« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Dépité. J'étais vraiment dépité par cette maitresse. Sérieux, elle était pas très fute fute déjà, mais alors si en plus elle nous noyait ...Non attendez, petit allez retour en arrière si vous le voulez bien ! Je m'étais placé en plein milieu de la lampe, les mains sur les hanches en levant la tête. Il ne fallait que l'appelez, elle nous sortirait de là et la chose serait faite ! Bien sur, c'est tellement géniale d'espérer par moment. Alors comm un idiot j'avais hurler, en bougeant les bras dans tout les sens et en sautilliant sur mes pieds. Mais nooon parce qu'elle était tellement stupide qu'elle faisait même pas attention ! Sérieux, je voulais me frapper la tête contre le mur là ..Oh pas mal comme idée ! Je ferais ca dans un instant si vous le voulez bien ! "Qu'est ce que tu fou là ? Alors c'est ça ? Pendant que moi je bosse tous les jours à tenter de redonner à Aloysius Black sa forme d'origine, toi tu t'amuses dans ta lampe ? Et en plus t'invite du monde ? Ce sont des génies aussi ? Enfin pas l'autre là, elle n'a pas l'air très fut fut." je sentis très nettement ma mains contre mon visage, agrippant ma peau dans un signe désespérée. Je voulais l'avais dis qu'elle était pas fut fut ! Non mais sérieux, elle croit vraiment que j'ai que ca à faire à ma retourner les pousses ? Je venais de me prendre un dragon dans la tronche juste pour aller lui chercher son stupide remède ! Ahhhh je sentais ma patience perdre ses limites.
▬ « Mais attend tu comprend... » Pas. La lampe bougea alors que je sentais l'equilibre me perdre et que le mur ce rapprocha d'un peu trop prêt de ma poire. Mon visage claqu a contre la surface alors que je laissais échapper un juron de ma bouche. « Aoooiiih... » C'était quoi ca ? Non j'étais sur que c'était pas français du tout en fait. Grinçant des dents, j'attrapais le mur du mieux que je pouvais pour me relever, sentant mon corps alourdis et souffrant au niveau de mes muscles. Chouette, qui allait ce payer des courbature ? Le génie bien entendu ! Pis les autres, des génies ...tsss ils avaient même pas la prestance pour ! Y'avais qu'un génie ici et c'était moi ! Non mais oh. Je revenais au centre de la lampe, levant une fois de plus la tête pour toiser son gros visage. Pfff, elle a vraiment des poils dans le nez ? Vous croyez que c'est roux ou brun ? Eh, pourquoi je pense à ca alors que son immense œil me fixe comme ca là ? Elle fait déjà peur de base, mais alors avec cette tronche là c'était limite une abomination. Viens voir le génie, il va t'aider à avoir un très beau teint ! NON LE TEINT PAS LE VERNIE ! Oups pardon. Je pète un plomb dans ma propre tête. "Non mais c'est pas possible ça ! Tu sais quoi ? Je devrais te noyer ! Tu m'es d'aucune utilité ! Déjà le vernis que tu m'as donné en premier voeux est presque vide ! Quand à ton physique, j'avais demandé quelque chose de sexy, pas un truc tout flasque ! Et puis cette coupe de cheveux c'est horrible !
▬ « Non mais tu t'es regarder espèce de grosse peluche débile ? J'ai jamais été aussi sexy de toute ma vie ! C'est toi qui mérite un masque de beauté et ... Attend ta dit nous noyer ? Pourquoi ta dis noyer ? »
Et tais toi quand je parle !" Je grimpais à la lampe pour passer la tête, et apercevoir un grand tuyaux au dessus de ma tête. Oh oh. Je me sentis retomber quand la lampe fut secouer, sentant mon coxys faire un tour de grand 8. Je croisais les bras face à cette bestiole idiote qui voulait pas m'écouter une seconde. "Tu sais quoi ? Je me suis rendu compte que je me débrouillais bien mieux sans toi. De toute façon tu es totalement inutile ! Je devrai mettre ta lampe en vente aux enchères et m'offrir de nouvelles chaussures avec l'argent récolté ! Si encore tu étais capable de trouver cette antidote, mais non ! Monsieur préfère s'amuser avec ses nouveaux amis.
▬ « Ohhh alors ca c'est vexant ! Tu sais quoi ? Ta que tu vernis à la place de la cervelle ! Je l'ai ton antidote espèce de grosse dinde ! Tu pourrais pas m'ecouter quelque seconde là ? Et bla bla Va y continu personne t'ecoute ! »
Et bon sang, arrête de parler, je ne m'entends plus !" Je me sentais déjà pleurer d'avance là. Je me tue soudainement en voyant de nouveau l'evier. Je décroisais mes bras d'un air sérieux en fixant le plafond. Oh non.
▬ « Elle va pas le faire ? Personne parle, tout le monde ce tait, c'est une situation d'urgence ! » Fis-je en leur montrant ma mains. « Ah, personne parlait ? » Fis-je en me rendant compte que j'étais tous seul. Ah. Si tu n'arrêtes pas de me couper, je fais couler de l'eau. Alors silence." J'avais envie d'hurler « Espèce de cinglée sur patte » Mais j'étais pas sur que ca soit très bien pris et que notre situation s'améliore. Un ding dong retentit, alors que j'étais obligé de me taire, pensant déjà au prochaine parole que sortirait pour la soudoyer de nous laisser sortir. Pfff, si Aladdin avait choisit celle là, alors il avait très mauvais goût ! La prochaine fois je veux quelqu'un d'intelligent et que ce soit une fille sexy aussi ! Parce que celle là ..."Je dois y aller." Quoi ?
▬ « Non, Angie, attends ! Tu dois d'abord nous... AHHH ! » De l'eau s'engouffra dans ma lampe. MA LAMPE !!! Mes affaires !! ma télé !!! Oh la garde ! J'avais avaler un grosse goutte qu'il m'avait complètement fait valdinguer de ma propre place. Je tombais contre le mur, alors que l'eau commençais soudainement à montée. J'étais plus d'humeur là ! Je me relevais, mon front plaquer contre le mur. Je frappais, en me traitant d'idiot. « Espèce de sale gros bonbon rose innondeuse de lampe ... » Grommelais-je en continuant de me frapper alors qu'il me semblait que tout le monde semblait hurler à l'aide. Je soupirais en reprenant mes esprits. Je fis apparaître une alarme qui retentit dans la lampe, avant de faire apparaître une barque pour tout le monde. « Alerte ! Alerrrrrte ! Le Titanic coule, je répète, le titanic coule ! Veuillez grimpez dans la barque et laisser place au enfant et au femme d'abord ! » Hurlais-je dans un gros megaphone, assis sur la barque. J'aperçus la grosse peluche qui venait vers nous. « Eh mon chat, tu fais quoi là ? Non on accepte pas les ours, retransforme toi tout de suite ! » ordonnais-je alors que tout le monde venait d'y grimper. Il s'accrocha à une table, alors que je tournais de nouveau la tête vers le plafond d'un air ronchon. Tiens c'était silencieux. Il manquait un truc. Je me souvenais pas quoi.
▬ « Tu trouve pas que c'est silencieux ? J'ai l'impression d'avoir oublier un truc ... » Fis-je en me caressant le menton d'un air songeur. Pourquoi ca parlait pas déjà ? Y'avais un truc qui me coupait sans cesse la parole d'habitude ... « Ow, ca doit pas être important. » Sinon je m'en serais souvenu ! J'attrapais Adam qui ce dépatouillais dans toute l'eau comme un beau chat, de nouveau humain. Je le tirais de toute mes forces sur la barque. « Ah tu vois tu peu faire des efforts quand tu veux ! » Fis-je, avant que quelque ne remarque qu'il manquait la gamine blonde. « Ahhhh je comprend mieux pourquoi je peu parler en paix maintenant ! » Déclarais-je. Attendez, elle est ou la gamine ? Elle c'est noyée ? Je chopais le col du tissu d'Adam. « VOUS L'AVEZ LAISSEZ DE NOYER ? Ohhhh mais c'est à moi ca je crois ... » Fis-je en etudiant le tissu, alors qu'il me poussa brusquement pour que j'arrête de le toucher. « Aleerrrrte un marmooot à la meeer !!! » Une nouvelle alarme retentit, alors qu'un vêtement de plongée était apparu à la place de mes vêtements exotique. Puis, je leur fis un signe militaire avant de me laisser tomber à l'eau. Oh, un poisson ! C'était pas son ancien poisson rouge au bonbon rose ? Pourquoi il venait de sortir de l'evier ? Je nageais, passant devant mon ancien fauteuil qui coulait sur le sol. Je laissais des larmes m'echapper devant ma télévision.
▬ « Marmoooooooooooooot ? » De l'eau venait de s'engouffrer dans ma gorge, m'etruquant avec mes poumons remplit d'eau. Oh ! Je vais me faire apparaître des branchies ! Je fis des claquement de doigts, alors que tout saiuf des branchies apparaissait. Oui mais non, en fait c'était Toto le poisson qu'avait plus de branchie et qui remonta à la surface sur le dos. Oups. Bah. C'est pas grave hein ? Longue vie à Toto le poisson ? Bon, en tout cas y'avais pas de marmot ici ! Elle était ou la blonde ? J'étais persuader qu'elle nous avait suivie pourtant ! Mais je n'eu pas le temps de dire quoi que se soit, que la lampe pencha soudainement. Je me sentis tombée, tirer par l'enorme lumière. Je tombais sur le carrelage, le dos complétement mort et qui vibrait comme un portable de téléphone, alors qu'une brune me tomba sur le torse. Je sentis mon souffle ce couper alors que l'eau bloquer dans mes poumons s'échappa pour venir exploser dans sa tête. Oh moins je pouvais mieux respirer maintenant ...Je tombais la tête contre le sol pour voir le visage d'Angela à l'envers. Je fis tomber la brune de sur moi suite à une des remarque de la rouquine, et me remit debout au en me frottant le front. D'une mains aviser, je sortit le pistolet que je pointais vers elle avec amusement. « EN GARDE C'EST CHARGER !!! » La menaçais-je alors qu'elle y croyait et reculait. Puis un ricanement s'échappa de ma gorge alors que je lui tendais l'arme avec des cachets.
▬ « Le voilà ton antidote ! » Gromelais-je, avant que je ne l'entende dire d'aller tout de suite à l'hopital. Mais avant que je ne me retourne vers les autres, elle chopa mon masque de plonger en me tirant avec elle. « EHNNNN JE VEUX PAS Y ALLER !!!! Oh, merci les gars ! Merci beaucoup de votre aide !! » Fis-je alors que j'étais trainer sur le sol par Angela, les saluant de mes deux index dans un geste cool. J'ai déjà vue des gens faire ca, c'était trop bien ! J'aperçus la gamine qui avait soudainement grandit dans la poche de manteau. Oh tiens, elle était là ?
Elle avait secoué la tête pour tenter de se la remettre comme il fallait. C'était fou de voir que le monde des poches était si grand ! La sienne était pleine de petites poussières et il une avait une pièce d'un centime a coté d'elle. Elle était grande pour une pièce d'un centime... Maxine se releva alors que de l'autre coté de la poche, on marchait, le bruit des talons d'Angela résonnant sur le sol pour se diriger vers la cuisine. Bon eh bien .. essayer de l’écraser et l'envoyer dans un manteau avait du être sa façon de lui dire qu'elle l'avait entendu. Riant doucement toute seule, l’adolescente s'approcha du bord de la poche et sauta pour essayer d'en attraper le bord. Peine perdu, c'était bien trop haut et elle n'avait strictement rien a quoi s'accrocher.
"Est ce que je vais rester la toute ma vie ? Vivre dans une poche dans un manteau oublié jusqu’à ce que quelqu'un ne le prenne par un jour pluvieux. Elle plongera sa main dans la la poche et ce jour la, je l'attraperai et je tomberai par terre. Et je devrai faire attention aux gouttes d'eau pour ne pas me faire écraser ou me noyer, et je vivrai quelque part en utilisant une sourie comme chevale sous les fondations d'une maison, en me nourrissant de chips et de crakers qui tombent a travers le plancher."
Sauf que visiblement ... ce n'était pas le destin que lui avait réserver le livre de vie. L'adolescente sentit ... quelque chose, comme une sensation, un frisson, un chatouillis et tout a coup ... elle se mit a grandir, grandir, grandir ... pour finir par devenir trop grande pour la poche. il y eut un craquement et elle tomba sur les fesses dans un petit cri douloureux.
"Ouille ouille ouille ouille ouille ..." fit elle en se massant les fesses avant de se redresser pour aller dans la cuisine. "Ooooh bah vous avez trop grandis !"
Bon bah c'était cool. Elle fit un petit signe de la main a Zoltan qui se faisait entraîner un peu plus loin avant de se tourner vers les autres. Elle tira son téléphone et observa rapidement la date et l'heure ... avant de se trouver face a une petite douzaine de messages et trois appels manqués. Oh, Zach c'était inquiété ... Et puis elle allait se faire gronder, elle était en retard a l’orphelinat et puis elle avait loupé l'école et ...
"Bon, je dois y aller ! "
Elle sauta dans les bras d'Adam en lui faisant un câlin, enfouissant son petit nez dans le coup.
"On continuera a faire la recherche des cadeaux plus tard d'accord ?! Et puis je te raconterai d'autres histoires ! "
Puis elle s'approcha d'Amélia et de fit de même.
"Je viendrai goûter tes gâteaux la prochaine fois hein !"
Elle fit coucou aux deux autres filles d'un geste rapide.
Kairi je suis sure que tu retrouvera ton Sora, et Abrsynthe faut que tu arrete d'être méchante !
Sur ces mots, elle s'éloigna en sautillant. Au final c'était vraiment sympa a faire comme balade dans le temps.
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Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
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Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
L'eau montait inlassablement. Leur arrivant d'abord aux chevilles, elle ne tarda pas à leur arriver aux genoux puis au bassin puis plus haut. Et malgré cette agitation, Maxine prit le temps de vêtir Adam qui avait retrouvé son apparence humaine. Cette gamine avait décidément une sacrée façon de prioriser. Un peu comme moi, songea Amelia avant de parer au plus urgent, à savoir le fait que la lampe prenait l'eau. Évidemment, Angela avait ouvert le robinet d'eau froide. Le liquide dans lequel le petit groupe ainsi que les meubles du génie baignaient était donc glacé et glaçant. Zoltan n'avait pas tout à fait tort de mentionner le Titanic. Nul doute que ses passagers avaient eu aussi froid que les habitants de la lampe. D'ailleurs, la boule de feu que se partageaient Absynthe et Kairi n'avait pas grand effet et la magicienne dut bientôt y renoncer pour nager plus aisément. La situation était effectivement passée de "préoccupante" à "critique". Il fallait nager, tout en évitant de se prendre un meuble dans la face. Adam fit rapidement comprendre qu'il ne comptait aider personne, ayant sans doute épuiser son quota. Il est vrai que le jeune homme avait sauvé la mise de l'ancienne lionne au moins deux fois, si ce n'est trois. Et Amelia lui en était largement reconnaissante. Elle avait une dette, pour la première fois depuis longtemps et ne savait pas réellement comment la payer. Adam aimait-il les gâteaux ? Quelle question, tout le monde aime les gâteaux ! La vraie question était : était-ce suffisant pour le remercier de lui avoir sauvé la vie ? Assurément non. Mais alors que pouvait donc faire Amelia pour exprimer sa reconnaissance ? Peu de choses, ma foi. Une fois sortie de sa boutique, la jeune femme avait l'impression de faire plus de conneries que de choses utiles. Et de toute façon, il n'était pas l'heure d'y songer mais de nager ! Ou de monter dans la barque que Zoltan venait de faire apparaitre. Mine de rien, c'était bien pratique d'avoir un génie sous la main. Surtout quand la situation était critique. Mais... où était Maxine ? Elle ne pouvait pas s'être noyée. Non pas qu'Amelia ait une quelconque idée de ses compétences en natation. C'était juste trop horrible d'imaginer la chose. Et d'autant plus après qu'elle ait survécu à tant d'ennuis ! Non, Maxine était rusée, elle avait surement eu une idée qu'elle avait suivi. Amelia embarqua donc pendant qu'il était temps. Soudain, la lampe avait commencé à tanguer dans tous les sens, entrainant la barque et ses occupants dans une série de loopings qui n'avaient rien à envier au Blue Fire [pour ceux qui connaissent]. Amelia se cramponna à la barque comme elle put, se demander si cette affaire ne serait pas la goutte qui ferait déborder la lampe et aurait raison d'eux. Juste au cas où, elle ferma les yeux. Lorsque la jeune femme les rouvrit, elle était affalée sur Adam et avait retrouvé sa taille normale. Avec son aide, elle retrouva bien vite une position plus acceptable vis à vis du jeune homme. Bon sang que c'était gênant de toujours tomber sur lui ! - Waouh ! ça fait du bien de redevenir soi et de revenir dans son monde ! commenta la jeune femme avec satisfaction. Merci de nous avoir ramenés, ajouta t-elle à l'intention d'Angela. Cette dernière, cependant, semblait trop occupée à récupérer son antidote pour réellement prêter attention à l'ancienne lionne. Zoltan n'avait pas l'air spécialement ravi de la revoir, d'ailleurs. Après un moment d'hésitation, et tandis que le génie remerciait ses compagnons de galère, la jeune femme se planta devant lui et déclara : - J'ai été ravie d'être votre assistante. Puis, un mal à l'aise, elle l'étreignit avant de se tourner vers Maxine, constata que cette dernière ne s'était donc pas noyée. Elle avait, en revanche, déchiré tout un côté d'un manteau qui gisait sur le sol, à l'autre bout de la cuisine. Curieux, nota mentalement la jeune femme sans chercher à comprendre. A tous les coups cela faisait partie du plan rusé de la gamine. - Je t'attends de pied ferme dans ma boutique ! Y aura même du chocolat pour le nounours à dos et Jojo lapin, lui assura t-elle avec un sourire avant de l'étreindre elle aussi. Elle se tourna alors vers Adam et hésita un instant. Qu'était-elle censée dire ? Ou faire ? Merci, déjà. Il faut toujours commencer avec ce qui est facile, en général le reste vient tout seul. Amelia n'avait pas l'habitude d'être mal à l'aise avec quelqu'un. La dernière fois qu'elle s'était sentie gauche elle était adolescente et éperdument amoureuse, ce qu'elle n'était absolument pas dans le cas présent. Elle était simplement mal à l'aise et redevable. - Je... Merci, lâcha t-elle finalement. Je vous dois une fière chandelle - deux, en fait - et je saurais vous montrer ma reconnaissance. Passez donc me voir si... enfin bref. Tu mérites des claques ma pauvre fille, songea t-elle en se détournant pour saluer Kairi, Marie et Absynthe. Elle n'avait pas réellement eu l'occasion d'échanger avec ces femmes là mais ce n'était pas une raison pour se montrer grossière ! - Prenez soin de vous. Au plaisir, conclut-elle tout aussi lamentablement en se mettant en route.
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Tout s'était déroulé très rapidement à vrai dire. Entre la disparition de Maxine, l'eau glacée qui continuait de grimper pour les noyer et l'apparition de la barque du génie, sur laquelle Kairi ne tarda pas à grimper, aidant au passage Absinthe à en faire de même, tout n'avait plus de sens... Si bien qu'ils finirent tous la tête à l'envers...
- Et merde... On chavire !
Et le retour à la réalité fut des plus brusques. Parce que même si Kairi avait finit par atterrir sur Adam, au bord de l'évier, elle avait la tête qui tournait. Elle laissa donc Amélia se relever, avant de se relever à son tour, tout en se tournant vers Adam, pour le remercier :
- On dit jamais deux sans trois. Merci encore une fois.
Elle n'alla cependant pas lui faire de calin, puisqu'il n'était pas du genre à les apprécier, d'après ce qu'elle avait pu voir. Elle sourit aux autres protagonistes de l'aventure, avant de se tourner vers Absinthe, en disant :
- On se refait une aventure de ce genre quand vous voulez !
Elle sourit ensuite à la petite Maxine, qui lui souhaitait de retrouver son petit ami, en proposant :
- Si tu veux, tu pourras m'aider à le retrouver !
Pour le moment, elle avait l'aide du génie et de son pendentif. Pendentif qu'elle serra alors dans sa main, avant de se tourner vers tout le petit groupe, leur faisant un signe de la main en guise d'au revoir, en disant :
- Il faut que j'y aille aussi. J'ai quelqu'un à retrouver !
Ca y était ? C’était terminé, enfin ? Enfin, presque. Pas tout à fait. En soit ce n’était pas une mauvaise chose, il allait enfin pouvoir se débarrasser de la désagréable sensation de pouvoir mourir à tout instant… Mais d’un autre, il devait reconnaître n’avoir jamais vécu une aventure aussi exaltante depuis longtemps ! Découvrir un nouveau royaume et devoir en affronter les différents aspects, les bons comme les mauvais, sans avoir la certitude que ce qu’il faisait allait mener à quelque chose. Lui qui était si bourru, renfermé et propre sur lui avait du affronter un extérieur à la fois hostile et imprévisible. Et pas seul, c’était sans doute cela le pire ! Une troupe bavarde et téméraire qui se trouvait désormais dans la cuisine d’une petite rouquine à l’air pincé, laquelle se dépêcha de saisir Zoltan par l’oreille pour le tirer hors de la pièce sans vraiment nous accorder un regard. Je haussai un sourcil, espérant tout de même qu’elle allait lui apporter la correction qu’il méritait : on ne jouait pas impunément avec la vie des gens. Génie ou pas ! Et cette réflexion le laissa perplexe alors qu’il en réalisait toute la portée et la profondeur… Jouer impunément avec la vie des gens. N’était-ce pas ce qu’il avait fait pendant des années en prenant cela pour un droit souverain, et ce qu’il était encore en train de faire subir au personnel du château ? La malédiction. La transformation en objets animés. Les nuits passées à subir, encore et encore, parce que lui n’arrivait pas à la briser ? Par sa faute. Tout était toujours de sa faute au final.
A cette pensée son visage s’obscurcit quelque peu et il n’accorda qu’un bref regard aux personnes en train de partir. Il n’aimait pas les câlins ni les au-revoir, même s’il se laissa faire dans un grognement quand Maxine voulu lui faire un calin. Cette gamine avait le don de l’agacer dans sa naïveté, mais il n’avait pas vraiment eut le cœur à la laisser se débrouiller seule. Comme certaines autres ici présentes, dont il ne se souvenait pas de la moitié des prénoms. Tant pis, les gens finissaient toujours par vous décevoir un moment ou l’autre alors autant qu’il ne leur fasse pas ce plaisir… Sans un regard aux cris que poussait le génie un peu plus loin, il attendit que chacune soit partie de son côté pour se décider à faire de même. Vêtu à peine d’un jean dans la fraîcheur de décembre – et même pas le sien – il n’en menait pas très large pour affronter les bourrasques de la nuit et dû reconnaître qu’il avait eut là une très, très, mauvaise idée. En plus il ne savait pas du tout où se trouvait le manoir par rapport à cet endroit, il n’avait jamais mis les pieds dans cette partie de la ville ! Dédaignant de rares passants, l’ego trop élevé pour s’abaisser à leur demander la route, il erra un long moment avant d’entendre un bruit de gyrophare passer tout près de lui. Sursautant, baissant les yeux vers le policier, il prit un air bougon quand l’homme lui demanda ce qu’il faisait, pieds et torse nus, en pleine rue? Il le prenait pour un imbécile fou à lier ? Ce n’était sûrement pas par amusement, c’était certain. Et il lui voulait quoi, enfin, alors qu’il était littéralement gelé ?
Heureusement pour lui, le milicien semblait avoir beaucoup de patience à l’approche de noël. Il fini par proposer à Adam de le raccompagner jusqu’à chez lui… Mais impossible de savoir de quel château il parlait. Ça termina d’exaspérer le roi qui fini par demander la bibliothèque, s’y faisant déposer et même ouvrir afin qu’il puisse entrer à l’intérieur. Belle avait soigneusement rangé son bureau et ses rayonnages, aussi le roi prit-il soin de ne pas trop s’en approcher. Refermant la porte derrière lui, il fouilla néanmoins à la recherche de quelque chose pouvant le réchauffer à minima : il trouva un châle sur une des chaises et s’en empara. Se laissant tomber sur l’un des canapés au milieu des étalages, il ne tarda pas vraiment à s’endormir malgré la lumière blanche filtrant de toutes les fenêtres. Epuisé, littéralement, par cette embardé dans un monde dont il n’aurait jamais soupçonné l’existence…
Je n'ai jamais cru en l'être humain. J'ai toujours cherché à le détruire. Puis j'en suis devenue un. Cependant, cette haine est toujours présente en moi. Puis-je pour autant m'auto-détruire ?
Les nuits d'Arabies
Absynthe ♦ participants
Enfin ! Ce n'était pas trop tôt, on pouvait enfin sortir et retrouver notre taille normale. Autant vous dire qu'à ce moment-là, un énorme ouf me sortit des lèvres. Enfin énorme ... Je ne suis pas sûre que les autres l'entendirent, pour la simple et bonne raison que chacun était pressé de rentrer chez lui. Et sincèrement, c'en était de même pour moi. Je n'avais qu'une envie, rejoindre mon appartement, ou aller en boîte, ou tuer quelqu'un ... Bon d'accord, promis, je ne tuerais personne, quoique ma boule de feu me démange.
"Si j'entends parler de ce qu'il s'est passé aujourd'hui, je vous assure que vous le regretterez."
J'adressais néanmoins un regard légèrement reconnaissant (mais vraiment très légèrement ... très très ...) à la gamine, sans qui nous serions clairement dans un bordel sans nom. Bien évidemment, il aurait fallu qu'elle soit attentive pour le voir, et je ne me demandais pas un seul moment si elle l'avait vu. Tout cela était de sa propre interprétation. Voyant Kairi s'adresser à moi, je lui fis un signe de la main, montrant que non, cela ne m'intéressait clairement pas.
"Si vous avez des bons plans d'aventures, oubliez-moi. Ce genre de choses n'est pas fait pour les femmes comme moi."
Tournant les talons, sans m'adresser à personne, je partis. Cette aventure avait cependant réveillé de douloureuses blessures, et je n'avais vraiment pas envie que l'on connaisse mon lien de parenté avec Aurore. D'ailleurs, était-elle à Story Brooke ? J'eus un instant l'impression que mon cœur se serrait, mais rapidement, je repensais à la haine que m'inspirait son père pour ressentir la même chose pour cette stupide fille qui croyait être le fruit de l'amour de son crétin de père et de sa catin de mère.
L'hôpital... Il n'y avait rien de mieux que ce genre d'endroits pour y faire de nouvelles rencontres, mais aussi pour y amener votre génie préféré, même s'il n'avait absolument rien d'un génie dans sa sale caboche. C'était plus un incompétent, un peu trop sûr de lui et incapable de vous faire gagner du temps en vous donnant la bonne potion au bon moment. Pour me l'obtenir, il lui avait fallu aller s'amuser à l'autre bout du monde, dans sa lampe de poche !
"Ramène tes fesses, j'ai hâte qu'on y soit ! Je ne supporte plus de voir cette vieille femme qui a pris les traits d'Aloysius !"
En plus elle était désormais toute déformée à cause des coups qu'elle avait pris par Dimitri. Cet imbécile avait attaqué Aloysius, pensant que ce n'était pas lui dans le corps de cette femme. Bon d'accord, moi aussi j'avais commis cette erreur. Mais comment pouvait-il croire que j'allais accepter ses pulsions meurtrières si soudaines ? Je pensais qu'on devait tuer la femme, mais pas l'homme qui se cachait en dessous.
"C'est là !" hurlais-je dans les oreilles du génie, ce qui l'avait fait sursauté.
"Ne joue pas l'imbécile, tu n'as qu'à pas rester aussi près de moi si tu ne venais pas m'entendre trop fortement quand j'hurle ! C'est quelque chose de normal les cris, qui plus est !"
Je l'avais tiré un peu plus vers moi, avant d'ouvrir la porte de la chambre où se trouvait le maire et d'y entrer, poussant d'abord le génie à l'intérieur. On savait jamais, si quelqu'un d'autre était en train de tenter de tuer Aloysius, mieux valait y entrer la seconde. Fort heureusement, il n'y avait que le maire dans la pièce.
"Donne lui ta fiole !"
Aloysius ne semblait pas être conscient. Il avait les yeux fermés et j'avais la sensation qu'il bavait...
"Met lui dans la bouche ! Allez !"
J'avais poussé le génie pas beau gosse vue qu'il avait raté mon souhait de le voir beau et je l'avais forcé à verser le contenu dans la fiole - en mettant de partout à côté - dans la bouche du maire.
"Ca devrait le faire changer ! Et je te préviens que s'il ne revient pas à la normale, mon troisième voeux sera de te faire devenir une femme pour le restant de tes jours ! Ou un lama ! J'aime beaucoup les lamas et t'as une tête de lama ! Ou une tête de vieux lama. Enfin quelque chose ressemblant à un lama."
J'avais croisée les bras, observant Aloysius pour voir si il allait enfin ouvrir les yeux et si la transformation allait prendre place. C'était sans doute qu'une question de minutes... Aussi bien pour Aloysius que pour le génie si ça ne marchait pas...
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৩ Gros Bonbon ROSE ? ৩
Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »
| Avatar : Mads Mikkelsen
Sweet dreams are made of this...
Who am I to disagree ?
| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
Mille excuses Clarisse mais il ne peut y avoir qu'un seul maire, qu'un seul roi... et ce sera moi !
Avait-il rêvé ? Il ne se souvenait plus très bien… Ses souvenirs étaient lointain, brumeux. Il se souvenait de bruits de lutte, d’un corps tombant lourdement au sol, il pouvait presque encore entendre le craquement déchirant de ses os lorsqu’une ombre noire, bien plus large et bien plus lourde lui était tombée dessus. Il pouvait encore entendre de manière saccadée et en écho le bruit de ses suffocations, de sa respiration désespérée, s’accrochant tant bien que mal à la vie qui souhaitait visiblement le quitter. Il se souvenait d’un bruit de verre et de cristal volant en éclat et enfin… il la voyait plus distinctement, cette grande ombre… Dimitri… Animé de la même envie meurtrière, la folie visible en plus dans ses yeux humides et injectés de sang… Il lui avait montré son vrai visage… et le jeune homme y avait répondu favorablement… Cherchant à le tuer…
Puis tout était plus flou. Il se souvenait d’avoir ouvert les yeux quelques fois, d’avoir vu de manière peu précise, très peu précise une chambre aux murs blancs, avec un « bip bip bip » incessant et se manifestant de manière tout à fait rythmée. Il se souvenait d’un corps de femme, dessiné à la manière des illusionnistes français, d’une voix venu d’un lointain monde qu’il ne pouvait pas encore atteindre « Madame le maire ? Vous m’entendez ? Serrez ma main si vous m’entendez… » alors il avait serré sa main et il s’était replongé avec délice dans le néant, le chaos et la destruction.
Et puis un jour… une voix… Une voix qu’il n’avait pas entendu depuis bien longtemps. Inexplicablement, cette voix fit monter en lui un sursaut de vie, un sursaut d’énergie, qu’il n’avait pas eu depuis longtemps. Une fois aigue, surexcitée, qu’il connaissait bien… Elle criait, comme à son habitude… Angela… D’aussi loin qu’il pouvait en juger, elle avait visiblement l’idée saugrenue de le soigner. Non pas qu’il ne faisait pas confiance en sa jeune assistante hein… mais il ne lui aurait confier sa vie… pour rien au monde. Quand elle décidait de mal faire les choses, c’était une véritable catastrophe mais lorsqu’elle se poussait à les faire bien… C’était pire qu’une bombe nucléaire, la destruction ferme et définitive de tout ce qui aurait pu constituer votre vie auparavant… Seulement voilà, il était faible, dans un état second et même si son esprit se battait vigoureusement avec l’idée d’avaler le contenu de la fiole qu’elle lui avait collé dans le bec… il n’avait pas pu faire autrement que d’accepter son sort… Et il finit par ouvrir les yeux, lentement… sur une vie qui s’emparait de nouveau de lui…
Vous imaginez la scène ? Aloysius aurait sans doute voulu voir tout ce que vous auriez pu imaginer à son réveil… excepté… ça… Un sombre inconnu au style de playboy le regardant d’un air inquiet et une Angela aux bras croisés et au visage renfrogné. Aloysius eu le temps de la voir ouvrir la bouche d’un air mécontent comme si elle allait rouspéter avant de voir son visage s’illuminer et voir sa boucher s’étirer en un grand sourire. QUOI ?! QU’EST-CE QU’ELLE AVAIT ? QUE LUI AVAIT-ELLE FAIT ? SI JAMAIS ELLE L’AVAIT RENDU ROSE, ELLE AVAIT FINIR DANS SON PROCHAIN RAGOÛT, FOI D’ALOYSIUS !
Instinctivement, il porta ses mains à son visage, à sa tête… il avait déjà assez subit avec cette transformation en femme plus qu’humiliante, non ?! Non pas qu’être une femme était dégradant, il ne faisait pas partie de ce genre de macho… Bien au contraire, la femme était bien souvent au centre de ses tableaux morbides… C’était juste qu’il avait fallu admettre cette nouvelle personnalité des plus horripilante (et végétarienne de surcroît !!!), qu’il avait fallu se battre pour se faire accepter en tant que femme et en tant que maire (il pouvait au moins témoigner de la difficulté d’être une femme dans ce monde…). Alors si en plus il était rose… Il lui sautait dessus dans l’instant pour la massacrer. Sauf que ce qu’il vit sous ses yeux eu le don de dégager en lui une sensation d’euphorie et de joie intense : il sentait une barbe naissante sur sa mâchoire qui se reformait plus carrée, ses cheveux changeait de composition, ses mains, autrefois fines et parfaitement manucurées était désormais plus large, plus masculines quoi que toujours aussi gracieuses (Aloysius prenait soin de ses mains…). Il vit alors une boule électrique rousse lui débouler dessus et il l’attrapa au vol : visiblement Angela semblait ravie de le voir redevenir un homme… tout comme lui d’ailleurs… Adieu douce Clarisse, il la sentait mourir en lui, elle et sa personnalité plaisante et dégoûtante. Aloysius Black était de retour et il comptait bien le crier haut et fort.
- Bon… ben tout est bien qui finit bien je dirais, ma part du contrat est remplie, on peut me libérer maintenant ?
Aloysius avait tourné sa tête vers l’inconnu en même temps que la rouquine. Puis ils les avaient regardé l’un après l’autre, un sourcil levé. Visiblement ils avaient un accord et visiblement c’est CET homme qui lui avait permis de retrouver son apparence masculine. Libération, il avait parlé de libération ?! Il posa alors les yeux sur une lampe orientale qu’Angela tenait dans les mains… la même lampe qu’il avait récupérer de la boutique de Gold… une lampe qui devait sans doute être magique et qui devait sans doute le contenir… LUI. Il avait reposé son regard sur le jeune homme en arrivant au terme de cette réflexion. Aloysius était un homme cultivé… et Scar un personnage des plus ambitieux, avide de pouvoir. Le mélange est plutôt dangereux et il ne lui fallut que très peu de temps pour comprendre qui donc était cet étrange individu. Il entendit Angela prendre une grande inspiration à côté de lui, prête à dire la phrase qui couperait ses chaînes mais Aloysius lui plaça une main sur la bouche, la coupant dans son élan.
- Non. Attends…
Il ne la regardait plus elle, il ne le regardait que lui, un sourire naissant à la commissure de ses lèvres. Il avait un génie tout à sa disposition… il aurait était bête de s’en passer, n’est-ce pas ? Oui… Vraiment bête, c’est ce qu’il ne cessait de se dire, tandis qu’une lueur de pure méchanceté passa dans ses yeux, une fraction de seconde seulement.
FIN des Nuits d'Arabies
crackle bones
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