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 The mousetrap (PV Sherlock)

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Angelika B. Beresford
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"Donc on est bloquée dans un monde que tu ne maîtrise pas ? On va bien se marrer."
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The mousetrap (PV Sherlock) _



________________________________________ 2018-04-19, 18:28


Avoir le courage de lever le voile !
Il ne peut y avoir de confiance ou d'amitié sans la franchise


En rentrant à Baker Street ce matin-là, je m’étais immédiatement rendue au 221B persuadée que je pourrais y rencontrer mon ami Sherlock Holmes. Il était encore tôt et mon associé ne semblait pas se trouver dans l’appartement. Habituée au fait qu’il disparaisse sans prévenir, je ne m’étais pas inquiétée outre mesure. Après tout, son absence injustifiée d’une semaine m’avait permis d’apprendre à relativiser les choses. Il finirait bien par revenir à un moment ou à un autre durant la journée. D’un côté la chose ne me dérangeait pas, loin de là ! Venant à peine de rencontrer Mycroft, j’avais besoin de réfléchir aux différents propos que nous avions échangés. Je m’assis donc dans mon fauteuil d’associé flambant neuf qui faisait face à celui de mon inestimable collègue. Me plongeant dans une profonde réflexion, je ne prenais pas garde à l’agitation matinale qui régnait dans l’appartement du dessus. Après tout, ma Katelyn était assez grande pour préparer elle-même son petit déjeuner.

Je me mis donc à penser aux évènements de la matinée. J’étais partie avec la ferme intention d’en apprendre plus sur le Mal qui rongeait intérieurement mon ami. Finalement, j’étais rentrée avec bien plus de questions qu’à la base. Désireuse de me fier à l’honnêteté et à la franchise du frère aîné Holmes, je tentais de faire le tri parmi les informations qu’il m’avait donné avec parcimonie. Au fond qu’avais-je appris ? Mycroft avait confirmé que Sherlock possédait des démons intérieurs bien plus dangereux que je ne pouvais l’imaginer. Il m’avait également appris qu’il ne pouvait me confier des secrets classés « Secret Défense ». En revanche, il n’avait pas même pris la peine de me contredire lorsque j’avais évoqué la possibilité que quelque chose s’était produit par le passé. C’était donc que ses pulsions s’étaient déjà manifestées.

Mais quels actes pouvaient-ils bien justifier une pareille discrétion sortant bien au-delà d’un simple Secret de Famille ? Qu’est-ce qu’il me serait difficile de concevoir à propos de Sherlock ? Est-ce que mon ami possédait un passé criminel ? S’en était-il pris à la vie de quelqu’un ? Avait-il pu faire preuve d’une violence envers cette personne ? L’avait-il tuée ? Cette réflexion parcouru mon dos d’un frisson violent et particulièrement désagréable. Cela me semblait si impossible… non pas impossible mais improbable ! Après tout, le frère aîné avait fouillé dans mon passé et découvert tous les secrets me concernant. Il savait donc qui j’étais, une petite souris de la SOS société qui avait pour mission de venir en aide et apporter un soutien psychologique à des détenu. Le passé criminel s’imposait donc comme une évidence !

- Qu’as-tu bien pu faire de si grave, Sherlock ? Qui es-tu réellement ?


J’avais prononcé ces paroles dans un murmure tout en fixant le fauteuil vide devant moi. Bien évidemment, l’importance de cette question aurait mieux porté ses fruits si mon ami se trouvait à mes côtés ! Dans un soupir, je sortais machinalement le portable de ma poche. J’avais éteint ce dernier lors de mon entrevue avec Mycroft afin que rien ne vienne nous déranger. Peut-être que Sherlock avait tenté de me contacter durant ce laps de temps ? C’était effectivement le cas et le message que Sherlock m’avait envoyé m’intrigua au plus haut point.

« Demain matin, rendez-vous au Zoo. Viens sans Katelyn. SH. »


Réfléchissant un moment au sens de ce message, j’en vins à trois conclusions. Tout d’abord même si les questions concernant mon ami me tenaillaient l’estomac, je ne pourrais y répondre avant le lendemain matin. Ensuite, Sherlock voulait me rencontrer dans un lieu extérieur à Baker Street. Ce qui était assez étrange ! S’il voulait me parler, pourquoi ne pas le faire directement à la maison ? J’en concluais que la chose dont il voulait m’entretenir était d’importance. Le fait qu’il ne souhaitait pas la présence de Katelyn me confortait finalement dans cette idée. J’acceptais donc son invitation non sans garder tout au fond de moi une boule à l’estomac qui perdura durant toute une journée.

Le lendemain matin, je m’étais rendue à l’heure d’ouverture au zoo. Après tout si Sherlock ne m’avait pas fixé d’horaires spécifique c’était sûrement parce que cela tombait sous le sens. Après avoir acheté un billet pour la visite, je franchissais les grilles et me retrouvait sur la grande place. Regardant partout autour de moi, je tentais de deviner mon ami parmi la foule des touristes. Je ne l’y trouvais pas et décidais de m’asseoir sur un banc le temps que celui-ci se manifeste. Je décidais alors de le joindre par téléphone. Connaissant Sherlock, je savais très bien que mon acolyte ne répondrait pas. Cependant, il saurait au moins que j’étais présente et que je l’attendais de pied ferme comme la parfaite partenaire que j’étais.

Allez Sherlock, ne me fait pas attendre dix ans !
acidbrain


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________________________________________ 2018-04-20, 11:17

"
" John avait un traumatisme lié à la guerre, et toi, petite souris, quel est le tiens hm?"






Sherlock avait passé la nuit dans le box qui lui servait de refuge. Le détective avait pris soin de tout nettoyer, avec les produits nécessaires pour détruire toute trace d’ADN pouvant lui permettre de remonter à lui. Légèrement épuisé, il s’était assoupi dans le canapé. Même lui avait besoin d’un minimum de sommeil.
S’étirant, ses narines se dilatèrent sous l’odeur des produits qui étaient resté. La tête commença à lui tourner légèrement et une voix lointaine résonna dans son esprit. « Barberousse... »
Se massant la tempe, la voix disparut alors. Etrange. Se redressant, son corps se dirigea vers la machine à café. Mettant la capsule dans cette dernière, il attendit qu’il soit couler. Son regard se porta ensuite vers l’horloge installée au dessus de son miroir. 10H34, il allait être légèrement en retard. Souriant en coin, il s’installa devant le miroir. Il était tant de jouer un petit tour à Angelika. Après tout, elle n’avait pas été honnête avec lui dés le début, et il avait réussi à percer son mystère. Que croyait-elle ? Qu’on échappait à Sherlock Holmes ?
En quelques minutes, il se grima parfaitement. Ressemblant à s’y méprendre à Stephen Hawking dans sa jeunesse. Ajustant convenablement ses lunettes, il prit un autre manteau, qu’Angelika ne connaissait pas et le mit sur ses épaules en sortant.

*** Quelques minutes plus tard, Zoo de Storybrooke. ***

Le col de son manteau légèrement sur son visage, assez pour masquer ses traits, mais pas suffisamment pour éveiller les soupçons, Sherlock se dirigea vers la silhouette reconnaissable entre toutes d’Angelika. Glissant comme une ombre parmi les visiteurs, on aurait pu penser qu’il s’agissait de monsieur tout le monde. Quittant un groupe, pour arriver sur un autre, le détective ne tarda pas à arriver juste derrière Angelika, et s’assit sur le banc qui lui faisait dos. Souriant à sa propre blague, il attendit que son téléphone se mette à sonner. La musique le fit ricaner, et à en croire par le volt-face d’Angelika, l’effet de surprise fut totalement maîtrisée.

« Alors, on me reconnaît plus parmi la foule ? Il va vraiment falloir que je t’explique deux trois trucs ! Toujours regarder les gens dans les yeux quand on les observe, et bien mémoriser la forme des sourcils. c’est une des rares choses que l’on ne peut pas masquer sans une bonne préparation. Installe toi je t’en prie ! »


Lui indiquant de s’asseoir à côté de lui, il regarda les gens passer sans les voir réellement. Certaines personnes commençaient à les connaître dans les villes, et une seule personne reconnaissable sur les deux n’éveillerait aucun soupçons. En plus, depuis l’épisode de Moriarty, le détective prenait beaucoup de précaution. Mais ils n’étaient pas là pour discuter de ça. Indiquant la zone réservé aux rongeurs nocturnes, il pointa l’endroit du doigt. C’était une grotte d’aspect simple, avec plusieurs panneaux indiquant les espèces.

« Mus musculus ! Typé en blanc. Très mignon. Mais utilisé pour des choses pas très déontologique. Je ne vais pas y aller par quatre chemin. Pourquoi tu as attendu tant de temps pour m’en parler ? »


Tournant la tête, la fixant avec intensité assis le banc, son regard était perçant. On pouvait y lire la déception. Mais il poursuivit cependant :

« Nous avons tous nos secrets. Mais tu sais très bien qu’il est difficile d’en avoir pour moi. Je finis toujours par mettre la vérité au goût du jour. »


Sortant une enveloppe de la poche intérieure de son manteau, il l’a tendit à Angelika.

« Tiens, ceci t’appartient. Ne laisse jamais tes affaires traîner dans la poubelle de l’immeuble, à l’avenir.  Tu as eu de la chance que ce soit moi qui la trouve. Ca aurait pu être n’importe qui. »


Lui donnant la lettre qu’il avait recomposé et lu, il la fixa avec intensité :

« Mais puisque nous en sommes là, et que j’ai découvert un secret, je t’autorise également à poser une question sur moi. Et tu auras une réponse. Mycroft m’a dit que tu avais essayé de le piéger. Très malin, mais il l’est lui aussi… Pourquoi ? »


La question était simple grammaticalement. Mais très complexe en terme de possibilités.




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________________________________________ 2018-04-21, 13:22


Avoir le courage de lever le voile !
Il ne peut y avoir de confiance ou d'amitié sans la franchise

Me tenant debout à un endroit dominant toute la place, je demeurais à l’affût de tout ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à mon associé. Cependant, je ne disposais pas du même don d’observation que mon ami. Cet état de fait fut confirmé au moment où je tentais de l’appeler. Une sonnerie de téléphone retentit juste derrière moi à ce moment-là et la surprise me fit faire un bond de plusieurs centimètres au-dessus du sol.

Me retournant vivant, je croisais alors le regard d’un homme qui derrière ses larges lunettes me dévisageait avec ses yeux bleus perçants. Au-delà de son regard ce fut son sourire charmant et inimitable qui me fit reconnaitre dans ce curieux rouquin les traits de mon incorrigible associé. Instinctivement, je lui rendis ce sourire qui faisait partie deux seuls qui avaient vraiment le pouvoir de m’apaiser et de me rendre heureuse. Cependant, je savais pertinemment que notre conversation serait bien plus angoissante que celles que nous entretenions habituellement. Sans ajouter un mot, je m’asseyais à ses côtés.

« Est-ce que tu es suivis ? C’est pour ça que tu as pris la peine de te déguiser ? Et pourquoi est-ce que tu as disparu hier en fait ? »

L’attitude de Sherlock semblait pourtant indiquer qu’il n’y avait pas grand-chose à craindre d’une attaque extérieure. D’ailleurs, la rapidité avec laquelle Sherlock détourna mes questions pour en venir à la raison de notre présence au zoo me conforta dans cette hypothèse. Une fois de plus, il fit une nouvelle référence à cette satanée souris comme il l’avait fait deux jours auparavant avec ce pliage papier minable préparé pour le dîner du réveillon.

Légèrement agacée, je soupirais avant de reporter mon attention vers lui. Je voulus rétorquer mais le ton de sa voix et la déception que je pouvais lire dans son regard me soulevèrent littéralement le cœur. Pourtant, je ne pouvais pas lui dire la Vérité. Cela aurait pu mettre sa vie en péril et je refusais d’être spectatrice de sa disparition comme j’avais pu l’être à la mort de Bernard. C’est pourquoi, me ressaisissant bien vite, je me contentais d’hocher les épaules.

« Parce que selon moi c’était un détail sans importance. Qu’est-ce que ça change au fond ? Si j’étais une sirène échappée de Neverland, la fée des dents ou une lionne sortant tout droit du Roi Lion est-ce que tu viendrais à me considérer différemment ? Qu’importe que j’ai été une souris dans le Monde des Contes, aujourd’hui je suis le docteur Angelika Beresford, ton associée et ton amie. C’est tout ce qui devrait t’importer, Sherlock ! »

Au fond, je ne voyais pas la raison de m’étendre sur ce passé. Je n’étais pas une criminelle et Sherlock n’avait absolument rien à craindre de moi. Cependant, le détective par réflexe ne pouvait s’empêcher de fouiller dans mon passé, à croire qu’ignorer cette information l’aurait rendu complètement dingue !

« Et pourquoi faudrait-il forcément que tu saches tout sur moi. Tu ne me fais pas confiance ? »

Puis soudain, ce fut l’électrochoc. D’un geste assuré, Sherlock sortit de la poche de son manteau la lettre que j’avais jeté deux jours auparavant. Comme s’il s’agissait d’une action tout à fait banale, comme si cela ne prêtait pas à conséquences. Demeurant parfaitement stoïque devant son action, je ne trouvais la force de prononcer que quelques mots.

« Tu… tu es allé la récupérer ? »

J’avais de la peine à en croire mes yeux. Se représentait-il ce que cette lettre signifiait pour moi ? Elle était comme un morceau égaré de mon cœur, un pan de ma vie intime que j’aurais voulu dissimuler au monde. Comment avait-il pu oser me duper en violant ainsi ma vie privée ? Serrant les poings sur mes genoux, je mis toute l’énergie du monde à retenir mon envie de le frapper et de l’envoyer valser dans le décor. D’un geste brusque, j’arrachais la lettre de ses mains avant de me relever du banc où j’étais assise. Lui tournant le dos, je soutenais ma tempe d’une main tout en continuant à murmurer.

« C’est pas possible ! Dites-moi que je rêve ! »

Lui faisant alors volte-face, je me dirigeais en trompe vers notre banc. Furibonde, je donnais un monstrueux coup de pied dans une canette vide de soda qui finit sa course au milieu de la place. J’adressais alors un regard empli de colère à l’adresse de mon partenaire répondant à ses paroles.

« Quand tu dit "n’importe qui" tu fais référence aux éboueurs de la ville ? Non parce que je vois difficilement ce qu’il pourrait y avoir de pire qu’un détective fouineur qui met son nez dans des affaires qui ne le concernent absolument pas ! »

Je me tus l’espace d’un instant et me passais une main dans les cheveux. Je ne repris que lorsque ma colère s’était un peu calmée.

« Tu sais je sais que ça paraît difficile à concevoir pour toi mais ça ne se fait pas de fouiller dans la correspondance privée des gens sans raison. D’autant moins lorsque les personnes en question sons sensées être tes amis ! »

Laissant alors un rictus apparaître sur mes lèvres, je repensais aux paroles qu’il avait prononcées le soir du Nouvel An avant que Balthazar nous rejoigne.

« Remarque, je comprends mieux pourquoi tu m’as recommandé de la brûler ! C’est vraiment plus fort que toi, hein ? Tu ne pourras jamais t’en empêcher. Est-ce que je dois en conclure que les moindres de mes faits et gestes seront surveillés tant que je vivrais à Baker Street ? »

Avant de prononcer des paroles que j’aurais pu regretter sur ma soudaine envie de déménagement, je retournais m’asseoir et demeurais silencieuse un instant. Je ne voulais pas avoir à exprimer un tel besoin. J’avais fait une promesse et je n’avais pas pour habitude de manquer à mes devoirs. L’erreur que j’avais commise avec Balthazar, je ne la reproduirais pas avec Sherlock. Dirigeant finalement mon regard vers mon associé, je repris plus calmement.

« J’imagine que tu l’as lue. Qu’est-ce que tu en as conclu ? »

Le sujet dévia alors vers ma rencontre avec Mycroft. Je me rendais alors subitement compte que mes méthodes employées envers Sherlock n’étaient peut-être pas des plus honnêtes non plus.

« Je n’ai jamais essayer de le piéger, Sherlock. Je suis d’ailleurs désolée que ton frère ait pu le prendre ainsi ! Je n’avais aucune mauvaise intention. Mais je reconnais que j’aurais dû t’en parler auparavant ! Je suis désolée. »

Je réfléchis alors rapidement aux différentes raisons qui m’avaient poussées à vouloir cet entretien. Je décidais alors de me montrer honnête et franche. Après tout, c’est ce que mon ami attendait de moi, non ?

« Je voulais voir ton frère parce que je me faisais du souci pour toi. Comme tu le sais, je l’ai rencontré pour la première fois à Noël et il m’a dit que si j’étais au courant de certains secrets te concernant je ne resterais pas une minute de plus à tes côtés. »

Je me tus une nouvelle fois. Trouver mes mots en de telles circonstances n’était réellement pas une chose facile. Comment pouvais-je reconnaître devant mon associé qu’il y avait des moments où je me mettais à douter de sa bonne foi ou même à avoir peur de lui ?

« Et puis je ne sais pas, instinctivement j’ai pensé que je devrais creuser la question plus profondément. J’espérais donc pouvoir compter sur sa franchise pour me rassurer ou me conforter dans mes intuitions. Après tout, notre objectif était le même, pouvoir veiller sur toi en toutes circonstances. Il a donc confirmé ce que je croyais être la base du problème te concernant ; à savoir que le plus grand danger ne venait pas de l’extérieur mais de toi-même. »

Je détournais alors mon regard de mon ami pour le tourner en direction du sol. J’avais honte de pouvoir tenir de tel propos devant Sherlock, reconnaissant ainsi mon manque de confiance aveugle en lui.

« Mycroft m’a dit que certains secrets te concernant avaient été classés secret défense. Si c’est la réalité j’en conclus que tu as pu faire des choses particulièrement graves dans le passé. Donc ma question la voici : est-ce qu’il t’est déjà arrivé de te montrer d’une extrême violence envers une personne ou de commettre un crime volontairement ou non ? »

J’avais prononcé cette question avec une telle rapidité que j’ignorais si Sherlock en avait pu comprendre un traitre mot. La question n’était pas simple mais ce que je craignais par-dessus tout c’était sa réponse.
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________________________________________ 2018-04-27, 12:53

"
" John avait un traumatisme lié à la guerre, et toi, petite souris, quel est le tiens hm?"





Toujours assis à observer Angelika, il l’observa le dévisager sans rien dire, se contentant de garder la même expression naïve qui allait si bien au costume. Une phrase lui perça l’oreille comme une balle de fusil. Fronçant les sourcils d’un air soucieux et contrarié, il se contenta de répondre d’un ton un peu irrité et très ironique :

« Je vois qu’on progresse… Un détail sans importance… Tu comptes me vexer exprès ? Tu connais ma Théorie du Détail. Tu me cherches. »


Puis, se reprenant un peu, il déclara d’un ton un peu plus doux :

« Evidemment. Mon associée… Et amie. Oui. Mais tu sais très bien que j’aime connaître les vérités sur ceux qui m’entourent. Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est pourquoi tu ne m’en as pas parlé, et surtout, qu’est ce qui t’as retenu... »


Regardant aux alentours, le détective calcula et observa toutes les personnes dans un environnement proche. Tout le monde semblait affairé à ses occupations, et personne ne semblait les observer de manière insistante. Son déguisement fonctionnait à la perfection. Pas de salue de la main, pas de hochement de la tête entendu, qu’on lui réservait maintenant qu’il avait sa petite célébrité à Storybrooke. Non. Que le regard contrarié et fulminant d’Angelika qui commença à se mettre en colère comme il ne l’avait jamais vu auparavant. Décroisant ses bras, il les laissa tombé de chaque côté de son corps sur le banc et observa l’ancienne souris, s’énerver contre lui. C’était parti du mot confiance, et Sherlock estima que c’était là qu’il avait le plus déçu. C’était visiblement un prix dur à payer que de savoir la vérité. Mais après tout, elle aurait pu être n’importe qui dans le monde des contes. Savoir qu’il s’agissait d’une souris blanche joyeuse l’avait un peu rassuré. La regardant frapper dans la canette, il soupira :

« Si on voulait être discret, je crois bien que c’est raté. »

Comme d’habitude, il avait manqué de tact. S’en suivi la pire remontrance de son histoire de la part d’Angelika. Son sourire s’effaça immédiatement, laissant place à un visage dur, marqué par la tristesse et le regret. Non. Il ne devait pas regretter. Comme d’habitude, il l’avait fait pour le Plus Grand Bien. Fixant Angelika dans les yeux, Sherlock reprit un peu de courage et commença à répondre d’un ton un peu cassant :

« John a disparu parce qu’il me cachait quelque chose. Et aujourd’hui, je ne peux pas le retrouver. Alors maintenant que je t’ai toi, oui, tout ce qui se passera à Baker Street reviendra à mes yeux et mes oreilles. Je fais des erreurs, mais je ne les fais qu’une seule fois. Hors de question que je te perde comme j’ai perdu John. Si tu n’es pas contente, c’est comme ça. Mais tu aurais du t’en douter, quand tu as signé avec moi. »


Il s’était levé, un peu menaçant. Que croyait-elle ? Qu’il allait passé son chemin, en s’excusant platement et promettre de ne plus recommencer ? Non. Il était hors de question que l’on brise encore son monde comme on l’avait fait avec John. C’était sa fragilité, et ses ennemis s’en étaient servi. Mais ça ne recommencerait pas, foi de Sherlock Holmes. La pointant du doigt d’un geste légèrement accusateur, il poursuivit :

« Bien sûr je l’ai lu. J’en ai conclu que tu perds ton temps. On ne construit pas l’avenir avec le passé. Crois moi je sais de quoi je parle. Quand à mes secrets, mes démons, tu sais très bien de quoi il s’agit. Si tu es allé voir Mycroft, c’est que tu savais déjà. Sinon tu n’aurais jamais osé y allé sans m’avoir consulté. »


Puis, dans un élan de colère, se remémorant grâce à son esprit, l’exactitude de ses propos, il la saisit par le bras et la força à le regarder dans les yeux.

« Et tu oses commencer par me parler de confiance ? Qu’est ce que tu veux savoir ? Que la plus grande peur du célèbre Sherlock Holmes, c’est de franchir la ligne rouge ? Que quand on sait utiliser son esprit pour résoudre les énigmes les plus morbides, on est également capable de les poser ? C’est ça que tu voulais savoir ? »


Puis, finalement, elle osa poser sa question. Le regard un peu embrumé, ses yeux commencèrent à briller de larme de rage. Pourtant, hormis le fait que ses doigts longs et fins se serrèrent un peu plus sur le biceps d’Angelika, il n’éleva pas la voix. Au contraire, elle gagna simplement en froideur.

« La réponse est oui. Et si je dois tuer les deux tiers de l’humanité, pour retrouver John, je le ferai. Tu sais très bien que je ferai pareil pour toi. Tous les moyens sont bon pour garder ceux que j’aime. S’il faut en arriver là, alors, la réponse est oui. Je tuerai, je torturerai, je brûlerai s’il fallait que je récupère la moindre pièce du Puzzle pour te retrouver, toi ou John. La réponse te convient ? »


La relâchant doucement, les regards s’étaient portés sur eux. Observant un badaud qui avait entendu quelques mots, mais qui semblait être assez stupide pour rester, il déclara d’un ton brute :

« Tu veux être le premier ? »






Angelika B. Beresford
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________________________________________ 2018-05-19, 12:50


Avoir le courage de lever le voile !
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Ma nature était un détail sans importance ! Oui, elle l’était à mes yeux car au fond je n’avais rien d’une criminelle. Héroïne de ma propre histoire de souris, il n’y avait aucune raison pour que Sherlock puisse douter de moi et pas même un instant. J’étais du côté de Bien et je le resterais aussi longtemps que je serais en vie. Je ne supportais pas l’idée d’être traitée au même titre que les malfrats qu’il pourchassait ici ou dans le monde des contes.

« Et maintenant que tu sais que ta petite souris n’a rien d’une meurtrière, tu te sens rassuré ? Franchement, je ne comprends pas comment tu pouvais en douter ! C’est tellement insultant ! »

Bien sûr, il n’y avait pas que ça ! Sherlock avait comme à son habitude su mettre le doigt sur ce qui pouvait réellement me déranger. Certes, je n’avais rien à me reprocher. J’étais aussi innocente et pure que le blanc de mon ancienne fourrure. Cependant, les gens qui m’avaient côtoyé risquaient eux d’interférer dans ma vie et de poser de graves problèmes à tous mes proches. Je fixais alors un regard grave à l’adresse de mon ami.

« Si j’ai cherché à te dissimuler la Vérité jusqu’à maintenant, il y a une raison très simple. Je cherchais simplement à te protéger ! Comme tu le sais sans doute, Bernard et moi étions détectives dans le Monde des Contes et il nous est arrivé de mettre notre museau dans des affaires très louches de personnes peur recommandables. »

Posant alors innocemment ma main sur son bras, je lui souris compatissante. Je réalisais alors à quel point mes secrets pouvait être pesant pour lui qui chérissait la résolution de mystères au-delà de tout.

« Crois-moi Sherlock, c’est pour ton bien que je te dis ça ! Ne cherche pas à en connaître plus sur moi. Je ne supporterais pas de te perdre. »

Je rabaissais alors mon regard vers le sol, songeant à mon très cher époux que sa trop grande curiosité avait emporté vers un monde meilleur. Je ne voulais pas qu’une personne subisse le même sort, d’autant moins lorsqu’il s’agissait de l’ami le plus cher que je pouvais avoir dans cette ville.

Tout du moins c’est ce que je pensais, jusqu’à ce que mon associé ait le culot de ressortir de son manteau la lettre que j’avais écrite à Benjamin à l’époque. Le fait qu’il puisse ainsi s’immiscer au cœur de ma vie privée et intime m’avait mise hors de moi. Perdant la maîtrise de moi-même que je conservais habituellement lorsque Sherlock se montrait insupportable, je lui fis par de mon profond ressentiment à son égard. Puis, une fois que j’avais évacué toute ma colère, je retournais m’asseoir sur notre banc, maudissant intérieurement Sherlock pour oser me reprocher de manquer de discrétion.
Avançant à son tour les arguments qui justifiaient personnellement sa conduite, il me parla de John et de la culpabilité qu’il ressentait à l’égard de son ami disparu. Mon silence et son indiscrétion étaient au fond motivé par le même objectif ; la peur de se perdre l’un et l’autre. D’un certain point de vue, c’était touchant de voir à quel point il pouvait tenir à moi même s’il l’exprimait d’une manière terriblement maladroite. Un sourire compatissant aux lèvres, je le regardais tendrement avant d’ajouter.

« Sherlock, je peux comprendre ton point de vue. J’imagine à quel point la disparition de John a pu t’affecter et je comprends que tu ne veuilles plus revivre ces évènements dramatiques. Cependant, il faut que tu comprennes que tout n’est pas forcément motif à espionnage. C’est qu’une misérable lettre ! Il y a rien là-dedans qui devrait t’inquiéter. »

Je l’interrogeais ensuite sur la lettre en question. Je voulais savoir s’il l’avait lue et le cas échéant ce qu’il avait pu en conclure. Je soupirais alors légèrement, Sherlock me reservant son sempiternel sermon à propos du barbier. Je n’y prêtais pas d’attention particulière. La question du barbier demeurant un sujet plus qu’épineux à chaque fois que je l’abordais. Je m’attachais donc à ses propos suivants. C’est vrai, je me doutais que quelque chose dans son esprit n’était pas stable même si j’en ignorais la nature exacte.

« A vrai dire, je m’en doutais un peu. Mais ce n’était qu’une intuition ! J’avais besoin d’une confirmation »


Rougissant un peu à mes propres indiscrétions, je plongeais mon regard dans le sien sans le quitter une seule seconde. Je ne bougeais pas, pas même au moment où mon ami me saisit violemment le bras. Je comprenais parfaitement que c’était à son tour d’exprimer sa colère envers mon propre comportement. D’ailleurs, j’ignorais si en de telles circonstances, j’aurais été capable de bouger ne serait-ce qu’un seul muscle. Ses propos me glacèrent littéralement le sang. Incapable de prononcer un mot, je suivais dans un état second les arguments avancés par le détective. Je ne prêtais aucune intention à la douleur que je ressentais dans mon bras à cet instant. Elle était de toutes manières, moins douloureuse que ses propos !
Etre confronté à la vérité de ses hypothèses peut être un phénomène véritablement déstabilisant et j’en faisais l’amère expérience en cet instant. Cette colère folle qui brillait sans ses yeux m’était totalement étrangère. J’avais cette curieuse impression de me retrouver face à un homme que je ne connaissais pas du tout. Cette rage meurtrière était pourtant la sienne et maintenant que je l’avais provoquée, je ne pouvais plus que la subir. Ainsi donc il avait peur de franchir cette ligne rouge ? Pourtant, il était prêt à le faire pour les personnes qu’il aimait sans aucune hésitation. Torture, violence, meurtre… rien ne pouvait donc l’arrêter lorsqu’il s’agissait de sauver les personnes qu’il aimait ? C’était terrifiant, absolument terrifiant !

Ce n’est qu’au moment où Sherlock relâcha son attention sur moi pour la tourner vers un visiteur du zoo que je trouvais la force de réagir. Posant tendrement une main sur sa joue, je retournais sa tête dans ma direction. Laissant apparaître à nouveau un sourire empli d’empathie, je cherchais un instant les mots qui auraient pu l’aider à retrouver son calme. Hésitant, je finis par démarrer mon monologue.

« Je suis désolée, Sherlock ! Sincèrement je suis navrée. Tu as raison, je n’aurais pas dû agir ainsi. Tu veux savoir pourquoi je l’ai fait ? »

Maintenant toujours mon regard dans sa direction, mes yeux brillait d’un éclat de tristesse nouveau

« Il y a bien longtemps j’ai rencontré un homme auquel je tenais énormément. J’avais pour mission de le maintenir dans le droit chemin mais je n’y suis pas parvenue. Il s’est changé en monstre... je l'ai transformé en monstre et je sais que quoi que je fasse aujourd’hui, je ne pourrais jamais le faire revenir. »


Soupirant légèrement, je chassais ses mauvais souvenirs de ma tête pour reporter mon attention sur le moment que nous vivions à l’instant.

« Tu disais que tu ne commettrais pas deux fois la même erreur ? Moi non plus ! Je sais quelle est ma mission aujourd’hui et crois-moi je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que tes démons ne réapparaissent pas au grand jour. Quoiqu’il puisse m’arriver, je ne veux pas que tu en viennes à torturer des gens ou à les tuer en mon nom. Tu m’entends ? Et je sais que je n’en ai pas le droit de parler en son nom, mais je suis persuadée que si John était là, il partagerait mon point de vue. »

Soudain, je repensais à ma Katelyn qui avait tant fois en cet homme qu’elle considérait comme le plus grand héros de sa vie.

« Reste toujours du côté de la justice ! Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour toutes les personnes qui t’admirent et qui croient en toi. S’il t’arrive d’avoir peur, confie-toi à moi. Je peux tout entendre et je ne te jugerais jamais. Après tout je suis là pour t’aider et je resterais à tes côtés aussi longtemps que tu auras besoin de moi ! »

Je m’écartais alors de lui et reposais mon bras sur le banc et osais enfin la question qui m’avait réellement poussé à aller voir Mycroft.

« Et puisque ton frère n’a pas été capable de me répondre, je veux te poser une deuxième question. Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? Pour t’orienter et te rassurer ? »

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________________________________________ 2018-06-04, 18:28

"
" John avait un traumatisme lié à la guerre, et toi, petite souris, quel est le tiens hm?"





Sherlock resta un long moment debout devant elle. Droit comme un I. Sa main posée sur son avant-bras avait quelque chose de déroutant. Le prenant comme un affront, il accusa encore plus le coup de ses paroles à venir. Ne cherche pas à en savoir plus sur moi. Faisant une grimace colérique dont lui seul avait le secret, il se contenta de répondre un peu en haussant le ton.

« Tu crois vraiment que je ne connais pas déjà tout ? C’est très mal me connaître, Angelika. »


C’était vrai. Mis à part quelques zones d’ombres, il connaissait beaucoup de chose dont elle même n’avait pas eu vent sur sa compagne de résolution de mystères. Pourquoi ? Parce qu’elle ne venait que de commencer, elle. Lui, était déjà en avance. Il avait enquêté sur la petite souris à l’instant même où elle était entré dans sa vie. Au moment même où leurs routes s’étaient entrecoupé. Ceci-dit, au moins, elle avait appris quelque chose. C’était un bon début, que d’enquêter sur Sherlock Holmes. Mais ceci dit, bon courage à elle. La piste était bien maigre. Retournant s’asseoir auprès d’elle, Sherlock ricana.

« Rien qui ne devrait m’inquiéter sur le fond de cette lettre ? Tu plaisantes j’espère. Tu aimes encore, Balthazar Graves. »


C’était dit. Ses paroles avaient fusé comme une détonation. Faisant un tique avec sa bouche, il poursuivit à rythme de plus en plus assassin.

« C’est plus fort que toi. C’est maladif Angelika. Ne dit pas le contraire. Tu as besoin de t’entourer de personnes en souffrance. Tu t’y attaches jusqu’au plus profond de ton être. A ton avis, ce n’est pas un hasard, si tu es resté auprès de moi malgré tous mes défauts. Tu l’as ressenti. C’est pour ça que tu es resté. »


Plongeant les mains dans les poches de son manteau, il fixa un point devant lui sans vraiment le regarder. Après tout, c’était la vérité. Ils avaient tous les même profil. De Balthazar Graves en passant par Sherlock Holmes. Tous était en souffrance. Soudain, elle posa sa main sur son visage. Complètement déstabilisé, il garda le silence. C’était vrai. Tous ses propos étaient vrais. Continuant de fixer l’horizon, Sherlock ne prononça pas un mot. Essayant de faire taire un maximum ce cerveau qui était constamment en ébullition. Regardant toujours l’horizon, il l’a laissa partir.

« La justice. Le Bien. Deux notions abstraites. Seul le résultat compte. Seulement nos actes, pas qui nous sommes ou ce que nous sommes. »


Boudant quelque peu, il finit par lui saisir le bras et dit de sa voix grave :

« Très bien, tu veux la vérité, alors installe toi et ouvre bien tes oreilles de souris. »


Se levant, il se mit bien face à elle pour lui faire comprendre que c’était important. Avec une petite lueur proche de la folie dans les yeux, il finit par dire d’un ton calme, mais un peu cassant.

« Le Sherlock Holmes que tu as devant toi, n’est pas celui des livres, ou des films, Angelika. C’est bien plus complexe que ça. Je suis né avec cette envie de résoudre des mystères, mais aussi de les créer… Même les plus morbides. Mycroft, alors plus vieux, a modifié mes souvenirs par un code verbal que lui seul connaît. Pour m’empêcher un jour, de franchir cette ligne rouge. Tu comprends ? Il suffit que... »


Il porta soudain sa main à sa tempe.

« Le verrou saute, pour que tout se déverse. »





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________________________________________ 2018-06-13, 22:43


Avoir le courage de lever le voile !
Il ne peut y avoir de confiance ou d'amitié sans la franchise

Observant Sherlock posté devant moi, je ne pouvais m’empêcher de songer aux paroles qu’il avait prononcé. Certes, cela aurait bien naïf de ma part de penser que Sherlock ne puisse pas tout connaître de moi. Après tout, il faisait partie de la crème des meilleures détectives du monde des contes. Mais son manque de confiance me froissait horriblement. Je repris sur un ton un peu plus colérique.

« Ainsi tu ne peux pas t’empêcher de faire ton travail de détective même quand celui-ci implique d’enquêter sur tes propres amis ? Si tu t’inquiétais tellement de savoir qui j’étais dans le monde d’où nous venons, tu aurais dû venir m’en parler et me poser tes questions directement plutôt que de constituer un dossier complet sur moi sans m’en parler ! C’est ce que font les gens normaux ! »


Plaquant une main sur ma bouche, je me mordis la lèvre en regrettant amèrement les paroles que je venais de prononcer. Je m’étais montrer d’une injustice flagrante. Je n’avais pas le droit de lui parler ainsi ! Je décidais alors de rentrer dans son jeu, reprenant quelques instants mon statut d’associé du détective.

« Est-ce que… est-ce qu’au moins tu as compris pour quelle raison je t’ai caché certaines choses… notamment à propos de Bernard ? »

Vint alors le sujet on ne peut plus délicat de la lettre que j’avais écrite à Benjamin il y a une vie auparavant. Rien ne pouvait me rendre plus furieuse que d’apprendre que son obsession maladive pour découvrir la vérité. Je tentais de le rassurer, de lui faire comprendre qu’il n’y avait rien à craindre au sujet de cette lettre. C’est alors qu’il suggéra l’idée que je pouvais être encore amoureuse de Balthazar. Sentant le rouge me monter aux joues, j’éclatais alors lui lançant cette vérité à la figure.

« C’est pas vrai ! Tu racontes n’importe quoi Sherlock. Balthazar n’est qu’un ingrat borné d’un égoïsme sans nom. Pourquoi donc voudrais-tu que je sois amoureuse de lui ? Il ne mérite même pas que je le défende ! D’ailleurs, je ne le ferais plus ! Ce type est mort à mes yeux ! »

Mon aveu était parfaitement sérieux. Je ne voulais plus lui consacrer la moindre seconde de ma vie. Il ne le méritait pas et ne l’avait sans doute jamais mérité. Contrairement à mon ami qui lui méritait mon attention et mon engagement de chaque instant à sa cause. Lorsqu’il prétendit que j’avais un besoin maladif d’aider les autres, je ne pouvais qu’approuver. C’était la raison de vivre de la petite souris qui vivait encore à l’intérieur de moi. Oui mais il n’y avait pas que ça…

« Je ne suis pas restée uniquement pour ça, Sherlock ! Je n’ai pas vu que de la souffrance en toi. Si je suis restée c’était pour une raison beaucoup plus égoïste en réalité. Tu as raison d’un certain côté. Toute ma vie, je les consacrée à aider les personnes qui avaient besoin de moi. J’ai donné et donné tout ce que j’avais sans jamais rien recevoir en retour. Tu as été la première de ces personnes qui m’a offert tout ce dont j’avais besoin et tout ce dont je pouvais rêver ! La première à te préoccuper vraiment de ce que moi je pouvais ressentir. Je ne suis pas restée à tes côtés pour tes souffrances mais elles font partie de toi alors je les accepte et je t’aiderais du mieux que je peux ! »

La suite de ses propos me terrifia véritablement ! Comment était-il possible de rester aussi détacher par rapport au Bien et au Mal, c’était une chose que me dépassait complètement.

« Sherlock, tu ne peux pas parler ainsi ! Nous devons forcément avoir des valeurs et une morale. Ce sont eux qui nous dictent nos limites dans nos actes de tous les jours ! Nous sommes obligés de savoir qui nous sommes pour y parvenir ! Sinon pourquoi aurais-tu choisi de devenir détective ? »


Après avoir tourné autour du pot, mon ami choisit de dévoiler toute la vérité sur sa véritable identité Certes, je ne m’étais jamais attendu à ce que Sherlock soit le parfait ange gardien qui protégeait la veuve et l’orphelin tout en étant doté d’une vertu exemplaire ! Je ne pensais cependant pas que la situation était si grave. Il lui suffisait d’une pichenette, un évènement malheureux pour qu’il bascule vers la folie. Je ne pouvais décidemment pas le laisser faire. Fort heureusement pour lui, Mycroft était là pour veiller au grain. Mycroft et une petite souris qu’il avait engagée afin qu’elle devienne son ange gardien.

« Sherlock, nous sommes tous des personnes complexes, bien plus complexes que ce que les livres semblent indiqués sur nous ! Je ne suis pas surprise que ta situation soit si précaire, mais si tu pouvais me donner ne serait-ce qu’une indication, un signal d’alarme qui me permettrait de savoir à quel moment tu risques de basculer, je t’avoue que cela me simplifierait grandement la tâche ! »


J’avais également un secret à confier à Sherlock, un secret dont il n’avait peut-être pas conscience

« Sherlock est-ce que… est-ce que tu savais que ton frère m’avait placé sur ta route parce qu’il savait que je pourrais t’aider ? »

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________________________________________ 2018-06-15, 15:28

"
" John avait un traumatisme lié à la guerre, et toi, petite souris, quel est le tiens hm?"





Les gens normaux. Sherlock se mit à ricaner froidement. Ainsi donc on y était. Effectivement, il n’était pas normal. Mais qu’en savait-elle ? Savait-elle la souffrance que l’on peut éprouver à tout analyser, tout comprendre dans le monde qui nous entoure ? Non, il fallait qu’elle comprenne quelque chose, aussi, il l’a pointa du doigt d’un ton un peu accusateur en se levant du banc un peu vite.

« Sais-tu ce que c’est, que d’être si intelligent que chaque personne qui vous entoure n’a aucuns secrets pour vous ? Comprends-tu que c’est un fardeau ? Personne ne peut vous mentir, quand vous êtes Sherlock Holmes. Et crois-tu pourtant que je le vis bien ? Non, conséquence, je n’ai pas d’amis, car les gens n’aiment pas que l’on connaisse leur véritable nature. »


Le mot Bernard percuta l’esprit de Sherlock avec une vivacité surprenante. Pourtant, il décida de ne pas répondre à cette remarque. Il la chassa d’un geste de la main comme un chasse un moustique d’un air négligent. Ce n’était pas un problème ça. Du moins si ça en était un. Si ce monsieur refaisait surface, c’était fini du super duo Holmes-Beresford. C’était égoïste, et puéril, mais au fond de lui, il ne voulait la garder que pour lui. Hors de question que Bernard vienne rompre son monde et qu’il soit à nouveau victime d’un quelconque abandon.

« Ah ! On dirait que tu es piquée au vif ! Si tu ne l’aimes plus, alors pourquoi insister auprès de lui ? Ne mens pas Angelika. Je n’y connais pas grand-chose dans ce domaine, c’est toi la spécialiste, mais permet moi d’avoir un doute. »


Que lui arrivait-il ? Ces disputes avec John, il en avait tellement eu. Toujours pour les même raisons. Et voilà qu’à présent, Angelika prenait le relais. Finalement, c’était peut être lui le problème au final. Se massant la tempe de colère, il détestait utilisé son intellect pour des problèmes d’ordre affectif.  Et c’est ce que John et Angelika faisait de mieux au monde. Ils ne pouvaient pas simplement se contenter de le suivre dans ses aventures sans agiter leur intelligence sociale surdéveloppée sous son nez alors que lui n’en avait pas ?
Quand elle lui avoua pourquoi elle était resté, Sherlock éprouva de la culpabilité. Un éclair de tendresse et de sincère amitié apparue dans ses yeux. Peut-être qu’au final, il n’avait pas vu ce qu’il y avait à y voir. Fermant les yeux et se massant les tempes, son cerveau allait exploser. La zone qu’il utilisait pour ce genre de chose n’avait jamais été travaillé pour laisser la place aux autres zones de se développer correctement. Et il le sentait. Son cerveau évoluait. Il allait perdre son intelligence logico-mathématiques…
Finalement, elle revint sur la notion de Bien et de Mal ! Qu’est ce qu’elle pouvait être naïve. John aussi était naïf. Il n’avait pas su voir là où le « mal » comme ils l’appelaient tous deux était tapis. Pour la simple et bonne raison qu’il n’existe pas, et que nous sommes tous des gens bien, et des gens mauvais.

« Le Bien et le Mal n’existe pas. Je me répète. Ce n’est qu’une invention, au même titre que la machine à coudre, pour permettre aux hommes de se donner bonne conscience. Quand à la morale, elle a été fixé par une élite qui se permet de rendre les autres esclaves de leur propre vie. Tu trouves ça juste ? Un jour tu te réveilleras et tu te rendras compte que toute ta vie, tu t’es trompée sur une notion essentielle de l’existence, n’importe laquelle, la Vie, la Mort, le crime. Tout ce qui a un ordre moral ! Et ce jour là, tu diras : j’aurais du écouter Sherlock ! »


Tournant son manteau, le vent l’énervait et frappait son visage. Sa démonstration avait eu au moins le mérite de ne plus le faire réfléchir à ses émotions et ses sentiments. Puis le sujet Mycroft vint sur le tapis. Avec un sourire démentiel, il lui répondit en ricanant froidement.

« Bien sûr que non. Mycroft a toujours une longueur d’avance sur tout le monde, y compris moi. C’est comme ça qu’il fonctionne, et c’est sa seule façon de m’égaler. Et pour répondre à ta question, je ne basculerai que pour plusieurs raisons, qui sont secrète, et que je ne peux pas te révéler. Mais crois, moi, si un jour cela arrive, tu seras la première avertie, c’est une promesse. »





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