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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Too good at goodbyes ♬ CARA

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Aryana Cloud-Sandman
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Aryana Cloud-Sandman

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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”

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________________________________________ 2017-12-29, 18:46



I know you're thinking I'm heartless
I know you're thinking I'm cold...


C'est comme ça que ça finit à chaque fois
A peine on s'enlace on se lasse déjà...


Passer le réveillon du 31 décembre seule dans un bar... Y a-t-il plus déprimant pour commencer une nouvelle année ? J'avais renouvelé de fantaisies et d'inventivité les cinq derniers millions d'années, aussi j'estimais avoir le droit de passer un réveillon parfaitement nullissime. C'était quelque chose que je n'avais encore jamais fait. En plus, j'adorais les premières fois, même si elles devenaient de plus en plus rares. Il fallait savourer chacune d'entre elles.

Au début, j'avais pensé à passer le réveillon en solitaire dans ma grande maison, mais je craignais qu'une émotion ou deux vienne s'inquiéter de ma personne. En d'autres circonstances, cela m'aurait touché, mais pas cette fois. Je désirais profondément rester seule. Après tout, c'était ce que j'avais enduré toute l'année. J'avais pris conscience de l'absurdité de collectionner des amants d'un jour ou d'une nuit. Je ne voulais plus me promener au bras d'un homme comme l'on se pavane avec un nouveau sac à main. Ma relation avec Pascal, puis avec Marcus m'avait fait mûrir, même si je n'appréciais pas vraiment le fait d'avoir grandi à ce niveau. Les conséquences étaient que je me sentais profondément déprimée et blasée par l'existence en général. Comment (re)trouver l'amour ? Etait-il mort en même temps que mon beau et regretté romain ?

J'avais besoin de sang neuf. Hélas, les bellâtres de passage ne contentaient plus mon appétit, autant physique qu'émotionnel. Je désirais plus, sans savoir exactement à quoi j'aspirais. Peut-être en demandais-je trop à l'humanité ? Me tourner vers les divins ne m'apporterait guère plus de satisfaction.

Non, mieux valait rester toute seule. Cette vérité me plongeait dans une déroute et une détresse bien plus profondes que je l'admettais. J'aurais aimé être plus forte.

Assise face au comptoir dans un bar plus ou moins oublié à la sortie de Storybrooke et qui s'intitulait sobrement "Le Point de Non Retour", je fixais le parchemin que m'avait remis Hadès un peu plus tôt dans la journée. Il avait prononcé les mots fatidiques qui mettaient définitivement un terme à notre relation. Mais plus encore que ses paroles avait été son regard : dans ses yeux et dans toute son âme, je n'avais plus ressenti une seule once de l'amour qu'il me portait. Celui-là aussi était mort. Tout le monde finissait par se détourner de moi. Il aimait trop Hope et sa passion pour moi s'était consumée, écrasée par le poids de l'autre. Je n'en voulais pas à la rouquine. Au contraire, j'étais heureuse pour eux. Preuve que j'avais mûri car il n'y a pas si longtemps, j'aurais nourri une vengeance à leur égard.

Hadès m'avait donné le parchemin écrit par Marcus avant sa mort, et qui m'était destiné. Jusqu'alors, il l'avait gardé jalousement.

Je caressais la feuille de papier épaisse et granuleuse depuis plusieurs minutes, à présent, sans l'avoir déroulée. Peut-être que cela faisait déjà une demi-heure ? Impossible de le savoir tant j'étais abîmée dans ma contemplation. J'avais déjà refusé les verres de plusieurs hommes qui avaient cherché à m'aborder. Je n'étais pas là pour ça. Seulement pour me souvenir, et pour puiser de la force dans mon chagrin impossible à étancher.

On posa un verre de plus sur le comptoir, juste à côté de moi. J'allais repousser les avances de cet inconnu, une fois encore, quand je perçus un parfum féminin.

"Mon Paris." déclarai-je d'un ton posé en clignant des yeux pour la première fois depuis que j'observais le parchemin. "Yves Saint Laurent. Excellent choix."

Je détachai mon regard à regret de l'objet entre mes mains pour tourner la tête vers la jeune femme qui avait apporté le verre. Elle était vêtue d'une robe noire plutôt classique, à la coupe droite, mais la rendait originale par le port d'une veste en cuir par-dessous laquelle on entrevoyait une chemise à carreaux ouverte. Je baissai les yeux sur ses jambes nues. Pas de collants malgré la saison hivernale ? Je fronçai les sourcils. Pourtant, elle n'avait rien de divin hormis sa silhouette de rêve et son allure. Je notai qu'elle avait des bottines très stylées.

"J'ai un nez très développé." expliquai-je. "Je peux reconnaître n'importe quel parfum. Vous portez très bien le vôtre. Il s'accorde parfaitement à votre odeur naturelle."

Elle sembla hésiter sur la valeur du compliment, aussi j'ajoutai d'une voix entendue :

"Chaque personne a une odeur qui la définit. Vous ne saviez pas ? C'est très subtil, enfin, sauf pour ceux qui oublient de prendre des douches..."

Je fronçai le nez en souriant légèrement. Puis, reposant les yeux sur le verre qu'elle m'avait apportée, je le repoussai vers elle.

"Je suis touchée par l'attention que vous me portez, mais je ne suis pas intéressée. Je ne suis pas venue pour faire de rencontres." précisai-je avec une expression contrite. "Je sais que ma présence dans un tel lieu porte à confusion. C'est pourtant la vérité. J'espère que vous aurez plus de chance avec quelqu'un d'autre. Je n'en doute pas. Vous avez tous les arguments qu'il faut pour convaincre."

Afin d'en rester là, je lui adressai un sourire encourageant et pivotai de nouveau vers mon parchemin.

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« Rentrant au logis, le soir, l’oreille attentive
Aux plaintes de Philomèle, et l’oeil
Epousant la course d’un petit nuage brillant qui passe,
Il se lamente qu’un tel jour ait pu si vite s’enfuir,
S’enfuir comme une larme répandue par un ange
Qui tombe dans la transparence de l’éther, silencieusement. »


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________________________________________ 2018-01-07, 13:22


L'année à venir n'existe pas...
...nous ne possédons que le petit instant présent !



    « L'année à venir n'existe pas. » dis-je tout en prenant mon verre et en faisant le tour de la jeune femme pour me mettre de l'autre côté d'elle.

    Elle avait un parchemin posé devant elle. Comptait-elle le lire ? Qui avait des parchemins de nos jours ? C'était ce qui m'avait le plus intrigué chez elle. En dehors de sa simple présence. Car si j'avais des arguments comme elle disait, les siens étaient bien plus intéressants à contempler. Elle ne collait pas avec le restant du décors. On ne pouvait pas être canon et se retrouver ici sans raisons. Elle devait cacher quelque chose et ce parchemin était la clef. J'adorais les énigmes. En dehors des Jules Verne qui étaient des romans d'aventures, j'avais pratiquement lu tous les Agatha Christie et les tribulations de son Hercule Poirot. Les meilleurs ouvrages se trouvaient dans le temps et non à notre époque.

    « Nous ne possédons que le petit instant présent. » ajoutais-je pour conclure la phrase que j'avais débuté quelques instants auparavant.

    Puis, j'avais pris le cocktail qui se trouvait devant elle et qu'elle avait refusé de boire. Je l'avais bu cul sec sans la moindre hésitation. Après l'avoir reposé, j'avais la sensation d'avoir des petites étoiles devant les yeux et des chèvres voleter au-dessus de ma tête. Il m'avait fallu quelques secondes pour m'en remettre.

    « Permettez moi de vous en offrir un autre ! » s'exclama un homme qui venait de nous rejoindre.

    C'était monnaie courante dans les bars français et sans doute qu'ici aussi. Quand une fille finissait un verre cul sec, on se doutait qu'elle avait besoin de décompresser et qu'elle se comporterait comme une fille facile. Du coup, on venait lui offrir un autre verre. Surtout quand on avait un physique aussi peu avantageux que cet homme. Je n'aimais pas critiquer le physique des autres, mais là, ça craignait véritablement !

    « J'ai pas assez bu pour ça. »
    lui répondis-je le plus poliment possible, avec un petit sourire, avant de reporter toute mon attention sur la jeune femme. « Il y a quelque chose qui m'obsède chez vous. »

    Ca n'était pas physique. A dire vrai, j'avais contemplé quelques secondes ses « arguments », mais j'avais été attiré par tout autre chose. C'était cette chose là qui m’obsédait.

    « Qui vous a écrit ce qui se trouve sur ce parchemin ? » lui demandais-je d'une voix calme et posée.

    J'avais toujours ces chèvres au dessus de ma tête. Faisant un signe au barman, je lui avais demandé un grand verre d'eau et aussi quelques petits trucs à grignoter. Quand on buvait, mieux valait manger en même temps pour ne pas être totalement saoul. Bien que j'étais venu ici pour ça, n'est ce pas ? J'avais besoin de décompresser.

    « Je n'ai pas eu une fin d'année... facile. » confessais-je à la jeune demoiselle. « Ma présence ici l'explique sans doute. La vôtre surement aussi. »

    Ca aurait pu être une histoire d'amour qui avait mal tourné. A dire vrai, j'aurais préféré. Mais non, c'était simplement que j'avais fait la rencontre de mon aïeul. Je ne savais pas comment qualifier cette découverte. Il existait une manière, dont j'ignorais encore tout, pour faire revenir les morts à la vie. Est-ce que j'avais tout inventé ? J'allais surement finir par me réveiller. Je n'étais même pas sûre que je voulais que ce soit un rêve, ni que ce soit la réalité. J'avais un peu trop mal au crâne pour réfléchir. Sans doute pour ça que j'étais venu ici afin de boire. Comme ça, je ne pourrais pas mettre mon cerveau en marche.

    « C'est pénible tous ces hommes qui vous draguent sans cesse. » dis-je en jetant un oeil vers le parchemin. « On n'est pas toujours avec la personne qui compte le plus pour nous. »

    J'avais l'occasion de fêter nouvel an chez Jules Verne. Il m'avait invité. Au lieu de cela, je passais la soirée dans un bar avec des vieux croulons célibataires, qui pensaient qu'on pourrait pécho facilement une nuit comme celle là. Qu'est ce qui me passait par la tête ? Pourquoi je ne profitais pas simplement de la chance que j'avais, d'être en face de mon auteur préféré, mais aussi de mon aïeul ? Quel que chose ne tournait pas rond chez moi. J'avais eu envie d'envoyer un message à Sissi afin qu'elle me rejoigne, mais elle devait sans doute faire la fête ce soir. Je ne voulais pas l'embêter avec mes histoires. C'était plus facile de parler à une inconnue.

    « J'aurais juste envie, le temps d'une nuit, de mettre mon cerveau sur pause. » avouais-je tout en caressant le bord de mon verre d'eau, d'un air songeur. « Une envie soudaine de faire quelque chose qui ne doit pas se faire. »

    Deux routes s'offraient à moi. Je pouvais rejoindre Jules et faire la fête avec ma famille disparue. Ou je pouvais rester ici, continuer à fixer mon verre. J'ai pris la route que je ne devais pas emprunter et j'ai compris toute la différence quand mon regard croisa celui de la jeune femme. Je la fixais droit dans les yeux, sans cligner. Je n'avais pas détourné une seule fois mon regard. J'étais comme envouté par elle. Mon doigt s'était arrêté de tourner sur le bord du verre. Je ne bougeais plus. L'environnement se dissipait autour de nous. J'avais le sentiment d'être seule à seule avec elle.

    « Et si on s'échappait dans un monde à part ? » murmurais-je.

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Aryana Cloud-Sandman
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________________________________________ 2018-01-15, 21:14



I know you're thinking I'm heartless
I know you're thinking I'm cold...


Le moins que l'on puisse dire, c'est que la demoiselle savait intriguer. J'avais haussé un sourcil à sa proposition étonnante. Qu'avait-elle à offrir ? Etait-elle dotée d'un don particulier ? Allait-elle véritablement m'emmener dans un autre monde ? Malgré mon grand âge, j'aimais me laisser surprendre par les curiosités de la vie. J'adorais découvrir de nouvelles choses, j'étais friande de sensations inédites. Je n'avais donc pas été difficile à convaincre.

Après tout, ce bar n'avait rien de spécial. Il était triste comme la pluie. J'avais souhaité y enterrer mon chagrin, me retirer dans un lieu pour que personne ne voit pas ma peine, mais il y avait sans doute mieux à faire à l'aube d'une année nouvelle ! J'avais toujours eu la capacité de passer d'un extrême à l'autre : l'état d'abattement dans lequel je me trouvais fut instantanément remplacé par un enthousiasme sans doute trop prononcé.

"Attention, je suis très difficile à contenter."
la mis-je en garde.

Je haussai un sourcil dans sa direction, et après une brève hésitation, je la pris par la main pour l'entraîner vers la sortie du bar, après avoir récupéré nos manteaux. Une fois à l'extérieur, l'air glacé du soir nous saisit. Le givre avait déposé son manteau blanc scintillant sur la moindre maison et réverbère. Je tenais toujours le parchemin en main, que je décidai de ranger dans mon sac à main assorti à ma robe.

Je posai les yeux sur la jeune femme, la détaillant de bas en haut, la tête penchée.

"Tu n'avais aucune idée, n'est-ce pas ?"
réalisai-je.

Curieusement, je n'étais pas déçue de m'apercevoir que son invitation n'aboutissait à rien car grâce à elle, j'avais mis le nez dehors, je m'étais souvenue que le monde attendait, tout à côté de mes malheurs.

"C'est pas grave."
lui assurai-je sans lui lâcher la main. "Je sais exactement ce qu'on pourrait faire. Viens."

J'avais parlé d'une voix énigmatique, tout en la fixant. Je l'entraînai de plus belle à travers la rue. J'en choisis une à l'écart, éclairée par un unique réverbère. La flaque de lumière dévoilait un pan de mur lisse, dépourvu de fenêtres.

"On n'est pas obligées d'aller bien loin pour s'évader. On peut très bien se créer un monde ici. Un endroit où s'exprimer."

Toujours aussi mystérieuse, je reculai vers le mur tout en tirant la jeune femme vers moi, lentement. Puis, je lui lâchai enfin la main et ajoutai, jetant un coup d'oeil à la paroi :

"Tu n'as jamais eu envie d'écrire à coeur ouvert dans l'obscurité ? Sans que personne ne sache. Personne à part les étoiles ?"

Je glissai la main dans mon petit sac doré et en sortis une sorte de bombe aérosol que j'agitai. Elle émit un cliquetis discret. Je me retournai ensuite vers le mur et écrivis en lettres roses, grâce à la bombe de peinture :

MARCUS

"C'est lui qui m'a écrit le parchemin."
répondis-je tardivement à sa question, tout en observant le mot sur la paroi. "Il est mort depuis longtemps, mais je ne l'oublierai jamais."

Estimant que l'atmosphère ambiante devenait trop chagrine -et cela me déplaisait, car j'avais décidé de m'amuser- je secouai de nouveau la bombe de peinture et écrivis cette fois, dans une écriture penchée :

JE SUIS UNE SAL*PE


J'observai mon oeuvre, très satisfaite, puis pivotai vers la jeune femme avec un grand sourire.

"C'est libérateur. Autant ne pas se voiler la face. N'as-tu jamais eu envie d'écrire tout ce que tu veux ? En plus, voilà une façon originale d'apprendre à se connaître."

Je soupirai d'aise. Sans me départir de mon sourire, je me présentai enfin :

"Je m'appelle Aryana et je suis une sal*pe. C'est comme ça. Et toi ?"

Je haussai les épaules, nullement honteuse. Je tendis ensuite la bombe de peinture à la jeune femme.

"Bienvenue dans mon monde." déclarai-je, une lueur de défi dans le regard.

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________________________________________ 2018-01-22, 18:54


L'année à venir n'existe pas...
...nous ne possédons que le petit instant présent !





JE SUIS PERDUE


    J'ai 22 ans et je ne sais plus qui je suis, ni dans quelle direction va ma vie. J'ai la sensation d'être arrivé à un point où je ne peux plus avancer. Je n'arrive pas à évoluer en tant que personne. Je sens comme une flemme en moi. Un laisser-aller et un manque de motivation. J'ai fait le chemin jusqu'ici, afin d'en savoir plus sur mon passé. Je pensais que ça m'aiderait, mais absolument pas. Bien au contraire. J'étais simplement encore plus perdue qu'à mon arrivée.

    Je pourrais rebrousser chemin, revenir à Amiens et rentrer voir Sidonie. Je pourrais supprimer le message qui lui demandait de venir me rejoindre. Je pourrais reculer d'un pas et je continuerais à m'enfoncer dans une vie pathétique et terne. Après tout, c'était la vie qui nous attendait à tous. On avait beau faire ce qu'on jugeait bon, se lever tous les matins pour aller contribuer au bonheur des autres et au sien, mais tout ça c'était irréel. On ne vivait pas pleinement. J'avais lu une tonne de romans, vécus une immensité d'aventures, mais uniquement couché sur papier. Je n'avais pas eu la chance de découvrir un monde différent du miens, un monde où je me sentirais bien.

    Maintenant je me trouvais dans ce lieu étrange, et la seule chose que je constatais, c'est qu'il était identique aux autres, au miens. A la différence qu'il possédait un Jules Verne. Un vrai, en chair et en os. Mon aïeul se trouvait ici et bel et bien vivant. Ca pourrait m'enchanter et d'ailleurs c'était le cas. Mais ça n'arrivait pas suffisamment à me motiver. Il me manquait quelque chose pour me prendre en main et réellement avancer. Je n'avais aucune idée de ce que c'était. Surement pour cette raison que je me trouvais dans ce bar à ce moment là de l'année, ou plutôt à son commencement.

    On était pile entre la fin d'une année et le début d'une nouvelle. Il n'était pas loin de minuit. Les gens allaient faire la fête et prendre de bonnes résolutions qu'ils perdraient le jour même. Je n'arrivais pas à trouver la résolution qu'il me fallait, celle qui me correspondait. Peut-être que je devrais rester ici quelque temps, tenter de trouver ma voie ? Peut-être que je devrais donner une chance à Jules Verne de me montrer ce que c'est que de vivre une réelle aventure ? Ca faisait beaucoup de peut-être. A dire vrai, la seule certitude que j'avais sur demain, c'était qu'aujourd'hui, j'étais perdue. J'avais tourné la tête vers la jeune femme qui avait écrit qu'elle était une sal*pe. Ca au moins c'était différent et elle savait sans doute réellement qui elle était et de quoi serait fait demain.

    « C'est vrai que ça fait du bien. »
    dis-je d'un ton calme et détendu.

    J'avais beau avoir fait le point sur mon existence, la jeune femme avait raison. Marquer clairement et en grand, à la vue de tous, ce qu'on était réellement, ce qu'on ressentait, ça avait un côté libérateur.

    « Moi c'est Caroline. Je préfère Cara. Et je suis perdue. »

    Je n'avais pas pu m'empêcher de sourire, avant de soupirer. C'était pathétique comme première rencontre. A dire vrai, quand j'avais croisé Aryana dans le bar, je pensais qu'à une chose. Je me disais que si elle rembarrait tous les mecs, c'était peut-être qu'il lui fallait une femme plutôt. J'en ressentais aussi le besoin. Y'avait pas mieux quand on voulait se détendre. Du moins, c'était ce que disaient les autres. Car je ne ressentais pas le besoin de le faire à tout va. Mais là j'en aurais eu grandement besoin et sans doute envie. C'était pour cela que je lui avais adressé la parole, sortant le grand jeu. C'était surprenant, irréaliste et totalement dingue ce qui s'en était suivi.

    « Il a l'air plutôt sympathique ton monde. » constatais-je en me mordant les lèvres.

    Elle m'avait montré son monde ? Un monde un peu dingue ? Elle n'avait pas idée à quel point le miens l'était tout autant. J'avais gardé la bombe de peinture dans ma main tout en m'approchant d'elle et en passant une main à l'arrière de sa tête, afin de l'approcher de la mienne pour l'embrasser tendrement. Nos lèvres s'étaient croisés dans un baiser légèrement humide que j'avais fait durer quelques instants. J'avais besoin de ce contact, de cette sensation d'épanouissement. Juste le temps de quelques secondes, quelque minutes qui paraitraient des heures. Puis, je m'étais reculé, la libérant et passant ma langue sur mes lèvres humides.

    Me tournant vers le mur, j'avais observé nos deux phrases l'une à côté de l'autre. Puis, j'avais ouvert une nouvelle fois la bombe et je l'avais dirigé vers le mur pour y inscrire autre chose.

42


    Non, ce n'était pas la grande réponse à la question sur qui on était, d'où on venait. Je m'étais tourné pour rendre la bombe à la jeune femme. A dire vrai, le 42 signifiait quelque chose de différent. C'était une invitation. Ou je ne savais trop quoi. En tout cas, ça en deviendrait une si je venais à lui en expliquer le sens. Tout en lui rendant la bombe, je m'étais approché pour lui murmurer quelque chose à l'oreille.

    « Je suis au grand hôtel à la bordure de la ville. »

    Le seul qui avait encore une chambre à ce moment là de l'année et à cette heure ci. Étrangement quand je m'y étais rendu un peu plus tôt dans la journée, il ne leur en restait qu'une seule : la 42. C'était facile pour elle de faire le lien et de comprendre la signification de ce chiffre. Je l'avais quitté, marchant dans la rue toute seule afin de me rendre jusqu'à mon hôtel. Là bas j'y ferais couler un bon bain, histoire de me changer les idées. Puis, qui sait, peut être que je me dirais tout simplement un bonne année face au miroir. A moins qu'elle répondrait à mon invitation et là, l'année pourrait véritablement bien s'achever, voir bien débuter.
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________________________________________ 2018-01-27, 12:15



To the heartbreak hotel...

Il est plutôt rare de rencontrer quelqu'un et que sa bouche s'égare sur la vôtre. En tous cas, cela doit être rare pour la majorité des gens. Pour moi, c'était presque une habitude. A croire que j'étais bien trop irrésistible pour inspirer une personne d'une autre façon que celle-là. Par moments, c'était lassant. D'ailleurs, c'était la raison pour laquelle j'avais repoussé les avances de tous les hommes du bar. Je n'étais pas d'humeur à folâtrer. Quand on a un abîme de douleur dans le coeur, il arrive un moment où plus aucun baiser ni mot creux ne peuvent l'atténuer.

Je m'étais laissée faire quand la jeune égarée avait posé ses lèvres sur les miennes. Je m'étais dit que ce geste lui ferait plus de bien qu'à moi. Et j'avais perçu qu'elle en éprouvait l'envie et le besoin. Qui étais-je pour ne pas rendre service ? Cela aurait été contraire à mes attributions. Il semblait que j'étais plus douée pour distribuer de l'Amour que pour le garder jalousement. Il ne restait jamais bien longtemps autour de moi. La dénommée Caroline -Cara- embrassait avec une étonnante douceur. Puis, elle s'était détournée pour écrire un numéro sur le mur, à côté de nos deux phrases. J'avais frémi légèrement, observant le 42 avec suspicion. Je me souvenais qu'il s'agissait d'une musique avec laquelle Hypérion m'avait rendue chèvre -sans mauvais jeu de mots. Cara était-elle envoyée par lui ? Pourtant, elle semblait bien trop différente des gens du coin. J'avais pris la bombe de peinture qu'elle me tendait, l'observant d'un oeil sceptique et intrigué. Elle me donna ensuite une adresse où la retrouver, avant de s'éloigner avec une lenteur étudiée.

Je haussai un sourcil tout en la regardant partir. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle savait se montrer convaincante. Puis, je pivotai de nouveau vers le mur tagué. Si l'on acceptait l'éventualité que le 42 n'ait aucun rapport avec le titan qui draguait ma fille innocente, je pouvais en venir à la conclusion qu'il s'agissait du numéro de sa chambre d'hôtel.

"Le grand hôtel à la bordure de la ville." songeai-je à haute voix tout en tapotant mon menton du bout du doigt. "Sans doute celui près du cimetière."

Il n'y avait pas d'autre hôtel dans ce coin-là de Storybrooke. De toutes façons, il me suffisait de sentir l'aura de la demoiselle afin de la retrouver, mais pour une fois, j'avais envie de faire les choses simplement. Comme tout le monde, en quelque sorte. Je me contentai donc de me téléporter jusque dans le couloir du quatrième étage du fameux hôtel, juste devant la porte fermée portant le numéro 42. Je savais que j'allais attendre quelques minutes, le temps que la jeune femme me rejoigne. Ca ne me dérangeait pas.

Je restai nonchalamment appuyée contre la porte. Je vis passer un monsieur plutôt rondouillet avec des lunettes, qui m'observa avec une insistance quelque peu malpolie. Il n'osa pas m'aborder et à la place, se prit les pieds je-ne-sais-comment avec le rebord de l'ascenseur, avant de disparaître à l'intérieur. Le temps passa de nouveau. Un jeune homme à l'aspect sinistre mais séduisant sortit de l'ascenseur, avec une mallette de coiffeur. Il ne m'accorda pas un regard et se rendit dans sa chambre portant le numéro 44, juste à côté de ma porte.

Enfin, après encore dix minutes d'attente, la silhouette de Cara se découpa dans le couloir. Je la regardai venir tout en l'observant de bas en haut. Faisait-elle exprès d'avoir une démarche aussi chaloupée ? Elle donnait l'impression d'avoir participée à des défilés de mode. Elle en aurait eu tous les atouts. Je m'écartai légèrement de la porte tandis qu'elle approchait, et souris en voyant son air surpris.

"J'ai pris un raccourci." mentis-je. "Tu as des voisins très curieux. Méfie-toi de celui qui a des lunettes."

Je désignai la porte au bout du couloir.

"Je n'aime pas son regard."
fis-je avec une grimace. "En revanche, celui juste à côté est canon dans son genre. Un peu bad boy, à mon avis. Mais bon à ce que j'ai compris, ton truc ce n'est pas vraiment les garçons."

Je plongeai mon regard dans le sien tout en me mordant un peu les lèvres. Puis, me détachant totalement de la porte, je déclarai d'un ton léger :

"On pourrait entrer dans ta chambre et faire ce dont tu meurs d'envie. Ca serait une nuit grandiose mais sans surprise, puisque c'est tout ce que tu attends de moi. Ou, je pourrais te surprendre. Mais pour ça, il faudrait prendre le risque de te décevoir. Ca pourrait être en dessous de tes attentes."

Je glissai ma main dans la sienne et ajoutai dans un murmure énigmatique :

"Ou tout le contraire."

Je la fixai, l'air mutin, attendant sa réponse. C'était à elle de voir ce qu'elle préférait. Pour ma part, j'étais partante pour à peu près tout mais j'avais l'impression qu'elle ne savait pas ce qu'elle voulait, qu'elle croyait savoir mais qu'elle se trompait.

"Quand on est perdu, ce n'est pas en se perdant avec quelqu'un que l'on finit par trouver son chemin."
déclarai-je avec une moue navrée.

Je ne souhaitais pas lui faire la leçon ou la déprimer davantage. Je cherchais seulement à l'aider. Je me rendais compte que j'étais plus douée pour réconforter les inconnus que pour le faire avec mes proches. C'était d'un pathétique... Au moins, je pouvais me rendre utile. Et cette Cara m'intriguait suffisamment pour que je m'intéresse à elle, contrairement à la majorité des mortels.

lumos maxima
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