« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Dix ans… Cela faisait maintenant dix ans que nous étions ensembles Robin et moi et que j’étais la plus heureuse au monde. Dix ans ? Qu’est-ce-que c’est dans toute une vie ? En dix ans, beaucoup de choses avaient changées. Au niveau de la Mairie, tout avait changé, Aloysius était décédé et sans que je ne le dise réellement, cela m’avait mis la larme à l’œil, après tout, je l’appréciais tout de même, puis Henry aussi avait changé, il avait grandi et était devenu un magnifique adolescent mais je sentais qu’il me filait lentement entre les doigts mais dès que je le pouvais, je l’aidais dans tout ce qu’il voulait et c’est ce que j’avais fait concernant sa cravate, mon fils était vraiment magnifique. Ce qui avait changé d’autre, c’est qu’en dix ans, Robin et moi avions essayé plusieurs fois d’avoir un bébé et il s’avère que finalement, ça avait fini par marcher vu que j’étais désormais enceinte de six mois et niveau physiquement, j’avais quelque peu changée, mes cheveux demeuraient aussi long que l’époque du monde des contes et je m’amusais donc à les coiffer de toutes les façons.
Lorsqu’Henry fila, je n’eut même pas le temps de faire quoi que ce soit qu’il avait déjà filé et qu’il avait emmené mes clés avec lui, le filou, il m’avait pris la voiture pour aller chercher Kayla. Oh Kayla, elle le rendait heureux, je le savais et j’espérais vraiment que dans quelques années, il lui demanderait sa main et je me ferais un plaisir de le pousser à le faire. Le bal de noël, une nouvelle année s’achevait et pas des moindres, après tout, à Storybrooke, on est jamais tranquille. Je me regarde dans le miroir du hall d’entrée, vêtue d’une robe bustier bleu nuit, longues jusqu’aux genoux, mettant magnifiquement mon ventre de femme enceinte en valeur et mes cheveux regroupés en un chignon haut dont certaines mèches glissait en ondulations sur mes oreilles.
Tout était parfait, j’enfila une paire de chaussures à talons noires et enfila ma veste avant de sourire à Robin qui venait de me rejoindre et qui n’avait pas mis sa cravate correctement, je souris avant de m’approcher de lui « Après mon fils, c’est ton tour. » dis-je en la lui mettant correctement « Tu es parfait à présent. » dis-je en posant mes lèvres sur les siennes pour lui offrir un baiser passionné. Après dix ans, on s’aimait comme au premier jour. Je posa mon regard sur lui avant d’enlacer mes doigts dans les siens « On y va ? »
Dix ans. Dix ans que je vivais ici. Dix ans que je sors avec la reine que l'on dit méchante. Or elle ne l'est pas. Du moins c'est ce que j'en penses. Cette femme est vraiment une sainte pour avoir le courage de faire tout ce qu'elle fait. Et puis elle porte notre enfant après tout. Mais cessons de tagiverser revenons au fait!
Ce soir c'était le bal de Noël. Pour cette occasion j'ai voulu faire plaisir à Regi en portant une cravate...mais je suis nul pour les faire... A vrai dire je n'en porte jamais tellement ça me gêne... Et plus j'essayais de faire le noeud plus je m'embrouillais. Pauvre de moi... Le seul bal auquel j'ai assisté avant c'est que l'Angleterre a été délivrée...mais les tenues ici sont compliquées à mettre! Bon... Rien à faire... Je décide de rejoindre ma dulcinée qui mettait correctement la cravate de son fils devenu grand. C'était devenu même un solide gaillard même si avec sa copine il aurait peut être du mal à se fiancer. Enfin... Dit celui qui vit depuis dix ans avec une femme qu'il a jamais demandé en mariage. Quel idiot... Mais bon ça va changer... Puis Regina met ma cravate correctement. Je lui souris en riant nerveusement.
- Les noeud de cravate c'est vraiment pas mon truc...
Ses lèvres viennent toucher les miennes et je ne peux que répondre à ce baiser passionné. Je suis heureux avec elle. Plus heureux qu'avec Marianne. Est-ce elle d'ailleurs qui m'a envoyée Regina? Je me le demande bien... En rompant le baiser, je souris à ma reine qui demande si nous y allions.
J’étais heureuse avec Robin, à dire vrai, je n’avais jamais été autant heureuse qu’avec lui et cela durait depuis dix ans et au fond de mon cœur, je savais que ça ne changerait jamais. Après lui avoir fait son nœud de cravate et avoir souris lorsqu’il me dit qu’il était vraiment nul pour ce genre de chose, je pris sa main et nous sortâmes tous deux du Manoir et c’est à pied que l’on se rendit à la salle de bal, main dans la main, il faisait frais mais ça faisais vraiment du bien.
Tandis que nous marchions, je posais ma tête sur l’épaule du père de mon enfant et souris, je vivais le bonheur tous les jours, et ce depuis de nombreuses années même si nous n’avions pas songé à la case mariage mais je m’en moquais, tant que nous étions ensembles et heureux, ça m’allait très bien. Nous arrivâmes à la salle de bal et nous entrâmes donc tous les deux avant de déposer nos manteaux et de nous diriger vers le bar pour boire quelque chose.
« Que veut tu boire ? Pour moi, ce sera vite vu, ce sera du jus de pomme. » dis-je avec un léger sourire.
Je le laissa commander ce qu’il voulait et une fois nos verres en main, nous nous dirigeâmes un peu plus loin de la foule et je bu une gorgée avant de lever le regard vers Robin et l’embrassa amoureusement :
« Joyeux Noël. » dis-je en lui tendant un petit paquet. Je ne pouvais plus attendre, je voulais lui offrir son cadeau.
J’espérais simplement que la montre lui plairait, après tout, je connaissais mon homme mais Robin et les montres, j’avais toujours eu du mal enfin vu le sourire qu’il venait de faire en l’ouvrant, je ne m’étais pas trompée.
