« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Une après-midi somme toute assez classique dans la petite ville de Storybrooke. J’avais effectué plusieurs heures de consultation à l'hôpital. Après mon travail, j’avais prévu d’effectuer le chemin bien ordinaire menant de mon lieu de travail jusqu’à mon appartement de Baker Street. Le sol des rues était recouvert de neige, les enfants pointaient du doigt chaque boutique de jouets, espérant que cela les convaincrait de faire l’acquisition du cadeau de leur rêve ! Noël approchait et même si la fête prêtait à la réjouissance et au bonheur, je ne pouvais que songer à l’infinie tristesse qui égratignait mon cœur à chaque fois que je percevais la lueur d’une guirlande illuminée ou que j’entendais raisonner autour de moi les chants joyeux de chorales d’enfants ! Je sentais ce muscle être comme compressé dans un étau à cette simple et cruelle pensée ; le cadeau de mes rêves, je ne pourrais sans doute plus jamais le retrouver !
M'arrêtant soudainement sur mon parcours, je levais les yeux vers l’église qui me faisait front. Écrasant une larme sur ma joue, je regardais pensive la façade de ce lieu que je chérissais véritablement. Fervente croyante, il m’avait toujours été d’un grand réconfort. Il pouvait m’apporter une sérénité intérieure lorsque plus rien d’autres ne pouvait le faire ! Soudain, j’entendis la sonnerie de mon téléphone raisonner. Le sortant de mon sac à main, je pus alors lire le rappel que j’avais noté quelques heures plus tôt. J’avais promis d’acheter les ingrédients nécessaires à la préparation de mon fameux gâteau au fromage ! Ma Katelyn raffolait de cette recette et comme toute mère responsable, je tenais à lui faire plaisir. Cependant aujourd’hui, je restais quelques minutes passive avant de me rendre à l’épicerie de mon quartier ! Pourquoi ? Je me sentais découragée et moralement épuisée ! Je n’avais plus une minute à moi. Entre les heures consacrées à soigner des enfants à l’hôpital ou à l’orphelinat, mes pensées domestique sans cesse tournées vers ma petite princesse et, depuis mon déménagement, vers mon voisin toxicomane au génie inimitable, je n’avais guère le temps de me concentrer sur mes propres envies. Or ce soir, j’avais besoin de me retrouver face à moi-même. J’avais besoin de temps pour me recentrer sur moi et retrouver cette paix intérieure inimitable. N’avais-je après tout pas le droit d’être un peu égoïste ? Rangeant à nouveau mon portable dans mon sac, je remontais le col de mon manteau et pénétrais dans ce lieu saint !
L’endroit était calme à cette période de la journée. Tranquille et désert, tel que je l’avais souhaité ! Par habitude, je me dirigeais vers l’avant de l’église. Là, se tenant bien à la droite du chœur, se trouvait un immense établi où brûlaient des dizaines de bougie. Il était surmonté par une icône sainte de la Sainte Vierge tenant le Christ enfant entre ses bras ! Un mère tout comme moi… mais une mère qui avait la chance de pouvoir compter sur son époux pour élever son enfant ! Soupirant légèrement, je me saisis d’une bougie que j’allumais en l’honneur de celui qui occupais à présent toutes mes pensées ; mon cher époux Bernard ! Le grand amour de ma vie qui s’était courageusement lancé dans une enquête qui l’avait mené jusqu’aux portes de l’Enfer. Il avait disparu sans jamais laisser de traces, un jour aussi significatif que celui de Noël ! Dans mon cœur, je gardais toujours l’espoir fou qu’un jour je pourrais le retrouver ! Je voulais le voir m’aider à élever notre fille, vivre à mes côtés jusqu’à la fin de nos jours ! A défaut de posséder une preuve concrète de sa survie, je ne pouvais que me tourner vers la force qui ne m’avait jamais fait défaut : Mon inestimable foi !
Après un bref signe de croix, je m’installais sur les bancs et me mis à prier du plus profond de mon âme. Je laissais alors quelques larmes vagabondes s’écouler sur mes joues. Je ne m’étais guère aperçue que je n’étais pas seule en ce lieu !
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Let's pretend that you don't care about me as the sun shine. The truth will come out as we'll turn off the light.
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Je ne vois pas pourquoi je continue à vous faire confiance... A chaque fois c'est la même chose. Je veux vous aider dans vos expériences et ça me retombe toujours dessus.
| Conte : Danny Phantom/Gravity Falls | Dans le monde des contes, je suis : : Le garçon fantôme.
Castiel pensait connaître les humains depuis qu'il avait déserté Heaven, il pensait mieux connaître les humains que les autres anges, que ces frères et sœurs. Mais malheureusement il s'était lourdement trompé. Pendant la malédiction il avait vécu plusieurs choses, qu'un lui n'aurait jamais fait. Se doucher une à deux fois par jours, se nourrir pour ne pas mourir de faim et parfois être malade quand l'estomac ne voulait pas coopérer. La détresse humaine. L'aide, le savoir vivre mais aussi la haine et la colère. Tellement de chose que Castiel avait connu pendant la malédiction, de nombreuses choses qu'il ne comprenait toujours pas d'ailleurs. Il avait beau essayer mais tous ces sentiments qui le submergeait encore et encore. Il était redevenu un ange certes mais une partie de lui était encore humaine au fond de lui, il pouvait clairement le sentir. Ce n'était pas une mauvaise chose mais il perdait de plus en plus la foi en son père maintenant disparut. Les doutes submergeait l'ange et le voilà maintenant dans cette église, assis sur un banc à fixer la statue de pierre qui représentait un homme qui n'existait pas, qui n'était pas son père. Il ferma les yeux et respira un bon coup essayant de calmer ces sentiments. Castiel était perdu mais jamais il demanderait de l'aide, parce que personne ne pouvait le faire. Même pas le seigneur.
Aujourd'hui il était seul à s'occuper de l'église puisqu'il n'y avait pas énormément de monde. Il était venu tôt le matin pour allumer toutes les bougies et tout remettre en place. Il avait aussi un mariage à célébrer en fin d'après midi mais pour le moment il était assis à fixer cette fausse statue alors qu'une bonne femme priait juste devant l'ange. De nature curieuse il posa ces yeux océans sur cette dernière qui pleurait tout en disant sa prière. Son mari avait un grave cancer et elle priait cette vulgaire statue pour quelque chose qui relevait du miracle. Même lui ne pouvait pas guérir un cancer à son plus grand désarrois. Il afficha une petite moue avant de poser son front contre le dossier du banc qui était juste devant lui. C'était une véritable torture d'entendre les prières des hommes qui souffraient parce que oui les anges D'Owr était capable d'entendre les appels à l'aide d'un homme. Castiel entendit enfin le amen de la vieille dame, il redressa alors sa tête pour la regarder partir. Mais l'ange la stoppa en pleine route pour lui poser une question.
« Votre mari est très malade ? » demanda alors l'ange sans hésitation et sans tact.
La dame afficha un petit sourire avant de finalement hocher la tête pour acquiescer ces dires. Elle n'avait pas l'air en colère contre la curiosité de Castiel, bien au contraire elle avait l'air heureuse d'entendre ce genre de question. Elle devait se sentir seule, elle n'avait sûrement personne à qui se confier. Elle s'arrêta alors à côté de banc de Castiel et posa la main sur le bois de ce dernier, prête à discuter. Elle avait sûrement compris que l'ange avait besoin de s'exprimer lui aussi. Alors ce dernier se racla la gorge avant de fixer la statue de Jésus.
« Et si un jour on vous dit qu'en haut, il n'y a personne. Que Dieu ne peut pas vous entendre parce qu'il a disparu. Il est parti sans rien dire.. »
La vieille dame se mit à rire pour une raison qui échappait à Castiel. Ce n'était pas un rire méchant ou moqueur bien au contraire. Elle avait l'air de comprendre le ressentie de l'ange. Elle secoua négativement la tête pour montrer qu'elle n'était pas du même avis que le brun. « Je refuse de le croire parce que j'ai la foi. Ni vous et ni les autres me l'enlèverons. Quelqu'un nous surveille et prends soin de nous. Si mon mari ne peut pas être sauvé, il ira au paradis. » elle fit un petit temps de pause quand il vit la mine perdu de l'ange, qui semblait accablé par tout ce que la vieille dame venait de dire. Elle posa alors sa main sur l'épaule de Castiel avant de sourire. « Ne perdez pas la foi quoiqu'il arrive et vous verrez. Et puis qui c'est, un ange vous surveille peut être. »
Elle salua alors l'ange avant de sortir de l'église sans dire un mot de plus. Alors Castiel devrait prier pour se faire entendre, pour que Owr donne un signe de vie. Pour que ces frères et ces sœurs se battent à ces côtés. Prier n'était vraiment pas la meilleure des solutions, il connaissait parfaitement les anges et ces derniers étaient en colère. Castiel soupira avant de se lever de son banc pour aller à l'arrière de l'église histoire de ranger un peu les affaires. Et trente minutes plus tard il décida de revenir devant. A sa plus grand surprise, il vit une jeune femme priait le Seigneur. Femme qui pleurait comme la précédente. Il se rapprocha alors timidement de ta personne et posa doucement sa main sur ton épaule pour signaler sa présence mais aussi calmer tes pleures. Les anges pouvaient ressentir tes émotions et il comprit directement le soucis que tu avais.
« Vous avez subi une perte, une grosse perte. »
L'ange ne sortit rien d'autre parce qu'il savait qu'il avait raison. Il ne savait pas qu'elle était cette perte mais elle te faisait énormément de mal. Il te fit alors signe de ne pas bouger et il repartit à l'arrière de l'église avant de t'apporter un bon chocolat chaud qu'il te tendit avant de venir s'asseoir juste à côté de ta personne essayant de ne pas paraître étrange.
« Je suis le pasteur Richardson. Si vous avez besoin de me parler je suis là. Seul le seigneur et moi-même entendrons vos paroles. »
Le seigneur n'entendra aucunes paroles vu qu'il avait mit les voiles mais Castiel lui continuait d'aider les hommes parce qu'il était tombé amoureux.. Amoureux de la race humaine, de l'humanité. Il fera tout pour eux, bien plus qu'il n'aurait fait aux anges. Est-ce une honte d'avoir une préférence ? Sûrement et Castiel en était conscient mais en te voyant dans cet état, il savait que Owr n'avait rien arrangé. Que les anges ne faisaient pas correctement leur travail. Il attendit que tu te calme un peu et il reprit directement la parole.
« Je serais ravis de vous aider, d'être votre confident. Si vous êtes venu ici et dans cet état c'est que le poids est trop lourd à porter. Je peux le porter pour vous ou plus ou moins vous aidez à le porter. »
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He doesn't know how to communicate, His mind is in a different place.
Angelika B. Beresford
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"Donc on est bloquée dans un monde que tu ne maîtrise pas ? On va bien se marrer."
"Tu sais bien que les plus beaux chapitres de ta légende tu ne les as jamais écrit seul, n'est-ce pas Sherlock Holmes ?"
| Conte : Bernard & Bianca | Dans le monde des contes, je suis : : Miss Bianca
Concentrée dans ma prière, je n’avais pas entendu ce qui se passait autour de moi. Les pas du pasteur se rapprochant de moi, la lumière scintillante des bougies, rien de tout cela n’avait d’importance à mes yeux. Je restais seule dans ma prière, toutes mes pensées tournées vers mon très cher mari disparu. Bernard ! La vie sans lui à mes côtés me semblait si difficile… je ne pouvais me reposer sur personne ! Les proches qui composaient mon entourage avaient bien plus besoin de moi que ce que je pouvais avoir besoin d’eux. Je devais me montrer fortes devant toutes les épreuves que ma vie m’imposait. Devant eux, je devais passer pour une surfemme que rien ne pouvait abattre. Bien qu’entourée, je me sentais tellement seule. Une solitude que personne ne pourrait comprendre puisque d’apparence, j’étais sans cesse entourée et choyée. Bernard, lui, aurait su mieux que quiconque me comprendre et m’accompagner dans mes soucis de tous les jours. Mais il n’était plus là et peut-être qu’il ne pourrait plus jamais se tenir à mes côtés ! Cette vie était si injuste !
Soudain, je sursautais brusquement alors qu’une main venait de se poser sur mon épaule. En me tournant vers sa propriétaire, je me trouvais face à un homme d’Eglise sans doute responsables de cette paroisse. Sans hésiter un seul instant, il lança tout bonnement que la raison qui m’avait conduite ici devait être la perte d’un proche ! Je ne réagis alors pas, me contentant de froncer les sourcils ! Comment avait-il pu le savoir ? Je n’avais même pas l’envie de lui poser la question. Après tout, je passais aujourd’hui mes journées auprès d’un homme qui en m’observant quelques secondes était capable de refaire le programme complet du week-end précédent sans même le connaître ! J’étais très attachée à Sherlock mais franchement, un exemplaire comme ça dans ma vie me suffisait amplement. Me retournant vers lui, je lui souris tristement et annonçais lourdement.
- Vous n’avez même pas idée de l’ampleur qu’elle a sur ma vie !
Le suivant alors du regard, je le vis s’éloigner puis revenir vers moi, une tasse de chocolat chaud entre les mains. Mon visage fût alors marqué d’un sourire plus franc.
- C’est bien la première fois que l’on m’offre une boisson chaude dans un lieu de culte. Je vous remercie cependant pour votre attention, révérend Richardson.
Saisissant la tasse de chocolat dans ma main j’en bu une gorgée et fis tourner la tasse entre mes mains. Le récipient était bon chaud et me réchauffait tendrement mes mains qui avaient souffert des températures basses de l’extérieur.
- Je n’ai parlé de cette histoire à personne, révérend. C’est un secret que je garde si lourdement ancré en moi ! J’ai subi tellement de pertes lourdes dans ma vie…
J’avais dit « pertes » au pluriel car je pensais encore lourdement à la première d’entre elles. Celle de mon petit garçon chéri ! Mais je ne pouvais pas me permettre de révéler cette histoire-ci… personne en dehors de moi n’en avait jamais entendu parler ! Je me tournais alors vers l’homme qui se voulait devenir mon confident. Je souris alors tristement tout en me convainquant de la nécessité de ma démarche. Puis soudain, reprenant contenance, j’adoptais l’attitude qui avait toujours été la mienne. Celle de me préoccuper plus des autres pour éviter de songer à mes propres problèmes.
- Cela ne doit pas être facile pour vous, n’est-ce pas ? Je veux dire… entendre tous les problèmes de vos paroissiens tout en devant les conserver pour vous ! Le fardeau que cela représente doit être bien lourd à porter, non ?
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Une après-midi somme toute assez classique dans la petite ville de Storybrooke. J’avais effectué plusieurs heures de consultation à l'hôpital. Après mon travail, j’avais prévu d’effectuer le chemin bien ordinaire menant de mon lieu de travail jusqu’à mon appartement de Baker Street. Le sol des rues était recouvert de neige, les enfants pointaient du doigt chaque boutique de jouets, espérant que cela les convaincrait de faire l’acquisition du cadeau de leur rêve ! Noël approchait et même si la fête prêtait à la réjouissance et au bonheur, je ne pouvais que songer à l’infinie tristesse qui égratignait mon cœur à chaque fois que je percevais la lueur d’une guirlande illuminée ou que j’entendais raisonner autour de moi les chants joyeux de chorales d’enfants ! Je sentais ce muscle être comme compressé dans un étau à cette simple et cruelle pensée ; le cadeau de mes rêves, je ne pourrais sans doute plus jamais le retrouver !
Concentrée dans ma prière, je n’avais pas entendu ce qui se passait autour de moi. Les pas du pasteur se rapprochant de moi, la lumière scintillante des bougies, rien de tout cela n’avait d’importance à mes yeux. Je restais seule dans ma prière, toutes mes pensées tournées vers mon très cher mari disparu. Bernard ! La vie sans lui à mes côtés me semblait si difficile… je ne pouvais me reposer sur personne ! Les proches qui composaient mon entourage avaient bien plus besoin de moi que ce que je pouvais avoir besoin d’eux. Je devais me montrer fortes devant toutes les épreuves que ma vie m’imposait. Devant eux, je devais passer pour une surfemme que rien ne pouvait abattre. Bien qu’entourée, je me sentais tellement seule. Une solitude que personne ne pourrait comprendre puisque d’apparence, j’étais sans cesse entourée et choyée. Bernard, lui, aurait su mieux que quiconque me comprendre et m’accompagner dans mes soucis de tous les jours. Mais il n’était plus là et peut-être qu’il ne pourrait plus jamais se tenir à mes côtés ! Cette vie était si injuste !