« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe]

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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] _



________________________________________ 2016-05-15, 18:46

    Bienvenue dans le sujet du 65ème événement de Disney RPG.
    Un événement lié à Wonderland et son monde de fou !


De l'autre coté du Miroir


Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] Wl_0110

« Pourquoi un corbeau ressemble t-il à un bureau ? »


Les
Wonderlandiens


Wine RedHeart
Wine est la fameuse et terrible Reine Rouge. Considérée par ses sujets comme le plus grand tyran que Wonderland ait connu, son ambition (ainsi que son manque total d'esprit moral) lui a permis d’accéder au trône à la place de sa sœur aînée, la Reine Blanche. Elle a réussi à surpasser son destin de "deuxième fille", mais à quel prix... La jalousie l'a totalement dévorée. Manipulations, complots et traîtrises sont ses meilleures armes. C’est un grand stratège et quoiqu’on en dise, elle sait diriger un royaume. Elle est faite pour régner. Disons simplement que sa soif de pouvoir et son désir d’être crainte (à défaut d’être aimée) ont légèrement pris le dessus sur ses aspirations à devenir la meilleure reine qui soit… Cruelle et égoïste, elle ne tient qu'à elle-même. Elle est à la fois plus sensée et encore plus dérangée que les habitants du pays des merveilles. A Storybrooke, elle a comme projet de semer la zizanie parmi ses chers Wonderlandiens. Révéler le côté sombre de chacun, les faire s'entre-déchirer. Diviser pour mieux régner.

Alice Kingsley
Oh dear Alice where have you been ...Oui, il s'agit bien de LA Alice. Elle est complexe, la petite blonde, très complexe. Tant par son lot de sentiments difficile à traduire, que part son passée difficile. Elle est souvent impulsive, et ce montre très protectrice envers sa petite soeur, Maxine. car oui, Alice à découvert peu récemment qu'elle a une soeur. Si cette situation n'est pas assez difficile comme cela, elle ce retrouve aussi détacher de son double, son binome de toujours qui est Sirrus, le chat du Cheshire. Leur relation fusionnel, débordant sur des sentiments ce traduit par un jeux avec une montre à gousset. Cap ou pas cap ? Après une nuit très mouvementé entre les deux, Alice c'est retrouvée seule du jour au lendemain, épauler par Leigh le Bandersnacth et Absinthe. Bien qu'elle ne dira jamais qu'elle aime bien le Loir, oh mon dieu non ! Alice n'est jamais revenu à Wonderland, et la blonde habite dorénavant dans l'ancien appartement de Jack, culpabilisant d'avoir fait du mal à sa soeur et repoussant les Wonderlandiens, ne souhaitant plus habiter au manoir pour le moment. Elle n'a jamais revue sa soeur depuis l'incident, et le chat du cheshire reste un sujet sensible pour elle.

Les "presque"
Wonderlandiens


Maxine Lyons-Daitya
Maxine est la soeur biologique d'Alice mais elle l'ignore. Elle est naive comme pas deux et n'a qu'ue chose en tête : se faire des amis. Elle a perdue la mémoire suite a l'assassinat de sa famille dans le monde des contes et n'a jamais su ce qui lui était arrivé durant les 4 ans que dure son amnésie. Elle n'a aucuns pouvoirs particuliers.
A storybrook elle a été adoptée par Tempérence Lyons (Shenzi) et Terrence Daitya (Cerbere).

Les pas
Wonderlandiens


Figue A. Row
Figue en un mot ? C’est la perfection voyons. Un tout de beauté, d’intelligence et de perfection qui va vous éblouir les mirettes. L’essayer, c’est l’adorer, elle vous rajoutera dans les rangs de ses fans avec plaisir. Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] 2852471132 *Se prend une calbote d’Emily Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] 2724229657* Pour parler plus théoriquement, Figue est le chaton de Gepetto, le créateur de Pinocchio. Elle est aussi l’ancienne âme sœur de son poisson préféré, Bubulle Cléo. Arrivée à Storybrook, le destin a eu un énorme sens de l’humour en la plaçant dans une famille complètement déjanté surtout le frère. Elle a ensuite cédé aux innombrables demandes d’Emily pour habiter avec elle et occupe donc son passetemps favoris : optimiser son temps entre les câlins, la télé, et la bouffe. Elle a aussi accessoirement rencontré la joyeuse bande des nudistes wonderlandiens grâce à Maxine qui l’avait invité (sisi !) à boire une tasse de thé. Depuis, ils l’ont tous adorés, surtout la petite blonde qui ressemble à Maxine, et n’arrêtent pas de la harceler pour qu’elle les honore de sa présence. Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] 3392629739

Kyran Zargius
Mais qui est donc le Seigneur des Ténèbres ? Un tyran tout droit venu du pays de Prydain, un pays où il était maître, avant d'être enfermé dans un mystérieux chaudron. Un homme libéré des siècles plus tard dans la Forêt Enchantée, avant d'atterrir à Storybrooke, un endroit qu'il déteste car il ne peut tout contrôler. Un homme cruel, froid, craint, oublié, torturé, un peu tout ça à la fois. Car même si Kyran Zargius se veut maître du monde et même de l'univers, ce n'est pas vraiment comme cela qu'il se trouve actuellement. Il est perdu en lui-même, perdu dans son cœur noir et perdu dans son âme. Naviguant entre Kyran l'homme qui ne sait plus vraiment qui il est et Noirceur le démon prêt à toutes les tortures et toutes les immondices pour arriver à ses fins. Kyran, Noirceur, qui qu'il soit, il est imprévisible, et nul ne peut savoir ce qu'il va faire avant le moment venu.

JEssie Pride
Elle est rousse, bruyante, bornée, garçon manquée sur les bords et ne se prends pas au sérieux. Dans le monde des compte c'étais une poupée de chiffons entourée d'amis. Ensembles ils ont vécus des situations totalement folles. Tous le monde n'a pas sauté d'un avion en plein décollage ou s'est retrouvé dans l'incinérateur d'une décharge? Si?
A Storybrooke, la vie de la cowgirl est nettement plus calme (pour ne pas dire ennuyeuse). Vétérinaire en journée, elle cherche désespérément ses amis le reste du temps. Cependant elle est toujours prête à venir à la rescousse de ceux qui en ont besoin. Et ce n'est pas parce qu'elle a été une poupée qu'elle en est pour autant fragile! C'est du costaud! Made in flesh and bones!



Dyson Walters
Vous connaissez peut-être qui était Dyson en connaissant les dessins-animés. Oswald, "l'ancêtre de Mickey" si on peut dire. Mais pourtant, si vous venez de la forêt enchantée, vous avez vraiment connu Oswald enfant. Mais vous ne vous en souvenez plus, simplement. Ainsi vont les choses, tel était le sort d'Oswald. Esprit des enfants attitré de la Forêt Enchantée durant le siècle qui a précédé le dernier avant la malédiction, il accompagnait tous les enfants dans leur vie, s'occupant de leur bonheur, qu'ils grandissent heureux. Puis lorsque les enfants étaient plus mûrs, ils oubliaient Oswald. Jusqu'au jour où même enfants, on l'oubliait, puisque tel était le sort des esprits de l'enfance, se faire remplacer. Et pourtant Oswald fut le dernier. Par la suite envoyé à Wasteland, le monde noir et blanc des esprits oubliés, il y échappera sans savoir comment pour ensuite toucher la malédiction et devenir Dyson, psychologue à Storybrooke, dont on oubliait d'aimer, même celle qui à mit son fils au monde. Ce que Dyson préfère : la psychologie un peu folle, comme celle des certains Wonderlandiens qu'il ait pu croiser.
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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] _



________________________________________ 2016-05-15, 18:58


De l'autre coté du Miroir

Maxine & Plein de monde

"Et puis maman elle va se marier avec un monsieur mais qui n'est pas Terrence, et elle n'en est pas amoureuse mais elle va se marier quand même. Il s'appelle Solal mais tu sais maman et zach ils m'ont dit que ça ne changeait rien même si la situation était différente. Mais moi je voulais revoir Terrence' parce que tu sais je l'aime beaucoup mais il est partit pendant longtemps et donc je suis allé le voir parce que je ne voulais plus ne pas le voir et puis il m'a adopté tu sais ? Je lui ai demandé si il voulait tout annuler mais au final il a dit non, donc j'ai le droit de le voir quand même. Mais j'aimerais bien qu'il se réconcilie avec maman quand même parce que je préférais quand on était tous les trois. Maintenant ils sont tristes tous les deux mais je ne comprends pas pourquoi ils ne veulent pas revenir ensemble parce que quand ils sont pas ensemble ils sont tristes..."


Elle soupira. Les gens avaient une logique terriblement.... Illogique selon elle. Pourquoi est ce qu'ils ne restaient pas ensemble si ça les rendait triste d'être séparés ? L'adolescente posa doucement sa main de le tronc de l'arbre face à elle. Dans Se faire des amis pour les nuls, ils disaient que si on parlait aux arbres (qui étaient des amis particulièrement. faciles à se faire et avaient l'avantage de ne jamais vous laisser tomber à moins que vous ne vous accrochez mal ) ils poussaient plus vite, alors de temps en temps, elle passait voir les arbres du parc et discutait un peu avec eux. Ils n'avaient pas énormément de répondant mais elle devait reconnaître qu'ils savaient écouter. Et puis comme ça ils poussaient mieux, et puis les gens ne parlaient pas aux arbres en générale, c'était dommage ils devaient être triste que tout le monde leur passe devant sans leur accorder un regard ...

"Mais aujourd'hui je vais essayer de leur trouver des cadeaux comme ça ils seront content ! Enfin j'espère."


Maxine salua son ami et s'éloigna en trottinant pour se diriger vers les rues ensoleillée de la ville. Elle avait vue le prospectus quelques jours auparavant, lors d'une promenade dans les rues et l'avait rapporté chez-elle. La ville avait organisé un grand vide grenier pour fêter le retour du soleil. Quoi de mieux que e faire son nettoyage de printemps en essayant de grapiller quelques billets ? Et puis en même temps rien n'empêchait les propriétaires de faire bronzette sur un transat dans le jardin en attendant les acheteurs.
Passant sous la grande banderole tendue entre deux maisons, Maxine se mit à déambuler joyeusement entre les étals, passant de l'un à l'autre en observant attentivement les objets exposés. De vielles lampes poussiéreuses ici, une armoire en bois à la porte cassées la, un vieux téléviseur de ce côté, des livres aux pages jaunies par le temps ... Des trésors a ses yeux mais rien qui pu faire plaisir à ses parents. Et pourtant elle cherchait,avec son nounours a dos fermement accroché à ses épaules, elle déambulait entre les passants pour trouver la perle rare.

"Mademoiselle ?"


Elle se retourna, faisant d'un mouvement de tête, tourner des cheveux pour dégager ses yeux. Un homme venait de l'interpeler. Grand, habillé avec goût dans un costume sombre, il portait un chapeau de feutre qui couvrait ses yeux, ne laissant voir que le bas de son visage. Devant lui se trouvait une table sur laquelle étaient installés de petites statuettes de bois sculptés. Des visages effrayés ou tristes pour la plus part, pas de quoi égayer une fête d'anniversaire ou plaire à Maxine en somme. Il souriait en la regardant, installé dans un fauteuil confortable qui détenait dans cet environnement aux senteurs estivales.

"Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer que vous regardiez un peu partout... Vous cherchez quelque chose en particulier ?"


Maxine l'observa une seconde avant de s'approcher de lui avec un grand sourire amicale.

"Je m'appelle Maxine Lyons-Daitya ! "
se présenta elle avec une certaine fierté avant de lui jeter un regard intrigué. "Tu veux etre mon amis ? Je cherche un cadeau pour mon papa et ma maman ! Ils sont tristes en ce moment, j'aimerai bien qu'ils ne le soit plu et aussi qu'ils ne se disputent plus parce que c'est triste et puis je n'aime pas ça parce que ça me rends triste. "

L'homme eut un sourire que certains qualifieraient de carnassier et posa lentement ses mains sur la table aux statuettes tout en se penchant vers elle.

"Tu m'as l'air d'avoir bien des soucis pour une filette de ton âge. Mais je pense avoir quelque chose qui pourrai t'interesser ... "


"Vraiment ?! Qu'est ce que c'est ?"

Il ne répondit pas tout de suite, la fixant un long moment sans répondre avant que son sourire ne s'accentue.

"Tu verra petite fille. C'est dans ma camionnette a l'arrière... Si tu veux voir ... Dis moi tu aimes les jeux ? "

Il avait commencé à reculer vers la maison sans la quitter du regard avant de se mettre à longer la façade pour finir par prendre l'allée dans laquelle était garée une camionnette blanche. Maxine le suivit des yeux instant avant de lui emboîter le pas et de disparaître à l'arrière de la maison. Elle s'approcha de la camionnette et la détailla un moment, avec cet homme qui se tenait devant la portière arrière en continuant de sourire. C'était bien qu'il sourie ! À son avis, les gens ne souriaient pas assez ils avaient l'air toujours tristes. Peut être que c'était une maladie ?

"J'aime beaucoup les jeux ! Avec maman on joie aux cartes et je gagné tout le temps. Mais c'est facile il suffit juste de les compter et de calculer, c'est facile. Zach il aime bien le roi du silence mais je ne suis pas très bonne a ça. Et avec les wonderlandiens on a fait un jumanji fois ! Mais je n'ai plus le droit d'aller au manoir parce que sinon Alice va me voir et elle a dit qu'elle était plus ma copine ..."


Étrangement elle eut l'impression que le sourire de l'homme se fit encore plus grand alors que sa voix à elle c'était brisée sur les derniers mots. Courageusement elle releva la tête. De toute façon, Hackery lui avait dit qu'elle pouvait venir le voir à son salon de thé quand elle voulait.
'
"Intéressant."
Il tendit la main et ouvrit l'habitacle de la voiture, révélant un espace sombre et plat. Intriguée Maxine s'approcha alors que l'homme sortait un énorme miroir du fourgon et le mettait droit devant elle.

"C'est un miroir !"


"C'est bien cela. Mais ce n'est pas n'importe quel miroir ... C'est une porte."


"Une porte ?"


"Oui, une porte. Une porte qui te conduira dans une folle aventure ... Un jeu dans pays où tu pourra obtenir ce que tu veux le plus au monde..."


Lentement, elle posa la main sur la surface du miroir. C'était froid et dure. Ça ne ressemblait pas à une porte ou un passage. Quoi que les magasins avaient bien des portes vitres alors pourquoi n'existerait il pas des portes miroir ?

"Mais ... Ça ne marche pas. Il faut faire quelque chose de special ? "


"Tous jeux doit présenter des enjeux mais aussi des participants … Six ames. Apporte moi six ames en plus de la tienne et la porte s'ouvrira. »


« Six âmes ? Ou est ce que ca se trouve ?Je n'en ai pas vue au supermarché, il y a des magasins spécialisés ? J'espere que ce n'est pas trop cher, parce que sinon je ne pourrai pas l'acheter maman n'aime pas que j’achète des choses trop chères. Mais si ce n'est pas trop cher je pourrai en avoir grace a mon argent de poche ! Tu sais j'ai le droit d'en faire ce que je veux !"



L'homme resta immobile un instant a la regarder sans que ses traits ne soient visibles,. Il l’analysait alors qui,un sourire malsain s’installait sur son visage.

"Six ames ... Six personnes ... Fais les traverser le miroir pour participer au jeu ... Je t'assure qu'ils s'en souviendront longtemps ... Voir même pour l'éternité !"


"Vraiment ? D'accord alors ! Je suis sûre au grâce a ça je vais me faire pleins d'amis en plus ! Vous voulez jouer ? Comme ça vous pourra me dire votre nom et puis vous aurez des amis vous aussi !"



"Nous avons donc un accord ... Maxine ... "
fit il en lui tendant une main gantée qu'elle fixa un instant avant de la serrer.

"C'est d'accord je vais trouver des joueurs !"


Rapidement elle se mit en devoir de trainer le miroir sur l'herbe pour le mettre devant la maison avant d'interpeler les passants avec de grand cris enthousiastes.

"Qui veux faire un jeu avec moi ? Venez venez ça va être amusant ! Vous ! Venez !"


Elle attrapa la main d'un passant et le mit devant le miroir En le regardant avec de grand yeux, toute excitée.

"Allez il faut le toucher !"


Une demi seconde plu tard, il avait disparu et au loin, un homme regardait en souriant. Toujours. Le début de l'été était la meilleure période pour lancer un Jahr ... N'est ce pas ?



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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] _



________________________________________ 2016-05-16, 00:32


De l'autre coté du Miroir


Je savais plus quoi faire. C'était la première fois que j'étais aussi perdu dans ma propre vie. La culpabilité rongeait mon esprit chaque jour. Comment avait-je pu lui faire du mal à elle ? Comment avait-je pu donner cette saleté de maison de poupée sans même vérifié qu'elle n'était pas magique ? J'étais une sotte, une sotte. La chenille avait raison, je n'étais pas Alice, j'étais une sotte. Je n'arrivais même pas à protéger ma propre sœur. Comment pouvais-je être sa sœur, si j'agissais ainsi ? C'était la première fois que la rage m'avait tellement broyer l'esprit que je n'avais pas vue que je lui faisais mal. Maintenant mon esprit était marquée par ce visage embuer de larme et suppliant. Je me sentais monstrueuse.

Aussi par cette lance qui avait tranchée le visage de cette homme dans l'arène. J'arrivais pas à me détaché de mon lit. Je voulais plus voir personne, même si Jack faisait irruption par moment pour voir si j'étais encore en vie. J'avais personne d'autre à part lui sur qui compter en ce moment. C'est marrant, comment un inconnu peu ce retrouver à être votre mari en quelque seconde. Tout ca à cause de fantôme dans un Manoir hantée. Je laissais un soupire m'echapper. La douleur ne cessait jamais de battre en moi. Je voulais juste le bien de tout le monde, et au final ca n'avait jamais rien de bon. J'étais remontée contre Sirrus, je sentais cette rage et cette haine qui m'animait à chaque fois que je revoyais ce souvenir de ce lit vide, sans personne à coté de moi. J'avalais difficilement ma salive, décidant de me lever du lit.

De toute manière j'étais toute seule et c'était très bien ainsi. Même si j'arrivais pas à repousser ce manque que Maxine comblait d'habitude. J'essayais de me remémorer notre passée, mais c'était comme recherché dans une mémoire brouillés. Et plus j'imaginais cette personne lui faire du mal, plus je me sentais instable. Peu importe ou qu'il soit, si Maxine m'en veut ou pas, ce connard à allait payer pour ce qui lui faisait subir. Avec un grand soupire, je descendis les escalier, sentant le froid venir mordre ma peau. J'habitais dans l'ancienne appartemment de Jack, juste au dessus de sa boutique de glace. Et comme j'avais rien d'autre à faire, parfois je me rendais utile. Ca faisait un moment que je n'avais pas ouvert la librairie, Belle allait me tuer. Mais si je m'y rendais, Absinthe et Leigh allait débouler et m'attraper pour me ramener de force au Manoir. Il n'y avait que moi qui dirigeais la librairie pour le moment, ce serait comme planter une pancarte pour signaler ma présence.

Mais lorsque je descendis les escalier, Jack était là en train de s'occuper de ses glaces. Il me sortit sa petitre phrase typique du jeux de la femme et du mari, auquel je répondis par un regard noir. Il m'agaçait au plus haut point, surtout quand il s'amusait à m'appeler ''Mon cœur'' Je lui arracherait bien sa langue givrée ! Ou alors, je réchaufferais bien son cerveau congeler à ce glaçon ! Marmonnant dans ma barbe, j'enfilais la ridicule tenue d'on il me trouvait ''Sexy'' dedans, rajoutant bien à quel point il avait de la chance d'avoir une femme sexy blabla. Une fois je lui en ai mis une. Mais comme ce tarée est fait de glace, forcément ca n'a pas été de plaisir. Sauf mentalement.

▬ «  A qui le tour ? » demandais-je en voyant un client arriver vers moi.

« Je voudrais Pistache et Chocolat ! » J'hochais la tête en me servant de la grosse cuillière à glace. « Il y'a une drôle de blonde qui fait un spectacle avec un Miroir dans la rue de l'Orangerie ! » Je ne prêtais pas attention à son charabia, lui donnant sa glace et lui disant en revoir avec politesse. Jusqu'a ce que Jack revienne, parce que je ne l'avais pas vue partir en fait.

« Lilice de mon coeuuuuur ? J'ai Anna qui a oubliée une livraison tu veux bien aller me la chercher s'il te plais ? Merci ! » Il me fourra le sac avec le manteau et le chapeau dans les bras avant même que j'ai le temps de reagir.

▬ «  NON MAIS TU ME PREND POUR TA BONNE OU QUOI ? » tonnai-je en montant sur mes grand chevaux. Non mais ca va pas la tête ? Je veux bien vendre ses glaces, mais pas servir de livreuse de pizza !

« Et tu passe par la rue de l'orangerie surtout c'est treeees important .. Voilà merci chérie » Fis t-il en me balançant dehors et en me faisait un clin d'oeil en refermant la porte dans mon dos. Je vis rouge, vraiment, je sentais l'impulsivité prendre possession de mes mains et les faires trembler.

▬ «  TES UN HOMME MORT ! » M'ecriais-je en balançant mes poing contre la porte, alors que les passants me fixaient d'un drôle de regard. La respiration sifflante, je fermais les yeux pour me calmer. Mais d'ou il ce permet de m'appeler comme ca, de me foutre dehors ? Et ce putain de clin d'oeil enervant ! Je vais me le faire, il a de la chance que je ne sache pas crocheté sa putain de porte ! Poussant un rugissement de colère, j'attrapais ses vêtements et décidait de faire un tour pour me calmer. Non mais je fais comment pour vivre en paix moi ? Ah beh je peu pas c'est vrai. Torturont la petite Alice voyons, elle en a pas assez vue comme ca ! J'arrivais plus à decerner mes propres sentiments. J'y voyais de la colère, de la rage, de la tristesse, de la culpabilité. Tout cela mélangé dans un affreux coktail amère.

Avalant difficilement ma salive, pour la première fois de ma vie j'étais au bord de mes larmes. Mon cœur était en morceau, et je n'avais rien pour le souder. Absolument plus rien. Une petite voix me tira de ma rêverie. Je me figeais sur place, fixant l'arbre dans lequel je me jetais pour me cacher. Elle était là. Ma sœur. Elle ne devait pas me voir. Pas après ce que je lui avais dis. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher de jeter un coup d'oeil vers elle. Parce que j'arrivais pas à eloigner cette pensées de la vouloir en sécurité. Et je constatais avec surprise qu'elle avait l'air d'aller mieux. Je ne voyais pas beaucoup de trace sur son visage. Je sentais une douce chaleur me répandre à ce soulagemment. Cependant, j'étais interpellé par son tintin marre. Qui était l'idiot qui ce servait encore d'elle pour vendre ce stupide miroir ? Je jetais un coup d'oeil au chapeau et au manteau. J'allais pas faire ca ...Non je pouvais pas faire ca …


▬ « Non, je dois la laisser vivre sa vie. » Elle ne devait pas savoir qu'elle avait une sœur, je ne devais pas continuer de gacher sa vie avec ma présence. Pourtant, j'étais encore rongé par la curiosité, mais aussi par le remord qui me poussait à attraper ce sale chapeau et à me rendre vers elle. Je m'avançais dans l'herbe, comme hypnotiser par son image.

« Lunette de soleil ! Protégez vos yeux et tout ira mieux ! » Lança une voix à mes cotés. Je tournais soudainement la tête vers le stand, attrapant une paire que je glissais sur mes yeux. Maxine était intélligente, elle m'aurait repérer en deux secondes. J'avais vraiment l'impression de me trouver dans un film avec ce grand manteau marron, ce chapeau et ses lunettes de soleil. Bon sang cette chaleur ...Elle m'étouffait presque. Nerveuse, sa voix devint de plus en plus clair, ou elle parlait du Miroir. Toucher le miroir ? Je m'avançais dans la foule, avant de me poster à sa hauteur. Je la fixais, son teint indiquait qu'elle allait bien et vue le lot de parole incompréhensible qu'elle sortait, elle était encore au top de sa forme.

Je croisais son regard, presque electrisé par les mauvais souvenir qui m'accablait, sentant un poid tomber dans ma poitrine. J'arrivais pas à trouver la force de parler, pourtant elle le faisait très bien en me rabachant de toucher le miroir. Qu'es qu'il avait de si particulier, ce miroir ? Piqué de curiosité, je le touchais et d'un coup le paysage changea. Une grande forêt s'eleva, avec des couleurs particulièrement sombre et des formes s'elevant au delà de la logique. Je sentis mon cœur s'arrêter, lorsque j'avais l'impression de déjà vue. Je regardais autour de moi, la panique au bords des lèvres. Ce ciel ...cette horizon sans aucun sens. Ses fleurs avec ce visage ...J'étais ...j'étais …

▬ « Non ... » De retour. J'étais à Wonderland. J'avais l'impression que j'avais cesser de vivre. Un grand arbre ce dressais devant moi, dans lequel le miroir était incrusté, révélant que du bois. Mais mes yeux voyaient autre chose. La branche. Cette branche. Elle appartenait à Sirrus. Aussitôt, les larmes débordèrent de mes yeux, et c'est un cris désastreux et désespérée qui s'échappa de ma gorge, raisonnant dans toute la forêt.

Des oiseaux volèrent de frayeur alors que mes poings s'abbattait sauvagement sur l'arbre. « PAS ENCORE ! Me laissez pas seule ici, s'il vous plait... » Je me laissais glisser au creux de l'arbre, épuisée, recrocvillant mes chevilles, les encadrants de mes bras pour y glisser ma tête. J'avais été enfermée dans un asile par mes propres parents à cause de cette endroit. Je vivais tout les jours avec le peuple de cette endroit ! Plus que jamais, je me sentais désespérément seule, entourée d'une lueur sombre sur ce pays qui, je me rendais compte, avais bien changée depuis ma première arrivée. Pourquoi j'avais touché ce miroir ? J'étais coincée, seule. Encore une fois. Et il n'y avait personne pour m'aider cette fois ci. Ni Jefferson, ni Absinthe, ni Hackery ...ni ..Sirrus ...j'attrapais un caillou que je balançais devant moi avec une rage inouie.

▬ «  TU M'A LAISSER ! J'AVAIS CONFIANCE EN TOI ! » Si seulement il aurait pu être devant moi ...il m'aurait dit quoi faire. Qui allait protéger Maxine maintenant que j'étais coincée de nouveau ici ? Je me laissais tomber genous à terre, les yeux levée vers ce ciel sombre qui n'habritais aucun oiseau. Les formes étaient ferfelu, j'étais même convaincu que je pouvais parler à un arbre sans problème. Ne lache pas maintenant Alice. La bonne nouvelle, c'est que la reine de cœur n'était plus là maintenant.


Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »

Dyson R. Parr

|  Crédits : Eilyam
|  Avatar : Tom Holland

Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] Sans_t15

|  Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois

|  Conte : Les Indestructibles
|  Dans le monde des contes, je suis : Dashiell Robert "Dash" Parr

La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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|  Autres Personnalités : Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano

|  Statut Social : Célibataire

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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] _



________________________________________ 2016-05-16, 11:08 « Cours Dydy, cours ! »






De l'autre côté du miroir

« Comment un psychologue s'est retrouvé avec un kit de survie improbable pour le Pays des Merveilles »





Tu sais, ce n'est pas en n'en faisant qu'à ta tête que je vais craquer. Tu es un petit voyou de 15 ans obligé de suivre des séances avec moi, et avant toi j'ai eu des malades mentaux -dont l'un d'entre eux a même déjà tenté de me couper la tête pour manger mes yeux-, des dépressifs suicidaires, d'autres adolescents encore plus compliqués et d'autres "voyous" avec un peu plus de choses à se faire reprocher que toi.

Je m'arrêtai à une table au bord de l'allée qui présentait de belles antiquités. Tout en continuant à parler, j'achetai une montre à gousset à forme de lapin.

C'aurait pu être deux fois pire. On aurait pu être dans mon bureau pendant deux ou trois heures, j'aurai pu te poser des questions horriblement ennuyeuses et agaçantes, tu n'aurais pas répondu à la moitié des questions, tu aurais regardé par la fenêtre en train d'imaginer toutes les façons possibles pour que le lustre me tombe sur la tête pour pouvoir t'enfuir. A la place nous sommes à une brocante, j'ai du soda et des nuggets dans mon sac, et de l'argent si au hasard d'un miracle quelque chose te plait. Et ça sera ainsi jusqu'au jour où tu te décideras à parler.

J'veux ça.

Je regardais le petit. Pardon ? J'veux ça.

Ah, j'avais pas prévu ça...

Heu, c'est un nain de jardin, tu sais.

Ouais. J'veux le nain et la figurine de Superman sur la table d'à côté. Ah et le Manuel de survie du jeune scout.

Heu...

Vous avez dit que vous avez de l'argent si ça me plaisait, et ça ça me plait.

C'est un début je suppose...

J'achetais les trois étranges choses qui n'allaient pas du tout ensemble, sous le regard étrange des vendeurs qui voyait mon sac se remplir de choses sans vraiment cerner quel type de client pouvais-je bien être avec tout ça.
Je me retournai vers le gamin, pour lui demander s'il était content. Et voilà.

Qu'est-ce que je suis con... Je sais pas où tu es mais tes parents vont rembourser tout ça tu sais !

Ça pouvait être très agaçant. Mais c'était sans doute pour ça que j'étais encore psychologue. C'était assez amusant. Ce genre de personne était un jeu : je sais jamais combien de temps il durera, mais je sais que je vais gagner à la fin de toute façon.
Et la manche d'aujourd'hui, il l'avait gagné de façon étrange. C'était drôle. Je laissai échapper un petit rire quelque peu exaspéré tout de même, et repris mon chemin vers mon cabinet pour appeler ses parents.

J'ouvris la bouteille de soda, en prit une gorgée et la remit dans mon sac. J'achetai un des fameux jouets casse-noisette pour Lukas, avant de reprendre mon chemin, lorsque je vis, après qu'une jeune fille ait crié de s'approcher, une autre disparaître en face d'un miroir, ce qui ne semblait déranger la première en aucun cas.
Je m'approchai, regardant autour et constatant que personne ne l'avait remarqué (ou bien c'était typique de cette rue ce genre d’événement).

Je suis pas fou, elle vient de disparaître à l'instant ?

La jeune fille me dit avec le plus grand sourire qu'il fallait toucher le miroir. Elle me prit la main, et me la posa à sa surface, et elle disparut à son tour.
Hem... elle n'avait pas disparu. C'était moi. Je fis les gros yeux, j'étais tombé.

Oh non me dîtes pas que...

D'abord affolé, je me releva et regarda tout autour de moi.Me voilà entouré d'herbe, avec des fleurs de toutes les couleurs. Ce seul détail me soulagea. Il y avait des couleurs partout. Pas du tout comme l'endroit que je redoutais y retourner.

Certaines plantes était anormalement surdimensionnées autour de moi, et le miroir incrusté dans un arbre. La première fille semblait se plaindre. Je m'approchai d'elle, évitant la question du "ça va ?", puisque ce n'était manifestement pas le cas.

Rassurez-vous, vous n'êtes pas toute seule. Vous savez manifestement où on est et ça ne vous plait pas...

Je regardai autour de moi. Comment diable un miroir nous avait transporté ici ? Pour le moment, j’espérais que Rosalie était prête à s'occuper de Lukas un peu plus longtemps pour aujourd'hui.

Dois-je m'inquiéter à propos de cet endroit ?

Je m'avançai devant une fleure à la forme étrange. Une fleur qui répondait aux critères d'un souvenir. Harmony ! Elle m'en parlait.

Par les esprits perdus de Wasteland... Je suis au Pays des Merveilles !

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Le kit de survie inattendu pour un voyage inattendu :
  • Une boite de 10 nuggets
  • Une bouteille de soda 1L (avec une gorgée en moins)
  • Une montre à gousset en forme de lapin
  • Un nain de jardin
  • Une figurine de Superman
  • Une figurine casse-noisette
  • Le manuel de survie du jeune scout


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LET THE SKY FALL
WHEN IT CRUMBLES
WE WILL STAND TALL
FACE IT ALL TOGETHER


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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] _



________________________________________ 2016-05-16, 13:20

De l'autre côté du Miroir
Mission Wonderland

Heu ça va, je vous dérange pas trop ? Embarquez tout pendant que vous y êtes, je vous dirai rien ! Qu’avaient donc tous ces passants à vouloir systématiquement triturer les objets que j’avais entreposés dans mon jardin ? A vendre ? Mais il n’y a rien à vendre ici ma p’tite dame ! C’est un vide-grenier. Mon grenier est vidé, mais c’est pas pour autant que je vais donner tout ce qu’il y avait dedans. Quelle idée saugrenue. Sortez de chez moi ou je sors la carabine ! Non mais. Les gens avaient un de ces culots de nos jours. La tenue devenait une qualité en voie de disparition, c’était navrant. Exaspérée, je repartis m’allonger sur mon transat dans un profond soupir. A l’ombre d’un élégant parasol, je profitais de l’agréable chaleur de cette journée de mai. Bronzer, moi ? Pff, se cramer l’épiderme et se choper des cancers, c’était bon pour les gueux ! Je tenais à mon teint de porcelaine.
Me saisissant du verre posé sur la table basse, je le portai à mes lèvres. Aucun liquide ne parvint jusqu’à ma gorge. Et pour cause : le verre était vide. Sacrilège. Fronçant les sourcils, je jetai le récipient de cristal au sol tout en m’écriant : Barthélémy ! Comment se fait-il que mon verre soit vide ? … Et en plus maintenant il est cassé ! Amène-moi de l’eau ! Barthélémy Tok était un jeune homme que j’avais rencontré récemment. Un garçon tout à fait serviable, qui se laissait mener par le bout du nez sans broncher. De ce fait, je ne le détestais pas. Et je m’en servais… oh, à peine. Celui-ci sortit de la maison, une carafe remplie et un nouveau verre à la main. Il s’excusa du retard, il était en train de nettoyer mon grenier. Parce que c’est toujours pas fini ? Tu fais quoi au juste ? Tu retapes toute la charpente ? … Bon, laisse tomber pour l’instant. Je vais faire un tour, alors surveille mes affaires, j’ai l’impression que le vol se démocratise… Beurk, ce mot avait un goût abject. Et, sans prendre le temps de boire, je partis déambuler dans les rues de Storybrooke.
C’est fou ce qu’on peut accumuler comme attrape-poussières… Voilà la seule chose qui me venait à l’esprit alors que je slalomais entre les étals. Je promenais mon regard hautain et ennuyé sur les innombrables babioles qui jonchaient le sol. Rien d’intéressant. Et de toute manière, je n’achetais rien d’occasion. Ce qui m’appartenait, n’avait appartenu, n’appartenait et n’appartiendrait qu’à moi seule, point. Alors que je commençais sérieusement à me dire que cette balade n’était qu’une perte de temps, une voix familière s’éleva non loin de moi. Tournant la tête, je découvris une blondinette bien connue vanter les mérites extraordinaires du grand miroir posé à côté d’elle. Maxine chérie, m’exclamai-je en m’approchant, mais qu’est-ce que tu fabriques ? Si tu as des problèmes d’argent, tu peux me demander tu sais, j’ai un paquet de choses à te faire faire à la bouti… Je m’interrompis, surprise par son étreinte soudaine. Depuis que je la connaissais, la jeune fille avait l’étrange habitude de se jeter sur moi en m’enlaçant de ses mignons petits bras. Et je ne savais jamais comment réagir, cela me prenait toujours au dépourvu. Après quelques instants immobile à me demander ce que j’allais bien pouvoir faire, je me retirai délicatement, posant mes mains sur les frêles épaules de Maxine. Bon, voyons voir ça, fis-je en rivant mon attention sur le miroir. Je ne pus m’empêcher de lâcher un soupir d’extase en admirant mon reflet. Magnifique… Non, la modestie ne m’étouffait pas. Maxine m’expliqua alors qu’il fallait que je touche le miroir pour participer à une grande aventure. La dernière fois que l’on m’avait fait une proposition de ce genre, c’était au Rabbit Hole avec un bel Apollon. Le souvenir croustillant de cette nuit-là m’arracha une petite moue satisfaite.
Intriguée, j’approchai mon visage de la surface réfléchissante. Il y avait quelque chose derrière. Comme une sorte de… paysage. C’était flou, abstrait, mais cela n’empêcha pas ma mémoire de ressurgir de mon subconscient. A mesure que je comprenais où allait me mener ce miroir, un immense sourire fou étira mes lèvres. Reportant mes sombres prunelles sur Max, je lui dis : Tu sais où on va mon sucre d’orge ? Son expression interloquée me fit comprendre que non. On rentre à la maison… Et, dans un rire digne d’une reine Wonderlandienne, je plongeai.

La forêt de Tulgey. La végétation luxuriante, les plantes aussi improbables que colorées, les énormes champignons, les motifs psychédéliques… Cela ne faisait aucun doute, j’étais bien à Wonderland. Je remplis mes poumons de cet air si cher à mon cœur. Home sweet home… Depuis la levée du Sort Noir, j’avais établis d’innombrables scénarios pour mon retour au pays des merveilles. Mais pas celui-là. J’étais certes ravie de rentrer dans mon royaume, mais sans mes sujets, cela perdait tout son intérêt. Qu’est-ce qu’une reine d’un territoire vide ? Une reine du néant. Une reine comme ma sœur. Rah, pourquoi venait-elle toujours gâcher le moindre moment agréable de mon existence ? J’espérais qu’elle ne me suivrait pas ici. Je ne pourrais pas supporter sa présence écœurante une seule seconde.
Après avoir épousseté d’un geste raffiné mes vêtements, je me rendis compte que je n’étais pas seule : Alice et mon psychologue (oh pauvre chéri…) se trouvaient déjà là. En pleine discussion en-dessous de l’arbre-miroir, ils ne m’avaient pas vue. M’appuyant avec nonchalance au tronc du promontoire du Chat de Cheshire (tiens, en parlant de lui, je ne l’avais pas vu à Storybrooke…), je les observai. Alice ne semblait pas dans son assiette. Enfin, encore moins que d’habitude. Elle ressemblait à une petite chose fragile, instable… manipulable. Alors comme ça on change ses habitudes, on ne passe plus par le terrier du Lapin ? Je dois avouer que c’est quand même plus confortable. ricanai-je. Sans prêter attention à la réaction de la jeune femme, je lançai un grand sourire au docteur Walters : Bienvenue à Wonderland, temple de l’absurde et de l’extravagance ! Préparez-vous à découvrir des choses que même vos rêves les plus fous ne pourraient concevoir… Et réglez votre téléviseur, les couleurs peuvent piquer pour les novices. Je vous ferais bien visiter, mais je crois que si on la laisse seule (je pointai Alice du doigt, dans la confidence), elle risque de faire encore plus de dégâts que la première fois… Je coulai alors un regard faussement attristé vers la pauvre créature recroquevillée. Tout à coup, mes sourcils se froncèrent. M’accroupissant près d’Alice, je lui murmurai : Dis, toi qui -à mon grand désespoir- es déjà venue, tu trouves pas qu’il y a un truc étrange dans l’air ? Un truc louche, pas comme d’habitude. Quelque chose a changé, et ça me plaît pas du tout… Je me redressai, scrutant la cime des arbres feuillus, à la recherche d’un quelconque indice. Ma joie de rentrer au bercail commençait à se ternir. J’avais un mauvais pressentiment. Un pressentiment du nom de Onvatousenbaversévère. Une révélation subite parcourra mon échine dans un frisson glacé. J’agrippai fermement le bras de Dyson. Mon château, mes roses… Oh non pas mes roses ! On a touché aux roses, j’en suis sûre ! La colère commençait à bouillir dans mes veines, et j’étais en train de broyer le bras de mon psy. Tout mais pas en jaune… Si jamais mes belles roses avaient été peintes en jaune, je ne répondrais plus de rien. L’ouragan Reine Rouge allait abattre son courroux, et les cieux seuls savaient qui allaient en réchapper.

Emi Burton

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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] _



________________________________________ 2016-05-16, 13:28






De l'autre côté du miroir

«Les situations loufoques ne me dérangeant pas...Mais dans une salle de jeu! »





-Oui madame, bien sure. Non ne vous inquiétais pas, le fait qu'il mange des croquettes ne va pas le mettre en dépression profonde. Comment ça elles sont mauvaise?
Je fronçais les sourcils septique, tout mes petits patients adoraient ces croquettes. Alors pourquoi pas Eud?
-Ah vous les avait goûté... Oui pour les humain ce n'est pas ce qui a de meilleur, mais pour lui c'est très bien.

La dame me hurla dessus, me reprochant de ne pas savoir ce que c'est. Visiblement elle était jadis un caniche. Mais je n'étais pas responsable du cholestérol de son chien et de son empoisonnement à la mousse au chocolat blanc. Mais cependant c'est vrai. Je n'avais jamais mangé de croquettes...Ni même mangé tout court. Un des avantages d'être en plastique.
Mon ventre grogna. Je n'avais pas pu manger à midi, trop occupée à laver l'estomac de Eud, si bien que le mien avait été noué pour le reste de la journée. Finalement l'odieuse jeune femme raccrocha à mon nez. Je soupirai soulagée. Ma journée été finie et j'avais de la paperasse à remplir. Je m'exécuta à la tache. Bon sang, pourquoi avais-je donné une semaine de congé à ma secrétaire alors que je savais que c'était une période de rush... Ah oui, parce qu'elle fait pire que mieux. Les documents rangés, je m'étirais avant de sortir de la clinique, attrapant mon chapeau au passage.

Je pris un bon bol d'air. Je longeais la rue de l'orangerie, grignotant une barre céréale que j'avais mis dans mon sac le matin avant de partir. En jetant l'emballage, j'entendis la voie d'une enfant.
Qui veut jouer avec moi?
J'adorais jouer... Déformation professionnelle on va dire. La petite blonde traînait un miroir dans l'herbe. Je m'approchais. Un homme avec un gros sac toucha le miroir et disparus.

-Wahou, très impressionnant comme tour! Tu veux bien que j'essaies?

Je posais ma main sur la surface froide, je me sentis trébucher avant de n’emmêler les pieds dans mes santiags. Oui j'ai perdu en agilité. Je tombais face contre terre dans l'herbe. La honte suprême. Je pesta contre ma propre maladresse en me redressant. Alors que je réinstallais mon chapeau sur ma tête. Je regardais autour de moi. Le ciel étais sombre, un grand arbre avait un miroir incrusté. J'avais l'impression d'être à nouveau dans la chambre de Bonnie, tant le décors me semblais loufoque... Me cœur fit un bon dans ma poitrine. Étais-je rentrée chez moi. Non, je bougeais de mon propre chef, parlais de ma propre voix. Pas celle que Bonnie me donnais. L'athmosphère sombre du lieu me fit frémir. C'était réel. Et je n'avais aucune idée d'où j'étais.

Non d'un shérif sans étoile...

Je vis prêt de l'arbre trois silhouettes. Je m'avançais, sur mes gardes. Peut-être le lieu était ils dangereux. D'ailleurs les fleurs là-bas ne m'inspiraient aucune confiance, bien que l'homme les observa avec intêret.

-Excusez moi, où somme nous?

La femme à l'air hautain, présentant ce lieu comme le pays des merveilles. Puis elle parla de roses. Attends Andy avait lus cette histoire pour l'école. Je portais mes mains à mon coup. Pays des merveilles, château, roses et une femme hautaine, c'était plus que mauvais signe.

-Ne vous inquiétez pas, un peu d'engrais et elles iront mieux, les rosiers sont plutôt solides.


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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] _



________________________________________ 2016-05-16, 18:39

Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] GiphyEvénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] Giphy
Wonderland !


Le bruit des pas. Le bruit des murmures, des paroles, des discussions. Le bruit des voitures, des vélos. Le bruit de la nature, des oiseaux.
Le silence intérieur de Noirceur. Le silence dans son cœur noir qui ne bat plus depuis longtemps. Le silence dans son âme rongé par la colère, la vengeance, la haine.

Tout opposait le démon des ténèbres au monde. Tout. Et pourtant il était là, dans cette ville, Storybrooke, qu'il détestait plus que tout.

Il était assis sur un banc, à regarder les autres, comment ils vivaient. Il les observait, cherchant à déceler leur caractère, leur vie, leurs faiblesses surtout.

Et puis il réfléchissait. Noirceur réfléchissait souvent à vrai dire. Enfin, il essayait, car constamment Kyran frappait de grands coups dans son esprit, brouillait ses pensées afin de reprendre le dessus. Mais Noirceur ne le laisserait pas sortir. Ça non. Il avait attendu trop longtemps, tapis dans l'ombre, caché du monde, attendant patiemment son heure. Il avait longtemps écouté Kyran parler seul dans le terrible Chaudron Magique, puis il l'avait vu tenter de dominer la Forêt Enchantée sans succès, avant d’atterrir dans cette maudite ville.

Là, Kyran était plus faible qu'il ne l'avait jamais été. Et Noirceur avait profité d'un instant d'énorme faiblesse de son double pour lui asséner un coup fatal et reprendre le dessus. Peut-être définitivement. Ou peut-être que non. Kyran finira par reprendre le dessus, c'est certain. Mais Noirceur ne veut pas se l'avouer. En attendant ce moment, Noirceur profite de ces instants de vie où il peut faire ce qu'il fait de mieux... comploter pour régner. Enfin pas tout à fait.

Depuis son retour aux affaires, s'il l'on peut appeler ça comme cela, Noirceur n'arrivait à rien. Rien. Aucune manigance. Aucune victoire majeure. Aucune domination, aucun trône. Noirceur était simplement un homme parmi les hommes, et non plus un démon parmi les hommes. Et cela lui déplaisait fortement.

Il voudrait dominer cette ville, et même le monde qui l'entoure. Il voudrait que tous ces gens qu'il voyait traverser dans la rue, à parler tranquillement de sujets futiles, deviennent ses sujets et le vénèrent comme un dieu.

Mais rien de tout ça ne se passait.

Noirceur, lassé de regarder toutes ces personnes qu'il considère inférieures à lui, finit par se lever et marcher dans la rue bondée de monde. Il avança d'un pas lent, ce qui gêna plusieurs personnes qui le bousculèrent.

- Mécréants...

Noirceur l'avait chuchoté, personne ne l'avait donc entendu, mais il aurait voulu le crier au monde entier. Cependant le passé lui avait appris que parfois il valait mieux se taire pour mieux détruire dans le futur.

Noirceur continua donc de marcher jusqu'à arriver à un espèce de vide-grenier. Il poussa un long soupir. Il détestait ces endroits-là. Un ramassis de débiles, de faibles. Mais inexplicablement quelque chose au fond de lui le poussait à continuer sa route dans cet endroit haï. Il ne savait pas pourquoi, mais ses jambes avançaient seules vers une destination inconnue.

Puis soudain il se stoppa devant une jeune femme qui lui proposa de toucher un miroir. Noirceur partit pour reculer... mais quelque chose l'en empêcha. Il ressentit soudain une douleur à la main, dans le creux de sa main, et un symbole apparut en rouge.

Noirceur aurait voulu hurler, car la douleur était insoutenable. Mais un démon des ténèbres ne se plaint jamais. Alors il se retint, et pour une raison inconnue à son esprit, il avança cette même main et toucha le miroir, avant d'entrer tout entier dans celui-ci.

Et puis.

Le noir.

Et puis.

La vie.

Noirceur réapparut dans un endroit parfaitement inconnu à lui-même. Un endroit qui ne lui ressemblait absolument pas. Un endroit plein de couleurs, de vie. Tout l'inverse des ténèbres et de la mort.

Noirceur était là depuis seulement quelques secondes, mais il voulait déjà être loin de là. Il préférerait presque retourner dans le Chaudron Magique... mais non quand même.

Plusieurs personnes étaient déjà présentes près de lui. Une jeune fille blonde qui semblait désespérée, une autre femme à l'air hautain présentant le lieu – le Pays des Merveilleux... un nom qui sonnait faux aux oreilles du démon – avant de s'énerver pour on ne sait quelle raison, et un homme et une femme qui semblaient découvrir le lieu comme lui.

Noirceur détestait les autres. Et se retrouver comme la dernière fois entouré de personnes qu'il ne connaissait même pas l'énervait déjà au plus haut point.

Mais malgré tout cela, la chose qu'il l'intriguait le plus n'était pas ce pays étrange où il était apparu, mais bien la marque qui avait à présent disparue de sa main. Et puis cette voix... il lui semblait la connaître, mais le visage de cette jeune fille ne lui disait absolument rien. Y'avait-il un rapport entre cette marque et cette jeune fille à la voix mystérieuse ? Il n'en savait rien, mais il garda cette information au sein de son esprit. Il en manquerait pas d'enquêter à ce sujet.

Il reconsidéra l'endroit où ils se trouvaient. Cela ne lui ressemblait pas du tout, mais pourtant il éprouva une sorte de satisfaction à se retrouver dans un nouveau royaume qu'il pourrait peut-être contrôler.

- Intéressant.

Ce fut le seul mot qui lui vint à la bouche. Intéressant. Il sentait que cette nouvelle aventure allait lui apporter des choses qu'il n'aurait pu soupçonner.

Noirceur soupira un bon coup, et se plaça en retrait, comme il le faisait toujours, afin de collecter le maximum d'informations pour la suite des événements. Il allait en avoir besoin.


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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] _



________________________________________ 2016-05-16, 21:47



Partons à l'aventure !



Un pas à droite, un pas à gauche, un pas à droite, un pas à… Pourquoi faillait-il toujours alterner une jambe sur l’autre ? Pour qu’elles se divisent le travail et qu’une ne fasse pas tout alors que l’autre se dorait au soleil. Mais pourquoi ne marcherions nous pas… Avec nos deux jambes en même temps ? Et.. Hop ! Hop ! Hop ! Les passants me dévisageaient comme si j’étais en train de faire quelque chose de ridicule. Bande de petit gens dépourvu d’intelligence, je lance une nouvelle mode de marche. Certains marchent rapidement, d’autres droits, d’autre… En roulant de leur derrière, et bien là, vous marchez à la mode Figue ! La classe internationale. Un des hommes en costar me fixa quelque secondes avant de lâcher un rire dédaigneux.

- Calmos le pingouin, tu ramèneras moins ton bec quand les plus grands hommes politiques marcheront de cette manière, alors va glisser sur ta banquise plus loin et laisse les gens réellement stylés lancer les modes !

Son regard changea, presque outré et déconcerté, il m’observait tellement qu’il loupa une marche. Il trébucha, se rattrapant de justesse. Me retournant pour marcher à l’envers et continuer de le regarder, je le pointais du doigt en me moquant. Tiens, le destin m’aura venger, na ! Emily m’avait toujours dis que pointer du doigt était malpoli… Mais si la personne était déjà malpolie à la base, ça devenait un geste de courtoisie, non ?

Sinon, tant pis, la prochaine fois, je lui laisserai une grosse léchouille sur la joue et il verra qu’il aurait du accepter avec honneur le doigt que je lui pointais. Et encore, je n’avais pas fait la blague du tire sur mon doigt. Je n’avais jamais faite cette blague ! Mais.. Tiens, ça me tentait bien tout à coup. Il fallait juste que je trouve quelqu’un…

Me retournant je me mis de nouveau en marche pour analyser toute la rue. Une âme charitable… Est-ce qu’il y aurait une âme charitable pouvant me divertir quelques minutes ? Une chevelure blonde accompagnée d’un miroir se dessina devant moi. Une chevelure blonde que je connaissais plutôt bien d’ailleurs. M’élançant dans sa direction, je lui fis de grand signe en criant.

- EEEEH !! MAXINE !! MAXINEEEE ! J’ai une blague à te faire !! Viens, viens !!

Elle s’arrêta et me regarda. Je fis un dernier saut pour arriver devant elle et lui tendre mon doigt, un sourire hilare sur le visage. Elle était toujours cool Maxine, elle faisait tout ce que je lui demandais. C’était ma servante préférée, si Emily pouvait être pareille… Il faudrait que je la dresse. Je prendrais des galettes de maïs et dès qu’elle effectuera bien un de mes ordres, je lui en donnerais un bout. Et je lui ferais une petite papouille sur la tête.

- Tire sur mon doigt ! Siiiii vas y tire sur mon doigt !

La blonde semblait d’un autre avis. Zut alors, depuis quand ma fidèle servante n’était plus docile ? Il y avait du laissé allé, il fallait que je remédie à ça ! Elle me parlait de son miroir… Mais pour l’heure, je me fichais totalement de son miroir. Non pas que je n’aime pas m’admirer devant, mais ce n’était pas le moment, je lui ferais cet honneur plus tard. Non, non, pas l’honneur à Maxine, l’honneur au miroir de me tenir devant lui. Pour Maxine, ma simple présence était un honneur.

- Allllllééééé tire sur mon doigt et après je fais ton truc de miroir !

La blonde finit par se résoudre et attraper mon doigt pour le tirer. Attendez… C’était quoi déjà la suite de cette blague. Zut. J’oubliais tout le temps la chute. Un silence s’installa alors que je regardais Maxine qui attendait la suite. Levant les yeux en l’air, je continuais de réfléchir. Je crois que Franck ne l’avait jamais faite, donc c’était forcément quelque chose de drôle. Ah oui ! C’était ce qui me servait de père pendant la malédiction qui faisait cette blague ! Un truc vieux et…

- Beurk ! Mais… J’y pense, je sais pas péter sur commande moi ! Tu sais toi ? Non, non, laisse tomber, je veux pas savoir… du coup, je peux pas finir ma blague. Tant pis, je demandrais à Emily de m’assister la prochaine fois, elle elle saura surement. Les trucs comme ça, c’est inné chez elle ! Bon et sinon, faut que je passe ton miroir ? Trop bien un jeu !

Elle redressa le miroir en me regardant avec un grand sourire. Mon regard se dirigea sur le miroir qui… M’hypnotisa. Bah, que voulez vous, devant tant de beauté, qui ne serait pas insensible ? Effectuant deux ou trois poses de modèle photo, je levais la tête vers Maxine qui n’arrêtait pas de me demander de le toucher.

- J’ai pas besoin de le toucher ! Regarde, il marche tout seul ! Miroir, miroir, dis moi qui est la plus belle de tout les temps ! Et voilà, ça ne change pas, c’est toujours moi et…

La petite blonde s’était rapprochée pour regarder à son tour, le problème était qu’elle empiétait sur mon miroir ! Et du coup, je n’étais plus la seule plus belle. Je me décalais pour la pousser légèrement l’air de rien. Non mais oh, un miroir ne peut recevoir qu’une reine magnifique. Que Regina aille se rhabiller, j’étais tellement plus belle !

- Et maintenant… Place au jeu ! Je fais comme dans Harry Potter, je fonce dedans ?? Oui ?? J’y vaiiiis !

N’attendant pas de réponse, je filais à toute vitesse vers le miroir, prête à débarquer sur la voix 9 ¾ ! Au lieu de cela, un grand noir et une impression de tomber… Infiniment. Ca se disait ça ? Surement pas, mais ce n’était qu’une question de temps, je sortirais bientôt un dictionnaire spécial Figue. Le dictionnaire des populaire… Eh ça rimait !

Lorsque j’ouvris mes deux noeinoeils, plein de couleur surgirent. Oh ! OOH !! J’y étais ? J’étais enfin ?! Ce monde fabuleux ?! Ce monde de mes rêves où tout était coloré et tout était surtout… Mangeable ?! Il fallait que je goutte ! Tout de suite ! Ma main se referma sur une touffe d’herbe pour l’arracher et la fourrer dans ma bouche. Un croc, duex croc et…

- POUAAAAH !!! Mais c’est pas goût pomme ce machin là ! C’est dégueulasse ! Je demande un procès, je voulais de l’herbe goût bonbon aux pommes moi !

Levant la tête, je vis un petit groupe de gens non loin de moi. Sautant sur mes petits pieds, je trottinais jusqu’à eux. Ils avaient un peu une tête d’enterrement non ? Surtout la blonde… Mais.. LA BLONDE !! C’était la blonde de Maxine ! Enfin cette qui était avec Maxine ! Qui m’avait témoigné son amour. Elle était triste parce que l’herbe n’était pas bonne… Ou parce que nous ne nous étions pas revu depuis tout ce temps ? Me frayant un passage, je sautais devant elle en écartant les bras, un grand sourire sur le visage.

- C’est bon, tu peux arrêter de broyer du noir, je suis là, je vais embellir ta viiiie !

Tout le monde me regardait avec un air interloqué. Bah quoi ? C’était de la jalousie c’est ça ? Ils étaient jaloux ? Roooh, mais j’allais aussi leur embellir la vie, qu’ils ne s’inquiètent pas. Tout le monde serait servi. Par contre, en échange, je demande des gratouilles et du manger. Et peut être des jolis habits.

- Vous aussi, vous êtes dégouté parce que l’herbe a pas un goût de bonbon à la pomme ? On a pas encore goûté l’eau, peut être que c’est des sources de jus de fruit ! Et y’a peut être des montagnes en glace au chocolat !

Toute excitée, je regardais les autres en sautillant. Bah alors ? Pourquoi personne n’était content ? Pourquoi ils tiraient tous des têtes aussi moche ? Ah zut… C’était peut être leur têtes naturelles. On avait pas tous la chance d’être aussi belle que moi. Mais c’est pas grave, un jour, vous pourrez vous accepter.

- Moi c’est Figue ! Et vous ?



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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] _



________________________________________ 2016-05-17, 15:31


De l'autre coté du Miroir

Maxine & Plein de monde
« Un deux trois nous irons au bois ... quatre cinq six cueillir des cerises … sept huit neuf dans mon panier neuf … dix onze douze elles seront toutes rouges ! »

C'était amusant comme jeux. Trouver des gens, se faire de nouveaux amis … Il y avait eut cette fille au grand chapeau et aux lunettes de soleil, et puis ce monsieur très gentil qui était venue voir et qui avait finit par bien vouloir jouer. Et puis il y avait eut Wine. Wine, c'était sa copine, et ce qui était encore mieux c'était qu'elle adorait les câlins, ou plus tot, Maxine adorait lui en faire. Et puis elle était une dame très jolie et elle sentait toujours bon et ses vêtements étaient toujours doux. Par contre, elle n'avait pas compris ce qu'elle avait voulue dire par « on rentre a la maison ». Sa maison a elle c'était chez sa maman, pas dans un miroir ...mais trop tard, la jeune reine était passée. Et puis il avait une une nouvelle fille avec un jolie chapeau. Elle avait l’air gentille, peut être qu'elles deviendraient amies ! En suite il y avait eut ce monsieur a l'air en colère. Peut être qu'il ne connaissait pas d'autres expressions ou qu'il était fâché ? Ce qui était bizarre, c'était qu'un vieux symbole était apparu en rouge sur sa main, avant de progressivement disparaître quand il avait passé le miroir. Un symbole qu'elle n'avait vue qu'une fois dans sa vie et pourtant, elle s'en souvenait parfaitement. La vie au royaume de son ami, la balade en cheval, la grotte, le chaudron. Et Kyran, l'ombre qu'elle avait libéré parce qu'il était coincé dans un chaudron. Suite a cela, elle avait eut une marque qui peu a peu avait disparue sur sa peau. Mais elle n'avait pas eut le temps de s'interroger plus longtemps dessus que Figue avait débarqué en lui demandant de tirer sur son doigt. Figue,, elle aimait bien les jeux, elle avait bien aimé la dernière fois, ca avait été amusant ! Et au final, elle aussi avait passé le portail.

Et cela faisait six. Six personnes étaient passées a travers le miroir pour jouer avec elle. Sans hésiter, Maxine s’avança juste avant de s’arrêter en voyant au loin l'homme de la camionnette qui la regardait avec un immense sourire qui dévoilait ses dents blanches sous son chapeau noir. Elle lui fit un joyeux signe de la main avant de la poser sur la surface du miroir qui se liquéfia sous ses doigts, lui permettant de le traverser.

Elle sauta sur le sol et atterrit en douceur sur l'herbe verte, avant de regarder partout autour d'elle avec de grands yeux émerveillés. L'herbe était douce, et les fleurs étaient très très très colorées. Amelia aurait sûrement beaucoup aimer cet endroit, ca lui aurait faire de très jolies décorations sur ses gâteaux, elle en était sure ! Elle faisait des choses vraiment bonnes en plus. Peut être même qu'elle pourrait découvrir de nouvelles recettes !
L'adolescente tourna sur elle même et aperçut dans son dos, un immense arbre sur le tronc duquel était gravé le contour du miroir qu'elle venait de traverser. Doucement elle passa la main dessus, caressant du bout des doigts les gravures semblables a celles de l'autre coté … Elle avait l'impression que la porte était bien fermée de ce coté. Ce n'était pas grave, elle en trouverait une nouvelle pour rentrer, mais avant dix huit heure parce que sinon, maman allait s’inquiéter.

Tranquillement, elle se retourna vers le petit groupe de gens qu'elle avait amenée, avant de .. s’arrêter et de fouiller dans son nounours a dos pour en sortir Se faire des amis pour les nuls. Rapidement, elle le feuilleta avant que son visage ne s'éclaire quand elle trouva le chapitre qu'elle cherchait.


Chapitre 879 : Jouer a un jeu avec des inconnus


Si vous venez de traverser un miroir magique avec d'autres gens dans le but de vous amusez avec eux nous vous conseillons de vous présenter en premier lieu et d'adopter la technique de présentation de groupe (voir chapitre 546).
Ne laissez personne de coté, car jouer vous permettra de vous faire de nouveaux amis !


La princesse releva les yeux avec un grand sourire sur les lèvres. Rapidement, elle remit son nounours a dos sur ses épaules et s'approcha de Jessie en lui tendant la main pour la serrer.

« Bonjour je m'appelle Maxine Lyons-Daitya, Est ce que tu veux devenir mon amie ? Tu t'appelles comment ? Tu sais, tu as un jolie chapeau je trouve, et j'aime bien la couleur de tes cheveux ils sont jolis. Et puis tu as l'air gentille tu sais? »


Puis ce fut au tour de Dyson duquel elle s'approcha doucement en penchant la tête sur le coté, avant de lui tendre brusquement la main comme si elle était montée sur un ressort.

« Bonjour je m'appelle Maxine Lyons-Daitya, Est ce que tu veux devenir mon ami ? Tu t'appelles comment ? »
Elle s’arrêta une seconde, l'observant attentivement avant que son regard ne descende sur son sac dont on voyait dépasser une tête de nain de jardin. « Pourquoi tu as un nain de jardin dans ton sac ? Tu le promène ? Tu sais, dans mon jardin on a pas de nains de jardins, mais si on en avait je suis sure qu'ils aimeraient se promener de temps en temps pour explorer le monde. Un peu comme les jouets dans Toys story, parce que tu sais, mon amie elle m'a dit que les jouets ils faisaient comme dans le film et qu'ils bougeaient quand on était pas la ! Moi j'ai essayer de me cacher pour les voir mais ca n'a jamais marché, mais Amelia elle m'a dit que mon nounours il devait aussi le faire et qu'il était sûrement gourmand... »

Elle s’arrêta un instant pour reprendre sa respiration tout en mettant sa main sous son menton, l'air de réfléchir. De toute façon, si la pâtissière lui avait dit ca, c'était que ca devait être vrai. Elle s'éloigna un instant et s'approcha du monsieur qui avait l'air en colère. Maxine s'arreta devant lui et l'observa avec ses grands yeux bleus avant de brusquement tendre la main vers lui.

« Bonjour je m'appelle Maxine Lyons-Daitya, Est ce que tu veux devenir mon ami ? Comment tu t’appelles ? Et puis pourquoi tu as l'air en colère ? Tu sais j'ai un ami il a souvent l'air en colère mais en fait il est très gentil ! Et puis il sourit quand je lui fais des câlins... Tu veux un câlin aussi ? Peut être que ca te fera sourire ! Tu sais, quand tu souris c'est que tu es content mais la tu n'es pas content et les câlins ca rends les gens contents donc normalement ca te fera sourire ! »


Ni une ni deux, Maxine franchit la limite et pris Kyran dans ses petits bras quelques instants avant de le relâcher. Mince, visiblement ca ne marchait pas. L'adolescente fronça les sourcils un instant, sans voir le dessin qui c'était incrusté sur sa peau depuis qu'elle c'était approchée de lui. Puis elle lui fit un grand sourire.

« Ne t'en fais pas ! Je suis sure que tu vas bien t'amuser et qu'on pourra te faire sourire ! »
s'exclama elle confiante avant de se tourner vers la dernière personne du groupe inconnue au bataillon.

« Bonjour je m'appelle Maxine Lyons-Daitya, Est ce que tu veux devenir mon amie ? Tu t'appelles comment ? Pourquoi tu as un chapeau et des lunettes et un manteau ? Tu as froid ? Tu sais, je ne trouve pas qu'il fasse vraiment froid mais si tu veux on peut te mettre au soleil si tu veux ! Enfin quand on sera sortit de la foret parce que la il n'y a pas beaucoup de soleil mais ce n'est pas grave .. ou alors tu es un vampire et tu n'aimes pas le soleil ? … Oooooh !!! Il est minon cet oiseau !!! »


Elle lui passa a coté en deux secondes et s'arreta devant un étrange oiseau miroir avant de s'accroupir devant lui et de tendre la main. Sans hésiter, la petite créature vint frotter sa tête contre la paume de Maxine et en quelques instants, se retrouva blottie dans les bras de la jeune blonde qui se retourna d'un coup, des étoiles dans les yeux.

« Je vais l'appeler Miroir ! »
lacha elle tout excitée, avant de revenir vers les autres avec son nouveau copain, certaine qu'il faisait une super mascotte. Après tout, tous groupe d'amis digne de ce nom devait avoir une mascotte, comme Dagobert pour le club des cinq ou Moustique pour le clan des sept.

Reprenant sa place dans le groupe elle se rappela qu'elle avait oubliée une partie des présentation.

« Ah oui ! Elles ce sont Wine et Figue, ce sont mes amies. Mais il ne faut pas manger Figue parce que même si elle a un nom de fruit elle n'en est pas un alors elle ne se mange pas, sauf si vous êtes cannibales. Je n'en ai jamais rencontré de cannibales ! Est ce que quelqu'un l'est ? Je suis sure que ce serait intéressant.  »


Elle laissa passer un petit silence mais visiblement, personne n'était cannibales. Quel dommage … s'approchant d'un arbre, elle leva les yeux vers le panneau « par là » qui était installé sur l'une de ses branches et désignait le sol, avant de regarder autour d'elle. Les autres arbres aussi avaient des tas de panneaux.

« Excusez moi monsieur l'arbre, est ce que vous pourriez me dire ou est la sortie de la foret s'il vous plait ? Parcequ'on doit jouer a un jeu normalement pour avoir une aventure ! »


Il y eut un instant de flottement pendant lequel rien ne se passa … avant que le panneau ne se redresse et ne tourne sur lui même pour finir par se stopper et indiquer une direction.

« Merci beaucoup ! »
L'adolescente s'éloigna tranquillement en sautillant avant de se tourner rapidement vers le reste du groupe. « Venez, il a dit que c'était par là ! »

Comme quoi parler aux arbres ce n'était pas une si mauvaise idée. Ils marchèrent un long, un très long moment avant d'entendre un bruit sourd, régulier, et puissant résonner entre les arbres.


Maxine : 100%


Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »

Dyson R. Parr

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La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] _



________________________________________ 2016-05-17, 20:55 « Cours Dydy, cours ! »






De l'autre côté du miroir

« Comment le psychologue tente d'appréhender l'étrange Pays avec difficulté mais avec une pointe d'excitation, avec un nain de jardin dans son sac»





Occupé à regarder les merveilles naturelles du paysage -il faut dire que le monde que j'avais quitté et moitié noir & blanc, moitié couleurs ternes avec une sombre et triste nature pourrie-, je ne remarquai pas celle qui venait nous rejoindre, alors que sa voix me surprit finalement. Voix que je connaissais très bien.

Alors comme ça on change ses habitudes, on ne passe plus par le terrier du Lapin ? Je dois avouer que c’est quand même plus confortable.

Je ri à l'arrivée de Wine. Un tel voyage n'aurait eu aucune valeur sans elle pour m'y accompagner. Bien que très épuisante -et j'en suis sans doute quelque peu responsable-, elle était du genre assez spéciale. Et ce genre de personnes spéciales avait tout pour amuser un psychologue.
Donc un Pays à son image, voire encore plus loufoque, ça allait être passionnant. Je regrettais que Lukas et Lili ne soient pas là pour voir ça. Peut-être qu'Harmony viendrait nous accompagner aussi d'ailleurs ?

Je revins sur ce que Wine avait dit. Regardant celle à qui elle s'adressait, j'haussai les sourcils, impressionné.


Vous dîtes ça parce que... c'est Alice ?! Enchanté ! Et ravi de vous revoir, Mademoiselle Redheart. Chez vous, qui plus est.

Je devais avouer que si je trouvais les quelques habitants de ce pays que j'avais rencontré assez fascinants, cela devait l'être encore plus que de visiter Wonderland en vrai. Accompagné de deux habitantes d'ici, en plus. Si une toute petite part de moi avait un mauvais pressentiment, j'étais cependant assez heureux de pouvoir le vivre, ne serait-ce que d'un point de vue professionnel.

Bienvenue à Wonderland, temple de l’absurde et de l’extravagance ! Préparez-vous à découvrir des choses que même vos rêves les plus fous ne pourraient concevoir… Et réglez votre téléviseur, les couleurs peuvent piquer pour les novices. Je vous ferais bien visiter, mais je crois que si on la laisse seule, elle risque de faire encore plus de dégâts que la première fois…

Je fronçai les sourcils. Que la première fois ? Pourquoi vous dîtes ça ?

Elle ne me répondit pas, elle semblait dérangée soudainement par quelque chose dont elle ne semblait manifestement pas savoir l'origine.

Dis, toi qui -à mon grand désespoir- es déjà venue, tu trouves pas qu’il y a un truc étrange dans l’air ? Un truc louche, pas comme d’habitude. Quelque chose a changé, et ça me plaît pas du tout…

Laissant à peine le temps à Alice de répondre, elle se redressa, tentant de comprendre.

La malédiction de la Reine a touché Wonderland pour vous emmener à Storybrooke, laissant cet endroit vide. Ce n'est pas étonnant que cela semble différent, n'est-ce pas ?

Je fus distrait à la fin de ma phrase, me demandant si j'étais un temps soit peu crédible avec un nain de jardin sortant de mon sac, me rassurant finalement en me disant qu'ici, les fleurs étaient plus grosses qu'une tête, et que la logique était ici elle même une notion abstraite.

Je fus retiré à ce petit courant de pensée assez étrange -l'effet du Pays ?-, par la sensation de me faire dévorer le bras par un scorpion géant. Affolée, Wine me l'avait agrippé fermement, y plantant ses ongles assez profondément.

Aouch ! Que...

Mon château, mes roses… Oh non pas mes roses ! On a touché aux roses, j’en suis sûre !

Je fronçai les sourcils, tentant de comprendre ce qu'elle venait de dire, avant de...

Château ? Roses ? Nom d'un pot de peinture ! Vous êtes la Reine de Coeur ? Je le savais pas ça ! Vous me l'aviez pas dit que... enfin si on y pense c'est assez logique, avec votre nom. C'est pour ça que Harmony ne vous apprécie pas ? Vous n'avez pas l'air d'une horrible reine pourtant. Capable de scier un bras avec des ongles mais sinon...

Wine ne m'écoutait pas, elle semblait vraiment inquiète.

Si je me souviens bien, on peut peindre les roses, n'est-ce pas ? Vous pensez qu'on a peint les roses ? Vous savez, si la malédiction a emmené tout le monde ici, je ne pense pas que votre château soit en danger. Ne vous inquiétez pas, je suis sûr que tout va bien.

Nous fumes interrompu par le miroir qui céda sous une nouvelle personne. Une jeune femme que je ne connaissais pas, et qui semblait être étrangère à ce pays également.

Vous avez surement entendu parler du Pays des Merveilles ? On est en plein dedans, répondis-je à sa question.

Un autre arriva, homme sinistre qui ne semblait guère de très bonne humeur, et qui ne devais sans doute pas apprécier le nouvel environnement. La personne d'après compensa cela. La jeune femme avait une immense joie, assez même pour elle et Alice. Celle qui suivit par la suite, je la reconnu, pour avoir été la personne qui nous a vanté l'extraordinaire de ce miroir pour nous faire passer, et elle semblait tout aussi en forme que la précédente.

Elle s'approcha en trottinant, se présentant à nous tous un par un.

Bonjour je m'appelle Maxine Lyons-Daitya, est ce que tu veux devenir mon ami ? Tu t'appelles comment ?

Je lui souri, je l'aimais déjà.

Je m'appelle Dyson Walters. Oh, je veux bien devenir ton ami ! Dis-moi, comment as tu...

Pourquoi tu as un nain de jardin dans ton sac ? Tu le promène ? Tu sais, dans mon jardin on a pas de nains de jardins, mais si on en avait je suis sure qu'ils aimeraient se promener de temps en temps pour explorer le monde. Un peu comme les jouets dans Toys story, parce que tu sais, mon amie elle m'a dit que les jouets ils faisaient comme dans le film et qu'ils bougeaient quand on était pas la ! Moi j'ai essayer de me cacher pour les voir mais ca n'a jamais marché, mais Amelia elle m'a dit que mon nounours il devait aussi le faire et qu'il était sûrement gourmand...

Donc, pour répondre à ma question posée plus tot, si le nain de jardin était intrigant je ne semblais pas perdre en crédibilité. Pour le moment, c'était déjà ça je suppose. Je ri.

Je ne sais pas si ce nain de jardin bouge lui aussi, mais je suis sur qu'il a vécu plein d'aventures.

La jeune Maxine se présenta donc à tout le monde, allant même jusqu'à prendre dans ses bras l'étrange homme sinistre pour l'égayer quelque peu. Elle était vraiment amusante.
Je fronçai les sourcils en voyant une légère marque apparaître alors sur sa peau, mais je n'eus pas le temps de m'y attarder puisqu'elle enchaîna, avant de se faire distraire par...

J'ai connu des lapins qui buvaient de l'encre mais ça... génial !

Le nouvel animal de compagnie de Maxine que Lukas aurait sans doute adoré, à la tête entièrement faite de miroir, fut baptisé à juste titre Miroir. Miroir qui semblait l'avoir adoré tout de suite. Les animaux ici étaient assez dociles, c'était sympa.

Ah oui ! Elles ce sont Wine et Figue, ce sont mes amies. Mais il ne faut pas manger Figue parce que même si elle a un nom de fruit elle n'en est pas un alors elle ne se mange pas, sauf si vous êtes cannibales. Je n'en ai jamais rencontré de cannibales ! Est ce que quelqu'un l'est ? Je suis sure que ce serait intéressant.

Haha, c'est bon à savoir !

Je lançai un sourire amusé à Wine, qui semblait toujours quelque peu inquiète malgré tout.

Maxine s'approcha d'un arbre indiquant une direction (étrange concept de signaler "Par là", sans rien de plus) vers le sol. Excusez moi monsieur l'arbre, est ce que vous pourriez me dire ou est la sortie de la foret s'il vous plait ? Parce qu'on doit jouer a un jeu normalement pour avoir une aventure !

C'était donc pour cela que nous nous étions retrouvés au Pays des Merveilles.

Tu sais, je ne pense pas que...

Je fus interrompu par l'arbre lui même qui bougea le panneau pour indiquer une direction plus convenable, de même que pour tous les autres panneaux de la foret.

Ah, c'est facile ici en fait. Faudra que je m'y habitue.

Maxine en tête de file, motivant la troupe, nous la suivîmes sur le chemin indiqué par la forêt.

Alors, dîtes moi, ce château, comment est-il ? Demandai-je à Wine en marchant à côté d'elle. Je suis sûr qu'il est spectaculaire. Littéralement. N'est-ce pas ?

Un étrange bruit se fit entendre. Comme si l'on frappait sur quelque chose de dur. Je ne savais pas si c'était réellement menaçant, mais étrange.
Je m'approchai des arbres, pour voir derrière l'un d'entre eux un vieil homme avec un baton, plusieurs à ses pieds, tapant l'arbre avec celui qui était à sa main, répétant ce rituel encore et encore sans s'arrêter ni surveiller le moindre résultat.

Excusez moi ?

L'homme s'arrêta et nous regarda pendant un long moment, peut être trois ou quatre minutes, sans rien dire.

Hem, bonjour ?

Toujours aucune réponse. Soudainement il reprit son travail, se remettant à taper le tronc à ses cotés avec le baton, se décidant finalement à parler.

Salut vous venez d'où comme ça ?

Je me raclai la gorge, pour ne pas manquer ma réponse, de peur qu'il prenne de nouveau cinq minutes pour répondre.

On vient d'une ville appelée Storybrooke. Je pensais, comme dans beaucoup d'autres mondes, que celui-ci serait vide. Cela fait longtemps que vous tapez comme ça ?

L'homme me donna un baton, voulait-il sans doute que je me joigne à lui.

Très mignon votre fils.

Ha ?

Comment savez vous que j'ai un... Oh le nain de jardin ? Ce n'est pas mon fils ! Je repensai à ce que Maxine disait sur les jouets tout à l'heure. C'est un ami, en fait. Dites moi, pourquoi vous tapez cet arbre comme ça ? C'est pour faire tomber un fruit ?

L'homme leva le regard vers moi, me regardant comme si j'avais dit la plus grosse bêtise qu'un homme ait pu dire.

Pour faire tomber des fruits ? Non pas du tout ! Quel fruit sain d'esprit voudrait tomber pour se faire manger par un type qui n'a pas eut la descence de l'attraper ? Le faire tomber non mais et puis quoi encore ?

Heu oui, ça coule de source, bien entendu, excusez moi.

L'homme leva les yeux et les épaules au ciel. Clairement vous savez pas y faire avec les arbres.

En fait je viens d'un endroit où il fallait plutôt éviter d'approcher les arbres pour pas se blesser ou avoir peur.

Non, je fais ça pour le masser. Il a un lumbago le pauvre, c'est difficile pour un arbre de se tenir droit route la journée. Il caressa affectueusement l'arbre.

Oh dur, le pauvre... Je m'y faisais je crois. C'était toujours aussi amusant. Si on veut.

Vous avez dit que notre monde devait être vide ... Vous êtes des envahisseur ? Si c'est ça vous avez loupé le bureau des frontières il est plus au sud. Mais je vous préviens on a pas l'intention de partir !

On est pas des envahisseurs non non ! On est arrivé là par un miroir et on cherche un moyen de rentrer. Je regardai Maxine, qui avait été toute contente de nous amener ici. Heu non en fait, on nous a parlé d'un jeu, d'une aventure. Vous savez quelque chose ?

La vie est une aventure ! Mais sinon je ne sais pas. J'peux p't'etre demander aux gars du village si ils en ont une ? P't'etre qu'y a un nid pas loin...

Je regardai l'homme avec un regard curieux, tandis qu'il donna un grand coup dans l'arbre qui se redressa en frémissant à travers toutes ses feuilles. Ce pays est vraiment génial...

Vous voulez m'accompagner au village ? On pourra vous faire des badges de visiteurs.

Il y avait donc bien d'autres personnes à Wonderland, qui n'ont pas été emmenées à Storybrooke. Je ne savais pas si cela rassurait Wine, à propos du château et des roses.

On vous suit, merci beaucoup. J'aurai encore une question. Il y a-t-il quelqu'un au château de la Reine Rouge ? Qui repeint les roses ? J'attachai le bâton qu'il m'avait offert à mon sac et le suivit, avec le groupe.

L'homme tourna trois fois sur lui même, cherchant le chemin, avant de choisir une direction et me répondre.

Le château de qui ? Il s'arrêta pour réfléchir en se grattant le crane avant de repartir. Aaaaaah ! Vous parlez de la petite grosse tête ! Ça fait des années et des années qu'on l'appelle plus la reine rouge. Bah ... Non que je sache personne ne repeint les roses. Mais vous savez je ne suis qu'un campagnard je ne suis jamais allé au château. Je sais juste qu'il a sacrément changé mais je n'y suis jamais allé depuis presque trente ans !

On pouvait en effet remarquer son énorme moustache de ses cinquantes ans.
Je serrais les dents, alors qu'il dit ça aux côtés de Wine elle même. Nota Bene à moi même : les gens d'ici n'apprécient pas trop Wine. Ne pas leur parler d'elle.

Il a changé ? C'est-à-dire ?

Maxine s'approcha de moi avec un grand sourire. Changer ça veux dire qu'il est plus comme avant. Je souri à Maxine. Merci beaucoup Maxine.

L'homme, satisfait, tapa dans ses mains.

Voilà c'est ça elle a tout compris la petite demoiselle ! Ça veux dire qu'il est plus comme du temps de la reine rouge. Mais je vous l'ai dit je n'y suis pas allé depuis presque trente ans je ne suis pas trop au courant.

J'espère maintenant que Wine ne s'en fasse pas une trop grosse inquiétude.

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Le kit de survie inattendu pour un voyage inattendu :
  • Une boite de 10 nuggets
  • Une bouteille de soda 1L (avec une gorgée en moins)
  • Une montre à gousset en forme de lapin
  • Un nain de jardin
  • Une figurine de Superman
  • Une figurine casse-noisette
  • Le manuel de survie du jeune scout
  • Un bâton offert par le vieux monsieur


Dyson : 100%


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