« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Mi-septembre avait des allures de mi-août. Il n'était pas rare de voir les chiens affalés dans la cuisine, sur le carrelage frais, à la recherche d'un peu de fraicheur. Anya les enviait, parfois, et soupirait souvent, en souhaitant que l'automne arrive. En attendant, la vie suivait son cours. Anastasia était toujours traductrice en freelance. Elle passait toujours ses journées à la maison, exception faite de quelques sorties pour les courses. Dimitri, pour sa part, s'occupait du jardin tant que la météo le lui permettait encore. Tout lui semblait un bon prétexte pour ne pas rester oisif, en dépit du bracelet électronique à sa cheville. Anya ne pouvait en ignorer la présence mais ils n'en avaient jamais réellement parlé. C'eut été contre-productif. Ils avaient décidé d'aller de l'avant, de se sortir de ce mauvais pas où Dimitri n'était clairement pas allé se fourrer tout seul et ce bracelet, il s'oubliait facilement, tout en leur assurant, peut-être, un peu plus de tranquillité. Car Storybrooke lisait les nouvelles. Storybrooke savait qu'il n'était plus enfermé. Storybrooke se doutait bien d'où il était revenu vivre. Les journalistes avaient dû se faire un devoir de le leur rappeler, de toute façon. Eux, clairement, connaissaient le chemin. Anya, pour sa part, était contente et rassurée de l'avoir de nouveau près d'elle en quasi permanence. Ils ne passaient certainement pas leurs journées collés l'un à l'autre. Mais ils étaient de nouveau au même endroit. Son retour avait fait une sacrée différence. Et cette petite routine combinée aux horaires flexibles de la jeune femme avait des avantages. Cet après-midi là, cependant, Anastasia n'avait pas la tête à Dimitri. Elle attendait Céleste, sa seule et unique "élève". Quelques mois plus tôt, la jeune femme l'avait contactée pour l'aider à améliorer son anglais. Ce n'était clairement pas le domaine d'expertise de la rouquine mais elle avait accepté de la recevoir et d'essayer de l'aider. Céleste en semblait contente car elle la contactait régulièrement pour un nouveau cours. Les deux femmes avaient rendez-vous chez Anastasia à 14h et Céleste ne manqua pas de se montrer ponctuelle. Comme Dimitri travaillait dans le jardin à l'arrière de la maison, Anastasia l'avait attendue en jouant avec Abigaëlle. C'est donc toutes les deux qui avaient ouvert la porte à la jeune française peu sûre d'elle. - Salut ! Pile à l'heure, nota Anastasia en souriant d'un air complice. Céleste, je te présente Abigaëlle ! Si tu veux apprendre à babiller et à perdre 100 points de QI en t'adressant à un être humain, c'est à elle que tu dois t'adresser ! Si tu préfères un cours d'anglais classique, ce sera avec moi ! Et sinon, ça va depuis l'autre fois ?
♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Fanclub Officiel de Héra
Un jour je m'arrêterai dans le délire... mais pas aujourd'hui.
Ce midi, je me réveillais avec entrain. Ce qui n'était pas habituel. J'avais encore passé une soirée et une nuit maussade au club, tentant d'oublier les insultes qu'on me lançait à longueur de temps. Pourtant, ce matin j'avais le coeur en joie, et il y avait bien une raison à cela. C'était aujourd'hui la suite de mes cours avec Anastasia. Tout se passait bien lorsque j'étais avec elle, mon anglais s'améliorait, mais en plus de ça je passais des moments de sérénité. Je n'irai pas jusqu'à dire que je vivais le bonheur aux côtés d'Anastasia, j'enjoliverai un peu trop. Mais il était vrai que je me sentais bien comme il était rare. C'était donc le sourire aux lèvres que je sortais de mon lit et allait ouvrir les volets de ma chambre, ainsi que ceux du salon, malgré les plaintes de ma mère. Je ne relevais pas son mécontentement et me dirigeais vers la salle de bain minuscule où je pris une longue douche, comme à mon habitude. En effet, cela me donnait l'impression de me laver complètement de ma prestation de la veille. Pourtant, personne ne me touché, c'est vrai. Mais le simple regard des hommes sur mon corps quasiment nu me dégoûtait au plus haut point.
Une fois prête, je laissais ma mère avec une bise rapide avant de gagner le dehors. Je partis en direction de l'arrêt de bus, mon casque sur les oreilles et l'impression que tout était possible. C'est fou, n'est-ce pas ? A quel point une seule personne peut vous apportez une telle joie et une telle énergie. Après le trajet assez long, mais habituel, j'arrivais chez la traductrice qui m'accueillait à bras ouvert, comme d'habitude. Elle me proposa alors de nous installer dans le jardin. J'acceptais volontiers, n'ayant pas la possibilité de passer du temps dehors. Lorsqu'elle m'y entraîna donc, elle me présenta par la même occasion sa petite fille, Abigaëlle. Un sentiment d'autant plus joyeux et agréable me submergea en voyant cet enfant. Elle était belle comme le jour, son regard éveillé et ses rires innocents faisaient un bien fou à voir. Je m'approchais d'elle, avant de laisser glisser un doigt sur sa joue douce. « Salut toi ! » dis-je en m'adressant au bambin. Après avoir croisé son regard, je m'installa aux côtés de la rouquine, ravie d'être là et ne pouvant m'empêcher de sourire. « Ca va, oui, merci ! La vie suit son cours et je le suis avec elle. Voilà tout ! Et toi alors, quoi de nouveau ? » dis-je en souriant vivement à mon interlocutrice.
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Abigaëlle semblait avoir fait son petit effet, comme à chaque fois. Personne ne résistait à ses joues bien rondes et à son regard rieur. Absolument personne. Anastasia était contente - mais aussi un peu fière - de voir que sa fille avait une fois de plus su faire son petit effet. Céleste avait l'air rayonnante, presque guillerette. Qui eut cru que la grammaire et la prononciation pouvaient faire cet effet ? Les deux femmes s'installèrent finalement de sorte à profiter des derniers rayons estivaux du soleil. - Ca va, oui, merci ! La vie suit son cours et je le suis avec elle. Voilà tout ! Et toi alors, quoi de nouveau ? répondit Céleste. Par où commencer ? songea la jeune femme. D'ordinaire, elle n'avait pas grand chose à raconter. Mais récemment, son quotidien avait été vivement bouleverser lors d'une aventure pour le moins extraordinaire. Sans vraiment le vouloir, Anastasia et d'autres avaient voyagé dans l'un des romans préférés de l'ancienne princesse russe. Là bas, ils y avaient fait des rencontres fascinantes et plus ou moins dangereuses. Pour les autres, du moins. Anya s'en était sortie les mains écorchées. December, en revanche, avait atterri à l'hôpital. Mais le plus surprenant dans cette affaire résidait sans doute en la rencontre de Victor Hugo lui-même, ce qui leur avait d'ailleurs permis de sortir du roman et d'être accompagnés de Pierre Gringoire qui avait séjourné un temps chez les Chostakovitch avant que Dimitri et Anastasia ne trouvent une solution plus convenable pour tout le monde. Surtout pour Dimitri, en fait. Céleste allait-elle croire une histoire pareille ? - Moi ça va. Abigaëlle marchera bientôt, je pense. Elle s'agrippe à nos chiens pour se maintenir debout et vadrouille un peu partout. Et sinon... Anya prit une inspiration et poursuivit : - Sinon j'ai voyagé dans un roman. Littéralement, je veux dire. Un truc magique, je suppose. Dans cette ville ça ne m'étonne pas plus que ça. J'y ai même entrainé d'autres habitants qui heureusement ne m'en tiennent pas rigueur - ou n'en donnent pas l'impression. Autant te dire qu'on a vécu une sacrée aventure ! Je peine encore à y croire parfois, on dirait un rêve mais non, c'est réellement arrivé. J'ai voyagé dans Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. Un de mes romans préférés. Je te le conseille vivement si tu ne connais pas mais évite l'édition française racornie de la bibliothèque, je pense qu'elle est envoûtée. Et toi ? Tu vis aussi des aventures folles ?
♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Fanclub Officiel de Héra
Un jour je m'arrêterai dans le délire... mais pas aujourd'hui.
J'étais confortablement installé sur la chaise en fer forgé du jardin de la rouquine. Les derniers rayons de soleil de la journée reflétait sur le pelage soyeux des chiens. A mi-chemin entre le départ de l'été et l'arrivée de l'automne, l'air était frais, mais juste ce qu'il fallait pour faire virevolter une ou deux mèches de mes cheveux bruns. J'étais bien, là. Anastasia face à moi, Abigaëlle jouant avec les chiens qui étaient tout aussi adorables avec elle. La sérénité qui régnait chez la princesse russe m'impressionnait, autant qu'elle me réconfortait. Mais soudainement, alors que nous échangions les banalités habituelles sur les nouvelles, on peut dire qu'elle, ne m'annonça pas des événements banals.
Alors que je lui avait simplement demandé quelles étaient les nouvelles, Anya s'était lancé dans une histoire des plus farfelue. Je tentais de garder d'un air neutre et simple, cependant tout ce qu'elle racontait semblait n'avoir ni queue ni tête. Après tout, c'est vrai, il n'y avait pas de quoi être surprise... Notre existence même en ce monde était étrange et peu commune. Mais là, c'était à s'en tirer les cheveux et je ne savais pas quoi répondre lorsqu'elle me demanda si moi aussi je vivais des aventures folles. Que lui répondre ? Ma vie était bercé à coup de trajets de bus, à coup d'insultes parce que je dansais la poitrine dénudée pour quelques euros. C'était compliqué... Je tentais de ne pas la laisser tomber dans cette histoire qui avait du la remuer. « Et bien, je dois t'avoue que c'est un peu fou ce que tu me racontes... Si je n'étais pas moi aussi victime d'une malédiction, je peinerai à la croire ! Tu as du être toute retournée à ton retour... » dis-je avant de me mordiller la lèvre. Je cherchais désespérément un événement étrange dans ma vie à lui raconter.
Jusqu'à ce que cette rencontre étrange me revienne. C'était l'occasion de le raconter à quelqu'un ! « Pour ma part, j'ai vécu aussi quelque chose de plutôt fou ! L'autre jour, j'allai simplement faire des courses, il était aux environs de seize heures. D'un coup, un homme habillé d'un costume d'arlequin tout coloré m'interpella ! C'était fou, déjà de base de me faire interpeller par un mec tout droit sortie d'un carnaval... Mais le plus impressionnant était sans doute qu'il m'a confondu avec une autre. Mais pas n'importe qui... » Je laissais un temps de pause dans mon explication, comme si je laissais un suspens inutile. « Il m'a confondu avec une certaine Esméralda. Ce qui est plutôt étrange... Je ne sais pas si tu es courant, mais avant cette foutue malédiction, j'étais Esméralda dans Le Bossu de Notre Dame, justement. Je me dis, soit ce type à un don et à deviné, soit... Une autre femme me ressemble énormément et s'appelle Esméralda ! Ce qui serait plutôt fou... » Je terminais ma phrase, toujours aussi perturbé moi même par ce qui était arrivé ce jour là. Je n'y avais toujours pas trouvé la moindre explication. En tout cas, cela rassurerait sûrement Anastasia de savoir qu'elle n'était pas la seule à vivre de drôles d'aventures. « D'ailleurs, c'est plutôt marrant que tu aies plongé dans le roman qui a inspiré Le Bossu de Notre Dame ! Drôle de coïncidence. » dis-je sans trop réfléchir, alors que je contemplais le ciel dégagé.
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Céleste avait l'air de la croire - même si elle n'avait pas manqué de faire remarquer à quel point cette histoire était folle. Ce qui était vrai. Anya aussi aurait peine à y croire si elle ne l'avait pas elle-même vécu. Heureusement, elle y avait entraîné d'autres personnes qui faisaient office de témoin. Non, on ne pourrait pas la faire enfermer, même si cette affaire était dingue, car oui, d'autres personnes l'avaient vécu également. C'était la seule chose dont elle avait besoin. Une garantie qu'elle était saine d'esprit, qu'elle ne prendrait pas la place de Dimitri, que plus personne n'atterrirait dans cet endroit déprimant qu'était l'unité psychiatrique de Storybrooke. Heureusement, Céleste avait aussi une étrange histoire à conter. Anya reposa sa tasse, attentive. Céleste n'avait pas l'air du genre à se confier à la première venue. Un peu comme l'impératrice, en fin de compte. Si elle acceptait de livrer son histoire de folie, c'était un signe de confiance qu'elle devait prendre avec tout le respect dont elle était capable. Quelle ne fut pas sa surprise quand Céleste déroula son histoire et qu'elle commença à reconnaitre, au fil des mots de la jeune femme, Gringoire, le poète maudit qu'elle et les autres avaient ramené du monde de Victor Hugo. Plus que jamais, le monde lui semblait particulièrement petit. Néanmoins, elle ne dit rien, tentant de contenir à la fois sa surprise, son amusement et son soulagement tout en écoutant la suite du récit. Mais l'une des révélations la laissa tellement pantoise qu'elle sentit sa mâchoire s'ouvrir grand sous le coup de la surprise : - Il m'a confondue avec une certaine Esméralda. Ce qui est plutôt étrange... Je ne sais pas si tu es courant, mais avant cette foutue malédiction, j'étais Esméralda dans Le Bossu de Notre Dame, justement. Oh ça non, elle n'était pas du tout au courant. En fait, elle n'avait jamais songé à demander qui Céleste avait été dans le monde des contes, supposant qu'elle n'avait pas changé de prénom, tout comme elle n'avait pas songé à demander si elle l'avait "reconnue", elle, la grande duchesse de Russie. Anya avait trouvé cette conversation inutile et avait décidé de ne pas la lancer. Céleste était venue pour gommer son accent. Elle s'était présentée comme Céleste. Point. A partir de là, Anastasia n'avait pas cherché plus loin, estimant que cela ne la regardait pas. Toujours sans rien dire, elle la laissa poursuivre, songeant que Céleste devait être contente d'avoir produit un tel effet. Ou pas, en fait. Elle avait plutôt l'air perturbée qu'autre chose. Le fait est que les deux histoires contées par les deux jeunes femmes étaient surprenantes. - D'ailleurs, c'est plutôt marrant que tu aies plongé dans le roman qui a inspiré Le Bossu de Notre Dame ! Drôle de coïncidence, conclut la bohémienne, l'air songeur. Mais par où commencer ? se demanda alors la jeune femme rousse, tripotant nerveusement l'une de ses mèches comme si ce simple geste pouvait lui apporter la réponse. - Oui, c'est marrant, commenta t-elle songeuse. Je ne savais pas du tout qui tu étais avant la malédiction... Je ne m'étais jamais posée la question, désolée. Mais ce qui est vraiment drôle et dingue à la fois c'est que tu aies rencontré Gringoire ! déclara t-elle pour mettre les pieds dans le plat, une fois de plus. Devant l'air interloqué de Céleste, Anya poursuivit : - Je t'explique. Gringoire c'est un personnage du roman. Quand l'écho de Victor Hugo - je sais, à moi aussi ça parait totalement fou - nous a ramenés en ville, il a demandé à venir lui aussi et je suppose que Victor Hugo a estimé que son histoire dans le roman était terminée... Bref, toujours est-il qu'il est en ville depuis cette fameuse rencontre que tu as faite. Waouh, on peut dire que le monde est réellement petit ! On dirait que c'était écrit qu'il devait te croiser ! C'est vrai que maintenant que tu le dis, tu lui ressembles, à l'autre Esméralda. Physiquement, du moins. Je comprends qu'il ait pu confondre, surtout de dos. Enfin, je suppose... Tu verras, Gringoire est un peu spécial mais il est très gentil et de bonne compagnie. Il m'amuse bien quand ses frasques ne causent de tort à personne.
♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Fanclub Officiel de Héra
Un jour je m'arrêterai dans le délire... mais pas aujourd'hui.
J'espérais sincèrement ne pas être passé pour la rabat-joie de service, en me montrant surprise face à l'histoire d'Anastasia. Cependant, j'avais tenté de la rassurer, de lui faire passer le message que oui, les choses étranges existaient et que je ne la jugerai jamais pour ce qu'elle pouvait vivre. Sauf que ce que j'avais raconté et qui n'avait pas d'autre but que de soutenir la rouquine, pris une tournure à laquelle je ne m'attendais pas. En effet, elle avait l'air plutôt surprise, voire même décontenancée à certaines partie de mon récit. Plus je parlais, et plus son air surpris devenait songeur, presque mal à l'aise. Je finis par me stopper net. Peut-être était-ce l'annonce de mon ancienne vie dans le monde des contes ? Peut-être avais-je été trop loin dans ce que je racontais ? Après tout, certes la princesse russe était une personne que j'appréciais énormément, cela ne me donnait pour autant pas le droit de lui raconter ma vie.
C'est alors que je compris un peu mieux son air curieux et songeur, lorsqu'elle m'annonçait que le drôle d'arlequin que j'avais croisé n'était autre que Gringoire. Comment ça ? Qui est Gringoire ? Me dis-je à voix basse. Ces questions avaient probablement dû transparaître sur mon visage car Anya ne perdit pas de temps et me raconta qui était cet homme. Au fil de ses mots, je sentais le monde s'arrêtait de tourner doucement autour de moi, le vent sur ma peau n'avait plus la même fraîcheur, sûrement parce que mes joues s'empourpraient. L'homme que j'avais rencontré inopinément connaissait la personne que j'étais dans une autre vie, la vie qui me manquait tant. Tout ça n'avait pas de sens. Alors que la traductrice terminé ses dires, je fus prise d'un vertige et je n'eue aucun autre réflexe que celui d'engouffrait mon visage entre mes mains.
C'était impossible. J'avais cette folle impression que le monde entier me voulait en morceau, bouleversé, instable et malheureuse. Après avoir été victime d'une enfance rude, d'un passage à la vie adulte compliqué, après avoir appris que dans une autre vie j'étais celle que j'avais toujours rêvée d'être, et étant maintenant une pauvre strip teaseuse dans le club sur le bord de l'autoroute, voilà que j'apprenais finalement que j'avais rencontré un homme qui m'avait reconnu, pour ce que j'étais avant. Qui faisait cela ici, qui ? Personne ! Je n'étais qu'une pauvre demoiselle qui ne savait pas s'exprimer correctement, qui dansait mal mais qui gagnait quand même de l'argent car sa poitrine était plutôt sympathique. Personne ne savait qui j'avais été, la femme de justice et de courage qui m'avait habitée. Et cet homme là, que javais jugé, avait vu en moi tout ce que je rêvais d'être un jour. Chaque matin, c'est pour cela que je me lèvais. Pour être Esméralda et retrouver ma place, au prix de certains sacrifices.
Aussi inutile semblait cette information, elle me bouleversait et -sur le coup de l'émotion- je craquais. Le vertige vint se loger tout entier dans mon ventre, pour y former un noeud, une boule, qui remontait jusque dans ma gorge. J'explosais alors en sanglot, littéralement. Bruyamment, en plus d'avoir déjà les mains collées à mon visage. Pauvre fille, pensais-je. J'aurai tant aimé lui demander comment été Esméralda... J'aurai voulu des conseils, de l'espoir, des souvenirs. Mais la vie dans cette foutue ville, dans ce foutu monde, s'arrangeait toujours pour me mettre des bâtons dans les roues. Il était rare que je craque, mais cette information touchait certainement une corde beaucoup trop sensible. Et il était bien évident que je ne pouvais pas blâmer Anasatasia pour m'avoir raconter son histoire. Elle ne savait pas qui j'étais avant, visiblement. Mais qui le savait ? Qui était au courant ? Peut-être Trojan, et encore... Ma mère ? Je ne savais plus. Je me rendais soudainement compte qu'en plus d'être enfermée dans une vie que je ne désirais pas, j'étais profondément seule.
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Oops, songea Anastasia en voyant Céleste blêmir avant d'enfouir son visage dans ses mains. Finalement, elle aurait dû prendre des gants, mesurer ses paroles - ce qui pouvait très bien lui arriver, n'en déplaise à son caractère franc - et ne pas raconter les choses aussi brutalement. Chassez le naturel, il revient au galop, songea encore la jeune femme rousse. Ce n'était pourtant pas faute à Vladimir et Dimitri d'avoir tenté de lui inculquer les bonnes façons de parler en société. Mais force était de constater qu'Anya n'aimait pas les faux semblants. Elle était exubérante, n'avait probablement pas le caractère le plus agréable qui soi, était aussi têtue et indépendante mais par dessus tout elle était déconcertante de sincérité. Et Céleste semblait en avoir fait les frais. Anastasia l'observait attentivement, ne sachant quoi faire. Même Hoover avait cessé de câliner Abigaëlle, sentant que quelque chose se passait. Et effectivement, quelque chose se passa : Céleste fondit en de grosses larmes bruyantes. Que faire ? Que dire ? Anya regardait autour d'elle, l'air confus. Elle n'était probablement pas la plus habilitée pour consoler les jeunes filles et d'autant plus qu'elle ne comprenait pas la réaction de la bohémienne. Gringoire, après tout, n'avait fait que la confondre avec la Esméralda du livre d'où il était tiré. Il ne pouvait pas connaître la "version" d'Esméralda qu'était Céleste car, en fait, Gringoire ne connaissait rien à ce monde ni aux autres, ceux dont les habitants de Storybrooke venaient respectivement. Le poète ne connaissait que la fragile et naïve jeune fille de seize ans telle que Hugo l'avait imaginée. Il l'avait simplement confondue avec une autre femme, en l'occurrence une autre version d'elle-même. Certes, c'était un peu tordu et difficile à avaler sans aspirine mais où était donc le drame ? Anya avait beau cherché, elle ne trouvait aucune logique à tout ceci. Et pendant ce temps, Céleste continuait de pleurer. La jeune femme se leva maladroitement et vint se placer à hauteur de Céleste pour poser une main amicale sur son épaule et la presser tendrement. - Je suis désolée, ça fait un peu beaucoup d'informations, je m'en rends bien compte. Mais pourquoi toutes ces larmes ? Gringoire s'est juste trompé de personne. Il connaît une Esméralda, c'est vrai, celle de son roman, une jeune fille naïve, maladroite et rêveuse, mais il ne te connait pas toi. Il ne connait pas la Esméralda que tu es. Tu n'as pas à avoir... peur ou à être gênée. Tu es une fille bien, je le sais, tu n'as pas à regretter ta vie passée ou à avoir honte de qui tu es. Je... bouge pas, on doit avoir des mouchoirs au salon. Était-ce une tentative de fuite de la par de la jeune femme ? Il est vrai que les larmes de Céleste la décontenançaient particulièrement. Néanmoins, d'un point de vue pragmatique, Céleste avait besoin de sécher ces vilaines larmes. Laissant Abigaëlle sous la surveillance d'une Hoover sur le qui-vive, Anya courut au salon. Deux minutes plus tard, elle rapportait une grande boîte de Kleenex qu'elle posait devant Céleste. - Voilà, je suis revenue, annonça t-elle aussi inutilement que maladroitement. Tu penses que ça va aller ?
♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Fanclub Officiel de Héra
Un jour je m'arrêterai dans le délire... mais pas aujourd'hui.
J'avais l'air ridicule. Tout bonnement ridicule. J'étais venu rendre visite à Anastasia pour simplement améliorer mon anglais et voilà que je me comportais maintenant comme une patiente sur le sofa d'une psychiatre. C'était ridicule. La vérité c'était que ces larmes étaient au fond de mon ventre depuis un bon moment et que je n'avais pas le courage de les affronter, tout comme les pensées empoisonnées que je rumine à longueur de temps. Et ici, aux côtés de la traductrice, de sa petite fille, de ses chiens, je me sentais tellement en sécurité que je me laissais inconsciemment le droit d'aller vers mes émotions, sans barrières. C'était aussi impressionnant, que minable. Minable parce que je n'avais pas le droit de mettre mal à l'aise quelqu'un qui m'ouvrer gracieusement sa porte, et impressionnant parce que je n'avais jamais pleurer en présence de personne. Même pleurer seule était compliqué pour moi.
Je n'avais aucune idée de ce que pouvais penser Anya, et je n'avais aucune envie de le savoir. Elle devait probablement se demander ce qu'il m'arrivait, elle n'avait pas du comprendre pourquoi un tel éclat en sanglot. C'était compliqué de suivre, quand on ne me connaissait pas vraiment. Le plus terrible dans tout ça, c'est que j'allai lui devoir des explications, histoire d'apaiser le mal aise et de ne pas devoir filer en trombe pour ne plus jamais revenir. Car il était logique que j'agisse en fuyant, j'agissais toujours comme ça. D'ailleurs, c'était l'un des fameux traits que j'avais perdu de mon ancienne vie. Esméralda n'avait peur de rien, affronter les problèmes, mettait les mains au feu, quitte à se brûler, pour la justice et pour s'en sortir. Moi ? Moi j'avais choisis d'abandonner ma mère à son triste sors et de simplement l'entretenir. J'avais choisis de patienter gentiement d'avoir l'argent nécessaire pour faire ma formation d'assitante sociale, alors que je savais pertinemment que je n'aurai jamais suffisamment. J'étais lâche. Je n'avais pas de quoi être fière. Peut-être que si je n'avais jamais vécu mon ancienne vie, je ne dramatiserais pas autant. Mais vouloir être quelqu'un qu'on a été et qu'on est incapable de devenir à nouveau, c'est terriblement frustrant.
A la réaction vocale de la princesse russe, je compris que j'avais raison et qu'il était peu aisé pour elle de comprendre pourquoi je m'étais mise dans un tel état. Je décidais de passer outre ses commentaires, je n'aurai probablement pas grand chose à y répondre. Il faudrait en raconter trop sur ma vie, mon passé et je n'en avais aucune envie. J'attendais patiemment que les larmes cessent de couler à flot, faisant abstraction de l'environnement alentours afin de me calmer le plus rapidement possible. C'est alors que j'entendis Anastasia m'informer qu'elle devait sûrement avoir des mouchoirs dans le salon. Cette phrase fût suivis de plusieurs pas, j'en déduis donc qu'elle s'éloignait. J'en profitais pour libérer mon visage de mes mains, ce qui m'aida à respirer mieux et me calmer rapidement. Suffisamment rapidement pour que quand la traductrice revint, je pu lui présenter un visage certes bouffi, mais moins humide.
Je saisis un mouchoir alors qu'Anya restait à côté de moi, debout, sans savoir où se mettre, dans tous les sens du terme. Je frottais mes yeux, le plus vite possible, me demandant sincèrement comment j'allai bien pouvoir me sortir de ce moment terriblement gênant. Une fois m'être mouché, je redressais mon visage vers le ciel, les yeux clos, espérant qu'un vent frais puisse gommer toutes les traces rougeâtres sur mon visage triste. Je finis par ouvrir à nouveau les yeux, les tournant lentements vers la rouquine inquiète, de toutes évidences. Je lui accordais un sourire certes forcé, mais un sourire quand même. Je voulais la rassurer. « Pardon. » dis-je simplement d'une froideur de mort. C'était vraiment une situation horrible, qu'il fallait que je fuis à tout prix. Mais comment faire ? J'étais forcé d'affronter les choses. « Je me suis... égaré, un moment. On a évoqué des choses un peu compliqué, et je me suis laissé emporter. Je suis désolé. » C'était difficile. Comment m'en sortir sans fuir ? Oui. Fuir. Je n'avais que ça à faire. Je me levais donc, d'un air faussement déterminé, sur des pieds hésitants. Sans un mot, je m'avançais vers la porte de la maisonnée, qui m'aiderait à la traversée pour regagner la sortie. J'accordais un regard rapide à Abigaëlle. Je m'en voulais de partir comme ça, pressée, irrespectueuse. Mais je ne savais pas quoi faire d'autre. Qu'allai penser Anastasia ? Je préférais refouler la question, continuant ma route dans la demeure vers la sortie.
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Depuis le retour d'Anastasia et l'arrivée de la boîte à mouchoir, Céleste semblait légèrement apaisée. Elle ne pleurait plus, du moins, et c'était une bonne chose. Elle s'était également remise à parler, ce qui était une autre bonne nouvelle. Anya s'en trouva un peu rassurée et lui sourit maladroitement. A en croire les propos de Céleste, c'était uniquement de sa faute. Elle s'était laissée emporter. On avait évoqué des sujets sensibles. Son ancienne vie, probablement, songea la rouquine toujours sans mot dire, plantée là, dans son propre environemment, comme s'il lui avait soudainement devenu étranger. - Ce n'est rien, vraiment, assura t-elle d'une voix qui se voulait rassurante et encourageante. Ca arrive à tout le monde de craquer, crois-moi. Mais Anya sentait que rien de ce qu'elle ne pourrait dire n'apaiserait véritablement Céleste. Elle se mordillait la lèvre inférieure, songeuse. Pourtant, s'il y avait une personne qui pouvait comprendre ce besoin de craquer, c'était bien la grande duchesse. Si elle était parfaitement épanouie et heureuse depuis quelques mois, elle aussi avait connu des heures plus sombres et des moments de déprime totale où le moindre souvenir déclenchait une crise de larmes incontrôlable. Ava avait été témoin de cet état déprimé et Anastasia s'en était sentie gênée. Depuis que sa vie tournait un peu plus rond, elle était bien contente de montrer à Ava combien les choses s'étaient améliorées pour elle et comment elle avait repris du poil de la bête. Céleste y parviendrait sans aucun doute, mais pas aujourd'hui. Sans plus rien dire, elle venait de se lever pour se diriger vers la sortie sans un regard pour Anastasia qui en resta coïte de stupéfaction, se contentant de suivre la bohémienne des yeux sans rien dire. Alors elle allait partir comme ça ? Céleste était à hauteur de la sortie quand, surgi de nulle, part Gringoire et son costume bariolé - qu'il affectionnait particulièrement en dépit des vêtements plus passe-partout que lui avait dégoté Anya - fit irruption dans le jardin, gai comme un pinson. Le contraste entre le saltimbanque et la bohémienne, était saisissant. Il avait manqué de la bousculer et ne l'avait évité que de quelques millimètres avant de la reconnaître : - Eh ! Mais c'est vous ! s'écria t-il, ravi de la revoir. Oh oui, c'est bien vous, le sosie de ma fausse femme ! Incroyable comme vous lui ressemblez, madame ! commenta t-il avant de lui baiser la main et de faire une courbette ridicule. Puis, avisant son visage bouffi, il perdit un peu de son entrain. Tout en grattant sa tête, il commenta : - Loin de moi l'idée de vous vexer, très chère, mais vous avez une mine épouvantable ! Qu'est ce qui vous arrive enfin ? Mademoiselle Anastasia ne peut quand même pas être d'aussi mauvaise compagnie ?! s'écria t-il, alarmé. L'intéressée roula des yeux. - Je vous entends, signala t-elle. Le poète leva alors les yeux vers la jeune femme rousse, entourée de Hoover et Abigaëlle qui gambadait gaiement, à mille lieues d'imaginer les problèmes des grandes personnes. Il faisait une révérence polie mais néanmoins grotesque, quand Anastasia reprit : - Céleste allait nous quitter, je ne sais pas si vous tombez à pic, Maître Pierre... - Ma foi, je ne sais pas non plus, avoua t-il. Mais si vous avez encore de ces délicieux biscuits au chocolat, je suis votre homme ! Et je suis sûr que mademoiselle gagnerait à en manger aussi.
♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Fanclub Officiel de Héra
Un jour je m'arrêterai dans le délire... mais pas aujourd'hui.
Alors que j'étais prête à empoigner la poignée de la porte, afin de sortir au plus vite de cette situation pleine de gêne et de malaise, l'arlequin étant la cause de ce bouleversement émotionnel fit son apparition, comme ça, sans crier gare, me bousculant par la même occasion. Affaiblis par mon état moral, je trébuchais légèrement, avant de me redresser le coeur gonflé de colère et de douleur. Je le regardais, avec intensité, ne pouvant cligner des yeux, persuadé qu'il avait tout à m'apprendre. J'avais soif de lui poser mes questions et, à la fois, j'avais hâte qu'il déguerpisse aussi vite qu'il était arrivée de ma vue. Lui, semblait par contre tout à fait ravi de me voir. Pourquoi ? Pourquoi s'acharnait-il a me renvoyer en pleine tête que je ressemblais à celle que j'étais avant ? La colère mêlée à ma faiblesse me tétanisait. J'avais l'impression d'avoir les pieds littéralement cloué au sol et de ne pouvoir m'en aller, de ne pouvoir défaire mon regard de cet homme. Comme si ça ne suffisait pas et que mon état n'était pas assez parlant, il s'entrepris de me baiser la main et de me faire une révérance. Sans l'envie de cet homme, je l'aurai probablement piétiné. Mais je ne faisais rien, inerte. Ayant presque oublié où j'étais, chez qui et pourquoi. Comment une si belle après-midi en perspective pouvait à ce point faillir ?
L'air de Gringoire changea du tout au tout lorsqu'il m'observa avec un peu plus d'attention. « Loin de moi l'idée de vous vexer, très chère, mais vous avez une mine épouvantable ! Qu'est ce qui vous arrive enfin ? Mademoiselle Anastasia ne peut quand même pas être d'aussi mauvaise compagnie ?! » Il était temps, pensais-je au fond de moi. Il était temps qu'il remarque que j'allai mal. Mais si j'étais à la fois soulagé qu'il s'en rend compte, j'étais en colère de devoir lui expliquer ce qu'il n'allait pas. Surtout qu'il impliquait Anastasia dans ma réaction, alors que je ne l'a tenais nullement responsable d'une telle chose. C'est alors que je cherchais au plus profond de moi le courage de répondre, que Anya reprit part à tout ça en répondant à Gringoire. Elle évoquait le fait que j'étais sur le point de quitter les lieux, ce qui renfrogna ma colère et mis en avant mon malaise. Je ne savais définitivement plus où me mettre.
Plongé dans mon mal être, j'entendis soudainement l'arlequin évoquait le fait que de simples gâteaux au chocolat pourrait assurément me réconforter. La colère refit son apparition, aussi vite. Les clous à mes pieds s'enlevèrent aussi sec et je m'avançais vers le lui, le poussant pour le plaquer contre le mur le plus proche. « Comment pouvez-vous croire que de pauvres gâteaux au chocolats vont me faire du bien, hein !? Qui êtes-vous pour prétendre savoir ce que j'y gagnerais à en manger !? Que faites-vous ici !? Retournez d'où vous êtes et arrêtez de me prendre pour votre fausse femme, ou je ne sais quelle connerie ! » Mon accent avait irrémédiablement repris le dessus lors de ces injures que je lançais à la figure de l'homme. Il me regardait à présent d'un air pronfondément surpris. Je me sentais coupable. Coupable de l'accuser. De donner à la traductrice un tel spectacle. Elle n'avait rien demandé. Elle m'avait simplement proposer son aide et voilà ce que j'en faisais.
Alors qu'Anya avait racouru pour m'arrêter dans mon agressivité, je suppose, elle nous regardait à présent d'un air incrédule. Probablement qu'elle avait remarqué ma faiblesse et savait pertinemment que je ne ferais aucun mal à cet homme. C'était tout simplement sa surprise qui m'avait laissé la possibilité d'avoir une telle emprise soudaine sur lui. Je me retrouvais dans une position où je me sentais profondément confuse, incapable de savoir quoi faire. Il fallait que je me ressaisisse et vite. Mais comment ? Comment devais-je agir ? Mon regard inquiet et perdu se reposa sur Gringoire, dont le regard interloqué m'émeut soudainement. Je ne pouvais croire que dans un autre monde, cet homme m'aimait. Combien étais-je dans toutes les dimensions qui existent ? Mon réflexe le plus soudain et le plus surprenant fût simplement d'embrasser Gringoire. D'un baiser fort et sans envie, simplement un besoin. Lèvres contre lèvres, j'embrassais un homme comme pour me rassurer. J'étais bien la même, peu importe où j'étais. Je me reculais aussi vite, les yeux fermés, la tête baissée. Je n'avais pas envie d'affronter les deux regards probablement choqués autour de moi.
BESIDETHECROCODILE
