'arrêtais et lâchais la main de Mary qui semblait sur le point de vomir. C'est sûr que quand on n'a pas l'habitude, le début n'est pas très glorieux, je dois dire. Je plaçais mes mains sûres de nouvelles portes battantes que j'ouvris. Ça donnait sur un long couloir avec chaque chambre de droite à gauche. Une musique me parvint aux oreilles. Je penchais la tête de coter intriguée et m'avançais vers ce joli son. Il menait dans une drôle de chambre avec une fille aux cheveux blond crépu et qui bougeaient comme une poule droguée devant la télé. Oh oh ! Elle joue à la console ! Mieux ! Elle danse à la console ! Toute excitée, je pris de nouveau les mains de Mary et l'emmenai à toute vitesse dans la chambre de cette patiente toute bizarre, qui riait aux éclats à chaque pas qu'elle faisait. Je posais Mary sur le lit et m'arrêtais devant la télé. La femme se tourna vers nous et ces yeux s'arrondit de bonheur en nous voyant.

« Copain ! Copaiinnn jouer ! » Dit-elle en sautant dans tous les sens. Oh ! Elle aussi elle sautait comme une sauterelle. Je l'imitais toute joyeuse et me positionnais devant la télé. Un bonhomme apparu, représentant mon avatar et il se mit à bouger. J'invitais Mary à nous rejoindre formant un nouvel avatar. J'essayais de reproduire les mouvements de danse, mais ce n'était pas facile ! Je remuais les pieds, les bras, sautaient sur place, manquaient de me péter la tronche par terre en glissant de trop… La musique se finit, c'était la dame lionne qui avait gagné. Pfff. Même pas juste. La dame lionne parce qu'elle avait une drôle de tête toute crépue, comme les lions. Un sourire se dessina sur son visage et elle nous poussa à l'extérieur de la chambre. Elle disparut dans les couloirs en hurlant le mot " Copain'' ". Je regardais Mary sans comprendre. Quelque seconde après, c'était plusieurs personnes qui se présentaient à nous. Un en fauteuil roulant, un autre bandée comme une momie, une grand-mère avec un grand-père, un enfant avec des cicatrices.

▬ « Wow … Euh, bonjour ? » Je ne savais pas quoi leur dire, moi. La fille lionne disparut dans sa chambre et prit un poste radio qu'elle ramena vers nous. Elle le mit en route et la musique retentit dans le couloir. Shut up and danse with me. Drôle de musique Dic donc ! Mais ce qui me surprit, c'était les gens présents qui se mirent à danser, à sauter, à se dandiner. Un gros sourire aux lèvres, je me tournais vers Mary.

▬ « Viiiiiens on les suits ! » M'exclamais-je heureuse quand je les vis partir en fanfare dans les couloirs, en dansant à la queue le le. Je me tournais face à eux et les rejoignis en dansant moi aussi. L'homme sur le fauteuil roulant bougeait les mains et la tête, en essayant d'onduler ce qui lui restait comme corps. Le monsieur momie effectuait des sauts badass en écartant les jambes en grands écarts. Les petits vieux nous servaient une valse tout en suivant les autres. Ah non, j'ai eu ma dose de vieux pour ma part ! L'enfant quant à lui tournait sur lui-même en levant les mains vers le haut. Puis il y avait madame crépu qui se dandinait de gauche à droite, levait les bras au ciel, puis les lançait d'un endroit à l'autre en remuant la tête. Je les suivais en riant et en les imitant. Je repérais alors quelque chose qui attira mon attention : une seringue avec de la morphine.

▬ « Stoooopp ! Les amies, dose d'adrénaline ! » Tout le monde s'arrêta, madame crépue mis Shut up and danse sur pause. Je trempais la seringue dans le liquide et l'absorbais dans le récipient. Je me tournais ensuite vers tout le monde en la brandissant. « Qui commence ? » Demandais-je en passant en revue l'équipe qu'on c'était constitué.

« Ze veut ! Zi veut être droguée ! » Demanda madame la lionne crépue. Elle me tandis son bras que j'attrapais et plantais l'aiguille dedans. Le liquide parcourut ces veines et elle frissonna en effectuant un sourire de plaisir, le regard vitreux. Vint le tour du monsieur bandé. Alors lui pour trouver une veine sous-tout ce papier WC, c'était impossible. Alors je lui demandais d'ouvrir la bouche et lui injectait le produit comme un pistolet à eau. Le monsieur en fauteuil roulant passa, suivi du gamin de dix ans. C'est grave si on lui injecte de la drogue ? Oh pas grave, vos mieux tards que jamais ! Je le lui mis, et il hurla de plaisir en rejoignant le groupe, complètement shootée. Vint le tour de ma collègue de bêtises depuis le début de la soirée, j'ai nommé Maryline Monroe.

▬ « Besoin de ravitaillement, partenaire ? » Demandais-je avec un sourire entendu avec celle-ci. Je lui injectais dans le bras, et plantais ensuite l'aiguille dans les miens. Une sensation de bonheur m'envahis, tout devint plus beau, plus rose. La vie était colorée, je voyais des couleurs partout et je laissais échapper un rire en tentant de marcher correctement. La lionne crépue appuya sur play, relançant Shut up and danse with me. Je nageais dans le bonheur total. Je me trémoussais, en suivant le groupe. Je me sentais bien. J'avais envie que cela dure pour toujours. Je riais aux éclats en voyant le calendrier des rugbymans. Un jour, je me ferais un rugbyman. Ils étaient forts, beaux, musclés et je suis sûre qu'au lit, ils étaient les meilleurs ! Je suivais le groupe en dansant, tournant sur moi-même avec un sourire niais aux lèvres.

▬ « J'ai trouvé des gens qui me ressemble ! » Déclairais-je avant de sauter dans les bras de Marylin et de la serrer fort contre moi. « Partenaire in crime ? » Proposais-je. Une fille habillée en hippie nous rejoignit, pas besoin de morphine pour celle-là, elle était complètement défoncée avec une cigarette entre les lèvres.


Calliope Lloyd-Webber
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Calliope Lloyd-Webber

| Avatar : Emmy Rossum

| Conte : Coraline
| Dans le monde des contes, je suis : : Coraline Jones, la fillette trop curieuse et qui a deux mamans

| Cadavres : 376



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________________________________________ 2015-07-29, 01:05


« Shut up and dance! »
    Elle avait frappé Docteur Sexy juste pour ne pas qu'il la voit en mode momie et pour avoir une chance de le draguer. Cette fille était une tarée. J'aurai sûrement fait la même chose dans son cas, mais quand même ! C'était MOI qui l'avait vu en premier, je l'avais appelé, j'avais eu l'idée et tout. Il m'était réservé, j'aurai pu tenter un super truc si elle l'avait pas éclaté ! Les médecins, ils sont hyper doués concernant l'anatomie en plus.

    - Woohhhh calme toi Mémé ! Primo, je suis pas amoureuse de Vassili. Ou est-ce que t'as entendu ça ? C'est mon médecin personnel avec qui je fais joujou de temps en temps. C'est tout. Va pas t'imaginer des trucs non plus, merci bien. Et puis secondo, quand je suis sur un coup, tu t'approches pas, t’assomme personne et tu me laisses faire tranquilou mon numéro de charme. Parce que maintenant, il va avoir trop mal à la tête pour qu'on fasse quoi que ce soit, et à cause de toi !

    Je tapotais doucement la joue de docteur Sexy qui était toujours inconscient, en essayant de le ramener à lui. Si il voyait mon visage en premier, peut être qu'il serait éblouit par ma beauté et qu'il tomberait ultra amoureux de moi ? Ouais, non. Sûrement pas. Vu qu'en plus maintenant Bip Bip le secouait bizarrement... Elle était redevenue jeune, et elle croyait pouvoir monter à cheval sur un mec dans les pommes ? Non mais vraiment ! Même moi, je fais pas ça. J'avais été sage, je n'avais pas profité pour l'embrasser ou pour examiner sous sa blouse. Bon... j'avoue, j'en ai peut être profité pour palper un peu son torse. Pas ma faute si c'était trop tentant. Et puis il était vraiment musclé, juste comme je l'imaginais.

    - Si on... Non mais arrête de le frapper bordel !

    Pourquoi elle lui faisait encore plus de mal qu'avant ? Il avait pas assez morflé, peut être ? Et si il a la migraine, il voudra jamais rien faire. Elle y a pensé, à ça ? Non, bien entendu que non. Elle manque vraiment de techniques côté drague.

    - Docteur sexy ? Je tiens à préciser que je n'y suis pour rien dans cette histoire, donc on pourrait se voooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiirrrrrrrrr !!!!!!!!!!

    J'avais fais mon sourire le plus angélique, avec mon air innocent qui faisait craquer n'importe qui, en espérant qu'il ne m'en voudrait pas à moi... quand Bip Bip m'avait entraîné dans sa course folle. Vraiment folle. Rapide. Trop rapide. Beaucoup trop rapide. Oh bordel. Je voyais flou. On était alcoolisé, elle pouvait pas conduire correctement, ou faire je sais pas quoi, vu que je sais pas comment ça marche son espèce de pouvoir là... Mais j'allais vomir. Je sentais mon cerveau se changer en milkshake tellement il frappait contre mon crâne à toute vitesse. Comment elle faisait pour se diriger ? C'était pas possible ! On allait s'exploser contre un mur, je sais pas pourquoi, je le sentais mal là...

    - Je te déteste... Veux plus recommencer...

    Quand on s'était enfin arrêtées, je m'étais appuyée contre un mur, la tête penchée, en me retenant pour ne pas régurgiter toutes les boissons que j'avais avalé tout à l'heure. J'aurai jamais dû m'enfiler autant de bouteilles aussi...

    Ou sinon, j'étais juste entrain de me faire un gros bad trip. Voilà, j'avais abusé de ma petite dose de poudre préférée et je planais totalement. Parce que sinon, je venais vraiment de danser devant une télé. Non mais c'était ça les jeux vidéos de nos jours ? On devait danser avec une manette à la main ? C'était ridicule. En plus, j'avais perdu contre une dingue avec des cheveux mal coiffés. N'importe quoi. Je suis hyper douée en danse. Suffit de voir combien je suis forte avec une barre et des chaussures à talons. En plus moi au moins, ça me fait gagner de l'argent.

    Et puis voilà que pleins de gens se ramenaient, pas très beaux pour la plupart. Ils étaient où, les beaux gosses hein ? Moi je voulais du docteur sexy et tout ! Vu que l'autre voulait plus nous voir, peut être que Vassili serait dans les parages...

    - Eh mais cool la chanson !

    Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire en ondulant mon corps tout entier. Je suis une dingue de musique, j'adore chanter et danser. Alors quand ça me plait... Je fini par rejoindre la petite file digne d'un cirque de Freaks, en dansant et en bougeant dans tout les sens, en chantant même le refrain parfois. J'essayais de faire les même sauts que le type avec des bandelettes, et je fini par attraper sa main en riant, pendant qu'il me faisait tournoyer sur moi même. Il était peut être pas beau, mais il dansait quand même bien, et il était à fond surtout !

    - Tu drogues un môme ? Je crois que je te l'ai déjà dis Bip Bip, mais tu es complètement tarée. Allez, j'en veux aussi !

    Je riais comme une folle, en tendant mon bras pour que la fille la plus rapide des états-unis puisse m'injecter de la morphine. Les effets ne tardèrent pas à se manifester. C'était comme se retrouver dans « Alice au pays des Merveilles ». J'avais l'impression que le monde entier autour de moi hurlait de joie et voulait juste s'amuser. C'était normal qu'un truc sensé être utilisé à l'hôpital me fasse cet effet ? En tout cas, j'adoooorrraaaiiiisss !

    - Carrément Bip Bip ! On va être les pires bandits de l'hôpital !

    Parce qu'on avait quand même un cadavre dans une salle de bain, un policier évanoui dans la morgue, un médecin maltraité et on venait de laisser les tarés de la zone psychiatriques s'enfuir... Je dis ça, je dis rien. Mais bon. C'était trop cool quand même !

    - Hop hop hop toi ! Donne moi ! Je confisque en tant que chef !

    J'attrapais le joint qu'avait entre les lèvres l'espèce de hippie qui venait de se ramener, et je tirais une bouffée. Ah ça faisait si longtemps... Ne jamais me laisser avec de la drogue dans le coin. C'est comme pour les enfants avec les kinders, je suis incapable de résister. Quelqu'un attrapa soudain la cigarette, et je me retournais pour lui en coller une !

    - Eeeehhh... Beau gosse ?

    Il venait d'apparaître, le nouveau canon de la soirée. Un autre brun ténébreux, comme par hasard. J'adore les bruns. En plus celui là ne portait absolument rien. Non mais vraiment rien. Il était aussi nu qu'Adam, vous savez le premier mec du monde là...Ou un truc comme ça. Je sais que ça parle de serpent aussi... J'avais du mal à me retenir de ne pas me focaliser juste vers le bas... En tout cas, le mec s'offrit une petite bouffée de drogue, jeta la cigarette au sol et s'approcha de moi pour poser ses mains sur mes joues et m'embrasser. Avec tellement de fougue que.. Waouh !!! Il était à fond là ! Avec la langue et tout, comme un pro ! Je fermais les yeux, en lui rendant son baiser. Je le sentie m'attraper par la taille et me plaquer violemment contre un mur, en m'embrassant toujours. J'avais arrêté de respirer. Enfaîte, j'étais trop focalisée sur ce baiser. C'était... aaallaalllaaa.

    Il fini par me lâcher, en me souriant.. et repartir. Mais... mais... moi je voulais continuer. Pourquoi il partait ? On aurait pu aller dans une chambre, un placard, n'importe où ! Je voulais la suite ! Toujours contre le mur, je restais à reprendre mon souffle, en en profitant pour mâter son fessier à l'air. Si je me jetai sur lui et que je le plaquais à mon tour contre un mur, il se laisserait peut être faire...

    - Alerttteeeeeeeeeee !!!!!

    Quelqu'un venait de hurler, et soudain tout le monde se mit à crier, en courant dans tout les sens. Je fronçais les sourcils, en m'approchant de Bip Bip qui n'avait pas trop l'air de savoir ce qu'il se passait non plus.

    - Ils ont quoi ? Oh merde !

    J'avais ma réponse finalement. Des types baraqués avec des trucs à la main se mettaient à essayer d'attraper tout les fous. On était officiellement folles. Ça voulait sûrement dire qu'ils allaient nous choper. C'était la sécurité ça. Fallait qu'on parte ! Surtout qu'ils avaient enfaîte...

    - Des tasers ! Ceux sont des tasers ! Faut qu'on se cache !

    Ils venaient d’électrocuter le môme de douze ans, comme si c'était normal. D'un côté, le gamin avait limite arraché un bout de chair au niveau du bras d'un des mecs. Donc ils devaient pas être très contents.

    J'attrapais la main de Bip Bip et l'entraînais derrière moi, en courant. J'avais l'impression que mes pieds s'enfonçaient dans du chamallow tellement j'étais défoncée. Mais on parlait de survie là ! Je voulais pas finir en Joker a ricaner dans ma cellule psychiatrique.

    Il y avait une porte battante. Avec un truc noté dessus. Sûrement qu'il y aurait une fenêtre, on pourrait peut être sauter. Au pire, on mourrait, mais au moins on mourrait libres et défoncées. Sauf que non, il n'y avait pas de fenêtres. Il y avait des lumières projetées sur une table. Où y avait un type endormi dessus, en tenue d'opération. Où étaient les médecins ? C'était là où on opérait les gens ? Je m'approchais du corps, et attrapais un scalpel qui traînait sur une table métallique à roulettes. Une machine arrêtait pas de faire du bruit, c'était insupportable.

    - Tu crois qu'il est entrain de mourir parce que personne ne s'occupe de lui ? On devrait pas le sauver ?

    En fronçant les sourcils, je pointais le bout du scalpel vers sa joue. Oups ! C'était coupant, il saignait maintenant. Un pansement, et on n'y verrait rien. Et puis il était déjà moche, une petite coupure ça lui ferait rien. Quoi qu'on pourrait peut être lui faire de la chirurgie, non ?


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________________________________________ 2015-08-06, 14:02


Shut up and dance with me !
Oh don't you dare look back Just keep your eyes on me I said you're holding back, She said shut up and dance with me! This woman is my destiny She said oh oh oh, Shut up and dance with me
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Les bandits de l'hôpital ? Eh, mais ça me plaît ça ! Enfin, je vais vous dire quelque chose, là, tout me plaisait. J'étais complètement sous l'influence d'un médicament que je n'avais pas l'habitude d'administrer sur moi-même. J'avais l'impression qu'on m'avait assommée, quelque chose de dur agissait sur ma tête et me faisait faire des mouvements contre mon gré. Marilyn confisqua la cigarette -qui n'était pas du tabac, j'en étais sûr- à la hippie. La femme la laissa faire et lui offrit un énorme sourire avant de murmurer des paroles comme "Ma sœur ". Qu'est-ce qu'ils avaient les hippies, à toujours vouloir être sœur et frères avec les gens ? Je ne me souviens pas avoir un quelconque lien de sang avec elle, moi. Peu importe. Mary tira un coup de cigarette et on continuait d'avancer en se déhanchant. Puis je repérais alors quelque chose de complètement dément. Un fauteuil roulant. Poussant une exclamation de joie, je me précipitais vers lui. Je posais mes mains sur les manches et courrais avec dans le couloir. Une fois que j'eus pris de la vitesse, je sautais dedans et me relevais pour faire comme un garçon sur un skateboard. Je hurlais de joie tandis que j'avançais à toute vitesse dans le couloir. Le fauteuil dévia vers le mur, et je donnais un coup sec vers la droite pour qu'il revienne sur le milieu. Les murs défilaient à toute allure devant moi, et je continuais de danser sur la musique qui raisonnait non loin de moi.

Par contre, je ne vis pas la table en plein milieu du passage. Je laissais échapper un cri d'effroi, tandis que le fauteuil percuta la table de fer et me fit voler dans les airs. Si j'avais été sobre, sans morphine, sans alcool, j'aurais plané ou je serais ratérris sur mes pattes avec ma super vitesse. Mais là, le temps que je comprenne qu'il faut que je me rattrape… Je percutais une armoire qui contenait des médicaments, mais aussi des cotons et des instruments chirurgicaux. Je tombais sur le sol, avec une douleur vive à la tête. J'étais bien allongée par terre. Mais si, mais si. Je voulais rester allonger comme ça pour toujours. Au milieu des gravats que j'avais causés. Je relevais la tête, avec des points noir et rouge qui dansait devant mes yeux. Ma vision, ce fut assez flou, avec des images qui bougeaient à toute vitesse. Je laissais échapper un grognement de douleur. Puis l'image devient plus nette. Je voyais Marylin en train d'embrasser un mec… Tout nu. Si je vous jure, toute nue. Bon d'accord, je crois que la morphine et ma chute avaient eu plus d'effet que ce que je croyais. Mais il avait vraiment de belles fesses en tout cas !

▬ « Eh ! Tu me le prête ? » Ouhla, mais ca va plus du tout dans ma tête. Mais moi aussi je voulais qu'on m'embrasse avec une pareil fougue et le petit zigouigoui à l'air. D'ailleurs … Ahem. Je ne ferais aucun commentaire. Je levais les yeux au ciel devant l'allure extasiée de Marylin. J'entrepris de me relever avec difficulté, me frottant la tête. Je sentis une vilaine bosse apparaître. Je revient en quelque pas vers Mary et les fous qui dansaient toujours. Mais l'un de ces tarés mentaux ce mit à hurler, et ce fut la pagaille complète. Tout le monde courru autour de nous. Je regardais Mary sans comprendre mais elle non plus ne savait pas ce qu'il ce passait. - Ils ont quoi ? Oh merde !

▬ « Quoi ? » Je me retournais et remarquai un énorme monsieur baraqué. Je déglutis en reculant de quelques pas. Mes yeux se posaient sur quelque chose entre ses mains. Un énorme bâton avec des éclairs qui crépitaient. L'un d'eux claqua son énorme bâton sur le petit-enfant de douze ans. L'un d'eux claqua son énorme bâton sur le petit-enfant de douze ans. Le môme lui avait arraché le bras avec ses dents, ce qui me fit un haut-le-cœur. Des tasers ! Ce sont des tasers ! Faut qu'on se cache ! la voix de Mary bourdonnait à mes oreilles. Des tasers ? Oh, mais, des tasers ! Trépignant sur place, je m'approchais d'un homme qui en détenait un.

▬ « Quoi ? » Je me retournais et remarquai un énorme monsieur baraqué. Je déglutis en reculant de quelques pas. Mes yeux se posaient sur quelque chose entre ses mains. Un énorme bâton avec des éclairs qui crépitaient. Plusieurs venues dans notre direction. L'un d'eux claqua son énorme bâton sur le petit-enfant de douze ans. Le môme lui avait arraché le bras avec ses dents, ce qui me fit un haut-le-cœur. Des tasers ! Ce sont des tasers ! Faut qu'on se cache ! la voix de Mary bourdonnait à mes oreilles. Des tasers ? Oh, mais, des tasers ! Trépignant sur place, je m'approchais d'un homme qui en détenait un.

▬ « J'en veux un ! » M'exclamais-je, sérieuse. L'homme haussa un sourcil et tenta une première approche en le lançant dans ma direction. J'évitais le taser et lui donnai un coup dans le bras. Le taser vola dans les airs et je le rattrapais de mes mains valides. Je le regardais avec fascination. Les crépitements allaient jusqu'à mes oreilles. Mais un nouvel homme s'approcha de moi. Je ne lui laissais pas le temps d'agir que je brandis mon taser et l’électrocutai. Je regardais de nouveau le taser avec un " Ohhh'" qui s'échappait de ma bouche. Mais très vite, Marylin me tira dans son sens en me prenant la main et en courant. Je ne sais pas si c'était une très bonne idée de courir avec de la morphine dans le sang. Je me suis pris plus d'une fois le mur, des portes battantes en pleine tronche et en plus, les lumières de l'hopital dansait devant mes yeux. Je ne voyais que pendant un court instant une image floue, avec des couleurs verdâtres qui bougeait de gauche à droite. Je trébuchais, mais je réussis à garder mon équilibre. Je ne sais pas où Marylin m'emmenait, mais les couloirs devenaient de plus en plus sombres, voire inquiétant. Mary poussa une nouvelle porte et me lâcha la main. Je m'écroulais par terre, parce que ça tanguait trop, beaucoup trop pour moi.

▬ « J'ai la tête comme une bonbonne ... » Me plagnit-je allonger sur le ventre, la tête dans le carrelage. - Tu crois qu'il est en train de mourir parce que personne ne s'occupe de lui ? On ne devrait pas le sauver ? Je laissais échapper une nouvelle plainte en relevant la tête, une douleur me fracassait le crâne. Je ne pensais pas la morphine aussi puissante. Je comprenais maintenant pourquoi les patients déliraient. J'aperçus alors une table en ferraille avec une personne dessus. Elle était reliée par des câbles à des machines qui faisaient des bips. Les lumières étaient penchées sur le corps et le plateau mettant à disposition des outils chirurgicaux qui avait été préparée. On pouvait voir l'observatoire en levant les yeux. Curieuse, je me relevais avec maladresse, et m'approchais de la table pour voir un homme qui était endormi. Mary tenait un scalpel entre ses mains et venait de défigurer le pauvre homme. Ah non, je n'étais pas en état d'opérer, j'étais trop lointaine pour ne pas faire de bêtise.

▬ « La question que je me pose, c'est ou sont les chirurgiens ? On ne laisse pas un patient comme ça en plan ! » M'exclamais-je, planant à dix mille mètres du sol. Je parle bien entendu de ma voix, pour une fois, je ne planais pas. Je planais rarement. Je pris le scalpel entre les mains de Mary et le reposais avant qu'elle une face des bêtises. Je m'approchais d'un dossier et y mis le nez dedans, essayant de décrypter les mots. Ah non-rien à faire, j'arrivais vraiment à rien lire. Les mots dansaient et les lignes sautaient sous mes yeux. Je reposais le dossier, quand les portes battantes volèrent d'un coup dans les murs. Je sursautais en tournant la tête. Les hommes étaient là, ils nous avaient trouvées ! Je rangeais mon Taser dans ma ceinture et pris la main de Mary.

▬ « Vite, faut pas qu'il nous chope ! Je ne veux pas finir en thon grillé ! » Et la seconde qui suit, tout devient flou autour de nous. Je l'emportais avec moi vers les deux hommes. On passait entre les deux, nous offrant une vision au ralenti des gros macaques qu'ils étaient. Je passais les portes battantes, manquais de trébucher à cause de ma vision floue. Je passais devant les fous qui étaient en train de se faire maîtriser. Le monsieur à poil crut apercevoir le visage de Mary et lui fit signe alors que l'un des gros bras l’électrocutait en plein dans la partie intime. Je laissais échapper un gémissement de compréhension. Mais aïe ! Il a dû avoir super mal le pauvre… Je descendais les escaliers et nous engageais dans le couloir. Ils étaient trop longs les couloirs d'hôpitaux, vraiment trop longs. Mais devant nous, des gros bras formaient une barrière. Je m'arrêtais et fis déstabiliser. Je tombais par terre avec Mary et nous fîmes des roulades sur le carrelage dur. Tout mon corps raisonnait, une douleur appuyait ma tête et les silhouettes des messieurs dansaient devant mes yeux alors qu'ils s'approchaient de nous avec les Taser. Je jetais un coup d'œil vers les grandes fenêtres qui éclairait l'hôpital. J'étais toujours à plat ventre et je cherchais du regard ma nouvelle copine. Je me relevais en titubant, écartant les bras pour me stabiliser.

▬ « J'ai une idée ! Dangereuse certes, mais j'en ai une ! » Déclarais-je avec un gros sourire de satisfaction. Je lui tendis la main. J'espérais qu'elle la prenne. C'était comme un accord : tu prends ma main, tu seras mon partenaire in crime pour toute la vie. Ma meilleure amie, mon âme sœur. En clair, c'est accorder ta confiance et la mienne en une seule. Elle prit ma main, ce qui me fit d'avantages sourire. Je la tirais dans ma direction, et me laissais planer dans les airs avec elle. Puis, de ma main libre, je lançais une boule de feu dans la fenêtre et planais dans sa direction. L'un des hommes plongea pour nous attraper, mais ça se joua à quelques centimètres. Ces doigts se refermèrent à quelque millimètre de ma blouse. Dehors, je prenais de l'altitude, et nous avons eu le droit à une superbe vue de Storybrooke. L'air s'engouffrait dans nos vêtements, dans nos cheveux. C'était bien de savoir voler, par moments. Même si mon ingrédient principal était la super vitesse.

▬ « C'est cool hein ? » Déclarais-je tout excitée. Mais conduire quand on a trop bu ou quand on est soulée ça l'est moins. Ça continuait de tanguer et je voyais les immeubles en flous. J'essayais de me concentrer, mais rien à faire. Une maison surgit dans mon champ de vision. Je laissais échapper un hurlement avant d'essayer de faire demi-tour. Mais je me pris un pigeon en pleine tronche et je lâchais la main de Mary.

▬ « Oh non ! » Je plongeais en sa direction et la rattrapai, mais sa chute m'entraîna avec elle et je me sentis à moitié tomber, tantôt planant pour amortir la chute, tantôt perdant le contrôle. Et BOUM. Le noir emplit ma vision, m'emportant dans l'inconscience. Un choc explosa dans ma tête, me réveillant avec brutalité. Je regardais autour de moi complètement perdu, au bord de la crise de panique. Je me trouvais sur un tourniquet et un ballon m'avait explosé le crâne. Je regardais autour de moi. On était dans un parc. Je repérais Marylin qui était écrasée sur un toboggan, encore à moitié endormie. Je me relevais en grommelant, j'avais mal la tête, une force inconnue me fouettait les neurones. Et mon corps était lourd, très lourd, et douloureux. Je pris peine à rester debout, me sentant défaillir. Ils y avaient des enfants partout, qui criaient, riait et chantait. Ils possédaient des chapeaux colorés sur la tête et soufflaient dans des petits tubes qui faisaient de la mélodie. Une grande table était dressée avec un gâteau indiquant "' Bon anniversaire Robbie.'' Et du coin de l'œil, il y avait un drôle d'animal en carton accroché à une branche. Un garçon avait les yeux bandés et tentait de la frapper avec une batte de base-ball. Je haussais les sourcils, et un petit garçon avec des lunettes me regardait bouche béante.

▬ « Quoi qu'est-ce que tu veux toi ? Reprends ta boule de bowling qui m'a explosé une partie du cerveau ! » Je pris la grosse boule rouge et la lui plaquais dans les mains. La délicieuse odeur de sucrerie m'embaumait les narines. Ça sentait bon. J'avais faim. J'ai dû me faire violence pour ne pas aller piocher dans le gâteau. Je pris direction le toboggan pour rejoindre Mary en quelques pas. Je lui tapotais les joues, son visage endormi grimaçait.

▬ « Eh Marylin, on sait crasher dans une aire de jeux, il fait beau, il fait jour, y a des gosses partout et des gâteaux à volonté ! » Oui bon, ce n'était pas nos gâteaux à proprement parler. Mais peut-être que les gosses seraient assez charitables, non ? Le petit qui détenait toujours son ballon s'approcha de moi et fit des grands yeux devant la posture de Mary sur son toboggan.


Calliope Lloyd-Webber
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________________________________________ 2015-08-17, 01:16


« Shut up and dance! »
    Bip-Bip m'avait pris mon scalpel des mains. C'était pas gentil ça. Elle avait pas le droit, c'est pas parce qu'elle est médecin légiste qu'elle a le contrôle dans une salle d'opération. Moi, j'ai déjà recousu des gens. Et j'ai même tranché le bras de quelqu'un pour ne pas qu'il meurt à cause d'une infection. Il s'était fait mordre par un loup, il avait beaucoup hurlé et il était mort après parce que le sang n'avait pas arrêter de jaillir de sa blessure. C'était un échec, mais quand même. Elle a pas le monopole de la salle d'opération.

    Je fis la moue en boudant, pendant qu'elle était occupée à lire des papiers. C'était bizarre qu'il soit tout seul ce type. Peut être qu'on avait interrompu des expériences, ou un truc comme ça. Je suis sûre que les médecins enlèvent des gens pour tester des produits sur eux. C'est pour ça que je refuse de rester me faire soigner quand il m'arrive quelque chose. Je suis continue de penser qu'ils pourraient me droguer à jamais et s'amuser à m'ouvrir la boîte crânienne pour jouer avec mon cerveau. Ils seraient déçus, parce que l'état de ma cervelle ne doit pas être belle à voir.

    Je jetai un coup d’œil à Bip Bip qui ne faisait pas attention à moi, et j'en profitais pour m'approcher de nouveau du type. Il était vraiment pas beau. Je posais mes deux mains sur ses joues, et je m'amusais à tirer vers le bas ses joues. Comme ça, on avait l'impression qu'il faisait des grimaces. C'était drôle !

    Je commençais à lui pincer la peau du cou, quand soudain Bip-Bip m'emporta de nouveau à tout vitesse. Ils nous avaient retrouvés ! On allait tous mourir ! Enfin déjà nous deux ! Ils étaient trop nombreux, ils allaient nous choper et nous envoyer chez les fous... Bon, au final, peut être qu'on pourrait s'éclater. Parce que les fous sont quand même super cool. On pourra danser tout le temps, et faire des karaokés, et tout ! Donc peut être que finalement, ça serait sympa comme vie. Vassili bossant à l'hôpital, on pourrait continuer à se voir, tout ça. Bon finalement, si on nous attrape... ça serait pas si mal que ça !

    J'étais allongée au sol, entrain de regarder les néons qui grésillaient au plafond, en me disant que vivre chez les fous, ça pourrait être cool. Bordel, fallait que j'arrête la drogue. Et l'alcool. Pas bon pour la santé.

    Et maintenant, Bip Bip me tendait la main. Elle avait encore une idée dangereuse. À croire qu'il se passait que ça, dans sa petite tête brune hystérique. Si je lui prenais cette main... j'avais l'impression que ça allait sceller quelque chose, si je lui prenais. C'était bizarre. Genre... comme un pacte. J'aime pas les filles en général. Elles sont toutes pimbêches et tout. Mais il s'était passé quelque chose, avec ce Bip Bip. C'était comme si nos délires et se bourrer ensemble nous avaient créé un lien. Alors... est-ce que je devais prendre cette main ?

    Je la pris. Oh que oui, je la pris. Et on parti par une fenêtre, en nous envolant comme des oiseaux magiques pour nous prendre un pigeon et nous éclater au sol. Bon. Apparemment, prendre cette main allait encore et toujours nous envoyer dans des histoires très très bizarres. J'avais bien fais de m'accrocher à elle. Si c'était comme ça tout les jours... je voulais bien lui serrer la main tout le temps.

    - Keskisepasse ?

    Je venais d'ouvrir les yeux difficilement, alors que Bip-Bip me braillait dans les oreilles. J'avais l'impression d'être passée sous un train. Et que ce train aurait fait demi-tour juste pour pouvoir m'écraser de nouveau. Foutu train.

    Je me redressais... pour me sentir glisser à toute vitesse. Je poussais un petit cri qui faisait plus penser au gémissement d'un chiot qui s'est coincé la queue. Non mais c'était quoi ce truc ? Pourquoi je tombais ? En face de moi, il y avait le ciel bleu, trop bleu pour mes pauvres yeux. Je fronçais les sourcils en essayant de voir pourquoi le monde était simplement devenu un ciel.

    - Pourquoi tu es pas beaucoup habillée ?

    J'avais tourné la tête, pour voir qu'un môme habillée avec une salopette Mickey me regardait avec de grands yeux. Quoi ? Il avait jamais vu... euh... une jeune femme super bien foutue en sous-vêtements rouges et noirs dentelle ?

    - J'ten pose des questions, le nain de jardin ?

    Ma voix était rauque, et ça faisait mal de parler. Ah oui c'est vrai, je me souvenais que j'avais hurlé un peu trop fort quand on était tombée. Merde, ma tête me faisait mal. C'était comme une gueule de bois puissance dix milles. Je me redressais lentement, avant d'attraper le bras de Bip-Bip pour complètement me relever.

    - J'ai trop mal au cœur pour manger du gâteau, là. Sauf si tu as envie que je te gerbe sur les pieds.

    Je posais une main sur ma poitrine, en prenant de grandes inspirations. Je me sentais super mal. Tout en allant bien. Mais en même temps c'était glauque. Mais quand même. Ça avait été l'éclate. Tout en étant ignoble. Aïe, fallait que j'arrête de réfléchir trop fort, parce que ça faisait trop mal.

    - Mesdemoiselles...

    Je m'étais retournée, en tenant toujours le bras de Bip-Bip. Il y avait un flic. Un type barbu, qui nous regardait comme si on était les choses les plus navrantes de la création. Je le comprenais, d'un côté. Mais pourquoi il était là ? Ah ouais. En regardant bien, je voyais tout les enfants qui nous regardaient bouche bée, et les parents qui nous fixaient avec une telle expression que ça en était flippant. Bon bah vu qu'on était déjà bien enfoncées... Je ne pu me retenir et je fini pliée en deux à vomir mes tripes sur les chaussures du policier.





    - C'était une super soirée, tu trouves pas ?

    On était assises sur un banc tout collant, moi ayant posé ma tête sur son épaule. Ça tanguait encore vachement, j'avais la tête lourde comme du plomb. On était dans une cellule, parce qu'apparemment, c'était une atteinte à la pudeur de squatter une aire de jeux et de s'exhiber en sous-vêtements devant un tas d'enfants. Tant pis, hein. Au moins, j'étais connue des lieux. J'ai souvent fini chopée ou totalement bourrée ici, donc ils ont l'habitude. Je suis un peu... comme la mascotte. Comme Mickey à Disneyland. Oh oui tient, je me voyais bien avec les grandes oreilles, je suis sûre que ça m'irait bien.

    - Sérieux Bip-Bip, j'ai jamais passé une soirée aussi délire. Faudrait qu'on se refasse ça !

    Je m'étais tournée vers elle en souriant. Elle avait un peu une sale gueule, quand même. Je veux dire qu'elle avait un peu le teint de quelqu'un qui a trop bu et pris un peu trop de drogue. Je voulais même pas imaginer mon état à moi. Heureusement que cette cellule n'était pas moderne et qu'il n'y avait pas de miroir.

    - Dis, tu vis où ? Dans ta morgue ? Ou si tu veux, on a une chambre d'amis chez mon pote, celui que j'ai fais appeler pour qu'il vienne nous chercher, tu sais...

    Jamie avait l'habitude d'être contacté par les médecins et les flics. Mais je venais vraiment de lui proposer de se ramener dans mon petit nid douillet. J'étais prête à partager mon Jay-Jay. Avec une fille en plus. Bizarre. Mais la connexion était forte entre moi et Bip-Bip. Je suis sûre que le Chat l'aimera bien en plus. Et puis j'avais besoin de quelqu'un d'autre pour prendre le contrôle total. Il y avait bien trop de mecs dans cet appart', avec le chat.

    - Mesdemoiselles Chapman et Lloyd-Webber...

    Ah le retour du flic. Il se tenait derrière les barreaux, avec un air légèrement trop désespéré. Ah, il avait changé de chaussures tient. Heureusement pour lui.

    Je me relevais, et attrapais la main de Bip-Bip Chapman pour la relever avec moi. Avant de la serrer dans mes bras. C'était la première fois que je faisais un câlin à une nana. C'était pour la remercier. La drogue, l'alcool, les fous... on avait passé une soirée tellement intense que ça valait le coup de se refaire ça.

    Je fini par la lâcher, avant de sortir de la cellule, en passant tout sourire devant le flic et en battant des cils. Il savait qu'on allait se revoir, le pauvre. Probablement qu'on serait encore deux un de ces quatre. Elle allait vite découvrir les plaisirs de la police. Ah tient d'ailleurs... Je me retournais vers elle.

    - Au passage, moi c'est Callio. Et toi ?




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________________________________________ 2015-08-17, 18:59


Shut up and dance with me !
Oh don't you dare look back Just keep your eyes on me I said you're holding back, She said shut up and dance with me! This woman is my destiny She said oh oh oh, Shut up and dance with me
.



Il appartient à qui le gosse-là ? Non parce qu'avec sa tête d'ange y avais de quoi flipper. Il regardait Marylin qui commençait enfin à émerger. Elle murmura quelques mots, cherchant à comprendre ce qui se passait. Oh rien. Je me suis pris un pigeon en pleine poire, on sait écraser dans une aire de jeux. On a dansé avec des taré manteaux. On a dansé dans une morgue complètement soûle avant d'assommer un policier. Et on a tué une petite vieille aussi ! Mais pas besoin de lui dire, je crois qu'elle s'en souvenait suffisamment. Mais c'était marrant. C'était la première fois que je m'amusais avec quelqu'un ! Je veux dire, à ce point. Je n'avais encore jamais fait de bringue dans un hôpital la nuit. et je ne pensais pas que j'allais le faire un jour. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais la vague sensation qu'on allait toutes deux se retrouver souvent dans des postures plus ou moins compliquer. Et j'étais déjà impatiente. Impatiente de repartir à l'aventure avec elle. Car oui, c'était une drôle d'aventure que nous venions de vivre là. Elle restera à jamais gravée dans ma mémoire. Tout comme le Kid qui écarquilla les yeux sous une Marylin à moitié à poil, qui glissa du toboggan. Je ne peux me retenir de rire face à cette situation drôle. Moi je dirais rien, je me suis pris le tourniquet. Et c'est là qu'on est censée dire "' Oh Tourniiiiiiqqquuuet '" Comme dans l'émission de Mickey ? Pardon, je m'égare. - J'ten pose des questions, le nain de jardin ? Je déclinais les yeux vers l'enfant qui semblait choquée et vexée. Je laissais échapper un rire.

''Tes une prostituée ?'' Demanda l'enfant. J'écarquillais les yeux.

▬ « Non mais je t'en pause des questions mini-crotte ! Ouste déguerpie, t'es trop jeune et trop empotée pour comprendre ce genre de choses. Ta mère t'expliquera les préservatifs plus tard. » Lançais -je en poussant le gamin dans la direction de la fête. Il fit un visage stupéfait par mes paroles et partit en courant, trop choquée pour résister à ma tirade. Je venais de choquer un gosse en lui parlant de choses qu'il est censé découvrir plus tard. Mon Dieu, que je suis douée. Je n'ai jamais eu de problème avec les gosses. Je les aimais bien. Manolo avait été un bon gosse. Joaquin en revanche, trop matcho et ça, ce n'est pas arrangé avec le temps. Marylin attrapa mon bras et tenta de se relever. Je manquais de me ramasser avec elle, parce que j'étais un peu plus petite et plus svelte. Je l'aidais en la tirant de toutes mes forces dans ma direction. Puis je la regardais avec un gros sourire. Elle avait le visage blême. C'est ce qui arrivait quand on buvait trop. Moi, je n'avais pas ce problème parce que mon organisme guérissait et désoulait plus vite que le normal. Du coup, je n'étais plus saoule, plus droguée et j'allais parfaitement bien. Je sens déjà les envieux qui vont vouloir m'envier pour cette qualité. J'ai trop mal au cœur pour manger du gâteau, là. Sauf si tu as envie que je te gerbe sur les pieds.

▬ « Euh non sans façon ! » Déclinais-je aussitôt, imaginant l'état de mes chaussures. Enfin chaussures… Chaussure d'autopsie oui ! Dois-je rappeler que j'étais toujours en tenue d'autopsie avec une Marylin en sous-vêtement ? Les gens vont surement penser qu'on jouait un jeu de rôle. Je laissais Mary s'appuyer sur moi, avant que la voix d'un policier me fasse tourner la tête. Mesdemoiselles... Maintenant que j'y pensais, les parents s'étaient rameutés autour de nous et une femme aux traits sévère, nous dévisageais un téléphone à la main. Merde. Je les regardais tous, on s'était donnée en spectacle et du coup, hop, police ! Je ne suis jamais allée à la police moi, j'ai toujours été gentille. Vous y avez cru hein ? En fait pendant ma jeunesse, mes faux souvenirs étaient constitués de beaucoup de délinquances et de pari à surmonter. Comme vomir sur les chaussures de mon proviseur. D'ailleurs… Mary lança une magnifique giboulée sur celle du policier. Un rire nerveux s'échappa de ma gorge et je me pliais en deux, prise en otage d'un fou rire.

▬ « Eh ! J'ai fait exactement pareils à mon proviseur une fois ! » Dis-je comme ci cela tenait de la fierté. M'enfin voyant la tête que tirait l'autre, il ne semblait pas heureux d'avoir une nouvelle teinture sur ces chaussures. « Ahem. Oh, c'est bête. Elles étaient nouvelles ? » Je n'ai même pas eu le temps de réagir que deux autres policiers apparurent et l'un me chopa les poignets. La force de sa poigne me fit presque gémir de douleur. Il me les plaqua dans le dos tandis que je gesticulais. « Mais on a rien fait de mal ! Lâche moi espèce de… Aïe ! » Mon corps fut pris de convulsions, sentant l'électricité de drainer dans mon sang. Le coup de jus fut tellement douloureux et fort, que je me laissais tomber sur le sol, avant que noir m'enveloppe.

Je me réveillais, assise sur un banc, avec la tête de Mary sur mon épaule. Je voyais des taches noires devant ma vision et mes muscles étaient tellement, tellement douloureux que je gémissais pour me redresser. Bordel, ils m'ont fait mal ces cons. C'était quoi, un Taser ? Putain, ça fait un mal de chien ! Je grognais dans mon coin, alors que la voix de ma partenaire me semblait terriblement loin. - C'était une super soirée, tu trouves pas ? Un sourire étirait mes lèvres, laissant mes yeux dévier sur son visage. Oui. Je veux en refaire. Je ne veux pas la quitter, on s'amusait tellement bien ensemble ! Quelque chose c'était passée entre nous. Quelque chose nous unifiait, nous rendais toutes les deux aussi importantes l'une pour l'autre. Quelque chose de fort, qui ne me donnait pas envie de la quitter. Ça m'était encore jamais arrivé, d'adorer quelqu'un à ce point. Mais j'avais la vague impression qu'elle me complétait, qu'elle m'était complice et qu'a un, on formait un seul et unique cerveau. - Sérieux Bip-Bip, je n'ai jamais passé une soirée aussi délire. Faudrait qu'on se refasse ça ! Je laissais tomber ma tête sur la sienne, regardant les policiers s'activer à leur tache sur leur bureau, tandis qu'un maladroit renversait son café.

▬ « Je compte refaire ça avec personne d'autre que toi ! On va refaire le monde à nous toutes seules ! » Clamais-je. Si j'avais pu me relever et lever le bras comme superman, je l'aurais fait. Sauf que là, ça m'en coûtait beaucoup trop de le faire, alors je laissais mon esprit le faire pour moi. Elle retira sa tête et se tourna vers moi pour sourire. Ces yeux m'étudiaient de prêt. Je lui rendis le sourire, tandis que je n'imaginais pas me regarder dans une glace tout de suite. Je devais faire peur à en mourir. Bien que moi, c'était déjà passé et que Mary ressemblait à un zombie de The Walking dead. Elle pouvait se mettre dans la masse sans soucis, aucun de ces crétins ne la captera. Je regardais encore et toujours les policiers à travers les barreaux qui nous encerclaient. moi, dans une cellule de mortel. Bien que ca me fût étrangement familier. Dis, tu vis où ? Dans ta morgue ? Ou si tu veux, on a une chambre d'ami chez mon pote, celui que j'ai fait appeler pour qu'il vienne nous chercher, tu sais... Je la regardais. Elle avait raison. Je n'avais nulle part ou aller mis à part dans ma morgue, ce qui créait un trou béant dans mon cœur. Je n'avais personne. Il était temps de changer de vie, de se faire enfin des nouveaux amis ! Je lui pris la main et la serrai.

▬ « Hors de question que je me sépare de toi dorénavant ! C'est trop tard, tu peux plus faire demi-tour, non-remboursable non-échangeable ! » Fils-je un gros sourire joyeux aux lèvres Mesdemoiselles Chapman et Lloyd-Webber... Le policier se tenait devant les barreaux. Oh, Mary Webber ! Ça claque. Il nous ouvrit de la cellule et Mary Webber me relevait avec elle. Je me laissais faire comme un pantin, la tête éclatée, les muscles endoloris par le taser qui me provoquait des grognements. Puis elle me prit dans ces bras. Je fus surprise par cet élan d'affection. Je serrais à mon tour les bras autour d'elle, sentant sa présence compléter la mienne comme une seule âme. Je l'aimais bien. Je voulais plus la quitter. C'était mon amie. MA meilleure amie.

Mary passa devant lui en battant des cils, l'air espiègle. J'éclatais de rire à mon tour en sautillant derrière elle et de donner un coup de cheveux dans le visage du policer, en faisant style de me les mettre en arrière. Je m'arrêtais devant Mary, qui se tourna vers moi. - au passage, moi c'est Callio. Et toi ? Oh ! On était tellement occupé à s'amuser qu'on c'était même pas présenter ! Et puis Callio c'est vraiment trop beau. Diminutif de Calliope, je suppose.

▬ « Jezabel, moi c'est Jezabel. » Répondis-je.

ELLES VECURENT HEUREUSES ET EURENT BEAUCOUP DE MALHEURS AVEC JEZALLIO ET LUCILLE


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