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 La mort selon lui n'était pas une souffrance, elle en était la libération [Funérailles Lily Jones]

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Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »

Dyson R. Parr

|  Crédits : Eilyam
|  Avatar : Tom Holland

La mort selon lui n'était pas une souffrance, elle en était la libération [Funérailles Lily Jones] Sans_t15

|  Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois

|  Conte : Les Indestructibles
|  Dans le monde des contes, je suis : Dashiell Robert "Dash" Parr

La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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|  Autres Personnalités : Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano

|  Statut Social : Célibataire

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La mort selon lui n'était pas une souffrance, elle en était la libération [Funérailles Lily Jones] _



________________________________________ 2017-07-12, 15:01 « Cours Dydy, cours ! »

To
Lily
Jones
La mort est soit un repos éternel, sans égal, le plus profond, soit un voyage vers les rives qui abritent les merveilleux vestiges du passé. ▲ Socrate selon Platon

Présents : Dyson Walters, Regina Mills, Deborah Gust, Park Hyo-Jin, Katrina Yuna Sparrow, Robyn W. Candy, Derek & Duncan Byrom (mentionnés)
(Non joués : Monsieur le notaire, Pirate le chien, Lukas Walters, Aliénor de Beauregard, Victor Darkblood, Harmony Ambrose, l'ancien équipage de Lily, José Carrioca et autres toons)


Lily Jones avait été assassinée. Il y a 6 mois, dans un voyage dangereux qui avait impliqué plusieurs amis de Dyson. Elle avait donné sa vie pour sauver Lukas, le fils du psychologue, enfant qui appréciait énormément la jeune femme. Tout ce que Dyson avait fait lui, c'était tuer la mère de Lukas. En 6 mois, Dyson était passé par plusieurs étapes. Il a d'abord choisi de confier son fils à Derek et Duncan, trop effrayé par ce qu'il était devenu. Il y a eu la dépression, pendant laquelle Ava l'avait aidé. Les conneries, l'alcool (dont il n'aimait vraiment pas le gout), le laissait allé... tout ça avait encouragé le réveil de l'esprit d'Oswald, le toon qu'il était autrefois pour causer un sérieux problème de partage d'identité.

Dyson était perdu, il n'était plus rien. Les cendres de Lily, Dyson n'était jamais parvenu à s'en séparer. Quelque chose qu'il n'avait jamais admis était les sentiments qu'il avait eu pour elle. Puis, plusieurs choses ont changé dans sa vie : l'arrivée de 5 nouveaux enfants, dont une fille qui avait vraiment besoin de lui. Revoir Lukas de plus en plus apportait également de doux rayons de lumière dans sa vie. Oh, et cette pirate, trouvée sur la plage. Katrina Sparrow vivait depuis chez Dyson, et était une présence interessante dans la Toons House, il l'aimait bien. Toutes ces nouvelles connaissances avaient poussés Dyson et Oswald à donner le meilleur d'eux même, mais ça n'était plus possible.

Dyson devait se débarrasser des fantômes du passé pour se reconstruire. Il s'était enfin décidé à donner à Lily l'honneur qu'elle méritait, être libérée dans l'étendu de l'océan.


Il avait peur, bien évidemment. Il tenait réellement à que tout soit parfait. Elle était morte en héros, il ne fallait pas que ses funérailles soient ratées. Il ne le supporterait pas. Avec Park, et Clara, la secrétaire de la mairie, ils avaient travaillé sur l'organisation, et l'affiche. Rien de trop gros, il ne fallait pas que ça soit exagéré, ça deviendrait ridicule. Il savait ce qu'il voulait faire.



Samedi 15 juillet 2017

Au port de Storybrooke

En l'honneur de

Lily Jones

Pirate et capitaine

Ses cendres seront jetées à la mer

devant le coucher du soleil.

La cérémonie sera organisée par la mairie

Avec Dyson Walters et Regina Mills.

Le notaire fera la lecture

de son testament.

Lily Jones, pirate à l'esprit coloré :

elle n'aimait pas le noir,

vous êtes invités à vous vêtir de couleurs.


Pirate, le chien que Lily avait laissé derrière elle dont Dyson s'occupait désormais, était désormais installé dans la voiture, se plaçant aux côtés de José Carrioca, un des toons qui vivait chez Dyson, mexicain que Lily appréciait également. Alors que nombreux d'autres toons se dirigèrent vers plusieurs voitures, Dyson s'adressa à Katrina alors qu'ils se mirent en route.


Je suis navré que la première chose que je te fasse vivre à Storybrooke soit un enterrement. Je te promets, ça ne sera pas toujours aussi triste.

Dyson était vêtu d'une veste bleue sur une chemise blanche. Il avait fait simple, l'important était dans la couleur. Les bras de Lily étaient recouverts de tatouages qui s'illuminaient d'une couleur différente au gré de ses émotions. Elle ne voudrait certainement pas un évènements qui respire la tristesse. Elle n'était pas comme ça.


Lily comptait beaucoup pour moi. Dis-moi, tu as déjà connu ça ? Les funérailles de quelqu'un ?

Il avait était surpris lorsqu'elle lui avait dit qu'elle avait connu Lily. Connaissances de pirates je suppose. Elle avait tenu à venir, pour lui rendre elle aussi les hommages à l'ancienne capitaine de l'Imaginaire.


Cette fille... fit José, depuis l'arrière de la voiture, d'une voix rêveuse, alors qu'il caressait Pirate. Elle était magnifique. De l'or...

Dyson leva les yeux vers le ciel. En tout cas, c'est gentil de venir, Katrina, dit-il en lui adressant un sourire.

Les voilà devant la maison de Derek & Duncan. Eux ausi appréciaient énormément Lily Jones. Eux, comme Lukas, qui sortit en même temps que les jumeaux pour courir vers son père. Dyson le prit dans ses bras. Eux trois étaient également colorés, ce qui n'étaient pas étonnant venant des Tweedles. Tous en voiture, ils prirent la direction du port.


Quelques personnes étaient déjà là. Dyson était content que les toons ne seraient pas les seuls à "peupler" l'endroit. Un groupe d'individu se tenaient là, calme. Il ne mit pas longtemps à voir là d'anciens membres de l'équipage de Lily dans leur ancienne vie de pirates. Ils étaient venu rendre hommage à celle qui a autrefois été leur capitaine. Dyson en était content, mais surpris. Lily lui avait raconté son histoire, elle n'avait pas été très doux avec eux. Quoique... Dyson pouvait voir leur tatouage en forme de triangle sur la nuque. S'il n'avait pas été enlevé, c'est que ceux là lui avait été loyaux.


Il était encore tôt, la cérémonie n'allait pas encore commencer. Dyson balaya l'assemblée, alors que Derek & Duncan allait parler à des amis. Il reconnut Regina, qui arriva en même temps que le notaire de la ville. Ils m'avaient dit que Lily avait laissé derrière elle un testament, il était venu le lire. Ca l'avait surpris. Avait-elle vraiment pensé à mourir ?


Merci d'être venue, je sais que les funérailles ça n'a rien de plaisant, dit-il en saluant son amie. Dyson n'était pas très certain des relations entre elle et Lily, mais elles avaient été dans le même combat, celui qui avait coûté la vie à cette dernière.

Il finit par remarquer la présence d'Aliénor. La mère de Lily. A vrai dire, sa présence était surprenante. Aimait-elle réellement sa fille ? Dyson ne l'aimait vraiment pas. En tant que mère comme en tant que personne, on n'avait rien à lui envier. Elle était véritablement détestable. Mais ils n'étaient pas là pour de nouvelles disputes. Il partit la saluer, avec distance, simplement et d'un ton froid, uniquement pour la politesse. L'échange fut bref, au grand plaisir du psychologue. Puis il remarqua l'homme qu'elle semblait mépriser du regard. Le père de Lily. Il s'approcha de lui.


Victor Darkblood, je suis heureux de vous voir là. Je vous ai cherché, pendant quelques temps. Il me répondit par un sourire. Je pouvais bien voir qu'il avait beaucoup d'affection pour sa fille. Son décès l'avait certainement beaucoup touché. Sa présence ici était quelque chose de bien.

D'autres personnes étaient là. Parmi elles, l'une des pâtissières de la ville.

Vous connaissiez Lily ? Demanda-t-il avec curiosité.

Tiens, avait-il dit, plus tard, à Deborah en la voyant, après l'échange avec Robyn. Je ne m'attendais pas à vous voir. Bonsoir, Deborah.

Deborah n'appréciait pas vraiment Dyson, mais le fait était qu'ils se connaissaient. Dyson savait apprécier Deborah cependant. C'était complexe, à vrai dire, c'était lui qui avait fait n'importe quoi dès la rencontre. Mais si elle était là, ça n'était évidemment pas pour le voir. Il ne savait pas que Lily avait déjà eu l'honneur de la rencontrer.



Dyson, viens voir ! Cria l'un des jumeaux quelques temps après.


Les jumeaux étaient en compagnie de Park, qu'il salua chaleureusement mais aussi d'une amie qu'il ne pensait pas revoir un jour. Un grand sourire s'étira. Si elle était là, c'est qu'elle avait toujours un oeil sur Storybrooke sur internet. Elle aussi avait été l'amie de Lily, comme de Dyson, de Park et de Derek & Duncan. Sa présence fit beaucoup de bien au psychologue. Elle avait quitté la ville pour explorer le monde, à la regarder, radieuse, elle avait une belle vie. La voir ici, afin de rendre hommage à Lily, c'était adorable de sa part.


Harmony ! Je suis si heureux de te voir ici ! Navré que ce soit dans ces circonstances, cependant...

CODAGE PAR AMIANTE

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________________________________________ 2017-07-12, 21:04

Funerals are for the living
funérailles de Lily Jones

Mes jambes se prenaient dans les pans de ma robe et je maudissais alors tous ceux qui m'avaient obligée à la porter. Comme si ce n'était pas suffisant, mes pieds souffraient atrocement dans les souliers que l'on m'avait fait chausser et dont les talons étaient immensément hauts et fins. Je grimpai dans la voiture en faisant malencontreusement tomber au sol les chaussures. J'aimais mieux être pieds nus que porter ces objets de torture ! Quand Dyson s'installa à son tour sur son siège, nous pûmes démarrer. Je ne comprenais pas vraiment comment marchait cet engin mais il semblait que personne ici ne soit bien placé pour me l'expliquer, c'était des questions que les gens d'ici ne se posaient pas. J'ouvrais et refermais la petite boîte qui se trouvait devant moi, en silence. Faire la conversation dans ce genre de moment pouvait s'avérer très malais-

-Je suis navré que la première chose que je te fasse vivre à Storybrooke soit un enterrement. Je te promets, ça ne sera pas toujours aussi triste.

-san. Je penchai la tête sur le côté, plus ça allait et moins je comprenais les autres. Et pas seulement à Storybrooke, c'était la même chose dans la forêt enchantée, ne pas penser comme les autres donne parfois lieu à des... confusions.

-Triste ? Pardonnez moi, Monsieur Walters, mais les enterrements ne sont pas pour moi des évènements tristes. Lily va être rendue à l'océan, là où est sa place. Vous savez, les enterrements ne sont pas pour les morts, mais pour les vivants, pour qu'ils puissent dire au revoir, vous voyez ? je laissai la question planer dans l'air quelques secondes avant de m'exclamer en haussant les sourcils: Oh, excusez-moi ! Mes paroles peuvent paraître un peu abruptes...

Je me fis toute petite dans mon siège, désirant à ce moment-là me fondre dans le paysage à la manière d'un caméléon. Parfois, la façon dont je réfléchissais me causait vraiment de gros ennuis.

-Lily comptait beaucoup pour moi. Dis-moi, tu as déjà connu ça ? Les funérailles de quelqu'un ?

Mon regard se perdit dans le vide quelques secondes, rien de bien méchant, juste le temps de se plonger dans mes pensées pour dresser la liste des personnes que j'avais vues mourir.

-J'imagine qu'elle comptait pour beaucoup de personnes... Désolée ! Je n'essaye pas du tout de minimiser votre place dans sa vie, je v... c'était quelqu'un de génial, je fis une pause pour ne pas enchaîner les réponses, caressant d'une main la tête de Bigorneau qui était assis sur mon épaule, un noeud papillon autour du cou, Crevette était quand à elle lovée sur mes pieds, le bec enfui dans les plumes mais l'oeil attentif, mh.. pas tellement en fait. J'ai vu beaucoup de morts, des milliers mais j'ai rarement vécu des funérailles. Mon équipage était sacrément résistant, beaucoup trop têtu pour accepter de rendre l'âme. Et puis les enterrements sont bien différents en mer. Disons qu'il est rare qu'un seul homme meurt, on perd souvent la vie dans les combats ou à cause de maladies contagieuses. Il n'y a pas de meurtres, pas de bagarres, pas de disputes, c'est dans le code des pirates, monsieur. Et puis, nous n'enterrons pas nos morts, c'est bien trop long, il faudrait garder les cadavres à bord -ce qui porte malheur- jusqu'à débarquer et enfin enterrer les corps. Je sais que ça manque de grâce mais disons que nous les rendons à l'océan pour qu'ils demeurent toujours là où est leur place. C'est ce que vous allez faire avec Lily, aujourd'hui, non ?

Et dire que je ne voulais pas parler, j'en avais beaucoup trop dit, je ne voulais pas devenir amie avec tout le monde et avoir à faire de longs discours pour combler les vides. Pour le moment, je souhaitais simplement avoir un toit pour dormir et des provisions pour ne pas mourir de faim et de soif. Maintenant, il est vrai qu'un peu de compagnie ne faisait pas de mal mais je devais cesser de m'emporter à chaque fois que le sujet touchait plus ou moins aux pirates. Des réponses courtes Kat, des réponses courtes.

Je descendis du carrosse moderne pour arriver sur les lieux de la cérémonie où de nombreuses personnes étaient rassemblées. Ça ne m'étonnait même pas, Jones avait toujours aimé faire les choses en grand. Ne souhaitant pas demeurer plus longtemps aux côtés de Dyson, je fuis vers un groupe de pirate que je reconnaissais pour avoir été dans l'équipage de Lily. Certains étaient partis du mien pour celui de ma cadette mais je n'y avais vu aucun mal, j'en avais déjà bien assez.
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Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »

Deborah Gust

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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.

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________________________________________ 2017-07-12, 22:54 « Sarcasm: punching people with words. »

Lily Jones. Comment oublier ces tatouages hideux et ce look des cavernes ? Mes rétines se souviendraient longtemps du mauvais goût de cette jeune personne dont j'avais aperçu l'image dans le journal local. Je n'avais même pas souvenir d'avoir un jour connu son prénom - ni même de m'en être souciée, à vrai dire.
J'avais tout de même lu jusqu'au bout, par curiosité.
Ainsi donc son mauvais goût avait fini par la tuer. Ca ne m'étonnait qu'à moitié, en fin de compte et ne m'attristait pas spécialement. Je ne l'avais connue que l'espace d'une drôle d'aventure, le jour où j'avais perdu le seul humain qui ait jamais réellement compté pour moi : Riley. Dès lors, je n'avais revu aucune des personnes présentes, à l'exception d'Aryana, comme vous le savez sans doute déjà. Je ne m'en étais pas plainte, au contraire. J'aimais à croire que, contrairement aux aventures qui nous tombaient sur le coin du nez quand on ne faisait pas attention, je choisissais mon entourage avec soin.
Je n'étais ni triste, ni désolée, ni rien. Je ne ressentais rien de particulier face à cette nouvelle mais je m'étais cependant arrangée pour que Tristesse ne tombe pas dessus, par simple mesure de précaution. Elle était bien assez déprimée en temps normal, inutile d'en rajouter une couche supplémentaire.
Je n'avais pas songé à me rendre à la dispersion des cendres de la pirate jusqu'à ce qu'une idée géniale ne traverse mon esprit, comme c'était souvent le cas. Le jour venu, j'avais ainsi enfilé un tailleur noir élégamment coupé ainsi que des escarpins assortis et je m'étais dirigée d'un pas altier vers la plage.
L'endroit exact de la cérémonie n'avait pas été difficile à trouver pour la simple et bonne raison qu'il regroupait un amas hétéroclite des spécimens de Storybrooke qui ne comptait pas parmi le haut du panier. De loin, je les avais toisés, fière d'être moi et vaguement désolée que ce ne soit pas leur cas.
Je m'étais arrangée pour arriver en retard, afin de préparer mon entrée et être remarquée. A quoi bon contempler des cendres grisâtres quand on pouvait admirer Deborah Gust ?
Le sable ne m'effrayait pas. Je savais marcher élégamment en toute circonstance, on appelle cela la dignité. J'avançais ainsi, le menton relevé et le visage fermé, quand un insecte que je ne connaissais que trop bien - Dyson Walters, pour ne pas le nommer - m'apostropha :
- Tiens, je ne m'attendais pas à vous voir. Bonsoir, Deborah.
J'arquai un sourcil et le jaugeai avant de répondre :
- Et j'espérais ne pas vous voir, comme quoi, nous sommes tous les deux surpris, répondis-je avec nonchalance en passant mon chemin.
Je ne tardai pas à aviser une autre connaissance de cette même aventure intérieure dont nous parlions plus tôt. L'observant attentivement, je commentai :
- J'en connais une qui a fait disparaître cette vilaine mèche noir et ravaler sa figure. C'est du bon travail, ajoutai-je avec une pointe (légère) d'approbation.
Je poursuivis alors ma route pour aller perdre mon regard dans l'océan, me demandant encore pourquoi j'étais réellement venue. Parader, je le faisais tous les jours, après tout, et, au vu de ceux qui m'entouraient, le public n'était manifestement pas réceptif à ma perfection. Il ne faisait, en tout cas, aucun effort notable.

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________________________________________ 2017-07-19, 14:51


   
ft. Regina & Cie

   

   

   

Mourir. Je me suis toujours demandée ce que ça faisait de mourir, je veux dire… on parle souvent de la vie mais jamais de ce qui peut advenir après. Est-ce-qu’on rejoint ceux qui nous ont quittés ? Est-ce que le paradis existe ? Est-ce que l’Enfer existe ? Je n’en sais rien mais pour tout dire, ça me fait peur. Après tout le malheur que j’ai causé et malgré le fait que j’ai réussi -en partie mais ce n’est qu’un détail- ma rédemption, aurais-je le droit de me rendre au paradis ou serais-je condamné aux Enfers ? Je me regarde une dernière fois dans le miroir et recoiffe rapidement mes cheveux. J’avais mis une robe bleue longue jusqu’au-dessus du genou et une paire de chaussures à talons noires.

L’enterrement de Lily. Nous n’avions jamais beaucoup parlé elle et moi, mais il était de mon devoir de me rendre à son enterrement, après tout, nous avions luttées ensembles contre les Vertigos, ces images resteront sans nul doute à jamais gravées dans ma mémoire. Poussant un long et profond soupir, je descends dans la cuisine et m’approche de Robin avant de lui poser un baiser rapide sur les lèvres, me servant un verre de cidre avant de me tourner vers lui.

« C’est juste histoire de. Je n’ai jamais aimé trop aimé les enterrements. Je serais de retour d’ici une bonne heure. » dis-je en posant le verre dans l’évier avant d’offrir un nouveau baiser à Robin.

Daniel dormait toujours et Henry avait passé la nuit chez Kayla alors je ne m’inquiétais pas trop. Enfilant ma veste, je quitte le Manoir avant de monter en voiture, en direction du port. Une fois sur place, je ne tarda pas à rejoindre le notaire qui m’attendait sans nul doute. Fermant la voiture à clé, je m’approche et lui sert la main.

« Bonjour Monsieur le Notaire, j’espère que je ne vous ai pas trop fait attendre. Venez, ils sont tous là-bas. » énonçais-je à ce dernier avant qu’on ne se mette en route pour rejoindre les autres.

Je fus très rapidement rejointe par Dyson avant de lui faire un sourire réconfortant, je le savais très proche de Lily donc c’était normal.

« C’est sûr mais je me devais d’être présente, pour toi et puis pour elle aussi. Après tout, on a lutté ensembles, je ne pouvais manquer un dernier au revoir. »

- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
   

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(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)

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________________________________________ 2017-07-23, 23:15


Hello Death my old friend

Je regrettais d'être venue. En fait, je voyais même pas l'intérêt d'avoir fait l'effort de me déplacer. J'avais pas envie d'être là. D'être entourée de plein de monde. De... célébrer la mort de quelqu'un. J'avais déjà assez de problèmes comme ça et de choses à gérer. Pas besoin d'en rajouter une couche. J'avais pensé quoi ? Qu'après avoir vu des cendres voleter dans les airs, ça irait mieux ? Qu'une petite dose de morbide ça me ferait du bien ? J'étais une sacrée conne. Une conne même pas capable de faire fonctionner correctement ses putains de neurones.

J'avais essayé d'arriver à la bourre, mais je m'étais loupée. J'étais arrivée même un peu en avance, un sac en papier brun sous le bras et en me trimballant une gueule de déterrée. Je portais les même fringues que la veille, un débardeur noir et sale par dessus un leggins troué au niveau du genou droit. J'avais pas essayé d'être présentable. Je m'en foutais, de ma sale gueule. De ce que les autres penseraient de mon apparence. Et puis en même temps, que ce qu'ils en avaient à foutre de moi ? On était pas là pour me pointer du doigt et se marrer comme des baleines en voyant les poches noirs sous mes yeux et mes mains tremblantes. Y avait plus important à faire. Une attraction vachement plus fun.

- Ouais. Je la connaissais.

C'est tout ce que je répondis au type qui s'était approché de moi pour me demander si j'avais connu Lily Jones. J'avais dis ça d'un ton bourru, sans chercher à en dire plus et ravie qu'il s'intéresse plutôt à l'ex émotion verte. Que j'avais failli pas reconnaître, d'ailleurs. On s'était pas vu depuis longtemps.

À sa remarque sur mes cheveux, je passais par réflexe mes doigts dans ma tignasse blonde mal coiffée, le regard perdu dans le vide, à me rappeler tout ce qui s'était passé quand on s'était perdu dans le corps d'un peu trop de monde. J'avais totalement zappé ce détail là. Colère m'avait cramé une mèche, qui était désormais cachée sous une bonne couche de teinture blonde. C'était le monsieur qui m'avait invité qui allait être content. J'étais pas totalement en noir. C'était le tas de cendres qui allait être content.

- On commence quand ? C'est pas que j'ai mieux à faire, mais c'est tout comme.

Rien à foutre que ça passe pour de la mal-politesse. Mais j'avais vraiment mieux à faire. Comme rechercher quelqu'un que j'aimais vraiment. Et pas me coltiner une cérémonie à la con en hommage à une pauvre fille sans intérêt. Tout ce que je retiendrais d'elle, c'était qu'elle m'avait défoncé la gueule de ses petits poings et surtout qu'elle avait osé s'en prendre à ma pâtisserie. Elle avait eut aucun respect. Je voyais pas l'intérêt d'en avoir pour elle. C'était sûrement pour ça que j'étais venue, finalement. Pour lui faire comprendre une dernière fois qu'elle avait rien été pour une partie de la population. Et encore, j'étais gentille. J'avais pas prévu de discours à prononcer devant tout le monde pour bien faire mal à son fantôme maigrichon nous observant probablement depuis l'au-delà. Comme quoi, j'étais pas si conne que ça. Autant pour moi.



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________________________________________ 2017-07-24, 21:18






►15 juillet 2017| Storybrooke
La mort selon lui n'était pas une souffrance, elle en était la libération.
Funérailles de Lily Jones
Pourquoi étais-je venu ?
Je n'avais pas ma place ici. A vrai dire je me sentais tellement coupable. Dyson avait insisté en me disant que Lily était morte en me sauvant et qu'elle aurait forcément voulu que je sois présente pour ses derniers instants. Comment n'avais-je pas pu la protéger ? Elle s'était sacrifiée pour moi et maintenant le monde devenait morne autour de moi. Elle avait été tout pour moi.
Elle était celle qui m'avait sorti de mon monde, celle qui m'avait appris à m'ouvrir aux autres et a vivre pleinement ma vie en assumant ce que j'étais et non en le reniant.

Et maintenant ? Comment pourrais-je vivre sans elle alors qu'elle était mon soutien ? Elle avait été ma première amie, ma meilleure amie même ! Nous étions capable de nous canaliser toute les deux. Grâce à elle j'étais entré en colocation, j'avais pris un stage chez Dyson. Comment pourrais-je simplement continuer ma vie alors qu'elle m'avait offerte la sienne pour que je vive ? Contrairement à elle, je n'avais ni d'objectif, ni de sens de vivre. Je survivais juste. Personne ne m'attendait, je n'avais pas de famille.

Voir toutes ses personnes pleurant sa mort me rendait encore plus mal à l'aise, s'ils savaient que j'étais celle qui l'avait tué. M'en voudraient-ils ? Son père m'accuserait-il ? Je ne savais pas. Dyson ainsi que les jumeaux n'avaient pas l'air de m'en vouloir pourtant je savais que la mort de Lily avait été un énorme choc pour Dyson. Il devait forcément m'en vouloir au fond. Je n'arrivais plus à me trouver à ma place. Me balançant d'une jambe sur l'autre. Mes idées s'embrouillaient, je ne savais plus vraiment ce que je devais penser, ni ce que je devais faire. Lily était-elle juste morte ? Ou avait-elle un fantôme qui nous surveillait ? Y avait-il vraiment un autre monde après la mort ? Je ne savais pas mais j'espérais que oui. La seule chose que j'avais pu faire pour la remercier avait été d'aider Dyson à organiser son enterrement. Pourtant cette aide était tellement plus mince que son sacrifice. Je devrais passez mes prochains millénaires à lui rendre hommage pour son geste.

Après avoir fait le tour des invités, j'avais machinalement rejoins les jumeaux en silence. Je fus surprise lorsque je vis avec eux une personne qui était parti durant plusieurs mois et qui faisait son apparition aujourd'hui pour elle aussi célébrer la mort de lily.

- Je suis contente de te revoir Harmony. Ça fait longtemps.


Je n'en dis pas plus, en étant incapable. J'avais juste envie de pleurer et mes sens de renard en éveille ressentait tout les coeurs brisés de l'assemblée ce qu'y me donnait encore plus envie de me rouler en boule dans un coin afin de pleurer comme une lamentable enfant. Mais pour le moment, je devais simplement être forte. Pour Lily. Pour Dyson. Et pour tout les autres.

D'ailleurs, les jumeaux aperçurent Dyson avant moi et l'appelèrent afin qu'il puisse voir notre invitée surprise. Lui aussi avait glissé à Harmony que sa présence était la bien venu, hélas comme il le disait, les circonstances n'étaient pas vraiment le genre pour lequel on se réjouissait de retrouver des gens.

- Je suis désolée Dyson...

Que dire de plus ? Ce n'est pas comme ci je pouvais lui faire un discours sans fondre en larme et en lui disant " au faite je suis désolée de t'avoir tué ! ". Cela était insensé. C'était même impensable pour moi. Je devais l'avouer mais je me reposais entièrement sur Dyson afin qu'il puisse correctement lui donner son salut.
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Dyson R. Parr
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Dyson R. Parr

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La mort selon lui n'était pas une souffrance, elle en était la libération [Funérailles Lily Jones] Sans_t15

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La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
La mort selon lui n'était pas une souffrance, elle en était la libération [Funérailles Lily Jones] CAFL

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La mort selon lui n'était pas une souffrance, elle en était la libération [Funérailles Lily Jones] _



________________________________________ 2017-07-25, 13:21 « Cours Dydy, cours ! »

To
Lily
Jones
If I die young, bury in satin, lay me down on a bed of roses. Sink me in the river at dawn, send me away with the words of a love song ▲ The Band Perry


Les mots de Katrina avait raisonné dans sa tête avec une justesse parfaite. Elle avait raison, et bien plus, Lily aurait approuvé. Cette phrase était d'une immense sagesse. Oswald ne les avait jamais connu, encore moins Dyson. Les toons, pendant longtemps, avaient fait face à l'oubli comme le plus grand de leur fléau. La première mort chez eux avaient été celle du Savant Fou, depuis, elle faisait part de leur monde désormais. Aujourd'hui, presque tous étaient réunis pour pleurer une mort qui leur tenait à cœur. Ces funérailles les aidaient à avancer. Lily, quelque part, avait bien eu le temps d'avancer vers de nouveaux horizons. Les enterrements ne sont pas pour les morts, mais pour les vivants.

Il souriait à Regina à sa réponse. Dyson savait que la relation entre elle et Lily avait démarré sur des étincelles. Comme Dyson et Regina d'ailleurs. Comme beaucoup d'autres aussi, pouvait-il comprendre, à cause du passé de la reine. Il était content de voir que ça avait grandi en amitié.
Les présents aux funérailles, Dyson s'étonnait de certains. Entre la froideur de Deborah qu'il avait choisi d'ignorer et celle de Robyn qu'il avait choisi de laisser tranquille (elle semblait presque énervée), il ne comprenait pas leur présence si elles ne voulaient pas être ici. Quelque part certainement, il y avait une part qu'elles cachaient qui était plus ou moins attachée à Lily.


La phrase de Hyo-Jin le fit tiquer. Il se rappelait bien des circonstances dans lesquelles Lily a été tuée, et s'il pouvait le comprendre, il ne savait pas que Park se sentait responsable de sa mort. Il lui fit face, posant ses mains sur ses épaules et plongeant un regard insistant dans le sien, pour lui montrer qu'il était plus que sérieux.


Ce n'est pas de ta faute, je ne te laisserai pas penser à ça ! Lily t'a protégé. On lui doit la vie, ce n'est pas elle qui nous doit la mort. C'était quelqu'un de très courageux. Comme toi. Et puis, pense à elle deux minutes. Comment aurait-elle réagit si elle apprenait que tu te sentais mal, parce que tu culpabilise. Elle t'aurait secoué pour te raisonner, finit-il avec une pointe d'humour pour lui remonter le moral.

On lui fit signe que c'était l'heure. Il s'avança sur le quai, pour faire face à tout le monde. Il voulait dire quelques mots, mais très brefs. Il n'avait pas l'habitude de ça et ne voulait pas s'éterniser en bons sentiments. Même Lily n'aurait pas aimé, de toute façon. Mais il tenait à prendre la parole. Il lui devait ça, elle avait été trop importante à ses yeux.


Lily me disait souvent qu'elle n'était pas la gentille de son histoire, qu'il ne fallait pas s'y méprendre. Et pourtant elle avait tout d'une héroine. Elle avait ce courage et cette loyauté sans fin qui résistaient à chaque obstacle, elle en a touché plus d'un et a su devenir précieuse pour beaucoup de personnes. Elle n'était pas un Superman aux vertues totalement pures et parfaite, mais son imperfection avait été pour certains une source d'inspiration. Quelques personnes ici présente lui seront éternellement reconnaissante. Lily, où que tu sois, qu'un océan infini te berce des épopées dont tu as toujours rêvé. Afin de m'en assuré, je te retourne là où tu appartiens, à la mer. Je suis désormais prêt à te laisser partir.

Voilà, c'était le moment. L'instant où il allait fait fit du passé, libérer son amie et lui offrir le repos qu'elle méritait. Le vent de la côté avait ramené des vagues rythmées, prête à accueillir et emporter Lily vers sa nouvelle existence, laissant Dyson avancer et tourner la page d'un livre qu'il avait laisser s’abîmer. Il ouvrit l'urne, et le vent vint porter ces cendres aux creux des vagues. Elle s'en allait dans un dernier au revoir silencieux. Dyson laissa dessiner un léger sourire sur son visage, faisant le salut pirate.


Il laissa parler ceux qui voulaient parler. Si les jumeaux n'osaient pas, c'était également le cas des parents de Lily (et heureusement pour Aliénor) et de beaucoup d'autres. Mais certains avaient tenu à prendre la parole, tour à tour. Puis, enfin, un dernier homme fit face à tous. Le notaire.


Les autorités ont recueilli dans les affaires de Lily Jones des instructions, reconnue par la loi comme le testament. Cette même loi exige donc que ses biens soient répartis comme elle le stipule dans ses dernières recommandations, et il est de mon devoir de vous le lire à présent.

Il ouvrit une enveloppe dans laquelle on avait glissé ce fameux testament. Dyson était plus que curieux de l'entendre, car il ne savait pas que Lily était du genre à penser à la mort, à penser à la vie qu'elle laisserait derrière elle si elle venait à partir. L'annonce d'un testament l'avait surpris, et, sans prendre en compte la partie des biens, il était juste curieux de lire ce qu'elle avait à dire sur elle, sa vie et son départ.


Ndlr : Le testament a véritablement été rédigé par Lily Jones. Cependant, il est trop long pour l'afficher dans son intégralité. Le notaire, bien sur, a pour ordre de tout lire, donc ça sera long, mais seront affichées que les plus importantes. Pour lire le testament en entier, il est en "spoiler" en bas de ce RP. Merci, signé le service de l'au delà.

Salut tout le monde, ça va ? Moi je me porte plutôt bien, enfin j'imagine, puisque si vous entendez ces mots, c'est que je suis morte mais pas de panique! Je suis probablement en train de découvrir quelque chose que j'ai toujours voulu voir, de percer un des plus grands mystères de l'humanité! [...] Eh bien, passons à la partie que vous attendez tous, l'héritage! Comme vous le savez, je suis pirate et plus précisément l'impitoyable Capitaine de l'Imaginaire, un bateau fait pour accomplir ses rêves et en imaginer de nouveaux. Il est ce que j'ai de plus cher au monde, mon plus beau trésor. A ce jour, il se trouve sûrement dans la forêt enchantée et je n'ai trouvé aucun moyen de le ramener mais si jamais quelqu'un en a l'occasion, je souhaite qu'il soit offert au plus grand rêveur d'entre-nous mais aussi plus petit homme: Lukas Walters. Que ceux qui se verraient offusqués par cette nouvelle, pirates ou non, viennent recevoir leur correction. Ah. J'avais oublié ce détail. Le fameux décès. C'est vrai que ça rend les choses beaucoup plus compliquées. Abrégeons. [...]

Lukas, qui serrait fort la main de son père, observait, intrigué, comprenant à peine pourquoi certains adieux étaient nécessaire. Il souriait néanmoins, reconnaissant les mots de Lily qui lui offrait son bâteau. Dyson était vraiment troublé d'entendre ces mots. Il faisait fit de la voix du notaire et visualisait Lily... C'était à la fois mordant de douleur et apaisant. Il finit, lui aussi, par sourire.


Pour Robyn, je laisse... Est ce qu'elle viendra au moins ? Nous ne sommes pas vraiment de grandes amies, j'ai peut être exterminé l'une de ses pièces montées... Robyn, si tu es parmi nous aujourd'hui, je tiens à te remercier, tout d'abord pour m'avoir embauchée et ensuite pour avoir été si sympathique avec moi. De plus, je m'excuse pour ton visage que j'ai abimé sans le vouloir. Pour me faire pardonner, je me suis rendue en personne dans la plus grande usine Oréo d'Amérique et après une discussion... musclée, j'ai obtenu tout ce que je demandais. Tu serais sûrement devenue beaucoup plus sympa si je t'avais offert ça avant ma mort mais c'est pas ma faute, j'ai un très mauvais timing. Le notaire faisait signe vers l'une des voitures, où l'on sortait un paquet géant. Permets moi de te présenter: le plus grand Oreo du MONDE. J'espère que tu te régaleras avec ses quarante centimètres de diamètre! Mais ce n'est pas tout. Puisque je connais ton amour pour ces petits biscuits... Je suis un jour tombée sur ta réserve et j'ai peut-être, je dis bien peut-être un peu pioché dedans. Je t'offre deux places pour aller visiter l'usine OREO. On peut dire que le patron a su coopérer... Oh, j'allais oublier ! Note à monsieur le notaire: prononcer très vite et pas très fort la phrase qui suit] Je dois également te rendre la copie des clefs de la pâtisserie que j'avais fait faire en douce et ce sans ta permission. L'homme se rendit compte que cette dernière phrase était une instruction de Lily et s'excusa, gêné, alors que plusieurs personnes en riaient. Je t'aurais bien légué Pierre-Henry mais je ne pense pas qu'il aurait été ravi donc j'ai préféré le laisser dans son marais. [...] Lily continua en parlant d'une amie à elle, revenue spécialement à Storybrooke, Harmony, lui offrant les souvenirs de l'aventure à Wasteland, l'année dernière, ce qui fit sourire Dyson. Elle parlait ensuite à un toon en particulier, José le perroquet qui l'avait beaucoup charmé, lui confiant une histoire de meurtre de perroquet dont elle voulait se débarrasser, dans laquelle Katrina se reconnaissait. A part cette histoire, je n'ai rien à te léguer, mon pauvre José. Par contre, je peux te léguer à mes amies en manque de compagnie. Pas besoin de citer des noms, elles se reconnaîtront. Note à monsieur le notaire: observer Park avec insistance. De nouveau une instruction incomprise qui gêna le notaire, et fit rire Dyson. Après avoir parlé à l'ensemble des toons, elle s'adressa à Regina. Au cours de cette mission, j'ai pu redécouvrir une femme que je considérais jusque-là comme mon ennemie, j'ai nommée, roulements de tambour... Regina! Mon Dieu, si l'on m'avait un jour dit que j'espérerais la présence de l'Evil Queen à mon enterrement, j'aurais cousu les lèvres dont ces mots ce seraient échappés. Et puis me voilà maintenant qui souris un peu bêtement parce qu'au final, t'es pas si méchante que ça. Tu m'as fait beaucoup de mal, c'est sûr, mais j'ai réussit à pardonner. C'est d'ailleurs incroyable! Enfin bref, nous avons vécu de belles aventures et tu as fait pour moi la plus belle chose qui puisse être faite, tu as sauvé Pirate et pour ça, je te serai éternellement reconnaissante. Mais c'est vrai qu'on se connait pas plus que ça. Par contre, il y a quelqu'un d'autre que tu aimes de tout ton coeur, et que je connais. Très vite fait. En fait, j'ai eu l'étrange occasion de me rendre dans ton corps alors que tu étais encore enceinte et j'ai donc pu voir ton enfant à naître de très près. J'ai décidé d'immortaliser l'instant parce que les autres n'arrêtaient pas de répéter "waouh c'est magnifique, mer-vei-lleux" alors que c'était un peu glauque. Enfin bref, je me suis dit que ça te plairait et comme je n'ai pas eu l'occasion de te donner cet album souvenir avant, eh bien je le fais maintenant! Donc tu trouveras normalement dedans une bonne centaine de photos de ton enfant -je suis aussi sur certaines- sous toutes les coutures. Promis j'ai pas mis le flash mais si jamais ton gosse devient gogole à cause de moi, eh bien... pardon? Quand j'y repense je me dis que tu ferais mieux de l'emmener chez le médecin... Vaut mieux prévenir que guérir, non? L'histoire était... improbable, mais soit. Storybrooke était improbable. C'est à ce moment là qu'arriva la mention de Deborah. Deborah était donc dans son testament. C'est également dans le corps de Regina -décidément tout le monde s'y balade- que j'ai fait la rencontre très spéciale de Dégoût. Je ne vais pas me leurrer, elle ne doit pas m'aimer beaucoup, en tout cas, elle n'aime pas mes tatouages c'est quelque chose dont je suis sûre. Je ne sais même pas si elle montrera sa tête par ici puisque nous n'avons pas d'affinités, aucune relation qui pourrait ressembler de près ou de loin à de l'amitié. Mais je ne sais pas, il y a quelque chose chez elle qui m'a touchée, quand on était à l’hôpital, dans la chambre de Riley. Je ne sais pas... Elle, elle sait ce que ça fait de perdre un être cher. Alors c'est un peu "batard" de lui faire porter ça, de cette façon je veux dire, alors que je n'ai rien à lui offrir en échange, mais Dégoût, pourrais-tu, je t'en prie, prendre soin de ceux qui en ont besoin? Je t'en remercie d'avance. Deborah était... Dégout ? C'était une vraie émotion ? Dyson haussa les sourcils plus qu'étonné, avant de commencer à comprendre qui était Sandy. Ooooh... Ensuite, Lily parla de Pirate, son chien. Il confia la mission à Lukas de le protéger. A sa mention, Pirate se leva, les oreilles tristes, alors que Lukas vint le serrer dans ses bras. Lily avait raison, Lukas avait déjà adopté le chien. Lily parla ensuite à sa mère, lui léguant... des excréments d'animaux. Dyson s'en amusa d'ailleurs. Puis à son père, avec bien plus de respect cependant. Derek et Duncan, les grands poireaux. Vous êtes fous, complètement fêlés. Mais ça vous le saviez et c'est pour ça que je vous apprécie. Qu'importe la situation, vous respirez toujours la joie de vivre, il est impossible de ne pas sourire quand on se trouve à vos côtés. Puisque vous adorez vous amuser, je vous laisse les clés de la maison d'Aliénor ainsi que celles de la salle de jeu, je pense que vous saurez faire bon usage de tout ce que vous trouverez là-bas. Oh, et n'oubliez pas de partager avec Lukas! Les jumeaux sourirent à ce paragraphes, reconnaissant, se promettant silencieusement de faire ce que Lily leur demandait. Aliénor, plus loin, se méfiait. [...] Park, ou Parquet comme j'aime à l'appeler. Tu sais très bien que ce surnom ne te rend pas plus stupide ou quoi que ce soit, c'est le premier mot qui m'est venu à l'esprit quand je t'ai rencontrée, quand j'ai entendu ton prénom. Tu es ma meilleure amie, ma camarade de débauche et je ne regretterai jamais de t'avoir rencontrée, ensemble nous avons traversé tant d'épreuves mais jamais nous ne nous sommes éloignées l'une de l'autre. Tout ce que je peux te léguer sont de bons souvenirs, un tiers de ma fortune et un air de Claudio Capéo en tête. Dyson souriait pour son amie. Elle avait été importante pour elle, elle ne devait pas se sentir coupable. Ensuite, Lily fit allusion aux pirates qu'elle a admiré. Killian Jones, Katrina Sparrow, Rebekah Stormborn... avant d'achever sur Dyson. Je pensais pas que notre rencontre due au hasard nous mènerait jusque là. T'es sûrement la personne dans cette ville avec qui j'ai traversé le plus de choses et à qui j'ai confié le plus de secrets. Tu fais parti des seuls pour qui je pourrais donner ma vie. Je suis un pirate, ce n'est pas normal d'être aussi sentimental. J'aurais tellement de choses à dire, de souvenirs à se remémorer mais tu sais déjà tout ce que je pourrais dire et tu connais tous ces souvenirs. Je suis si mauvaise pour les discours et les déclarations, c'est incroyable. Monsieur Dyson, je te lègue une mission, celle de retrouver le trésor de Lily Scarlett Jones Darkblood, mais ce n'est pas tout. En très peu de temps, ta maison est devenue un hôtel et ça m'étonnerait que ça cesse de si tôt alors pour entretenir tout ce beau monde, ou faire l’usage que tu veux en faire en fait, je choisis de te donner un tiers de ma fortune et le tiers restant à ton fils, Lukas, pour qu'il ait une vie formidable... Quelques larmes venaient perler aux coins de ses yeux. Mais le notaire n'avait pas fini. Il acheva la lecture, remerciant tout le monde d'avoir écouter, avant de tendre la feuille vers Dyson pour qu'il lise la dernière phrase, ayant jugé que c'était personnel.


Oh! Et Monsieur Dyson, je ne te l'ai jamais dit, je ne te le dirai probablement jamais avant ma mort parce que c'est une chose qui fait peur aux pirates que de perdre leur liberté et que ces trois mots sont particulièrement niais, mais je t'aime.

Dyson souriait à la lecture de cette phrase, essuyant ses yeux du revers de sa main, répétant dans un murmure les trois derniers mots. Lui aussi, il l'avait aimé...


CODAGE PAR AMIANTE


Le testament en entier:

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Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »

Deborah Gust

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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.

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La mort selon lui n'était pas une souffrance, elle en était la libération [Funérailles Lily Jones] _



________________________________________ 2017-07-26, 00:20 « Sarcasm: punching people with words. »

J'avais pour habitude de laisser trainer mes oreilles aux endroits stratégiques tout en donnant l'impression de ne pas faire attention. Quand j'avais vu Psychologie Magazine activer le mode Psychanalyse positive en prenant la chinoise par les épaules, j'avais compris que quelque chose d'important allait être dit, ou, du moins, que ce serait quelque chose de moins inintéressant que les autres bribes de conversations que j'avais pu entendre jusqu'alors.
Et soudain, sans crier gare, elle me frappa de plein fouet : "On lui doit la vie, ce n'est pas elle qui nous doit la mort." C'était... bien dit. Trop bien dit, surtout de SA part. Je m'arrêtai et tournai la tête, l'air interloqué dans leur direction. Freud était bien trop occupé par son pep talk à la japonaise pour comprendre que, l'espace d'un instant, il avait positivement capter mon attention.
Evidemment, il ne manqua pas de gâcher ce moment en attirant l'attention de tout le monde afin de commencer son discours. Je croisai les bras, l'air farouche, et l'écoutai.
Le deuil, ça me connaissait bien. Ca connaissait encore mieux Tristesse mais le deuil avait été ma première expérience humaine quand nous avions perdu Riley, le jour où j'avais connu Tattoo Girl et les autres. De facto, ça me connaissait bien, ce qui expliquait aussi que les paroles de l'Aspirateur ait particulièrement résonné dans mon esprit.
Riley nous avait fait un cadeau similaire. Elle nous avait forcé à l'accepter, ce que j'avait fait dignement, contrairement à Tristesse qui l'avait fait dans la morve, Peur qui l'avait fait avec angoisse et Colère qui... oh, c'était Colère, vous avez saisi l'idée.
Je m'étais attendue à un discours plus long et cérémonieux. Mais en fin de compte, Psychologie Magazine avait eu pitié de mon temps et libéra les cendres rapidement. Je les observai, songeuse. Je m'étais presque attendu à ce qu'elles soient fluorescentes et de mauvais goût. Presque. Mais il ne s'agissait que d'une fine poussière grise qui fut bientôt engloutie par les fautes.
Nous ne sommes que peu de choses et mon amie la rose me l'a dit ce matin...
Je chassai ces pensées lyriques qui ne me ressemblaient pas et fis semblant d'écouter ceux qui avaient manifestement décidé de rendre cette cérémonie plus longue et de n'avoir aucun égard envers mon précieux temps.
Et finalement, le notaire, un homme sec et droit, s'avança pour prendre la parole.
Son discours était mesuré et sobre... jusqu'à ce qu'il ne déplie l'enveloppe qu'il tenait à la main et commence à lire les dernières volontés de la Fille aux tatouages. Alors le style changea drastiquement. L'élégance céda la place aux familiarités et pourtant il continuait de lire comme s'il avait fait ça toute sa vie - ce qui était probablement le cas. Lily avait cependant eu l'intelligence - surprenante - d'en venir rapidement au fait : quels profits allaient nous apporter sa mort.
Je ne pensais rien recevoir. Pourquoi en aurait-il était autrement ? Nous ne nous étions croisés qu'une seule fois, pendant la transition entre mon ancienne vie et ma nouvelle. Mais j'étais curieuse d'entendre ce qu'elle avait à léguer alors je restai, les bras toujours croisés et l'air impassible, ce que j'étais, en définitive.
Je ne m'étais pas attendue à ce que la demoiselle soit aussi bavarde. De son vivant elle ne l'avait pas particulièrement été. Pas à ma connaissance, du moins. Je ne m'étais pas non plus attendue à être presque touchée alors je focalisais mon attention sur les vagues, loin vers l'horizon, écoutant leur reflux plus que les paroles sinistres du notaire.
Soudain, un nom me sauta aux oreilles. Le mien. Le vrai mien : Dégoût. Je tournai un peu trop vivement la tête vers le notaire, surprise.
- C'est également dans le corps de Regina -décidément tout le monde s'y balade- que j'ai fait la rencontre très spéciale de Dégoût, lisait le notaire, impassible.
Je souris d'un sourire malsain que j'adressai à Madame le maire.
- Je ne vais pas me leurrer, elle ne doit pas m'aimer beaucoup, en tout cas, elle n'aime pas mes tatouages c'est quelque chose dont je suis sûre. Je ne sais même pas si elle montrera sa tête par ici puisque nous n'avons pas d'affinités, aucune relation qui pourrait ressembler de près ou de loin à de l'amitié, poursuivit le notaire tandis que je notai le réalisme impressionnant du tas de cendres, curieuse mais désireuse de ne pas le montrer. Mais je ne sais pas, il y a quelque chose chez elle qui m'a touchée, quand on était à l’hôpital, dans la chambre de Riley. Je ne sais pas... Elle, elle sait ce que ça fait de perdre un être cher. Alors c'est un peu "batard" de lui faire porter ça, de cette façon je veux dire, alors que je n'ai rien à lui offrir en échange, mais Dégoût, pourrais-tu, je t'en prie, prendre soin de ceux qui en ont besoin? Je t'en remercie d'avance.
Bizarrement, la fin du discours ne me convainquit pas. Pas du tout, même. Je fronçai les sourcils. Nous ne nous étions certes croisées qu'une fois mais j'aurais cru avoir eu le temps de lui laisser une impression plus exacte de qui j'étais réellement. A savoir Dégoût. La professionnelle de la lutte contre le brocoli, les faux pas et le manque de dignité. Pas mère Thérésa et certainement pas Supergirl. Storybrooke à elle seule était un cas désespéré et je n'aimais pas aider les gens.
Je savais prendre soin de moi, de ma popularité et de mon apparence mais en aucun cas je ne savais prendre soin des autres. Je tolérai de guider Peur et Tristesse dans la vie, parce que j'avais de l'affection pour eux, mais je ne tolérai pas l'image que Mademoiselle la Pirate au grand cœur osait donner de moi en public.
Je ne voulais pas être l'héroïne qu'elle souhaitait. Je n'étais pas l'héroïne qu'elle souhaitait. J'étais Dégoût, point à la ligne.
Les yeux plissés et la mine pincée, j'eus l'élégance (une fois de plus) de laisser le notaire poursuivre sans mot dire, réfléchissant au fait que j'aurais préféré ne pas être mentionnée du tout et ne pas la toucher. Ni littéralement ni métaphoriquement.
- Je retiendrai un point positif dans cette affaire, déclarai-je à la cantonade à qui voudrais bien l'entendre. Le cadavre pas exquis ne m'a pas légué d'atrocité qu'il aurait été de bon goût d'accepter et de conserver. Au moins un problème de réglé.
Et tandis que la foule se dispersait çà et là et que Sigmund - dont j'avais capté le regard déprimé en fin de discours - passait à portée de voix, j'attrapai fermement l'un de ses bras pour le forcer à me regarder et ajoutai, tandis qu'il me dévisageait, pour la première fois conscient que j'étais celle que j'étais :
- Pour le reste, ne comptez pas sur moi. Et pour l'amour du bon goût, ôtez cet air ahuri de votre visage low-cost. C'était écrit sur ma carte de visite. Il faudrait simplement que vous appreniez à lire entre les lignes, Monsieur le fin psychologue.

[waouh mais ce texte d'adieu... C'était très beau La mort selon lui n'était pas une souffrance, elle en était la libération [Funérailles Lily Jones] 4114364782 La mort selon lui n'était pas une souffrance, elle en était la libération [Funérailles Lily Jones] 4114364782 et j'adore la chanson]

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I'm sorry I offended you with common sense


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________________________________________ 2017-07-26, 18:43

Funerals are for the living
funérailles de Lily Jones

-Je crois, camarades, qu'il n'y a qu'une véritable chose à retenir sur Jones, c'était un sacré capitaine!

Le groupe de pirates s'agita, faisant tinter les verres les uns contre les autres avec de grands sourires. Oui, ils riaient, ils étaient heureux mais cela n'empêchait en rien le très profond respect qu'ils portaient à leur défunte capitaine. Ils avaient tous levé leur verre pour le vider d'une traite et s'essuyer la bouche d'un revers de la main avec une grâce approximative qui aurait sûrement donné une migraine à Deborah. Je les accompagnai dans leurs manœuvres commémoratives, si Jones s'était tenue ici aujourd'hui, c'est exactement ce qu'elle aurait fait. Étrangement, sa présence flottait parmi nous, comme si elle brillait encore parmi les vivants, le temps d'un battement de cils, je la vis même passer son bras autour du cou d'un des gars de son équipage et commencer à chanter en riant. Cette vision m'arracha un sourire avant de s'évaporer au milieu des relents de rhum et de sel.
Je posai violemment mon verre sur une table, si bien qu'on aurait d'avantage pu employer le terme de fracasser ou écraser, et écoutai patiemment le discours de Walters.
Mais c'est pas possible! Y'avait décidément pas de poches sur ce foutu vêtements? Je fis craquer ma mâchoire et décidai finalement de croiser les bras en dessous de ma poitrine. Tout le monde était silencieux et seule la mer osait se mesurer aux mots d'adieu de Dyson. J'esquissai un sourire amusé, il semblait que ce gars connaissait autant Lily que moi. Ses paroles entretenaient l'image de Jones qui flottaient dans ma tête, cela faisait si longtemps que je ne l'avais pas revue, son visage m'avait semblé être flou, seul son sourire se discernait nettement, toujours grand et brillant. Je ne saisis pas la mention à propos d'un certain Superman, probablement un gars de la ville.
Je mentirais si je disais que parler n'était pas l'un de mes petits plaisirs secrets, alors quand Monsieur Walters laissa la parole à qui voulait bien la prendre, j'abandonnai le groupe de pirates auprès duquel je m'étais réfugiée et m'élançai à grande enjambées vers l'endroit où se tenait Dyson un peu plus tôt. Rapidement suivie par Crevette et Bigorneau. Si personne ne voulait prendre la parole pour le moment, je n'étais pas de cet avis, j'avais pleins de choses à dire et j'étais sûrement une des âmes les moins peinées de ce petit rassemblement.

-Bonjour, peuple de Storybrooke, je suis Katrina et je vais tenter d'être concise car c'est bien mon genre de me perdre en bavardages... la fin de ma phrase se termina dans un murmure, je me mordis la lèvre inférieure, ça y est tu commences à trop parler, Kat! J'ai super bien connue Jones et pour cause, elle a servi dans mon équipage! On a traversé de belles aventures toutes les deux et je pense parler au nom de tous les pirates quand je dis que c'était un des meilleurs capitaines qu'il nous ait été donné de rencontrer. Elle était juste, même si je n'approuvais pas toujours ses méthodes, et, comme l'a dit notre ami Walters, terriblement loyale. Ce que tout le monde lui rendait bien! Au delà-du capitaine et du pirate, c'était une amie authentique comme on en fait plus à votre époque! J'esquissai un sourire et ajoutai un peu plus bas: Bien contente de t'avoir rencontrée, gamine, tu manqueras même aux plus endurci des pirates.

Je n'aurais pas pu être plus concise! J'effectuai une petite révérence et replongeai parmi la foule. Les quelques discours se succédèrent et vint bientôt la lecture du testament. J'affichai un air perdu, ignorant complètement ce que pouvait bien être ce truc, je n'avais pas souvenir d'avoir déjà connu chose pareil. Soit c'était un truc de la ville, soit c'était un truc de l'époque. Dans les deux cas, ça expliquait pourquoi je n'avais jamais eu vent de cette curieuse coutume mais j'en saisis vite le sens. Oh... Donc si tous ces gens sont rassemblés c'est dans le simple intérêt de recevoir les biens de Lily? Je fronçai les sourcils mais en croisant le regard de Walters, je compris que certains étaient plus sincères que d'autres.
Je tiquai à la mention du Strange Rae, mon navire, puis de mon propre nom. Oh non, Jones... Je te permet pas! J'ai enfin confessé le meurtre indirect du perroquet! Je me sens beaucoup mieux. Une sorte de petit cri s'échappa de ma bouche sur laquelle je plaquai une main, l'air choqué. Tu t'sens p'têtre beaucoup mieux mais pas moi! J'aurais jamais dû me présenter! Je fis un demi-tour sur moi même d'un pas chaloupé (qui rappelait celui de mon frère) pour éviter les paires d'yeux qui s'étaient rivés sur moi mais tombai nez-à-nez avec une tripotée d'autres, ce qui m'arracha un nouveau petit cri surpris. Je remuai les bras, ne sachant que trop faire d'autre et filai tout droit vers le verre presque plein d'une jeune femme que je saisis pour en vider tout le contenu directement dans ma gorge et lui rendre le verre vide avant de disparaître à nouveau au milieu de la population.

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Robyn W. Candy
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PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
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La mort selon lui n'était pas une souffrance, elle en était la libération [Funérailles Lily Jones] _



________________________________________ 2017-08-01, 15:18


Hello Death my old friend

Casse-toi Robyn. Fuis loin, très loin. T'as encore le temps de partir. De garder cette image de sale gosse insupportable méritant juste qu'on lui foute des baffes et qu'on l'enferme dans une camisole de force renforcée par quelques gros cadenas. Barre-toi. Les morts ne racontent pas d'histoires. Alors à quoi bon s'infliger ça ?

Je fis taire l'horripilante petite voix qui résonnait dans ma tête d'un grognement, me rapprochant légèrement du reste du groupe tout en gardant une certaine distance. Histoire que personne s'imagine que j'essayais de mieux entendre ou d'être attentive. J'étais juste venue vider une bouteille de rhum dans la mer, comme pour avoir une dernière fois le dernier mot. Vu qu'elle avait pas de tombe, je pouvais pas faire un scandale et laisser couler un litre d'alcool sur son cercueil. Ça aurait dû faire ricaner son esprit malin, n'empêche. C'était le rhum de ma pâte à crêpes, de base. J'allais faire l'effort de gaspiller un bon produit pour cette petite peste.

Petite peste qui avait mystérieusement mentionné mon prénom dans son testament. Fronçant les sourcils, j'adressais un regard confus et surpris au type qui faisait la lecture. Euh... Il s'était pas trompé quelque part ? Sa langue avait pas fourché ? Il avait dû merder quelque part, c'était obligé. Lily m'aurait jamais inscrite sur son foutu testament. C'était impossible.

Des excuses. Des oréos. Encore plus d'oréos. Des cadeaux. Des aveux. Trop de choses. Trop d'informations. J'en avais le vertige. La nausée, même. Je me sentais pas bien. Ça tournait, au fur et à mesure du flot de paroles du notaire. Parce que finalement, la conne dans l'histoire, c'était moi. J'avais mal jugé Lily. Je l'avais traité comme une merde. Et pourtant, c'était pas ça qu'elle avait retenu. Elle avait failli me confier sa grenouille ! C'était pas rien !

Je finis par me rendre compte que mes joues étaient trempées de larmes. Je tournais vivement la tête pour me cacher et posais à mes pieds mon paquet pour m'essuyer avec le dos de mes mains. Ça avait lâché. Un bon gros trop plein d'émotions venait de me frapper de plein fouet, à me faire hoqueter de douleur. Que ce que j'avais pu être conne. Que ce que j'avais été conne.

Après les quelques discours prononcés, je m'approchais rapidement du bord de l'eau, m'appuyant contre la rambarde qui m'empêchait de tomber dans la mer. Le vent fouetta mon visage humide à cause de mes pleurs silencieux, remplissant mes poumons d'air chargé de sel et d'odeurs marines. Ça me fit du bien. Beaucoup de bien. Comme si la mer essayait de chasser la peine que je ressentais, afin que je puisse accomplir sereinement ce pour quoi j'étais venue.

Sans me soucier des autres, je sortie la bouteille de rhum du sachet en papier brun, que je roulais en boule pour le glisser dans ma poche. Lentement, prenant mon temps, je débouchais la bouteille et la levais au dessus de l'eau, la laissant flotter dans les airs quelques instants. Puis je me penchais vers l'avant, pour que seule la mer puisse entendre mes murmures.

- Désolée Lily. Tu méritais pas... tout ça. La façon dont je t'ai traité. J'aurai bien aimé savoir qui t'étais réellement avant que tu partes. C'est con. C'est triste. J'espère que dans l'Au-Delà, t'auras apprécié mes quelques larmes en ton honneur. Apparemment, je t’appréciais plus que je le pensais. Bref. Fais pas trop chier les morts, fais gaffe aux pièces montées des fantômes pâtissiers et offre toi une dernière petite gorgée de rhum. Espèce de pirate alcoolique.

Avec un petit sourire en coin amusé, je penchais le goulot de la bouteille pour vider son contenu dans les vagues qui se fracassaient quelques mètres plus bas. En espérant que les poissons aiment aussi le goût du rhum et que j'allais pas en faire des alcooliques. Merde. C'était pas interdit de vider de l'alcool dans la mer ou un truc du genre ? J'avais pas pensé aux répercussions sur les pêches et ce genre de choses. Oh et puis on s'en fout hein. J'avais mieux à penser. Comme cet oréo géant et ces tickets. Tout à coup, j'avais de nouveaux objectifs dans la vie.



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