Evénement Divin #29 {87} : Le Péché Divin [Fe]

________________________________________ 2017-11-22, 16:50

❝Le péché Divin❞
Sasha & Les autres

Elle se retrouvait à présent avec un bébé dans les bras, pour se battre ça allait être un peu compliquer mais il était hors de question pour elle de fuir le combat comme une lâche, elle se battrait jusqu'au bout quitte à y laisser la vie. Elle se mit à gentiment bercer Autumn tandis qu'Hope et Pan était en train de discuter avec les Elohim, se mettant à chantonner tout doucement pour calmer la petite et éviter qu'elle ne s'agite un peu trop, ce n'était pas le moment pour elle de se mettre à pleurer."Nothing's gonna harm you not while im around..."Elle leva les yeux quand tout le monde commença à s'agiter, une énorme planche de bois volait en direction des Elohim pour venir les écraser comme de la purée ensanglantée, elle couvrit les yeux de sa filleule par précaution, allez savoir si les gosses pouvait se rappeler de ce genre de délire ou non, en tout les cas elle ne préférait ne pas prendre de risque. Ils avaient pu se débarrasser des Elohim mais ceux qui était de la catégorie en dessous, eux semblait prêt à se battre.

"Ça promet."Elle continua de bercer Autumn avant de tourner la tête vers Steve qui semblait sur le point de faire une crise de panique, elle avait complètement zappé qu'il était encore présent et qu'il n'était en aucun cas un être divin comme elle, elle poussa un soupire agacée, pourquoi il fallait toujours qu'elle tombe sur des lavettes ?."Tu sais te battre ou t'es plutôt du genre à courir en sens inverse de l'action ? Histoire de voir si je te fournit une arme ou si je te laisse courir comme si t'avais le feu au cul."Elle espérait sincèrement qu'il n'allait pas se pisser dessus, parce que le seul être qui avait droit de se pisser dessus c'était Autumn et la gamine semblait être à l'aise dans sa couche pour le moment.

"Je...je...j'ai déjà utiliser une batte."Au moins il savait frapper des trucs."Je joue au baseball."Bon ce n'était pas l'idéal mais c'était déjà mieux que rien.

"Ok cool."Elle fit apparaître une batte de Baseball dans sa main qui était encore libre pour la tendre en direction de Steve."La tête de ces trucs là sont officiellement des balles de Baseball dans ton esprit, tu cogne de toutes tes forces... et évite de te faire tuer, juste reste pas loin ou si c'est trop chaud pour toi, cache toi."En y réfléchissant elle aurait sûrement dû confier la gamine à Steve pour qu'il aille se planquer mais c'était trop tard à présent, elle ajusta sa prise sur Autumn avant de faire apparaître l'épée qu'elle avait utilisée pour faire son cosplay de lady Sif.

"Je te couvre."Il n'avait pas l'air du tout rassurer mais semblait déterminé à rester avec eux.

"Super..."Du coin de l'oeil elle remarqua deux créatures qui s'avançait dans leur direction."On y va."La première créature se mit à accélérer dans sa direction tendant son arme tel un chevalier lors d'une joute équestre, elle esquiva de justesse son attaque en faisant une pirouette digne d'une danseuse étoile, se trouvant derrière la créature."Manquer...bouffon."Puis d'un geste rapide elle lui trancha la tête, bien sûr elle avait légèrement oublié le deuxième qui en profita pour lui couper le bras assez profondément, elle l'envoya valser avec un coup de pied bien placer dans le torse tout en faisant un grand sourire à Autumn qui riait au éclat. Elle leva les yeux pour voir Steve s'avancer vers la seconde créature qui l'avait blesser pour se mettre à s'acharner dessus avec sa batte de baseball, sans remarquer que la créature était déjà KO, il frappait et frappait tout en poussant des hurlements.

"C'est bon, il est KO, calme toi !."Elle dit assez fortement pour être entendu au dessus du chaos qui régnait à présent dans le Cocyte, il avait dû l'entendre car il s'arrêta tout d'un coup de frapper la créature pour se reculer, il était dans un sale état à présent, couvert de sang de la tête au pied."Respire, c'est pas fini."

"Fait gaffe à Autumn."Gueula Hadès dans leur direction, elle leva les yeux au ciel avant de regarder Autumn qui essayait d'attraper son pied pour le manger.

"Tu crois que je fais quoi depuis tout à l'heure ? Du tricot ?"Soudain un énorme bras vola en direction du dieu des enfers avant de s'écraser sur lui, Argos il était du genre violent."Bordel !"Tout en resserrant sa prise sur son épée, elle se mit à courir en direction d'Hadès, se stoppant pile là où le bras se trouvait."T'es vivant ?"Du mouvement dans son dos la fit pivoter avant qu'elle ne lache un léger soupire de soulagement quand elle le vit se dépoussiérer.

"Hein ? Ah oui. Je crois."Elle l'observa baisser les yeux en direction de son bras où se trouvait son compteur rouge, il y avait toujours le chiffre "7" d'écrit."Et bien sur ça ne s'efface pas sa."Il s'avança dans sa direction pour récupérer Autumn avant de la confier à Steve pour récupérer la batte."Je suis pris pour cible par des bras géant, mieux vaut pas que je la tienne."

"Hey ! Je suis plus solide que lui."Son regard de chien battu se posa sur Autumn qui à présent mangeait son poing en bavant dessus."Bon tu fais gaffe à ma filleule, sinon je te castre."Elle pointa son épée en direction de Steve pour le menacer avant de se tourner vers Hadès.

"Ça va toi ?."Questionna-t-il en jetant un coup d'oeil vers son bras.

"Sa pique un peu mais bon, c'est rien comparé à la balle que je m'étais prise à Tokyo."Elle n'était pas sûr de se remettre un jour de cette histoire.

"Ah oui la balle ! Et le bar à chats ! J'avais adorer ce passage a la télé."

L'arcade de jeu était cool aussi."Même si elle avait finit par se faire tirer dessus.

"Ouai. Y'a que la salle de bain et ce type débile qui était nul."Il jeta un regard en direction de Merida qui semblait occupé du coup elle ne les entendaient pas converser par contre les trois anges qui venait dans leur direction semblait être très intéressés par leur conversation vu qu'ils courraient dans leur direction.

"On est d'accord."Elle se mit en position d'attaque avant de se rappeler que Steve était toujours présent avec sa filleule dans les bras."Steve éloigne toi de là."Ordonna-t-elle sans le regarder.

"Même pas en rêve. Tu bouges pas toi."Elle vit du coin de l'oeil Hadès la regarder."Il a Autumn avec lui. Je veux l'avoir à l'oeil et puis ils ne sont que trois...et deux la-bas et un de l'autre côté ...et..."Ouai en gros ils étaient dans la merde et il voulait laisser sa fille en plein milieu de tout ça."Ca va aller. C'est quasi fini et on se fera des sushis. Plein de sushis."C'est qu'il avait l'air super confiant qu'ils allaient tous s'en sortir en entier en plus.

"C'est n'importe quoi."Commenta-t-elle tout en gardant les anges dans son champs de vision."Mais ouai, plein de sushis, on a pas pu finir la dinde et j'y est passer la journée, merde quoi..."Avec sa colère grandissante, elle s'élança en direction des anges avec Hadès tout en faisant apparaître une autre épée dans sa main libre, le combat se déroula assez rapidement même si son bras lui faisait toujours aussi mal, mais à deux ils réussirent à en déquiller trois.

Pando

Sasha: 70% Evénement Divin #29 {87} : Le Péché Divin [Fe] - Page 7 4114364782

________________________________________ 2017-11-23, 01:55

"Le Péché Divin"

And it hurt like hell

Si la situation, n'avait pas été celle qu'elle était. Probablement aurais-je rebondit sur ce qu'avait dit Athéna, avec une touche d'humour pour faire comprendre en douceur à Hadès qu'Apollon, n'avait jamais envisagé une seule seconde de changer de bras droits. Pour diverses raisons, la plus importante étant que j'étais celle en qui il avait le plus confiance et qui le soutiendrais envers et contre tout. Mais l'heure n'était pas à la plaisanterie ni aux taquineries. Après une rapide analyse de la situation, je m'éloignais rapidement du groupe. Il semblait y avoir de plus en plus de sous fifres et nous ne tiendrons pas longtemps à ce rythme là. En éliminant les Elohim, nous aurions une chance de nous en sortir.

Je n'avais pas la prétention de les abattre de moi même, je me souvenais de la tête d'Hypérion à leur mention. Ils étaient bien puissant que nous, et je n'étais pas une guerrière. Mais, j'étais une chasseresse, et je savais me battre. Si j'attirais leur attention, sur moi, alors peut-être qu'Argos aurait une chance d'en finir rapidement avec eux. Il fallait tenter le tout pour le tout. Dans ma main droite, je fis apparaître mon arc d'argent tandis-que dans mon dos mon carquois avait prit place. A présent il fallait que j'arrive à faire mouche. Alors, je pensais à Beth, et à sa manière de s'introduire en toute impunité dans ma vie pour en ressortir mes problèmes avec Poséidon. Je pensais à Zacharie, qui avait prit l'apparence de Phobos, à Phobos justement que je ne reverrais sans doute plus jamais. A Louise, qu'ils avaient voulu faire payer pour mes péchés. A Apollon, et à tous mes proches dont ils m'avaient privé pendant un an. Et ma colère s'intensifia, tandis-que je bandais mon arc et l'orientait en direction d'un des géants, celui qui était en face d'Argos avant de décocher ma flèche en direction de son œil. Elle semblait minuscule en comparaison, mais cela suffit à surprendre ma cible pour que le géant n'en finisse avec lui, arrachant sa tête au passage

Inspirant un bon coup, j’aperçus une main gigantesque se diriger droit vers moi pour me balayer tel un vulgaire insecte. N'écoutant que mon instinct, je me jetais à terre quitte à m'écorcher mains et genoux afin de l'éviter. D'un bond, je me relevais, attrapant une nouvelle flèche dans mon carquois, répétant mon action de tout à l'heure. Un regard en arrière m'appris que lui aussi venait de trépasser sous les coups d'Argos, avec un bras en moins. Malgré toute la colère que j'éprouvais, le spectacle d'un tel massacre me souleva légèrement le cœur. Je n'aimais pas faire couler le sang. Quand je chassais, c'était rapide, pour que l'animal n'ai pas le temps de souffrir. Pour échapper à cette vision, je me mit rapidement à courir pour m'attaquer au suivant. Restant concentrée sur ma tâche, si bien que je ne fis pas attention au coup qui arriva. Ce n'est que lorsque je sentis une explosion de douleur dans mon dos et mon souffle se couper, que je me raccrochais aux fragments de lucidités me restant pour comprendre ce qu'il venait de se passer. Rapidement, je clignais plusieurs fois des yeux, pour chasser les points noirs qui dansaient devant. Je ne pouvais pas rester ainsi. Je me devais de rapidement reprendre mes esprits et à nouveau rejoindre le combat. Sauf qu'à peine remise, un sous-fifre se jetait déjà sur moi pour en découdre pour finir transpercer par une épée :

« Plutôt sympa ton plan. Mais évite de te laisser surprendre. »

Pan. Manifestement, c'était à lui que je devais mon salut. J'hésitais légèrement sur la marche à suivre. Personne, ne m'avait jamais réellement « complimenté » sur mes aptitudes au combat. Généralement, c'était à Athéna que l'on réservait ce genre d'éloges ce qui était tout à fait normal puisque c'était elle la guerrière et la stratège. Moi même, je n'hésitais pas une seconde à lui faire savoir mon admiration pour son esprit tacticien.

- Merci du conseil j'y veillerais dis-je brusquement

J'attrapais la main qu'il me tendit afin de m'aider à me relever. Mais à peine debout, j'eus comme une vision. J'étais toujours au même endroit, mais c'est comme si je me retrouvais à une époque différente. Tout semblait ravagé, il ne restait plus que des cendre est des gravats. L'on aurait dit que le combat venait de se terminer. Et au milieu des ruines se trouvait une silhouette de dos. Une silhouette que je connaissais bien. Mon cœur rata un battement, lorsque la personne se retourna pour me laisser voir le visage de Phobos. Il portait des habits de tous les jours, abîmés, son regard semblait troublé. Et il était pâle, trop pâle même s'il tenait debout. Son regard accrocha le mien le temps d'un bref instant, suffisamment pour l'entendre prononcer deux mots

« Pardonne moi. »

Le temps d'un battement de cil, et j'étais de nouveau face à Pan, le regard dans le vague cherchant à comprendre ce qu'il venait de se passer tandis-que lui semblait me poser une question silencieuse. Déglutissant avec difficulté, sentant que j'aurais du mal à parler je fit néanmoins l'effort de prononcer des mots pour construire des phrases cohérentes :

- C'est comme si j'avais fait un bond dans le temps. Il n'y avait plus rien juste des cendres et debout se tenait quelqu'un à qui je tiens.

Je n'avais pas mentionné le lien qui m'unissait à cette personne, pas plus que je n'avais dit son nom. J'essayais encore de comprendre ce que je venais de voir. J'avais trop tendance à l'espoir, et je ne voulais pas être encore plus malheureuse que je ne l'étais déjà. Pas plus que je ne souhaitais me bercer d'illusion. Pan prit un air sceptique tandis-que je m'apprêtais farouchement à répliquer que je savais ce que j'avais vu. Néanmoins, son visage changea d'expression, pour arborer un air peiné. Mon sang se glaça, tandis-que mon cerveau me hurlait de fuir. Je bloquais mon empathie, refusant de lire ses émotions, d'y voir de la pitié comme si j'avais déjà anticipé ce qui allait se passer :

« Je suis vraiment désolé Diane. Pardonne moi... »

« Pardonne moi. »

J'étais de nouveau face à Phobos, aussi raide qu'un bout de bois, j'aurais voulu enfoncer violemment mes mains dans mes poches de pantalon pour cacher leur tremblement. A la place, je restais planter là à le regarder s'approcher d'un pas lent :

« Je n'ai pas eu la force et le courage de lui pardonner... »

Non

« Je n'éprouve aucun remords... si ce n'est celui de ne pas avoir pris le temps de te connaître. »

Non ne dit rien

« Mère. »

Mon esprit semblait totalement anesthésié. Je n'étais plus capable d'aligner une pensé cohérente. Mon corps réagit tout seule. Mût par un automatisme, ma main alla brusquement chercher la sienne pour constater qu'elle était glacé. D'ailleurs ce n'était même plus sa main que j'avais, mais celle de Pan. Et alors, que mes yeux s'agrandirent d'horreur, il me regarda à nouveau. J'aurais voulu lui hurler de ne rien ajouter, que je ne voulais rien entendre de plus, rien savoir mais je semblais également privé de la parole :

« Je ne pensais pas... ça ne se produit pas toujours. Uniquement quand le lien est réellement fort. Ce n'est pas de mon fait. »

Taisez vous

« Je prendrai soin de lui, je te le promet. Il rejoindra le monde des Songes. »

Ce fût cette dernière phrase qui me sortie de mon apathie et j'enlevais brusquement ma main de la sienne :

- Ça suffit ! M'écriais-je d'une voix tremblante

J'aurais voulu hurler, pleurer. Demander pourquoi, pourquoi est-ce qu'il fallait toujours que cela se finisse ainsi ? Pourquoi après mes chasseresses fallait-il que je perde en plus mon fils. Mais, je me sentais simplement vide de toute énergie. Me laissant simplement submerger le tsunami émotionnel que cette nouvelle provoquait.

- Ça suffit suppliais-je en mettant une main sur chacune de mes oreilles. Je ne voulais pas entendre une phrase de plus

Pan hocha la tête, alors que j'essayais de refouler toute ma peine, afin de me jeter à corps perdu dans la bataille. Mais deux sous-fifres arrivèrent droit sur nous avant de finir comme leur collègue de tout à l'heure. Je détournais pour ma part, rapidement le regard lorsqu'à nouveau notre « sauveur » regarda dans ma direction pour le porter sur les Elohim restant. Un de plus venait de tomber, entraînant un autre avec lui. Il n'en restait plus que quatre à présent, et ils semblaient épuisé. Argos avait cessé le combat :

« Maintenant nous sommes libre tous les deux, mon ami. ». Murmura Pan dont l'attention s'était à présent reporté sur Argos.

Artémis : 50% mais le coeur brisé en un million de petits morceaux Evénement Divin #29 {87} : Le Péché Divin [Fe] - Page 7 2731903649

________________________________________ 2017-11-23, 15:01

Le péché divin

Regina & Cie

Pourquoi je me retrouve toujours là où il faut pas ? J’étais restée là, à les observer. Ils nous prenaient pour des buses ? Un sourire naquit sur mes lèvres lorsque les anges -ouai sois disant anges, mais moi les anges, c’est plus genre Joséphine Ange Gardien hein.- se font tout bonnement décapiter par un gros barraqué, un copain à Pan Pan cul cul apparemment.

« ça c’est du lancé ! » dis-je en levant les deux poings en l’air, avant de me raviser parce que j’avais l’air cruche.

Et voilà que les sous-fifres se ramènent. Venez jouer à chat, j’aime bien ce jeu là. Me tenant bien sur mes deux jambes, un sourire mauvais né sur mon visage quand le combat commence. Je gardais un oeil sur Autumn et Hope, j’avais promis de les protéger même si je dois avouer, Sasha s’en sortait plutôt bien mais bon, juste au cas où. Le combat faisait rage et soudainement, je sentais que toute la haine que je contenais depuis un an vis à vis de ses enflures qui m’avait enfermé dans ce Storybrooke mal fait revenait doucement au galop. J’allais me plaire à les réduire en cendres.

Mais au moment où j’allais faire apparaître des boules de feu, je vins à glisser sur une flaque de sang et me rétama littéralement et dans tous les sens du terme la figure sur le sol. Eloïse vint m’aider et un sourire naquit sur mes lèvres.

« Merci Elo et compte sur moi, je vais les faire chauffer les déplumés ! »

Le regard sombre, deux énormes boules de feu naissent aux creux de mes paumes et très vite, je les envoient dans les airs, enflammant trois crétins en même temps mais au même moment, je sens un poignard s’enfoncer dans mon épaule et…la traverser tout bonnement.

« Aïe putain ! »

Et voilà que mon épaule pissait le sang et on pouvait voir à travers, je vous jure, le trou était net en plus. Je passe ma main dessus mais ne réussit pas à me guérir. Saloperie de magie ! Apercevant qu’ils ne comptaient pas me foutre la paix tout de suite, je nie la douleur de mon épaule et les laissent approcher.

« Venez vers moi…encore un peu….un peu plus. »

Un sourire né sur mon visage alors que je baisse les deux mains vers le sol et ce dernier se mets soudainement à trembler et dans un amas de poussière, les trois crétins se retrouvent piégés dans le sol, incapables d’en ressortir.

« Quand on s’en prends à moi, on en paye le prix fort bande d’abrutis ! »

De nouvelles boules de feu naissent aux creux de mes mains alors que de nouveaux sous-fifres se pointent pour m’attaquer. En fait, je crois qu’ils ont pas compris que plus ils attaquent, plus je les crament. Trois boules de feu plus tard, ils crèvent et moi, je me retrouve avec le bras brûlé parce que l’une de mes boules de feu se l’était joué en mode frisbee à me revenir dessus comme si je lui avais demandé de revenir. J’avais ôté ma veste mais c’était trop tard, j’étais légèrement brûlé au niveau de l’épaule. Et…et…et…eh bah c’est la gauche hein. Juste histoire de faire proportionnel.

« Quand y’en a plus, y’en a encore hein ? »

Je lève le regard vers les sous-fifres casse pied et en envoient valser plus d’un par dessus ma tête, y’en a même un qui s’est pris un mur en pleine tête ! Et quatre d’un coup !

« STRIKE ! » dis-je en tapant dans mes mains avec un grand sourire avant de me rappeler que mon épaule me faisait toujours aussi mal.

Mon regard se pose sur un abruti qui s’approchait d’Hadès alors qu’il était de dos, un mouvement de main et le voilà qui se crève en s’empalant. Hadès tourne le regard vers moi, je lui fais un grand sourire.

« Y’a pas de quoi. »

Oui, je suis comme ça moi, le mec nous fais embarquer dans un train chelou, on se retrouve à expier nos péchés, et enfermés ici pendant un an et je le sauve d’un empoté complètement débile, qui a toujours pas compris qu’ils gagneront pas. C’est tout moi ça.

made by black arrow

________________________________________ 2017-11-24, 12:56

« Let the sky fall, when it crumbles...

J'étais gonflée à bloc. Mais vraiment. J'avais envie d'exploser de l'ange, enfin plutôt du sous-fifre car je n'étais pas timbrée au point de me mesurer à un Elohim. Hadès avait fait apparaître mon carquois et mon arc, et depuis, ce dernier chantait. Le combat faisait rage tout autour. Entre deux flèches, je jetai des coups d'oeil nerveux en direction de Sasha, mais elle semblait maîtriser le combo babysitting + fight. Quand je disais qu'elle était une marraine parfaite. Autumn ne pleurait même pas malgré le fait qu'elle était bringueballée en tous sens. C'était bien ma fille, ça.

Hadès était mort, puis revenu. Au début, j'avais flippé mais finalement, tout était cool. On s'en sortait relativement bien. Cependant, y avait un truc qui m'agaçait prodigieusement, et je finis par en faire part au dieu infernal qui restait près de moi depuis le début :

"Arrête de tuer toutes les cibles qui s'approchent trop de moi !"

C'était énervant, quoi ! Je ne pouvais pas dégommer les sous-fifres à ma portée ! Hadès allait toujours plus vite que moi ! Il avait peur que je ne sois pas suffisamment efficace ou quoi ? Il savait qui j'étais ? J'étais tellement contrariée qu'à un moment donné, je dirigeai mon arc vers lui, bien décidée à lui coller une flèche dans les fesses pour qu'il me fiche la paix, mais je me retins à temps. Mieux valait qu'on reste tous capable de se battre. Du coup j'avais continué de viser les sous-fifres et finalement, je parvins à en tuer un d'une flèche entre les deux yeux.

"Ouais ! Ouaaaais !" m'écriai-je en agitant mon arc dans ma main. "Allez, un autre !"

J'attrapai une autre flèche mais à cet instant, je me rendis compte que tous les sous-fifres restants s'étaient stoppés, fixant un point au loin. Je remarquai que Pan observait le même endroit qu'eux.

« Maintenant nous sommes libres tous les deux, mon ami. » dit-il au grand géant à côté duquel gisaient de nombreuses têtes d'Elohim.

"Ca veut dire qu'on va enfin se barrer d'ici ?" demandai-je, sceptique et le souffle haletant.

J'observai les quatre Elohim restants d'un oeil méfiant. Rien n'était encore gagné, mais le grand copain de Panpan en viendrait sûrement à bout. Les sous-fifres reculèrent lentement, puis un Elohim sembla se volatiliser pour se changer en un homme qui nous fit face, doté d'une paire d'yeux et d'un physique totalement humain. D'ailleurs, son allure générale semblait bien trop angélique. Il avait un regard bleu clair, très pur, et une chevelure d'un blond ondulé si belle qu'il aurait pu faire la pub pour Petrol Han. En gros, ça contrastait complet avec la tronche qu'il avait avant. Il nous observa tous avec attention et déclara en ouvrant la main vers nous :

"Partez d'ici."

Instantanément, un poids quitta mes épaules. Je me sentis plus légère et j'exhalai un soupir. Baissant les yeux sur mes poignets, je réalisai que les chiffres avaient disparu. C'était pareil pour tous les autres. Je chancelai sous le coup de l'émotion. Ca voulait dire qu'on était libre... vraiment ?

Ca n'empêchait pas que j'avais envie d'éclater la jolie tête d'ange de cet Elohim. Je me retins de toutes mes forces car je n'avais pas envie de les provoquer de nouveau et de risquer de tout compromettre. Mais bon sang, qu'est-ce que c'était dur !

"Non." dit Pan d'un ton cassant.

Déconcertée, je tournai la tête vers lui.

"Quoi ? Mais si ! On se barre ! Vous pouvez rester si vous voulez mais moi je prends ma gamine et je m'en vais ! Steve !" aboyai-je.

Le jeune homme qui avait ma fille dans les bras s'approcha de moi d'un pas titubant. Je passai mon arc en travers de mon buste et me saisis d'Autumn avant de lancer un regard plein de défi en direction de Panpan.

Hadès semblait intrigué par la réaction de son "paternel". Pan regarda l'Elohim-humain et reprit :

"Vous les avez sous-estimés. Ils sont différents. Mieux que vous."

"Si vous n'étiez pas arrivé, nous les aurions tous eu. Ce n'était qu'une question de Temps." assura l'Elohim.

Pan esquissa un sourire arrogant qui parut agacer l'ange de pacotille, puis pivota vers moi.

"Nous allons partir, dès que nous en aurons fini avec eux."

"Vous pouvez en venir à bout à vous deux ?" demandai-je à voix basse en m'approchant de lui tout en parlant du géant. "Parce qu'on a eu beaucoup de chance jusqu'à maintenant mais ça ne dure jamais. Alors si vous les achevez tout seul avec votre pote, c'est ok. Sinon, on se barre."

Je ne voulais pas risquer la vie des autres plus longtemps. On avait déjà suffisamment morflé depuis plus d'un an en étant "en sursie".

Bien qu'effrayé, l'Elohim rétorqua :

"Vous ne pouvez nous tuer tous."

Pan sourit de nouveau et l'ange recula d'un pas, avant de se souvenir que le géant se tenait derrière lui.

"Votre Temps est révolu. Ce lieu doit prendre fin maintenant."

"Il ne vous laissera pas faire." assura l'Elohim.

Le pirate sembla ne pas comprendre, et l'autre ajouta :

"Si ce monde meurt, son opposé sera détruit également."

"En quoi le Monde des Songes est-il lié à lui ?"

Ce fut au tour de l'Elohim d'esquisser un sourire supérieur, alors que Pan eut une moue contrariée. A cet instant, le sol trembla quand le géant abattit son poing sur l'ange-humain. Les trois autres Elohim s'élancèrent sur lui, dans les airs. Le géant étendit les bras de chaque côté et ses poings écrasèrent deux têtes. Quant au troisième, il l'attrapa rapidement entre ses mains colossales, mais ne termina pas sa sinistre besogne.

"Ce monde n'a besoin que d'un seul d'entre vous pour exister." précisa posément Pan au dernier ange.

L'Elohim se volatilisa alors dans les grosses paluches du géant. Je déglutis avec peine, les yeux ronds. Eh ben... Ca avait été du grand spectacle ! J'étais encore un peu sous le choc.

"Tu as bien combattu, mon ami." dit le pirate tout en s'approchant du géant.

Le colosse s'agenouilla devant lui et pencha la tête en signe de dévotion. Pan leva la main comme pour le caresser. Le sol se mit à trembler et l'instant d'après, le géant était redevenu un bateau.

"Je suppose qu'on peut s'incruster à bord pour le voyage de retour ?" fis-je en m'élançant vers le navire sans attendre vraiment de réponse.

Une fois devant lui, je levai les yeux et effleurai la coque du bout de ma main libre, l'autre tenant toujours Autumn.

"Il va pas nous bouffer si on lui marche dessus d'une façon qui lui plaît pas ?" voulus-je m'assurer. "Parce que je veux pas "faire partie du navire, partie de l'équipage". Quoique ça doit être cool d'être pirate, mais je veux retrouver ma famille avant."

Panpan eut un sourire amusé, s'avança vers moi et répondit, tout en posant une main sur mon épaule :

"Je t'avais promis que tu rentrerai. Je prends toujours soin de ma famille."

Puis, il caressa le duvet sur le crâne de ma fille. Je ne lui faisais toujours pas confiance, mais je lui étais reconnaissante de nous ramener à la maison. Je hochai la tête et me tournai vers les autres pour lancer d'une voix forte :

"Allez, tout le monde en voiture ! Enfin... en bateau !"

Hors de question de rester une minute de plus dans cet endroit moisi ! Personne ne se fit prier d'ailleurs : on grimpa tous à bord les uns après les autres. Je lançai un sourire encourageant à Sasha et Steve puis prit ce dernier par le bras pour lui souffler rapidement à l'oreille :

"C'est ton moment. Va prendre soin d'elle. Panser sa plaie au bras."

"Euh... tu crois ?" fit-il, anxieux.

"Mais oui, bouge-toi !" dis-je en roulant des yeux.

Le jeune homme hocha plusieurs fois la tête, en flip total alors qu'il venait d'affronter des supers méchants. Il était vraiment trop. Puis il se dirigea vers Sasha d'un pas incertain. Je secouai un peu la tête avec un sourire amusé, et constatai qu'Hadès venait vers moi en m'observant d'un oeil sceptique.

"Quoi ?"

"Les lasagnes de ton père." dit-il en me fixant.

"Bah qu'est-ce qu'elles ont ?" fis-je en haussant les épaules.

J'allais préciser pour la énième fois que c'était Maman qui cuisinait, mais je me contentai de soupirer. De toutes façons, il ne comprenait jamais rien.

"On commence par ça."

J'approuvai avec une moue. Ca me semblait évident : on se pointait chez mes parents, on faisait de grandes effusions et ensuite on mangeait à l'oeil. En plus, ils avaient l'arrivée d'Autumn à fêter.

"Faudra sûrement que je les prépare mentalement." dis-je en baissant les yeux sur ma fille. "Papa risque de tomber dans les pommes, sinon."

"Mais non, il va adorer. Oooh ! Hubert va être trop content ! Il va enfin avoir une soeur !"

Je plissai des yeux. Il se fichait de moi là non ?

"Non, c'est sa nièce. Pas sa soeur. Vu qu'il est son oncle." expliquai-je en levant les yeux au ciel.

Hadès fit mine de réfléchir.

"Tu es sûre ?"

Je soupirai de plus belle et ajoutai à l'adresse d'Autumn :

"J'espère que tu n'as pas le cerveau de ton papa, sinon on est mal."

Pour toute réponse, le bébé dans mes bras émit un gazouillement joyeux qui ne me rassura pas des masses. Puis, je levai les yeux vers l'horizon qui nous tendait les bras. Après un petit silence, je déclarai en sachant très bien qu'Hadès allait entendre :

"On est cool, ensemble."

J'avais prononcé cette phrase à demi-mot, sans le regarder. Elle représentait beaucoup pour moi mais j'ignorais s'il allait capter le message profond. Au pire, ce n'était pas grave. Je ne savais pas si j'avais envie qu'il comprenne vraiment, pour une fois.

________________________________________ 2017-11-24, 15:32

« Je visais le ciel... je suis cloué au sol... »

« Alors à quoi bon essayer, je sais que je vais m'écrouler. »

J'avais vue une voyante et elle m'avait prédit que je n'étais plus le seul dans le coeur de Merida. Je n'y avais pas cru une seule seconde. Ca m'avait peut-être traversé l'esprit qu'elle aurait pu aller voir ailleurs, mais j'étais persuadé que ce n'était pas le cas. Elle tenait à moi, n'est ce pas ? Et puis une chose en entraînant une autre, il s'est avéré qu'elle avait réellement quelqu'un d'autre dans sa vie. Notre couple reposait bel et bien sur un mensonge. Mais pas celui que je pensais. Car cet autre ressemblait à un petit ange. Et ça m'allait très bien que cet « autre » soit rentré dans notre vie.

« On est cool, ensemble. » prononça Hope, tandis que j'arborais un magnifique sourire.

On était cool ensemble. On le serait toujours. Quand on était monté à bord du Hollandais Volant, on avait survolé le ciel rouge flamboyant, et on était arrivé dans une immense forêt. Juste en dessous de nous, de la fumée s'échappant de la locomotive d'un train, signalait que ce dernier voyageait toujours d'un lieu à un autre. On aurait pu mettre fin à tout ça, mais pour x raisons, il se trouvait que ce train devait continuer sa route. Encore un mystère à résoudre.

« Le monde des Songes ? » dis-je à Pan en arrivant à proximité de lui.

Il était appuyé sur la rambarde et observait le ciel qui s'étendait à perte de vue. Je n'attendais pas de réponse de sa part, mais j'étais venu m'adosser contre cette même rambarde, afin de l'observer.

« Les Elohim sont des sortes de Gardiens. Des êtres venus d'ailleurs, qui voyagent à travers le temps et l'espace. Mais aussi à travers les mondes. Leur opposé sont les Oneroi. Vous en avez déjà rencontré je suppose. »

Il répondait réellement à ma question ? Depuis quand on avait quelqu'un qui venait de cette époque de fous, et qui répondait aux questions qu'on lui posait ? Je hochais simplement la tête pour signifier que oui, on en avait déjà rencontré.

« Les Oneroi gardent le Palais des Songes, et les Elohim le Palais des Morts. Chacun son propre palais en gros. »

« Les Enfers pour eux et le Paradis pour les autres ? » conclus-je.

Il semblait approuver mes dires. Me voilà intelligent !

« La première âme. C'est elle qui se trouve dans le Palais des Songes. On ne peut la détruire sans provoquer la colère de plus haut. » dit-il en pointant son doigt vers le ciel.

« Alors comme ça monsieur n'est pas le plus puissant ? » répondis-je amusé.

« Je ne l'ai jamais prétendu. »

A part qu'il se la pétait à fond quand il était sûr de son coup. Ca me rappelait quelqu'un, mais là je ne voyais pas qui. Eloise ? Peut-être Diane. Voir même Aphrodite. Enfin, ça touchait un divin, mais son nom m'échappait.

« On va vous déposer à Storybrooke. Beth restera avec moi. Je lui ai déjà demandé. C'est une pirate. Elle a ça dans le sang ! Comme toi d'ailleurs... mais je pense que ta réponse ne serait pas celle que j'aimerais si je venais à te poser la question. »

J'étais sceptique.

« Essaye pour voir. »

Il semblait surpris, si bien qu'il s'était totalement tourné vers moi.

« Tu veux venir avec moi à bord... »

« Non. » le coupais-je avec un grand sourire.

Ca l'avait amusé. Mais non, je ne comptais pas partir avec lui et laisser derrière moi ma place de bras droit d'Olympe. Et puis j'aurais trop manqué à Diane. On commençait à réellement bien accroché elle et moi.

Le 1er novembre à 18h...

« Et nous voilà de retour à Storybrooke. Pan nous a déposé avec son bateau avant de repartir vers de nouveaux horizons. Il avait à faire comme il a dit. » précisais-je. « Quant à Regina, elle a exigé qu'on vienne tous manger cette dinde aux marrons chez elle dans quelques jours. Et je ne refuse jamais une dinde aux marrons. Tu me connais. »

Tournant la tête vers le petit gars, j'avais jeté un nouveau coup d'oeil vers Autumn que je tenais dans mes bras, avant de le regarder lui.

« Tu sais, elle va faire des ravages. C'est un véritable petit canon ! Et puis elle aura les plus belles robes, les plus beaux bijoux, les plus beaux artifices, et ensuite boom, french kiss ! » dis-je en claquant des doigts, ce qui amusa Autumn.

Mais il n'y aurait pas de french kiss. Jamais. Elle était ma Princesse à moi, pas aux autres.

« Tu veux la porter ? Vas y, n'ai pas peur. Regarde, faut faire comme ça et surtout bien tenir la tête. » dis-je en lui tendant Autumn et en m'assurant qu'il la tenait bien contre lui. « Voilà. C'est pas compliqué les bébés. Les autres surement, mais pas les Bowman. Ce sont les meilleurs. »

Je lui avais fait un petit clin d'oeil avant de lui ébouriffer les cheveux et de me lever. Quant à lui il était resté assis sur le banc avec Autumn. J'avais fait juste quelque pas dans l'herbe, les mains dans les poches, en repensant à tout ce qui s'était passé. Ca avait été une sacré année. La plus belle et grande de toutes ! Une année que je pourrais difficilement oublier. J'avais un père. Ca répondait à beaucoup de questions et ça allait surement créer des jalousies. Après tout, moi j'étais un divin parfait et complet, et eux des 50% divins. Ca ne voulait pas dire que je méritais bien plus la place qu'Apollon sur le trône ? Faudrait que je lui en parle. Ou que j'aille en parler à ce vieux grincheux qui ne répond pas aux questions. Il avait un concurrent maintenant, lui !

Je m'étais tourné pour observer Hubert qui tenait toujours Autumn dans ses bras, et j'avais vue ses deux frères le rejoindre. A ce qu'ils disaient, c'était à celui pour qui Autumn craquerait plus tard. Ils l'avaient vraiment bien accueillis. Ca allait être facile maintenant. Cette année m'avait beaucoup servis et ces révélations aussi. Aujourd'hui, j'avais ma famille et je ne laisserai personne mes les prendre, pensais-je en contemplant au loin les feux follets qui flottaient tout autour de la maison et que j'étais le seul à voir. J'étais aussi le seul à comprendre ce qu'ils faisaient là. Le seul à avoir pu répondre à la question de pourquoi ils murmuraient mon nom à l'infini. On ne toucherait pas aux miens. Plus maintenant. Jamais.

________________________________________ 2017-11-24, 17:44

« Il est grand Temps... »

« ...de rallumer les étoiles ! »

Le 30 novembre 2017, le jour le plus triste de l'année...

A Noël dernier, Diane m'avait offert une place pour un spectacle à Broadway. C'est à New York. Je n'y étais pas encore allé, bien trop occupé à Storybrooke. Du moins c'était l'excuse qu'on donnait quand on ne prenait simplement pas le temps de profiter un peu de la vie. Il faisait froid ce soir. L'heure était déjà bien avancé. Les gens n'allaient pas tarder à quitter le théâtre afin de rentrer chez eux, sans doute émerveillé par ce à quoi ils venaient d'assister. J'avais levé les yeux en direction de l'affiche qui indiquait qu'en ce jour, se tenait ici : « Le Fantôme de l'Opéra ». Une oeuvre française qu'on jouait très souvent à Broadway. Je n'aurai surement pas fait ce choix, mais j'aurai donné beaucoup pour me retrouver à ce moment précis à l'intérieur de ce théâtre.

Quelqu'un m'avait rejoins, les mains gantés dans ses poches de manteau. Il ne ressentait pas le froid. Mais à vivre trop près des humains, on finissait par prendre leurs petites habitudes. Et puis ça aurait semblé bizarre à la plupart d'entre eux, si ils nous voyaient sortir dehors en plein hiver avec un débardeur, un short et des claquettes. Mieux valait se montrer discret. Je n'avais pas tourné la tête vers le nouvel arrivant, me contentant d'observer l'affiche dans ses moindres détails.

« Elle y est avec des amies. Elle s'en est fait dans sa nouvelle école. Tout se passe bien pour elle. Comme c'était prévu. » commenta l'homme chat qui se trouvait à côté de moi.

Je n'avais toujours pas daigné tourner la tête. J'étais triste. Je ressentais cette douleur au fond de moi et je ne pouvais même pas l'exprimer. On était un mois avant Noël. Tout devrait être parfait. Les jours sont magnifiques. Mais ça n'allait pas bien. J'avais envie de pleurer pour tellement de raisons. Jamais encore je m'étais vue dans un état aussi pitoyable. Tournant enfin la tête vers Socrate, je vis à son regard qu'il ne s'attendait pas à me voir ainsi. Il observa le sol quelques instants, avant de poser une question qui lui brûlait les lèvres.

« Il s'en sort ? » avait-il dit. « J'espère qu'il n'a pas mis le souk dans ma Bibliothèque. »

C'était des paroles plus dans le but de détendre l'atmosphère qu'autre chose. Ca faisait déjà un mois que le jeune chat était là, à jouer le jeu jour après jour. Je l'avais observé, tandis qu'il évitait mon regard et que je sentais qu'il n'allait pas bien lui aussi. Je ne lui avais rien demandé. Il avait pris la décision par lui même, prouvant une fois encore à quel point il était un ami fidèle. Ellie avait raison. Les créatures n'étaient pas différentes de nous. Elles n'avaient peut-être pas d'âmes, mais ça ne les empêchait pas de se montrer plus humaines que nous, parfois.

Elle était sortie. Accompagnée de ses amis. On avait levé les yeux en même temps dans sa direction. Ca me ramenait plusieurs semaines en arrière...

Le 1er novembre 2017...

« Un feu follet ? Hum... peut-être. Je ne suis pas sûr. A dire vrai ces choses là n'en font qu'à leurs têtes et inventent tout plein de choses. » précisa Hadès en tentant de se défaire de ce qu'il avait fait.

Je m'étais assis sur le lit, tentant de reprendre mes esprits. Quelque heures auparavant, le Hollandais Volant avec à son bord Pan, l'ancien commandant de la flotte d'Ouranos, notre Titan Roi, le prédécesseur de Surt, avait causé une brèche dans le Cocyte, lui permettant ainsi d'entrer dans ce lieu et me permettant par la même occasion de créer un lien avec Hadès et Diane, afin de communiquer avec eux. J'avais appris ce qui s'était passé, mais je ne pouvais pas les aider. Il suffisait d'attendre que Pan s'en charge et ça ne me plaisait pas plus que ça. Avant que la brèche se referme, Hadès m'avait fait passer un Feu Follet. J'ignorais totalement qu'il était capable de les utiliser comme messagers. Ce dernier renfermait des pensées. Une multitude de choses qu'Hadès lui avait confié. Et parmi elles, certaines concernant Apple et le fait qu'elle avait passé une dizaine d'années dans un lieu de désolation. Elle n'était pas heureuse. Elle était seule. Elle était triste. Il voulait que je fasse quelque chose pour elle.

« Peut-être que deux trois choses étaient vraies et que j'ai pu dire à un moment ou à un autre. Mais c'est tout. Le reste est de la pure invention ! » se justifia t'il.

« Elle est malheureuse... » conclus-je, tandis qu'il me pointait du doigt.

« Ca oui ! Ce qui concerne Apple était entièrement vrai et sortit de ma bouche ! Le reste, on oublie ! »

J'étais focalisé sur cette partie du message. Hadès voulait que je fasse quelque chose pour la jeune femme qu'il considérait comme sa fille. Mais qu'est ce que je pouvais faire ? Phobos l'avait atteint là où ça faisait le plus mal, et je ne possédais pas de solution miracle.

2 novembre 2017, dans la journée...

« Anatole ? » demanda une petite voix intrigué.

En clignant des yeux pour sécher mes larmes et en tournant la tête vers la jeune femme qui venait d'apparaître au seuil de la porte de sa chambre, je vis que ses yeux étaient également humides. Passer d'un extrême à l'autre en moins de quelques secondes, donner l'impression maintenant que tout allait bien, jouer la comédie, c'était invraisemblable ! Car tout n'allait pas bien. J'avais envie de pleurer pour tellement de raisons que mes larmes ne semblaient pas vouloir cesser de couler.

J'étais triste pour tant de choses à la fois. Mon incapacité a avoir réussi à les protéger, à avoir trouvé les bons mots, la bonne manière de faire. L'absence de réponses à mes questions. Ma solitude. Ma frustration de ne jamais pouvoir en faire plus. Ma colère envers moi-même et ma crainte de les perdre tous les uns après les autres.

La jeune fille baissa les yeux, troublée, se rendant compte que cétait sans doute pour elle que j'étais dans cet état. Je l'observais quelques instants. J'adorais sa chevelure blonde, ses boucles d'or. Elle était tellement belle. Elle respirait la joie de vivre et la douceur. Il m'arrivait souvent de l'écouter chanter, car ça avait le don de me détendre. Elle apaisait tous mes maux. Mais maintenant elle ne chantait plus. Depuis qu'elle était revenue de sa prison temporelle, elle n'avait plus touché à sa guitare. Cette magnifique guitare que je lui avais offerte et où étaient gravés les inscriptions :

« Une étoile est née,
Elle brille à mes côtés tel un soleil. »

Je l'avais protégé du mieux que j'avais pu. Mais on arrivait à un point où je ne pouvais plus faire grand chose pour elle. IJe ne pouvais que rester là à la contempler et le voir chuter d'avantage. Ca m'était impossible.

« Tu n'as pas à te sentir coupable. C'est comme ça. Tu ne pouvais pas savoir. » dit-elle en me regardant avec beaucoup de tendresse, bien que je ne méritais pas qu'elle soit gentille avec moi.

« Je n'arrive pas à comprendre ce qui s'est passé. Je n'ai jamais eu une vision aussi flou de la vie elle même. »

Elle renifla. Je ne pouvais pas la laisser ainsi. Je ne pouvais pas.

« Je ne peux pas partir et les laisser. » m'avoua t'elle. « Mais je ne peux pas rester ici... »

Elle était venue se blottir tout contre moi. C'était plus fort qu'elle. Je la sentais pleurer. Ses larmes venant mouiller le haut de mes habits où sa tête reposait. Ses pleurs étaient incessants et mes mains étaient venus l'entourer, afin de la rassurer. Je l'avais laissé se sacrifier pour Phobos. J'étais allé la chercher dans ce monde de désolation. J'aurai du savoir ce que cela provoquerait, l'anticiper. Je n'étais pas responsable de ce qui était arrivé ce jour là, mais j'étais responsable d'elle maintenant.

« Apple. » dis-je en posant une main sur sa tête et en la gardant tout contre moi. « Je ne peux pas te promettre un avenir radieux et paisible. Je ne peux pas revenir en arrière et réparer le mal qui a été causé. » ajoutais-je. « Mais... »

L'idée m'avait effleuré l'esprit. J'aurais pu y penser plus tôt, mais il m'avait fallu du temps. Je pouvais faire ça pour elle. J'en étais capable. J'avais tout ce qu'il fallait pour réussir. Et quand je lui avais exposé l'idée, elle n'avait pas hésité une seule seconde. Elle ne m'avait pas répondu, se contentant de me serrer dans ses bras pendant de très longues minutes. Puis, elle m'avait murmuré quelque chose qui avait brisé mon coeur à jamais.

« Pardonne-moi... »

Car elle acceptait l'idée, et elle savait à quel point cela me briserait.

Le 2 novembre 2017, dans la soirée...

J'avais les mains devant mes yeux. Je n'arrivais pas à cacher ma peine. Socrate et Jules se trouvaient là face moi dans la bibliothèque d'Olympe. C'était impossible pour moi de leur parler, mais je ne pouvais pas attendre. Je tentais du mieux que je pouvais, de prendre sur moi. C'était plus facile à dire qu'à faire. Quelques mots m'échappèrent.

« S'il te plaît, Socrate. J'ai besoin de toi. » dis-je avant de regarder l'homme chat.

J'étais pathétique. Je tentais de respirer doucement, afin de retrouver toute ma contenance. Je pensais à Apple, encore et encore. J'espérais ne pas faire de bêtises et prendre la bonne décision.

« Que pouvons nous faire ? » répondit-il immédiatement sur un ton inquiet.

« Je ne sais pas comment je peux te demander ça. A dire vrai je ne peux pas. »

D'ordinaire c'était très facile. Je me trouvais face à une créature et je lui donnais un ordre. Mais je n'avais plus la même conception du mot créature qu'à l'époque. Mes amis ne faisaient pas de distinction entre une personne avec une âme et une créature qui de base n'est créé que pour servir. Ils leur donnent la même importance qu'on leur donne. Je ne me trouvais pas face à Socrate, le chat que j'avais créé pour une jeune femme qui comptait plus que tout à mes yeux. Je me trouvais désormais devant Socrate, un Gardien, bibliothécaire d'Olympe et qui avait la capacité de se transformer en chat. Face à moi se tenait un ami. Ce qui rendait la tâche encore plus compliqué.

« Apple... » murmurais-je. « Elle a besoin de vivre sa vie. De la vivre loin de nous. Et j'ai besoin de m'assurer qu'elle aille bien. »

Ca ne sortait pas. J'y arrivais pas. Jules tentait de comprendre ce que je voulais dire par là. Tandis que j'allais enfin trouver le courage de leur avouer, une petite fille m'interrompit.

« Elle sera bien plus heureuse. Vous ne pouviez rien faire de plus pour elle. Vous n'avez pas à avoir honte de votre choix. » avait-elle dit.

« Je la considère comme ma fille. » avouais-je à Iota et aux Gardiens qui se tenaient là.

« Dites moi quoi faire. » annonça clairement Socrate.

J'avais levé les yeux dans sa direction. L'avenir d'Apple se jouait maintenant. Je ne pouvais pas la laisser partir toute seule. Je ne pouvais pas aller avec elle. Socrate adorait cet endroit. C'était sa maison, son chez lui. Je ne pouvais l'y arracher.

« Peux-tu prendre soin d'elle ? Qu'il ne lui arrive rien. » dis-je avant de préciser : « Elle ne doit pas savoir. Elle ne devra jamais savoir qui elle est réellement. »

Voilà qui était dit. Ca ne me faisait pas plus de bien pour autant. Pendant quelques instants, Socrate m'avait observé, comprenant sans doute ce que j'attendais de lui et ce que cela impliquerait. Il s'était approché de moi, après avoir pris sa décision, et il avait avancé sa main pour la poser sur la mienne. Un geste amical qu'il n'avait jamais eu auparavant. Il ne faisait pas cela pour moi. Il était comme moi. Il le faisait pour elle. Pour celle qui s'était occupé de nous. Qui avait toujours veillé à ce qu'on aille bien. Et qui avait continuellement fait passer notre bonheur avant le sien.

« Vous pouvez compter sur moi. » murmura t'il, oubliant nos rancunes passés et le fait qu'il était simplement à mon service.

C'est en confiant Apple à mon ami et non mon serviteur que je savais qu'elle était désormais en sécurité. Il ne lui arriverait rien. Socrate s'était préparé plus rapidement que je l'avais imaginé. Il allait tout abandonner afin de réaliser une tâche plus importante que celles que je lui avais déjà confié. Protéger non plus la connaissance et le savoir, mais la personne la plus innocente et parfaite qui ait vécu dans ce monde.

Le 30 novembre 2017, à un jour du plus beau mois de l'année...

On se tenait là devant le théâtre de Broadway. Socrate était avec moi. Il venait tout juste de me rejoindre. Apple se trouvait à quelques pas de nous, accompagnée de ses amis. Elle semblait être heureuse et avait une foule d'avis à partager sur la pièce qu'ils venaient de voir.

« Socrate ! » s'exclama t'elle en faisant de grands signes de la main à l'homme chat.

Ce dernier lui avait répondu avec un grand sourire, cachant sa peine. Il se faisait passer pour un voisin de palier. C'était lui qui lui avait donné le billet que je lui avais confié. Il lui avait dit qu'il n'aimait pas le théâtre et que ça lui ferait plaisir qu'elle y aille à sa place. Elle n'avait pas hésité un seul instant. Apple était une jeune fille qui avait aménagé avec sa tante dans un appartement de Manhattan. Elle y vivait depuis déjà un mois, pensant qu'elle avait vécu son enfance dans une petite ville du Maine. Socrate était un voisin qui avait emménagé quasi en même temps, ce qui avait fait qu'ils avaient eu une rencontre facile d'accès. Elle avait été inscrite dans l'école la plus proche de chez elle et commençait déjà à se lier d'amitié avec des filles de son âge. De son passé, elle n'avait conservé qu'une guitare et d'autres babioles qui ne lui avaient pas réellement appartenu. Elle avait retrouvé une nouvelle mémoire, de nouveaux souvenirs. Elle n'était plus la petite Apple que j'avais connu. Elle vivait une nouvelle vie, loin du monde qui l'avait détruit et dans une ville qui la faisait rêver.

« Prend soin de toi, mon ami. » murmurais-je à Socrate avant de m'éloigner et de disparaître au coin d'une ruelle.

Quant à Socrate, il avait rejoins Apple, comme si de rien était.

« On peut rentrer si tu veux. Ou alors on passe d'abord par le vendeur de hot dog. Je sais que tu raffoles de ça ! Et juste comme ça... c'était qui le beau garçon avec qui tu discutais ? »

Sans doute une vieille connaissance, un viel ami, un vestige de son passé.

________________________________________ 2017-11-25, 17:43

Un seul d'entre eux... Il ne suffisait que d'en laisser un pour que ce monde reste "en vie" et que son penchant puisse survivre également. Cela faisait très Yin et Yang quand même. Ou très Star Wars. Athéna était persuadée qu'en entendant tout ça, son neveu n'aurait pas pu s'empêcher de penser que c'était comme la Force et le Côté Obscur : on ne pouvait jamais totalement effacer l'un sans effacer l'autre également.

Quoi qu'il en soit, tuer tous les Elohim n'était pas pour déplaire à la guerrière. Armée de l'Épée Divine, elle avait fait quelques dégâts et avait couvert les autres, gardant toujours un œil sur sa famille et ses amis malgré tout. La dernière fois qu'elle n'avait pas été assez vigilante, Arès et Héra étaient mortes. Et cela, la brune ne voulait plus le voir arriver de nouveau. Aussi quand Hadès mourrut,
elle se sentit mal. Très mal. Dire qu'un an plus tôt à peine, cette perte ne lui aurait rien fait... Heureusement, la mort de son frère n'était pas définitive. Un soulagement. La déesse fut assez amusée quand Hadès se fit engueuler par Hope. En tout cas, maintenant elle comprenait mieux le reproche que lui avait fait Apollon l'année dernière, quand elle était momentanément morte dans son affrontement contre Zeus.

Puis Pan parvint à terminer le combat grâce à Argos qui reprit sa forme de navire. Libérée de ses jauges de repentance, Athéna parvint à sourire tout en montant à bord. Les choses étaient-elles entrain de changer ? Ils avaient un nouvel allié à présent...
Même si la déesse avait beaucoup de mal à croire qu'enfin l'un des parents cherchait à être présent, la brune devait bien admettre que Pan ne s'était pas comporté comme les autres. Il avait répondu à leurs questions, aussi honnêtement que possible.
Du moins était-ce l'impression qu'elle avait. Et lui, il avait été aussi franc : quand un sujet lui pesait, il demandait à ce qu'on ne l'aborde pas. C'était frustrant, mais déjà beaucoup mieux que la façon de faire des Titans.

Quand ils rentrèrent à Storybrooke, Athéna remarqua bien vite qu'ils ne s'étaient pas absentés très longtemps. Ici, il n'y avait que quelques heures qui s'étaient écoulées. Alors qu'un an avait passé pour eux tous... Les réactions face à la naissance d'Autumn allaient être intéressantes à suivre... Mais avant toute chose, la brune avait besoin de faire quelques petites choses. Même si ça n'était pas le cas pour elles, la guerrière avait quand même abandonné - bien malgré elle - Eulalie et Alexis. Cela ne lui plaisait pas vraiment, alors après avoir remercié Pan qui repartait déjà avec Beth, la jeune femme prévint sa sœur qu'elle avait quelque chose à faire avant de rentrer. Leur colocation allait lui manquer, c'était certain... Sur cette pensée et tout en se disant qu'elle allait devoir être rapide si elle ne voulait pas se faire engueuler par Apollon, Athéna disparut de la place où elle était, pour réapparaître près de chez Alexis. Elle s'assura que la jeune femme allait bien avant de partir de nouveau, cette fois pour voir Eulalie. Suite à quoi, elle avait prévu d'aller voir Apollon. En espérant que son frère n'allait pas trop bouder de ne pas avoir été du voyage !

________________________________________ 2017-11-26, 03:47

"Le Péché Divin"

And it hurt like hell

1er Novembre

Nous étions finalement rentré. Je n'avais plus prononcé une seule parole suite à ce que je venais d'apprendre. Je n'étais pas prête à le partager, pas encore. Bien sur, toutes ces personnes présentes avaient gagné une place à part dans mon coeur, et je n'avais nullement l'intention de couper les ponts maintenant que nous étions de retour. Mais ça faisait juste trop mal. Il me faudrait un peu de temps avant de m'ouvrir et de pouvoir me confier. Regina avait proposé à tout le monde de fêter Thanksgiving chez elle. Hésitante, j'avais finalement accepté l'offre. Cela me forcerait à sortir. Ce n'était que de cette façon, que j'irais de l'avant. Rapidement j'avais salué tout le monde, avant de me téléporter devant chez moi. Sortant un petit trousseau de clé , je glissais celle avec une forme arrondie dans la serrure et ouvrit la porte, pénétrant dans le hall d'entrée. La porte refermée, je restais quelques instants à m'imprégner de l'ambiance qui régnait. Le calme régnait, la maison était tel que je l'avais laissé.

Me remettant en marche, je me dirigeais vers l'étage pour passer la porte de ma chambre. Ma chienne, dormait encore à poing fermé dans son panier. Mon absence avait dût à peine passer inaperçu. Esquissant un sourire triste, je me débarrassais rapidement de mes bottes que je glissais derrière mon paravent, pour me laisser tomber sur la banquette occupant le rebord de ma fenêtre :

S'il te plaît prononçais-je mentalement à l'adresse de la personne la plus importante pour moi

Je maîtrisais du mieux que je pouvais ma peine afin qu'il la ressente le moins possible, mais j'avais besoin de lui dire tout ce qu'il venait de se passer pour moi. Il me fallait une épaule sur laquelle pleurer, et mon frère savait m'écouter et me comprendre mieux que personne. Et effectivement, cela ne prit que quelques secondes pour qu'il n'arrive à moitié habillé en viking. Probablement son déguisement de la veille. Alors en dépit de tout ce qu'il s'était passé, je ne pu m'empêcher de me sentir légèrement mieux. La présence d'Apollon avait toujours ce don d'apaisement sur moi. Il savait. Pas besoin d'explication. Tout comme il avait su, que nous avions été séparé plus de temps pour moi lors de nos retrouvailles il y a de cela trois ans, il avait également compris qu'à nouveau j'avais vécu une séparation plus longue que la sienne et il s'inquiétait. Mais en premier lieu, ce qu'il fit, comme à chaque fois c'est de me réconforter. Alors, lorsqu'il me serra dans ses bras, je lui rendit l'étreinte comme si j'avais peur qu'il ne disparaisse :

- Tu m'as tellement manqué. J'ai cru que nous n'arriverions jamais à sortir de cet enfer. Tu imagine j'aurais dût te remplacer par Hadès.

La dernière phrase était une piètre tentative d'humour pour essayer de dédramatiser la situation. Bien sur qu'il s'inquiéterait pour moi, mais je ne voulais juste pas trop lui causer de soucis. Tant qu'il était là, j'irais mieux. Et il n'y avait pas besoin de mot entre nous, il comprenait instinctivement ce dont j'avais besoin, sa main avait d'elle même prit place dans mon dos afin de me rassurer, tandis-qu'il m'embrassait sur le front :

« Hadès n'aurait jamais suffit à pallier mon absence. » répondit-il avec un léger sourire afin de me détendre. « Je suis désolé...La fête ne s'est pas passée comme prévu aussi. Je ne savais pas qu'il t'arrivait quelque chose ». Je ne lui en voulait pas. Moi même, je n'avais pas cherché à le contacter dans le train, il se passait trop de choses. Alors, on profitait juste de la présence de l'autre. On en avait souvent besoin lorsque l'un partait sans l'autre. De se prendre dans les bras, de se rassurer mutuellement. « Combien de temps ? » Demanda-t-il.

Sa question était légitime, avec cette histoire de boucle, qu'il avait vécu, il se doutait bien que je ne parlais pas de quelques jours. Déjà, lorsqu'il avait été porté disparu durant un mois entier, j'avais eu du mal à supporter son absence. Si je n'avais pas été trop occupé avec la gestion de la citée et à me ronger les sangs peut-être aurais-je été encore moins en forme que je ne l'étais déjà lorsqu'il était revenu. Alors, avec un léger sourire suite à sa boutade de tout à l'heure, me détachais-je légèrement de lui, gardant tout de même, nos mains entremêlées par besoin de contact :

- Un an. J'ai voulu faire un effort, et me rendre aussi à la fête. Mais ça, ne s'est pas passé comme prévu. On s'est retrouvés dans un train afin d'expier nos péchés soit disant.

J'avais la voix enrouée, mais si je n'en parlais pas maintenant, je savais que j'allais sans doute adopter le comportement de l’huître. Me fermer, bloquer mes émotions afin qu'elles ne lui parviennent pas et refuser d'évoquer ce qui avait pu se passer. Ce n'était pas la bonne solution. Ce n'était jamais la bonne solution

« Un train ? » Apollon eu l'air étonné, mais ce qui dominait chez lui en ce moment c'était la culpabilité. J'ignorais ce qu'il s'était passé à cette fête mais apparemment ce fût suffisant, pour faire perdre conscience à mon frère de notre lien. Je ne lui en voulait pas. Il n'était pas responsable de ce qu'il s'était passé. Si même Hypérion n'avait rien pu faire alors comment lui aurait-il pu ? Ma main serra doucement la sienne pour le lui faire comprendre. « Il n'y avait que toi et Hadès ? » Je secouais la tête, m'apprêtant à lui donner plus d'explications mais il fit de même avec la sienne, avant de prendre mon visage entre ses mains « Tu me racontera les détails quand tu le voudra, rien ne presse. Comment tu te sens ? »

J'aurais voulu apaiser son inquiétude, je le ressentais au plus profond de moi, les détails n'étaient pas sa priorité. Mon état, primait sur tout le reste. L'apaisement n'était pas la solution. Tout comme la dissimulation ou le mensonge. Dire que tout allait bien alors que ce n'était pas le cas, ne le tromperait pas. Il se sentirait sans doute blessé que je ne me confie pas à lui et je ne voulais pas que ça se passe ainsi. Alors j'hésitais quelques secondes seulement avant de tout avouer d'une voix cassée :

- Comme quelqu'un qui viens de perdre son fils

« Artémis...Je suis tellement, tellement désolé » Et il l'était. Ce n'était pas juste des paroles en l'air, pas juste de la pitié. Je faisais toujours en sorte de ne pas montrer mes émotions devant les autres. Pour ne pas attirer la pitié, le mépris ou que sais-je d'autres. J'en dissimulais la moindre parcelle derrière un masque. Je préférais paraître froide, distante, presque hautaine afin que personne ne se rende compte de ce que je ressentais réellement. Parfois, pour ne pas gâcher le bonheur des autres, ou bien pour ne pas les attrister encore plus qu'ils ne l'étaient je calquais mon comportement sur leurs besoins. Mais pas avec Apollon. Avec lui, j'étais celle que j'étais réellement. Ses paroles n'étaient jamais hypocrite. Les yeux brillants, j'affichais un sourire triste :

- Ça va aller. Peut-être pas tout de suite, je vais avoir besoin d'un peu de temps pour faire mon deuil. Mais les choses ne peuvent qu'aller mieux pas vrai ? Je crois que cette histoire ne pouvait pas se finir comme on l'aurait souhaité, il est allé trop loin pour revenir en arrière.

« Je suppose... » Il soupira, je restais silencieuse. Parce qu'il n'y avait pas besoin de dire quoi que ce soit. Nous aurions tous les deux aimé pouvoir arrangé les choses. Malheureusement, on ne peu pas toujours. Et il s'agissait d'un de ces cas. « Je serais là, pour toi toujours »

- Je sais. Merci d'être là

Quelques jours plus tard, cimetière Lafayette, La Nouvelle Orléans

Ma main droite, serrait étroitement celle d'Apollon, tandis-que la gauche était crispé sur un bouquet de fleur. Nous venions d'arriver, et après être passé chez un fleuriste acheter le plus gros bouquet qu'ils avaient, nous nous étions dirigé vers le cimetière. Je n'avais rien à mettre en terre. Mais, j'avais quand même voulu que Phobos ai un endroit où symboliquement reposer sur cette terre. J'avais catégoriquement refusé, que ce soit à Storybrooke. Parce que personne n'y avait été attaché. J'étais la seule. Son père avait particulièrement brillé par son absence. Aussi, estimais-je qu'il n'avait pas voix au chapitre sur ce sujet. J'avais été seule pour tenter vainement de le ramener sur le bon chemin. Seule à me battre pour lui, et seule à vouloir le protéger envers et contre tous. Pitch pouvait bien aller au diable. S'il avait des protestations à faire, il trouverait une porte fermée. Plus rien ne nous reliait à présent. L'unique vestige de notre relation était partis laissant un trou béant dans mon cœur.

Doucement, j'enlevais ma main de celle de mon frère me dirigeant vers le caveau familiale pour y déposer mon bouquet dans un vase et me reculer de quelques pas. Mes courtes boucles blondes, venaient fouetter mon visage, portées par le vent d'Automne. La blessure était encore trop fraîche. Je ne pourrais pas oublier aussi facilement tout ce qu'il s'était passé dans le cocyte. Mais, j'avais voulu essayer d'aller de l'avent. Raccourcir mes cheveux avait été un moyen de m'encrer dans la réalité, de me dire que cette année qui s'annonçait j'allais la revivre mais telle qu'elle aurait toujours dût être. Avec un soupire, je me tournais vers Apollon qui ne semblait pas vouloir bouger. Pinçant mes lèvres je me décidais finalement à exécuter le « conseil » qu'il m'avait donné. Peut-être qu'ainsi il accepterait de rentrer à Storybrooke le plus vite possible :

- Moi aussi, j'ai des regrets. J'aurais sincèrement voulu que l'on arrive à se rejoindre tous les deux. Que tu me fasse confiance, que tu me laisse juste être ta mère. C'était tout ce que je demandais. Si tu nous avais laissé une chance, peut-être que tout ce gâchis aurait pu être évité. Je...Je ne sais pas s'il y a un au delà ou quoi que ce soit où on se retrouve tous : humains, créatures, demi dieux, dieux confondus. Mais si c'est le cas, veillez sur lui pour moi. C'est votre petit frère, et c'est le devoir des grandes sœurs de veiller sur leurs petits frères. Même si ce sont des casses pieds qui veulent nous faire parler à des morts parce que soit disant que ça aide à faire son deuil.

Cette remarque était pleinement destiné à Apollon dont je reprenais brusquement la main. Je n'étais pas prête. Sans doute que je retournerais ici quand je le serais. Combien de temps cela prendrait-il je n'en avais aucune idée. Et si je leur avait fait la morale avec Athéna lorsqu'Héra et Arès étaient décédés en leur disant que rester prostrée chacun de leur côté à ruminer ne feraient pas avancer les choses. Je n'avais présentement envie que d'une chose : retourner chez nous, m'enfermer dans ma chambre et ne pas en ressortir. J'étais venue ici pour changer la plaque du caveau et déposer des fleurs. Je n'avais aucune envie de m'y éterniser :

- Il faudrait quand même régler cette histoire de bras droit une bonne fois pour toute avec Hadès. En douceur, mais fait lui comprendre que ton intention n'a jamais été qu'il occupe cette fonction.

Avec un dernier regard en direction du caveau, j'attrapais la main de mon frère et nous téléportait tous les deux à l'intérieur du salon à Storybrooke. La blessure ne guérirait jamais, elle cicatriserait tout au plus. Mais en attendant que ça se fasse, je n'étais pas franchement d'humeur à la convivialité. J'acceptais Apollon, c'était la seule présence dont j'avais besoin. Plus tard, quand les choses se seraient un peu tassées, je reprendrais contacte avec les autres. C'était une promesse.

________________________________________ 2017-11-26, 17:17

❝Le péché Divin❞
Sasha & Les autres

1er Novembre

Le combat avait prit fin, elle pouvait enfin ranger les armes même si elle n’avait qu’une envie c’était de retourner déquiller de l’ange mais il était temps de rentrer à Storybrooke, il était temps de retourner à leur ancienne vie pour que les autres puissent retrouver les autres membres de leur familles et leur amis, elle, elle avait déjà sa famille présente, alors partir ou rester ça n’avait pas vraiment d’importance et puis passer autant de temps avec eux ça allait lui manquer, elle s'était habitué à un certains train de vie qui serait à présent chambouler et elle retournerait vivre chez elle avec son double, elle aimait son frère certes, mais vivre en compagnie d’Hadès, Hope et Autumn avait été bien mieux.

“Et bien allons-y.”Murmura-t-elle tout en faisant apparaître son armure de cosplay qu’elle avait fait il y à longtemps pour la fête d’Halloween tout en grimpant à bord du Hollandais Volant, déposant l'armure à ses pieds avant de constater dans quelle état son pull blanc était.”Ah non, putain.”Pour n’importe qui d’autre ça aurait pu être un simple pull mais pour elle c’était l’un des derniers cadeau que lui avait fait Dolos avant sa mort parce que monsieur avait des goûts de luxe et qu’il aimait bien les faire partager avec elle et son frère.”Putain, putain, putain.”Elle n’avait jamais pleuré de sa vie et à cette instant elle en avait plus qu’envie, merde quoi ! c’était l’un des seuls truc qui lui restait de son meilleur ami divin et maintenant il était ruiné. Elle se mit à donner de léger coup de pied dans le bateau pour tenter de faire passer sa colère.

“C’est vraiment dommage pour le bon repas que tu avait préparé.”Elle s’arrêta de donner des coups dans le bateau pour tourner la tête en direction de Steve qui venait de la rejoindre, il semblait peiner.

“Ouai je me suis tué à la tâche pour rien.”Grommela-t-elle, retirant une mèche rebelle de son visage, elle ne savait pas du tout ce qu’elle allait faire pour son pull, peut être qu’elle trouverais quelqu’un d'assez doué pour l’arranger, l’autre indienne qui vivait dans son arbre était du genre débrouillarde en matière de couture peut être qu’elle irait la voir, quitte à passer du temps en compagnie d’une nana complètement à l’Ouest.

“Ça va aller pour ta blessure ? Tu veux que je tente quelque chose ? Même si je ne sais pas quoi.”Elle poussa un soupire d’agacement, elle savait qu’elle aurait jamais dû le mettre dans un endroit pareille. D’un geste de la main elle fit apparaître le nécessaire pour désinfecter sa blessure et la recouvrir avant de tendre tout ça en direction de Steve.“On a de la chance, j'ai pas besoin de point de suture, donc tu peut juste m'aider à la désinfecté et la couvrir."Steve récupéra la bouteille d’alcool pour l’ouvrir et l’approcher de sa blessure, elle l’observa hésiter quelques instant.“Attention, ça va piquer un peu.”Avant qu’il ne verse un peu du liquide, serrant les dents pour ne pas gueuler comme une cinglée, elle tapa du pied pour faire passer la douleur.

”Bordel.”Siffla-t-elle entre ses dents tandis que Steve plaçait avec délicatesse un bandage sur sa blessure avant de l’enrouler avec le bandage.

“Tu sent trop bon.”Elle leva les yeux pour croiser le regard du jeune homme qui était bien plus près qu’elle ne l’avait imaginé, elle cligna des yeux, stupéfaite de ce qu’il venait de sortir de sa bouche.“Non mais on ne renifle pas les gens, t’es pas un chien !” S’exclama-t-elle sans pour autant s’énerver avant de poursuivre.“Mais merci.”Le reste du voyage se passa tranquillement tandis qu’enfin ils arrivaient à Storybrooke.

“Ca me stress, j’ai l'impression d’y avoir déjà été.”

En même temps on en vient, idiot. Pensa-t-elle avant de dire à voix haute."Ouai enfin t'inquiète, là ça sera plus animée, peut être un peu trop parfois."Elle jeta un coup d’oeil en direction de Steve."Ça te changera de ton ancienne petite ville où il ne se passait rien, ici il se passe toujours un truc, Storybrooke c'est pas une ville comme les autres.”Une ville remplis d’êtres divins et de personnages de compte, si Steve voulait de l’animation et du bizarre, il allait être servis.

“Il se passait des choses, mais différentes.”Il tourna la tête en direction de la ville, faisant la moue avant de la regarder de nouveau. “Il y a des boites de nuit ici ?.” Elle avait une tronche de guide touristique ou quoi ?. “Va falloir que je me trouve un endroit où dormir. Et que je travaille. Peut-être dans un garage, j’ai déjà bricolé des voitures.”

“Des boites de nuits ? Non, on à le Rabbit Hole mais c’est plus un bar avec des strip-teaseuse si c’est ton trucs.”Elle haussa les épaules avant d’ajouter. "Et si tu veut dormir quelques part en attendant d’avoir de l’argent, il y à l’auberge de Granny’s, après à toi de te débrouiller pour le reste.”

Il hocha la tête en soupirant.“C’est partie pour la grande aventure.” Il avait l’air aussi motivé qu’elle devant une pile de vaisselle après un soir de fête.

“Mais ouai, ça va être fun.”Elle souligna ses propos par une légère tape sur l’épaule. Il était temps pour elle de retourner vivre sa vie, juste avant Regina leur proposa de venir passer manger chez elle une dinde aux marrons. Elle avait accepté l’invitation et promis de refaire des cupcakes pour tout le monde, après avoir souhaité une bonne journées aux autres, elle était en partie en direction de la forêt, elle avait une certaine indienne à voir pour son pull.

Pando

Sasha: 70% Evénement Divin #29 {87} : Le Péché Divin [Fe] - Page 7 4114364782

________________________________________ 2017-11-26, 19:56

Le péché divin

Regina & Cie

Tout était terminé. Pouf. C’était comme un rêve, enfin je savais que cette année avait été réelle, tout avait été réel mais en même temps, j’avais l’impression que j’allais me réveiller dans mon lit et vivre ma vie là où je l’avait laissé après être montée dans ce train. Il était clair que durant ces un ans, j’avais compris beaucoup sur moi, sur ma vie et sur les choix que j’avais pris. C’était décidé, ma vie allait radicalement changer et pas qu’à moitié. J’avais pris une décision. Une fois sur le Hollandais Volant, je m’étais rendue près d’une rambarde et m’y était accoudée, regardant simplement le paysage. Devais-je remercier les Onze pour nous avoir fait endurer tout cela ? Après tout, j’avais compris. Oui j’avais compris qui j’étais vraiment. Et dire qu’il avait fallu que je sois prisonnière d’une réplique de Storybrooke pour m’en rendre compte.

Le reste du voyage jusqu’à Storybrooke, je le passa dans le silence. Mon épaule me faisait mal mais j’avais pensé ma blessure comme je le pouvais en attendant de rentrer à la maison et de trouver d’autres moyens pour me soigner. J’avais pu guérir la plaie mais la douleur demeurait. Je n’en étais pas sortie indemne, ça c’était clair mais sereine. Sereine d’un nouvel avenir qui s’ouvrait devant moi.

1 er novembre, au matin.

Je descends du Hollandais Volant et pose mes pieds sur le sol de Storybrooke. Enfin de retour à la maison. J’étais partie pendant une année entière et pourtant…il ne s’était même pas écouler une journée ici. J’avais du mal à me faire à cette idée et pourtant… Cependant, me trouver à Storybrooke me rappelait ce que j’avais en tête et j’avais déjà de grandes idées. Après tout, qui dit changement, dit radical non ? Je ne souhaitais qu’une chose, là tout de suite, retrouver mes enfants. Me tournant vers les autres, je les saluais avant de poser mon regard sur Pan qui repartait déjà avec Beth, je lui souris.

« Merci. » dis-je simplement alors que je me tournais vers les autres « Je suis contente qu’on soit tous rentrés saint et sauf, blessés mais sauf. Et vu tout ce qu’il s’est passé, on a même pas pu dignement fêter Thanksgiving alors pour ceux qui le souhaite, je vous invite à venir le fêter au Manoir, je ferais une dinde aux marrons. » Je prononça ses derniers mots en posant mon regard sur Hadès. Alors que tout le monde se séparait, je m’approcha du Dieu des Enfers avant de lui tapoter l’épaule.

« Hadès, je dois dire que j’ai vraiment appris à te connaître durant ses un ans passés dans cette réplique néfaste de Storybrooke et je dois dire que je n’ai pas été déçue. Tu es quelqu’un de bien, un peu chiant quand tu t’y mets mais tu restes marrant. »

Sur ses mots, je tourna les talons en ajoutant néanmoins avec un sourire.

« Et arrête de fantasmer sur mes seins, je vais rougir. »

Et dans un nouveau sourire, je disparue dans une fumée violette pour me rendre auprès de ma famille.

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