« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 [Fe] Les Trésors de Neverland - Evènement #46

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Wendy Darling
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Wendy Darling

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| Conte : Peter Pan
| Dans le monde des contes, je suis : : Wendy

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________________________________________ 2015-10-18, 13:17




Les Trésors de Neverland



Aie. Ca faisait mal. Wendy regarda ses mains écorchées en grimacant, avant de jeter un regard a son dos. Ce n'était, pour ainsi dire, pas glorieux.

Terrence était tout de même vachement plus gentil que ce qu'il voulait bien faire croire. Wendy le regarda aller récupérer Skunk et le remettre sur ses épaules avec un air attendri, avant de secouer la tête de gauche à droite. Non mais c'était quoi cette attitude de gentille fille ? Elle était censé être un pirate sans coeur nom d'un matelot sobre. Pas une gamine qui fondait devant les gosses. Elle soupira et se redressa. Allez, c'était finis maintenant. Elle devait vraiment redevenir serieuse, cette attitude détendue qu'elle avait depuis le début de l'aventure risquait de lui faire perdre la vie à son retour. Ici aussi mais pour l'instant elle n'avait pas besoin de diriger une bande de pirates tous plus ivres et dangereux les uns que les autres.

Non, c'était définitivement l'air de Neverland qui lui faisait de l'effet. Chaque pas ici lui rappelait des souvenirs, chaque plante une anecdote, chaque rire une histoire. Mais c'était du passer. Tout espoir de revivre ici lui avaient été retiré au moment où elle avait tenté de tuer le nouveau Pan. Elle jeta un regard à Killian. Jamais elle n'aurai cru lui ressembler autant. Oh elle n'avait pas son assurance, cette capacité qu'il avait à rassembler les gens autour de lui. Non elle n'avait pas cette force qu'il avait. Mais comme lui on lui avait pris une personne chère et comme lui elle voulait tuer quelqu'un de plus puissant qu'elle. Avait elle une chance ? Elle voulait le croire. Une seconde elle s'arrêta, faisant lever à sa chienne un regard interrogatif qu'elle ignora, le regard perdu dans le vague. Instinctivement sa main chercha le contact rassurant du poil soyeux de sa chienne. La seule qui jamais ne l'avait abandonné, trahis. Comme quoi les animaux étaient meilleur que les humains. Mais ce n'était pas ce a quoi elle pensait à cet instant.

Et si elle devenait comme lui ? Si au final elle devenait aussi instable ? Killian n'était qu'une excuse, la véritable question était beaucoup plus simple et en même temps plus complexe. Jusqu'où serait elle prête à aller pour accomplir sa vengeance ? Au meurtre d'innocents ? À renier ses principes ? À à son tour abandonner ceux qu'elle aimait ? La réponse aurait été plus simple avant. On le lui avait posé et elle n'avait pas hésiter. Elle ferait ce qu'il faudrait. Tout ce qu'il faudrait, dut elle envoyer son âme brûler en enfers. Mais maintenant ... Elle doutait. Certes elle avait encore mal. Toujours l'impression qu'on lui avait pris une partie d'elle et que la plaie, toujours à vif, ne cicatriserait jamais. Mais ... Mais maintenant on comptait sur elle. La première fois qu'on lui avait demandé de l'aide en temps que reine elle avait été prise de court. Mais elle avait agit. Contrairement à ce qu'ils croyaient tous, elle avait fait quelque chose. Et l'expédition avait réussie. Et maintenant les demandes étaient de plus en plus nombreuses, lui laissaient moins de temps pour essayer de se venger, de trouver la faiblesse de Pan. Ils comptaient sur elle, avait elle le droit de se désister ? Non. Non, on avait trop déçu par le passé pour qu'elle fasse de même.

La jeune femme regarda autour d'elle. Les responsabilités qui peser désormais sur elle ne la laissaient pas indifférent au contraire. Plus que jamais elle avait conscience de son rôle des implications et des conséquences de ses actes, et essayer de tuer pan ne mettrai pas seulement sa personne en danger mais aussi équilibre précaire de la piraterie. Grands et petits se déchiraient, et elle, au milieu d'eux, essayait de rétablir une justice qui n'existait plus depuis longtemps.

Une grimace lui lui échappa en repensant au mesure qu'elle avait dû prendre. Pourtant elle ne regrette rien ou si peu de chose. Ce qu'elle avait fait avait été nécessaire. Et même si ses actes hantaient maintenant sa mémoire et ses songes, elle savait que si c'était à refaire, elle les référaient. Mais se sentait elle capable de sacrifier ceux qui désormais la considéraient comme leur chef ? Elle l'ignorait et c'était bien cela qui lui faisait peur.

Elle lacha un grognement indistinct et se remit en route. Ce n'était vraiment pas le moment de se mettre a réfléchir sur le sens de la vie, elle avait d'autres priorités pour l'instant. Merci a l'autre crétin. Comme aller aider Rebekha qui semblait avoir décider d'épouser un arbre. Et voila a quoi ca servait de marcher en derniere, on finissait toujours par choper les retardataires.

"Désolée, ce n'est que moi" fit elle en passant le bras de la rousse autour de son épaule.

Elle n'allait pas la laisser la non plus, et puis au mieux elle lui en devrait une. Au pire, bah ... tant pis. Wendy jeta un regard en arrière. Des cannibales, super. Un sifflement et un "Attaque" lancé d'un ton froid suffirent pour que la gentille Nana se transforme soudain en molosse et ne se lance a la poursuite des deux nains. La jeune femme ne s’inquiétait pas outre mesure, sa chienne avait déja eut a faire a ce genre d'énergumènes par le passé, elle savait se défendre. Avançant lentement - elle n'était pas toute légère l'autre non plus - elle finit par apercevoir le groupe un peu plus loin. Mouais, encore un peu trop loin a son gout, autant couper entre les arbres, de toute façon elle les voyait toujours.

Deux jappements en arrière, Nana revenait. Wendy fit un nouveau pas quand elle sentit soudain un fil sous son pieds. Et zuuuut. D'un geste, elle lâcha Rebekah qui s'écroula sur le sol et apercevant une petite armée de machettes qui volaient vers elle, se projeta soudain en arrière avant de se rattraper avec les main. Elle resta en pont quelques instants, afin d'être sure que d'autres OVDE ( Objets Volants Dangereux a Eviter ) ne parcourent pas le ciel pour se redresser avec forces grimaces.

Elle jeta un regard a Rebekah, puis au tronc ou étaient plantés les machettes, avant de se diriger vers ce dernier avec un sourire victorieux, qu'elle chassa aussitôt. Oui elle avait survécu au piège, mais ce n'était pas une raison. Elle tira sur les lames pour les dégager. Bon, au moins Terrence serait armé maintenant. Même si il n'en avait pas réellement besoin, mais ca la rassurerai.

"Viens la Nana .."
Fit elle en accrochant sur le dos de l'animal les armes avec une liane, alors que la chienne déposait un objet a ses pieds. "Qu'est ce que tu m'as rapporté ? Oh. Bien joué ma belle !"

Elle lui grattouilla affectueusement la tête et accrocha une sorte de ceinture a sa taille. Les quelques fléchettes qui y étaient et la sarbacane étaient un peu tachés de sang, mais on ne pouvait pas tout avoir. Quand Nana attaquait, elle ne le faisait pas a moitié. Wendy retira d'un coup sec la fléchette planté dans la fesse de Rebekah puis la repris comme chargement et se hâta de rattraper les autres.

"Terrence ! Viens, j'ai un truc pour toi ! Non, pas elle "
ajouta elle en voyant son regard. "Mais des machettes, ca peut t'aider si tu veux." Elle s'approcha de Killian et laissa tomber la jeune rousse contre lui, avant de rapidement se détourner. "C'est ta potes non ? Alors occupe toi d'elle. Ou laisse la, je m'en moque. Pour ce que ca change..."

Elle détestait jouer les femmes sans coeur, mais bon, la vie était une pièce de théâtre et chacun avait un role a jouer. Le sien n'était pas rose, voila tout.

Wendy 65%

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________________________________________ 2015-10-18, 20:39

L'erreur est Humaine.
C'est pour cela qu'elle est destructrice.




Dance of Dragons
Nous avions tous besoin de sommeil, certains plus que d'autres, et j'avouerais sans peine être de ceux là. Ce n’est pas être faible que d’avoir besoin de repos ; Je n’étais pas des plus en santé, et les traitements dans l’eau n’avaient pas aidé mon état à s’arranger. La présence de Wendy avait eut la capacité de me détendre et de me permettre de trouver un sommeil serein et reposant. Trop court cependant lorsque Jack vint tirer tout notre groupe du sommeil. J’eus l’envie soudaine de lui planter la dague de la blonde dans le coeur et de le laisser planter dans un mur. Mais je préférai m’en abstenir, posant ma main gauche le long de la garde en la remettant à ma ceinture, allant réveiller Wendy sans ajouter un mot.
Je pris seulement le temps de refaire mes pansements, tirer sur les bandes de chaque bras, maudissant intérieurement l’inactivité de la droite, et mon incapacité à être précis de la gauche. Il allait falloir du temps, de la patience… J’en étais dépourvu. Alors je serrai l poing aussi fort que possible, quitte à m’en faire mal. On redresse la tête, on marche droit. Il fallait que quelqu’un puisse être là à la suite de Wendy, et je ne laisserais pas le réincarné le faire.

Il avait perdu le coffre. Non. Ils avaient, perdu le coffre. Nous l’avions perdu. Personne n’avait été foutu de le garder en sécurité, et s’indigner sur Jack ne mènerait qu’à notre perte. Pourtant, si je restais silencieux à l’arrière, je ne perdais pas l’envie de le faire taire pour de bon. Il parlait trop, et parler est source de malentendu. S’ils souhaitaient les problèmes dans un petit groupe tel que le nôtre, qu’ils fassent, mais je n’avais pas l’énergie de m’en mêler. Je suivais simplement la Reine comme un animal de garde, économisant un maximum de ma nuit. Ce n’est qu’en apercevant ce visage connu qu’est celui de l’indienne que je me renfermai.
« J’ai aucune confiance en elle… »
Lors de notre dernière entrevue, elle avait menacé, elle avait blessé, et sous-entendu que nous détruirions tout sur notre passage. Elle parlait comme tout ces humains qui nous avaient pourchassé lorsque j’étais encore un cerf. Je la voyais comme tel. Un chasseur. Et mes muscles s’étaient tendus. Tout cela empestait la mauvaise idée, et ils acceptèrent de la suivre, Wendy aussi, elle était la raison pour laquelle je fus assez crétin pour leur emboîter le pas, restant à distance, jaugeant la dangerosité.

Et je n’eus pas tords puisque le chemin fut un magnifique chemin du combattant. Je n’eus pas le temps de venir aider la jeune pirate, mais Anna avait eut le réflexe le plus élémentaire qui soit. Je me rapprochai d’elle, surveillant notre guide. J’avais peur. Mais qui est dénué de peur ne peut tenir longtemps. C’est un sentiment que l’on peut fuir, qu’on peut ignorer, mais c’est ce qui nous permet de garder des réflexes de survie.
C’est aussi pour ça qu’à l’explosion, j’eus le temps de disparaitre derrière une pierre, pour n’en sortir sans aucune égratignure. Simplement le regard plus vif que jamais, le palpitant dans tout ses états. Voulait-elle nous tuer? Oh qu’elle le voulait ; Depuis le début elle nous avait fait comprendre qu’elle ne nous considérait pas comme les bienvenues. Qu’est ce qui me retenais de lui planter l’épée dans le coeur? Rapide, de dos, faire s’écrouler son corps au sol… Au diable le coffre!
« Toujours en vie ..
- Pour combien de temps. »
Le sourire? Oh il n’était pas utile. Je rejoignis rapidement Wendy pour m’assurer qu’elle allait bien… Les autres semblaient en forme, et à mon grand damn, personne n’y était rester. C’est peut-être égoïste, peut-être que ce sont des idées de sauvages ; Ainsi soit-il.
« Où est-ce que tu nous emmène? Toi, l’indienne… Et toi, Jack? Nous mentirais tu? Tu as caché le coffre et te débarrasser de nous est la prochaine étape?! »
D’accord, ma colère commençait à revenir et ce n’était pas un bon plan, il fallait que je me calme. Inspiration puis expiration… Inutile de prouver aux autres que je n’étais pas à côtoyer de trop près… Surtout à la Reine. Pourtant je n’arrivais à me retirer cette idée, marchant dans les restes de sable et de cendres… Avançons, puisque nous sommes ici. Je repasse devant Wendy sans lui laisser vraiment le choix, je refusais de la voir derrière Lily, à l’arrière il y avait Terrence et ce dernier pourrait au moins s’occuper des problèmes qui lui tomberait dessus. Je ne lui faisais pas confiance, mais je restais crédule : Il avait voulu la protéger plus d’une fois, et il ne semblait pas être de mèche avec les pirates. Qu’il fasse ses preuves.

L’indienne était peut-être une humaine, mais elle avait le pas sûr, à son honneur. Je pouvais aisément la suivre sans perdre le rythme, et ce même avec ma fatigue. Un as après l’autre, toujours dans le plus grand silence alors que quittant le sable nous marchions dans l’herbe. Verte, humide, elle était nourrie par l’eau. Aussi, rapidement, les marais se firent plus présent, pour finir par nous entourer. C’était oppressant. L’impression d’être observer sans comprendre d’où cela venait : Je suis un cerf, aussi n’ai-je pas l’habitude des marécages, je plaçais mes pieds là où ceux de Lily laissaient une marques, je veillais à ce que rien ne vienne à ma suite.
« Où est-ce que tu nous emmène? » Deuxième demande, je me montrerais insistant jusqu’à avoir ma réponse. Elle me connaissais, peut-être ne se rappelait-elle pas, moi oui. Je me souviens du monstre, celui qui nous avait attaqué, que nous n’aurions du repousser. Je ne quittais pas sa nuque du regard alors qu’elle passait au dessus d’un bras du marécage, un rondin sur lequel je m’appuyai à sa suite pour traverser.

Je m’aperçus avec horreur de mon erreur lorsque je posai le second pied. Le rondin qui aurait du être fait de bois noyé d’eau était en réalité presque mou, il n’avait pas de mousse pour le recouvrir, il ne roulait pas comme j’en avais l’habitude, sous le pied… Elle avait finit de traverser, aussi puis-je remarquer la fin de l’arbre mort, il sortait sa tête de l’eau, des yeux au reflet vert se tournant en ma direction alors que son corps commençait à se mouvoir de coté. De longues écailles se dessinaient sous mon pied alors que sa taille se dessinait. Un crocodile, plus grand et long que moi, dont le son caractéristique s’élevait de l’eau, sa gorge vibrant pour exprimer son mécontentement.
« Recule! » Lançais-je à Wendy derrière moi; tentant à la suite de reculer, trébuchant sans parvenir à rattraper la branche qui lâche sous mon poids. J’avale de l’eau en perdant l’équilibre. Je vois avec terreur que l’animal a disparu.
Je tente de rejoindre la rive. Elle est là, juste à quelques centimètres de ma main qui s’enfonce dans la vase sans pouvoir s’y accrocher, tendons sectionnés, le couteau a été trop profond. Je tends l’autre bras et réussis à me hisser jusqu’au bord. Je tousse à cause de l’eau. Ce fut mon erreur.

De lourdes mâchoires se referment dans l’eau à ma droite, happant le vide, je n’ai pas le temps de sortir que le second coup tape dans sa cible. Ne pouvait étouffer un cri en sentant la chair s’arracher sous les dents du saurien, je sens la peur me monter au ventre, tentant de m’accrocher au bord. Impossible, et je vois flou, des larmes de douleur. Je sent deux mains m’attraper pour me tirer hors de l’eau, ces deux même mains qui s’étaient accrochées à moi cette nuit pour dormir. Un bref regard au sol fait remonter des souvenirs douloureux, une trainée rouge, semblable à la couleur de l’eau dans laquelle je m’étais plongé des semaines avant. Du sang.
La douleur est telle que j’ai l’impression de devenir fou, voulant attraper mon bras pour cesser l’hémorragie alors qu’il n’y a plus de bras a attraper. « Que….qu » La panique. La panique de réaliser que le craquement sinistre de la morsure était le son d’un os brisé, d’une déchirure. Ma main gauche tremble alors que je tente d’arrêter ce sang qui ne cesse de couler de la plaie. « Non…non non… » Ma voix est basse, comme si la force refusait de revenir.
Je refuse de lâcher prise, mais c’est à la Reine pirate que je me rattrape.

Elle veut nous tuer, c’est à cause d’elle. Et si je n’en ai pas la force je veut pourtant me relever, je veux la voir tomber à l’eau, il m’a prit mon bras, je veux qu’il prenne sa vie.
Mais je n’en ai pas la force.

© Grey WIND.


Rebekah Stormborn
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Rebekah Stormborn

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YOU MAKE ME WANNA DIE
I'LL NEVER BE GOOD ENOUGH
AND EVERYTHING YOU LOVE

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WILL BURN UP IN THE LIGHT
EVERY TIME I LOOK INSIDE YOUR EYES
YOU MAKE ME WANNA DIE


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| Conte : folklore germanique & légendes phéniciennes.
| Dans le monde des contes, je suis : : une nixe, la fille du Léviathan.

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________________________________________ 2015-10-18, 22:19

Les Trésors de Neverland
Neverland IV

J’étais en train de comater paisiblement dans mon coin, câlinant un arbre comme si c’était le meilleur oreiller de tous les temps (au point où j’en étais, je ne faisais plus ma difficile), quand je sentis quelque chose m’arracher à mon nouveau meilleur ami, aka Mister Tree. Je marmonnai une petite protestation incompréhensible et tentai de m’agripper au résineux de ma vie. Mais, au vu de ma faiblesse actuelle, je dus lâcher l’affaire et me résigner à abandonner l’arbre de mon cœur. Adieu Mr. Tree, j’oublierai jamais c’qu’on a partagé… Puis, je portai mon attention sur la cause de notre tragique séparation : à travers la brume de mes yeux ensuqués, je reconnus (après des secondes d’une intense réflexion) la crinière blonde de Wendy. C’était bien une des dernières personnes que j’aurais imaginé me venir en aide. Comme quoi… Je la fixai de mon regard vitreux. Et, malgré mon état végétatif, une chose me frappa : Miss Darling n’était au fond qu’une enfant qui portait de trop lourdes responsabilités, trop tôt. Elle n’avait certainement jamais demandé à être cette personne sans cœur, qui se méfie de tout le monde et même de sa propre ombre, qui pourrait basculer dans les ténèbres à tout moment. Un petit cœur brisé, où l’amertume s’était glissée dans les nombreuses failles. Peut-être était-ce parce que j’étais complètement défoncée, toutefois, je ressentis une fulgurante compassion pour cette jeune reine d’un monde trop dur pour n’importe qui de foncièrement bon. Oui, je savais au fond de moi que Wendy n’était pas mauvaise. La vie pouvait simplement nous faire prendre de mauvais chemins. J’étais bien placée pour comprendre. C'était un sacré p'tit bout cette Darling. Une femme forte comme on en fait trop peu. C’est fou ce qu’on peut être empathique quand on est shooté. C’était puissant ce truc de cannibales !
D’une voix rauque d’un vieux fumeur, je réussis à articuler deux mots : Tu gères p’tite reine… Soudain, mon soutien disparu, et je m’affalai au sol. Hmmm le sol, si moelleux, si douillet… WOUAÏÏÏ ! On venait de m’arracher la fléchette que j’avais dans la fesse. Avec la délicatesse d’un mammouth. Et hop, deuxième séparation : Wendy me récupéra. Adieu le sol… C’était trop demandé de me laisser dépérir tranquille ?
Hey salut toi… T’étais moins flou la dernière fois qu’on s’est vu, hein ? Nouvelle coupe de ch'veux peut-être ? Me voilà dans les bras du beau-frère. Je gloussai et m’agrippai à lui comme un paresseux à son arbre. J’étais toujours dans le coaltar le plus complet, mais au moins, l’arrachage de fléchette avait eu le mérite de me réveiller un minimum. Mieux que rien.
Nous continuâmes notre progression périlleuse. Un sourire béat restait scotché sur mon visage. On aurait dit que je m’étais enfilé une ligne d’ecstasy. Tout tournait autour de moi. Et ça tournait, tournait, tournait… Tournait trooop. Je sentis mon dernier repas tenter une remontée pour revoir la lumière du jour. Je secouai vivement la tête pour me remettre les idées en place. Bon, ça ne tournait plus. Par contre, ma réactivité était toujours en grève. Je ne réagis pas lorsque Chovka tomba dans l’eau. Je ne réagis pas non plus lorsqu’il se fit bouffer le bras par un crocodile. Et pourtant, j’aurais pu résonner la bête, j’aurais pu le sauver, j’aurais pu lui épargner toute cette souffrance… Mais je restai plantée là, les paupières tombantes, la bouche entrouverte. C’était le néant dans ma tête. Heureusement que je ne me rendais compte de rien, sinon je m’en serais voulue à mort. Le réveil allait être dur, je vous le dis. Cependant, pour le moment, j’avais plutôt envie de roupiller. Aussi, je me détachai de Killian, lui baragouinant un « t’inquiète… je vous rejoins… j’en ai pour… deux minutes… faut juste que… je fa… sse un… petit… do… do… » à peine audible, et je me laissai lentement rouler à terre. Les retrouvailles avec mon sol adoré furent des plus agréables. Si agréables que je tombai aussitôt dans les bras de Morphée. S’endormir au beau milieu de la Jungle Noire : la pire idée de ma vie, après celle de m’être laissée embarquer dans cette histoire de dingues. Je relevai difficilement mes lourdes paupières. Être réveillée deux fois dans la même journée, ça relevait du crime de lèse-majesté ! Des petites mains s’affairaient sur mon corps. Par pur réflexe instinctif, je balançai mes membres dans tous les sens. Le sang se remit à circuler dans mes veines, et les effets de l’anesthésiant commencèrent à se dissiper. Je découvris avec stupeur qu’une bande de sales morveux était en train de me dépouiller de tous mes biens. Et autant vous dire qu’à cet instant, mes seuls bien étaient mes vêtements… Un coup de tête par-ci, un coup de poing par-là, et je parvins à les faire fuir. Je me rendis alors compte que j’étais nue comme un ver. Pervers à cet âge-là, c’était du propre. Ça promettait. Ils m’avaient tout pris… Les clés ! La montée d’adrénaline m’avait fait retrouver un semblant d’énergie. Bon, au pire, personne sait que j’avais ces foutus clés. Donc, techniquement, puisque j’les ai perdues, c’est comme si j’les avais jamais eues. Ouais, ça va l’faire. Et, la mine satisfaite, je partis en quête d’habits de fortune. Oh, pas que la tenue d’Ève me gênait, mais Neverland était trop hostile pour que je me trimballe les miches à l’air. Au détour d’un fourré, je surpris une cannibale en pleine cueillette. Elle portait un joli pagne ainsi qu’un haut en peau de bête. Oh toi ma cocotte, tu vas passer à la casserole… Ironique, n’est-ce pas ? Aussi silencieuse qu’un félin, je m’approchai de ma proie. D’un geste précis et vif, je lui brisai la nuque. Simple, rapide, efficace. Tout ce que j’aime. Je la dépouillai de ses biens, récupérant au passage un magnifique collier de dents en or. Je vous laisse le plaisir de deviner à qui elles appartenaient… Me voilà parée de la tenue officielle des cannibales de Neverland. Manquait plus que les peintures de guerre, et je pouvais postuler !
D’un pas joyeux, je partis, l’air serein. Soudain, bam, grande claque en pleine tronche : tout me revint en mémoire. Bordel de m*rde. Je rebroussai chemin en quatrième vitesse, et finis par retrouver le passage où Chovka s’était fait agressé par le crocodile. D’ailleurs, ce dernier était toujours là, apparemment fier de son petit coup. Plissant les yeux, je m’enfonçai dans l’eau jusqu’à hauteur des hanches. Je croisai les bras sous ma poitrine, et toisai le gros reptile d’un œil inquisiteur : T’as pas honte ? Nan mais, c’est quoi ces façons, hein ? Ta mère t’a jamais appris à pas bouffer les bras des copains ? Je m’approchai du croco, qui tirait une mine coupable. Vilain, vilain lézard d’eau douce, le sermonnai-je en lui tapant le haut du museau. Ouais c’est ça, va t’cacher, t’as raison ça vaut mieux. Et que je t’y reprenne plus, sinon j’me f’rai un sac avec tes p’tites fesses, pigé ? Justice étant rendue, je franchis la rive et rejoignis le reste du groupe, après m’être un peu plus enfoncée dans la jungle.
S’ils avaient pu voir leurs tronches lorsqu’ils m’ont vue débarquer à moitié à poil, pieds nus, à peine vêtue d’une courte jupe et d’une sorte de brassière en fourrure, façon Tarzan. Mon corps fin et musclé apparaissait aux yeux de tous. Quoi ? Vous voulez ma photo ? ... Et qu’est-ce que tu r’gardes comme ça, toi ? lançai-je au type aux cheveux longs.
Bekah II, le retour. Encore plus tarée, insupportable et tête brûlée que jamais. Je m’approchai de notre merveilleuse guide d’un pas énergique. Hey dis donc toi, t'as eu ton diplôme de guide dans un Kinder surprise ? La prochaine fois que tu nous fais un sale coup de ce genre, j’te scalpe, c’est clair, ou tes plumes te bouchent les oreilles ? Parce que si c’est l’cas, j’vais t’boucher autre chose, moi… Je pouvais bien me mettre tous les indiens de l’île à dos, et même tous les Village People pendant qu’on y était, je n’en avais strictement plus rien à foutre. Je remarquai alors Chovka, plus pâle que la dernière fois (je ne pensais pas que c’était possible), et avec un bras en moins. Par les sept mers Chovka, mais, mais c’pas possible ça ! Tiens l’coup, hein, nous clamse pas entre les mains, hein, c’pas drôle. Pas maintenant. Et… j’suppose que ça va pas r’pousser… Accroche-toi, ok ? J’étais sincèrement catastrophée pour lui. Je l’aimais bien ce petit gars, et j’avais l’impression que toutes les crasses du monde s’abattaient sur lui. C’était pas cool. Relevant le regard, je croisai celui de Wendy. Je lui lançai un petit mais sincère sourire empli de gratitude. Je lui en devais un belle. Nous ne serions jamais les meilleures amies du monde, c'était un fait. Parce que c'était la vie. Néanmoins, nous ne serions peut-être ni les ennemies, ni les étrangères que nous pensions être l'une pour l'autre.

Emi Burton


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________________________________________ 2015-10-19, 23:05




Les Trésors de Neverland




Tu gères p’tite reine…Tu gères p’tite reine…Tu gères p’tite reine…Tu gères p’tite reine…

Les mots tournaient en boucle dans sa tête, comme une mélopée infinie. C'était ... une surprise. Réellement. Jamais elle n'aurait pensé recevoir un compliment comme ca, surtout venant de Rebekah. Bon, elle était sous l'effet de puissants sédatifs et autres substances tout a fait licites sur l’île mais réprouvées dans le reste de l'univers, mais quand même ca comptait ! Une main dans les cheveux, un soupire agacé devant sa propre faiblesse, malgré un petit sourire heureux qu'elle ne parvenait pas a dissimuler.

Non, Jack n'était pas assez malin pour faire un plan aussi compliqué. Enfin elle l'espérait. Le jeune homme passa devant elle, et Wendy lui emboîta le pas, attentive. Elle comprenait son énervement, a vrai dire, si elle n'avait pas vécu ici toute sa vie, peut être aurait elle été de son avis, ou au moins aussi agacée que lui. Mais ca faisait partie du "jeu", et Lily était une indienne. Elle n'aimait pas les étrangers et ne ferait rien pour leur faciliter la tache.

Ils arrivèrent au marrais, et la jeune femme sentit ses bottes de cuir s'enfoncer lentement dans la terre humide, l'herbe haute. Pas après pas, la jeune femme avançait derrière Chovka. Elle lui faisait confiance, il était intelligent et avait cette capacité naturelle a se déplacer silencieusement, discrètement dans les bois, comme si ca lui semblait naturel, a croire qu'il ne faisait qu'un avec la nature, qu'elle lui ouvrait la voie. Couteau en main, elle veillait, surveillait leurs arrières, tendis qu'il veillait sur l'avant. Les yeux rivés sur le sol pour éviter de glisser et de faire une chute, tendis que le reste de son esprit était concentré sur les personnes derrière elle, elle ne vit pas ta tête du crocodile se mouvoir. Un ordre seulement qui transperça le silence qui régnait depuis de longues minutes.

« Recule! »


Il l'avait poussée, et instinctivement, elle avait obéit, voulait lui laisser la place, cherchait a comprendre ce qu'il se passait, qui attaquait. La rive, et un bruit de chute. Affolée, elle se retourna, cherchant des yeux affolés Chovka qui pataugeait. Elle ne comprenait pas, ne voyait pas quel ennemie invisible les attaquait, mais l'affolement du seigneur pirate n'était pas sans raisons, et les aboiements de sa chienne lui vrillent les tympans. Elle scrutait l'eau, les arbres, cherchant, alors qu'il arrivait a remonter sur la rive. Le soulagement qu'elle éprouva fut de courte durée. Le crocodile. Le claquement. Le sang.

"Non ..."

Elle se précipita, attrapa le bléssé et le tira hors de l'eau, boostée par l'adrénaline, la terreur, Le refus. Les larmes roulaient le long de ses joues, incontrôlable, lui brouillaient la vue. Ses mains tremblaient avec une force telle qu'elle n'arrivait plus a les contrôler. Sa respiration, saccadée, difficiles, se bloquait dans sa gorge. Les sanglots devinrent incontrôlable. Elle ne se maîtrisait plus, de petits gémissements d'animal paniqués sortaient de ses lèvres. Ses yeux ne savaient plus ou se poser, ou aller. Mais une petite part d'elle savait qu'elle devait agir. Maintenant. Tremblante, elle se redressa et détacha la boucle de sa ceinture, s'y reprenant a plusieurs fois alors qu'il se vidait de son sang.Puis se laissa tomber, ses jambes ne la portaient plus. Au milieu des sanglots, on pouvait l'entendre murmurer, essayer de rassurer le jeune homme, le supplier de ne pas l'abandonner. Elle avait l'impression de devenir folle.

"Ca va aller, t'en fais pas, je suis la .. ca va s'arranger ... "


D'un geste, elle passa la ceinture autour moignon et serra, serra de toutes ses forces pour faire un garrot. A travers les brumes de la panique, une seule chose subsistait. Elle doit l'aider. Sa main tachée de sang se tendit vers le groupe et elle claqua impatiemment des doigts pour obtenir ce qu'elle voulait.

"Ta flasque, ta flasque Killian ..."


Enfin on la lui donne et elle l'approche des lèvres de Chovka. Il devait boire. Pour moins souffrir. Encore, encore.

"Ca va aller ... tu vas t'en sortir tu m'entends ? Je t'interdis de me laisser comme ca ..."


La douleur. elle devait faire quelque chose pour la douleur. Trouver n'importe quoi. Les cannibales. Sa main se posa sur sa ceinture et elle attrapa l'une des fléchettes qu'elle avait récupéré juste avant, et la planta dans le cou du garçon. La providence ? Peut être. Une main passe sur la joue beaucoup trop pale de son ami. Sa mâchoire. Il va s'en sortir de toute façon non ? Un rire nerveux lui échappe, alors que ses mains s'agitent autour de lui, avant qu'elle n'en plaque une sur son torse pour sentir son cœur battre faiblement, s’empêcher de trembler de la tête aux pieds. Autour d'elle, elle n'entends rien, ne voix rien, évolue dans un brouillard sombre.

Elle n'entendait pas Nana, dans son dos qui, babines retroussées défendait aux autres d'approcher. Elle n'entendait plus rien, ne voyait que le liquide rouge qui avait taché le sol.

Tout a coup elle s'immobilisa et se leva, le visage vidé de toute émotion, avant de se tourner vers l'indienne qui était revenue vers eux. Lentement, sa main glissa dans son dos et elle attrapa son pistolet qu'elle pointa sur la jeune indienne. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait, avait juste ce sentiment d'inutilité, de perte. Elle avança, ignorant les autres, le canon de son arme pointé sur le cœur de la jeune indienne.

« Tu l'as blessé »
. Une voix froide, glaciale, que personne ici n'avait entendu de sa part. Une voix qu'elle n'avait que lorsque la raison l'abandonnait peu a peu. Tu mérites de mourir

Son doigt se crispa et le coup parti, tranchant le silence. Interloquée, Wendy observa son bras, levé vers le ciel, poussé par … sa propre main gauche. De justesse, l'indienne avait été épargnée. Que c'était il passé ? Regard interrogateur, surpris de Lily. La vérité lui arriva en pleine face, tel une vague incontrôlable. Menacer Lily n'était pas la chose a faire, elle le savait, mais pourtant elle n'avait pas pu s'en empêcher. C'était sa faute non ? C'était elle qui les avait menée dans la foret. Elle qui n'avait rien dit.

Non c'est moi. Si il n'avait pas été seigneur des pirates, il n'en serait pas la. Si il n'était pas avec moi … Si … si il ne m'avait pas suivit ...
Son arme lui échappa des mains, avant de tomber sur le sol. Ce n'était pas Lily la fautive. C'était elle. Elle seule. Je l'ai gêné. Si j'avais reculé plus vite … Si j'avais vue le crocodile … Si j'avais été plus attentive … si j'avais été celle que tout le monde veut que je soit … Il aurait encore son bras .... Et ces marques aux poignets ? Ces traces qu'elle avait vue distinctement … il ne les avait pas eut a son premier voyage. Non, a cette époque il allait bien. Avant de la rencontrer. C'aurait du être moi ... . Ses genoux la lâchèrent, elle ploya. Le visage ruisselant de larmes, elle entendit quelques mots, prononcés par le passé, criant de vérité.

Vous n'êtes rien Wendy Darling..


Wendy 65%

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________________________________________ 2015-10-20, 19:17




Faut regarder où vous allez


Autant de tête connu que de tête inconnu, d'ailleurs je m'étonnais de voir le bourrin de la dernière fois, malmener les enfants et les créatures, ne pas respecter la terre des autres. Vraiment je détestais les étrangers. Ils pourraient massacrer notre faune et notre flores sans remord. Pourtant toutes les créatures avaient le droit à du respect. Du jolie cerf à la plus immonde des créatures peuplant l'île. Non, lui il donnait plus l'impression d'être capable d'écraser un luminion sans pitiés avec son pied. Et les pirates … Toujours à pilier, désormais c'était le trésors de l'île … Mais pas sans négocier.

Après avoir accepté je montrais le chemin, sautant de rocher en rocher sans vérifié que tout le monde suive bien derrière, mais j'entendis un plouf. Quelqu'un était tombé dans la rivière. Mais qui donc était des gens qui voulait absolument le trésors ?! Même pas capable de traverser une rivière ! Tous les enfants perdus y arrivaient pourtant ! Si on ne pouvait même pas y arriver, c'était pas la peine de continuer le chemin … Mais bon quelqu'un décida de l'aider, un truc de rousse sans doute. Chez nous on avait pas de roux, j'étais même pas sûre qu'il y en avait chez les cannibales, ils avaient du tous les manger, seul certain enfant perdus avaient cette couleurs de cheveux.

Les laissant à leur solidarité féminine -pas que j'en avais pas, mais elle était pour les habitants de l'île, les autres n'étaient que des étrangers qui apportaient le malheur, j'attendais en les observant. Finalement deux d'entre eux avaient réussis à la sortir de là, visiblement les autres n'avaient pas eut envie de se mouiller. Dire qu'une avait même proposer de prendre le temps de se changer, quelle idée. Je n'aurai fais un effort que pour Skunk, voir … Non ça je ne savais pas vraiment.

- Allez-y. 

Je finis par m'arrêter devant une caverne border de buisson, et leur avait dis de passer. J'allais pas m' y risquer en première, je savais ce qu'on pouvait y trouver, autant vérifier tout de suite s'ils avaient du courage pour continuer le chemin. Des jaguars, rien de bien méchant, on avait tellement pire ici sur l'île, s'ils avaient peur d'un gros chat … Pourquoi être venu ici. Je me demandais bien pourquoi Jack avait ramené tout ce monde avec lui, ni même Killian et Wendy. Ils connaissaient un minimum l'île pourtant, ils devaient savoir que les autres avaient des chances plutôt réduites de survie, mais de grande chance de les ralentir. À moins qu'ils n'aient prévu de les utiliser comme appât en cas de besoin …

Pour les cannibales c'était efficace, d'ailleurs ses derniers avaient compris qu'il y avait de la viande à se mettre sous la dent. J'avais sentit leur présence, à force de jouer avec eux durant des siècles, on reconnaissait tout d'eux, ça allait être amusant de voir sur qui ils jetteraient leur faim. Une rousse, j'avais donc raison, c'était surement pour ça qu'il n'y en avait pas chez eux, ils les dévoraient en premier. Enfin je continuais quand même mon chemin à travers la jungle, lorsque nous arrivâmes dans une partie qui appartenaient au cannibales, avec le crâne de ceux qu'ils avaient dévorer sur des pic avec des peintures. Si on connaissait des habitants de l'île, on pouvait facilement reconnaître une personne.

- C'est un message d'avertissement. 

Sans m'attarder d'avantage sur les têtes de connaissance dont je n'avais plus vu depuis longtemps je continuais la route, jusqu'au camps abandonné. Normal puisqu'ils étaient en chasse et non entrain de faire un quelconque sacrifie ou rituel pour dévorer leur repas. Wendy n'étant pas bête, elle avait surement compris où nous étions, en revanche, difficile de prévoir la maladresse de Jack. Enfin maladresse … J'avais vite jouer de mouvement agile pour me retrouver loin de l'explosion.

Skunk c'était fait avoir par un piège. Un piège naturel de l'île, les ronces. À croire qu'au contacte des autres, notre charmant enfant avait perdu ses meilleures réflexe, ou sinon c'était la dérouillé que Killian lui avait donné la dernière fois qui l'avait affaiblit à se point.

- Désolé Skunk, je pensais que tu l'éviterais, reste près de moi si tu veux que rien ne t'arrive. Mais je ne comprends pas ce que tu fais avec eux, ni pourquoi toi et Wendy voulez à ce point se trésors ... 

J'avais soutenu le regard noir de celui qui avait sauver notre cher petit enfant perdu. J'avais bien dis que j'étais juste guide, et puis c'était de leur faute, ils voulaient le trésors maudit, j'allais pas leur facilité la tâche non ? Toujours des gens qui n'en avait rien à faire de Neverland, on dirait des barbares qui pensaient que toutes les terres étaient à eux et qu'ils pouvaient faire comme bon leur semblait.

D'ailleurs ils me le prouvèrent, face au petites maisons dans les arbres, forcément il fallait que l'un d'eux essaye de les toucher … Est-ce qu'on le touchait lui ?! Enfin les petits écureuils avaient décider de se venger, il l'avait mérité.

- C'est ça de vouloir toucher n'importe quoi. Est-ce qu'ils sont venus détruire ta maison ? Les animaux ont le droit à autant de respecter que tu en aurais pour tes semblables. 

Il aurait surement pas détruit la maison d'une des personnes ici présente, bien que je m'inquiétais pour nos tipis, vu ce qu'ils faisaient à l'île. Nana elle s'était charger des cannibales, mais Wendy avait déclenché un piège, au moins ils auraient désormais des armes, même si j'avais pensé qu'elle aurait plus fait attention. Le bourrin semblait en colère, j'avais envie de soupirer mais me retient, j'allais pas me justifier ni m'expliquer à un barbare. Je laissais à Jack le soin d'expliquer, s'il n'avait pas confiance il n'avait qu'à pas me suivre, c'était aussi simple que cela. Pourquoi se prendre la tête.

- … Jack l'a expliqué. 

Mais il avait carrément choisit d'être derrière moi et de marché dans mes pas au sens propre du terme. Les marécages, il y avait encore tellement d'autre endroit à visiter, des plus magnifiques aux plus effrayants. Je pouvais sentir son regard sur moi tout le long du chemin, il ferait mieux de regarder où il posait les pieds, ça lui serait plus utiles. Surtout pour le rondin qui n'en était pas un. Il aurait mieux observé, il aurait vu que ce n'était pas un simple morceau de bois, non, c'était vivant et ça n'aimait pas ce qui était extérieur à l'île. Une sorte de gardien à lui tout seul. Si j'avais pu passer sur son dos, lui n'avait pas eut cette chance, l'animal contrarier de tant de familiarité de la part d'un inconnu avait bien fait savoir son droit, un bras pour l'avoir prit pour chemin sans lui demander son avis. Fut un temps j'en aurais souris, j'en aurais même ris, ris avec lui. Mais ce temps là était fini, même ce genre de jeu avait un goût fade.

Une des rousses avaient subitement disparut pour revenir en vêtement de cannibales, mais cette fois-ci on ne lui avait pas mis la tenue de cérémonie comme la dernière fois. Non, elle, elle avait dû les voler. Mais pour quelle raison ? Bah, tout était possible ici. Tout comme ce qu'elle fit. J'avais l'impression de rêver les yeux ouverts, même les plantes à fumer du chaman ne faisait pas voir ce genre de chose. Copain ? Parce que le mec et le crocodile étaient censé être ami maintenant ? Et d'où elle le menaçait ? Elle aurait apprécier qu'on lui monte dessus à elle ? C'était avec sa peau qu'on allait faire des sacs oui. D'ailleurs elle s'approcha de moi, mais mon expression désabusé n'avait pas sourcillé le moindre instant. Ce que les gens pouvaient être détestable à se croire tout permit. D'un coup j'avais sortit la hache et je l'avais planté dans l'arbre derrière elle, la lame frôlant sa joue, coupant au passage des mèches de cheveux. Mon regard se noyant dans le sien.

- Un sale coup ? Ma faute si on ne sait pas faire la différence entre un rondin de bois et un crocodile ?! Fallait pas venir ici si vous aviez peur de jouer vos vies. On regard et on prend son temps. J'ai dis que j'étais guide, pas que je vous aiderais à éviter les pièges, je montre juste le chemin. 

Si les cannibales mangeaient les rousses en premier c'était peut-être à cause de leur stupidité ou leur égo. Perdre un être cher rendait plus violent, j'aurai surement agit différemment avant, mais là si je m'étais retenu de la décapité sur le champs c'était parce que je n'avais pas de temps à perdre, ni envie d'émousser bêtement ma lame. Ça se permettait des menaces alors que j'y étais pour rien, je leur avais pas dit de monter sur le crocodile, c'était si facile de rejeter la faute sur les autres.

Proche d'eux, je m'étais appuyé contre un arbre, observant un instant la scène avant de regarder ailleurs. Je laissais les autres s'occuper du blessé, les yeux perdus dans le vague, tous ses cris, tout ce sang … Peter était mort et je n'avais pas été à ses côtés. Ce fut quand Wendy me menaça de son arme que je relevais les yeux, les plongeant dans les siens. Elle pouvait tirer si ça lui faisait plaisir, une partie de moi était déjà morte, peut-être l'avait-elle d'ailleurs compris. Je ne me sentais pas particulièrement responsable de sa blessure, il avait qu'à faire attention à la nature qui l'entourait. Et puis depuis que tout ces étrangers étaient venu ici s'amuser comme si c'était chez eux, Peter était mort. Avant tout était tranquille, avant …

Le coup partit, et j'avais observer la mort en face sous la forme de mon amie d'enfance avec qui je jouais à travers l'île, ça m'était égale qu'elle mette un terme a mon existence, si ça pouvait la soulager de me voir m'éteindre alors soit. Mais je fus surprise que non. Pire, je fus surprise que Wendy allait si mal. Je m'étais approchée d'elle, ne faisant aucunement attention aux autres, lui tendant ma main pour qu'elle se redresse, essayant de lui faire comprendre l'urgence de ma conversation avec elle. Et d'un regard, elle pouvait aussi comprendre que je pouvais l'aider, après tout des blessés j'en avais vu plus d'un, je savais quoi faire.

- Viens. 

J'avais adresser à ceux qui n'avaient pas l'air d'accord et qui auraient été tenter de nous suivre que je ne voulais que Wendy. J'hésiterais pas à tuer quiconque oserait nous suivre, je n'étais pas d'humeur à être clémente. J'avais dis, ils savaient les risques s'ils n'écoutaient pas. De toute façon il avait un à s'occuper. Prenant un passage secret pour se retrouver en un rien de temps loin des autres, je pouvais parler avec elle, bien qu'elle n'avait pas l'air d'aller bien. Je pouvais le concevoir, mais l'heure n'était pas encore à la compassion.

- Wendy … Pourquoi tiens-tu à ce point toi aussi à ce trésors ?

Ce qu'elle m'expliqua ce justifia, c'était logique de ne pas vouloir laisser quelqu'un en qui on a pas confiance un trésor qui semblait bien trop important pour être dans les mains de n'importe qui. Voilà qui était intéressant, alors elle ne savait vraiment rien, et elle pourrait justement être d'une aide précieuse. Autant que je lui explique pourquoi le chemin était alors si dangereux.

- Il est maudit et depuis toujours. J'ai perdu Peter, je n'ai pas envie de perdre encore quelqu'un qui m'est proche, tu peux le comprendre. 

Car il était hors de question qu'un membre de ma tribu n'ait à souffrir des lubie de pirates en manque d'aventure sensationnelle. Maintenant qu'elle pouvait comprendre les dangers de cette aventure, elle allait peut-être être prudente vis à vis de tout cela. Je lui tendis un petite sacoche peinte de symbole indien et décorer d'une plume, remplis d'un onguent aux plantes de l'île. On en avait toujours une sur nous lors de nos sortis en dehors du camps.

- Tien, pour ton ami, met lui ça sur sa blessure, ça stoppera le sang et favorisera la cicatrisation rapide. Pour la douleur je crois que tu as déjà utiliser les outils des cannibales, pas besoin de lui donner une autre dose. 

Si c'était moi qui le soignait j'étais pas sûr qu'il se laisse faire, et puis j'avais pas particulièrement envie de le faire non plus, mon dernier souvenir des étrangers à Neverland était plus que mauvais. Puis nous étions toutes les deux revenus vers les autres, moi un peu à l'écart, je n'étais visiblement pas très apprécier. J'attendais qu'il soit soigner et en état de continuer la route, d'ailleurs ce ne fut pas bien loin, à quelque mètre je fus surprise de réaliser ...

-On y est …

Et merde. J'étais vraiment surprise, avec tous ses détours, et ses chemins remplis de piège, on avait fini par y arrivé. J'étais déçu qu'on y soit arrivé. Devant nous une grotte courte, à peine un mètre d'épaisseur, et un mur remplit de symboles indiens. En parcourant la paroi avec mes doigts, je sentie une serrure. Jack lui semblait ravis, il avait d'ailleurs la clé, et son sourire s'agrandit en voyant que ça fonctionnait. Sur le coup j'étais si perturbé que je n'avais pas eut la présence d'esprit de lui trancher la main pour récupérer la clé, tirer des flèches sur certain d'entre eux et prendre la poudre d'escampette.

La roche trembla et une porte se dessina devant nous, nous révélant ainsi un passage à l'intérieur : un passage humide et sombre. Une pièce très haute de plafond, à croire que c'était pour des géants. Ce qui m'intéressa c'étaient les murs peints des scènes aux couleurs du passés, j'étais fascinée. Sur l'une des peintures je reconnus Nataniel Flint, on m'en avait tellement conté les récits que même sans l'avoir jamais vu, je pouvais le reconnaître sur une fresque. Il marchait sur des pièces et des corps, les foulant aux pieds sans scrupules. Puis sur d'autre on voyait les enfants perdus, mon villages, des feux de joies, des danses, les sirènes du lagon … et Peter Pan. On y voyait une partie de l'histoire de Neverland.

Mais il n'y avait rien d'autre dans la grotte, rien de bien intéressant, quelque pièce d'or et du sable, beaucoup de sable sur le sol. Si on se fiait juste au dessin, on pourrait croire que c'était la poudre qu'avait produit les os des cadavres sur lesquels marchaient Flint et les pièces d'or les seuls restent de son trésor. Est-ce qu'ils allaient enfin partir en voyant que ce n'était qu'une légende ? Moi mon travail était terminé désormais. Je pouvais donc m'attarder sur les fresques.


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________________________________________ 2015-10-21, 02:49



Ce monde qui marche pas droit...


D’accord, il y avait du sang. Beaucoup de sang. Et ça c’était pas franchement très cool à voir comme à supporter. Vu le bruit que ça avait fait, Jack avait largement grimacé en se planquant discrètement dans le dos de Terrence. Ce type était plus costaud que les autres, il faisait un parfait paravent nati-alligator… Ou gilet pare-balle en avisant l’arme que venait de sortir Wendy. Jack écarquilla les yeux, ses mains se mettant à s’agiter devant lui avant qu’il ne se calme grâce à son index entre ses dents. Humm… Ca n’allait pas. Pas du tout, pas du tout et pas du tout ! Oh, d’où sortait cette graine de maïs ? Il avait gratté quoi encore ? Bref, passons plutôt que de nous attarder sur le contenu douteux de ses dessous d’ongles. Ce n’était pas très hygiénique de toute façon.

« Vous êtes sûres qu’il va survivre ? Non parce qu’il a pas perdu que de la couleur là… » Demanda-t-il d’un air septique en désignant Chovka étendu sur le sol. Il osa même s’approcher de lui pour se pencher au-dessus du pirate assommé, tapotant du bout du pied le seul bras qui lui restait comme pour s’assurer qu’il dormait profondément. « Ouais, pas de doute… Il est mort ! » Déclara-t-il en se redressant d’un air satisfait. Mais devant le regard non pas noir mais meurtrier de miss Darling, il échangea un coup d’œil interrogatif au reste du groupe. Ca ne devait pas être exactement la bonne réponse à donner. « … Endormi. Je voulais dire, endormi, bien entendu ! » Il fit une légère courbette en joignant ses mains pour s’excuser, avant de laisser la place à qui voulait au chevet du mourrant. Lui avait d’autres chats à fouetter ou, plutôt, une indienne !

« Pas besoin de sortir le grand jeu, apparemment. » Remarqua Jack en découvrant la réflexion de Lily, alors qu’il se penchait en avant pour observer d’un peu plus près la roche qu’ils avaient sous les yeux. Ainsi, c’était dans une caverne que se planquait le trésor ? Pas très original comme concept. Il tapota le mur, y colla même son oreille pour écouter en continuant de taper. Un « shhh ! » répondit à la réflexion qu’il se prit sur l’utilité d’un tel geste. On n’est un pirate ou on ne l’est pas ! « Killian, mon p’tit cœur de bleusaille, chou d’amour de ces mers et… Accessoirement, rejeton désigné des Jones. » Lança-t-il en se tournant vers le concerné, s’approchant de lui dans un demi sourire qui révélait ses dents en or. « Que tu n’en ai rien à faire de ce trésor prouve uniquement que ta vocation touche peut-être à sa fin… » Il appuya ses propos en tapotant sur le torse du capitaine Hook. « … Mais essaye d’être encore un peu le pirate que j’ai vu grandir avant de faire encore un truc stupide. Tu veux ? » Non mais vraiment, ça ne savait pas garder un crochet et ça critiquait pour un bâteau, un coffre et… Et rien du tout, voyons, puisque j’avais toujours mon tricorne !

Il jeta un rapide regard au garçon encore étalé sur le sol non loin de nous, puis reporta son attention sur la tigresse qui venait de révéler… un trou dans la roche. Et pas n’importe quel trou, quelque chose d’assez large pour… « La clef ! La clef, donnez-moi la clef ! » Cria-t-il en tendant la main avant de se rappeler qu’il la portait à sa propre ceinture. Il l’en extirpa alors et la plaça en face de la serrure. Retenant sa respiration après une grand inspiration, il n’hésita qu’un instant puis… Enfonça lentement, mais fermement, la clef. Il sentit une résistance et tourna un peu pour lui permettre de passer, la ressortant pour mieux revenir – c’était comme avec les femmes, parfois il fallait s’ajuster plusieurs fois avant que ça glisse tout seul.

Un cliquetis significatif résonna.

Et dans un craquement sourd, des volutes de poussières s’échappèrent du mur pour dévoiler une sorte de porte à même la roche. Jack se recula de quelques pas, au cas où elle tomberait en avant – c’est que ça devait être drôlement lourd ! Après quelques secondes, il appuya dessus et elle sembla s’ouvrir comme si elle n’était retenue par rien d’autre que du vent… Jack sentit l’adrénaline grimper en flèche dans son corps et, s’engageant vers l’intérieur, il lança un : « Ramenez le mourant, il faut qu’il voit ça !! »

Mais il n’y avait rien à voir. Enfin, rien de ce à quoi ils s’attendaient. « … Vide ? » Ne put-il retenir en découvrant la grande salle qui s’offrait désormais à leur vue. Haute de plafond. Caverneuse. Grisâtre. Peinturlurée de tous les côtés. Mais surtout… « Immensément vide. » Nouvelle constatation, alors que ses doigts s’ajoutaient dans tous les sens. Ses yeux cernés de noirs observaient de partout à la fois, parcourant l’intégralité des lieux comme pour s’en faire une rapide idée. A droite. A gauche. En haut. En bas. Du sable noir. Fronçant les sourcils, il se pencha alors que Lily commençait à expliquer ce qui pouvait être dessiné sur les murs… Les grains glissèrent entre ses doigts, légers et volatiles. Son air plissé ne s’effaça pas.

Il remonta les yeux devant lui en avisant les traces dans le sable. Semblable à des pas légers mais aussi à des lignes. Comme un objet qu’on aurait tiré en essayant de recouvrir ensuite les marques… Puis ses yeux rencontrèrent des bottes et il eut un sursaut de surprise. Il découvrit la silhouette massive d’un homme, adossé contre le mur et immobile. N’étant pas très certain que tout le monde le voyait, Jack ne dit rien au départ… Bien lui en prit car quand il se retourna pour alerter les autres, la silhouette avait disparue ! « Intéressant… » Murmura-t-il comme pour lui-même. Il n’avait pas vu le visage, mais le manteau caractéristique que la forme fantomatique portait ne laissait pas de doutes… Un capitaine pirate. Et pas n’importe lequel.

Déglutissant, il se mit debout pour reprendre un peu plus de contenance. Ils se trouvaient donc dans une pièce avec des peintures anciennes et un sol recouvert de sable sombre. Peu ragoûtant en soit, peu attrayant et sûrement pas des plus intéressants… Non pas qu’il se fiche de ce qu’elles représentaient mais ils n’étaient pas vraiment là pour ça. Réfléchir. Réflé… « La porte ! Retenez la porte ! Rete… nez la porte. » Mais celle-ci se referma indubitablement dans un bruit rauque, avant de sembler s’effacer de la roche. Jack s’y précipita, tâtant la paroi à la recherche de son tracé sans parvenir à la retrouver. Mince. Les voilà… « Coincés ! » Peu ragoûtante comme perspective, vous en conviendrez ? « Bon au moins, on est du bon côté. » avec un mort sur les bras, mais c’était un détail. Au moins s’ils devaient rester coincés ici, ils auraient de quoi survivre quelques jours.

Du bon côté. Il sembla prendre un air songeur en retournant là où il se trouvait précédemment. Ou plutôt, là où se tenait la silhouette auparavant. Se mettant à sa place, il observa la pièce telle qu’elle était actuellement. Des gens à l’intérieur. Des fresques sur les murs. Une voûte qui partait de quatre piliers pour les faire se rejoindre en son centre. Rien d’exceptionnel, hormis ce sable retourné… Ou bien étaient-ce leurs propres pas ? IL y avait quelque chose de bizarre. Jack fixa l’illustration que regardait aussi l’indienne : celle représentant… « Le Capitaine Flint, mais bien sûr !» S’exclama-t-il en étudiant d’un peu plus près la situation.

« Quelque chose nous échappe… » Finit-il par reconnaître en se focalisant sur le tas de corps et d’or qui semblait amassés en dessous des bottes de Flint. Ce dernier, poings sur les hanches, observait une troupe d’hommes en tain d’aller et venir autour de lui. Une ligne en dessous d’eux était tracée, assez épaisse avant que des gribouillis ne se dessinent… Assez semblable à ceux qu’ils pouvaient voir tout autour de la pièce. Jack plissa le regard, commençant à observer un peu plus attentivement. Les dessins. Les gribouillis. Le tas d’or. Le tas de sable. Le sable. Le tas d’or. Le trésor. A portée mais… Pas tout à fait. « Réfléchissons, réfléchissons, réfléchissons… » Il désigna le nabot. « Toi aussi ! » Ils étaient tous dans la même galère après tout.

D’ailleurs, une question subsistait… Où était passé Davy Jones ?




Anna D'Arendelle
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Anna D'Arendelle

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HERE WE GO AGAIN

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| Conte : La Reine des Neiges
| Dans le monde des contes, je suis : : Anna

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________________________________________ 2015-10-21, 22:29

Anna ∞ So Many People
I Hate My Life...
Tout, c'était enchaîné un peu trop vite, les pièges se multipliaient, de même que les prises de risques -on disait merci à Jack pour ça- si au début, ça avait été drôle, ce qui était par la suite, avait fait basculé tout ça dans l'horreur. Je faisais un gros effort, pour que mon teint ne prenne pas la couleur du caché d'aspirine, en voyant la main de Chovka. Je, n'eus même pas la présence, d'esprit, de voir, si je n'avais pas de quoi, stopper la douleur, dans mon sac. Trop, tétanisé, par la suite des événements, encore plus lorsque le coup de feu partis. Fort heureusement, l'indienne n'avait rien.

Je, n'aimais, pas ce genre de situation, généralement, c'est dans ces cas là, que je ne me sens pas à ma place. Parce que je me sens inutile. C'est bête, mais, j'ai une personnalité, qui fait, que je veux toujours aider les autres. Même, si les autres ne veulent pas de mon aide d'ailleurs. Alors, quand je n'ai rien fait pour ça. Même, si je ne connaît pas vraiment, la personne. Ça, me donne toujours ce sentiment, d'insécurité, et de ne jamais être réellement, à ma place quelque part. Peut-être était-ce, parce que je ne l'avais pas encore réellement trouvé, et que j'étais trop impatiente, pour bien prendre le temps de le faire. Je, n'en savais, rien. Mais, je n'aimais, pas ce que je ressentais.

Je, préférais, garder mes pensées pour moi. A savoir, que je ne tenais pas l'indienne pour responsable. A quoi bon de toute façon ? Alors, je préférais, rester légèrement, à l'écart, quand elle partis seule avec Wendy, perdu dans mes pensées.

Si, je n'arrivais, pas à trouver, ma place, c'était également, peut-être, parce que je ne faisais rien pour. Je, n'avais pas plus insisté que ça, après qu'Elsa, ai décidé de me fuir, à nouveau, une fois de plus, alors que nous venions à peine de nous retrouver. J'avais, rejeté Kristoff, par peur, de me faire à nouveau brisé le cœur. Et surtout, découragée, j'avais arrêté de chercher Olaf. Alors, oui peut-être, était-ce ma faute. Peut-être, était-ce parce que je n'avais pas fait assez attention, à mes proches ces derniers temps.

C'était pas mon genre, de me prendre autant la tête. Mais, j'étais peut-être, pas dans une très bonne période de ma vie, en ce moment, alors, j'en venais, à ressentir, des choses stupides. Ça, m'arrivait, de temps, en temps. Mais, là, ça ne s'était plus reproduit, depuis le décès de nos parents. Autrement dit, il y a très longtemps.

Lily, et Wendy, revinrent, à ce moment là. Me coupant dans mes pensées, on continuait notre route. J'avais préféré, me murer dans le silence, jusqu'à ce que nous arrivions, devant une grotte. Me retenant, de justesse de lever, les yeux au ciel, en voyant Sparrow s'agiter dans tous les sens, pour obtenir, la clef, avant qu'il ne se rende subitement compte qu'il la portait à sa taille, je jetais, un léger coup d'oeil timide, en direction de Lily la Tigresse, qui préférait rester à l'écart du groupe. J'aurais bien voulut, lui dire, que c'était la faute à pas de chance, et non la sienne. Mais, je préférais, me taire. J'ignorais, comment, elle risquait d’interpréter mes propos, et j'avais pas envie de commettre une gaffe -j'étais assez douée pour ça il parait-

Pénétrant à l'intérieur de la grotte, avec le reste, je regardais, un peu à droite à gauche, m'attardant, sur les fresques et d'autres trucs. Il, y avait rien ici apparemment, et je savais pas comment, réagiraient les autres, en apprenant, qu'ils avaient plus ou moins fait tout ça pour des prunes. Ce n'est que lorsque Jack, recommença à s'agiter dans tous les sens, que je reportais mon attention sur lui, ou plutôt, sur ce qu'il regardait. C'est fou, ce qu'il pouvait perturber les réflexions, des autres, à ordonner à tout le monde de le faire à haute voix. Non mais c'est vrai ? Il, était pas au courant, qu'il fallait, un minimum de calme, et de paix pour réfléchir ? J'étais peut-être un peu -beaucoup- impulsive, mais j'avais un cerveau, et je savais parfaitement, m'en servir, merci bien. Voyons, voir, le pirate sur le tas d'or, la ligne et les dessins en dessous. Je me répétais, mentalement, ses indices, pendant plusieurs minutes, avant que la petite ampoule ne s'allume dans mon esprit.

Avec ma vivacité et mon impulsivité naturelle, je ne laissais, pas le temps, d'expliquer, exactement, ce qui ce passait aux autres -pas étonnant, que je me fourre dans des ennuies pas possible-, que je me dirigeais, au centre de la pièce :

- Personne n'aurait une...Oh et puis vous savez quoi laissez tomber dis-je faisant signe que la conversation s'arrêtait là

Ça m'aurait vachement, étonné, que quelqu'un ai une pelle sur lui. Aussi, me résignais-je à devoir creuser avec mes mains. Et puis flut, j'étais pas une chochotte. C'est parce que, j'étais techniquement, une princesse, que je pouvais pas faire ça.

Bon, c'était, pas le truc, le plus simple à faire, ça prenait du temps, et c'était fatiguant, mais au moins, après creuser une bonne quinzaine de centimètres environ, on pouvait voir apparaître une trape....Évidemment, beaucoup trop lourde pour que je puisse l'ouvrir seule. Je commençais à en avoir ras le bol de passer pour la faiblarde de service. Alors, ouais d'accord, j'étais pas Hulk, mais quand même, un peu plus de force, des fois, ça ferait pas de mal. Enfin, heureusement, monsieur araignée au plafond vint me prêter main forte -très certainement, plus par appât du gain, que réels esprit d'équipe, mais on va faire comme si.

Bon, bonne nouvelle, la trape était ouverte. Mauvaise nouvelle, on voyait absolument quedalle, -et encore j'étais sympa. Aussi eus-je la brillante idée -notez le sarcasme- de pencher un peu la tête en avant, afin d'y voir plus clair. Sauf, que la prochaine fois, j'y réfléchirais à deux fois, étant, donné, que je me fis immédiatement saisir par le col, par un bras sortie de nul part, le tout avant de basculer dans le vide. Et impacte dans 5, 4, 3, 2, 1....J'avais vraiment pas envie de savoir, ce qui allait m'arriver en fait...
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Alors, qu'est-ce que vous avez touché
cette fois pour qu'on en arrive là ?


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________________________________________ 2015-10-22, 11:39




Tous les trésors ne sont pas d'argent et d'or



Du bruit. Il y avait eu du bruit et cela avait tiré Jones de sa contemplation. Etouffant un grognement caractéristique, il décroisa les bras qu’il gardait sur son torse et se désintéressa de l’immense porte un or noir qui lui faisant face. Ce n’était qu’un murmure, comme des voix lointaines, mais il en avait reconnu au moins une : Jack. Ce satané macaque était arrivé jusqu’ici… S’il l’attrapait, il allait l’écarteler et exposer sa fourrure rapiécée au bout du mat. Il rebroussa chemin, revenant sur ses pas dans un couloir sombre, traversant une très étroite route au-dessus du vide comme s’il avait fait cela toute sa vie et se planta autour d’une ouverture sur le sol. Ecartant du pied un peu mieux la poudre noire qui l’entourait, il s’accroupit au bord pour en observer la surface.

Les voix provenaient de là. L’obscurité s’était dissipée pour laisser place à une vision claire de la pièce aux peintures et il pouvait à loisir observer le groupe de bras cassés en train de s’attarder et tergiverser. Ses yeux bleus parcoururent rapidement les protagonistes présents avant de se retrouver face à une rousse à l’air mutin. Elle avait l’air parfaitement reposée… Comme si jamais rien ne lui était arrivé. Ca le fit sourire, mais ça le rendit aussi mesquin. Car elle venait d’ouvrir la trappe et se penchait au-dessus comme si elle ne craignait rien.

Jones avisa autour de lui. Le temps pressait et ils allaient en manquer. Ceux-là allaient, tôt ou tard, parvenir à passer de ce côté et ils possédaient l’une des pièces manquantes au puzzle : un rouage. Le capitaine avait songé à tout pour franchir les murs, le compas pour se guider à l’entrée de la caverne, traverser le mur sans la clef, trouver la trappe grâce au vieux journal de Nataniel Flint, rejoindre le couloir des damnés, laisser endormi le gardien grâce à la poussière de fée… Puis trouver la porte. La grande entrée dissimulant l’accès au plus fabuleux des trésors parmi les légendes des mille océans.

Killian possédait l’une des pièces pour y entrer. Wendy gardait la carte ronde. Lui avait déjà apposé la serrure au bon endroit… Qu’est-ce qui justifia alors qu’il tende soudain le bras et saisisse le cou de la rouquine pour la faire basculer vers lui ? Sans doute la satisfaction de savoir qu’ils allaient mourir prochainement. Elle chuta lourdement sur le sol poussiéreux mais il ne la lâcha pas pour autant, se redressant pour la trainer sur quelques mètres sans aucune douceur avant de la jeter près du précipice qu’il avait précédemment traversé. Elle ne lui était pas franchement utile, aussi la laissa-t-il là. Un coup d’œil avant de repartir vers la trappe. Les autres imbéciles venaient de se pencher à leur tour au-dessus…

Jones leva les yeux au ciel avant de replonger sa main et d’attraper sans vergogne le col de Killian Jones.

« Je sais. Les pirates ne sont pas très originaux en matière d’énigmes. »

Trainant son propre fils à sa hauteur, il entendit clairement que les autres venaient d’oser franchir la trappe pour arriver petit à petit dans la grotte. Qu’importe, lui tenait fermement Killian et venait de reprendre sa route, faisait fi de ses remarques ou de ses réflexions. Il avait toujours eu une force brute supérieure à la sienne, il n’allait pas lui apprendre ça aujourd’hui.

Silencieux, ils franchirent – en flottant – le précipice et l’étroite ligne qui le traversait. Jones baissa les yeux pour découvrir que des centaines de petits yeux brillants venaient de s’ouvrir dans la noirceur du gouffre. Abyssins. Opalescents. Il atteignit le bord en les ignorants, continuant sa route alors qu’une mélodie résonnait sur les parois de la grotte. Après un tournant, les deux hommes croisèrent une forme allongée sur le sol près d’un coffre. Ce dernier, emplit d’ors aux motifs singuliers, émettait le bruissement agréable d’un orgue interprétant une berceuse. La créature respirait bruyamment, mais elle les laissa passer sans même intervenir.

Puis ce fut la porte noire. Et Jones y plaqua avec violence son fils.

« C’est l’heure que tu te montres enfin utile, Killian. »

Déclara-t-il d’un ton narquois, un sourire mesquin aux lèvres alors qu’il fouillait à tâtons de sa main libre. Le manteau. La ceinture. Il ignora royalement les réflexions que le gamin pouvait lui faire, n’y répondant qu’à demi-mot sans lâcher sa gorge. Mais Killian n’était pas un homme à se laisser faire et dominer aussi facilement – sauf par sa (future) femme, apparemment – aussi finit-il par réagir et par se ruer sur Davy Jones. Il vit la main se portant à l’épée et fit de même, parant le premier coup de sabre avant de lui expédier un coup de poing directement dans la mâchoire. Aucune pitié pour les manchots.

Le voyant chanceler, il s’apprêtait à recommencer mais l’homme délogea son arme pour reprendre contenance, attaquant à nouveau. Il eut un geste du bras, oubliant sans doute qu’il ne possédait plus son crochet, qui frappa le vide ; Jones en profita pour donner un violent coup de genou dans l’abdomen de son adversaire. Toutes les armes étaient permises lorsqu’il s’agissait de survivre, n’est-ce pas ? Killian devait le savoir aussi, car il répliqua avec hargne mais méthode, enchaînant les passes d’arme et parvenant même à le toucher une fois.

« Je t’ai appris ces passes, tu ne crois quand même pas qu’elles vont t’être utiles contre moi ? »

Sourit le capitaine en parant une nouvelle, avant de se baisser pour plonger son sabre en avant. Son fils l’évita de justesse et le son claquant des épées repris de plus bel. Quelque chose avait changé en lui, sa technique et son enchainement n’étaient pas les mêmes. Des mouvements autrefois certains devenaient maladroits, alors que d’autres prenaient de l’assurance. Son jeu de jambe portait sur la gauche, même s’il possédait aujourd’hui un handicap qui risquait de lui couter cher. Cinglants. Les sabres s’affrontaient et le temps s’évaporait bien plus vite que ce qu’ils pouvaient se permettre.

A droite. Encore. Un mouvement de pieds et il se retrouva derrière lui s’apprêtant à porter un coup fatal.

Jones ne para pas. Il attendit de sentir la lame s’enfoncer dans la chair de son épaule, retenant le soupir douloureux qui manqua de trahir ses lèvres, avant de se retourner vivement pour arracher le sabre des mains de Killian. Sa propre épée fusa, allant se planter dans la cuisse de son fils sans aucune hésitation.

Il prit appui sur son genou en expédia un nouveau coup de poing dans le menton du jeune homme. Ce dernier chancela en arrière, prêt à tomber, mais Jones préféra jouer la sécurité : il frappa à nouveau, en plein dans le plexus solaire et s’assura que sa tête rencontrait enfin le sol. Soufflant, se relevant dans le sable, il retira la lame fichée dans la jambe de son rejeton en lui adressant un regard condescendant.

« Si tu engages un combat contre un capitaine… Soit prêt à le tuer avant qu’il ne le fasse. »

Il n’attendit pas qu’il lui réponde, se penchant vers lui pour fouiller cette ceinture et ce manteau à nouveau. Il trouva ce qu’il cherchait : le rouage. Un simple objet de brocante pour certains, mais lui voyait très distinctement les symboles gravés à même le métal. Des têtes de morts surmontant des tentacules. Le symbole des capitaines. Faisant voler l’objet dans sa main quelques secondes, il adressa un nouveau sourire à Killian Jones.

« Merci de ta participation. »

Jones se releva rapidement en entendant des cris provenir du couloir. Se désintéressant de son fils, il reparti près de la porte pour enfoncer le rouage autour de la serrure ; un emplacement creux semblait parfaitement convenir à ce dernier, autour de la serrure rouillée qu’ils avaient trouvés. Lorsqu’il l’enclencha, un mécanisme sembla se mettre en marche et un claquement caractéristique résonna. La porte était prête. Il ne manquait plus que…

Où était ce maudit crochet ?! Fouillant ses poches, il se rendit compte qu’il ne l’avait plus. Comment est-ce que… La colère commença à teinter ses yeux alors qu’il repartait vers le corps de Killian pour l’observer un peu mieux. Non, il n’avait pas pu le récupérer. Alors qui…

« … Jack… »

Siffla-t-il, en se tournant vers ceux qui venaient d’arriver à leur hauteur. Sparrow, sentant que les regards étaient tournés vers lui, prit un air surpris en pinçant ses lèvres. Hmm, ça ne sentait pas bon tout ça… « Plaît-il ? » Minauda-t-il, même si ses yeux trahissaient à quel point il savait exactement de quoi ils parlaient. Un silence durant lequel Jones le fixa comme s’il pouvait le tuer sur place, mais il resta pourtant immobile en face d’eux. Suffisamment longtemps pour permettre à Jack de réfléchir un peu à son existence, ce genre de petites choses désuètes qui font se rendre compte à quel point la vie est longue. Trèèès longue.

« Oh, vous voulez parlez de ça ? » Sparrow fit apparaitre dans ses mains le fameux crochet du capitaine Hook. Tournant l’objet étincelant entre ses doigts, comme une provocation gratuite, il prit un air détaché. « Je me suis dit que ça me serait utile… Je vois que j’ai bien fait. » Avant de lui adresser un sourire satisfait. « Œil pour œil… Dent pour dent, Capitaine ? »

Le capitaine soutint son regard. A sa phrase, il sembla soudainement plus détendu à son tour, abaissant ses épaules tendues et prêtes à le tuer sur place, pour plutôt tendre la main vers lui.

« Parfait. »

Compléta-t-il simplement. Jack s’approcha alors de lui et… Lui remit le crochet sans plus de discussions. Ou peut-être juste une : « Si j’avais une petite requête, du genre… Juste une petite affaire à Tortuga qui… Rien de bien méchant mais si vous pouviez… » Mais Davy Jones se contenta de le fixer en haussant un sourcil. « … Je sais. Qu’on le mette aux fers, c’est ça ? » Jack tendis ses deux poignets en avant, un sourire désolé sur la figure en attendant son châtiment.

Rien ne vint. Le capitaine venait de tourner les talons, enjambant Killian qui semblait reprendre un peu conscience, pour revenir vers l’entrée d’or noir. Sans attendre, il tourna le crochet et enfonça l’extrémité à l’intérieur de la serrure. Un nouveau claquement. Il saisit la boucle métallique et la tourna, plusieurs fois à droite avant de revenir à gauche. Encore à droite.

Un bruit sourd plomba l’atmosphère, faisant trembler la roche et s’échapper des volutes de poussière tout autour d’eux.

Jones leva un instant les yeux vers le plafond de la grotte, avant de simplement se reculer d’un pas lorsque la porte s’ouvrit dans un grincement bruyant. S’élevant sous l’effet de la poussière de fée, il attendit qu’elle soit à mi-chemin de ses gonds pour oser avancer dans la noirceur de l’inconnu.

Des flammes s’allumèrent, puis toute une suite de torches grâce à un ingénieux réseau d’huile. Suivant des yeux le chemin qu’elles traçaient, Jones se rendit compte qu’ils se trouvaient tout en haut d’un escalier. Il descendit de quelques marches, découvrant alors avec les autres le spectacle que la lumière était en train de leur dessiner : de l’or.

Des… Montagnes d’or. A perte de vue. Des joyaux. Des coffres. Des chandeliers ou autres objets. Des colonnades en pierre traversaient de part en part l’immense trésor qui se trouvait là, semblant avoir bien du mal à le retenir. Jusqu’où s’étendait un tel prodige ? Son regard descendit vers le bas et il distingua même la coque bleutée d’un navire. En plissant les yeux, il put en lire le nom : Walrus… Un navire pirate aussi célèbre que disparu, pourtant ses voiles noires semblaient encore en parfait état de fonctionnement. Comment est-ce que Flint avait fait pour le faire arriver jusqu’ici ?

El Dorado pouvait aller se rhabiller. Ils venaient de trouver le trésor de Neverland.



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________________________________________ 2015-10-22, 17:49

Les Trésors de Neverland
Neverland IV

Entre l’indienne et moi, une bataille de regards se jouait. Si nos yeux avaient été des armes, nous nous serions déjà fusillées. Elle sortit sa hache et me la lança. L’arme passa à quelques centimètres de ma joue, me coupant une mèche de cheveux. Je n’avais pas cillé. Mes paupières n’avaient même pas tremblées en voyant arriver la lame. J’étais restée de marbre, mes pupilles assassines rivées sur celles de la dénommée Lily. Si elle croyait m’impressionner avec son coupe papier… Un sale coup ? Ma faute si on ne sait pas faire la différence entre un rondin de bois et un crocodile ?! (Là, elle marquait un point. Mais Chovka n’était pas dans de très bonnes dispositions pour réfléchir où il mettait les pieds.) Fallait pas venir ici si vous aviez peur de jouer vos vies. (On savait pertinemment dans quoi on s’embarquait, mais c’est peut-être pas une raison pour aller chercher des ennuis supplémentaires…) On regarde et on prend son temps. J'ai dit que j'étais guide, pas que je vous aiderais à éviter les pièges, je montre juste le chemin. (Heu, c’est pas un peu le but du guide de nous faire prendre le bon chemin ?)
J’ouvris la bouche pour lui jeter une de ces répliques cinglantes dont j’avais le secret, lorsque je croisai le regard réprobateur de Killian. Poussant un profond soupir de résignation, je réussis à me contenir. Après tout, si l’indienne n’était pas innocente, elle n’était pas non plus totalement coupable. J’avais juste besoin d’un responsable (parce qu’il y a toujours un responsable, quoi qu’on dise), et elle faisait la parfaite tête de turc. Bon, ça vaut pas la peine que j’perde mon souffle. T’aimes pas les étrangers, tu veux protéger ta terre, j’peux comprendre (les nixes avaient des réactions assez similaires). T’façon, jamais je f’rai de mal à un animal, et encore moins d’la maroquinerie. Je me retins d’ajouter « la peau de squaw est beaucoup plus appropriée ». Un véritable combat contre moi-même. Si si, je vous jure.
Sur ce, je partis rejoindre mes deux rouquines préférées. Elles semblaient plutôt bien s’en tirer, visiblement. Tant mieux. Pour passer le temps, je me mis à jouer avec le rubis que j’avais toujours au doigt (étrangement, c’était la seule chose qui avait résisté à mon kidnapping). Je relevai les yeux un instant pour voir comment Chovka gérait son nouveau statut de manchot. J’étais une véritable bille en science de la guérison, alors je ne lui étais d’aucune aide. Et Kiki serait beaucoup plus à même de lui faire le topo sur la nouvelle et excitante vie qui l’attendait. En parlant de lui, je me demandais comment il vivait notre aventure. Il était resté assez silencieux jusqu’à présent, ce qui me laissait penser qu’il ruminait quelque chose dans sa petite tête. Il craignait peut-être son inéluctable confrontation avec le paternel…
Tu l'as blessé. Tu mérites de mourir. Cette voix était si froide qu’elle me donna des frissons dans le dos. C’était limite si j’avais reconnu qu’elle appartenait à Wendy. Eh bien, si moi j’étais remontée, j’en connaissais une qui ne gérait pas mieux sa colère ! Celle-ci pointait son pistolet vers Lily. Tirera, tirera pas… La tension était palpable. Et mon cœur faillit bien rater un battement lorsque la reine appuya sur la détente. Un coup en l’air. De justesse. C’était bien ce que je pensais : elle avait bon fond, cette Darling. Sa réaction confirma mon avis : elle tomba à genoux, en larmes. Elle s’en voulait terriblement. Les remords sont inutiles chérie, ils ne ramèneront pas le bras de Chov… Lily et Wendy partirent alors se concerter un peu plus loin. Ces deux-là avaient un passé commun, c’était évident. Quand elles revinrent parmi nous, Miss Darling administra une pommade à Chovka, et nous reprîmes notre excursion. Cette fois, j’étais parfaitement réveillée, aussi suivis-je les pas de l’indienne au millimètre près. On arrête la déconnade.

On y est…
Oh, c’était du rapide ! Nous étions face à une grotte peu profonde, avec des parois couvertes de symboles incompréhensibles. Lily indiqua une serrure à même la roche, dans laquelle Jack inséra sa clef. Clic. Une porte apparue à travers la poussière. Nous nous retrouvâmes dans une pièce sombre, avec un haut plafond. Vide. Tu parles d’un trésor… Je me doutais bien que ce n’était là que l’antichambre. Franchement, qui cacherait le plus merveilleux des trésors derrière une simple porte, hein ? Pendant que certains (c’est-à-dire Sparrow), commençaient à paniquer en ne voyant que du savle, je pris le temps d’observer les peintures murales. S’il y avait bien une chose que j’admirais chez le genre humain, c’était son art. Les ondines n’étaient que des esprits des eaux, nous n’avions aucune forme d’expression artistique. Alors voir tous ces dessins racontant une histoire, c’était fascinant. Je tournai à peine la tête lorsque la porte se referma. J’étais totalement absorbée par ces taches de couleurs. J’avais l’impression qu’elles voulaient me parler, au travers de ce qu’elles représentaient. Qu’est-ce que tu essayes de me dire… demandai-je en silence, les yeux plissés par la réflexion.
Je remarquai alors qu’Anna était en train de s’affairer près d’une trappe qu’elle venait de découvrir. Et soudain, pouf, plus d’Anna. Sans prendre le temps de réfléchir, je me jetai à la suite de Killian, qui venait de plonger à son tour. De toute manière, on n’allait pas camper là pour le reste de l’éternité. Les dessins, c’est bien joli, mais ça va deux minutes.
Je réussis à m’esquiver avant de me recevoir le chuteur suivant en plein sur la tronche. Matelas, c’est pas mon deuxième nom.
J’étais dans le schwarz complet. Je n’y voyais que dalle. Oubliant totalement que je n'étais pas seule, je laissai les autres derrière moi et avançai à tâtons, mettant prudemment mes mains devant moi. Le temps que mes pupilles s’habituent à l’obscurité, je parvins face à un gouffre. Je risquai un coup d’œil vers le fond du précipice, et découvris que des centaines de petits yeux m’y observaient. Glauque. Trop glauque. Ne cherchant pas plus longtemps à qui ils appartenaient, j’entrepris de traverser ce gouffre en passant sur l’étroit chemin qui barrait son centre. Heureusement pour moi, je n’avais pas le vertige. Je fais qu'passer, vous dérangez pas pour moi, chuchotai-je en direction du truc douteux qui me fixait. Encore une chance. Je remarquai que des sortes de lianes grimpaient le long des parois. Elles y étaient avant ? Hum, pas sûr… Je pressai le pas. Et me voilà de l’autre côté. Au coin du couloir, je tombai sur une créature endormie près d’un coffre, d’où sortait une mélodie presque sinistre, aux vues des circonstances. Retenant mon souffle, je m’arrêtai net. Dou-ce-ment. Ne. pas. faire. de. bruit. Le dos collé à la paroi opposée à la « chose », je réussis à la dépasser sans encombre. Des bruits de sabres qui s’entrechoquent me parvinrent d’un peu plus loin. Pas besoin d’être un génie pour deviner qu’il y avait du rififi chez les loulous Jones. Aussi silencieuse qu’une ombre, je courus jusqu’à la source du vacarme (d’une pour ne pas me faire choper par l’autre ronfleur, et de deux pour récupérer Kiki à la petite cuillère, si besoin). J’arrivai juste à temps pour voir mon beau-frère se faire mettre la raclée du siècle par son tentaculeux papounet. Tapie dans le noir, j’observai l’échange entre Jack (ne me demandez pas comment il avait pu arriver jusqu’ici) et Davy. Bizarre bizarre. Ça me plaît pas trop tout ça. Les deux capitaines semblaient de mèche. Et ce n’était pas bon, pas bon du tout.
Davy Jones utilisa alors le crochet de Killian pour ouvrir une porte. Voyant qu’il s’avançait dans la salle qu’il venait de mettre à jour, j’en profitai pour m’approcher d’un Kiki chancelant. Hey, mate, c’est moi t’inquiète, lui murmurai-je en le soutenant. Chacun son tour, hein ? Une lumière me fit lever la tête. Et ce que je découvris faillit bien me décrocher la mâchoire : une gigantesque caverne remplie d’or et d’objets précieux s’étendait à perte de vue. Comme hypnotisée par tant de richesses, je franchis la porte, et plongeai mes mains dans cette mer dorée. Les richesses matérielles n’avaient pas une très grande valeur pour moi (pas autant que la bouffe, par exemple), toutefois, mon âme de pirate de pouvait qu’être aux anges face à cette vision. On a réussi ! Le trésor, c’est le trésor ! m’émerveillai-je intérieurement, un immense sourire dévoilant toutes mes dents. Je lançai à Killian un regard digne d’un gosse devant une montagne de cadeaux de Noël. Puis, je m’empressai de récupérer un ou deux souvenirs. Pas question de repartir sans rien. Un peu plus loin, je vis la coque d’un bateau. Comment il est arrivé là, lui ?
Je résistai un instant à l’envie puérile de piquer une tête dans cette piscine d’or, puis je craquai : rien ne valait un dos crawlé dans un océan de trésors.

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________________________________________ 2015-10-22, 20:52



Les trésors de Neverland
“On a mieux qu’un trésor quand on sait s’en passer.”


Riiiiiiche j’étais riiiiiiiche !!!! Exit tout ce qui s’était passé avant, le copain qui prends soin de moi, Chovka qui se vide de son sang, tout ça ! Plus rien importait à part le trésor ! Le trésor et moi, moi et le trésor ! Vous voyez Abu quand il arrive dans la caverne des merveilles ? Oui ? Ben tant mieux parce que moi non, j’ai jamais vu la télé, mais en tout cas c’est ça que je ressemble en cet instant précis. Les yeux brillants, les mains fébriles. Je suis une enfant perdue, je suis sur cette île depuis plus longtemps que je ne peux le dire et c’est la première fois, la touuuute première fois que je découvre autant d’or… et pourtant, on aime ça les chasses au trésor sur Neverland ! Subitement, je me dis que si cette île peut renfermer un aussi joli butin, elle pourrait aussi peut-être renfermer la raison de pourquoi moi, je suis arrivée à Neverland ? Je suis une fille après tout et les filles… ça devient pas des garçons perdus ! Oubliant complétement les autres, je me précipitais alors droit sur le trésor pour le toucher de mes mains, observer ses pièces, avant de commencer le remplissage.

Mais soudain, mon regard fut attiré par un autre type de pièces, dans un coin. Des pièces tout à fait semblables à celles que j’avais dans ma besace au même moment, aux pièces que j’avais ramassées sur le passage. Pourquoi n’étaient-elles pas pareilles au reste ? Pourquoi étaient-elles un peu à l’écart ? C’était bien sûr des questions qui me passaient complétement au-dessus de la tête, aussi, je me précipitais droit vers elles pour continuer ma collection. Mais une voix m’arrêta lorsque je refermais ma main sur la première.

- Si j’étais toi, je ne ferais pas ça.

Aussi rapide qu’une loutre, je me retournais vers Davy Jones, les yeux plissés, le regardant avec méfiance et hostilité.

- De quoi je me mêle ? Pis d’abord, t’es PAS moi ! Ouf d’ailleurs, je serais méga moche avec toutes tes tentacules sur la tronche… berk berk berk !

Je baissais les yeux vers la pièce que je faisais tourner entre mes doigts. Pourquoi il m’avait prévenu ? C’était vraiment pas son style de me prévenir… Il commençait à tomber amoureux de moi ou quoi ? Ou alors il réfléchissait à l’envers ? Genre le danger était si je reposais la pièce et il disait ça pour que je la repose… Mais en même temps il avait pleins d’autres façons de me tuer… et si c’était à LUI que je faisais courir un danger ? Ça c’était cool… Mais peut-être que je faisais courir un danger aux autres aussi ? Je m’en foutais après tout, non ? Quoi que non dans le tas y’avait quand même des gens que j’aimais un peu près bien… Rooo je faisais quoi maintenant ?

Soudain, un bruit sourd me sorti de mes pensées et la terre trembla. C’était quoi ça encore ?! En tout cas, ça m’avait aidé à prendre ma décision. Ok je jette, j’en ai pleins d’autres de toute façon ! J’avais jeté la pièce en courant pour contourner le trésor, j’étais revenue vers les autres pièces d’or et j’avais commencé à me remplir les poches le plus vite possible à mesure que le trésor s’engloutissait dans je sais pas trop quoi. J’en avais partout : dans mes poches, ma besace, sous mon haut, PAR-TOUT si bien que quand je me mis à courir pour sortir de là, je ressemblais à un bibendum qui faisait « cling cling» à chaque pas, perdant de temps à autre une pièce ou l’autre. Arrivée devant Wendy et la rouquine que j’avais déjà sauvée une fois, je les attrapais par le poignée en les tirant avec moi vers la sortie :

- On se tire d’ici y’a tout qui s’effondre !!! Le copain, tu suis ?

Je jetais un coup d’œil en arrière pour voir si mon cheval à long cheveux nous suivait. Il m’avait porté et m’avait sauvé, je l’aimais bien, je voulais pas le perdre, c’était dur de trouver un porteur comme ça. J’avais eu le temps de dessoulée sur la route et là j’étais plus qu’alerte pour m’enfuir. Mais arrivée au niveau de la sortie, un truc manqua de s’effondrer sur nous pour nous empêcher de sortir et un petit coffre était apparu avec le truc. On ne pouvait plus sortir… et c’est pas pour autant que les vrombissements allaient s’arrêter… Mais il fallait que je vois le bon côté des choses : j’allais crever riche !



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Pièces : 6... Aaaaah ben non en fait, toujours 5 [Fe] Les Trésors de Neverland - Evènement #46 - Page 8 453450723

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