« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Lucy avait besoin de sous pour partir de chez les Trémaine. Bon OK elle n'y était que peu souvent (elle aimait traîner en ville) et elle allait peu souvent en cours à côté mais, prendre son indépendance, c'était important et, sans argent, elle n'y arriverait pas.
Aussi, ce jour-là, alors qu'elle se baladait en ville, elle tomba sur une annonce qu'elle lut dans un journal qui traînait dehors comme quoi il cherchait un stagiaire ou une assistante au studio TV. C'était pas du tout le domaine qu'elle étudiait mais ça semblait cool et pas mal payé du tout. Elle lut l'article en détail et le déchira ensuite du journal pour le garder.
Elle rentra au manoir Trémaine et mangea avant de se changer (histoire de paraître un minimum présentable. De toute façon, ils n'avaient pas intérêt à dire du mal de sa robe ou elle les traiterait comme tout les faibles). Elle prit ensuite une veste et fila vers l'adresse du studio TV.
Elle y entra comme dans un moulin, sans qu'on ne lui demande rien. Étrange mais passons... Elle chercha ensuite un bureau ou n'importe quoi y ressemblant pour son entretien. Elle entra dans ce qui semblait être un bureau, elle ne savait pas si c'était le bon mais peu importe... Tout à coup, un homme y entra. Elle se leva et dit, tendant la main vers lui:
-Bonjour, c'est pour le poste de stagiaire ou d'assistante dans ce studio TV.
Sans gêne et cash, c'était bien Lucy, ça. Si ça se trouve, elle n'était même pas dans le bon bureau et elle n'avait plus qu'à tout recommencer...
Voila plusieurs jours que l'annonce pour me dégoter une assistante car oui je préférait clairement avoir une femme qui me suis partout qu'un homme. J'ai déjà mon quota en gente masculine avec les cameraman. Non il me fallait une présence féminine. Mais pas une cruche. Parce que concrètement, jusque là, toutes celles que j'avais rencontré était soit terriblement ennuyante sans aucun sens de l'humour, soit incapable d'aligner deux mots face à ma personne. Ce qui est légèrement embêtant pour une personne censé communiquer avec moi à longueur de journée. Enfin... Je commençais à désespérer et à chercher un de ses assistant électronique super sophistiqués. Mais ça me forcer à rentrer moi-même mes rendez-vous.
La matinée avait était plutôt tranquille, un enregistrement de talk show des plus commun. Ah... ces prix Nobel et autres grosses têtes n'ont vraiment aucune notion d'amusement. Je tirais une dernière fois sur ma cigarette roulée que je coupais à l'herbe à chat, avant de l'écraser sur le sol et de me diriger vers mon bureau. A peine pénétrai-je dans mon espace, qu'une tête blonde se redressa en me tendant la main. Sous ma forme féline j'aurais probablement hissé puis décollé, ne laissant que mes yeux de visible. Mais je m'étais contenté de toiser la jeune femme face à moi. Je lui serait la main avant de l’inviter à s’asseoir. Déjà sa tenue n'était ni trop décontractée ni trop strict. Ce qui est déjà un bon point. Ensuite elle est capable de faire une phrase construite en ma présence. Ce qui est un second bon point.
Je m'installais à mon bureau, face à elle, a moitié affalé.
- Je suis Sirrus Jackobson, c'est mon annonce. Enchanté. En fait il y a deux façon de voir cette offre. Soit comme un stage car vous verrez l'envers du monde de la télé et aurait affaire à toute les branches du métier. Soit comme un job d'assistante, puisque votre rôle sera de tenir mon planning et veiller au bon déroulement des tournages. Aussi bien avec les maquilleurs, que les cadreurs, les invités... Non faire des cafés ne suffit pas. j'eus un bref rire avant de reprendre.
-Si cela vous intéresse toujours alors parlez moi un peu de vous. Quelles sont vos compétences, expériences, motivations...
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Lucy Fer-Cat
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Lucy était entré dans un bureau sans savoir si c'était le bon mais très vite un homme était arrivé. Elle s'était levé et lui avait tendu la main en le saluant et en disant que c'était pour le poste de stagiaire ou d’assistante dans ce studio TV. L'homme la toisa et sembla déjà apprécier sa tenue. Il lui serra la main puis l'invita à s'asseoir, ce qu'elle fit. Il s'installa lui-même sur son bureau avant de dire:
- Je suis Sirrus Jackobson, c'est mon annonce. Enchanté. En fait il y a deux façon de voir cette offre. Soit comme un stage car vous verrez l'envers du monde de la télé et aurait affaire à toute les branches du métier. Soit comme un job d'assistante, puisque votre rôle sera de tenir mon planning et veiller au bon déroulement des tournages. Aussi bien avec les maquilleurs, que les cadreurs, les invités... Non faire des cafés ne suffit pas.
Il rit un peu puis ajouta:
-Si cela vous intéresse toujours alors parlez moi un peu de vous. Quelles sont vos compétences, expériences, motivations...
Bien, c'était parti pour le blabla. Mais Lucy ne risquait pas de mentir ou de déformer la vérité, elle adorait dire la vérité, même de façon méchante. C'était sûrement pour ça que peu de gens, à part les félins et la famille Trémaine, ne l'aimait. Elle répondit:
-Enchanté, M.Jackobson. Alors moi c'est Lucy Fer-Cat. Si je cherche un travail, c'est pour payer le loyer de mon futur appartement. Je suis étudiante vétérinaire mais je vais peu en cours, je préfère mon confort. Enfin passons.
Elle marqua une courte pause pour qu'il intègre ça puis elle ajouta:
-Si je postule à votre offre, c'est qu'elle m'intéresse. Je pense être capable de vous supporter,vous. En revanche, si vos collaborateurs sont faibles, ce sera difficile. Car je déteste les "faibles" et j'ai tendance à les rabaisser, que voulez-vous...
Elle s'arrêta là. Espérons que sa franchise l'aide à être prise... De toute façon, dès qu'elle aurait assez d'argent, elle arrêterait de travailler et filerait sans demander de reste, même pas à celui qu'elle avait en face de lui..
J écoutait avec attention la jeune fille face à moi avec attention. Elle n'allait pas chercher des compliments ou envelopper la réalité dans un jolis papier de soie pour flatter mon égaux. J'avais pas besoin de ça. Les lèches-bottes, il y en a à la pelle. Me supporter? La tournure de phrase me fit sourire. Elle était bien présomptueuse d'assumer cela. entre le côté taquin ou redoutable homme d'affaire. Je me savais parfois...difficile. Enfin... "Les faibles"? Avoir du mal à les gérer? Hélas pour elle, le bâtiment était emplis d’empotés et d’incapable.
-Dans ce cas, je suppose que vous n'aurez aucun mal à les réprimander si le travail n'est pas fait dans les temps
Car tant qu'a faire si mon assistante pouvait s'énerver et hurler sur le staff à ma place. ça me permettrais de me détendre et d'avoir moins de choses à gérer. Par contre, elle avait intérêt à avoir la niaque, et même à être motivée sans quoi, elle ne tiendrait pas une semaine ici. Je me levais, resserrant ma cravate.
-Hé bien, donne moi tes horaires de cours, tu sera attendus ici demain. Présente toi à l’accueil, il te donnerons ton badges. Il permet d'ouvrir les portes sécurisées. Maintenant suis-moi je te montre les lieux. Comme ça tu n'arrivera pas en retard demain A ses mots, j'ouvrit la porte de mon bureau, l'invitant à sortir, avant de lui montrer les studios, la salle de réunion et toutes les pièces indispensables à connaître.
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Lucy Fer-Cat
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Lucy venait de dire qu'elle était enchanté de le connaître et elle s'était présenté à sn tour. Elle avait ajouté que, si elle cherchait un travail, c'était pour payer le loyer de son futur appartement. Elle avait ajouté être étudiante vétérinaire mais qu'elle allait peu en cours car elle préférait son confort.
Elle avait marqué une courte pause avant de dire que, si elle postulait à son offre, c'était qu'elle l'intéressait. Elle était capable de le supporter. Elle avait ajouté que ce serait difficile avec ses collaborateurs s'ils étaient faibles car elle avait tendance à les rabaisser et elle les détestait. M.Jacokbson répondit:
-Dans ce cas, je suppose que vous n'aurez aucun mal à les réprimander si le travail n'est pas fait dans les temps
En effet. L'ancien chat acquiesça tranquillement à ces mots. Il se leva et resserra sa cravate. Puis il dit:
-Hé bien, donne moi tes horaires de cours, tu sera attendus ici demain. Présente toi à l’accueil, il te donnerons ton badges. Il permet d'ouvrir les portes sécurisées. Maintenant suis-moi je te montre les lieux. Comme ça tu n'arrivera pas en retard demain
Pas de soucis. Lucy répondit:
-Parfait. J'ai cours tous les jours, du lundi au vendredi, de 9h à 15 h.
De toute façon, elle y allait peu souvent mais elle préférait ne pas lui mentir... L'homme ouvrit la porte du bureau et l'invita à le suivre. Elle dit:
S es horaires n'était pas idéaux mais bon. A défaut d'avoir mieux, je m'en contenterais. Et puis jusqu'ici j'ai très bien fait sans. Je luis montrais les plateaux Lui désignant de loin les cadreur dont il fallait se méfier car ils ont la facheuse tendance de faire des zoom ridiculement proche. Puis vint en suite les loges et la costumerie.
-Il faudra prêter une attention particulière à leur préparation. Elles ont tendance à se tromper de costume. Par exemple me préparer un jean et une chemise alors que je reçoit un invité de marque sur le plateau.
Moi? Une diva? Non, j'aime juste être le pacha et quand on fait autant d’audience que moi, on a le droit à un minimum d’exigence.
Puis vint le maquillage. Ce n'est certes pas très viril mais il est hors de question que je me mette dans une cabine à UV donc je faisais avec.
-Voici Maria. Surtout ne lui répond jamais "comme vous voulez" sinon elle fait des maquillage d'Halloween. Ah et hors de question de changer de marque pour un quelconque sponsoring ou de prétendues économies!
Je continuais la visite, agrandissant ma liste de recommandation. J'espère pour elle qu'elle a pris des notes car hors de question de me répeter.
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Lucy Fer-Cat
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Lucy venait de répondre en donnant ses horaires de cours puis elle avait dit être prête à suivre l'homme pour tout voir. A peine furent-ils sortis du bureau de M.Jakobson qu'un chaton s'était approché d'elle. Mais elle ne s'en formalisa pas. Cependant, le chat continua de la suivre et de la coller. Il demandait même des caresses. Au début, elle ne dit rien et laissa M.Jakobson lui montrer de loin les cadreurs sur le plateau en lui disant qu'il fallait se méfier d'eux car ils avaient la fâcheuse manie de faire des zooms ridiculement proche.
Par la suite, il l'amena dans les loges et la costumerie, le chaton toujours sur les talons de Lucy et continuant de se frotter à elle. Elle avait beau avoir elle aussi été un chat et donc un chaton dans l'autre monde, ça commençait à l'agacer... Cependant, elle se concentra sur ce que disait le présentateur TV:
-Il faudra prêter une attention particulière à leur préparation. Elles ont tendance à se tromper de costume. Par exemple me préparer un jean et une chemise alors que je reçoit un invité de marque sur le plateau.
Lucy nota ça dans un coin de sa tête puis M. Jakobson l'amena au maquillage et dit:
-Voici Maria. Surtout ne lui répond jamais "comme vous voulez" sinon elle fait des maquillage d'Halloween. Ah et hors de question de changer de marque pour un quelconque sponsoring ou de prétendues économies!
Le chat avait toujours suivi Lucy et commençait à vraiment l'agacer. Elle continuait cependant de suivre M.Jakobson et de noter dans un coin de sa tête ses recommandations. Lorsqu'ils revinrent vers le bureau, le chat était toujours collé à Lucy et lui réclamait toujours des caresses. Elle le caressa un peu puis dit:
-Bon, maintenant, tu t'en vas. J'ai beau avoir été un chat dans l'autre monde, je ne supporte pas les chatons qui me collent au mauvais moment, tu comprend?
Elle avait dit ça avec un regard méchant et très fort, ce qui fit partir le chaton bien loin. Espérons que ça n'empêche pas le présentateur de l'embaucher quand même comme assistante.
De retours au bureau, alors que visiblement une boule de poil l'avait suivit tout du long. Ma nouvelle assistante le caressa avant de le faire fuir. Ainsi elle aussi était un chat. Intéressant. Sans aucun doute sa confiance en elle venait de là. Enfin, je reste cependant le félin supérieur. Bien mieux que ces crétins de lions. Ces sauvages.
-Les chats de ce monde aucune classe...
A quémander des caresse comme ça. Quelle honte, le chat est une félin, un chasseur. Pas une carpette. Enfin, passons. Je fis entrer la blonde dans mon bureau avent de lui sortir le contrat.
-Je vous attends donc demain à... disons 15h30? ça doit-être suffisant pour vous préparer à venir après vos cours non?
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Lucy Fer-Cat
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M.Jakobson avait fait visiter le studio à Lucy tout en lui donnant des tas de recommandations qu'elle avait noté tout du long. Ce qui l'avait en revanche, agacé, c'est le fait qu'un chaton l'ait suivi tout du long, lui demandant des caresses et se frottant à elle. Elle l'avait caressé un peu tandis qu'ils revenaient vers le bureau puis elle lui avait demandé de s'en aller, très fort et en le regardant avec un regard méchant. Elle avait aussi dit être un autre chat dans le monde des contes mais ne pas supporter les chatons qui la collaient au mauvais moment. M.Jakobson dit:
-Les chats de ce monde aucune classe...
Lucy acquiesça. Elle-même ne demandait pas de câlin autrefois, elle préférait faire des bêtises pour embêter Cendrillon et ses amis animaux ou profiter de son confort, ni plus ni moins. L'homme fit entrer l'ancienne chatte dans son bureau avant de sortir un contrat et de dire:
-Je vous attends donc demain à... disons 15h30? ça doit-être suffisant pour vous préparer à venir après vos cours non?
Oui, c'était largement suffisant. Elle n'avait, de toute façon, pas souvent en cours, juste de temps à autre, histoire de faire acte de présence et d'avoir de bonnes notes. Et, si jamais elle y allait, elle passerait avant déposer son sac chez elle, vérifier sa tenue et sa coiffure puis elle reviendrait au studio TV. Elle répondit:
-C'est parfait, ça me convient très bien. Avons-nous autre chose à voir aujourd'hui ou puis-je y aller?
Au moins elle se contentait de répondre le strict minimum. Ce qui m'arrangeais. Il faut dire que la secrétaire me prenait déjà suffisament la tête pour ne pas me rajouter une pipelette supplémentaire sur le dos. Je modifiais certaines closes du contrats, notamment celles concernant les horaires pour qu'ils collent à un contrat de job étudiant.
-Signez ce contrat et je ne vous retient pas plus longtemps
Je déverrouillais mon ordinateur, lui laissant le temps de lire les closes tandis que je lui rédigeais une attestation au cas où sa fac voudrait la retenir pendant ces heures de travail. Puis je lui sortis mon planning du mois ainsi que le formulaire pour le badge pour qu'elle commence à se mettre dans le bains et qu'elle soit opérationnelle dès le lendemain. J'avais déjà assez perdu de temps pendant la recherche, je n'avais plus le temps de faire de la formation.
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