« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Depuis le temps, vous devez connaître le principe du Deus Ex Machina. Dieu sorti de la Machine -un truc comme ça. C'est une technique narrative ou scénaristique qui consiste à résoudre un problème qui semble impossible à résoudre à l'aide d'un truc qui sort complètement de nulle part -façon les aigles dans le Seigneurs des Anneaux (sans déconner, pouvaient pas amener Frodo dès le début au volcan, ces volatiles?). Dans le cas de Jeff, le Deus Ex Machina se traduit un peu différemment ; son Deus Ex Machina, c'est les rares -très rares- trucs qui vont l'empêcher de faire une connerie irrationnelle -du point de vue de l'Humain Lambda, car d'un point de vue Wonderlandien, ce qu'il fait est relativement normal-. Emma est l'un de ses Deus Ex Machina, par exemple. Une Déesse sortie de… du monde des contes ? Deas Ex Monda Des Contas ! Et Mario Kart, s'en est un aussi désormais. C'est ainsi que le Chapelier se tint parfaitement à carreau durant le cours voyage qui se déroula en avion entre Paris et la Suisse ; mieux, il ne prononça pas un mot, et leva tout juste les yeux les quelques fois où l'on s'adressa directement à lui, bien trop absorbé par sa console. On dût même le traîner hors de l'avion et jusque dans la voiture tout en lui rappelant de quand même regarder un peu devant lui quand il marche tant il avait les yeux rivés sur son jeu. Et c'est ainsi que la communauté de l'anneau version Leader Price débarqua dans la montagne ; une bonne clique improbable, entre un vampire, un chapelier, un pirate, un renard-démon, une déesse magique et une inclassable. Sur 6, il ne semblait pas y en avoir beaucoup qui avait fait du ski ; mais au moins, les skis ça se passaient sur le sol, et avec l'allergie que Jefferson développait de plus en plus pour le vol quel qu'en soit le type, c'était déjà ça de pris.
« What could possibly go wrong ?! »
On ne lui adressa que des regards curieux lorsqu'il prononça cette phrase, alors que cela faisait plusieurs heures que le Chapelier n'avait pas dit le moindre mot hormis des onomatopées et des grognements inintelligibles ; personne ne savait toute la réflexion qui se déroulait à l'intérieur de son esprit et qu'il se plaisait à commenter de temps à autres. Et en effet, qu'est-ce qui pouvait bien mal tourner ? Sans compter le gros ours façon Frankenstein qui leur fonçait droit dessus, alors que Jefferson peinait à comprendre la technique du chasse-neige avec ses fichus skis, s'emmêlant les pinceaux avec ses bâtons. Il avait beau être incroyablement polyvalent, comme type, mais il restait encore tant de choses qu'il ne connaissait pas, qu'il était parfaitement incapable de faire, et cela, ça le poussait toujours plus en avant, lui donnait cette soif de savoir qui l'avait toujours habité. Une nouvelle aventure ! Encore, encore ! Tourner, se pencher, glisser, glisser, tomber, se relever, chaque seconde, chaque souffle un nouveau, chaque minute plus près de l'autre côté. Coup de feu ; collision. L'inclassable se la joue bouc émissaire, le renard se prend pour un boulet de canon. Et le Chapelier rit et tourne, son sourire ne quitte pas son visage, pas un seul millième de seconde ; il observe ce drôle d'homme brin qui semble paternel et qui s'affuble automatiquement du blason du meneur de ce jeu mortel. Le groupe se précipite ; chacun comme il peut en se battant contre sa propre maladresse. On aide ceux qui ont du mal, on les pousse, on fonce vers cet énorme bâtisse noir qui menace dans l'horizon. Et Jefferson sourit toujours ; son regard se fait toujours plus brillant, encore, encore ; le bleu glace s'estompe et disparaît et laisse peu à peu sa place à un doré curieusement inquiétant. Il éclate même de rire et sort de la poche de son long manteau une petite fiole qui contient un liquide orange-rouge ; il fixe l'ours mutant qui fonce vers lui, et maladroitement, le Chapelier s'arrête en travers de sa route. Puis, sans hésitation, il lance sa création ; celle-ci semble flotter dans l'air quelques secondes, quelques brèves secondes où le doute s'installe. Brut de verre qui éclate ; le liquide se répand, coule sur l'ours, et une drôle de réaction se produit lorsqu'il entre en contact avec la neige, avec le froid. Les pattes de la bête gèle entièrement et instantanément, le coupant en plein élan ; il fait un tonneau vers l'avant, s'effondrant sans plus pouvoir bouger les jambes, à quelques mètres du Chapelier.
« Désolé Winnie, ton cousin était un peu agressif, j'ai dû le remettre à sa place !.. »
Et quelques dizaines de secondes plus tard, le regard bleu du Chapelier est revenu, tandis qu'il rejoint ses compagnons, arrêtés en contrebas. Plus d'air menaçant, plus de face de psychopathe sorti de l'asile ; il affiche cette fois son sempiternel air amusé, leur adressant un clin d'oeil en faisant de son mieux pour ne pas tomber de ses skis.
« Bon, on y va ? On est presque au manoir ! Whale nous attend ! YATAAA ! »
Killian Jones-Swan
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Second star to the right... and straight on 'til morning
Team Noix de Coco
| Conte : Peter Pan | Once Upon A Time | Dans le monde des contes, je suis : : Captain James Hook
La nuit c’était bien déroulé. Enfin… Je ne supportais pas de dormir dans cette chambre qui puait le luxe ! Ce grand lit pour 6 personnes au moins, oui j’exagère et alors ? Toute cette place me déprimé au plus haut point ! Je supporterai bien ce lit si j’avais Diana pour le partager avec moi, mais là tout seul… Impossible de fermer l’œil. C’est pour ça que j’ai kidnappé Fuyuki, il est venu de son plein gré ne vous inquiétez pas, et qu’on s’est mis à parcourir de nuit les quais de Paris à la recherche de la perle rare ! Après une éternité je l’ai enfin trouvé avec ce trois mats portant le nom de « La Boudeuse » c’était parfait pour cette nuit. Un petit appel à Diana pour lui raconter ma folle journée, enfin soirée et je peux dormir avec un sourire sur les lèvres. Le p’tit renard n’avait pas l’air rassuré sur le navire, mais j’en avais que faire. Je le rassure rapidement et puis voilà c’est parti pour la nuit. Qu’il dorme même avec moi s’il le souhaite, s’il n’y a que ça pour le rassurer. Une bonne nuit sur l’eau c’est juste le paradis. Je quitte la cabine de ce capitaine en laissant quelques doublons pour le dérangement et le squattage de sa belle cabine super moderne. Nous revenons incognitos à l’hôtel avant que nos compagnons ne se réveillent, comme ça on prend seulement nos bagages et c’est partie pour la suite de l’aventure.
Le voyage en avion de France à Suisse se passa calmement. Et pour cause j’ai demandé à Emma une ses pilules pour dormir. C’était plus prudent pour tout le monde je pense. Je n’ai pas encore envie de me faire gentiment engueurlidé par ma true love. Ah oui, je comprends mieux pourquoi prendre des tongs dans ma valise était quelque peu… débile ? Je déteste la neige. Naviguer en temps de neige est insupportable, la plupart de mes hommes étaient des moins que rien dans ce genre de situation, si bien que je devais tout faire moi-même. Quand je rentre dans la boutique accompagné des autres, je m’attends au pire. Ils veulent que je mette ses longs bout de bois à mes pieds c’est ça ?
« Tu peux pas être sérieuse... ? »
Pourquoi, mais pourquoi je suis venu ?! Je ne pouvais pas me montrer égoïste comme au bon vieux temps ? Grand Dieu… avec l’aide de mes partenaires j’arrive à chausser ces immondes choses… Accompagné de cette combinaison noir et rouge j’étais trop beau. J’ai jamais était aussi couvert de ma vie ! Jamais de ma vie je n’ai porté une écharpe. Par contre le bonnet c’est hors de question ! Rien sur ma tête ! Je tiens à mon brushing parfait. Mais au cas où, j’en garde un dans ma poche. Les lunettes me donne l’allure d’une rock star, c’est ça le nom ? Faute de deuxième main je n’ai pas eu le droit aux longs bâtons qui servent, je crois à se déplacer. L’espèce de siège dans le vide, très peu pour moi. Ne pas se plaindre. Ne pas se plaindre. Ne pas regarder en bas non plus ! C’est… beaucoup plus haut que les espars du Jolly Roger ou encore ceux du Hollandais où j’avais l’habitude de monter enfant. Je maintiens la barre aussi fort que je peux. Arrivé. Le château est encore loin de nous. Je peux le distinguer au loin.
Déjà, je galère comme pas possible avec ses skis horrible et en plus il y a un ours qui ressemble pas un ours qui nous attaque ?! Instinctivement je baisse la tête, me protégeant ainsi quand j’entends un coup de feu, je n’aurai pas dut. Déjà que j’ai l’équilibre d’un gamin qui apprend seulement à marcher et en plus je me baisse un peu trop rapidement ? Et bah oui même si l’ours est à nos trousses je ne peux m’empêcher d’aller dire bonjour à mon amant le sol. C’est froid la neige… Je me relève avec un peu de difficulté retombant deux fois de suite. Je suis habile à ski vous ne trouvez pas ? Quand j’arrive enfin à me remettre sur mes pieds je vais beaucoup trop lentement, ce monstre poilu va me rattraper c’est sûr.
« Mate ? Qu’est-ce que tu foujoncds »
Oui. Je n’aurai pas dû me retourner pour regarder les actions de Jefferson. Je viens de retomber en me bouffant je ne sais combien de litre de neige. Je me retourne comme je peux dans la neige pour voir Jefferson neutralisé l’ours en lui balançant une de ses fioles avec un rire digne d’un psychopathe. Je souris de toutes mes dents quand je vois l’ours gelé à quelques mètres de nous. Me débattant pour ressortir de cette poudreuse d’enfer je me relève en voyant Jefferson rejoindre les autres. Avec l’allure d’un escargot, j’irais plus vite en rampant en fait… je rejoins la bête toujours immobile. Je vais pas la laisser en vie en priant pour qu’elle ne se libère pas plus tard, non faut s’en débarrasser. Je sors un poignard que j’avais caché dans ma combinaison de ski et lui plante en pleine tête. Ça ne l’a même pas tué ce truc ?! Je l’entends seulement rugir en réponse. Bon, vitesse supérieur. Je reprends mon crochet rangé dans l’une de mes poches que je réenclenche sur mon support en cuir avant de l’égorger une bonne fois pour toute.
Tout content de moi je récupère mon poignard, c’est un bout de cervelle au bout je crois bien, et le nettoie dans la neige avec mon crochet. Voilà tout propre c’est bon on peut repartir vers la bâtisse de Whale. Avec la descente je prends un peu de vitesse. Un peu trop à mon gout. Quand je dépasse les autres comme un boulet de canon j’essaie de ralentir comme je peux. Donc. Devinez tout seul. Vous trouvez pas ? Je me suis simplement pris un des sapins, l’un des seules qu’il y avait à cet endroit-là. Je voulais seulement saisir sa branche pour me ralentir… mais ça a fait un petit effet de rotation inattendu, je l’ai donc pris en pleine face. Encore un peu de neige sur la tête. Je ramasse le peu d’honneur qui me reste, donc aucun on va être réaliste là-dessus et me redirige vers le groupe. J’essaie de ralentir à proximité d’Emma, me penchant en avant lutant pour garder mon équilibre les skis en mode V.
« Swan ! C’est horrible ces instruments de torture ! »
En vérité je voulais surtout lui dire ; qu’est-ce que je t’ai fait pour que tu me déteste au point de m’obliger à mettre ses monstrueux skis ? A me faire prendre l’avion ? Les sièges qui sont un peu trop haut pour ma santé mental, a me torturer avec toutes cette technologie ! Quand je risque de tomber pour la millième fois je me rattrape de justesse à Emma, la maintenant comme si elle était mon dernier rempart avant la mort ! Retrouvant mon équilibre grâce à elle je la lâche, mais hélas je reperds de nouveau l’équilibre. Je n’aime pas ses instruments. Je lui murmure pour qu'elle seule entende mes propos qui ne me font pas honneur.
« Emma... En te demandant ça je vais perdre le peu d’honneur et de virilité qu’il me reste depuis le début de cette folle épopée mais… je n’en peux plus tu me comprends n’est-ce pas ? Je peux m’accrocher à toi ? S’il te plait… ? »
C’est ainsi que la Sauveuse me sert de remorqueur en direction de ce château de l’enfer, mon crochet accrochait à une des boucles de ceinture de sa combinaison le corps en avant pour ne pas tomber de nouveau. Virilité même. Vous pouvez pas test là-dessus ! Si je continuais à skier seul, j’allais me casser une jambe ou pire mon bras droit ! Je peux pas prendre le risque d’être inefficace face à un combat éventuel dans ce manoir.
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Emma Swan*
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| Avatar : Jennifer Morrison
| Conte : Once upon a time | Dans le monde des contes, je suis : : la fille de Blanche et Charmant
Un ours,un vrai ours se tenait non loin de nous,je l'observais stupéfaite,les yeux grand ouvert,il n'avais pas l'air complètement normal quand on y regardais de plus prêt,on aurait dit une créature de Frankenstein ,se qui était très a propos si vous vouliez mon avis,un coup de feu retentis et je fut sortie de ma stupeur pour poser mon regard sur Heather qui avait un pistolet en main,je me demandais comment elle avait pu les faire passer a la sécurité de l'aéroport,mais se n'était pas le moment de posez la question a voix haute.
Tout le monde finit par réagir,Duncan s'enfuyant vers la battisse au loin ,Jefferson lançant une de ses fameuse fiole qui explosa et par chance bloqua l'ours ,qui finit par être achevée par Killian,je souriait fier de ma petite équipe,je n'avais même pas eu besoin d'utiliser la magie contre l'ours pour me défendre ,tout c'était enchaîner rapidement et tout le monde semblait s'en être sortie sans aucune égratignure."Si tout le monde va bien ,on va pouvoir avancerNotre chauffeur lui devait déjà être arrivé sur place,il c'était enfuie dès que l'ours était apparue ,lâchant un crie tellement strident que j'étais surprise qu'il n'est pas déclencher une avalanche ,se type n'étais vraiment pas nette.
Je m'élançais une nouvelle fois sur la neige,me laissant glisser en direction du manoir,le ski n'étais pas vraiment un sport que je pratiquais couramment,mais j'avais appris a en faire il y a longtemps et c'étais un peut comme le vélo ,sa ne s'oubliais pas.Bien sur tout le monde ne semblais pas a l'aise sur les morceaux de bois,je tournais la tête en direction de Killian qui ne semblait pas du tout a l'aise sur ses skis.
"Désolez Jones ,mais se n'est pas moi qui est décider de construire un château au milieu de nulle part et seulement accessible en télésiège et ski ...la prochaine fois qu'on s'en va quelque part on utilisera ton bateau si tu veut."Je continuais de glisser quand Killian m'adressa de nouveau la parole quand il se rattrapa a moi quand il faillis tomber,par chance je savait tenir en équilibre sur des skis,je lui adressais un sourire.
"Accroche toi Captain et essaye de ne pas me faire tomber."Je lui répondis,il finit par s'accrocher a ma combinaison avec son crochet et je nous fit avancer en direction du château,je levais les yeux pour surveiller Jefferson pour voir si lui aussi avais besoin d'aide,il semblais avoir enfin lâcher sa console se qui était une bonne nouvelle ,il avait découvert la 3DS hier soir et il semblait déjà accro se qui était une mauvaise nouvelle,mais au moins il ne faisait plus de connerie.Je levais les yeux pour remarquer que nous étions enfin arriver près de la grille du manoir,une sensation bizarre se fit sentir quand je m'arrêtais devant celle-ci,je pouvais ressentir la magie qui se dégageait de cette endroit,Arès avait eu raison.Je regardais les autres mais je devais être la seul a ressentir la puissance magique qui se dégageait de la battisse et je remarquais enfin quelque chose d'étrange,tout le monde semblait être en noir et blanc.
"Je suis la seule a vous voir en noir et blanc ?."Questionnais-je a voix haute avant de regarder la grille qui étais légèrement ouverte,le chauffeur devais surement être déjà a l'intérieur."Allons-y."Je retirais mes skis tout en aidant ceux qui avait besoin d'aide avec les leur avant de m'avancer vers la porte d'entrée qui elle aussi était ouverte,je la poussais lentement."Bonjour ?...Y'a quelqu'un ?."Mes paroles résonnèrent dans toute la battisse mais personne ne me répondit se qui était plutôt étrange,jusqu'à se que quelque chose tombe au sol dans une des pièces les plus proches,ni une ni deux,j'avançais en direction du bruit ,poussant une des portes au hasard pour découvrir une cuisine,une petite femme rousse poussa un crie quand elle me vit et la théière qu'elle tenait tomba au sol."Oh mein Gott ! Vous m'avez faire peur...désoler ,désoler ...vous devez êtes les visiteurs des USA ,installez vous j'ai préparer du thé....Johanne rend toi utile veut tu ! Va déposer les bagages dans les chambres."Elle dit a un homme qui venait d'entrée dans la pièce a son tour avant d'en ressortir pour attraper nos baguage."Je suis Sonja ...Komm shon ,mein lieben ! Asseyez vous !."Je jetais un coup d'oeil en direction des autres avant de m'installer a table,une assiette de cookies se trouvais au milieu de celle-ci."Vous n'auriez pas vue un homme avec une casquette et des lunettes de soleil ?."Demandais-je a Sonja en prenant un cookie,elle se tourna vers moi avec un grand sourire,trop grand pour être vrai."Nein ,mein lieber ...personne n'est ici a part Sonja ,Johanne et Igor."Je fronçais les sourcils."Même pas Victor ?."Elle éclata de rire."Oh non , Herr Victor ne vient plus ici,sa fait longtemps que l'on ne l'a pas vue."Je reportait mon attention sur mon cookie,quelque chose n'allais pas,vraiment pas.
Quand Fuyuki était rentré dans la chambre de l'hôtel, il s'était contenté de regarder Killian, sceptique. C'était tellement grand que ça en devenait angoissant. Rien que dans cette salle, on devait pouvoir y ranger trois fois sa chambre entière de sa maison. Manifestement, Killian semblait aussi peu convaincu que lui pour dormir dans ce lieu beaucoup luxueux dans lequel Fuyuki ne comprenait pas pourquoi les humains avaient besoin de tant.
Alors, tandis que les autres semblaient s'être accomodés de leurs chambres respectives et y dormaient sûrement, Fuyuki suivit le pirate dans les rues de Paris, pour arriver sur les quais. Trouver la perle rare avait-il dit. Fuyuki regardait avec attention la ville pour trouver cette fameuse perle rare, dont le luxe serait de leur offrir un lit bien plus simple, dans un cadre plus familier.
Fuyuki savait surfer. Mais jamais il n'avait dormit sur l'eau. Parce que manifestement, la perle rare fut un magnifique voilier, qui aurait parfaitement pu être le bateau pirate de Killian, ce qui expliqua tout a fait le coup de coeur de ce dernier. Excité de cette nouvelle expérience, il suivi le pirate à bord de La Boudeuse, mais s'accrocha rapidement au bord quand il sentit le bateau bouger très (très) légèrement sur l'eau. Dormir sur l'eau. En y réfléchissant, c'était fou ! Et si une tempête se présentait ? Si l'eau se mettait à former un tsunami tout d'un coup ?
Donc on va vraiment dormir ici ? C'est bien meilleur qu'au château royal dans lequel Emma nous a invité, mais ne risque-t-on pas de se noyer ?
Killian le rassura. C'était lui le pirate après tout. Gardant néanmoins quelques appréhensions, il rentra a l'intérieur. Rassuré lorsque le pirate lui autorisa à dormir avec lui -c'était lui qui savait s'y faire avec les bateaux, si une tempête arrivait, il serait juste a coté de lui, Fuyuki était un animal terrestre après tout-, il perdit ses inquiétudes, bien plus confortable sur ce bateau qu'entouré de toute cette luxure beaucoup trop poussée.
Le lendemain, ils quittèrent le bateau, alors que Killian paya la nuit en posant quelques pièces, et ils retournèrent à l'hôtel avant même que les autres ne se réveillent. Fuyuki ferma sa valise, et il était prêt.
Il appela Rebekah avant de prendre l'avion une nouvelle fois, sachant que ça allait devenir sérieux à présent. Il ne parla pas avec Rebekah de gaieté de coeur, mais il fallait qu'il prenne des nouvelles de sa fille -qui dormait encore parce qu'évidemment il était incroyablement tard dans la nuit la bas-. Se demandant avec joie s'il avait réveille son ennemie, ce qu'il espérait au fond de lui, il put suivre le reste du groupe, ravi d'avoir eu des nouvelles d'Allycia.
La Nuisse était un pays froid. Bien plus froid que Fuyuki ne l'avait imaginé. C'était à ces moments là que le renard regrettait sa fourrure dorée à l'épreuve de toutes températures.
Heu non, nous on la regrette tout le temps notre fourrure !
Il y avait de la neige partout. Ça, Fuyuki adorait. Il se retint fortement oour ne pas s'y rouler comme le renard qu'il avait été. Et cerise sur le gâteau, l'étrange chauffeur à l'accent bien typé choucroute, précisa que la résidence Frankenstein n'était disponible qu'en ski. Surfer sur de la neige, génial non ? Bien que ces bouts de bois posés sous ses pieds étaient difficilement contrôlable.
Lorsque le cri retentit, Fuyuki leva la tête et ouvrit grand les yeux, un sourire aux lèvres.
Un ours !!!
Fuyuki retourna la tête pour admirer la bête, mais vit à la place une étrange créature mitigée entre ours et... Monstre. Qu'avait-on fait à cette pauvre bête !? Sauf que cet animal semblait vouloir du mal au petit groupe. Quoi ? Mais Fuyuki était l'ami de tous les animaux quand il était encore un renard ! Il se transformait en eux, il avait passé quelques mois en compagnie des ours lors de sa grande aventure d'un siècle vers l'est, c'étaient des animaux formidables. Quoiqu'il en soit, il serait incapable d'en blesser un, quand bien même l'ours les attaquait, que ce soit de lui même ou pris par l'empreinte des démons de son subconscient. Il n'y avait donc une Duke solution, fuir. Si les autres voulaient s'en occuper, qu'ils le fassent, mais jamais Fuyuku ne s'en prendra à un animal de sa vie, jamais. Il entreprit donc de skier, ce qui n'était toujours pas chose facile, et dévala la pente lentement, en diagonal, ce qui le faisait ralentir davantage. Et alors que l'ours arrivait derrière lui, il percuta Fuyuki, qui essaya de se défaire de son emprise avant qu'il ne soit blessé ou tué. Il avait entendu un coup de feu -l'horrible et atroce coup de fusil des chasseurs immondes d'animaux ressemblait beaucoup au bruit qui venait de retentir, ce qui lui glaça le sang-. Il fut vite extirpé de là par le grand Duncan qui le tira plus loin, tandis que les autres s'occupaient de la bête, Fuyuki n'osant pas regarder ce qu'ils devaient faire à ce pauvre animal torturé.
Merci beaucoup ! S'adressa-t-il à Duncan, n'ayant pas besoin d'être sauvé d'habitude, il en était reconnaissant.
Quand celui-ci le félicita de ce qu'il venait de faire, Fuyuki fronça les sourcils.
Mais je n'ai rien fait moi, j'ai juste été percuté par l'animal !
Il entendit Jefferson s'écrier. L'ours ne devait plus être un problème, Fuyuki n'osa pas se retourner pour voir ce que ce pauvre animal avait enduré. Mais la suite pouvait s'offrir à eux plus facilement. Enfin, il y avait toujours ce ski incontrôlable, mais ça allait être un problème moins important.
C'était un château formidable, plus beau encore que celui dans lequel il résidait quand il était femme de l'empereur. Fuyuku préférait ce luxe là. Un grand château mais en service plus classique, des chambres aux tailles préférables, pas de chichis inutiles comme à l'hôtel de Paris. Par contre les couleurs... les couleurs semblent avoir été enlevées du luxe. Étrangement, ce château était noir et blanc. Pas de couleur noir et blanche, non, plus dans le style teintes de gris, comme le film qu'Heater regardait dans l'avion jusqu'à Paris, en noir et blanc. Très étrange. Le château, l'environemment, de la terre jusqu'au ciel, tout autour de ce château semblait grisaillé.
Je suis la seule a vous voir en noir et blanc ?
Non, je le vois aussi !
Euh Fuyuki, t'as entendu, elle a dit qu'elle vous voit en noir et blanc.
Fuyuki se retourna vers Emma lorsque ses démons le lui fit remarquer dans sa tête. La regardant d'abord, puis le reste du groupe, pour finir par se contempler lui, mains, jambes, torse, en effet, eux tous faisaient parti du décor noir et blanc. Très étrange. Une magie qui sortait de l'ordinaire était à l'oeuvre.
Ils pénétraient dans la résidence, et aux premiers appels d'Emma, le château semblait inhabité. Lorsque le bruit d'un objet tombé se fit entendre dans une pièce voisine, Fuyuki tourna la tête vers l'origine du bruit, adoptant une mine féroce, tout en grognant, pendant deux secondes, uniquement par réflexe animalier qui était resté chez lui. Tous le groupe suivit donc Emma dans la pièce d'à coté pour y découvrir une femme, qui, sous la surprise de voir ces étrangers chez elle, lâcha la théière la laissant s'effondrer par terre, condamnant le thé à ne jamais rencontrer la bouche de Fuyuki, ou, encore pire, celle de Jefferson. Fuyuki regarda l'immonde catastrophe avec un regret immense.
Oh mein Gott ! Vous m'avez faire peur...désoler ,désoler ...vous devez êtes les visiteurs des USA ,installez vous j'ai préparer du thé....Johanne rend toi utile veut tu ! Va déposer les bagages dans les chambres.
Bah justement, il est fichu, perdu, ruine le thé. Il regarda Jefferson, l'air de dire "C'est scandaleux, qu'allons-nous faire pour le thé ?". Il l'avait vu s'affoler pour peu par rapport au thé, alors Fuyuki faisait pareil, c'était bon le thé, et il ne méritait pas qu'on le jette par terre, n'est-ce pas ?
Ils s'asseyèrent autour d'une table avec des cookies posé dessus. Sans thé ? C'est trop dommage ! La femme qui avait elle aussi un accent à la choucroute leur dit que "Victor" n'était plus ici depuis un moment. Fuyuki fronça les sourcils, et se gratta derrière l'oreille.
J'ai pas tout bien suivi mais je pensais que c'était quelqu'un nommé Victor qu'on venait aider, non ? Et, c'est pas censé être son manoir ici ? Est-ce que vous avez encore du thé du coup ?
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Jefferson Hyde
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Décidément, ce capitaine avait une infinité d'amants. Jefferson se promit d'en faire un rapport à Diana en rentrant ; entre le sol, la neige, les sapins, un Chapelier et les bateaux, on ne pouvait pas qualifier ce bougre de fidèle. Enfin ! C'est en haussant les épaules que Jefferson accueillit le pirate. On ne lui faisait pas confiance, hein ? Il gelait la bête pour protéger tout le monde -et surtout ses propres fesses, mais chut !- et voilà comment on le remerciait ! En plantant inutilement un poignard dans le monstre ! Pff. Jamais contents, ces humains. Et en plus il colle la Sauveuse ! Non mais vraiment, le Chapelier allait devoir avoir une conversation sérieuse avec ce charmant pirate. Faudrait qu'il lui demande des conseils séduction, d'ailleurs. À Wonderland, il suffisait de faire un truc complètement irréfléchi et irrationnel et en principe c'était dans la poche, mais sur Terre, les femmes étaient vraiment très compliquées. Surtout qu'à Wonderland, les femmes ça couraient pas les rues, vu que les habitants étaient principalement composé d'un bestiaire improbable, en dehors des familles royales alors… Il avait bien fait de partir de de ce monde-là, en fait. Il n'aurait jamais rencontré la mère de Paige autrement, d'ailleurs. Et c'est avec un air boudeur que Jefferson fila le reste de la descente, du moins comme il pouvait étant donné que c'était la première fois qu'il montait sur des skis. Mais son attention fut bientôt attirée par le grand portail de métal du manoir, et il cessa aussitôt son petit jeu d'enfant susceptible pour se laisser captiver par l'aura à la fois inquiétante et fascinante de la bâtisse. Ils pénétrèrent à l'intérieur, et tout de suite, le Chapelier ressentit comme un bruissement lui traverser le corps et l'esprit ; quelque chose à l'intérieur de lui semblait soudainement sorti de son sommeil, vivement intéressé par ce monde étrange. Ou plutôt, quelqu'un.
« Fuyuki, ça te va pas le noir et blanc. » Il avait dit cela spontanément, sans y réfléchir, et, soudainement, il passa ses bras autour de celui d'Emma, s'accrochant à elle tel un koala, avec un visage farouche sur le visage. « Non non, tu n'es pas la seule, Darling. Eh, pirate, c'est pas mal ces expressions que tu utilise ! Darling ! Presque comme le thé Darjeeling ! Voilà ! Tu n'es plus shérif, à la place tu es Darjeeling ! Ou Darling, ça dépend du contexte. Hahahaha ! Pirate, tu as la mine encore plus sombre en noir et blanc ! » Appuyant le bout de son index sur le bout du nez de Killian, le Chapelier sourit de toutes ses dents. « Aller, souris ! Souriiiiiiiiiiiiiis ! »
Puis, se détournant, il s'éloigna sans prévenir du groupe, examinant le paysage qui l'entourait avec une fascination et une attention grandissante. Voir le monde en noir et blanc, c'était pas mal, et comme on dit, la nuit, tous les chats sont gris… Revenant aussi vite qu'il était parti, Jefferson s'accrocha à nouveau au bras d'Emma sans lâcher, scrutant les alentours tandis que le petit groupe rejoignait ceux qui étaient apparemment les employés du coin. Il agissait en gamin partant à l'aventure, mais en réalité, son cerveau fonctionnait à une vitesse inhumaine ; il emmagasinait tout, chaque détail, chaque mot prononcé, et dans sa tête se formaient des théories, des hypothèses, des absurdités et des ciels sans porte. Il fit un clin d'oeil à Fuyuki lorsque celui-ci afficha une mine déconfite devant la catastrophe à la théïne ; qu'il ne s'inquiète pas, le roi du thé était là ! Il s'occuperait lui-même de le faire, ce thé, d'ailleurs. Sans hésiter, il se glissa hors de la pièce -non sans oublier d'attraper un cookie au passage-, tout en notant l'information concernant Victor ; au pire, il demanderait à Fuyuki plus tard. Suivant l'une des employées, il eut la chance de tomber sur les cuisines, et devant le silence habitant les lieux, se mit au travail.
« Et voilà, du VRAI thé ! Pas ce breuvage britannico-suisse de pacotille ! »
C'est une quinzaine de minutes plus tard que le Chapelier reparut, armé d'un plateau, d'une dizaine de tasses et d'une large théière fumante. Pourquoi une dizaine ? Parce qu'il avait l'habitude de prévoir des réserves. À cause de Hack ; son ami aimait beaucoup trop les détruire pour n'en prévoir assez. Installant une tasse devant tout le monde, un grand sourire aux lèvres et comme si de rien n'était, il lança d'une voix faussement innocente et joyeuse :
Emma & Killian & Jefferson & Fuyuki & Duncan & Heather
Fuir. Je n’avais plus que ce mot à l’esprit. Grâce à Jefferson et ses étranges potions, Franken Winnie venait d’être neutralisé, et tout le monde était sain et sauf. Mais qui sait ce qui pouvait encore sortir des sous-bois ? Un yéti zombie ? Au point où j’en étais, plus rien ne pouvais m’étonner… Le manoir se rapprochait rapidement de nous (enfin nous nous rapprochions rapidement du manoir, mais ce n’est qu’une question de point de vue). Je glissais à vive allure, surveillant du coin de l’œil si les autres suivaient. A leur rythme.
Nous étions enfin devant les grilles. Je déchaussai mon snowboard en jetant un coup d’œil méfiant derrière moi. Aucun yéti en décomposition à l’horizon. Bon. Je ne sais pas si c’était dû à la montée fulgurante d’adrénaline, ou le changement d’atmosphère, ou peut-être le décalage horaire, mais j’avais une étrange sensation. Quelque chose se dégageait de cette sombre demeure. Quoi, telle est la question. Puis, un tout aussi curieux phénomène se produisit : je ne voyais plus de couleurs ! Je me retrouvais comme dans un vieux film en noir et blanc. Une cause magique était-elle à l’œuvre ? Probablement, bien que cela m’étonnait beaucoup que la magie fonctionne dans les monde "réel".
« Je suis la seule à vous voir en noir et blanc ? » demanda Emma.
Apparemment, chacun de nous avait les mêmes symptômes. C’est plutôt insolite, la Suisse, non ? Je ne m’en inquiétai pas outre mesure, après tout, si l’absence de couleurs était notre seul et unique problème, nous étions de grands chanceux ! Notre petit groupe pénétra dans le manoir, où régnait un silence de mort. Enfin, jusqu’à ce que des bruits nous parviennent d’une salle voisine. Miss Swan en tête, nous nous rapprochâmes de la source du bruit, et découvrîmes une petite femme rousse (enfin, je supposais qu’elle était rousse) qui, de stupeur, fit tomber la théière qu’elle tenait à la main.
« Oh mein Gott ! Vous m'avez fait peur... Désolée, désolée...vous devez être les visiteurs des USA ,installez-vous j'ai préparé du thé... Johanne rends-toi utile veux-tu ! Va déposer les bagages dans les chambres[/i] , lança-t-elle à un homme qui venait de faire son apparition. Je suis Sonja... Komm shon, mein lieben ! Asseyez-vous ![/i] »
Un peu sur la défensive, je pris place à la table que la dénommée Sonja nous indiquait. Il y avait des cookies à disposition, cependant je n’y touchai pas. La confiance aveugle, c’est pas trop mon truc. Emma tenta de prendre des nouvelles de notre chauffeur, toutefois celui-ci ne semblait pas avoir mis les pieds au manoir, car la rouquine nous précisa qu’il n’y avait que Johanne, un certain Igor et elle-même au manoir. Et lorsque l’ancien shérif la questionna à propos du Dr. Whale, elle éclata de rire :
« Oh non, Herr Victor ne vient plus ici, ça fait longtemps que l'on ne l'a pas vu. »
Vous avez dit bizarre ? Décidément, quelque chose de tournait pas rond ici. Victor nous avait invités, et il n’était même pas là ? Et ce depuis un certain temps ? Je commençais à me dire que toute cette histoire n’était qu’une façade… Et mon esprit légèrement paranoïaque me faisait voir le mal partout. Il fallait que je garde mon sang-froid, que j’analyse la situation, et que j’en tire des conclusions… concluantes. Je me raclai la gorge avant de parler :
« Excusez-moi, Sonja, mais… est-il normal que nous voyions tout en noir et blanc ? Pas que ça soit très embêtant, hein, cependant c’est quand même curieux, non ? »
Il fallait bien que quelqu’un dise tout haut ce que tout le monde pensait tout bas. Et au pire, je passerai pour la folle de service. Avec Jeff à côté, je pourrai rester dans la normale. Quelques minutes plus tard, le Chapelier apparut, portant un plateau chargé de tasses et d’une grosse théière fumante. Il servit tout le monde. Je ne savais pas ce qui était le moins risqué à avaler : des cookies préparés par des inconnus plus que louches, ou bien le thé d’un personnage sensé être complètement taré, et qui a un faible pour les boissons psychotropes ? Tout bien réfléchi, je pense que je vais me mettre à la diète sèche. Ou du moins, attendre que quelqu’un ait goûté. Pas folle la guêpe.
Duncan suivit toutes les actions pendant cette fameuse descente, et avec beaucoup d'attention, analysant toutes choses qui pourraient être utile et apprendre à connaître ces coéquipiers. Bizarrement, il sentait une vague de vieilles habitudes qui revenaient. Il savait au fond que cette mission allait, lui faire sortir certaines caractéristiques qu'il montrait rarement. Soit, il en était conscient et cela ne lui faisait pas de mal, d'où ses activités d'à côté avec Eavan ou d'autres petites choses. Il sourit intérieurement. Ils arrivèrent bientôt à la bâtisse. Mais à peine arrivé, un phénomène qui ne le surprit guère survint d'un seul coup avant qu'ils entrent dans la manoir.
Ils se regardèrent tour à tour, s'échangeant des petits regards. Ils étaient bien en noir et blanc. C'était le nouveau style, un nouveau look, ils se sont dit tiens, ça faisait moche, pourquoi pas revenir à la deux couleurs, c'est plus uniforme et moins galère. Il se regardait un peu. Au moins une chose est sur, c'était qu'il pourrait passer plus inaperçu, encore plus qu'avant. Mais, cela était étrange, de la magie dans l'air, ou alors Victor a voulu redonner un certains styles quand on passait cette surface. Il avait toujours aimé cela et sortait de ce genre là, ça n'aurait pas été étonnant.
Il n'avait pas l'impression que son ami s'y trouvait, il ne sentait pas son aura. Il fronça des sourcils fermant la marche du petit groupe, avec Mlle Swan en tête. Ils se dirigèrent vers les bruits de voix. Duncan regardait un peu partout, cela était étrange, il n'était pas là, il le saurait sinon. Ils pénétrèrent dans la pièce qui leur servait de cuisine. Un bruit de casse et une femme se retournait, leur adressant la parole. La réponse à sa sensation fut approuvé bien vite. Sa tête se pencha légèrement et il sortie de la pièce.
Le manoir était assez grand et beaucoup de surface à vérifier. Chose pas très difficile pour lui mais il fallait qu'il reste prudent. Il voulait juste voir quelques petits trucs. Duncan s'aventura dans ces lieux. Cela lui rappela certaines de ses demeures, il aimait bien ce genre de lieu. Cela pouvait sembler glauque pour certains, même ils penseraient que ça serait hanté, puisqu'il s'agissait d'un manoir, mais ce n'était que des stéréotypes, comme font souvent les humains. Tous n'était pas ainsi. Cependant était-il bien placé pour affirmer cela, en sachant ce qu'il était. Un peu ironique tout ça.
Il monta dans les étages, allant à une vitesse plus soutenue. Il s'arrêtant un instant, il était dans la pénombre. D'un coup des bruits dans toutes la maison retentissaient, personne ne pouvait nier cela, c'était comme si l'on frappait contre les murs, ou des froissements, juste des bruits on ne peut plus normal dans un manoir -blague- Duncan ne vit rien pourtant, il ne savait pas d'où provenait ce que tout le monde pouvait entendre. Il n'avait pas dit son dernier mot. Il se décida de rejoindre les autres. Dans sa descente, un cri au loin l'interrompit dans sa marche, enfin plutôt un hurlement. Il poursuivit son chemin, pour aller discuter avec le petit groupe, sans prendre de décision trop attive.
Duncan rentra de nouveau d'une discrétion absolue, s’asseyant toujours calmement sans bruit, il y en avait suffisamment comme ça. Surprenant les personnes à côté de lui, l'ayant pas vu arriver. Il remercia Jefferson pour le Thé et en prit tout de même quelques gorgées. Il croisa le regard de Heather. Il n'était pas le seul à avoir entendu tout ces bruits et ce hurlement. Tout le monde. Cependant, cela ne faisait que commencer, ça s'était quelque chose qu'ils devaient surement tous ressentir. Quelque chose n'allait pas et que Victor ne soit pas présent était une énigme. Il espérait que son ami aille bien et qu'il rentre juste la bouche en chœur tout heureux de les voir.
Duncan écouta toutes conversations, réfléchissant, sans rien dire, buvant juste. ça aurait été lui, là il serait déjà partie pour savoir où était le Doc' mais il n'était pas seul et puis il ne fallait pas se jeter aveuglement. S'était un fait.
Killian Jones-Swan
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Un tour de ski accroché à Swan, j’approuve ! J’ai perdu toute ma virilité, mais j’ai apprécié ce petit tour. Arrivé enfin devant le manoir je retire ses maudits skis avant de rejoindre les autres au portail. Je ne remarquais qu’après ce qu’Emma voulait dire par ‘nous voir en noir et blanc’. Je me mets à m’observer, fasciné par cette absence de couleur sur ma personne. Je suis pas trop mal. Enfin je pensais... Jeff vient juste de détruire ma crise de narcissisme…
« Je serai toujours plus beau que toi mon pote. » Je le regarde menaçant quand il me tripote le bout du nez. Puis quoi encore ?
Sourire jamais. Je suis le groupe ronchonnant quelque peu jusqu’à l’intérieur du manoir où le silence me faisais presque peur… Enfin un bruit. Sur mes gardes, le crochet prêt à frapper en cas de besoin je pénètre à mon tour dans la salle où le bruit semblait provenir quand je vois une femme qui me semblait très maladroite… Jeff va gueuler en voyant ce thé par terre. Finalement il semblait bien le prendre puisqu’il nous abandonne pour rejoindre les employés de ce manoir des plus sinistres… Alors que les autres s’installent à la table je reste juste derrière la chaise d’Emma, juste au cas où. Je ne venais pas ici pour prendre le thé avec ses personnages lugubres. Je pousse un soupir quand elle nous annonce que Victor ne vient plus dans ce manoir depuis des lustres.
« Magnifique, on a fait tout ce voyage pour rien. »
Je vois Jefferson revenir avec un plateau chargé de cookies et bien sûr avec du thé tout chaud. Je refuse d’un signe de la main son thé qui sentait les embrouilles d’ici. Je ne tenais pas à être drogué. J’espère qu’il va pas mal le prendre. J’écoute d’une oreille discrète la conversation avec ses personnages en trifouillant le bout de mon crochet, jetant un coup d’œil au lieu. J’avais l’impression d’entendre des bruits au loin, ça me rassuré pas le moins du monde… j’aurai peut-être dû récupérer une épée avant qu’on vienne taper la causette avec ces mégères. Intrigué je m’éloigne du groupe pour faire le tour de la pièce essayant de deviner d’où ses bruits semblaient provenir. Ils semblaient parvenir de partout à la fois… je le sens pas ce truc. Je reste sur mes gardes la main sur mon poignard quand j’entends un hurlement. Je me retourne pour voir nos hôtes pas le moins gênés par ses bruits de détresse.
« C’est quoi ces bruits ? » Je vois les deux femmes me regardaient en sirotant leur thé comme-ci rien n’étais. « Ne vous inquiétez pas mon joli ! C’est tout à fait normal ici. »
Elles m’incitent aussi d’un geste de la main à venir rejoindre mes compagnons à table. Ouais non merci. Je reprends ma place à coté de Swan les sens en alerte.
« Alors ces bruits et ce hurlement qui semblent provenir de l’enfer c’est... normal ? » Je passe une main sur mon visage en me massant l’arête de mon nez pour remettre mes pensées en place. « C’est le manoir hanté de Disneyland ou quoi ? »
Je pousse un dernier soupire hésitant un moment entre resté là sans rien faire à attendre un potentiel danger nous sauter dessus ou alors s’aventurer et découvrir la source de ce bruit par moi-même…
« Puis assez de tout ça, vous allez rester sagement à prendre le thé ? Comme vous voulez, moi je vais voir ce qui se trame dans ce maudit manoir. »
Qui m’aime me suive comme on dit. Je suis pas du genre à rester sagement assis à prendre le thé. Pas mon style, mais vraiment pas. Je monte directement à l’étage dans l’espoir de trouver une arme, doit bien y avoir ces statues d’arme de chevalier ridicule avec une bonne épée dans ce bordel ? Ou alors je vais dans le sous-sol... Mais j'ai pas trop confiance dans ce genre de lieu. Surtout si j'y vais seul et sans véritables armes.
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Killian; 90% ( Pour l'instant o.O )
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Emma Swan*
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Mes mains se crispèrent au paroles de Fuyuki,puis ensuite celle de Jefferson quand celui-ci revint pour nous servir du "bon" thé,je les fusillais tour a tour du regard avant de lancer un regard désoler vers Sonja."Veuillez excuser c'est deux impolie ,apparemment ils n'ont jamais appris la politesse ni le respect dans leur jeunesse et il semblerais que de ce contenter de se qu'on leur donne ne soit pas assez pour eux ,mais je suis sur qu'ils s'excuseront de leur impolitesse ,n'est-ce pas ?.Sifflais-je entre mes dents a l'adresse des deux tout en leur jetant un nouveau un regard noir ,terminant le biscuit que j'avais commencer quelque instant plus tôt avant de boire le thé que Sonja m'avais donner,celle-ci me jetant un regard bienveillant avant de se tourner pour regarder Heather,l'air confuse.
"Comment cela curieux mein liebe ? Ce n'est pas curieux,il n'y a pas d'autre couleur ici que le noir ou le blanc...sa a toujours été comme cela autant que je m'en souvienne,partout dans le monde..."Répondit-elle tendis qu'elle enfournais un plateau remplie de biscuit non-cuit."Herr Victor reviendra surement un jour..."Ajouta-t-elle quelque seconde plus tard,les mains tremblantes,elle croisa mon regard et attrapa bien vite un chiffon pour s'occuper les mains,je fronçais les sourcils quand soudain des bruits retentirent dans toute la maison,comme si des chaines était bouger ,un hurlement ce fit entendre."C'étais quoi sa ?."Demandais-je tandis que Killian s'adressais a Sonja pour lui demander la même chose,sa réponse me surpris,normaux ? Ce genre de bruit était normaux ? Quelque chose clochais chez cette femme et ce manoir.
J'allais reprendre la parole quand Killian ce décida a agir pour allez voir se qui se passait ,des bruit de cognement se firent entendre a la porte suivit d'un autre hurlement."Allez voir se qui se passe a la porte ,je suis Jones."Je me levais bien vite de ma chaise pour suivre le pirate, arrivant de nouveau dans l'entrée du manoir,je prenais la direction de l'étage pour retrouver Killian ,je pouvais allez soit a gauche ou a droite,entendant des craquement et des bruits de pas sur la gauche ,je me précipitais rapidement vers le couloir mal éclairée,toute les portes était fermer et aucune trace du pirate ,peut être avait-il pris a droite ? Ou alors il avait trouver sa chambre et avait décider finalement de faire un somme ? Je me décidais a retourner vers l'escalier quand le bruit d'une porte qui claque m’immobilisa sur place ,je regardais par dessus mon épaule,remarquant une silhouette s'avancer vers moi rapidement."Kil-...."
KLONG !
Quelque chose me frappa le sommet du crane,je tombais en avant ,essayant tant bien que mal d’appeler Jefferson ou n'importe qui d'autre mais je sentit quelque chose de dur s'abattre sur mon crane encore une fois et ce fut le noir complet,la personne responsable bougea rapidement quand elle entendit des bruits venant de l'entrée,un nouvelle hurlement ,ni une ,ni deux et elle disparue.
Toute cette histoire était bien étrange. Il aimerait mieux comprendre la nature de son invitation. Un manoir accessible en ski uniquement, protégé par une créature génétiquement modifié, qui transformait le monde en noir et blanc quand on s'en approchait, aux airs qui donnaient la chair de poules, et dont l'hôte qui avait lancé les invitations était parti depuis un bon moment déjà. Fuyuki se gratta l'arrière du crâne en guise de réflexion.
Il fut néanmoins ravi lorsque Jefferson rapporta du thé. Fuyuki s'empressa d'en prendre une tasse. Quand Emma lui reprocha son impolitesse, Fuyuki baissa les oreilles -en fait il crispa la mâchoire honteusement, ne pouvant bien sur plus baisser ses oreilles de renard-. D'habitude il n'était pas comme ça, mais avec toute cette histoire de thé et de Jefferson, il avait eu des petits reflexes .... Jeffersonesques ? Fuyuki n'oublia pas de s'excuser.
Cette fois ci, quand Fuyuki crispa la mâchoire, ce n'était pas de honte mais de douleur. On venait de lui arracher les tympans. Les cris aigus qui perçaient l'atmosphère étrange du manoir, Fuyuki et son ouïe surdéveloppée les entendaient en bien plus amplifiés. Vous avez une idée de ce qu'est une craie qui geince horriblement sur un tableau noir. Et bien c'était exactement ça pour Fuyuki. En 1000 fois plus fort.
Fuyuki ferma les yeux, et porta ses mains à ses oreilles, à la fois pour se les boucher, mais aussi pour s'arracher les cheveux.
Il ne put s'empêcher de lever un regard féroce, presque celui d'un renard enragé, se faisant contrôler par les démons quelques secondes, sur cette étrange femme qui la lança au groupe que ce bruit était normal.
NON ! Non ce n'est pas normal madame ! Ce bruit de femme qu'on égorge qui est en train de broyer mon cerveau, ça n'est PAS normal, maison de psychopathes !
HÉ ! Ne parlez pas comme ça ! Dit Fuyuki dans ses pensées à ses démons, tentant de se faire entendre difficilement dans sa tête.
Il ne fit pas attention à la réaction de Sonja, Fuyuki notant néanmoins de s'excuser pour l'avoir parlé comme ça -même s'il était manifestement vrai qu'elle était folle- et suivit les autres qui, doté de leur bon sens -même Jeff-, décidèrent d'aller voir ce qui en était à l'origine.
Quand ils sortirent de la grande salle dans laquelle ils étaient, une porte trembla, violemment secouée par des coups qu'on semblait frapper avec peur ou panique. Ça plus les cris, on aurait vraiment dit un livre d'horreur que Fuyuki avait lu. Emma et Killian s'éloignèrent pour aller enquêter sur les cris, tandis que le reste du groupe restait devant cette porte, avec pour mission de découvrir ce qu'il s'y passe derrière. Le renard regarda les autres, et hocha de la tête. Il s'avança lentement vers la porte, et toucha la poignée. Il tourna la poignée tout doucement, méfiant, regarda le groupe une dernière fois, et ouvrit la porte d'un grand coup rapide et violent.
Derrière, dans une petite salle mal éclairée, une femme très effrayante se tenait la debout.
Elle était habillée d'une longue robe blanche imprégnée de partout d'un sang bien rouge. Elle poussa plusieurs cris stridents, qui briser tous les os de Fuyuki tant ses tympans se faisaient agresser. Puis elle tomba au sol, inerte, tout d'un coup.
Fuyuki, apaisé que le bruit s'arrête, s'avança doucement, et toucha le corps de cette femme au cou, lentement, pour chercher un poule, mais n'y trouva aucun.
C'est quoi ce manoir ? Dirent les démons de Fuyuki à haute voix, aussi inquiets que ce dernier.
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