« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
C’est fou ce qu’il y avait des ronces par ici… A mesure que j’avançais, je sentais que la Nature devenait plus dense, plus importante, ce qui laissait présager qu’on ne voulait pas d’intrus et donc que j’étais sur la bonne voie. J’avais eu un sourire mutin tout en me prenait une nouvelle branche épineuse sur la joue, m’égratignant au passage. Que je passe par le ciel ou par la Terre, l’histoire était la même, elles avaient tout prévu… et je pouvais les comprendre. Il avait fallu un certain temps à Noa pour qu’elle se libère un peu de son secret des fées, qu’elle s’ouvre à moins, voire qu’elle se découvre à moi… J’avais entendu à plusieurs reprises des petits bruits d’elle, je m’étais sentie observée, mais il avait fallu que je la piège à son propre jeu pour qu’elle ose se montrer et me parler. Pendant plusieurs jours, j’avais essayé de l’apprivoiser en ne la gardant que pour moi, en n’en parlant pas aux enfants perdus. Ces nouvelles fées étaient un trésor, je le comprenais maintenant que j’étais devenu Pan mais je comprenais aussi leur peur et leur méfiance.
C’était comme ça que j’avais fini par décider d’aller les rencontrer. J’en avais parlé à Noa, mon espionne de l’intérieur qui avait fini par me donner le secret de leur endroit. Je pense que tout comme moi, elle ne voulait qu’une chose : que son peuple et mes enfants perdus s’unissent et vivent en harmonie pour le plus grand bien de notre île et j’étais complétement d’accord avec tout ça… mais pour arriver à là, il fallait déjà que je les persuade que je n’étais pas un ennemi et qu’ils ne tombaient pas dans mon piège.
- Aaaah ben enfin !
J’avais vu la lumière tout au bout de ce feuillage touffu que j’avais traversé comme un boulet de canon. J’observais bouche bée la grande Vallée qui s’ouvrait devant moi… C’était calme, paisible, délicieux et au loin, un immense arbre, un chêne peut-être trônait majestueusement dans cet endroit magique. J’avançais un peu quand soudainement :
- On ne bouge pas !
Les fameuses voltigueuses… j’avais levé mes mains lentement pour leur montrer que je ne leur voulait pas de mal et je m’étais tourner vers elles, elles étaient trois à me regarder avec méfiance en pointant un pic de porc-épic vers moi. Je déglutissais calmement avant de leur dire :
- Je viens en paix… je veux juste vous parler. Mon nom est Arya… je voudrai voir Noa… et ses amies… je pense qu’il est temps… je peux laisser Aiguille ici si vous voulez…
Je leur montrais mon épée en me tournant un peu de côté. Les fées hésitèrent un instant et tandis que l’une partait chercher ladite Noa pour vérifier l’histoire, les autres me regardait effectivement me débarrasser de mon épée. Je la posais au sol doucement en signe de bonne foi et quelques minutes après l’une des gardienne revint avec la petite rouquine ainsi qu’une autre fée, brune avec une espèce de robe bleue.
- Salut Noa, je suis contente de te voir ! Salut toi ! Moi je m’appelle Arya et toi ?
Je leur souriait tandis qu’elles me proposaient d’aller m’asseoir plus loin.
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Ondine
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Apprendre à vivre sans guide, c’était parfois un peu compliqué… Ondine était l’une des fées qui s’était réveillée en premier. Avec Noa, Iridessa, Rosélia et Vidia, elles formaient une sacrée équipe et représentaient à peu près tous les talents. Il ne manquait que Clochette qui venait les voir de temps en temps. Quoi qu’il en soit, cette journée aurait dû être une journée comme les autres où elles prendraient soin de la nature et permettrait à Neverland de revivre. Mais ce ne fut pas le cas. Parce que Noa lui avait parlé de sa nouvelle amie qui faisait partie des enfants perdus. Ce n’était pas des gens que les fées approchaient en général. Pourtant là, ça avait été le cas… Du moins cela s’était-il produit une fois pour ce qu’elle en savait. Mais puisque Noa était avec elle, Ondine ne s’inquiétait pas que cela puisse se reproduire.
Jusqu’à ce que des voltigeuses ne viennent les chercher, enfin, viennent chercher Noa. Quelqu’un était venu dans la vallée, une étrangère qui disait connaître Noa. Ce qui aurait dû être impossible. Sauf si l’on savait que Noa était sortie quelques fois de la vallée pour explorer le reste de l’île. Sans perdre un instant, Ondine suivit son amie à tire d’aile, s’arrêtant près de Noa qui saluait déjà la fille. Arya. Bien qu’un peu méfiante, la fée des eaux était trop gentille pour ne pas laisser une chance à la jeune fille.
- Je m’appelle Ondine, je suis une fée des eaux. Se présenta-t-elle. Qu’est-ce… Qu’est-ce qui nous vaut ta visite ? Demanda-t-elle.
Ondine ne comprenait pas pourquoi quelqu’un voudrait venir jusqu’ici, surtout avec les pièges naturels qu’elles avaient mis en place pour se protéger… La dernière fois que quelqu’un était venu, elles étaient toutes mortes. Et les fées ne voulaient plus que cela puisse se reproduire !
Noa était allongée contre un arbre, la tête levée vers le ciel, rêvant à de nouvelles aventures. Sa curiosité et sa soif de découvertes l’avait déjà amené plusieurs fois à aller explorer l’île, et à s’aventurer là où elle ne devait pas forcément aller. Mais elle ne voyait pas en quoi c’était mal, après tout il ne lui était rien arrivé de dangereux, et elle avait rencontré une personne formidable : Arya. Dès le début, quand elle l’a aperçue, Noa a été intriguée. Elle la trouvait très jolie, et avait l’air tellement sympathique. Elle l’a ainsi observée plusieurs fois, jusqu’à ce qu’elles finissent par réellement se rencontrer. Elle l’a adoré tout de suite. Après plusieurs rencontres Noa fini par dévoiler certain secrets à Arya. Un soir, elle décida de dévoiler à une de ses amies fées qu’elle l’avait rencontrée, et qu’elle lui avait dévoilé certaines choses. Mais à peine eu-t-elle dit à Ondine qu’elle l’avait eu une fois, Noa reçu un sermon. Elle n’avoua pas ainsi toute la vérité, et annonça que cela avait été seulement une fois….
L’incident été passé, Noa gardait ce secret pour elle. Jusqu’à ce jour où une fée voltigeuse vint la chercher. Noa n’en revenait pas, Arya avait réussi à venir ! Elle vola à sa rencontre tout sourire
Arya ! Je suis super contente de te voir aussi ! Noa était maintenant partagée entre un sentiment de grande joie, mais était aussi confuse et commençait à se sentir comme une enfant ayant fait une bêtise, et s’attendait aux remontrances de ses consœurs…
Ondine, je... Elle voulait tout dire maintenant, mais ne savait pas comment l'annoncer, elle attendait de voir la suite des évènements...
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Arya Pan
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| Conte : Peter Pan | Dans le monde des contes, je suis : : Skunk & dorénavant... Peter Pan !
Lorsqu'Ondine s'était présenté, j'avais hoché la tête d'un air entendu et en signe de salut. J'avais déjà dit bonjour et j'étais pas spécialement habituée à être aussi polie... j'aimais pas trop ça non plus mais vu la circonstance, mieux valait en faire trop que pas assez... et puis une fée des eaux c'était plutôt cool, non ?
- Je suis très contente de te rencontrer. Tu... tu fais un super boulot... le clapotis des rivières est vraiment top !
Je levais un pouce en signe d'appréciation tout en second la tête vigoureusement de haut en bas. J'avais tenté de lui faire un compliment mais j'étais pas sûre de m'y prendre de la bonne manière... j'avais jamais parlé à des fées auparavant moi ! La première avait été Clochette et j'avais failli la tuer immédiatement sur ordre de Peter. Pour Noa, s'avait été simple, c'était elle qui avait fait toute la conversation ! Mais là Ondine, elle semblait plus posée, plus observatrice aussi donc fallait pas que je me loupe...
Heureusement, Noa avait débarqué à ce moment là pour un peu me sauver de cette situation désastreuse. J'avais volontairement omis de lui expliquer pourquoi j'étais là pour le faire en présence de la fée des animaux et éviter de me répéter. Je savais que je pouvais compter sur la rouquine pour m'aider à aller dans le bon sens et dire les bonnes choses au bon moment. Elles étaient si petites qu'elles pouvaient changer d'humeur encore plus vite que moi, c'était dire ! Elle essaya elle-même de dire quelque chose pour expliquer la situation mais se retrouva rapidement prise au piège entre différents sentiments et je décidais d'intervenir pour aller à sa rescousse.
- Noa est une amie. Elle... je... j'ai décidé de venir vous voir pour... pour faire la paix et vous faire comprendre que je ne vous veux aucun mal. Pour vous prouvez la bonne fois, j'ai déposé mon épée à l'entrée et je vous promets que je ne dirais pas les mots qui tuent. Je sais que nous avons mal agit par le passé mais... c'est une nouvelle génération et avec la nouvelle génération on prend de nouvelles directions... non ?
J'étais pas trop sûre là d'un coup... il fallait que je me montre vraiment plus convaincante si je voulais être sûre de pouvoir les convaincre.
- Vous êtes venues au monde grâce à Clochette et à Peter. Il est mort juste après vous avoir mis au monde... vous êtes les nouvelles fées de Neverland et moi je suis le nouveau Pan. Tout à recommencé ce soir-là, l'île a pris un nouveau départ et je veux que ce soit un BON départ. Il paraît qu'au commencement, le premier Pan était très lié aux fées et qu'ensemble ils rendaient cette île toujours plus belle et plus forte. Je veux qu'on en revienne à ça... je veux qu'on soit amies et qu'on s'entraide... c'est pour ça que je suis venue. Noa est la première à m'avoir fait confiance et je l'en remercie énormément.
Je m'étais tournée vers la petite rouquine pour plonger les yeux dans les siens et lui prouver à quel point j'étais sincère.
- Je lui ai demandé de me parler de ses amies les plus proches, celles qu'elle aime et qu'elle trouve ouverte d'esprit et tu en fait partie Ondine. C'est pour ça que je suis venue. Pour faire la paix, pour te rencontrer et... et pour autre chose...
Je prie quelques instants de réflexion pour savoir comment j'allais annoncer la suite. L'idée était vraiment qu'elles me suivent et qu'elles se disent que je leur avais fait un truc de dingue, super bien préparé, rien que pour elles. C'était pas tous les jours faciles d'être Pan, je vous le dis moi. Et on m'avait pas laissé un manuel dans le genre "comment devenir amie avec les fées après que ton successeur ai exterminé leurs ancêtres".
- Alors voilà... je sais que vous avez entendu parlé de Clochette, la dernière fée survivante qui vous a fait renaître. Nous sommes toujours amies et... je lui ai demandé de revenir sur l'île pour vous rencontrer. Elle nous attends à l'arbre du pendu avec les garçons perdus. On voulait que vous puissiez les rencontrer aussi, juste après lui avoir parlé. Vous... vous voulez bien venir avec moi ?
Estimant qu'elles pouvaient encore se méfier, j'avais posé la main droite sur mon cœur et levé la gauche avant de leur dire:
- Promis, juré et pas craché parce que j'ai pas le droit près de l'arbre aux fées, ce n'est pas un piège ! Si j'avais voulu vous faire du mal j'avais pas besoin de mettre tout ca en place hein, il me suffisait de dire les mots qui tient alors... faites moi confiance.
J'étais pas certaine que c'était bien d'avoir préciser le truc des mots qui tuent à la fin...
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La journée avait commencé difficilement. J'étais de retour sur Neverland pour quelques affaires particulières. Je savais que je devais être prudent et ne pas tomber nez à nez avec Pan. Quoique cela aurait pu être intéressant. Je n'avais pas oublié mon objectif, loin de là. J'étais toujours aussi déterminé à le tuer. Mais si je voulais garder la seule véritable alliée que je possédais, je devais m'en abstenir. Le soutien de Calypso était pour l'instant trop important pour que je puisse m'en passer. Je tenais donc à garder de solides liens avec cette dernière et je prenais le temps de passer la voir régulièrement.
C'est donc après l'une de ces visites que je me retrouvais sur l'île. Les bottes pataugeant dans la boue des marais, je tentais de retrouver mon chemin tant bien que mal. Je me figeais en entendant des voix approcher dans ma direction. Qu'est-ce que c'était encore ? Des enfants perdus ? Autre chose ? Je me dissimulais derrières de gros buissons et tendis l'oreille pour capter le sens des paroles.
Je crus reconnaître la voix de Pan. Cette voix nasillarde et désagréable à l'oreille. Une moue de dégoût déforma mes traits, je me retenais pour ne pas la tuer ici et maintenant. Cette gamine n'avait rien d'un Pan digne de ce nom. C'était quoi toutes ces femmes qui prenaient le pouvoir ? On perdait l'essence même de Neverland et de la piraterie. Les poings serrés j'attendais que la gamine montre le bout de son nez et s'éloigne pour pouvoir continuer mon chemin.
Mais en voyant les compagnons de route de Pan, mon regard s'illumina. Des fées ! Il y avait si longtemps que je n'en avais pas vu une en chair et en os. Un sourire mauvais s'étala sur mes lèvres alors qu'un plan germait dans ma tête. N'était-ce pas essentiel d'avoir sa propre fée de compagnie ? Une profusion illimitée de poussière de fée. Et c'était du meilleur effet, une petite fée en boîte. Il m'en fallait une !
J'attendis que le nabot passe avant de passer à l'action le plus discrètement possible. Celle qui fermait la marche serait une proie facile. Je sortis silencieusement de derrière mon buisson et posait précipitamment une main sur la bouche de la petite fée pour l'empêcher de dire un mot. Ma main fermement posée autour de sa bouche pour l'empêcher de crier, je rejoignais mon buisson attendant que les deux autres s'éloignent suffisamment pour partir en sens inverse avec ma captive.
"Bonjour chérie ! Tu vas être une gentille fée n'est-ce pas ?"
Je fixais la fée avec un sourire mielleux tout en maintenant ma prise sur elle.
"On peut devenir les meilleurs amis du monde si tu fais tout ce que je te dis de faire. Qu'en penses-tu Darling ?"
Je la fixais intensément essayant de déterminer si elle allait tenter une évasion futile.
"Sinon, je crains de devenir ton pire cauchemar. Ce serait triste n'est-ce pas ?"
Arya Pan
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- Je suis vraiment contente que tu ai accepté de venir avec nous Ondine, ça me touche beaucoup que tu nous fasse confiance.
Je m'étais retourner vers elle avec un sourire sympathique. C'était compliqué de jouer les grandes, j'étais pas toujours à mon aise dans ce rôle, surtout quand il s'agissait d'enterrer une hache de guerre que j'avais même pas construite moi même ! J'écartais quelques branches pour me frayer un chemin tout en essayant de ne pas perdre la fée des eaux de vue. Après tout elle avait pas encore l'air super commode avec moi, c'était sur elle que je devais concentrer les efforts et c'était pour ça que j'avais choisi la marche. Même si elle virevoltait autour de moi, elle devait forcément ralentir pour s'adapter à la marche, ce qui nous laissait pas mal de temps pour parler. Noa ne m'aidait pas beaucoup en revanche et ca c'était pas cool de sa part. C'était elle qui m'avait convaincu de venir, elle qui m'avait dit que des amies nous écouterai et maintenant qu'il fallait faire un effort elle ne disait plus rien ? C'était vraiment une feignante, mais fallait pas qu'elle compte sur moi pour rester là sans rien dire :
- T'es pas d'accord Noa ? C'est pas cool qu'elle vienne avec nous ?
Pas de réponse... elle était vraiment pas gentille.
- Noa !! Ca te dirait pas de voler avec nous plutôt que de rester dans ton coin.
Pas de réponse. J'avais fait volte face pour la chercher des yeux. Elle était ni devant, ni derrière et aucun bruissement d'aile ne faisait supposer qu'elle se cachait. Pourtant mon cerveau refusait d'entendre la vérité :
- NOA ! Sors de là c'est pas drôle !!
Toujours pas de réponse... hormis les yeux soudainement paniquée d'Ondine et mon coeur qui s'était emballé sous l'impulsion. Non. Non c'était pas le moment pour qu'elle disparaisse comme ça ! C'était jamais le moment mais là c'était encore pire... regardant Ondine dans les yeux je tentai de me justifier :
- Je te jure que j'y suis pour rien je...
Je m'étais mise à renifler brusquement. Ça sentait pas bon. Dans tous les sens du terme. Mais littéralement aussi. Une espèce d'odeur d'iode, d'algue séché, de vieux vêtements humides. À bien me concentrer, je sentais même une étrange présence sur l'île. Serrant les poings, je me mis à grogner de mécontentement. Ca sentait le poisson pourri... Peter m'avait raconté que du temps où les fées et les enfants perdus cohabitaient en paix, les poissons pourris avaient toujours l'envie de voler les petites créatures qui produisaient la poussière de fée. Visiblement cette manie était toujours d'actualité. Je me tournais brusquement vers Ondine :
- Un pirate... c'est un pirate qui nous a volé Noa et je te promets qu'on va toujours faire pour la retrouver. Mais pour ca il va falloir qu'on prenne de la hauteur... et qu'on demande de l'aide. Suis-moi !
Comme un boulet de canon, j'avais décollé du sol pour m'élever au-dessus de la cime des arbres. J'aurai pu suivre la canaille à l'odeur ou même à la perception que j'avais d'elle mais c'était pas drôle... Noa reviendrait saine et sauve, j'en étais sûre. C'était franchement pas le moment de gâcher une occasion pareille de faire la fête ! J'avais dirigé Ondine vers l'arbre du pendu pour j'étais redescendu devant Clochette avant d'embrayer rapidement sur notre problème :
- Salut Clochette ! Voici Ondine, c'est une fée des eaux. On arrive plus tôt que prévu mais... un poisson pourri a kidnappé Noa, sa copine, une fée des animaux. Il faut que tu nous aide à la retrouver ! Les garçons ! Près pour l'attaque !
Je savais qu'ils m'avaient entendu. Ils n'avaient sûrement pas laissés Clochette toute seule et avait du se cacher dans les fourrés ou dans notre QG en me voyant arriver avec Ondine. Je leur avait donné l'ordre de ne pas l'effrayer. Mais instantanément, de nombreux garçons sortirent de nulle part, armes de fortunes à la main, près à en découdre avec le pirate.
- Salut Ondine, moi c'est Ours. - T'es jolie tu sais ? - Et tu lances de l'eau jusqu'à où ? - Doucement doucement les gars, c'est pas le moment de lui poser des millions de questions, on a une fée à retrouver.
Je m'étais tournée vers Ondine, le sourire aux lèvres et l'air mutin. Hors de question de la laisser tomber.
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Khloe T. Bell
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| Conte : Peter Pan | Dans le monde des contes, je suis : : Clochette
Du coin de l'oeil, elle observait deux enfants perdu s'amuser avec Killian, non pas qu'elle ne faisait pas confiance aux deux enfants, mais parfois le petit crocodile avait tendance à ne pas contrôler sa force quand il mordait, du coup il pouvait faire très mal et elle n'avait aucune envie qu'un des enfants ne se fasse mal. "Tu crois que tu va pouvoir me le réparer ?"Son attention fut attirée par un petit garçon au cheveux roux qui semblait être au bord des larmes, dans ses mains se trouvait un jouet en bois qui semblait être en très mauvaise état. Elle lui fit un sourire pour le rassurer avant de lui prendre délicatement l'objet des mains."Bien sur ! Je suis une fée bricoleuse, il n'y à rien que je ne puisse pas réparer."Elle lui ébouriffe les cheveux avant de quitter sa branche d'arbre pour se mettre à voler un peu partout pour trouver différent objet qui pourrait l'aider dans son travail avant de retourner à sa place pour commencer les réparations sous le regard curieux du petit garçon.
Pan l'avait invité à passer du temps sur l'île pour qu'elle puisse venir faire la connaissance des nouvelles fées, au départ elle s'était montré réticente se souvenant que la dernière fois qu'elle s'était retrouver en compagnie de fée, on lui avait retiré ses ailes puis Arya lui avait rappelé qu'il n'y avait aucune personne en charge et que donc personne ne la bannirais cette fois-ci, alors elle avait dit oui. Malgré tout, elle ne pouvait s’empêcher de ne pas se sentir complètement rassurer, peut être que les nouvelles fées ne l'aimerais pas ? Cette pensée était à la fois absurde, qui ne pouvait ne pas l'aimer ? Et terrifiante.
"T'a bientôt fini ?"Elle fut tirée de ses pensées par une petite voix venant de sa droite, battant des cils plusieurs fois de suite, elle baissa ensuite son regard en direction du jouet qui avait à présent meilleur allure qu'auparavant, ce qui fit disparaître la moindre pensée négative de son esprit, elle ajusta quelques chose par-ci, ajouta quelques chose par là avant de tendre le jouet en direction du petit garçon qui l'essaya tout de suite, un énorme sourire éclairait son visage quand le jouet coopéra."Merci Clochette, t'es la meilleur !"Elle ne pu s'empêcher de bomber légèrement le torse, elle était tellement fier de son travail mais surtout d'avoir rendu le sourire à un enfant. Soudain il y eu du mouvement, elle descendit de sa branche pour se tenir prête, tandis que les garçon eux allaient se cacher un peu partout.
Elle se détendit quand elle remarqua que ce n'était que Pan avec une fée derrière elle, elle fit un signe de la main en direction d'Ondine, non pas qu'elle n'avait pas envie de lui adresser la parole, mais la situation semblait grave si un pirate avait kidnapper une fée."Maudit pirate."Il fallait toujours qu'ils gâchent tout. Sa colère se calma un peu quand soudain plusieurs enfants perdu s'approchèrent d'Ondine pour lui poser des questions où la complimenter, elle aurait pu être jalouse, mais elle se contenta juste d'être contente pour la fée d'être tout de suite apprécié des enfants.
"Je crois qu'ils t'apprécient déjà."Glissa-t-elle discrètement à l'adresse d'Ondine avant qu'elle ne se tourne vers Arya."On ferait mieux d'y aller, va savoir ce que se poisson pourri pourrait faire avec Noa pendant que nous restons ici, je connais les pirates, ils n'ont rien de chevaleresque."Et elle en savait déjà assez sur le monde en dehors de Neverland pour savoir le genre de choses horrible que la fée de la nature pourrait subir, ils n'avaient pas une minute à perdre.
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Ondine
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| Conte : Peter Pan | Dans le monde des contes, je suis : : Ondine, fée des eaux
Manifestement, Noa avait déjà rencontré Arya Pan… Ondine lui fit les gros yeux, mais elle n’était pas certaine de savoir si elle voulait gronder son amie ou l’étreindre pour se montrer qu’elle était toujours là… La fée des animaux les avait toutes mises en danger, pourtant la fée des eaux avait du mal à lui en vouloir : Arya semblait vraiment vouloir éviter les erreurs du passé et la brune n’était pas du genre à refuser une main tendue…
- C’est vrai, tu aimes le clapotis des rivières ? Demanda la jeune femme avec des yeux brillants.
Oui bon… Il lui en fallait peu pour baisser la garde, c’était certain, mais bon, en même temps, elle avait rarement de retour sur son travail autre que celui de ses amies alors bon, pour une fois que quelqu’un de l’extérieur reconnaissait qu’elle faisait du bon boulot, elle avait bien le droit de se réjouir non ?
Puis, touchée par le discours d’Arya, Ondine accepta d’aller avec la jeune fille et Noa pour rencontrer Clochette. Sauf qu’en chemin, Noa disparut. Arya lui assura très vite que ça n’était pas elle et vu l’air effrayé qu’elle avait, la brune était prête à la croire. De même quand elle lui certifia qu’il s’agissait d’un pirate. Tiens, elle en connaissait un de pirate ! Mais Jack ne lui avait pas semblé être du genre à vouloir piéger les fées… En arrivant au QG d’Arya pour chercher des renforts, Ondine fut très vite assaillie par les Enfants Perdus. Manifestement, ils étaient tout aussi curieux qu’elle !
- Je vous montrerai quand on aura retrouvé Noa jusqu’à où je peux lancer de l’eau. Leur promit-elle avec un sourire avant de rejoindre Arya qui avait rejoint Clochette. Tu crois ? Demanda-t-elle à la fée bricoleuse. Y a un plan ? C’est comme ça que ça se passe dans les histoires non ? Faut un plan ?
À dire vrai, elle n’en avait aucune idée, mais ça avait du sens, non ?
Pando
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Aqua fairy at you service !
Du calme, du calme, Ondine est là !
Noa
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S'il y avait un award des meilleurs danseurs, c'est nous qu'on gagne !
| Conte : Clochette | Dans le monde des contes, je suis : : Noa, fée des animaux
Noa regardait Ondine, ses amies fées et Arya parler ensemble. C’était malgré tout agréable à voir, elle espérait avoir bien fait, et était persuadée au fond d’elle que les autres fées apprécieraient Arya autant qu’elle. Donner leur confiance serait peut-être plus compliqué, il faudrait travailler sur le long terme. L’histoire de l’île avait rendu, à juste titre, les fées méfiantes.
Arya proposa d’aller à l’arbre à fées rencontrer Clochette. Noa était tout excitée, elle lui avait parlé d’elle, mais elle ne l’avait encore pas vue. Elle avait hâte de voir en personne la fée qui avait permis qu’elles reviennent à la vie. Les autres fées finirent par accepter, et elles se mirent toute en route.
Noa ferma la marche, elle volait de manière guillerette, contente qu’elles soient en chemin pour rencontrer Clochette et les garçons perdus. Elle ne faisait pas vraiment attention à ce qui pouvait se passer autour d’elle, aussi ne sentit-elle pas le danger arriver. Elle sentit quelqu’un l’attraper par derrière, et avant qu’elle est eu le temps de dire ouf, on lui avait plaqué une main sur la bouche. Pouah ! Une main toute poisseuse qui ne sentait pas très bon. Une odeur qui lui rappelait un pirate qu’elle avait rencontré une fois…Serait-ce Jack ? Pourquoi l’aurait-il kidnappé ? Il fallait qu’elle en ait le cœur net, et qu’elle se défende. On n’attrapait pas Noa aussi facilement !
Elle fronça les sourcils, et mordit la main de son ravisseur.
Rahhh saleté de fée !
Elle se dégagea, et se retourna. Non, ce n’était pas Jack, mais c’était bien un pirate qu’elle ne connaissait pas. Elle leva la tête, et siffla pour appeler des animaux à la rescousse. Elle virevoltait autour du pirate, qui tentait en vain de l’attraper. Comme elle les avait appelés, des oiseaux arrivèrent pour l’aider, et foncèrent droit sur le pirate pour le piquer avec leur bec.
Ahaha ! On fait moins le malin ! Allez-y, continuez !
Elle était fière de cette pagaille, le pirate semblait démuni. Enfin, c’est ce qu’elle croyait… Celui-ci s’énerva réellement, et brandit un pistolet en l’air, et tira un coup. Cela effraya les oiseaux qui s’éloignèrent à tire-d’aile. Noa sursaute elle aussi, et regarda le pirate.
Oups…
Il avait l’air vraiment énervé, et il lui fit vraiment peur. Elle voulut tenter de s’enfuir, mais il réussit à l’attraper de nouveau.
Espèce de poisson pourri ! Relâche-mMmmmm…
Elle essaya de se débattre, mais ce vieux lascar ne lui laissa aucune chance cette fois-ci. Il la bâillonna, et lui attacha les mains. Elle ne pouvait plus réellement se défendre ainsi. Dans quoi était-elle fourrée ? Que lui voulait ce pirate ? Elle espérait que ses amies s’uniraient pour venir à sa recherche, si elles avaient remarqué son absence…
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Isaac Ormebrun
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Sherlock est un vieil ami.
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Arsène Lupin
Coupant les feuilles trop volumineuses et les plantes qui gênaient son passage, Jack Sparrow avançait dans la forêt luxuriante de Neverland, son compas à la main. Marchant tout en regardant ce dernier et en avançant, il marmonna pour lui même : - Des mois à tourner en rond sur ces fichus îles sans femme, sans Rhum et sans argent… A chercher un truc qui se déplace… Maudit monde.
Frappant nerveusement les plantes avec son sabre, il s’immobilisa quelques instants. Des voix s’étaient fait entendre. Se cachant dans les buissons, il regarda passer devant une petite troupe d’enfants, qui portait un cochon-sauvage retourné sur deux grands bouts de bois. La discussion était animée, et Jack y prêta l’oreille. - Y’aura même des Fées, Arya la promis ! Autant que le repas soit suprabon !
- On dit pas suprabon on dit mégabon gros idiot…
- C’est toi qui est gros, et tu vas même grossir ce soir j’en suis sûr !
-Menteur !
Les deux enfants se disputaient, et Jack ricana. C’était drôle, parce qu’en fait, ils étaient tous les deux en surpoids. Mais malheureusement, son rire se fit entendre, et d’autres enfants perdus qu’il n’avait pas vu surgir de derrière lui, de multiples buissons. Plusieurs petits couteaux se placèrent sur bon nombres de ses points vitaux. Se raclant la gorge, il déclara d’un ton moqueur. Voyez vous ça… Des enfants qui jouent avec des couteaux et qui tuent des cochons innocents ! Etrange comme monde ! Irresponsable surtout !
Pour seule et unique réponse, un couteau s’enfonça un peu plus dans sa peau et celui qui l’avait pincer déclara d’un ton dur et méfiant. Fait pas l’malin, le poisson pourri on va t’ram’ner au camp, et on va te juger avec les autres pour savoir comment on t’fait mal ! T’as l’droit de garder l’silence !
Levant les mains en l’air, Jack soupira. Il était vraiment sur le déclin… Se faire battre par une troupe d’enfants… Bien qu’ils semblaient de meilleure constitution que des enfants normaux, il venait de se faire bêtement capturer comme à son habitude. Quelques instants plus tard, Jack se retrouva à la place du Cochon-Sauvage, ficelé sur les deux bâtons. Grognant avec son bâillon dans la bouche, son arme la plus fatale venait de lui être supprimer : sa verve. Roulant des yeux, il finit par arriver au milieu d’un petit attroupement. Gigotant de plus belle, les quatre garçons solides qui le portaient tenir cependant bon. Soudain, une petite fée bleue lui retira le bâillon et lui fit un large sourire. Ondine ! Il était sauvé ! Les enfants perdus le libérèrent à contre-coeur et lui rendirent son sabre. De colère, il fendit l’air avec ce dernier directement sur le petit garçon qui lui avait plus enfoncé le couteau que les autres dans sa peau. Au coup de sabre, son pantalon tomba, révélant un caleçon à petits coeurs. Très viril ça pour les filles !
Rangeant son sabre, il attrapa son tricorne et son compas qu’il récupéra rapidement. Replaçant son sabre à sa ceinture, les enfants perdus continuaient de le regarder avec un air méfiant et suspicieux.
Bien, lequel est votre chef ? Celui qui a les plus jolies couches ? Ou celui qui recrache plus facilement le nez par les narines hein ? Si il faut faire un concours de gobage de litchi pour devenir votre chef, alors je m’inscris sur la liste électoral !
Puis il se tourna vers Ondine, tout souriant. Je te remercie ma belle ! Où est Noa ?
Puis il finit par la chercher un peu partout, regardant de part en part pour voir si il trouvait la petite fée.
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Introduire une goutte d’anarchie, déranger l’ordre établi et tout devient brutalement... chaotique...
Pando
