« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
La petite chienne que Dimitri et Anastasia avaient trouvé il y avait de cela plus d'un mois s'était très rapidement adaptée à son nouvel environnement et à ses nouveaux compagnons. Ces derniers l'avaient immédiatement adoptée en tant que nouvelle camarade de jeu et petite dernière du chenil. Quant à Hoover, puisque tel était à présent son prénom, elle quittait rarement les jambes d'Anya auxquelles elle venait presque systématiquement se mêler. Pourtant, c'était Dimitri qui avait pris en charge son éducation, certes déjà entamée. Car même si la petite semblait préférer Anya - preuve de son bon goût - c'était bel et bien le jeune homme qui savait dresser les chiens, même les plus récalcitrants, d'après ce que la rouquine avait pu observer dans son chenil. Les choses s'étaient donc enchainées naturellement, un peu par habitude, du moins pour Dimitri. Pour Anya, cet univers canin était encore nouveau. Elle avait mis longtemps à savoir si elle saurait s'y habituer, d'autant que le Dimitri d'avant n'aimait pas spécialement les chiens, avant de finalement trouver un charme fou à leur petite vie en bordure de forêt, au point de réellement s'investir dans ce chenil qui, il fallait bien le dire, lui tenait compagnie en journée. Grâce à eux, le télétravail n'était quasiment plus signe de solitude ni de morosité, d'autant qu'Hoover aimait se coucher près d'elle quand elle travaillait. Mais cet après-midi là, il n'était pas question pour Hoover, ni pour Anya d'ailleurs, de rester dans le bureau que Dimitri avait réaménagé après son arrivée. Sur les conseils d'Olympe De Clos Renault, elle ramenait la petite chienne pour un contrôle, afin de s'assurer qu'elle s'était totalement remise de son errance dans les rues de la ville. Ce contrôle permettrait aussi de vérifier le bon développement du chiot qui n'avait pas encore six mois. Anya avait donc laissé son travail de côté pour prendre, à pieds, le chemin de la clinique, accompagnée de sa nouvelle acolyte. Elle arriva dans une clinique plutôt désert vers 14h30 et s'assit en attendant d'être reçue. Maddison White, qu'elle avait connu du temps où elle était encore une princesse, passa et la salua, échangeant quelques politesses avant d'aller chercher Olympe. Quand celle-ci arriva, Anya se leva machinalement et lui tendit la main en souriant : - Bonjour! s'écria t-elle. Vous vous rappelez de nous? demanda t-elle ensuite en désignant son amie à poils d'un signe de la tête. C'était une entrée en matière débile mais au moins elle avait le mérite d'être polie et enjouée.
Les choses, s'étaient quelque peu calmée, avec Adrien, mais, cela ne m'empêchait, pas malheureusement, de m’inquiéter. Nous, avions une accalmie, et j'ignorais, jusqu'à quand elle durerait. J'aimais, Adrien, tout comme son frère et sa sœur, mais, j'avais par moment, du mal à le gérer toute seule. J'aimerais, que Thomas, soit là, pour m'aider. Malheureusement, mes recherches, s'étaient révélés, fortement, infructueuse, et cela m'avait, je l'avoue, un peu déprimée. Mais, je devais rester forte. J'étais, le pilier, de cette maison. Ils, étaient encore si jeune. A peine sortie de l'enfance, pour Marie, et pas encore tout à fait un adulte pour Adrien. Quant à Louis, il était là entre les deux, en plein dans l'adolescence. Alors, je me devais, de rester, droite et forte pour mes enfants. Je me devais, d'être leur roc, et ce en tout situation.
La maison, était étrangement, calme aujourd'hui. Mais, Marie, avait passé sa soirée, chez une amie, pour l'anniversaire de cette dernière, et les deux garçons, devaient encore dormir. Pour moi, il n'y avait, pas de repos. Même, le Samedi, j'avais une clinique, à faire tourner. Aussi, mis-je, de côté, le petit déjeuner, pour quand Louis et Adrien, se réveilleraient, et partis, rapidement, au volant, du véhicule, familiale. Ce, qui me faisait, penser, qu'Adrien, allait, bientôt, devoir passer son permis. Je, calculais, mentalement, ce qui me faudrait, pour les cours, la conduite, et le passage. Ce, n'était, pas, comme si nous manquions, réellement, d'argent. Nous, menions, une vie, plutôt aisée, dirons nous. Et, j'avais largement, de quoi, lui offrir cela.
Arrivée, devant la clinique, je garais, ma voiture, et en sortie, faisant, ainsi l'ouverture de cette dernière. Un, peu plus tard, Maddison, me rejoignit. Le début, de matinée, fut relativement, tranquille, juste deux trois conseils, à donner, sur le comportement, d'un chien, des médicaments, à prescrire pour un chat, une stérilisation, à faire. (Ça me faisait, toujours un peu mal au cœur, d'ailleurs, de voir, la pauvre bête avec un cornet, sur la tête pour l'empêcher d'enlever ses points de sutures). Nous, étions, donc, bien loin des urgences, que je pouvais, parfois, avoir. Je, savais, qu'à 15h, je laisserais, Maddison, jusqu'à 17h, pour allé m'occuper des chats, de la fondation de Madame d'Aigremont, et qu'ensuite, nous prendrions, sans doute le thé toutes les deux ensembles. Puis, je reviendrais à la clinique, et ferait la fermeture à 19h.
Je m'occupais, de l'une de nos pensionnaires, une petite chienne teckel, qui avait dût subir, une lourde opération, et que j'avais gardé, en observation, elle allait, mieux, de jour, en jour, et étrangement, je me disais, que Maddison, n'y était pas étrangère. Puisque l'on, parlait, d'elle, elle vint, me chercher, pour, que je vienne, m'occuper d'un nouveaux patient à quatre patte. Arrivant, dans la salle, d'attente, j'y vis, une petite rousse, avec une chienne, elle était venu avec son compagnon, il y a peu, lorsqu'ils l'avaient trouvé
- Oui bien sur, répondis-je à sa question je suppose, que vous êtes là, pour le contrôle, suivez moi, on va allé s'occuper de ça
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Anastasia Romanov
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La responsable de la clinique sut tout de suite pourquoi Anastasia et Hoover étaient là. Soit elle avait bonne mémoire, soit elle avait peu de patients - ce que la rouquine ne lui souhaitait pas - soit Maddison s'en était rappelée pour elle. Anya choisit de croire dans la première solution, qui était la plus flatteuse de son point de vue, d'autant qu'elle avait mentionné le contrôle sans qu'Anastasia n'ait rien à préciser. Cette dernière suivit donc la vétérinaire, accompagnée de Hoover, qui trottinait gaiement en ne manquant pas de se coller à ses jambes plus que nécessaire. Elle faisait tout le temps cela, sans qu'Anya ne sache réellement pourquoi. Parfois, elle manquait de lui marchait sur les pattes, ce qui la désolait plus que quand elle manquait de trébucher. Mais à part ça, tout se passait bien. Les deux femmes arrivèrent finalement dans la salle d'examen. C'était une première pour Anya puisqu'elle et Dimitri n'avaient pas accompagné Olympe quand ils avaient trouvé Hoover, quelques semaines plus tôt. Machinalement, de fait, elle examina l'ensemble de la pièce, depuis l'évier jusqu'à la table d'examen. Hoover, en revanche, était déjà familière de l'endroit et trottina exceptionnellement hors des jambes d'Anya pour venir spontanément vers la vétérinaire. - Elle a l'air de bien vous aimer, commenta la jeune femme en suivant la boule de poils du regard. Ca doit vouloir dire que je peux vous faire confiance, ajouta t-elle avait un sourire. De toute façon c'est juste un contrôle, continua t-elle à haute voix, plus pour elle-même, d'ailleurs. Il y a peu de chances que vous m'annonciez une mauvaise nouvelle, n'est ce pas? La jeune femme manqua d'ajouter qu'elle avait vraiment besoin que cette chienne reste en bonne santé car c'était le seul bébé que Dimitri semblait, pour le moment, en mesure d'assumer.
Nous, arrivâmes finalement, dans la salle de soin, je m'occupais, moi même de prendre la petite chienne, tandis que j'enfilais, des gants, pour l’ausculter. Tout, y passa en revu. Mais, à première vu, tout semblait, être comme il fallait, elle semblait s'être totalement remise, de sa vie dans les rues de la ville. J'esquissais un léger sourire, suite à la remarque de la jeune femme :
- Oui, c'est assez étonnant d'ailleurs, quand on sait que de là où je viens, les chiens ne sont pas forcément, mes meilleurs amis.
Et pour cause, j'étais un chat. Et même, si là où j'étais, j'avais dans mes relations, une souris, à qui je n'aurais jamais fait de mal, les chiens, j'avais préféré, m'en rester éloignée, le plus possible. Et, j'avais fait de même, avec mes enfants. C'était amusant, parfois, l'ironie, que Storybrooke avait. Adrien, avait toujours voulu un chien, si bien, que j'hésitais actuellement, à réellement, lui en prendre un.
Attrapant, mon otoscope, j'immobilisais doucement, l'animal, afin d'examiner, l'intérieur de son oreil, de ce côté là tout allait bien il, n'y avait pas de problème :
- Je dirais qu'à première vu, votre amie à quatre patte, va beaucoup mieux, que quand vous me l'avez amené, la première fois. Elle, semble également, reprendre des forces, et au niveau des côtes, ça se voit, elles sont beaucoup moins saillante, que la dernière fois.
Je m'occupais, encore de faire un examen dermatologique, ainsi qu'un examen cardiologique, et un bilan sanguin, avant d'officiellement, la déclarer en bonne santé. Je, ne la laissais, néanmoins, pas repartir tout de suite. Attrapant, une nouvelle seringue, je l'enfonçais doucement, sous la peau de la petite chienne, avant de la retirer :
- Elle, n'a pas été vacciné, dût au fait, qu'elle n'a pas eu de propriétaire jusque là. C'est une chance, qu'elle n'ai encore attrappé aucune maladie. On, vaccine généralement, les chiots très jeunes, dès deux mois, avec un rappel les troisièmes et quatrièmes mois. Après, ils sont annuels, pas obligatoire, mais il vaut toujours mieux le faire. Passé, 8 ans, les défenses immunitaire vont commencer à baisser, il vaut donc mieux éviter de les négliger.
J'enlevais, finalement, mes gants, avant de les jeter, et de me laver les mains. Laissant, la rouquine, s'occuper de son compagnon à quatre patte. Puis, lui fit signe de me suivre, pour allé à l’accueil, prendre un nouveau rendez-vous, et par la même occasion, faire le point ensemble, avec le matériel, dont elle avait besoin ou non
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Anastasia Romanov
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Anya ne put s'empêcher de tiquer à la remarque de la vétérinaire. C'était typiquement le genre de remarques auxquelles elle ne pouvait pas résister : il fallait qu'elle en sache plus ! Les sous entendus de la jeune femme lui donnaient cependant un indice. Après tout, le sort noir avait été levé plus d'un an auparavant et la rouquine avait eu le temps de s'habituer à rencontrer occasionnellement d'anciens animaux. Elle était d'ailleurs devenue amie avec une ex jument et un ancien dragon. Alors il n'était pas impossible que la responsable vétérinaire en soit un également, d'autant que sa profession collait parfaitement au personnage. - Pardonnez moi si je suis indiscrète mais... est ce que vous sous-entendez que vous étiez un animal avant ? Genre un félin ? demanda la jeune femme, pesant ses mots de peur d'être impolie ou indiscrète, du moins. Mais d'abord Hoover. Anya s'était rapidement attachée à cette petite boule de poils - qui ne manquerait pas de grandir vite - et Dimitri l'aimait aussi puisqu'il ne pouvait pas s'empêcher d'aimer les chiens. Il serait donc soulagé au moins autant qu'elle l'était quand il apprendrait qu'elle n'avait rien et qu'elle reprenait même du poil de la bête ! - En voilà de bonnes nouvelles, commenta la jeune femme. Mon fiancé sera ravi. Il a littéralement un chenil, vous savez. La SPA ne ferait pas mieux, il adore les chiens. Il m'aurait surement tuée si j'avais été allergique, plaisanta la rouquine. Et tandis qu'Anya déblatérait, la vétérinaire continuait son travail, faisant subir une batterie d'examens à Hoover. Celle-ci se laissait plutôt faire, manifestant parfois quand même du mécontentement, notamment quand elle ne devait pas bouger. Ne quittant pas Hoover des yeux, Anastasia écoutait attentivement les conseils de la professionnelle, bien décidée à ce que sa petite compagne à poil ait une belle vie bien longue. Enfin, quand les examens furent terminés, Anya suivit la vétérinaire à l'accueil, pour la partie administrative et pratique de la consultation. - Dites moi tout docteur, demanda t-elle, quand devons nous nous revoir et que dois-je faire pour garder Hoover dans un aussi bon état ?
Étant, donné qu'il s'agissait, de sa première vrai visite, je m'attellais, à la tâche, de faire un carnet de santé, pour la petite chienne, remplissant, la partie destiné, au vétérinaire. Son âge, son poids, le mois estimé de sa naissance, ainsi, que ce qui concernait, les vaccins, leurs rappels, le tout, dans un silence, religieux, je prenais mon travail, très au sérieux.
Une fois, que ce fut finit, je le tendis, à la jeune femme en face de moi, tout en profitant, pour lui donner un autre rendez vous :
- Si cela vous convient, nous, nous revoyons, dans un mois, pour un dernier contrôle, après il faudra voir, avec votre compagnon, si vous souhaitez, la stériliser ou non. Mais, attention, si vous, choisissez, de ne pas le faire, il vous faudra, faire en sorte qu'elle ai au moins une portée par an. Pour la garder en bonne santé, si vous suivez, tout ce qui est marqué dans le carnet de santé, et que vous ne négligez pas les vaccins, tout devrait aller, et puis votre compagnon a l'habitude des chiens non ? Il saura comment se débrouiller
Mes conseils, professionnels, donnés, je me tournais, cette fois-ci, vers l'étagère, du haut, pour en prendre un sac de croquette, après avoir vérifier, qu'il était bien adapté, à l'âge du canidé, je le tendis, à la rouquine :
- Je vais vous donner, le matériel, nécessaire à son entretient, ceci est adapté, à son âge et sa morphologie, il faudra lui en donner jusqu'à environ, six mois. Après, ça sera à vous, de décider, si vous souhaitez, faire le régime classique, ou bien, si vous souhaitez, la nourrir d'une autre manière. Il, vous faudra également, vous munir d'une laisse. La laisser, se promener, sans rien, est une mauvaise idée. Elle pourrait, par exemple se faire renverser par une voiture.
Je pris, mon registre, et y inscrivit, la date du nouveau rendez-vous, que j'avais au préalable, inscrit, sur le carnet de santé, de l'animal :
- Je pense, qu'on a fait le tour, est-ce que vous avez des questions, supplémentaires ? Demandais-je
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Anastasia Romanov
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La responsable de la clinique devait vraiment prendre son travail à coeur, à moins qu'elle ne fasse preuve d'un sérieux qui dépasse la moyenne. Dans tous les cas, un silence religieux s'était abattu au dessus des deux femmes pendant que la première remplissait un carnet de santé pour Hoover. En revanche, une fois le carnet remplit, la vétérinaire sembla revenir à la vie, prodiguant de nombreux conseils à Anastasia qui regretta presque de ne rien avoir sur elle pour prendre des notes. Une chance qu'elle puisse pouvoir prendre le carnet avec elle et que Dimitri s'y connaisse un peu mieux ! - Merci pour toutes ces informations et vos conseils, reprit la rouquine en récupérant le carnet de santé. Je vais lire tout ça avec attention mais je crois que vous avez raison, je demanderai à mon compagnon ce qui est le mieux pour Hoover. Vous avez du le croiser souvent vu le nombre de chiens que nous avons, non ? Bien sûr, Anastasia ne faisait que supposer. Depuis qu'elle avait retrouvé Dimitri, il n'avait pas été question de vétérinaire, excepté quand ils avaient trouvé Hoover. Mais vu le nombre de chiens qu'il avait chez lui, Dim devait être un bon client de la clinique, non ? Il aurait en tout cas était plus à l'aise qu'Anya qui allait repartir chargée comme une baudruche, littéralement. En effet, la vétérinaire venait d'attraper un gros sac ce croquettes pour Hoover et annonçait qu'elle allait maintenant lui fournir de quoi s'occuper de la petite chienne. Et Anya qui était venue à pieds... Bon, de toute façon elle n'avait pas de voiture et Dimitri n'aurait pas pu l'emmener car il travaillait. Mais le retour promettait quand même d'être plus épique que l'aller ! Anya la remercia néanmoins. Après tout cette femme prenait vraiment son travail à coeur et n'avait pas cessé de tout lui expliquer en détails. Dommage qu'elle ne soit pas sage femme, elle aurait surement pu aider Anya avec l'autre bébé que la famille allait bientôt accueillir. Mais bon. Au moins Hoover était en bonne santé et serait bien suivie. - Merci, c'est noté, répondit la rouquine en posant le sac de croquettes à ses pieds. Je vous laisserai m'expliquer cette histoire de régime quand je reviendrai le mois prochain parce que sinon je vais oublier. Et puis comme vous l'avez dit on a encore un peu le temps, Hoover est jeune. Voilà, à moins que vous soyez aussi sage femme je crois que ce sera tout ! Je vous dois combien pour la consultation ? demanda Anastasia en attrapant son porte feuille. Après tous, les services sont rarement gratuis, non ? Il fallait bien que la vétérinaire ait de quoi faire tourner son business.
La jeune femme me parla de son compagnon, j'avais très certainement, dût le voir, mais malheureusement, je ne me souvenais, pas de toutes les personnes qui passaient la porte de la clinique. On était souvent bondé après tout, et malheureusement, j'avais souvent plus tendance, à retenir les noms des animaux que ceux de leur propriétaire. Peut-être était-ce dût à mon passé de chat, je n'en savais rien. Mais, si son compagnon, tenait effectivement, un « vrai chenil » comme elle le disait si bien, il devait sûrement être passé. A moins, qu'il n'ai fait appel à un collègue. Ça, je n'en savais rien. Si, je donnais des coups de mains régulièrement, au refuge, il avait également, son propre personnel, médicale :
- On a dût se croiser, mais, malheureusement, je ne me souviens pas de tous les gens, qui passent cette porte. Certains retiennent plus mon attention que d'autres, mais généralement, c'est plus les noms de leurs compagnons à quatre patte que je retiens avouais-je sur le ton de la plaisanterie
D'un autre côté, il était vrai que c'était un peu mon métier, de retenir les noms des animaux, je pouvais ainsi savoir, s'ils avaient déjà eu des maladies particulière, quels âges ils avaient, quels traitements, étaient les mieux adaptés...En fait, ce n'était que maintenant, que je réalisais, à quel point, j'aimais mon métier. Il conciliait à merveille mes deux vies. Celle en tant que Duchesse et celle en tant qu'Olympe. Je sortie de ma rêverie, quand elle me demanda à combien s'élevait la consultation, je m'apprêtais d'ailleurs à lui donner le prix des consultations de routines quand un léger détails la concernant, attira mon attention :
- Oh pardon, je n'avais pas vu que...enfin bafouillais-je en faisant référence, à son ventre qui commençait déjà à arborer quelques rondeurs. Vous n'êtes pas venu à pied j'espère ? Parce qu'avec tout ce que je vous ai donné...
Je craignais d'avoir fait une bévue, et Duchesse, autant qu'Olympe, apportaient toutes les deux un certain devoir aux bonnes manières. Aussi préférais-je me taire, et ne pas pousser ni les excuses ni la curiosité qui aurait sûrement été très mal venue plus loin.
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Anastasia Romanov
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Aux yeux d'Anya cela avait toujours paru incroyable qu'on puisse ne pas se rappeler de son Dimitri. Bien sûr, son avis était biaisé, dès le départ d'ailleurs. Mais quand même. Dimitri ! Pour elle il était inoubliable et pas forcément pour de bonnes raisons. Enfin... disons que cela dépendait de l'humeur de la rouquine. Une chose était pourtant sûre : il lui avait fallu un sacré bout de temps pour apprendre à l'apprécier, ce qui était apparemment réciproque. Au départ, Dimitri n'était qu'un jeune homme arrogant et prétentieux à qui elle avait envie de casser le nez dès qu'il parlait. Puis elle était tombée amoureuse et depuis c'était l'homme qu'elle chérissait le plus au monde. Sauf qu'elle n'irait sûrement pas le lui dire, ni à Olympe ! Ces sentiments étaient bien trop intimes pour qu'elle les partage comme ça. Alors Anastasia se contenta d'un sourire entendu et d'un : - Oui, c'est normal, vous n'êtes pas là pour boire le thé avec nous, propriétaires ! Puis elle se demanda pourquoi il fallait toujours qu'elle commença à plaisanter quand elle parlait avec les gens. Mais c'était tellement naturel ! Et la vétérinaire ne sembla pas trop dérangée par la spontanéité déconcertante de la rouquine. Toutes deux reprirent leurs affaires mais Olympe s'interrompit bientôt, mentionnant les quelques rondeurs de la jeune femme. Machinalement, Anya regarda son ventre comme si elle-même découvrait son corps. Ouais, elle avait vraiment du mal avec les changements physiques. Mais dieu soit loué, ils démarraient à peine et la plupart des gens n'y prêtaient pas attention. Cela viendrait probablement et plus rapidement que cette fois-ci ! La responsable de la clinique semblait confuse. Pour la première fois, elle qui était si rassurante et sûre d'elle bafouillait, semblant ne plus savoir où se mettre. Ceci étant dit, cela ne l'empêchait pas de ne pas se montrer trop curieuse - ce que trop de gens avaient tendance à faire, au grand déplaisir d'Anya - et de ne s'enquérir de son état que d'un point de vue pratique. Rien que pour ça, Anya sourit de plus belle. - Eh bien en fait je n'ai pas le permis donc... Oui, je suis venue à pieds, grimaça la jeune femme, sentant que la réponse n'était pas celle qu'Olympe espérait. Mais bon, elle n'y pouvait rien si c'était la vérité. Mais ne vous en faites pas, j'en suis au tout début de la grossesse, je peux me débrouiller, je ne suis pas encore gênée par mon ventre... Par les hormones si par contre mais elles ne réduisent pas ma force physique ! s'écria Anastasia. Ou si c'était le cas, elle n'en savait rien. A ses yeux, les hormones n'agissaient que sur son comportement et ses envies et c'était déjà suffisant comme ça !
Fort heureusement, la jeune femme ne m'en voulut pas, bien au contraire. Ce qui m'arracha même un sourire, lorsqu'elle parla de sa grossesse :
- Si vous n'en êtes qu'au début, je suppose que ça va alors, mais après il va falloir éviter de prendre tout le temps vos pieds. J'ignore si vous avez des proches, qui peuvent vous conduire. Mais, si ce n'est pas le cas, je peux vous venir en aide. Si vous voulez de mon aide bien sur achevais-je avec un nouveau sourire
Sans qu'elle le sache, elle m'avait un peu rendu nostalgique. Bien sur, mes trois enfants, n'avaient, jamais été des bébés dans cette vie. Mais, dans l'autre si. Et par moment, je me demandais, si ce n'était pas moins compliqué, avec mes chatons, que maintenant, que nous étions devenu humains :
- Je suis mère, moi aussi dis-je j'ai trois enfants. Oh ils sont grands maintenant, le plus âgée est en terminal, et la plus jeune en seconde. Mais ça n'empêche, que je suis plus ou moins passé par la même chose que vous avant.
Même s'ils me causaient du soucis, je les aimaient mes chatons. Évidemment, il y avait parfois, des petits problèmes de communication avec Adrien, mais je supposais que ça ne serait pas réglé tant que je n'aurais pas réussit à retrouver Thomas
