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 [Fe] Panique au Comic Con - Evénement #39

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Wilson Wallander
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Wilson Wallander
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Wilson Wallander

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[Fe] Panique au Comic Con - Evénement #39 - Page 4 _



________________________________________ 2015-07-23, 19:02

Panique au Comic Con !


Cette sensation était abominable. Il grimaçait, tirant la langue, se frottant le visage de ses mains comme si ça allait l'aider à faire disparaître ce visage qui était à présent le sien. Il était toujours au sol, n'ayant pas prit la peine de se relever, offrant une moue désolée à l'attention d'Elliot tandis qu'il ne faisait qu'appuyer là on ça faisait mal, en l'appelant... comme lui. La présentation qu'il en fit était plutôt véridique, pour le coup, même si être pointé du doigt pendant qu'il parlait du Titan était tout nouveau. Il n'était pas habitué à être le « bad guy ». Oh, le Docteur est un fameux mélange des deux non ? Il n'est ni bon, ni méchant... Disons que c'était son cas aussi à présent. Un... joli mélange. Il était fort possible que son lien avec le cavalier soit la cause de cette apparence, même s'il fallait vraiment pousser très loin, mais c'était la seule explication plausible pour que le costume ait décidé de lui donner cette tête, non ? Parce qu'il s'agissait d'un homme ayant marqué ses souvenirs et qu'il les avait retrouvé là, enfouis, alors il avait choisi... Il n'eut pas le temps de se poser la question et de tergiverser avec Elliot à ce sujet.

Les lumières avait grésillé à cet instant. Les ombres aussi. Cette ombre.

Comme subitement attiré par celle-ci, il se redressa en oubliant ses précédentes interrogations. Quelque chose d'intrigant s'échappait de cette forme immobile. Bien plus qu'il n'osait se l'avouer. Il ignora les autres qui se mouvaient tout autour, son tournevis dans les mains, l'activant en direction de cette entité étrange.

« Bonjour toi. »

Son murmure était doux – il ne reconnaissait pas sa voix cependant et savoir à qui elle appartenait, c'était perturbant. Les bip bip de son fidèle sonique n'émirent pas une onde au-dessus de l'autre, restant fixe, ce qui eut pour effet de le troubler. Il ne captait rien venant de là. Pourtant, il la voyait, cette forme noire, il ne rêvait pas. Il se mit à tourner autour, dans l'espoir de la voir de face, mais elle en faisait de même.

Claquant sa langue contre son palet, il croisa les bras, penchant la tête sur le côté, au moment où Elliot vint alors le secouer. Docteur et Chronos. Et Wilson. Ça en faisait du monde dans cette petite tête, n'est-ce pas ? Pourtant, aucune douleur. Aucune peine à mêler chacune de ses personnalités. Oh si, Wilson était en train de se battre contre les parois de son crâne, parce qu'il n'avait absolument pas envie d'être mélangé à ce Titan, mais à part ça, la cohabitation se profilait bien.

« Je suis en train de réfléchir ! Ça se voit pas ? »

Il pointa son visage très concentré de ses deux mains, puis les dirigea vers l'ombre qu'Elliot semblait ne pas être capable d’apercevoir. Ça, c'était intéressant. Très intéressant. Un sourire malsain prit place sur le visage du robot qui ne faisait pas le moins du monde attention aux éclairs/flammes/flaques lancés par le Dieu de la Renaissance. Pourquoi donc s'agiter autant ? Elle n'était pas dangereuse voyons ! Elle ne bougeait même pas !

Elle, oui. Les autres, non. Il ne s'en rendit compte qu'à la dernière seconde, se retournant vers la gamine – oui, c'était une gamine – qui venait d'arriver dans la pièce avec une sorte d'aspirateur puissant. Le tas de « trucs » qui se promenaient plus tôt sur les murs finirent par disparaître en un instant. Impressionnant. Kitty Pride. Il faudrait qu'il retienne ce prénom, elle adorerait le TARDIS il en était certain ! Il eut confirmation à cet instant qu'Elliot ne voyait en effet pas cette chose que lui observait depuis de longues minutes à présent. Il se fichait de ce que le reste du groupe apercevait de son côté. Son regard était planté sur cette ombre face à lui.

Combien de personnes as-tu perdu, toi ? C'était une question qu'il se posait à lui-même. A tout ceux qui étaient réunis là-dedans. Quel visage prendrait cette chose, si jamais il finissait par l'apercevoir ?

Instinctivement, sans savoir comment, il leva sa main qu'il fit tourner, demandant à l'ombre de lui faire face. Ce qu'elle fit. Un instant, il resta bouche bée, avant de sourire béatement face à son petit exploit. Il était fort, ce côté Chronos ! Très fort ! Il ne pouvait distinguer son corps, enfoui dans l'obscurité, la seule chose ressortant étant ce visage d'une pâleur inquiétante. Ses traits se durcirent lorsque ses yeux remontèrent jusqu'à lui.

Lily.

Croisant les bras sur sa poitrine, il resta impassible, son regard se faisant plus interrogateur, plus pressant. Qu'est-ce que cela signifiait exactement ? Il ne l'avait pas perdu, elle était juste là, à côté d'Elliot, à côté d'eux tous. Elle n'était ni morte, ni disparue, ni même abandonnée.
Ses yeux étaient vides, incroyablement vides, il ne l'avait jamais observé ainsi par le passé et cela avait le don de le déconcerter, lui, petit Wilson. La tristesse qu'ils reflétaient le mettait mal à l'aise, tandis que le Docteur était parcouru d'une excitation infinie, d'une curiosité poussée à bout et trouvait cette situation bien trop... extatique.

« Dites moi, Kitty, qu'est-ce que c'est et qu'est-ce que ça veut, exactement ? »

Elle semblait renseignée sur le sujet, tandis que lui n'en comprenait que les bases. Il n'était pas très rôdé dans le domaine des fantômes.
La jeune fille s'approcha alors prudemment, alors qu'il se retournait dans sa direction tout en gardant un œil sur l'ombre. Kitty sembla un instant l'observer, elle aussi, mais ce n'était qu'une estimation de sa position qu'elle se faisait, ayant vu l'endroit que lui-même fixait. Elle l'avait dit, il s'agissait de « leurs » fantômes, personne d'autre ne pouvait la voir.

« C'est la personne disparue dont l'absence te pèse le plus. » Et elle posa alors sa main sur son avant-bras, son expression se montrant alors soudain plus navrée. « Et elle ne veut rien. C'est toi qui doit la laisser partir. »

Un rire presque automatique s'échappa de ses lèvres, tandis qu'il fit une tape amicale sur l'épaule de la jeune fille, se retournant dans la direction d'Elliot. Incapable de vraiment soutenir le regard de ce dernier en ayant conscience de l'apparence qu'il arborait, il posa son regard sur Lily. Il pouvait refléter une certaine inquiétude, beaucoup d'intérêt.

« C'est impossible. Ce que je vois... Celle que je vois, c'est elle. »

Ses prunelles fixées sur la jeune femme costumée en Megara en disant assez pour qu'il n'ait le besoin de préciser. D'ailleurs, son copain réagit bien vite à cette annonce, se tournant vers lui.

« Comment ça tu vois Lily ? Comment ça ? C'est absurde, elle est là, elle est vivante ! »

Wilson hocha la tête pour appuyer ses dires. C'est bien pour ça qu'il l'avait fait remarqué. Il ne comprenait pas non plus la logique derrière tout ça. Le dieu prit alors soudainement Lily dans ses bras en se mettant à la secouer, ce qui fit lever un sourcil au Docteur. Toujours aussi bizarre lui.

« T'as craqué toi ! »

Malgré le sourire qu'il affichait, c'était évident qui lui aussi se demandait comment cela était possible. Kitty ne semblait pas leur mentir. Elle avait l'air perturbé d'ailleurs, elle aussi, de ce qu'il venait de dire. Il se retourna vers elle,

« Je ne sais pas comment tu dois la laisser partir. Je sais juste que tu dois le faire, sinon elle ne sera jamais libre. »

Se pinçant les lèvres, le robot se concentra à nouveau sur cette forme ténébreuse qui n'avait toujours pas fait un seul pas. Libre... C'était un mot de plusieurs significations, qui voulait dire beaucoup pour lui. Mais comment laisser s'en aller quelqu'un que nous n'avons même pas conscience de retenir ?

« C'est entre toi et moi alors, hum ? » L'ombre ne cilla, ne répondant rien, si ce n'est un silence pesant. « Je ne sais pas comment faire, je suis désolé. Tu ne dois pas te sentir très bien je suppose, ça se voit même, tu aurai bien besoin d'un bain de soleil si tu veux mon avis ! » Il se pencha dans sa direction avec un sourire compatissant, se voulant réconfortant. « Je vais trouver. Je te le promet. »

Ses doigts se levèrent dans la direction de cette étrange chose qui lui faisait face, allant se poser sur sa joue. Il s'attendait à rencontrer du vide, il ne pouvait cacher sa surprise à ce contact. Le regard de la Lily toute pâle s'éclaira alors avec une certaine vivacité. Une fraction de seconde seulement. Mais pendant cet unique instant, elle semblait l'avoir vu. Vraiment. La bouche du Docteur s'ouvrit sans prononcer un mot. Il ne manque pas de remarquer cette larme unique qui se met à rouler sur sa joue blême.

Puis ce sentiment frappant. Clignant des yeux, il réalise que l'ombre s'efface petit à petit, pénétrant sa main, comme aspirée par ce simple contact qu'il avait crée. Sans mal, il comprend ce qui vient d'arriver. Cette chose venait de passer en lui. Elle n'était plus là, visible, mais à l'intérieur. Elle avait disparu, mais il sentait que ce n'était pas terminé. Elle n'était pas encore libre, à n'en pas douter. Elle n'était pas en paix.

Secouant la tête, il se ressaisit immédiatement, tirant sur les manches de sa veste au bout de ses bras, se raclant la gorge avant de refaire face au reste du groupe.

« Et bien, bonne nouvelle, elle n'est plus là. Mauvaise nouvelle, je crois qu'elle m'est entrée dedans. »

Si ça pouvait s'arrêter là, par contre, au niveau nombre des personnalités dans la tête, ce serait sympa. Il était pas sûr de tenir avec plus de... cinq ? Six, si on comptait sa vie d'avant Storybrooke, aussi. Heureusement que chacune étaient habituées à ce genre de situation complètement incompréhensibles sur le coup, parce qu'il aurait pu faire une crise de panique autrement.

« Oh, ça me laisse au moins le temps de trouver comment l'aider ! »

Il était optimiste, son grand sourire était clairement sincère. Il ne comptait pas la laisser là sans tenir sa promesse, après tout. Même si, sincèrement, il avait du mal à faire le lien entre tout ce qui était en train de se produire.


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[Fe] Panique au Comic Con - Evénement #39 - Page 4 _



________________________________________ 2015-07-25, 00:26

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"Cours."


Lily, Wilson, Pascal, Lara, Zach, Lounis, Astrid & Elliot









Ils n'avaient pas retrouvé la grosse peluche un peu trop câline. Et visiblement, ils avaient perdu sa trace. Lounis n'avait certainement pas hérité du meilleur costume pour ce qui était de trouver les choses, ou les gens, ou n'importe quoi. Sommes toutes, s'ils savait manier les bâtons jumeaux, et faire des galipettes, ce n'était pas pour autant qu'il avait des super pouvoirs ou des gadgets fonctionnels. Il n'avait que des plaques de métal dans le corps et une insensibilité totale à la douleur... Cela n'allait en tous les cas, pas du tout l'aider à retrouver cette peluche qui semait décidément beaucoup de trouble. Il laissa filer son doublon pour suivre le groupe, curieux de la lueur qui émanait de Wilson. Curieux, c'était certainement le côté Dave. Le Lounis qui se trouvait dans sa peau lui, n'aimait pas trop ça, et il avouerait volontiers que si cela n'avait tenu qu'à lui, il n'aurait pas suivi le Docteur et les autres.

Car au delà de la peluche qui se retrouvait à activer les pouvoirs de tout le monde -n'y avait-il pas un moyen de l'en empêcher? un bouton off, quelque chose?-, le cas de notre brave Docteur semblait être devenu un problème d'autant plus préoccupant. Et même Lounis qui n'était pas un whovian invétéré arrivait à s'en douter. Ce genre de lueur, e genre d'évènement n'était jamais très bon signe, et à en juger par sa manière de bouger, Wilson n'allait pas très bien. Il allait vite, mais il peinait. C'était préoccupant, et si Lounis aurait préféré rester à l'écart, il aurait tout de même été de l'avis de Lily en ce qui concernait l'idée de lui trouver de l'aide -même s'il n'aurait pas nécessairement proposé des cacahuètes.

Le jeune homme n'entra pas dans la pièce. il attendit que quelque chose se passe. Il attendit un signe, une autorisation... Et il n'eut pas à attendre très longtemps. La vive lueur, l'explosion. Le Dave qui sommeillait tranquillement en lui ne lui laissa pas le choix. Une explosion, c'était quelque chose de grave. Et quand quelque chose explosait, il n'y avait plus de signe à attendre, il y avait juste des gens à aider. Il avait bien fait d'être resté dehors. Ses morceau de carton flambaient doucement sur le sol un peu partout. Il fut agréablement surpris de voir que Elliot et Lily allaient bien, même s'il se précipita pou aider note brave Harry a ne pas prendre feu tout de suite. Avant de se tourner pour chercher le troisième luron...

Heureusement pour Lounis, Pouet l'avait bien aidé puisque grâce à ce que savait Dave, le jeune faon ne paniqua pas tout de suite en ne trouvait pas Wilson du regard. Il lui fallut un peu plus de temps que les autres pour s'en convaincre, mais il put reconnaître les vêtements, qui n'avaient pas changés. Son visage, sa physiologie en revanche, étaient bien différentes.Il venait de changer de peau comme un animal aurait mué. C'était à la fois impressionnant et un peu effrayant, il fallait l'avouer. Fascinant, perturbant... Et si Lounis était perturbé par le changement de physique, Elliot et Lyli semblaient être perturbé par le fameux physique en lui-même. Le jeune homme ne connaissait pas cette partie de l'histoire, il se contenta donc de regarder la scène sans un mot, un peu incompréhensif, malgré les présentations faites pas Elliot. D''accord, donc si cela les perturbait à ce point c'était parce qu'ils connaissaient le nouveau physique de Wilson, son... Sa personnalité? C'était un peu complexe. A première vue en tout cas, même le principal concerné avait aussi l'air d'être fortement perturbé par cette nouveauté, il y avait de quoi après tout.

Le regard du jeune homme parut sceptique lorsqu'il fut question de cavaliers et autres personnalités étranges. Tout cela lui échappait et pas qu'un peu. Et Dave ne pouvait pas vraiment lui venir en aide sur ce coup là. Le jeune homme pouvait concevoir les bizarreries qui arrivaient à ou de Storybrooke, mais il n'avait jamais eu affaire à ces histoires de cavaliers ou de... Dieux? Oh, Opy' avait déjà fait allusion au fait que son patron était un Dieu mais Lounis n'avait absolument pas relevé la nuance. Il avait juste pensé que Opy utilisait ce terme comme un qualificatif. Il n'allait donc pas se mêler de ce genre d'histoires, il n'avait pas besoin de ça. Il allait juste aller donner un petit coup de main à Wilson... Chronos? Mais à peine eut-il fait deux pas que les lumières se mirent à faiblir. Oh, il n'avait pas peur de l'obscurité, il était un cerf, et il était habitué à bien pire que quelques lumières qui faiblissent. Ce n'était peut-être pas rassurant, mais il n'était pas encore tétanisé par la peur.

Ce qui le fit douter en revanche sur le sentiment à adopter à cet instant furent les ombres qui commencèrent à danser sur les murs. Okay, ça même Dave l'accordait: C'était flippant. Leur mouvements presque hypnotiques, leur façon de se mouvoir qui rappelait à Bambi les ombres des arbres dans la forêt les nuit de grands vents, les nuits de chasses. Ces nuits qui lui donnaient encore des frissons à la simple idée de s'en souvenir. Définitivement, ces ombres le mettaient mal à l'aise. Et il ne perdit pas une seconde pour s'approcher un peu de Lily et Elliot... Avant d'avoir un lourd sursaut accompagné d'un cri retenu de frayeur. Il avait senti quelque chose contre sa cheville et lorsqu'il avait baissé les yeux pour voir ce que c'était, il avait pu voir cette ombre, cette fumée, qui s'enroulait avec une lenteur lancinante autour de sa jambe. C'était quoi ça?! Inutile de tenter d'attaquer, tout le monde savait que la fumée était quelque chose d'immatériel, ses bâtons n'auraient rien d'utile face à ça! Et heureusement, une petit silhouette ne tarda pas à leur venir en aide, libérant du même coup le jeune homme qui s'empressa de se baisser pour tâter doucement sa cheville, vérifier que l'ombre ne lui avait rien fait... Pour le moment, rien d'apparent. Il écoutait du même temps d'une oreille ce qui se disait autour de lui...

Il écoutait jusqu'à relever la tête. Quand il tourna les yeux pour se relever, il termina son geste et resta immobile. Il voyait une ombre. Il n'aurait su la décrire. C'était une ombre, c'était immatériel, c'était immobile. Il ne savait trop comment comprendre pourtant, le fait qu'il avait une impression de déjà vu. Une impression de la connaître. Ses grands yeux bruns restèrent planté face à l'apparition avec un regard vide et vitreux, fixes et tristes peut-être, quelque part. Le regardait-elle? Lui tournait-elle le dos? Le jeune home était sans voix, sans réaction. Il connaissait cette ombre. Et pourtant. Portant il n'aurait su lui donner une forme, un physique propre. A première vue, il avait vu un animal, et à bien y regarder, il avait l'impression que cette ombre avait quelque chose d'humain. Comme une mauvaise superposition d'idée. Comme s'il n'arrivait pas à se faire une image propre. Comme un mélange.

" Maman? "

C'était un peu comme si le monde autour de lui avait disparu. Comme si plus rien n'avait d'importance. Il n'écoutait plus, n'entendait plus, ne s'intéressait plus. Autour de lui c'était comme si le vide avait doucement pris possession des lieux. Comme si on venait de lui lâcher lourdement une enclume sur les épaules. Il avait perdu sa mère deux fois. Et Dave ne serait certainement pas là pour l'aider cette fois, ce Dave qui avait perdu ses deux parents. Lounis n'avait plus qu'un père qu'il ne voyait que rarement et qui lui inspirait autant de crainte que de respect. Et là, face à lui, c'était un visage qu'il n'avait plus vu depuis des années qui se profilait. Un visage? Un animal? Il était un cerf, depuis que la malédiction avait été brisée, il le savait, il avait eu du mal à l'accepter, et encore plus à le comprendre. Depuis que cette malédiction avait été brisé, il faisait des cauchemars. Son père était un cerf aussi. Sa mère aussi. Et que ce soit dans la forêt ou dans la ville, elle n'était de toute façon plus qu'un souvenir. Dans les deux cas, il n'avait pas été là. Dans les deux cas il l'avait perdue.

Alors que faisait-elle là, debout devant lui cette biche élégante à la poitrine percée? Le jeune homme ne comprenait pas. Il n'était certainement même pas capable de faire le lien avec les silhouettes. Il avait toujours eu des problèmes pour lier les choses, pour sortir de son quotidien, pour s'adapter aux situations délicates. Il avait besoin de sa routine, besoin d'un support, de quelque chose à quoi se rattraper. Et pour le moment, on lui avait tout pris. On avait toujours écarté tout ce à quoi il tenait. Son père était absent, durant un long moment sa meilleure amie avait disparu de la circulation et même si cela était de sa faute il ne l'avait pas compris, sa mère avait été tué, et il n'était même pas fichu d'avoir un cerveau qui fonctionne correctement. Et encore, si seulement il avait été fichu de se rendre compte qu'il ne fonctionnait pas comme n'importe qui. Son autisme était léger, mais pas assez pour ne pas être un handicap dans ce genre de situation. Opy' n'était même pas là pour qu'il cherche sa main. Et il y avait sa mère.

Le faon avança de quelques pas, pour s'approcher de la silhouette en tendant doucement la main. Comme s'il ne voulait pas lui faire peur, comme s'il n'osait pas. Il sentait sa gorge nouée à lui en faire mal. Il ne savait pas reconnaitre ou définir l'empathie, mais il n'était pas démuni de sentiment pour autant. Et à cet instant, il n'avait même pas envie de retenir les larmes qui lui montaient. Il l'avait enterré depuis si longtemps. Il avait travaillé des mois pour l'oublier, pour faire son deuil, il avait été à l'hôpital avec les malades pour ça, à cause des crises... Et la gamine osait murmurer au loin qu'ils devaient les laisser partir. Avait-elle seulement idée des années qu'il avait fallu pour la laisser partir une fois, et une seconde?

Elle ne bougea pas, le laissa s'approcher comme un animal apprivoisé. Pourtant, ô que non le jeune homme n'avait jamais apprivoisé ses fantômes. Il prenait des cachets pour ne pas les entendre, c'était tout ce dont il était capable. Ne pas entendre les coups de feu imaginaires qui le suivaient partout, ne pas l'entendre lui dire de courir. Il posa sa main contre la silhouette, contre cette ombre blafarde qui le fixait sans une mouvement, sans un mot. Contre le visage de cette femme au regard désolé, cette biche à l'air toujours trop gentil. Elle n'avait pas mérité ça. Et chaque fois qu'il y pensait, le jeune homme sentait ses mâchoires se serrer malgré ses lèvres tremblantes, malgré son incapacité à ressentir le besoin de vengeance. Elle lui sembla émettre une très légère lueur sous ses doigts, alors qu'il ne se sentait pas poser un genou à terre, les jambes flagellantes, comme s'il se vidait de ses forces doucement.

Il n'avait pas envie de la laisser partir. Il avait juste envie qu'elle revienne. Il avait envie de la revoir, de l'entendre, de la connaître. Et il était loin d'être assez fort pour la laisser partir une nouvelle fois.
Peut-être qu'il arrêterait de vivre ses cauchemars tous les jours s'il la retrouvait. Elle était proche, juste au bout de ses doigts...

Lounis : 85%



Kitty Pride
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Kitty Pride

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On est vraiment mal barré...

| Cadavres : 14



[Fe] Panique au Comic Con - Evénement #39 - Page 4 _



________________________________________ 2015-07-25, 23:16


« La tempête approche... »

Je les regardais, tous autant qu'ils étaient. Je les regardais et je savais que je ne pouvais rien pour eux. Ce sentiment d'impuissance est absolument terrifiant. Ils étaient confrontés aux fantômes de leurs passé.

Je restai immobile, la main posée sur le bras du vieux monsieur qui n'était pas si vieux qu'il en avait l'air. C'était un masque. A l'intérieur, il était quelqu'un d'autre. Il me fit une petite tape sur l'épaule, et ce bref contact me fit chanceler. Je portai un espèce d'aspirateur qui me semblait incroyablement lourd. Depuis qu'il contenait des ombres, j'avais l'impression qu'il m'entraînait vers le bas, vers les ténèbres. Elles voulaient me happer pour ce que je leur avais fait. Je pouvais leur tenir tête. Ce n'étaient pas elles qui m'angoissaient.

Je tentai de garder la tête froide. Mais cela devint très difficile quand le vieux monsieur mentionna la jeune femme vêtue d'une robe grecque. D'après lui, c'était elle qui lui était apparue en fantôme. Je clignai des yeux et me cramponnai machinalement à l'aspirateur que je serrai contre moi. Ce n'était pas possible.

« Comment ça tu vois Lily ? Comment ça ? C'est absurde, elle est là, elle est vivante ! »

Harry Potter venait de m'ôter les mots de la bouche. Le souffle coupé, je ne parvins qu'à entrouvrir les lèvres. Mon cerveau tournait à plein régime, tentant de trouver une explication cohérente. La seule réponse qui me vint me perturba totalement.

Je me mordis les lèvres jusqu'au sang, le regard perdu dans le vide. J'essayai de contrecarrer ma propre théorie. Ca ne pouvait pas être possible, ça ne le pouvait pas ! Je le refusais. Peut-être que le vieux monsieur s'était trompé ? Peut-être qu'il avait cru qu'il s'agissait de Lily ?

Je repoussai farouchement cette explication. Je me plongerai plus tard dans mes pensées. Pour l'instant, je devais les soutenir dans cette épreuve. Je m'écartai du vieux monsieur pour me diriger vers le jeune homme vêtu d'une combinaison de plongée verte. Il venait de tomber à genoux, la main tendue dans le vide, les yeux embués de larmes.

Je séchai vivement celle qui roulait sur ma joue et posai une main sur son épaule. Il frémit, comme s'il s'éveillait d'un rêve mais garda le visage rivé vers le vide, vers son fantôme.

"Je sais ce que c'est de perdre quelqu'un." déclarai-je avec compassion. "Je sais que c'est dur, que la douleur ne disparaît jamais. Mais si tu laisses ton fantôme s'en aller, il ne te quittera jamais vraiment. Il restera toujours là, près de ton coeur."

Tout en parlant, je m'étais placée face à lui pour appuyer ma petite main contre sa poitrine. Il faisait presque la même taille que moi en étant à genoux. Il mit un certain temps à capter mon regard. J'esquissai une moue peinée.

"Par contre, si tu t'accroches à lui, il n'en résultera que de la souffrance. Reviens vers moi. Suis le chemin de ma voix. Laisse le passé derrière toi."

Je n'étais pas censée intervenir, mais il me donnait l'impression de se noyer. Je n'étais même pas certaine que cela fonctionne, mais il revint enfin totalement à la réalité. Je le voyais dans son regard. Avec un léger sourire, je sortis un mouchoir de la poche de ma veste en jean et lui tendis gentiment :

"Les héros ne pleurent pas."

Je me tournai vers les autres pour ajouter :

"On devrait sortir d'ici. L'air est trop chargé."

"T'es bien gentille, mais on sortait très bien sans toi. Tu n'as pas des parents à retrouver ? Ils se demandent sûrement où tu es."

J'ignorai la réplique de Harry Potter pour poser mon regard sérieux sur Lily et le vieux monsieur.

"On s'en va."

Sans attendre d'approbation, je leur tournai le dos pour me diriger d'un pas décidé vers la sortie. En chemin, je pris le grand brun bouclé par la main et l'encourageai à me suivre.

"Ca va aller." lui dis-je, car je voyais qu'il était encore bien secoué par ce qu'il avait vu. "Il y a un stand de boissons pas loin. S'il est encore debout, on boira quelque chose."

C'était étrange de me dire que quelqu'un comme moi, d'aussi petit, était en train de consoler quelqu'un d'aussi grand que lui. En fait, ce n'était pas si bizarre. Je n'avais simplement pas l'habitude d'être si proche d'un inconnu. Ca ne m'était arrivé qu'une seule fois.

Je pressai l'allure, impatiente de retrouver l'air libre. Une fois dehors, je levai les yeux vers le ciel chargé d'électricité. Les nuages étaient bas et noirs, gonflés de colère. Un orage se préparait. Un grondement se fit entendre au loin.

Je m'arrêtai au centre de l'allée parsemée de débris. Quelques personnes passèrent en courant devant nous, l'air affolé ou extatique. Certains vivaient cette aventure avec le bonheur des inconscients, d'autres avaient franchement peur. J'enlevai ma main de celle du jeune homme et tentai de lui sourire, mais l'air me semblait bien trop lourd.

Je m'écartai du petit groupe pour enlever mon aspirateur et mon attirail, afin de le poser sur un tas de décombres qui m'arrivait à la taille.

"Sans vouloir te froisser, ton cosplay est totalement râté. Ca ne fait pas très Kitty Pride."

Je claquai brutalement le corps de l'aspirateur sur les décombres, les dents serrées. Harry Potter commençait sérieusement à m'agacer. Je fis volte face et m'écriai, si fort qu'il recula d'un pas, surpris :

"Et ça, tu trouves que ça fait plus Kitty Pride ?"

Ma main venait de traverser son ventre. Il émit un drôle de gargouillis avant de plaquer sa propre main contre sa robe de sorcier, qui était intacte. Puis il me dévisagea tandis que je le fixais d'un oeil incendiaire.

"Tu... tu as touché Pouet ?"

"Ah, parce que cet espèce de patapouf a un nom ?" fis-je, courroucée. "Je sais pas ce qu'il s'est passé. J'étais tranquille en train de me promener quand un gros Furby plein de poils s'est jeté sur moi. Depuis, quand je me concentre, je peux passer à travers la matière."

"Mais tu sais où il est ? Tu le sais ?" insista l'autre avec de gros yeux demeurés.

Je pris mon temps pour lui répondre, plissant les miens, la bouche pincée.

"Non. Mais s'il recroise mon chemin, je l'achève. C'est à cause de ce Furby qu'on en est là ?"

Le silence d'Harry Potter voulait tout dire. Je roulai des yeux et préférai en revenir à mon costume que je tenais à défendre coûte que coûte :

"Pour information, je me suis renseignée sur internet. Kitty ne porte pas toujours son costume de X-Men. Qui plus est, ses pouvoirs se sont développés quand elle était adolescente."

"Justement, t'as quel âge toi, dix ans ?"

C'en était trop. Je fus si prompte à réagir qu'il ne comprit pas tout de suite ce que j'avais fait. Lorsque ça arriva jusqu'à son cerveau atrophié, il était trop tard. Il laissa échapper un couinement tandis que ma main avait de nouveau traversé son corps, jusqu'à son coeur. Mais au lieu de rester immatérielle, je m'étais concentrée pour la resserrer tout autour de sa pompe aortique.

"J'apprends vite." murmurai-je avec un sourire tandis que son visage crispé prenait une teinte violacée.

Je jetai un coup d'oeil vers Lily et brusquement, un cri me fit relâcher la pression. Harry Potter tomba comme une masse sur le sol, suffoquant et crachant.

Je me retournai vers l'origine du bruit et vis une femme courir vers nous, dans une robe vaporeuse presque transparente. Je fronçai les sourcils et ne mis pas longtemps à la reconnaître : Daenerys Targaryen. Une chevelure d'un blond presque blanc, un bronzage à se damner. Oui c'était bien elle. J'avais lu tous les Trônes de Fer.

"S'il vous plaît, vous pouvez m'aider ?" cria-t-elle tout en s'arrêtant devant nous, toute bouleversée et échevelée. "J'ai perdu mes dragons ! Mes enfants ! Je ne sais pas où ils sont ! Je les entends m'appeler mais je ne les vois pas !"

Je haussai un sourcil. Elle était au courant qu'elle n'était pas la véritable Daenerys ? Elle avait l'air de prendre ça un peu trop à coeur.

Un grondement lointain se fit de nouveau entendre, et je m'aperçus avec effroi que ce que j'avais pris pour un coup de tonnerre pouvait en réalité être un rugissement.

"Trois dragons à ramener à sa maman. Facile." dis-je avec un grand faux sourire en faisant craquer mes doigts. "Qui s'y colle ?" demandai-je au groupe.

Du coin de l'oeil, je vis un espèce de dragon en plastique foncer droit sur nous. Il était vert pomme et ses ailes en plexiglass battaient vivement dans l'air. Il devait mesurer au moins... quarante centimètres de long !

"C'est ça le dragon ? S'ils sont tous aussi effrayants, je pense qu'on va gérer !"
m'esclaffai-je.

J'étais toujours en train de rire quand je me sentis violemment projetée contre le mur. Harry Potter venait de se remettre de ses émotions et me maintenait fermement contre la paroi de la pointe de sa baguette magique, m'observant d'un air furieux. Je tentai de remuer, en vain. Il m'avait immobilisée à l'aide d'un sortilège.

"Plus jamais tu me serres le coeur ! Plus jamais !"
s'écria-t-il. "Tu sais à quel point ça fait mal ? Tu veux que je te colle un Endoloris ?"

Je grimaçai, car son Stupefix amélioré provoquait de légères impulsions électriques dans mon corps, et tournai la tête vers les autres. J'écarquillai les yeux en voyant le dragon en plastique plaquer Lily au sol avec une force surprenante. En moins d'une seconde, il fut sur elle et ouvrit grand sa gueule piquetée de dents brillantes et aiguisées, la mâchoire dirigée vers sa nuque offerte.

"ELLIOT !"

Un cri s'échappa de ma gorge. Un cri aussi mordant qu'une trahison. Je lus l'indécision dans le regard du jeune homme avant qu'il ne tourne la tête vers la femme de sa vie, mais il était déjà trop tard...

J'avais fermé les yeux. Je ne voulais plus voir. Je me sentis lentement glisser le long du mur. Elliot m'avait libérée, mais jamais je ne m'étais sentie aussi prisonnière. Tout ce temps à jouer, à se chamailler... la vie de quelqu'un venait de s'envoler. Ce que le vieux monsieur avait vu venait d'arriver.

J'entendais des bruits abominables. Impossible d'ouvrir les yeux. Impossible. Je ne pouvais regarder ma défaite en face. Je ne pouvais reconnaître que je venais d'échouer. La culpabilité m'accablait.

Je m'écroulai sur le sol et me recroquevillai sur moi-même, la tête dans les mains.


Robyn W. Candy
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(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)

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________________________________________ 2015-07-26, 17:44


Vous pensiez pouvoir vous éclater sans moi ? [Fe] Panique au Comic Con - Evénement #39 - Page 4 1634017881



Il y a bien longtemps avant que Lily ne soit sur le point de se faire dévorer par un dragon... à Storybrooke

J'étais assise les bras croisés, sur un siège pas du tout confortable, entrain de regarder les poissons qui nageaient tranquilles dans la piscine de luxe qui leur servait d'aquarium. Ce truc était énorme pour des poissons aussi petits ! En plus, ils avaient l'air de me narguer. Surtout le petit rouge aux gros yeux. Je suis sûre qu'il se moquait de moi. Il restait là, à me fixer en ouvrant la bouche, avant de se lancer pour faire une longueur et revenir devant moi. Attends que je te chope et que tu finisses en poisson pané...

Pour me venger, je lui faisais des grimaces. C'est sûrement pour ça que tout le monde me fixait en faisant les gros yeux. Bah quoi ? Je vais pas laisser Nemo le sushi penser qu'il est le big boss de l'aquarium ! Faudrait pas qu'il prenne la grosse tête en plus. Quoi que ça le ferait peut être couler direct...

Je fini par laisser les minis-sirènes se muscler les nageoires, et m'intéressait cette fois au plafond. Parce que le sol, les magasines et les chaussures des gens, je les connaissais déjà par cœur. Ça faisait quoi... deux heures que j'étais coincée dans cette salle d'attente ? Avec tout un troupeau de gens qui toussent et à l’œil aussi vide qu'un bigorneau mort. À croire que tout le monde avait décidé d'avoir un mal de tête ou une gastro le jour même où je me décidais enfin à aller voir un médecin hein. Je suis sûre qu'il y a un complot contre moi. C'est pas possible.

J'aurai pu partir, mais j'avais vraiment besoin de consulter. Je m'inquiétais. Ça commençait franchement à me faire flipper. Un avis d'un professionnel, ça devrait le faire, non ? J'ai pas confiance concernant les médecins, ceux sont juste des gros pervers qui en profitent pour dire « Enlevez votre t-shirt et toussez fort ». Parce que vous croyez vraiment que vous êtes obligés de montrer le fond de votre gorge ? C'est pas louche, peut être ? Je suis sûre que les docteurs, ceux sont des fétichistes des langues gonflés.

Moi, il aurait pas de raison pour me coller son bâton au fond du gosier. J'ai juste besoin d'un médicament hyper fort pour ne plus être allergique aux poils de chiens. De cocker, pour préciser. Surtout un. À chaque fois que je le croise, je me sens toute bizarre, j'ai chaud, j'ai envie de fuir et j'ai l'impression que je vais clamser. Lily est persuadée que c'est parce que je suis amoureuse de ce cocker. Moi, je vais lui prouver que c'est juste une intolérance aux chiens avec des yeux tout tristes.

En plus, Lily était partie sans moi. Au comic con. Sans moi. Pourquoi elle m'avait pas proposé ? Elle m'aurait demandé, je serais venue directement. Non que je sois super fan de ces mecs aux gros biscoteaux qui se la jouent super-héros parce qu'ils peuvent voler ou être super fort. Ouais, tu t'appelles Superman. Non mais moi, je m'en fous hein. Suffit que je mette une cape et des collants, on m’appellera SuperRobyn comme ça. J'étais vexée n'empêche. Je croyais qu'elle voulait plus qu'on se lâche ?

- Pourquoi tu es triste ?

J'avais arrêté de me brûler les rétines en fixant les lumières pourries de la salle d'attente, pour m'intéresser plutôt au mômes assis à côté de moi qui venait de me parler. C'était un gamin avec des lunettes, des petites tâches de rousseur et des cheveux châtains-roux. Il avait pas de chance niveau génétique quoi. Il devait avoir... huit ans ? Ou dix, peut être. À moins qu'il n'en ait que six ? Je m'y connais pas en marmot, c'est pas mon truc. On devrait les trier par tailles, comme les boîtes pour les gâteaux à la pâtisserie.

- J't'en pose des questions, le razmoket ?

Pourquoi il me parlait lui ? J'aime pas les mômes. Je suis là pour me faire soigner, pas pour copiner avec Poil de carottes. Qu'il retourne à sa bd plutôt. Et qu'il ferme sa gueule en me laissant ruminer en paix. Voilà, merci bien.

- Si tu es triste, tu devrais agir pour ne plus l'être.

Je me redressais sur mon siège métallique, en écarquillant les yeux. Il avait dit ça d'une façon si... siiii mature ! Même moi, je parlais jamais comme ça. C'était quoi, la réincarnation d'un mec sage ?Genre Gandalf ou maître Yoda ? Si il m'envoyait pas bouler et qu'il me parlait comme ça, avec naturel, ça devait être quelqu'un de particulier. Peut être que je devrais écouter ses conseils.

- En gros, tu veux me dire que pour plus tirer la tronche et broyer du noir plus noir qu'un oréo, faut que je me barre d'ici, que je laisse tomber mon boulot encore une fois et que j'aille au Comic Con rejoindre Lily pour pas qu'il lui arrive encore des conneries ?

Parce que la connaissant, elle allait encore finir dans un merdier pas possible. En plus que son mec est avec elle... Non mais... non. J'étais sûre que mini Yoda allait me conseiller de la rejoindre. D'ailleurs il avait tourné son visage vers moi, lâchant son bouquin illustré, et il m'avait fixé dans les yeux, avec moi qui le regardait un peu ébahie, à attendre son verdict.

- Une grande amitié implique de grandes responsabilité.

Et il s'était de nouveau intéressée à sa bd. Pendant que moi, j'avais l'impression qu'il m'avait foutu une claque intersidérale. Ok. Enfaîte c'était la réincarnation de l'oncle de Spider Man. Comment il s'appelle déjà... Ben, non ? Comme la marque de riz. Il avait deviné ce qui m'unissait à Lily. Il était trop fort. Et en plus... Nom d'un oréo. J'avais regardé plus attentivement sa bd. Sur la couverture, y avait les X-Men. C'était un signe. Je devais le faire.

Je m'étais levée, j'avais attrapé mon sac bandoulière et j'avais quitté la salle d'attente... avant de revenir et de m'incliner devant le mini maître.

- Merci pour tes sages conseils, ô petit maître.

J'étais restée devant lui quelques secondes, pendant que tout le monde me fixait bizarrement, avant de quitter pour de bon la salle surpeuplée et de courir pour aller prendre de quoi partir. Comic Con prépare toi, parce que me voilà !



Pas mal de temps avant que Lily ne soit sur le point de se faire dévorer par un dragon, au milieu de... nul part?

- Bordeeeelllllll !

Je hurlais en me mettant à frapper de toute mes forces le pneu de la voiture. Et vu que je me faisais mal en tapant... bah je hurlais encore plus fort.

- Saloperie ! Bordel de merde !

Y en avait ras la marmelade de toutes ces conneries ! Pourquoi j'étais partie sur un coup de tête, aussi ? Comme ma voiture est encore en réparation, j'avais dû emprunter un tas de ferrailles qui était pas trop cher à louer. J'adore les bagnoles un peu bancales, ça me rappelle ma super voiture à Sugar Rush. Mais là... J'étais dans un coin super désertique, avec juste des cactus comme arbres et avec cette putain de voiture qui était tombé en panne !

Y avait de la fumée qui s'échappait du capot, et vu que j'avais prévu d'arriver à destination sans problème, j'avais pas pensé à embarquer ma caisse à outils. Non. Bien sûr que non. Voilà que j'allais me faire bouffer par des vautours et des coyotes parce que j'avais pensé que tout ce passerait bien. Non mais quelle conne ! En plus il faisait super chaud, j'avais juste emmené des bouteilles de jus d'orange et de pommes, pas d'eau du tout et j'étais en jean et en blouson. J'allais crever. Voilà, génial. Tout ça parce que j'ai écouté un môme, génial !

- Plus jamais je fais confiance à un nain de jardin à lunettes !

J'avais braillé ça, de toute façon, personne allait m'entendre. Y avait bien une route, mais j'avais pas encore vu de voitures. Donc, j'allais sûrement clamser sur un bas côté, et on retrouverait mon cadavre momifié dans plus d'une centaine d'années... J'ai toujours su que j'allais finir comme ça.

En sueur, je m'asseyais sur le siège avant, et attrapais un paquet d'oréos pour manger un peu. Ah bah oui, bien sûre, j'ai pris une réserve des gâteaux qui donnent trop soif. Je me suis donné toutes les armes pour m'auto-assassiner. Si c'est pas beau ça ?

- Eh mademoiselle ! Vous avez besoin d'aide ?

Hein ? Comment ça, y a déjà quelqu'un qui m'a trouvé ? Et l'effet dramatique, ils y ont pensé ? C'est plus épique de dire qu'on a failli mourir dans le désert après être restée six jours avec juste des oréos et du jus de pommes pour survivre. Là, dire qu'on a imaginé qu'on allait devoir se battre avec un coyote et qu'enfaîte au final, on est sauvé au bout de même pas dix minutes... Ouais non, ça me plaît moyen.

- Non c'est bon, je suis entrain de bronzer et de profiter de cette brise légère... D'après toi, abruti !

J'avais lancé un regard noir au mec qui conduisait. Ah non pardon. À Batman. À côté y avait son pote Dark Vador et derrière, une Harley Quinn et un Captain America. D'acoooord.

- Vous vous êtes crû au carnaval ? Ou vous vous êtes échappés d'un film, un truc comme ça ?

Non mais là, je comprenais pas. Ce gringalet devait crever de chaud déguiser en mec chauve-souris. Et puis il savait pas que ces bêbêtes là, elles sortent de nuit ? Mais ils s'étaient mis à rire, comme si je venais de dire le truc le plus drôle du monde. Depuis quand j'étais drôle ?

- Mais non, on va au Comic Con.

Je l'avais regardé en mode choquée. Comprenais pas là. Depuis quand on va au Comic Con déguisé ? Attendez... C'est là bas qu'on fait semblant d'être un personnage genre... bah... Batman ? Sérieux ? Ah mais moi j'ai pas compris ça ! Ah mais non, moi je veux pas de ça ! Je comprends mieux pourquoi Lily m'a pas proposé, elle avait dû deviner que je trouverais ça trop naze !

Mais bon en même temps, c'est Lily. Le destin a encore frappé en plus. Ces crétins vont au même endroit où y a Lily. Donc faut que j'aille avec eux. J'attrapais dans ma voiture mon kit de survie à base d'oréos, et je m'approchais de la voiture.

- J'y vais aussi, je peux venir ? Ah et par hasard, vous avez pas un autre déguisement pour que je ressemble à un clown moi aussi ?




Pas très longtemps avant que Lily ne soit sur le point de se faire dévorer par un dragon, au Comic Con


- Bon connard, tu bouges ton gros cul ou pas ? C'est pas parce que tu te fais passer pour Superman et que t'as la coupe de Justin Bieber que t'es obligé de prendre ton temps ! Y en a qui recherchent des gens !

Je poussais violemment le type qui s’émerveillait devant un acteur d'un film qui a un rapport avec les étoiles, le faisant tomber direct sur lui. J'étais pas d'humeur. Déjà, je venais de passer un bon bout de temps avec des tarés qui arrêtaient pas de me parler d'un truc qui s'appelait Star Trek . Et ils avaient passés trois plombs à s'arrêter dans une boutique pour m'acheter de quoi me déguiser. J'avais eu l'impression d'être le chihuahua d'une star qui le force à porter du rose alors qu'il est un mâle. Maintenant, je comprends ce qu'il peut ressentir. Heureusement que j'avais réussir à les fuir une fois coincée dans la foule.

- Liiiiilllyyyyyy ! Liiiiiilllyyyyyyyyyyy ! Liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiillllllllllllllllllllllllllllllllyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy !

Je brayais à m'en arracher les poumons, mais toujours pas de traces de l'ancienne éléphante aux grandes oreilles. Bordel... elle était où ? J'arrêtais un type déguisé en mec avec des tentacules en métal dans le dos. J'voyais pas qui c'était. Et je m'en foutais.

- T'as pas vu une petite brune mignonne et agaçante en même temps, qui parle beaucoup et qui est sûrement accompagné d'un girafon pas beau ?

J'étais obligée de crier pour qu'on m'entende. Mais pourquoi tout le monde arrêtait pas de gueuler parce qu'un Robert Downey Junior était dans le coin ? Il s'appelle Robert, c'est pas un exploit !

- Non, désolé. Mais trop cool ton cosplay ! On peut faire une photo ?

Je le regardais, choquée parce qu'il venait de dire. Non mais... il se prenait pour qui lui ?

- Va te faire foutre.

Je me renfrognais et repartie chercher Lily. Je savais même pas en quoi elle était déguisé, c'était hyper galère ! Et puis personne m'aidait aussi, pourtant j'avais donné une description super simple !

Et puis j'avais entendu parler de gens qui causeraient de gros dégats côté... comics, je crois ? Ah ah ! C'était obligé que ça soit eux ! Lui c'est un désastre ambulant, et elle, elle est pas douée. J'étais sur une piste. J'allais me précipiter pour les retrouver quand...

- Pouet !

- Hein ?

Je m'étais faîte agresser par un truc grand, poilu et qui disait « pouet ». Après, j'ai pas eu le temps d'en savoir plus. Le type était déjà parti. Je m'étais juste retrouvé plaqué contre lui, il m'avait fait un câlin et il était reparti sauter sur d'autres gens. Ok. Sûrement un gros pervers qui en profite pour toucher des gonzesses. Quand je vous dis que ce monde est rempli d'obsédés pas net.

- Non mais fais gaffe avec ta toile, connard !

J'avais hurlé sur le spider-man qui arrêtait pas de jouer avec sa petite toile, sûrement faîte en... je-sais-pas-quoi. Il avait réussi à attendre les yeux d'un faux joker, qui s'effondra sur table recouverte de papiers en criant. Bande de gamins. Ils devaient pas être terminés. Tous des attardés. Comme Elliot. Je comprendrais jamais ce que lui trouve Lily.

- Bordel... Lily !

Je venais de la trouver. Elle était sur le point de se faire dévorer par un dragon minuscule. Mais qui avait l'air d'un ballon aussi. Bon. On réfléchira plus tard. D'abord, on sauve Lily.

Je me précipitais jusqu'à elle, en repoussant toutes les personnes qui se trouvaient sur mon passage. J'eus même l'impression de me prendre quelqu'un d'invisible dans les jambes, et je failli m'empaler toute seule. Parce que ces foutus couteaux qui me servaient de griffes étaient quand même vachement aiguisés. Quand même. Tellement d'ailleurs, qu'elles n'avaient pas besoin de grand chose pour transpercer le plastique de la bestiole volante et faire un trou au niveau de son... torax ? Ça en a un, un dragon ? La bestiole se mit à vouloir m'attaquer, mais elle se dégonflait à vue d’œil, devenant de plus en plus... raplapla. Par sûreté, je me mis quand même à lui taper dessus avec mes fausses griffes, le réduisant en lamelles alors qu'il émit un dernier « psshhhiiittt ». Quand même... c'était presque trop facile.

- Lily !

Je la relevais et la remis sur pieds, en examinant si elle n'avait rien. Manquerait plus que le dragon ait réussi à lui bouffer une oreille, tient.

- Tu vas bien ? C'est bon ? C'est quoi ces conneries, sérieux ?

J'avais pas attendu sa réponse, parce que je venais de voir Elliot. En mode binoclard. Il faisait quoi avec cette môme, là ? Avant que Lily ne puisse m'étrangler avec ses câlins, je m'étais approchée de lui, l'avais attrapé par son haut et l'avais plaqué violemment contre un mur.

- Abruti ! Je te laisse avec Lily et voilà qu'elle risque de se faire bouffer par un dragon en plastique ! Je devrais t'interdire de te marier avec ! Non mais bravo ! Laisser se débrouiller une femme enceinte, et probablement de toi sauf si elle a enfin compris qu'il faut changer de père pour avoir de meilleurs gènes... Non mais faut que tu t'achètes un cerveau ! Je vais finir par te...AAAHHHH !

J'avais sentie quelqu'un m'agripper par le cou, et me plaquer contre le sol, en essayant de m'étrangler. C'était une petite blonde ultra bronzée, qui arrêtait pas de pleurer. Pourquoi faut toujours que quelqu'un veuille me buter ?

- Tu as tué mon bébé ! Mon Rhaegal ! Mon enffaannnttt ! Tu vas mourir pour ça !

Je sentais ses mains gluantes serrer mon cou de plus en plus fort. J'arrivais même pas à parler, parce qu'elle avait de la force, cette conne ! Et puis pourquoi ses mains étaient toutes mouillées comme ça ? Je voulais même pas imaginer. Faîtes que ce soit de l'eau. Juste de l'eau. Pas ce qui lui pendait au nez.

Je tendis une main vers elle, en pointant mes griffes vers son visage. Mais j'allais quand même pas buter quelqu'un comme ça. C'est une tarée, faudrait juste que je puisse l’assommer. Je sentie soudain une douleur terrible au dos de mes deux mains. Comme si... on me poignardait à plusieurs endroits et qu'on jouait avec mes os. Je crû qu'elle était entrain de me planter ses sales ongles... mais non. Oh putain de bordel de merde. Mes fausses griffes... elles venaient vraiment de rentrer dans ma peau ! J'étais vraiment comme Wolverine ! C'était quoi ces conneries ! Je savais que j'aurai jamais dû écouter ce sale môme ! Voilà que j'étais avec ma coupe de chouette à la Hugh Jackman dans les X-men, des griffes en métal trop bizarre et à moitié étranglée par une blonde qui arrêtait pas de me parler de son titre de Kali-je-sais-pas-quoi. Merveilleux. Vraiment. Haha.




Lily Olyphant
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« T'inquiètes Elliot, c'est
pour Halloween... un déguisement...
mais ça fait mal... »


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________________________________________ 2015-07-26, 21:03



৩ Je ne suis pas folle. Ma mère m’a fait passer des tests ! ৩


    "Wilson ? Je suis là. Coucou." dis-je en faisant un petit signe de la main en direction du Doctor. Comment pouvait-il me voir ailleurs si j'étais juste là à côté de lui ? Une chose était sûre, ce n'était pas au niveau de la vue qu'il excercait sa profession. Quand à Kitty, elle semblait tout autant perturbée que moi. Elle était toute gentille cette petite fille. Qui plus est, elle en savait un rayon sur ces créatures, ces ombres. Elle pouvait les faire partir. Je me posais la question de comment elle pouvait autant maîtriser le sujet, mais ce n'était surement pas le plus important à l'heure actuelle. Si elle pouvait nous aider, elle était la bienvenue.

    "Ca te vient des X Men?"

    Je lui avais demandée sans obtenir de réponse de sa part. A croire qu'elle m'ignorait totalement. Depuis qu'elle était là, elle ne m'avait pas regardée une seule fois. C'était plus que bizarre et vraiment pas gentil de sa part. A dire vrai elle n'était pas la fille toute gentille que j'avais imaginée quelques minutes auparavant. Elle était juste une geek en puissance, qui jouait très bien le rôle de Kitty Pride et qui connaissait tout sur les événements bizarres qui pouvaient arriver lors du Comic Con.

    "Hé !!! Comment ça je suis toute blanche ? Mais t'es complètement aveugle aujourd'hui mon petit robot !"

    Si l'ombre me ressemblait, cette attaque contre sa personne était une attaque contre ma propre personne. J'avais tendue mon bras en direction de Wilson pour qu'il puisse mieux voir qu'il se trompait. Je n'étais pas blanche de peau, mais bronzée. Je passais suffisamment de temps au soleil pour avoir cette magnifique couleur. Voyant qu'il était trop occupé avec son ombre, j'avais montrée mon bras à mon Elliot.

    "Regarde ! Tu lui diras que je ne suis pas toute blanche ? Pas besoin de porter des lunettes pour se rendre compte que j'ai la peau bronzée."

    C'était véritablement un comble ! D'ailleurs si vous voulez tout savoir, la peau bronzée, ça me changeait énormément comparé à ma couleur grise de peau de l'époque, quand j'étais encore un éléphant. Heureusement que je n'étais pas restée grise, car vous n'avez pas idée du mal que j'aurai eu pour assortir des vêtements avec ma couleur de peau. Rien va avec le gris !

    Pendant ce temps, la petite fille plus si gentille que ça, avait poursuivie sa discussion avec Wilson afin de l'aider à se concentrer. Autant dire qu'à cause de moi il n'y arrivait pas. C'était vraiment pas très agréable de ressentir ce genre de choses. Je ne m'étais pas mise à bouder, mais j'avais tout de même croisée les bras, me sentant un chouilla de trop dans le groupe. Kitty lui avait dit de laisser partir la personne qui apparaissait - à savoir moi - encore une fois, je ne me sentais véritablement pas de trop ! D'après elle, les ombres c'était des âmes qui ne reposaient pas en paix.

    Vue qu'il s'agissait de moi, ça voulait sans doute dire qu'une fois morte, je ne reposerai pas en paix. C'était vraiment très gai comme sortie. Pourquoi j'étais venue avec ? Oh oui... Pour passer un moment romantique avec mon futur mari et pour vivre une expérience unique. Au moins l'une des deux choses étaient présentes aujourd'hui : l'expérience unique de savoir que j'allais mourir et que je n'en serai pas heureuse.

    A dire vrai, ce qui me perturbait réellement, c'était le fait que ce soit Wilson qui me voit et non Elliot. Ca voulait dire que je comptais plus pour le petit robot que le grand dadet ? Pourquoi Elliot ne voyait pas d'ombres ? Et pourquoi c'était pareil pour moi ? Moi aussi je voulais en voir une ! Histoire de me rassurer essentiellement. A moins que le fait que Wilson en voyait une à mon image signifiait que je n'étais peut être pas encore morte, mais que je l'étais à l'intérieur ?

    Pourtant, je ne me trouvais pas morte du tout. J'avais passée une main dans mes cheveux pour tenter d'arrêter de penser à tout ça. De toute façon cette situation me dépassait. J'avais posée ma main sur mon ventre et j'avais soufflée un petit peu. Je commençais à manquer d'air ici. Ca devenait bien trop oppressant pour moi.

    En jetant un oeil vers la petite fille, je m'étais rendue compte qu'elle parlait désormais avec Lounis, qui lui aussi se battait contre l'une de ces ombres. Encore quelqu'un de vivant, à l'opposé de moi. Elle lui avait dit qu'elle savait ce que c'était de perdre un être chers. Elle parlait de sa mère ? De son père ? Quel genre de personnes pouvait perdre une fille aussi jeune ? Ca ne devrait pas être permis. Je pouvais de quoi elle parlait, car j'avais été séparée de ma mère quand j'étais en très bas âge. Ca avait été très douloureux, mais elle n'était pas morte. On m'avait juste empêchée de la voir, m'éloignant le plus possible d'elle. Soit disant parce qu'elle était devenue folle. Mais elle restait ma mère et elle n'avait rien d'une folle !

    Je n'avais pas autant souffert que ça, grâce à la malédiction, car quelque chose nous avait emporté et je n'avais pas pu aller jusqu'au bout de ce que j'avais entrepris. Depuis, je n'avais jamais plus revu ma mère. Elle était sans doute restée de l'autre côté et je ne la reverrai plus jamais. J'avais envie de prendre dans mes bras Wilson, Lounis et cette petite fille pour leur dire qu'on ne doit pas vivre avec nos fantômes, mais avec les vivants. On avait tous en ce moment même quelqu'un à côté de nous, prêt à nous tendre une main.

    Moi c'était sur Elliot que je pouvais compter, car même s'il était du genre à nous mettre dans des situations pas possibles, il était toujours là pour moi. Enfin, c'était ce que je pensais, mais ce n'était pas l'avis de tout le monde. Car la jeune femme du nom de Kitty Pride lui avait fait la morale en lui disant qu'il était inconscient pour avoir libéré un Pouet ici même. Il ne voulait que s'amuser, comme quand j'avais amenée avec moi cette boite. Peut être qu'on était deux inconscients. Ca nous faisait un point en commun, même si je préférais nos ressemblances moins dangereuses.

    Je voulais intervenir pour Elliot, mais quelque chose s'était jeté sur moi et j'avais atterris sur le sol. Mes yeux grands ouverts, j'avais mis mes mains devant moi et j'avais commencée à les bouger dans tous les sens pour faire disparaître la chose. Ca ressemblait à un monstre vert comme on en voyait dans les films. J'avais entendu quelqu'un au loin hurler "Elliot", mais je n'avais pas reconnue de suite la voix. Puis une autre personne avait hurlée mon nom à moi et là, ça sonnait comme une évidence.

    "Ro..b...yn ?"

    C'était pas facile de se débattre et de hurler un nom en même temps. Robyn était là ? Elle avait agrippée la créature et l'avait faite se reculer de moi, puis tout avait été hyper vite, même si j'avais la sensation que chacun des mouvements de la belle étaient au ralentis. Un coup de griffe à gauche, un autre à droite, une goutte de transpiration qui coulait le long de son front. Ses bras musclés bougeaient dans tous les sens tandis que la créature trépassait devant elle. Oh bon sang mais qu'elle femme ! Qu'elle FEMME ! J'en avais des sueurs dans le dos.

    "Robyn." prononçais-je une nouvelle fois en laissant échapper un magnifique sourire. Une fois la créature hors d'état de nuire, elle était venue m'aider à me relever. Je me sentais déjà beaucoup mieux et bien plus en sécurité qu'avant. Ma Robyn était là pour moi. Je ne savais pas comment qu'elle avait réussi une telle prouesse, mais je savais qu'elle ne m'abandonnerait jamais.

    J'allais lui sauter dessus pour la serrer tout contre moi après qu'elle m'ait sauvée la vie, mais elle s'était empressée de plaquer violemment Elliot contre le mur. Elle l'avait traitée d'abruti, d'inconscient de m'avoir laissé risquer ma vie. Pendant tout le temps où elle lui faisait la morale, j'avais observée la jeune femme qui pouvait passer à travers les murs. Son regard me rappelait quelqu'un, mais je n'arrivais pas encore à savoir qui. Quoi qu'il en soit, elle nous avait été d'une très grande aide, même si je sentais que je devais m'en méfier. Elle savait trop de choses sur ces ombres et elle semblait bien trop jeune pour réussir à se débrouiller aussi bien. Même si c'était grâce à l'aide d'un Pouet. Elle avait l'air d'être la plus à l'aise parmi notre groupe.

    "Roobyyyn !" m'écriais-je en voulant me précipiter vers elle pour la faire taire. Elle en disait un tout petit peu trop. Je n'aurai pas du lui dire pour le... enfin... Au moment où j'allais lui demander de se stopper, quelque chose lui avait agrippé le cou. Une blonde, la mère de ces dragons apparemment. Elle l'avait faites tomber et elle l'étranglait. Non mais je n'allais pas la laisser faire ! Il me fallait quelque chose pour la stopper.

    J'avais observée Lounis, puis Wilson, mais ils n'avaient rien d'utile pour m'aider. Elliot quand à lui ne bougeait pas, encore sous le choc de ce qu'on venait de lui dire. Il attendait quoi pour l'aider ? C'était comme ça qu'il remerciait la personne qui m'avait sauvée la vie ? Je ne pouvais pas compter sur lui...

    "Non mais tu vas la lâcher ??? Lache la ! Lache la !!!"

    Je m'étais précipitée sur la blonde pour la prendre par les épaules et la forcer à se reculer. Mais quand elle était venue vers moi, elle avait entraînée Robyn avec et elle lui serrait encore plus le cou. Je devais trouver autre chose.

    "Je suis vraiment désolé, mais on ne touche pas à ma Robyn !!"

    J'avais pris la première chose qui m'était tombée dans la main... Une pierre, juste à proximité. Je l'avais frappée contre la tête de la jeune femme qui était tombée sur le côté. Oh bon sang !!!

    "Tu... vas... bien ?" dis-je à Robyn, tout en poussant le corps de la blonde pour relever la jeune femme et la serrer tout contre moi. Je ne savais pas si j'avais frappé fort ou pas et je ne voulais pas le savoir. Je n'avais jamais agis de la sorte, mais aujourd'hui ce n'était pas un bon jour pour me mettre en colère. Elle avait été trop loin en s'en prenant à Robyn. Je ne laisserai jamais personne lui faire le moindre mal. Jamais. Jamais ! On ne me retirera pas encore une fois quelqu'un.

    J'avais serrée la jeune femme encore plus près de moi tout en levant mes yeux embrumés et en voyant deux ombres flotter au dessus de nous. Ca y est ! J'en voyais enfin ! Il n'était pas trop tôt ! Je les avais espérées pour me sentir enfin vivante et quand je les avais vues, la seule chose que j'avais ressentie était une immense tristesse et une profonde colère. Je savais ce qu'elles représentaient et je ne voulais pas les voir. Jamais, plus jamais ! J'aurai dû voir une personne qui me manquait réellement, pas deux personnes que je ne voulais plus jamais revoir et qui étaient bien là où elles étaient.

    "Ca va aller, on est ensemble maintenant. Tu es venue pour moi. Je suis là pour toi. On va s'en sortir." avais-je dit en passant une main dans ses cheveux pour la caresser, avant de me relever et de lui tendre la main. Puis, je m'étais dirigée vers Elliot et je lui avais mis une gifle.

    "La prochaine fois où tu ne te bouges pas pour lui venir en aide, ou à n'importe qui d'autre, je te quitte, c'est compris ?"

    Puis, entendant Kitty me dire qu'il fallait les aider à reposer en paix et tout le tralala, je l'avais fusillée du regard.

    "Elles n'ont qu'à aller au diable. Elles y seront très bien."

    J'avais dit qu'il ne fallait pas me chercher aujourd'hui. Pendant que j'avais dit cela, au loin on pouvait voir Superman prendre son envol et tenter de s'échapper de cet enfer, mais une fois en hauteur, à proximité des nuages, quelque chose l'avait fait tomber, sans sa faculté à voler. Des ombres. Ce n'était pas des nuages, mais des ombres. Quelque chose nous empêchait de nous envoler, de nous enfuir. On était condamnés à rester ici.

    "Tu trouves un moyen de nous faire sortir de là et tout de suite."

    Je n'avais pas eu besoin de me tourner vers Elliot pour qu'il se rende compte que je lui parlais à lui. Quand à Kitty, je l'avais fusillée du regard et je m'étais approchée d'elle en pointant un doigt tout contre son torse.

    "Quand à toi, tu ne m'adresses pas la parole. Plus jamais. Tu m'as bien compris ?"

    Je m'étais mordue les lèvres à peine ma phrase finie. Je ne voulais plus la voir, plus voir ces fichus yeux. Elle me mettait hors de moi et je n'aimais pas être comme ça. J'avais pris la main de Robyn et on s'était approché de Pascal.

    "Robyn, Pascal. Pascal, Robyn. Je sais que ce n'est pas le bon moment, mais mes meilleurs amis doivent se connaître, qu'importe en quelles circonstances ils font connaissance."

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[Fe] Panique au Comic Con - Evénement #39 - Page 4 _



________________________________________ 2015-07-27, 12:54

Vous voyez, après tout ce qui m'était arrivé durant ses deux dernières années, je m'étais endurci, et pas qu'un peu. Enfin c'était un résultat logique de deux guerres, je ne sais plus combien de combat contre la moitié de la création, une pétrification, un empoisonnement divin et deux noyades évité de justesse. J'en avais pris des vertes et des pas mures (Hulk allongeait désormais la longue liste des trucs qui m'était tombé sur le coin de la figure). Donc a force de donner et prendre des coups, j'avais vu apparaître une sorte de carapace contre la douleur autant physique que mentale. J'avais changé pour devenir un meilleur combattant, malgré le fait que j'avais laissé tomber mes armes. C'était ma vie et je ne me plaignais plus. Cependant, malgré ses résistances contre tout ce que la vie pouvait me balancer, je devais admettre que ses Ombres étaient... D'un tout autre niveau. C'est comme si un de vos cauchemars avait eut l'excellente idée de sortir de votre tête pour rendre les choses plus personnels et violente. Enfin c'était ce que je ressentais devant... Devant l'Ombre qui se tenait devant moi, m'observant avec ses yeux rouges qui, malgré leurs apparences, ne montrait aucune malice. Il allait devenir la personne que j'avais perdue et que je n'allais jamais pouvoir retrouver...? C'était... Glauque. J'avais perdu beaucoup de monde, mais sincèrement, j'avançais vite sur leurs pertes, Morrigan était morte pour que ma vie continue, alors j'honorais son sacrifice en ne passant pas ma vie à me morfondre. Si je devais me rouler en boule dans un coin à chaque fois que je perdais quelqu'un, je ne serais pas là aujourd'hui. 
Pascal s'assis en position de méditation et posa les mains sur ses genoux en fermant les yeux, il sentit Brave se poser sur son épaule (et pourtant, le feu de ses plumes ne me brûlait pas, étrange), Pascal se calma et fit un simple exercice de respiration pour se calmer. Je ne morfondais pas sur la perte d'un être cher, je lui disais au revoir et j'avançais, parce que c'était le seul moyen pour moi de ne pas sombrer dans la culpabilité. En fait, il n'y avait qu'une seule personne que je ne voulais pas voir maintenant, c'était Arya. L'idée même que ce fantôme la considère comme perdu me terrifiait jusqu'au plus profond de mon être. Mais ce n'était qu'un fantôme, pas vrai? Il ne pouvait pas savoir que ma relation avec la déesse qui faisait battre mon coeur ne tenait qu'à un minuscule fil. 

Le caméléon sentit l'Ombre prendre forme et se releva, tentant d'ettoufer les centaines de pensées qui cavalaient dans son esprit. Il sentit le fantôme se tenir juste devant lui. Et Pascal ouvrit les yeux...
Pour tomber sur lui-même.
Enfin pas précisément, ce n'était pas Pascal, c'était l'ancien Pascal. Il avait quelques années et quelques centimètres de moins, son corps était encore celui d'un étudiant en médecine... Son visage n'était pas couvert de cicatrice et ses yeux verts, cachés par des lunettes, pétillaient encore de l'étincelle de malice qui avait été mienne il y a bien longtemps de cela. Je voyais le sabre, encore vierge du sang de Judah, attaché à sa ceinture. Il souriait de son petit air joueur que j'avais perdu. Il était moi, un moi meilleur, un moi qui n'avait tué pour survivre, un moi qui n'avait pas tirer sur Hypp pour ouvrir une porte. Pascal sourit à son tour, d'un sourire triste et fatigué. Repensant à cette vie qu'il n'avait jamais put avoir, repensant à ce qu'il avait perdu. Et ça faisait mal.

"Bien sûr... Il fallait que ça soit toi"


C'était diaboliquement juste. Je m'étais perdu il y a bien longtemps de cela, et maintenant, je ne pourrai jamais retrouver ce que j'étais avant. Je pouvais m'en approcher, toucher de doigt cette gentillesse et grandeur d'esprit que j'avais eut, mais je ne la retrouverait jamais. Le visage de Pascal se ferma dans une expression douloureuse alors qu'il passa une main sur sa cicatrice...
Devais-je vraiment dire adieu à ce que j'avais été? 

Je ne savais pas. Je ne savais absolument pas. Je n'étais qu'un monstre de guerre, un guerrier qui était capable de tuer quelqu'un à main nues avec plus d'une cinquantaine de technique différente, mais incapable d'avoir une relation stable avec la femme que j'aimais, un monstre qui avait tout perdu, et qui serait encore au fond du trou sans l'aide de Lily et d'Astrid. Mais j'étais aussi un monstre qui avait enfin vu la lumière. 
J'avais retrouvé un semblant de stabilité dans ma vie. J'étais Shérif, le Shérif de Storybrooke... Est-ce que l'ancien moi serait fier de moi? Non... Mais il ne me haïrait pas non plus... J'avais de la force, suffisamment pour affronter dragon et sorcier en face à face. Je ne devais plus utiliser cette force pour sauver ma peau, je devais la concentrer dans mon rôle de Shérif. Je devais devait en faire une arme qui frapperait ceux qui le méritait. Et là, seulement là, je pourrais regarder mon ancien moi dans les yeux. Oui. J'allais faire ça, avec mes amis, avec ma famille, avec mes futures rencontres... Et si possible avec Arya. 

L'ombre pencha la tête pour me regarder avant de sourire, elle ramassa un chapeau qui traînait pas terre avant de s'approcher de moi. Le temps sembla se ralentir autour de nous, je voyais ce qui se passait comme un simple spectateur qui regarde un spectacle depuis la périphérie de sa vision... L'autre Pascal sourit et posa le chapeau sur la tête, cachant légèrement mes yeux.
C'était un chapeau de Shérif, celui de Rick si je ne me trompais pas. Plus vrai que nature... Un chapeau de Shérif...


Pascal sourit à... L'autre Pascal. Frottant ses yeux humides, avant de mettre une main amicale sur son épaule et de lui dire:



"Merci... La prochaine fois je ne perdrais pas de vue, promis."


L'ombre de Pascal hocha la tête avant de sourire une dernière fois, ce dernier devint de plus en plus transparent avant de disparaître pour de bon... Je ne le reverrai jamais, je le savais, et pourtant cela ne me dérangeait pas. Je me sentais plus léger, plus confiant, Pascal remit son chapeau en place avant de cligner des yeux plusieurs fois, comme s'il sortait d'un mauvais rêve...
Sauf que ce qui l'attendait ne valait pas mieux.
Une blondine en wolwerine venait de tailler en pièce un dragon en plastique, sauvant ainsi Lily d'un sort funeste... Je... Je ne savais pas quoi dire. Je veux dire, vraiment? VRAIMENT? Un dragon en plastique avait faillit bouffer l'une de mes plus précieuses amis et son mec était trop occupé à... A... Rien faire...? Si la situation n'avait pas été aussi grave, je lui en aurais surement mise une pour le réveiller. Mais Blondine décida de s'en charger à ma place, et bon sang, elle avait du punch...Mais la Mère des Dracons (non, il n'y a pas de fautes) décida de venger son ballon... Pour que Lily décide d’éclater son crâne avant de serrer la dénommer Robyn dans ses bras. Une amie à elle qui avait du punch, sympa.
Et boom, Lily en mit une à Elliot, il la méritait amplement celle-là. Puis elle attrapa Blondine par la main avant de me la présenter.


"Robyn, Pascal. Pascal, Robyn. Je sais que ce n'est pas le bon moment, mais mes meilleurs amis doivent se connaître, qu'importe en quelles circonstances ils font connaissance."


Au moins c'était clair...
Pascal sourit à la blondine, sachant qu'il devait un peu avoir l'air ridicule avec son chapeau et ses cicatrices, ainsi que son kimono et Brave qui cramait doucement à côté de moi. Brave tourna d'ailleurs la tête et observa la nouvelle arrivante, curieuse, mais nullement méchante. Elle lança un petit piaillement joyeux avant de projeter quelques étincelles sur mes épaules. Pascal tendit sa main et serra celle de la blondine, sachant que faire la tronche maintenant voulait dire que Lily allait nous installer devant une tasse de thé de gré ou de force pour que l'on fasse connaissance, alors autant éviter de provoquer la colère de l'éléphante. Cependant il y avait une tradition a laquelle Robyn n'allait pas échapper. Pascal fouilla dans sa sacoche pour en sortir un paquet de m&m's qu'il offrit à la blondine.


"Cadeau, une petite habitude, fait pas attention. Qui est une amie de Lily est l'une de mes amies, ravi de te rencontrer, même si la Knackie à encore fait des siennes, mais ton costume déchire."


Pascal fourra le paquet de m&m's dans la main de Robyn avant de lui sourire une dernière fois pour se tourner vers le reste du groupe. Il était temps de voir comment il allait. Louinis avait l'air d'avoir sincèrement dégusté et Pascal posa une main amicale sur son épaule pour lui donna une petite tape d'encouragement. Il n'était pas une personne que je connaissais personnellement, mais il m'était sympathique, très sympathique.


"Courage mec, je t'ai promis une bière la dernière fois, pas vrai? Dés que c'est terminé on va se boire un coup."


Pascal hocha la tête avant de se tourner vers la petite, Kitty c'est ça? Oui, je crois que c'était ça, la pauvre semblait totalement paumée et carrément triste. C'était encore une gamine, une gamine qui avait la capacité de passer à travers la matière, mais une gamine tout de même. Elle n'avait rien à faire dans un tel chaos et pourtant, elle s'est était incroyablement bien tirée jusque là. Elle avait l'âme d'une battante, mais se battre aussi tôt n'était pas bon pour elle. Ce n'était pas bon pour personne. Le caméléon s'agenouilla à sa hauteur avant de sourire de nouveau et de sortir un autre paquet de m&m's, elle me rappelait chibi Artémis d'une certaine manière. Puis j'étais toujours le préposé au gosse dans ses histoires, alors autant endossé le rôle tout de suite. Bon sang, elle avait pleuré pas vrai? C'est vrai que Lily avait faillit y passer... Le Shérif donna le paquet de chocolat à la gamine avant de lui sourire et de dire:


"Ne te sens pas responsable de ce groupe, tu es déjà une battante et nous te devons une fière chandelle. Va juste falloir que tu t'attendes à tout avec nous. Nous sommes zarb comme ça, mais t'en fais pas, on s'en sortira."


Puis il regarda à gauche puis à droite avant de lui murmurer:


"Fais pas attention à Lily, elle est gentille, juste un peu secouée par les événements"


Brave sauta de l'épaule de Pascal pour se poser sur son bras et pour piailler gentiment envers la petite fille, frottant sa tête plumée de rouge et qui dégageait la même chaleur qu'un feu de cheminée en plein hiver pour réconforter la gamine. Pascal sourit devant la scène et se releva, Lara semblait encore un peu tourmentée et Iron-Naze... Je ne voyais pas à cause de son casque. Mais Pascal se tourna vers Elliot en soupirant, je n'avais pas envie d'être encore l'une des énièmes personnes à le réprimander, il avait déjà suffisamment l'air triste et paumé comme ça. On avait frôlé la catastrophe et il le savait, et ça le rongeait de l'intérieur, c'état évident. Et même s'il me tapait sur les nerfs personnes ne méritait de broyer du noir comme ça, surtout à la comic con... Et puis les fantômes? Ça lui ressemblait tellement pas. Un smourbif qui donne des pouvoirs au gens? Oui, là c'est crédible. Mais des fantômes qui tourmentent les gens sur leurs passé? Non, ça tenait plus de Pitch ou de Yen Sid, pas d'Elliot. Pascal croisa les bras en soupirant, prenant un air pincé avant de dire au dieu de la renaissance:


"Elliot, je sais que tu ne voulais rien de tout ça. Tu es juste maladroit, mais avec des pouvoirs pareils, ça peut vite dégénérer." Pascal laissa passer une courte pause avant de reprendre. "On va arranger ça, t'en fais pas, mais la prochaine fois sois plus prudent, sinon tu risques de ne pas être aussi chanceux. Mais sinon, tu as vu Will? " 


Le caméléon soupira de nouveau avant de frapper dans ses mains pour se redonner du courage, il chercha Will du regard... Sans pour autant le retrouver. Pascal se tourna vers une personne qui leva timidement la main... Pour découvrir un homme bien plus vieux, qui faisait presque papy de campagne, vous savez celui qui prenait ses petits-enfants pour aller pêcher? Voilà, dans ce genre. Pourtant sa vue me perturbait légèrement... Je sais pas, comme si quelque chose clochait. Enfin bon, j'étais dans un entrepôt plein à craquer de super-héros et de fantômes, alors niveau étrange on frôlait des records. Pascal tilta cependant, et fit signe à Will qu'il avait compris.

"Donc nous avons devant nous le... Hum... 14eme Docteur? Ou le 15eme? Bah, ce n'est pas trop grave, tant que le sort va lever cette apparence en même temps que nos pouvoirs."


Bien, tout le monde semblait présent. Et je devais être le plus abîmé du lot après mon combat avec Hulk. Mais j'étais encore dans la course sans aucun problème. Bref, il analysa la situation pour voir les options qui s'offraient au groupe... Et elles étaient plutôt limiter. Il suffisait de tendre l'oreille pour entendre une sorte de foudre venue de nul part qui frappait le hangar, et certains héros se réveillaient. Les ombres étaient partout et nul part à la fois, je pouvais sentir leurs présences pesantes en dehors du hangar, et il était facile de voir qu'elles venaient de former un dôme autour de la Comic Con. 
Puis la foudre décida de traverser le hangar pour s'écraser quelques mètres derrières moi, transformant un stand désert en petit tas de fumée sentant le brûlé. Pascal ne bougea pas malgré le choc, son costume et son habitude au explosion lui permettait simplement de lever un sourcil dubitatif avant de se tourner vers Lara, qui n'avait visiblement rien fait. Le caméléon nettoya son épaule pour faire partir un débris enflammé qui s'était posé dessus avant de se tourner vers le groupe, passant en mode Shérif. Ce qui veut dire qu'il avait le chapeau de Rick, et que ce chapeau lui donnait le super pouvoir d'avoir le chapeau de Rick, donc ton argument est invalide.

"Bon, premièrement il faut trouver qui ou quoi à invoquer ses trucs. Deuxièmement il faut les détruire. Et faire tout ça en retrouvant Pouet. Personne ne se sépare et si quelqu'un connait quelques choses sur l'origine des Ombres qu'il se dépêche. Il faut évité la casse au maximum." 
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________________________________________ 2015-07-27, 23:17


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Attendez une seconde...

Je peux voyager dans le temps, pas vrai ? Je peux, n'est-ce pas ? Ca sous-entend que j'ai un certain pouvoir dessus. C'est hyper cool. Honnêtement, c'est la super classe. Je suis un Tardis humanifié. Une Delorean sans moteur. Le convecteur temporel est mon cerveau.

Alors pourquoi, pourquoi tout se passe-t-il toujours trop vite ? Pourquoi tout me semble accéléré ? Qui a appuyé sur l'avance rapide sur le dvd de nos vies ? Est-ce que tout le monde pensait la même chose que moi ? Ou est-ce que j'étais le seul crétin à buguer à moitié ?

Je résume : en moins de cinq minutes, je m'étais pris le chou avec la gamine, elle avait failli me tuer en m'oppressant le coeur avec sa petite main (elle avait enfoncé ses ongles en plus, la garce), Lily avait failli mourir et Robyn l'avait sauvée in extremis en sortant de nulle part. Oui, LA fameuse Robyn, celle qui vouait une passion un peu trop immodérée pour une batte de base-ball dans un jeu rempli de zombies que j'avais créé plus d'un an plus tôt. Bref, l'orage couvait dans le ciel et je sentais que sur terre, ça n'allait pas tarder à péter.

Rien de surprenant à ce que cette folle cosplayée en Wolverine -mention spéciale à la combinaison en latex qui lui faisais une silhouette vraiment attrayante- me plaque contre un mur pour me dire mes quatre vérités. De tout ce qu'elle me dit, je ne retins qu'un seul mot, que je répétais en clignant des yeux :

"Enceinte ?"

Encore ? Je n'eus pas le temps de demander des précisions que Daenerys se jeta sur elle pour l'étrangler en hurlant qu'elle avait tué son bébé dragon. Bah oui. Faut pas énerver la Khaleesi.

Je n'avais pas très envie de l'aider. Elle s'était montrée odieuse avec moi. Je savais qu'elle surprotégeait Lily et qu'elle jugeait que je n'étais pas digne d'elle, alors elle n'avait qu'à se débrouiller ! Après tout, elle avait des griffes rétractables, elle pouvait s'en servir !

Ma mâchoire me tomba quand je vis Lily frapper violemment la tête de Daenerys avec une pierre. La blonde tomba dans les pommes et elle la poussa sans ménagement pour dégager Robyn.

"Mais Lily qu'est-ce qui te prend ?"

Où était passée ma douce Lily-Jolie ? Je ne la reconnaissais plus. Etait-ce à cause du costume ? Est-ce qu'il changeait la personnalité ? Je n'avais pas inséré ces fonctions à Pouet, pourtant...

Elle avait serré Robyn dans ses bras et caressé ses cheveux, pendant que je dansais d'un pied sur l'autre, quelque peu irrité. Du coin de l'oeil, je vis Pascal réconforter Kitty. Ouais, bonne idée, console une mini psychopathe. Apparemment, ça ne choquait personne qu'elle ait voulu faire de la purée avec mon coeur.

La gifle me décolla la joue. Celle-là, je ne l'avais pas vue venir. La douleur sembla exploser ma peau, mais la véritable souffrance, je la subis en voyant la profonde colère dans les yeux de Lily. Elle me fixait avec une telle... fureur que je déglutis avec peine. Les larmes m'étaient montées aux yeux. Jamais encore elle ne m'avait regardé de la sorte, comme si j'étais un imbécile. Tout le monde le disait toujours, tout le monde le faisait comprendre. Tous, sauf elle. Jusqu'à maintenant.

Quelque chose se brisa en moi à cet instant. Une chose précieuse que j'avais perdu à tout jamais.

Elle m'ordonna de tout réparer immédiatement. Je serrai la mâchoire, réfrénant tout ce que j'aurais pu dire. Puis elle se dirigea vers Kitty et lui déclara de ne plus jamais lui parler, chose étrange car j'avais l'impression que la gamine ne lui avait rien dit du tout. Enfin, elle présenta Robyn à Pascal. Ce dernier me qualifia de "knacky". Je serrai les poings. C'était juste ce qu'il ne fallait pas dire.

"Alors, ça va être comme ça ?" fis-je en contenant très mal ma rage. "On engueule Elliot, on le gifle et ensuite on continue en chantant tous ensemble ? En gros, je suis juste le technicien de surface. Je dois tout nettoyer pendant que vous vous éclatez. Et si le technicien démissionnait, vous feriez quoi, hum ?"

Pascal tenta de me modérer mais ça ne faisait que m'agacer davantage. Je n'avais pas besoin de ses bonnes paroles. Il pouvait s'étouffer avec. J'en avais marre qu'il se prenne pour le chef alors qu'il était le shérif de Trouville. Tu te prends pour un grand parce que tu diriges la police de Storybrooke ? Réveille-toi un peu, t'as que six flics à ton service ! Je ravalai mes pensées.

La foudre s'abattit brusquement sur un stand désert, suffisamment loin pour que l'on soit hors de danger. Seul le "shérif" eut à éteindre quelques flammèches sur son costume. Et il continua en mode "gros bras". J'applaudis ces derniers mots.

"Wouah." fis-je avec un faux air impressionné. "Tu aurais dû te déguiser en Sherlock. Sérieusement, ton sens de la déduction m'épate. Tu as gardé un cerveau de caméléon ou t'es juste complètement ralenti ? Les ombres sont sorties de la boite de Pandore, crétin ! La boite que j'ai là !"

Je la sortis de la poche de ma robe de sorcier pour la brandir vers lui avant de la secouer. Puis je la rangeai. J'esquissai une moue et ajoutai, de plus en plus nerveux :

"Je trouve ça super que tu aides les petites filles en détresse. Sérieusement, c'est très noble, c'est très beau. Cette gamine a juste failli transformer mon coeur en clafoutis et a dit mon prénom alors que je ne lui ai pas dit, mais vas-y, continue de jouer à l'inspecteur Derrick ! Pour donner des ordres en tous cas, t'es champion ! Dix sur dix pour la motivation, par contre pour la réflexion on repassera !"

Je fis mine de réfléchir et les enveloppai d'un regard tout en disant :

"Ouais, je me casse. Je vous laisse vous débrouiller. On verra si vous vous en sortez sans le technicien. Vous passerez sûrement moins de temps à gueuler et vous serez plus productif."

Je vis Lily avancer d'un pas en me lançant un regard outré. Je pivotai vers elle et prononçai la phrase la plus blessante que je ne lui avais jamais dite :

"T'as peur de quoi ? Tu as tes super-héros pour te protéger, après tout !"

Je jetai un coup d'oeil furtif à Wilson, Robyn et Pascal avant de me mordre légèrement les lèvres et d'enfouir les mains dans les poches.

"Allez tous vous faire foutre."

Et je disparus dans un éclair éblouissant.

***


De l'alcool, vite !

Je venais d'arriver devant un bar que j'avais repéré en venant au Comic Con de l'année passée. Il avait l'air franchement sympa, sauf que maintenant, après l'ouragan Pouet, il aurait pu servir de décor à un épisode de The Walking Dead. Il était sans dessus dessous. Les banquettes défoncées, les lumières explosées et grésillantes, les chaises renversées... Il n'y avait personne, ce qui était déjà une bonne chose.

D'un pas décidé, je me dirigeai vers le comptoir, ramassai un tabouret et me hissai dessus avant d'attraper la première bouteille qui traînait là. De la Pina Colada. De toutes façons, je ne pouvais plus devenir saoul, même si j'aurais aimé oublié tout ce que je venais de dire. Qu'est-ce qui m'avait pris ? Comment j'avais pu parler comme ça à Lily ?

J'appuyai les coudes sur le comptoir poussiéreux et mis la tête dans mes mains, le regard fixé sur une pancarte bancale d'une pub Coca Cola.

"Pina Colada, tu as ?" fit une voix nasillarde à côté de moi.

Surpris, je sursautai et manquai de tomber de mon tabouret. Je dévisageai le nain vert qui se tenait sur un siège. Il avait surgi drôlement vite, et il se servit un verre tout aussi rapidement. Je reconnus Yoda dans sa robe de chambre râpée, sauf qu'il avait un regard encore plus globuleux que d'ordinaire. Il avait l'air très éméché. Un Yoda bourré... j'aurais vraiment tout vu.

"Yo mec, tu me fais une place ?"

Médusé, je vis un raton laveur débouler sur le comptoir pour s'asseoir entre nous, directement sur la table.

"Rockett Racoon !" m'écriai-je, émerveillé.

"Ouais, c'est moi !" fit-il sans une once de modestie.

Il était trop petit pour être un nain, et même un enfant.

"Je veux pas être indiscret, mais... tu étais quoi à la base, avant tout ça ?" demandai-je, intrigué.

"Bah, un raton laveur !" fit ce dernier en me jetant un drôle de regard.

Puis il se tourna vers Yoda :

"Il est zarbi celui-là !"

L'autre lui répondit par un "Hip !" tout en levant la bouteille.
Il s'en passe des choses bizarres quand on se retrouve dans un bar avec un alien et un raton laveur amélioré. Si bien que je me mis à leur parler de ce qui m'était arrivé, la façon dont j'avais pété les boulons. Puis j'en vins même à aborder ma relation avec Lily. Curieusement, le Yoda Bourré et Rockett avaient des oreilles très attentives.

"J'aime Lily mais j'ai l'impression de toujours tout foirer. J'ai peur qu'un jour, je lui fasse mal avec mes pouvoirs. Et puis, dès que je veux bien faire, je fais tout de travers. En plus, je viens d'apprendre qu'elle est enceinte mais je ne sais pas si c'est des cracks pour me perturber ou si c'est vrai."

En guise de sollicitude, Yoda me tendit la bouteille déjà bien vide. Je la pris et en bus une lampée avant de la claquer contre le comptoir tout en poussant un soupir qui affaissa mes épaules.

"Si ta copine tu as engrossé, te barrer très loin tu dois."

"Il a un sérieux problème, ce type." fis-je en secouant la tête.

"Non mais, ça se tient son truc." renchérit Rockett. "Avec un mouflet, tu vas être prisonnier. Tu vas devoir donner des biberons, changer les couches, l'entendre brailler. Ca va être l'enfer !"

"Non, parce que je serai avec elle. Et puis, ça ne serait pas la première fois pour tout ça. Peut-être que celui-là m'aimera. Pas comme Cassandre."

Rockett me dévisagea sans comprendre.

"Bah alors qu'est-ce que tu fous ? Va la retrouver ! T'es débile ou quoi ?"

Je serrai la bouteille dans ma main et la vidai avant de la jeter contre le mur d'en face. Puis je me levai de mon tabouret pour annoncer en bombant le torse :

"Je vais faire mieux que ça ! Je vais lui écrire une lettre pour lui montrer à quel point je l'aime ! Et je vais lui donner !"

"Très culcul la praline cela est." fit remarquer le Yoda bourré.

"Je t'ai pas sonné ! Va plutôt apprendre la Force à Luke ! Je viens de trouver la mienne."

Rockett me fit une tape sur l'épaule.

"En parlant de ça, je vais essayer de me trouver un Groot. Je me sens un peu trop en solo."

"Han Solo ?"

"Va voir sur Dagobah si j'y suis, toi."

Brusquement, Yoda lui colla un coup de canne sur le crâne. Rockett dégaina son énorme pistolet et ils continuèrent de se chamailler à l'extérieur. J'avais même l'impression que Yoda avait le dessus, mais pas en utilisant la Force, mais en mordant Rockett. Il avait de bonnes dents pour un petit vieux.

Pendant ce temps, j'avais sorti mon carnet à autographes pour rédiger ma lettre à Lily. Ca me semblait si facile, les mots glissaient tout seuls sur le papier. Je songeais que j'aurais dû lui faire partager tout ça depuis longtemps. Les filles aiment quand on leur écrit des mots doux. Tout serait arrangé avec ça ! Je jetai un coup d'oeil à la boîte de Pandore que j'avais posée sur le comptoir à côté de moi avant de plonger le nez sur ma feuille.

Une fois achevée, je la relus et souris en lisant les deux premières phrases.


Lorsque je t'ai vue la première fois, ça a été comme une évidence.
Tu serais la fleur de soleil qui illuminerait ma vie, la lumière qui me ramènerait toujours à la raison.


Je trouvais ça plutôt bon. Je devais tenir de maman pour les jolis discours sur l'amour, même si je n'en avais jamais eu conscience auparavant. Content de moi, je pliai la lettre en quatre et la rangeai à l'intérieur de ma robe de sorcier.

Après quoi, je me levai et me tournai pour sortir du bar, un sourire au coin des lèvres.

C'est alors que je le vis. Judah se tenait dans l'embrasure de la porte renversée sur le sol, les mains dans les poches, l'air décontracté. Je fronçai les sourcils et me mis aussitôt sur la défensive.

"Qu'est-ce que tu fais là ? T'es venu me faire la morale ? C'est bon, plus besoin. Je vais réparer mes erreurs. Je vais montrer à Lily qu'on peut avoir confiance en moi. J'ai rangé le gros geek au placard."

Pour montrer ma bonne volonté, j'enlevai mes lunettes rondes et les posai sur le comptoir. Fini Harry Potter.
Judah s'approcha tranquillement sans prononcer un mot.

"Tu vas m'aider à tout réparer ?"
fis-je, amusé par ma propre phrase, car mon père n'était pas du genre à me prêter main forte. "Sérieux, qu'est-ce qui se passe ? Je te manquais trop ?"

"Ca ne peut pas continuer comme ça plus longtemps, Elliot." dit-il enfin d'un ton calme où l'on percevait une tension. "Des gens sont blessés, leurs pouvoirs les dépassent. Il faut y mettre un terme."

"Je sais. Je vais tout arranger." dis-je en roulant des yeux. "Je sais comment ! Il suffit de..."

"Il y a un moyen pour que tout s'arrête. Pour que tout cesse enfin. Je l'ai devant mes yeux."

Il plongea son regard dans le mien comme pour me tester. Je plissai des yeux.

"Tu n'aurais jamais dû exister. Tu es le pire fléau qu'on puisse engendrer."

Un rictus sans joie m'échappa. Ca fait toujours plaisir d'entendre ça de la bouche de son père. Aussi je répliquai sèchement :

"Pour une fois, c'est pas de ma faute, ça !"

Il n'allait pas gâcher ce moment. J'étais de nouveau détendu, prêt à affronter ce qui m'attendait dehors, prêt à reconquérir Lily, à sauver tout le monde.

Les pupilles de Judah étincelèrent un court instant avant qu'il ne me plaque brusquement contre le mur. C'était la journée, décidément ! Il me maintenait par la gorge mais il me serrait bien trop fort. Ce n'était pas un affrontement ordinaire. Je m'étais déjà battu avec mon père. A chaque fois, cela avait été douloureux mais il y avait toujours une limite à ne pas dépasser.

Pour la première fois, je lus au fond de ses yeux qu'il était venu pour me tuer. Je tentai de lui faire lâcher prise mais il avait une sacrée poigne. Il me fixait de son regard de taré.

"Que fait-on des choses indésirables qu'on ne peut détruire mais dont on veut se débarrasser ?"
susurra-t-il.

Il serrait de plus en plus, si bien que je sentis ma nuque craquer. Je grimaçai, incapable de prononcer le moindre mot.

"On les range dans une boîte."

Je songeai à la boite de Pandore que j'avais posée sur le comptoir à côté de mes lunettes. Terrifié, je m'aperçus qu'elle n'y était plus. Je venais de comprendre son plan. Judah l'avait prise, et il comptait m'enfermer dedans. J'étais certain que l'étroitesse de cette dernière n'était pas un problème pour un dieu aussi cinglé que lui.

J'écarquillai les yeux, mes doigts griffant ses mains pour qu'il me lâche, en vain. Alors, je lui donnai un violent coup dans l'entrejambe qui le fit reculer. Au moins comme ça, il ne pourra plus rien engendrer !

Je m'écroulai sur le sol, la main plaquée sur mon cou violacé et me relevai pour me diriger, chancelant, jusqu'à lui qui était plié en deux. Mon poing partit et rencontra son nez dans un magnifique crochet du droit. Sans que je le voie venir, il m'empoigna et me fit voler à travers le bar.

Je saluai bien bas une table en la cassant sous la violence du choc. Le souffle coupé, je restai immobile un instant avant de me relever une fois de plus. Mon front était ensanglanté mais je n'avais pas encore tout donné.

"Aucun des deux ne peut vivre tant que l'autre survit." murmurai-je en essuyant le sang qui coulait au coin de ma lèvre.

Je plongeai sur Judah et attrapai sa tête pleine de cheveux pour la heurter contre le mur derrière lui.

On allait voir qui allait finir le premier au fond de la Boîte.
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[Fe] Panique au Comic Con - Evénement #39 - Page 4 _



________________________________________ 2015-07-28, 21:03

Panique au Comic Con !
Elliot, Lily, Pascal, Lara, Wiwi, Opy et Lounis !
La peluche maudite est revenue ! Mais sérieusement, à quoi jouait cacahuète ? Il veut tous nous faire tuer ou quoi ?! Nous tuer… Enfin.. On ne sait toujours pas à quoi il sert, ce machin-là. Ni les conséquences que cela engendre de le toucher. Curieuse, je m’étais approchée, une flamme amusée dans le regard. Malheureusement pour moi, Iron-man fut plus rapide… Ou plutôt, Pouet fut plus rapide que moi pour le toucher. Ecarquillant les yeux, je vis le jeune homme tout à fait banal devenir un héros de Comics. J’ouvrai la bouche, choquée, en regardant le spectacle qui se déroulait sous mes yeux. N’étant pas la seule à avoir admiré les pouvoirs de Pouet, je regardais une horde de gens se jeter sur lui pour acquérir les pouvoirs de leurs super héros préférés. Décidée à ne pas me faire passer devant une nouvelle fois, je fonçais vers la peluche, donnant quelques coups de marteau au passage. « Dégagez ! C’est mon tour ! » Dans un dernier élan, je sautai sur la peluche pour l’empoigner et me frotter contre son pelage. Mmmh, tout doux. Une petite explosion à l’intérieur de ma tête me fit complètement changer. Lâchant Pouet, je reculais de quelques pas en louchant sur mon marteau. Il me semblait toujours aussi léger mais peut être que… Je levais brusquement l’arme avant de l’écraser sur le sol, faisant trembler une grande partie des participants. « Mais c’est génial ! » Je fixais le marteau tout en le faisant tourner dans mes mains. Avec ça, j’allais pouvoir faire passer le temps.

Une lueur joueuse dans les yeux, je me retournais vers l’endroit où j’avais assommé Deadpool. J’avais une bonne idée pour commencer mon petit jeu. « Petit petit Deadpool… Où est-ce que tu es ? J’ai un cadeau pour toi. » Le marteau à une main, je faisais machine arrière pour essayer de retrouver l’imbécile de tout à l’heure. Mentalement, je prenais les paris sur le vol planer que j’allais lui faire faire si je le tapais de nouveau avec le marteau. Après quelques minutes de recherche, je finis par me rendre à l’évidence que l’homme avait filé. Crotte alors. Et sur qui j’essayais mon nouveau jouet moi ? Une réponse évidente se présenta à mes yeux lorsque je vis un homme en couche culotte, un arc à la main. « Fallait bien qu’un ai l’idée stupide de se déguiser en Cupidon… » Je m’approchais d’un pas décidé vers lui lorsque son regard croisa le miens. Il planta une flèche dans les fesses d’un spiderman avant de me viser. « N’y pense même pas abrutis. » Froide, je déviais la flèche d’un coup de marteau avant de l’armer à ma joue. Je souris légèrement en regardant son visage virer au blanc. « T’inquiète pas, ça va pas faire mal. Dis-toi que tu me sers de cobaye. C’est cool, les cobayes. » Maîtrisant tout de même ma force, je donnais un petit… Du moins, ça me semblait être petit. Coup de marteau au cupidon qui fit un magnifique vol plané. Posant ma main contre mon front pour admirer la distance parcouru, je souris, satisfaite. « Pas mal… » Maintenant, il fallait que je retrouve les autres… Posant mon arme sur mon épaule, je fis volteface. « Le premier qui m’emmerde, je lui apprend le vol plané. »

Revenant là où j’avais quitté le groupe, une nouvelle animation avait l’air de s’être lancé. Certains se battaient contre un Hulk en colère de manière plutôt violente. Pressant le pas, je rejoignais les garçons, prête à m’amuser aussi. « Laissez le moi un peu s’il vous plait ! Je veux tester mon marteau ! » Iron-man, surement dépassé par la situation, jeta une pauvre femme entre les mains de Hulk. Surprise et choquée, je le regardais faire. « Comme quoi… Faut pas se fier aux apparences… Même moi j’aurai pas fait ça. Et pourtant. » Commentais-je en regardant le shérif s’élancer à la rescousse de la demoiselle. Lorsque Hulk se releva, je me ruais sur lui, levant mon marteau. « Pas touche ! Il est pour moi ! » Cette fois, vu la montagne que j’avais en face de moi, je pouvais y aller à fond. Tapant le monstre de toute mes forces dans le thorax, je réussis à le prendre par surprise ce qui le fis voler de plusieurs dizaines de mètres. D’un air déçu, je regardais le Hulk s’arrêter bien trop près à mon gout. Bon, en même temps, le cupidon ne pesait pas lourd lui. Persuadée de l’avoir sonnée, je me tournais vers Iron Man et le shérif pour regarder comment allait l’aguicheuse de service, poison Ivy. Quelques secondes qui me furent fatale. Je sentis brusquement un coup dans mon dos qui m’envoya valser plusieurs mètres plus loin. Lorsque j’ouvris les yeux, je vis Hulk, sur moi, prêt à me réduire en bouillie. Vive, je saisie mon marteau pour lui assener un coup sur le visage et l’envoyer valser un peu plus loin. Grimaçante, je me relevais difficilement en sentant la douleur du coup et de l’écrasement. Le taureau vert n’avait pas l’air d’avoir envie d’abandonner. Exaspérée, je décidais de tester un autre des pouvoirs du marteau. Appelant silencieusement la foudre, en éclair transperça une partie du toit pour venir s’écraser sur le géant vert. Railleuse, je ris légèrement en le regardant. « Lara, tu évites la foudre en intérieur, ton marteau devrait être suffisant. » Je me retournais vers l’homme qui venait de prononcer ses mots, un air faussement désolé sur le visage. « Trop tard… » Je soupirais en me reculant, laissant les garçons s’amuser un peu. « Ça lui remettra peut être en place à ce crétin. »

Le Hulk ne fit pas long feu et je continuais de chercher une nouvelle distraction. Un adversaire de taille, ce serait cool. Mon regard s’attarda sur l’extérieur où je vis Megara et Cacahuète devant un tardis qui illuminait un peu trop les alentours. Ils avaient peut être trouvé quelque chose d’intéressant. J’allais m’approché lorsqu’une explosion retentit, envoyant la cabine en fumer. Je regardais un homme en sortir, l’air hébété. C’était qui lui ? Je m’approchais, restant tout de même en retrait. Je n’avais pas envie que l’explosion se reproduise. "Oh, j'ai oublié de faire les présentations : voici Chronos, celui qui nous détruira tous. C'est un titan, c'est un gars... qui joue le mec sympa alors qu'en fait il est tordu." Je lançais un regard aux autres, me demandant si j’hallucinais. Chronos. Chronos le titan ? Génial. Non vraiment, c’était de mieux en mieux. Là, je n’étais pas franchement convaincue. Reculant d’un pas, je regardais d’un œil méfiant l’homme âgé. Pourquoi les autres n’étaient-ils pas aussi méfiant. Je n’eus pas le temps de me questionner plus que Megara sorti une boite de sous sa robe… Original la cachette. J’aurai surement ris si je n’avais pas reconnu la boite. Friande de tous ces objets antiques, je l’aurai reconnu entre mille. La boite de Pandore. Celle qui enfermait tous les maux. Je levais les yeux vers la jeune femme, incrédule devant son imprudence. « Tu l’as ouverte ? Tu l’as vraiment laissé s’ouvrir ?! » Les mots me manquaient à vrai dire. J’aurai pu crier et hurler devant la stupidité de certains, mais cela n’aurait rien arrangé. Certains étaient dépourvus et de cerveaux, et d’instinct de survie. Mon attention s’était déportée sur ce qui se passait autour de moi. Sur ce que je n’avais pas vu avant.

Les âmes. Elles s’étaient belle et bien échappées. Et je n’avais aucune idée de comment les récupérés et de comment gérer cela. Comme le groupe entier d’ailleurs. Les ombres s’approchaient lentement mais surement de nous. Elles étaient encore assez loin, mais la réflexion de chacun n’avait pas la moindre idée de ce qui allait advenir. Plusieurs secondes de silence se clôturèrent par un cri aigu que j’aurai reconnu entre mille. Le même qui avait failli me rendre sourde lors de notre balade en voiture. L’une des ombres avaient commencé à toucher l’homme vert dont la réaction avait été immédiate. La suite fut surréaliste. Une petite fille débarqua avec une sorte d’aspirateur. Quelques secondes après son arrivée, la plupart des ombres avaient disparu et s’était retrouvé dans son aspirateur. Ça pour être efficace, elle l’avait été. Amusée, je regardais la petite fille, Kitty, d’après ce que j’avais compris. « Impressionnant. » Comme quoi, l’âge n’était pas un facteur fiable. Elle avait été bien plus utile que nous tous. Sur la défensive, Elliot et elles commencèrent à piailler, ce qui ne m’étonnait pas venant d’une petite fille, mais été plus étrange concernant l’ancienne cacahuète. Elle venait tout de même de nous sauver la mise, un peu de gratitude n’aurait pas été de trop non ?

Il restait apparemment des ombres. Ou plutôt, une pour chacun d’entre nous. Bon… Ce n’est pas ce qui allait m’empêcher de dormir. Ce qui m’intriguait était plutôt la suite de sa phrase. Elliott ne pouvait voir personne car il n’avait perdu personne… Je craignais la signification de ses propos. Je ne voulais pas me retrouver confronté à une personne que j’avais perdue. Le passé. Le passé est ma plus grande faiblesse. J’ai perdu trop de gens pour savoir qui apparaîtrait. Pourtant, au fond de mon cœur, je savais ce qui allait se passer. Je tournais légèrement la tête en remarquant une ombre grisâtre. Non. Je ne voulais pas la voir. C’était hors de question. " Maman? " Je me retournais vivement, sur la défensive. Pourtant, on ne me parlait pas. Je n’avais pas l’impression d’être la seule à être confronté à mes anciens démons. Retenant rageusement toute émotion, j’ignorai l’ombre à côté de moi. Je savais que je ne pourrais pas me contenir si je commençais à penser que l’être le plus cher que j’ai perdu était à mes côtés. Je déglutissais péniblement en tentant de me focaliser sur la petite arrivante. J’essayais de me concentrer sur le problème de Lily mais mon esprit finissait toujours par dévier vers la présence à côté de moi. Le visage fermé, mes yeux se perdaient dans le vague en me remémorant les souvenirs de ma mère. Le cœur gros et l’estomac noué, je repousse de plus en plus difficilement les larmes qui montent à mes yeux, continuant de tourner le dos à l’ombre.

Je ne sais pas combien de temps j’ai passé à fixer un point fixe. Surement plusieurs minutes. Les cris autour de moi ne m’atteignaient pas, j’avais l’impression de les entendre au loin sans vraiment m’en rendre compte. Toutes mes forces étaient focalisées sur le rejet de la réalité. Je n’étais pas venue ici pour rencontrer des problèmes. Si tout cela partait comme ça, je préférais m’en aller rapidement. Une sorte de blonde complètement hystérique et ridicule me sortit de mes pensées en me bousculant violemment. « C’est qui cette dinde-là ? » Pas vraiment de bon poil, je toisais la cruche qui s’était jeté sur une autre jeune femme. J’avais levé les yeux au ciel en la voyant tomber comme une mouche sous le coup de Megara. « Pathétique. » Je lançais tout de même un regard étonné à la petit brune. Je ne la voyais vraiment pas comme ça. Elle qui faisait toute mignonne avait l’air d’être plutôt violente. Alors qu’elle commençait les présentations au shérif, je m’approchais de la blonde. Une de mes mains glissa entre ses cheveux où un peu de sang s’était échappé. Je tournais sa tête pour trouver l’origine de la blessure tout en arrachant un bout de tissus à son déguisement pour le poser contre sa blessure. Ce n’était pas bien grave, elle s’en sortirait, mais elle allait sérieusement douiller. Et oui, aussi surprenant que cela puisse paraître, j’aide une personne. Et ce n’est pas du tout dirigé de la sorte que le shérif pense que je suis une bienfaitrice de l’humanité. Non, pas du tout. Je me relevais pour rejoindre le reste du groupe, laissant tout de même la jeune femme inconsciente. Elle finirait bien par se réveiller ou quelqu’un la trouverait. Je veux bien être gentille, mais il y a des limites.

Très peu de temps après mon arrivée, un éclair scinda le ciel en deux avant de s’écraser sur un pauvre stand qui se réduisit en cendre. Les regards se tournèrent vers moi, légèrement accusateur. Ronchonnant, je secouais la tête les bras croisé. « Ah non, cette fois ci, c’est pas moi. Pour une fois que j’ai rien fait. » J’avais bon dos, mais pas à ce point. Je scrutais le shérif qui établit un plan… Plutôt simpliste, je dois l’avouer. On savait tous ce que nous devions faire, plutôt que de l’énuméré, il fallait trouver des solutions… Mais ça, c’était une autre histoire. Mon esprit occupé à réfléchir s’était détaché de l’ombre. Interrompu dans mes plans désastreux, j’entendis Elliot prendre la mouche et se mettre à hurler après tout le monde. Finalement, le petit couple se ressemblait bien. Ils hurlaient aussi fort l’un que l’autre malgré leur air angélique. Le pauvre shérif, qui n’avait rien demandé, fut pris pour cible. Incrédule, je le regardais se volatiliser, un gout amer dans la bouche. « Génial… Notre tiquet de retour vient de se faire la malle… » Je n’ajoutais rien de plus, ne voulant pas repartir dans de nouveaux cris ou de nouveaux débats. Ma tête était déjà bien assez douloureuse comme ça. Et puis, nous n’avions pas le temps pour ça. Il fallait, comme l’avait dit Pascal, régler les problèmes les plus urgents. Comme Pouet, et les ombres. Je regardais les mains de Megara vide en pestant. « Génial… Il a pris la boite avec lui. Même si je n’y connais pas grand-chose, je suppose que pour réparer les pots cassés, il faut tout rassembler dans la boite. Hors, sans elle, je ne sais pas si on va pouvoir faire quelque chose. » Je jetais un regard vers la petite fille qui avait l’air de s’y connaitre bien plus que nous. « Tu connais un autre moyen ? » J’espérais avoir une réponse positive, mais cela m’aurait étonné.

Je commençais à déambuler dans le hangar, cherchant une idée de génie pour pouvoir avancer sur un des deux problèmes. Soudain, un « pouet » bruyant retentis, me figeant sur place. « Vous avez entendus ? » Il n’y avait pas de temps à perdre, il fallait qu’on le rattrape le plus vite possible. D’un même élan, tout le groupe s’élança à la poursuite de la peluche. Zigzaguant ou percutant les différentes personnes sur mon chemin, je mis mon marteau devant moi pour pousser les autres plus rapidement. Chose qui marcha merveilleusement bien jusqu’à ce qu’un vieux chewing gum déguisé en personnage de navet mondial s’accrocha à moi pour me ralentir. « Lâche moi ou je t’envoie un coup de marteau ! » Un sourire dragueur sur le visage, l’homme me regarda en haussant un sourcil. « Oh.. Une rebelle, j’adore ça. » Sans que je puisse répliquer, il m’entraina vers l’une des portes du hangar. Je regardais Pouet s’éloigné d’un air consterné. Rapidement et d’un coup sec, je repoussais l’étreinte de l’homme en lui envoyant un regard mauvais. « J’ai autre chose à faire que de suivre un pekno ringard et assez abrutis pour se déguiser en vampire. » Il finit par me tirer dehors, le même sourire charmeur accroché à son visage. « Regarde, je brille tellement comme un diamant au soleil, je suis tellement las d'être un vampire qui mange des lapins. Je veux faire de toi mon éternité. » Sa déclaration était tellement misérable que je ne pus m’empêcher de rire. Si la manière forte ne marchait pas, j’allais faire autrement pour le distraire. Un petit sourire sur les lèvres, je m’approchais de lui tout en le fixant. « Tu sais parler aux femmes toi… J’en oublierai presque notre rencontre chaotique… » Ma main se posa sur son torse, glissant lentement. « Que puis-je faire pour que tu ne me résistes plus ? » Un air enjôleur, je détournais les yeux vers un vendeur de boisson en mordillant ma lèvre inférieur. « Il fait chaud, tu ne trouves pas ? Une petite boisson, ce ne serait pas de refus… » Au garde à vous, l’homme acquiesça avant de se tourner pour prendre la route. « Attend, je vais te donner un petit coup de main… » Sans attendre plus longtemps, je lui envoyais un coup de marteau dans l’arrière train pour le propulser bien plus loin en avant. Pouffant de rire, je le regardais se relever en lui faisant coucou de la main. « Tu penseras à moi les deux prochaines semaines quand tu t’assiéras ! » Outré, l’homme serra les poings en se mettant à piailler. « Tu perds un diamant, un diamant pur ! » Un sourire en coin, je marmonnais dans ma barbe. « Attention dans quelques secondes tu vas tellement briller que tu vas te faire cramer… » Un éclair fusa pour s’abattre sur l’homme, lui dressant les cheveux sur la tête. Amusée, je lui fis un dernier signe dont il ne se souviendra surement jamais vu le léger choc qu’il venait de recevoir avant de retourner à la poursuite de Pouet à la suite des autres.


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________________________________________ 2015-07-29, 18:43

Panique au Comic Con !


« MAINTENANT, TOUT LE MONDE SE CALME ! »

Il avait dû crier. Très fort. Il se massa la gorge presque immédiatement, c'était pas super agréable comme sensation. Wilson était déjà perdu de base, mais là ça devenait de pire en pire. Il ne comprenait toujours pas ce qui se passait avec ce fantôme de Lily qui lui était rentré dedans, il avait toujours une grimace dès qu'il se retrouvait face à une surface réfléchissante en voyant la tête qu'il se payait, le Docteur pétait des câbles dans sa boîte crânienne et tout le monde s'excitait autour de lui.

Elliot venait de disparaître alors que Lily s'était défoulé sur la maman des dragons et qu'une Wolverine venait d'arriver. Beaucoup trop de choses se déroulaient simultanément et sa tête risquait d'exploser à tout moment. Tellement d'informations rentraient les unes après les autres ! Il n'était pas seulement paumé physiquement, mentalement c'était un vrai carnage interne.

Trouver une solution au problème. C'était aussi simple que ça. Sa respiration se calma bien vite, il avait juste besoin de retrouver ses marques. Le Docteur n'avait pas de marques. Il fonçait juste dans le tas, dans l'aventure, puis advienne que pourra. Il devait se fier à cet instinct de cet alien qui en avait vu de toutes les couleurs... Puis, il avait Chronos. Qu'est-ce qu'il risquait, exactement ? Même en tant que Wilson, bien qu'il ait du mal à s'y faire, il pouvait mourir qu'il reviendrait dans la seconde à l'emplacement exact de sa mort. Rien ne pouvait lui arriver de pire que ce qui se passait actuellement. Psychologiquement, il était déjà cassé, alors bon, pourquoi se donner des limites ?

Un grand sourire s'afficha sur son visage, tandis qu'il s'approchait de Robyn. C'était Robyn, oui. Il ne se rappelait pas de son visage mais les présentations de Lily suffirent amplement. Tendant sa main pour la saluer, il ne montrait plus aucun signe de stress. Il ferait avec ce qui lui tomberait dessus, tant pis.

« Enchanté ! Je suis Wilson, un ami de Jay. Les griffes te vont à ravir. Je prendrai bien une photo de groupe mais ce sera pour plus tard, y'a des ombres à gérer. »

Il s'écarta bien vite pour s'approcher de Lily, allant lui faire un câlin. C'était instinctif chez lui. Son copain venait de faire craquer son système et les avait tous lâché sans qu'il ne comprenne le raisonnement derrière tout ça. Il fallait la rassurer, il était doué à ça, en général. Même si en l'état actuel des choses, tout semblait plus complexe.

« Tout va bien se passer. »

Il ne voyait pas trop quoi ajouter. Il se recula en passant ses mains dans ses cheveux, allant rejoindre Kitty qui ne disait plus grand chose. Il n'avait suivi aucune des disputes de ces dernières minutes et ça lui semblait bien bordélique maintenant. Qu'est-ce qu'ils avaient tous franchement ? C'était le cataclysme tout autour d'eux, les stands tombaient, les débris jonchaient le sol, et ils se prenaient la tête. Faut savoir prendre du recul, mes chers ! Gérer les problèmes les uns après les autres. Là, entre autre, faut s'occuper de Pouet qui contrôle pas son manque d'affection. Puis le ciel, aussi. Comme l'avait si bien dit le shérif. C'est la priorité. Elles prenaient un peu trop de places ces ombres qui se baladaient au-dessus de leur tête.

Allant prendre la main de la gamine dans la sienne, tandis que Lara – qu'il avait presque oublié – les lançait à la poursuite de Pouet, il haussa des épaules.

« Prends ton aspirateur ma grande. Et monte là-dessus. »

Oui, oui, Wilson se sentait puissant dans cet apparence de grand vieux indestructible. Il la fit monter sur ses épaules sans attendre en entamant une marche rapide. Il ne perdrait pas les autres de vue, impossible, entre Kick Ass, le Phoenix, Iron Man, Megara accompagnée de sa fidèle Wolverine et une madame Thor qui use de son marteau dans tous les sens. En plus, il avait un sens de l'orientation implacable.

« Dis moi, comment t'es venue ici ? T'es pas accompagnée ? »

Elle n'avait pas l'air très vieille, elle devait bien avoir ses parents pas loin, non ? Tout le monde avait des parents ici, enfin, les humains. Lui, il ne savait même pas ce que ça signifiait. Le Docteur ne l'aidait pas non plus, il avait plus de planète. Quant à Chronos... Son sens de la famille était défaillant.

Wilson freina rapidement quand le reste de la bande se mit à ralentir. Se frayant un chemin, il remarqua alors ce qui leur bloquait le chemin. Un... Un toblerone. De taille adulte, plutôt un peu trop baraqué, d'une forme parfaitement triangulaire. Il tapait dans les mains en semblant un peu trop excité par la situation. On aurait dit que c'était du vrai le chocolat qui dépassait du papier au niveau de son cou, pas seulement un déguisement fait pour y ressembler. Vraiment, Pouet ? Heureusement que les ombres bloquaient les rayons, sinon ce pauvre petit finirait par fondre en moins de deux !

Se baissant pour laisser Kitty se poser au sol, Docteur Wilson s'approcha de l'inconnu les bras grands ouverts.

« Excusez-moi monsieur, on aimerait passer si ce n'est pas trop vous demander... S'il vous plaît ? »

Il faisait vraiment un effort, souriant de toutes ses dents, se montrant le plus avenant possible. Un rictus sadique se forma sur les lèvres de la barre chocolatée alors que le robot ne remarqua qu'à cet instant le pistolet qu'il tenait dans ses mains. Fronçant les sourcils, se reculant d'un pas, passant déjà son bras dans sa poche pour récupérer son tournevis, Wilson se demandait si cette personne avait encore un cerveau ou si elle l'avait perdu pendant la transformation.

« Hum... Nous venons en paix ? Nous n'avons pas envie de vous manger ? »

Il lança un regard derrière lui pour être certain qu'aucun de ses compagnons n'ait envie de le dévorer, ce qui semblait être le cas. Sauf qu'en se retournant vers le toblerone, il avait déjà chargé. Mais ils allaient tous crever ! C'était quoi cette création du démon ?

« Hey oh on se calme petit ! »

Il tira. Touchant la tête de Wilson. Qui se prit une noisette dans le front. C'était douloureux.

Des noisettes. Au final, ça pouvait passer, il s'attendait à pire. Lui tournant le dos, il fit signe aux autres de se baisser, parce que ses noisettes étaient lancées avec une violence inattendue. Il devait certainement avoir cette envie irrépressible de se venger de tout être humain qui avait un jour mis fin à la vie d'un des siens.

Il ne craignait pas grand chose à lui faire face, de son côté, si ce n'est de perdre ses deux yeux. Il visait étonnement bien, les mitraillant sans montrer la moindre attention de ralentir ou encore mieux, de s'arrêter.

« Je suis navré que ça se passe ainsi entre nous... C'est vraiment injuste que vous ayez choisi un tel déguisement... ça ne doit vraiment pas être facile pour vous... »

Il tentait vraiment d'être courtois, ses mains devant lui en signe de paix, mais il se prit une énième noisette dans l'oreille qui le fit tressaillir et sursauter sur place. C'était affreusement désagréable. Il n'entendait plus rien du côté droit maintenant, ça ne lui plaisait pas.

Claquant la langue, les mâchoires serrées, il se redressa en ne montrant plus ce regard si compatissant et voulant faire la paix avec l'agresseur. Non non. Il ne le laisserait pas s'en tirer comme ça. Ils avaient une gamine dans l'équipe bon sang ! Pourquoi est-ce qu'il ne les laissait juste pas tranquille ?

Se décalant sur le côté en attirant l'attention de l'énergumène en le traitant de chocolat indigne, de malfabriquation et de honte à son pays, il s'approcha des restes d'un stand où des briques de jus d'orange étaient tombées au sol ainsi que plusieurs bouteilles d'eau gazeuse. Il s'en empara alors que son corps se faisait marteler de tous côtés. Il aurait des bleus, à n'en pas douter. Il avait l'impression que ses cheveux étaient remplis de noisettes, aussi.

Il se mit alors à répliquer. Ouvrant les bouteilles qu'il lançait dans la direction de la barre de chocolat en lançant des cris de guerre plutôt particulier. En fait, c'était ridicule, clairement. Il ne prenait même plus la peine de percer les briquettes pour les envoyer sur Toblerone. Il ne méritait pas cet honneur. Alors, la barre de chocolat commença lentement à perdre en rythme, se retrouver à son tour assainer de projectiles de tous côtés. Les bras remplis de ses trouvailles, Docteur Wilson courait autour de lui en trébuchant à quelques reprises, ne cessant pour autant de défendre ses compagnons. ( [Fe] Panique au Comic Con - Evénement #39 - Page 4 3864256854 )

Le chocolat suisse se mit alors à faiblir. Il lâcha son pistolet au sol, son souffle ralentissant et le seigneur du temps en profita pour lui sauter sur le dos en lui donnant des coups sur le visage – cool, maintenant, il avait des tâches sur les manches. Il ne cessa que lorsque leur agresseur s'effondra au sol, trop épuisé pour continuer. Le robot aussi ne se sentait plus très bien, heureusement qu'il récupérait vite de son énergie. Haletant, il alla arracher le tissu qui recouvrait l'un des stands encore intact autour d'eux, allant recouvrir Toblerone de la nappe orange criarde.

« J'ai vu la naissance de nombreuses espèces et encore davantage de leurs extinctions ! Tu ne peux pas me battre, vulgaire chocolat nougatiné ! »

Il transpirait, il avait le regard flou et il n'y voyait plus très clair. Mais il avait vaincu.
Wilson s'accroupit pour enrouler le monsieur dans sa couverture avant de le mettre sur le côté du chemin. Voilà comment la marmotte elle met le chocolat dans le papier alu' ! Enfin presque.

« On en était où déjà ? Pouet, c'est ça ? »

Il n'arriverait plus à courir, fallait juste lui laisser deux secondes pour se remettre. Du jus d'orange avant coulé sur le long de sa cravate et ça commençait à coller en plus. Qu'est-ce qu'il ne serait pas capable de faire pour sauver les gens, quand même !

Wilson : 95%



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« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)

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| Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.

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________________________________________ 2015-07-30, 00:33


C'est cool ces griffes, ça peut servir de cure-dent [Fe] Panique au Comic Con - Evénement #39 - Page 4 1617451880



J'étais entrain de me demander si je n'allais finalement pas transformer ma blonde morveuse en salade de carottes rappées, quand elle s'était effondrée sur moi, de tout son poids. Elle était vachement lourde quand même, la mère des ballons !

Je m'attendais à ce que ça soit Elliot qui vienne aider, et j'étais prête à déjà lui lancer mon regard bien supérieur du genre « tu n'es qu'une pâle imitation d'un ours à la guimauve. Va-t-en donc, arnaqueur de saveur ! ». Mais non. C'était Lily. MA Lily. Elle l'avait complètement mise k.o, cette blondasse. J'avais mal à la gorge et en même temps j'étais tellement contente qu'elle soit toujours en vie et plutôt en bon état que je l'avais laissé me câliner. Je l'avais même serré contre moi. Elle venait quand même de frapper quelqu'un pour me sauver. Elle est gentille et trop délicate, Lily. Pour qu'elle fasse ça... C'était quand même super fort de sa part. Je lui devais bien ça. Et puis j'étais vraiment hyper contente de la revoir. Je venais quand même de me taper un voyage de dingue juste pour la retrouver.

- Je vais bien, t'inquiètes. Maintenant, il est juste hors de question que je te laisse encore toute seule. Si c'est pour que tu sois sur le point de finir bouffée par un truc en plastique... Sans moi, tu risques trop de choses.

C'était sûrement pas son mec de pacotille qui allait faire quoi que ce soit. D'ailleurs, elle avait l'air d'accord avec moi, vu la raclée qu'elle lui mit. Ouch. J'aurai pas voulu être à sa place. Et puis en même temps, il l'avait mérité. Moi aussi, j'adorerais lui encoller une. Mais on sait jamais, avec les trucs qui me servent de griffes... Bon en ce moment, elles sont rentrés. Mais comment je suis censée faire pour les ressortir ? J'y connais rien en x-men à la base. C'est les geeks crétins qui m'ont déguisés. C'était ça, ou je devais me balader en tenue bizarre qui me ferait la peau bleue et les cheveux rouges. Un truc où j'aurai eu l'air à poil. Non mais franchement, ressembler à un machin qui s'appelle Mystique, c'est quoi l'intérêt ?

- Comment ça, meilleurs amis ? T'es amie avec ce type ?

J'avais lancé un regard noir au shérif, le type pas impressionnant avec sa volaille. Comment ça, Lily avait d'autres meilleurs amis ? J'étais pas censée être la seule, l'unique ? Je croyais qu'elle aimait que moi ! Ah bah voilà, super trahison ! Merci bien !

Je regardais les yeux plissés en mode suspicion le Pascal là, sans toucher à son paquet de m&m's. D'ailleurs, dès qu'il se détourna, je balançais par dessus mon épaule le sachet. Alors oui, ça me brisais le cœur de faire ça. J'adore la bouffe, j'adore le chocolat et j'adore les cacahuètes. Dans d'autres circonstances, j'aurai presque aimé ce type. Mais là... même pas en rêve. Et il pouvait toujours me complimenter sur mon costume, je me fais pas avoir si facilement.

- C'est moi ou Sophie la Girafe a carrément pété un câble ?

J'avais froncé les sourcils en fixant l'endroit d'où venait de disparaître Elliot. Le ciel nous tombait sur la tête, et lui il foutait le camp, tranquilou ? Bah dit donc, il avait rien d'héroïque, le coton tige. J'étais impressionnée. Preuve encore qu'il ne valait pas ma Lily. Elle avait besoin... de quelqu'un qui la soutienne toujours, même quand ça devient super hard. Au moins, il se rendait compte qu'on était des super-héros, comparés à lui.

- Jay ? Je connais pas de Jay moi, désolée.

J'avais parlé très vite, en évitant de regarder ce Wilson là. C'était qui ce mec ? L'était vachement vieux, quand même. Pourquoi il connaissait Jamie ? Et puis surtout, pourquoi il faisait un câlin à MA Lily ? Enfaîte, elle me trompait avec absolument tout le monde ! J'étais juste... quelqu'un parmi tant d'autres ! Ah bah d'accord,super !

Je serrais les poings, et sentie quelque chose me piquer de nouveau la peau. Et merde ! Mes griffes métalliques venaient encore de sortir. Non mais que ce que c'est con ce truc! Faut qu'on m'explique pourquoi j'ai le pouvoir de de type maintenant aussi. Pourquoi personne me dit rien ?

- Pouet ? Vous connaissez ce taré poilu ?

Ils voulaient le chasser apparemment. Non mais pourquoi ? J'allais demander à Lily, mais je m'étais souvenu qu'elle était pas si honnête que ça. La gonzesse avec son marteau me faisait limite flipper, et puis les autres... non mais sérieux. C'était quoi cette bande ? Pourquoi j'ai jamais de chance ? Elliot aurait pu m'emmener ailleurs aussi ! La prochaine fois qu'on se voit, je le change en apéricube, promis.

Pendant que les autres courraient et faisaient mumuse, je fis exprès de ralentir un peu la cadence, histoire de pas être associée à leur groupe. Ouais, voilà que j'étais pas d'humeur à recréer une team, comme c'est étrange. Non mais j'étais vexée, ok ? Me faites pas chier.

- Gniak gniak gniak gniak !

Euh... c'était quoi ce bruit en mode claquement de mâchoires et langage bizarre pour pouvoir se parler par radio ou un truc comme ça, là... Je suis pas douée, je connais pas. Mais ce type était vraiment naze, à faire ça. Il avait portait une espèce de combinaison d'astronaute verte, avec un gros bocal sur la tête. Son visage verdatre me faisait penser à un squelette. Ou un artichaut. Non parce que vraiment, ce crâne monstrueux, c'est pas possible ! Ça ressemblait à un cerveau géant, totalement dégueulasse quoi ! Il tenait à la main un corps de chihuahua qui gigotait vachement. Sauf qu'il avait pas de tête.

- Tu veux quoi ? Ma photo ?

Il m'adressa un sourire en mode mec squelette et souleva une machette qu'il tenait à la main. Il l'avait trouvé où son couteau ? Il se prenait pour Michonne ou quoi ? Moi, j'ai une Lucille, alors il m’impressionnait pa...

- NON MAIS T'ES CON OU QUOI ?

J'avais hurlé en esquivant son coup. Il voulait me décapité ou j'hallucinais ? Ah non, je me trompais pas. Il s'était de nouveau précipité en visant mon cou. Mais pourquoi tout le monde en a après mon cou, sérieux ? Il est si séduisant que ça ?

Je me mis à courir, pendant que le machin continuait de sortir ses « Gniak gniak » de façon hystérique. C'était quoi ça ? Un légume dégénéré ?

Mon pied entra en contact avec un truc par terre et je fini par m'écrouler au sol. Non mais... Aïe ! Je relevais la tête pour voir tourner autour de moi le chien sans tête. Je déteste les chiens. Le type vert s'approcha de moi en souriant, et se mit juste au dessus de moi. Ah non mais... beurk quoi ! Il souleva son arme, se pencha plus prêt avec l'air de vouloir être précis, et je lui lançais un coup de poing, en essayant de l'attendre. J'avais juste oublié que j'étais une Wolverine maintenant. Ah ah.

Mes griffes transpercèrent à toute vitesse son bocal et firent de même avec son grand crâne. Qui...explosa. J'ai pas compris. Toute sa tête entière m'explosa dessus, et je me retrouvais recouverte d'un liquide verdâtre. Et de morceaux. J'en avais pleins la tronche. Oh putain. C'était tellement... dégueulasse.

Je me relevais en tremblant, surtout parce que je me retenais pour ne pas gerber. J'étais dégoulinante de cervelle verte. Ça voulait dire quoi ? J'avais explosé la tête d'un monstre... ou d'un humain ? Ah non, fallait pas y penser. Plutôt rejoindre les autres. Ils n'étaient pas loin, heureusement. Le mec qui connaissait Jay n'était pas très propre non plus. Super.

- Euh... quelqu'un a pas de la javel pour que je puisse me désinfecter ? Ou de l'acide, c'est bien aussi.

Fallait que ça soit fort, quand même. J'évitais de garder mes bras le long de mon corps. J'avais pas envie d'encore plus toucher tout ça. Surtout que niveau sensation, c'était comme être recouvert de chewing gum qui aurait trempé dans de la jelly.

Je sentie quelque chose se frotter contre ma jambe, d'ailleurs. C'était quoi encore...Je baissais la tête pour voir le corps du tout petit chien, qui avait la queue qui remuait. Ok... il foutait quoi là ? Comment il pouvait voir sans tête ? Et puis surtout, elle est où sa tête, bordel ?




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