L'une des nombreuses conséquences...

De sa connerie

Comme chaque soir, les résidents de la Toon's House étaient réunis dans le large salon pour leur séances de cinéma quotidienne. Au programme, le début de Iron Fist. Regarder une série marvel avait fait débat dans la maison Walters. En effet, étant attachée aux séries DC Comics et aux films Marvel, elle avait pour tradition de rester sur cette position. C'était une sorte de rapprochement sectaire, choisir un clan série, et un clan film. Le débat s'était levé car Netflix, l'un des meilleurs amis de la résidence, avait des séries Marvel. Devaient-ils écouter les doux murmures de Netflix en essayant, surtout avec la promesse d'une grande série crossover entre les 4 héros des séries Marvels de Netflix ? Ils s'étaient mis d'accord pour essayer Iron Fist.

Mais la soirée en avait décidé autrement. Les soirées-ciné de la Toon's House était l'un des moments uniques pendant lesquels Dyson se sentait bien, en cette période de grands troubles identitaire qui le ravageaient depuis décembre dernier. Il y trouvait une paix si difficile à atteindre en temps normal. C'était avant l'appel de Clara, la secrétaire de la mairie, lui prévenant que Regina faisait encore des siennes.

Le psychologue soupira, prit ses clés, et sortit en douce, se disant qu'il regarderait le lendemain l'épisode et ferait semblant de l'avoir vu avec les autres. En ce moment, Mary Margaret et Regina étaient victimes des bourdes éternelles de cette dernières : les voilà à l'état juvénile, et par-dessus tout, amnésiques. On avait fait comprendre à mini-Regina qu'elle était la maire, et c'était une erreur. Régulièrement, une envie espiègle de pouvoir la faisait entrer en douce, dans la nuit, dans la mairie, pour mettre le bazar. C'était déjà dur pour Dyson de tenir la mairie pendant ce temps (il n'avait jamais prévu ça, quand il avait signé pour adjoint !), mais alors si Regina faisait des siennes...

Il avait passé du temps dans le bureau de celle-ci, à la réprimander, tenter de la faire descendre du bureau ou de la convaincre de lâcher cette maudite agrafeuse. Lorsqu'elle s'était amusée avec ses pouvoirs, Dyson n'eut d'autres choix que de se transformer, sous sa forme originel.

Je sais que je ne suis pas très impressionnant comme lapin, mais je suis rapide et je me bats vite ! Tu m'as appris tout ça !

Après quelques sauts, une lampe cassée, des documents éparpillés, et les moqueries de mini-Regina, celle-ci finit sans doute par se lasser et s'en aller. Dyson reprit sa forme humaine, pour aller à sa poursuite, mais passer la porte, elle se téléporta, effaçant ses traces...

Monsieur ? Puis-je savoir ce que fais un enfant avec vous ?

Dyson sursauta, et se mit en position de défense pour se retourner vers... un homme masqué. Storybrooke avait donné son lot de surprise en 3 ans et demi, mais là, c'était une grande première. Cet homme était véritablement masqué, et habillé comme un... justicier masqué qu'on pouvait voir dans des séries. Ou des dessins animés.

Par les esprits perdus de Wasteland ! Mais qui êtes vous pour être aussi malade et entrer dans ma mairie habillé comme ça ?

Dyson regarda aux alentours, pour voir la mairie sans dessus-dessous après le passage de Regina. Échappant un petit rire nerveux et un soupir, il ferma les yeux et baissa la tête, s'avouant la situation.

Vous êtes une sorte de force de l'ordre ? Si vous êtes venus pour le bruit, je suis sur que je recevrez un appel du shérif et ça suffira. Il connait la situation un peu spéciale. Il n'y a pas à s'en faire, et je doute que ça vous... concerne, termina-t-il en regardant l'individu de haut en bas.

L'une des nombreuses conséquences...

De sa connerie

Dyson haussa les sourcils, étonné d'entendre ce nom.

Je sais qui est Fantomiald, merci. Je ne m'attendais pas à vous voir à Storybrooke. C'est intéressant de savoir qu'encore un an après, les souvenirs lointains refont surface.

Fantomiald était comme une légende urbaine pour tous les toons. Plus ou moins en tout cas, car à la différence d'une véritable légende urbaine, le super-toons existait réellement et les toons en étaient conscient. Dyson souriait en repensant à tout cas. Le monde des toons était un univers si décalé, si amusant et enfantin (évidemment, ils n'en avaient pas conscience à l'époque, c'était leur monde), que le revoir revivre ici paraissait irréel, et amusant. C'est surement pour cela qu'il n'aurait pas parié sur le retour de Fantomiald à Storybrooke.

Vous savez, c'est moi qui ai libéré les toons (mon fils pour être précis). Pour la majorité d'entre eux je les ai hébergé chez moi. Je suis le seul (du moins un des deux seuls, avec Tic) toon à avoir connu Storybrooke depuis ses débuts. Je pense qu'avec tout ça, je peux bien savoir qui êtes vous. Que cachez-vous sous ce masque ?

J'avais croisé les bras sur ma poitrine, le regardant d'un air de défi, amusé.