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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 La police du goût est en patrouille [Deborah]

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Eugene Richardson
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La police du goût est en patrouille [Deborah] _



________________________________________ Mar 3 Juil - 21:56

Donald venait d'essuyer une douloureuse défaite face à un groupe de malfaiteurs venus de nulle part. Il enquêtait depuis peu sur eux, et n'avait pas prévu qu'ils soient doués de pouvoirs... particuliers. Et bien sûr, il lui fallait absolument trouver une faille à exploiter lors du prochain round. Dans le laboratoire de Géo, celui-ci l'aidait à désinfecter ses plaies, et recoudre s'il le fallait. Donald de son côté regardait sa tenue, qu'il portait depuis bien longtemps maintenant. Malgré l'aisance et la protection qu'elle lui apportait, il voyait un de ses plus gros défauts : son côté vieillot, et son manque de discrétion dans l'obscurité. Le canard avait beau tourner ça comme il le voulait, il était une cible idéale. Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ? Peut-être parce qu'il n'affrontait que très rarement des adversaires doués de pouvoirs magiques.

"C'est incroyable. Ils ne t'ont vraiment pas raté. Je n'ai jamais vu des blessures pareilles."
commente Géo en arrachant un sursaut à Donald. Le désinfectant venait de lui piquer légèrement la peau.

"Merci de ta sollicitude..." ironisa le canard en attendant que son ami ait terminé de le rafistoler. Une fois le travail fait, Donald remit un T-Shirt moulant assez bien son corps athlétique. Géo retourna à son ordinateur, surfant sur le net, comme à son habitude. Parfois, Filament le tirait de son écran pour l'obliger à travailler sérieusement. Donald s'allongea sur le lit de Géo pour récupérer, et attendit que le sommeil le prenne assez longtemps pour lui faire oublier sa bourde.

"Donald... Donald... Donald..." Le canard croyait entendre en rêve son nom répété des milliers de fois. Il entrouvrit les yeux, pour voir son acolyte l'appeler. Apparemment, il était en train de rire à gorge déployée face à un site internet. Donald étouffa un râle, et écouta vaguement les explications de son ami. L'ordinateur indiquait l'heure, à savoir 4h du matin. "Je suis fatigué Géo et j'en ai marre de tes âneries..." articule Donald, sachant que son ami ne changera pas du tout d'avis. "C'est énorme. Cette femme est vraiment du genre pédante, ça se voit direct !"

Ne sachant pas de quoi il parlait, le canard y jeta un léger coup d'oeil. La lumière de l'écran lui brûlait littéralement les yeux. A peine avait-il lu l'intitulé du site que son regard fut ravivé. Il se jeta sur la souris, voulant à tout prix en savoir plus. Une fois qu'il eut toutes les informations nécessaires, Donald s'éclipsa, n'accordant aucun regard à Géo. Celui-ci le regardait partir, totalement hébété. "Mais tu vas où ? Daisy va pas se douter de quelque chose avec toutes tes blessures ?"

"Je vais me faire un nouveau look."

"A cette heure ?"

Le canard reprit son costume et ses vêtements de civils, laissant Géo seul sur ces mots. Finalement, il avait décidé de passer la nuit chez lui, étendu sur le canapé. Il avait toutefois prit soin de cacher son costume des yeux de sa chère et tendre. Son plan était simple : partir à la rencontre de la gérante du site avant que sa femme ne se réveille et ne découvre qu'il avait passé la nuit ici. Ce qu'il fit avec brio, se baladant de toit en toit avec son costume dès que le soleil eut pointé le bout de son nez. Rien de plus facile pour lui quand il s'entrainait régulièrement.

Il arriva finalement près d'un manoir, dit le Manoir d'Aphrodite. Donald n'avait eu que très peu de contacts avec les divins, aussi préférait-il se méfier. Non pas qu'il soupçonnait les dieux d'une quelconque vilénie, mais que son corps lui rappelait ses imprudences de la veille. Il put aisément atteindre discrètement une fenêtre. Personne apparemment. Bien, il ne restait plus qu'à attendre sa "cible".

Le manoir était plutôt vieux, même si tout respirait la classe. Il sentit une présence dans la pièce qu'il venait d'infiltrer. Se retournant, il vit alors une femme rousse le fixer : "Veuillez excuser ma tenue. Je tiens à ce que mon identité reste secrète."
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________________________________________ Mar 3 Juil - 23:37 « Sarcasm: punching people with words. »

Depuis que je vis chez Aryana, croyez-moi, j'ai vu de sacrées choses. J'en suis arrivée à la conclusion que la vie "trépidante" des divins équivaut au moins aux soaps opéras diffusés l'après-midi et destinés aux ménagères de moins de cinquante ans. Mais rassurez-vous, j'ai l'habitude. Premièrement, ça fait deux ans que j'habite ici. J'ai eu le temps de voir la Lunatique apporter des cageots de fruits à la plus belles des déesses quand elles s'étaient disputés. J'ai eu vent des bêtises de l'imbécile de fils qu'Hadès a fait avec la divine Aryana (il tient de son père, comme vous vous en doutez). Et j'ai été aux premières loges de plus d'une chose. Mais vous en faites pas, le gère ! Déjà parce que je suis merveilleuse mais aussi parce que j'ai l'habitude des boulets.
Avant Storybrooke, je vivais dans une tête où je ne pouvais littéralement pas leur échapper. Maintenant, c'est différent. Je peux me contenter de les toiser, leur faire comprendre que je suis meilleure qu'eux et m'en retourner à des occupations autrement plus intéressantes que leurs petites vies.
Il ne m'a pas fallu longtemps cependant pour prendre conscience que Storybrooke est peuplée de gros nases et il m'a fallu encore moins de temps pour comprendre que je pouvais en tirer parti. J'espérais d'abord créer une ligue mais je vois bien que je suis bien trop au-dessus de tous ces gens. Alors j'essaye juste de les rendre un peu mieux parce que s'il y a une chose que je suis c'est généreuse. Preuve en est : je n'hésite jamais à étaler mon talent pour généreusement le montrer au monde.
J'ai donc monté mon auto entreprise parce que c'est la mode et que je suis à la page - qu'elle soit d'internet ou d'ailleurs (Camille s'admire d'avoir écrit ça). J'ai installé mes bureaux dans l'étage que nous réserve Aryana - le deuxième de son manoir art déco. Et c'est comme ça que tout a commencé.
J'étais tranquillement en train d'admirer mon œuvre dans mon showroom quand j'entendis un bruit. Me retournant, j'aperçus un spectacle peut-être encore plus désolant que les chemises de Dyson Walters. Alors même qu'il a placé la barre haut.
Il baragouina de sacrées conneries pendant que je battais des cils, stupéfaite devant autant de défauts à la fois, me demandant si j'allais l'écouter ou pas.
- Sans. Déconner, commentai-je finalement en détournant les yeux de cette chose apparemment vivante qui faisait mal à mes rétines. Parce qu'en plus je dois vous excusez d'avoir aussi mauvais goût ? Oh que non. Ca c'est la prison à vie. Au moins. D'ailleurs, je sais pas ce qui me retient d'appeler les flics.
Je fis mine de réfléchir en prenant un air encore plus mesquin que d'habite.
- Maintenant que j'y pense, intrusion avec effraction aussi c'est réprimandé par la loi. Ohlala, j'aimerais vraiment pas être vous - indépendamment de votre look, je veux dire. Y a tout qui est à refaire. Mais le pire je crois c'est votre délire d'identité secrète. Je vous préviens si vous êtes Super Loser, et vous en avez l'air, je démissionne. Bon bah allez-y. Puisque vous êtes là et que j'ai pas encore appelé 911, je peux au moins savoir pourquoi vous envahissez mon espace vital ?


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________________________________________ Ven 13 Juil - 15:42

Donald nota d'emblée la franchise de la fameuse Deborah. Ceci lui arracha une moue agacée, mais le canard ne tint pas compte outre mesure de ses remarques. Après tout, il était là car il avait sérieusement besoin d'un coup de pouce. Et si la police du goût pouvait l'aider, il ne dira pas non. Il se permit de fermer la fenêtre et ôta sa cape pour la déposer sur un des fauteuils. Il remarqua alors une trace de brûlure qu'il n'avait noté auparavant. A la réflexion, il trouvait miraculeux d'avoir pu survivre la veille. Voire d'avoir pu survivre avec une telle tenue depuis le début de ses activités. Bien sûr, il était plus aisé pour lui de circuler dans un monde en noir et blanc, mais une fois en couleur, ce n'est plus même histoire. Toutefois, ceci ne remettais nullement en cause sa capacité à attraper des criminels.

"Je vous rassure, je suis là pour me relooker." dit-il avec un léger sourire. La situation l'amusait tellement qu'il ne parvenait pas à se sentir stressé ou menacé. D'habitude, Daisy choisissait elle même ses vêtements, et lorsqu'il avait le malheur de choisir lui-même, il se prenait le genre de réflexion de Deborah. Donc, ce genre de remarque devenait comme des balles arrêtées par une armure constituée au fil du temps.

"Sinon, je suis assez efficace pour attraper des criminels" dit-il fièrement, le dos droit. "J'ai besoin de vous car ma tenue actuelle est dépassée et ne passe pas inaperçue. Vous avez le profil parfait pour ce que je recherche."
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________________________________________ Ven 13 Juil - 19:16 « Sarcasm: punching people with words. »

J'aurais VRAIMENT préféré qu'il pose son torchon ailleurs que sur mon mobilier mais comme je n'avais pas de gants Mappa sous la main, je me contentais de pincer les lèvres et de le gratifier d'un air réprobateur. J'écoutai tout de même ce qu'il avait à me dire, puisque de toute façon il était là. C'était vaguement intéressant et cruellement nécessaire. Je décidai de le lui dire sans détour :
- Un relooking total c'est sans doute la meilleure idée que vous aurez cette décennie. Vu votre état, autant vous dire que ça va pas être donné. Je veux bien être charitable mais je ne suis pas une œuvre de charité, y a pas marqué Emmaüs, ajoutai-je en indiquant mon front.
De toute façon, Emmaüs c'est pour les pauvres et plein de mites. Après, le superhéros du dimanche n'était pas loin de cette définition… Y avait qu'à voir le chiffon qui lui servait de cape ! Même un enfant des bidonvilles n'en aurait pas voulu.
Personnellement, je trouve ça ridicule, les adultes qui se prennent pour des superhéros et qui, en plus, ne savent pas insuffler de style à leur hobby. Mais soit. Je ne jugerai pas… trop.
Pour l'heure, je patientai, le temps qu'il ait fini de se vanter. Et blablabla je suis doué et blablabla j'attrape des criminels… Ne pas rouler des yeux relevait presque de l'effort physique, à ce stade.
- C'est pas tellement qu'elle est dépassée, la tenue, repris-je même s'il n'avait pas eu l'obligeance de me supplier de l'aider. C'est qu'elle a jamais été à la mode. Moi je vous conseille de la brûler et ensuite on pourra éventuellement en reparler. De la brûler ailleurs qu'ici, hein. Je précise, des fois que connecter vos neurones aussi ce soit dépassé chez vous.
Je battis farouchement des cils. Comme j'étais quand même un peu curieuse, je demandai, sarcastique :
- Allez-y, vendez moi du rêve, c'est quoi votre super nom débile de héros ? Que je sache si ça aussi on doit changer.
Je traversai alors la pièce pour ouvrir la fenêtre et l'y inviter :
- Je vous montre pas la sortie, hein, je pense que vous connaissez. Vous allez me brûler ça quelque part, vous faites un selfie devant les cendres et ensuite vous revenez pour signer le devis. Et… vous emmenez votre torchon là-bas, hors de question que je garde un truc pareil chez moi, ça jure avec mon teint. Et avec tout le reste.


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________________________________________ Mar 24 Juil - 11:43

Donald accusait les coups de manière très calme, se disant que s'énerver sur la pauvre femme ne le servirait en rien. Bien sûr qu'il se contenait, on ne quitte pas une personnalité colérique comme ça. L'un des progrès de Donald était de réussir à ne rien laisser paraître. Du moins au minimum. Il savait bien que personne n'appréciait certaines attitudes de "gamin" venant d'adulte, et n'en voulait surtout pas à Deborah abhorrer son occupation. Et ce n'était pas son attitude franche qui allait l'empêcher de continuer.

Le canard tiqua quelque peu en entendant Deborah lui demander de brûler sa tenue. Non pas qu'elle soit totalement ignifugée loin de là. Il plaignait intérieurement Géo qui avait fait des efforts incroyables pour créer et réparer son costume pendant toutes ces années. Au fond, Fantomiald se doutait qu'il passerait à autre chose, mais il se passerait d'une plainte de quelques semaines.

Toutefois, l'air sérieux de Deborah ne lui donnait nullement le choix. "Très bien. Je vais éviter de salir l'immobilier."

Si Donald parvenait à gagner en charisme quand il était Fantomiald, il trouvait ironique de constater le "pouvoir" de Deborah, à faire redescendre les gens sur Terre. En somme, elle surpassait quelque peu Daisy. Il ne pensait pas croiser une fois dans sa vie, ce genre de personne. Sa malchance aimait lui rappeler que tout n'était pas rose ici. Aussi, il donna fièrement son nom, sachant qu'elle n'en ferait qu'une bouchée. Après tout, il n'était pas censé changer son nom, juste la tenue.

"Fantomiald. Dans le Wasteland, les nuances de noir faisait facilement peur. D'où le fantôme. Du coup, si la tenue pouvait être assez sobre, et sans un écriteau : "Je suis là !", ce serait génial. Mais bon, je vous fait confiance."

Deborah lui montra la sortie, signe qu'il devait impérativement se changer. L'utilisation des exagérations le confortait dans l'idée qu'il ne valait mieux pas la contrarier. Aussi, il s'exécuta, trouvant un coin où il pouvait brûler sans problème sa tenue avec un de ses gadgets. Il ne lui restait ainsi plus qu'une fine combinaison noire, lui moulant son corps et ses muscles. Il prit alors une photo, cachant son visage (elle n'avait pas précisé que son visage devait être sur la photo), puis déposa avec discrétion son téléphone dans le salon. "C'est fait !"
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________________________________________ Mar 24 Juil - 23:06 « Sarcasm: punching people with words. »

"Mais bon, je vous fais confiance". Gna gna gna. Il aurait pas dit ça s'il le pensait vraiment ou l'aurait dit sur un autre ton. Il me prenait pour qui, sérieusement ? Je le méprisais encore un long moment après son départ en direction du feu de joie le plus proche - ou de n'importe quelle cheminée. En fait, c'était pas mon problème et ça le serait jamais. S'il voulait de mon aide, il faisait ce que je disais - comment, ça, ça le regardait. Je suis pas sa mère, dieu merci ! Un truc pareil, je l'aurais avorté, de toute façon.
Il y avait tout de même un point positif dans toute cette affaire : lui et son torchon avaient disparu de ma vue. Je pouvais donc me concentrer pour le mépriser et réfléchir à son costume en travaillant sur l'un des mannequins dont je disposais dans la Deborah Room.
J'avais choisi un tissu noir et souple mais pourtant résistant. Il était suffisamment aéré pour ne pas laisser s'accumuler la transpiration tout en était imperméable et ignifugé. C'était mon premier costume de soi-disant héros (si on omet les vêtements que je couds pour moi parce que, quand même, je suis une héroïne hors catégorie, ce serait pas juste pour les autres losers de se comparer à moi - même si ça serait marrant) et j'aurais préféré que ce soit pour Wonder Woman. Elle au moins elle était jolie et elle avait un nom classe.
Néanmoins, mes gestes étaient précis et soignés. Les pleurs de Tristesse, de l'autre côté du couloir, ne me dérangeaient même pas, de même que les coups de poing de Colère contre la porte de sa chambre pour lui demander, avec toute la gentillesse dont il savait faire preuve (c'est-à-dire aucune) de se taire.
Quand le héros du dimanche revint, j'avais déjà bien avancé et j'avais recouvert le mannequin d'un drap blanc, pour un peu de suspense (parce que j'aime ça, le suspense). Et parce que je n'aimais pas quand on me donnait l'impression de me prendre pour une débile, je lui réservais une ou deux surprises additionnelles.
En l'entendant, je me retournai et souris, mielleuse. Puis j'avisais sa sous tenue et mon sourire s'estompa.
- Ca aussi on aurait pu le brûler, soupirai-je en attrapant la photo hideuse et mal cadrée pour l'observer deux quarts de seconde avant de la déchirer pour la rendre à l'enfer auquel elle appartenait (RT si t'as la référence) : la poubelle.
Je m'approchai ensuite du mannequin encore recouvert et plaçai devant une pancarte qui indiquait "Je suis là". J'ajoutai alors :
- J'ai hésité à mettre l'inscription directement sur le costume mais comme vous allez le constater, je connais mon travail. D'ailleurs, la prochaine fois que vous insinuerez le contraire vous irez vous habiller chez Emmaüs, conclus-je, féroce.
Je pris ensuite une attitude plus chaleureuse avant de poursuivre :
- Pendant que vous rendiez un fier service à l'humanité en vous débarrassant de votre costume, croyez-bien que j'ai pas regardé l'herbe pousser. Ce n'est bien sûr pas la version définitive mais je crois que vous aurez un bon aperçu de mon idée.
A ces mots, je retirai le drap pour dévoiler un costume sombre, sans cape (so 2008, si vous saviez…) dont les nuances et tâches d'encre imprimées rappelaient ce monde d'ombres ou peu importe qu'il avait évoqué plus tôt, pile quand j'écoutais d'une oreille distraite. C'est tellement pas de chance que les gens me racontent toujours leur vie quand j'écoute pas. A moins que ce soit parce qu'ils sont ennuyeux ? Allez donc savoir !
- Il manque votre logo parce que je n'ai pas pu me résoudre à vous laisser vous faire appeler Fantomiald. Ca rime avec Fantôme Minable et si vous persistez c'est comme ça que les gens finiront par vous appeler. Je propose de changer carrément, purement et simplement. Ghost of Ink, par exemple. C'est bien mieux. Presque trop bien pour vous, si vous voulez mon avis. Et vous le voulez, sinon vous ne seriez pas là, devant moi en sous-vêtements,ajoutai-je en papillonnant des yeux.


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________________________________________ Dim 12 Aoû - 15:51

Donald avait réellement une sorte de... sympathie pour Deborah. Non pas qu'il soit masochiste, loin de là. Il se disait juste que sa franchise devait être à la hauteur de ses compétences. Et il n'a pas été déçu, loin de là. Alors qu'il brûlait sa tenue (Géo aurait largement de quoi faire pour ajouter quelques détails -pour le protéger bien sûr), Deborah avait largement avancée, se permettant une petite pique en écrivant sur une pancarte : "Je suis là !" Le canard n'en tint pas rigueur, au contraire, il était plutôt amusé. Il avait gardé son masque (son anonymat lui tenait à coeur), et laissait Deborah lui expliquer le nouveau design de sa tenue. Donald croyait devenir à nouveau un gosse en constatant son excitation.

Aussi quand Donald vit la tenue sous le drap blanc, il ne put s'empêcher d'avoir un air émerveillé. Même Géo sous son meilleur jour ne pouvait produire un tel résultat. Il faut dire qu'il était loin d'être un artiste. Du moins pas dans le sens commun du terme. Ne sachant quoi dire, il prit le temps de peser ses mots. Après tout, il ne voulait pas la vexer.

"C'est... C'est vraiment génial. Ca va au-delà de mes espérances."

Et c'était tout. Il ne trouvait pas quoi ajouter, si ce n'est peut-être demander le prix. Ses économies y passeront sûrement (et heureusement que Daisy n'était pas au courant).

"Il manque votre logo parce que je n'ai pas pu me résoudre à vous laisser vous faire appeler Fantomiald. Ca rime avec Fantôme Minable et si vous persistez c'est comme ça que les gens finiront par vous appeler. Je propose de changer carrément, purement et simplement. Ghost of Ink, par exemple. C'est bien mieux. Presque trop bien pour vous, si vous voulez mon avis. Et vous le voulez, sinon vous ne seriez pas là, devant moi en sous-vêtements."

"Vous avez tout à fait raison." répondit-il avec un léger sourire émerveillé. "Ca m'étonne que vous n'ayez pas un plus grand rôle à Storybrooke. Vos talents le mériterait."
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________________________________________ Dim 12 Aoû - 17:36 « Sarcasm: punching people with words. »

J'essayais de me focaliser sur l'émerveillement de mon client mystère (littéralement) pour ne pas trop penser à son masque hideux. C'était dur mais je suis une professionnelle. Et ce ne sont rien de plus que les risques du métier. Il était tout naturellement ému de constater que je réalisais véritablement des prouesses divines. Et ça se comprend, moi-même il m'arrive d'être étonnée, pour ne pas dire surprise, de me croiser le matin dans le miroir. Je réalise tous les jours la chance que j'ai d'être moi.
Et le client commençait manifestement à en prendre conscience - ou alors il essayait d'être gentil pour que je baisse la facture, ce qui ne marcherait pas. Si encore il avait été canon, mais non, même pas… En attendant, rien ne m'empêchait d'apprécier le compliment et de sourire, satisfaite.
- Mes talents méritent d'être mis en avant, c'est certain, mais la vraie question est : la ville me mérite-t-elle ? Quand je vois la plupart des habitants, je me dis que non.
Je ne comptais bien sûr pas épiloguer mais la ville avait eu sa chance et ne l'avait pas saisie. Avec le maigre espoir de faire de Storybrooke une ville correcte, sinon décente, je m'étais présentée aux dernières municipales et… Je n'avais pas été élue. La ville avait préféré s'offrir les services d'un jeune blanc qui avait finalement disparu. Résultat : c'était son second, Hadès, qui n'avait clairement pas l'électricité à tous les étages, qui avait pris les rênes de la ville, confiant une partie de celles-ci à... Regina. Et ensuite on s'étonne que tout foute le camp.
- Et je dis aussi nom à votre masque sordide, repris-je soudain. Enfin, je ne dis pas non aux masques en général mais à celui là en particulier. Si vous êtes laid, vous avez totalement raison d'essayer de le cacher et, oui, éventuellement quand on se prend pour un héros, il vaut mieux préserver son identité. Quoique je doute encore de vos compétences de héros. De toute façon le souci n'est pas là : ce serait le même prix si vous étiez Batman et d'ailleurs je préférerais que vous soyez Batman mais comme disait Mick Jaegger "on peut pas toujours avoir c'qu'on veut". Là, présentement, ce que je veux, c'est vous créer un nouveau masque. Et ensuite on parlera des chaussures.


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________________________________________ Dim 30 Sep - 20:06

Une chose que Donald avait finit par comprendre : Deborah était assez suffisante pour se permettre d'être bavarde. Il ne pouvait pas l'arrêter dans son monologue sans se sentir de trop. Il était là, mais la jeune femme lui intimait le silence dans un accord tacite. Ce qui ne lui déplaisait pas, étant donné l'effort qu'il lui faudrait pour en venir à bout. Quant à la question : "La ville mérite-t-elle Déborah ?" Donald n'en avait aucune idée. Il songeait aux pauvres gens déprimés qui n'auraient sûrement pas la foi de se faire sermonner par une femme riche et sans problème. Du moins en apparence.

Puis il se souvenait du moment des élections et de la tentative de madame Gust d'être maire. Il faut dire que le résultat a été décevant pour cette dernière, et que la suite l'a été tout autant. Un divin s'est retrouvé aux rennes. Donald n'avait jamais autant regretté un vote de sa vie. Bref, remonter le temps était un sujet qu'il trouvait passionnant, aussi, il trouva une réponse à formuler sans passer pour un idiot : "A qui le dites vous. Voyagez dans le temps serait utile pour voir vos réformes éventuelles."

Puis vint le sujet du masque. Habituellement, il aimait son masque mais étant donné les circonstances, il préférait acquiescer pour voir le résultat final. La version "bêta" de sa tenue lui avait donné l'eau à la bouche. Il avait hâte de voir le résultat. "Je vous fais confiance." dit-il en se retournant pour enlever le masque. Problème ? Quelque chose venait de tomber en grand fracas au sol. Par réflexe, il se retourna, totalement à découvert. Il y eut un blanc pendant quelques secondes. Donald détourna le regard de Deborah, voulant à tout prix se cacher.
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________________________________________ Dim 30 Sep - 22:48 « Sarcasm: punching people with words. »

"A qui le dites vous", c'est typiquement ce qu'on entend sortir de la bouche des personnes particulièrement peu loquaces qui manquent de répartie. Mais ça ne m'étonnait pas de la part de Fantôme Minable : c'est pas les gens qui se donnent un nom aussi pourris qui, en principe, sont des orateurs hors pair.
Nous ne reviendrons bien sûr pas sur son idée totalement stupide de voyager dans le temps parce que j n'ai pas de TARDIS et parce que, de toute façon, je vois des paradoxes temporels tous les jours dans cette ville. Ca serait même pas exotique d'aller en vivre un pour de vrai.
J'avais connu quelques échecs, certes, mais c'était surtout cette ville qui avait échoué. En ne m'élisant pas à leur tête, ils étaient passés à côté de l'occasion de leur vie de devenir le meilleur d'eux-mêmes. Qu'à cela ne tienne ! S'ils le regrettaient, ce n'était plus mon souci.
Le héros minable, lui, semblait d'humeur à coopérer, même si ses simagrées de pseudo diva me faisaient rouler des yeux. J'avais envie de le secouer comme un prunier en hurlant qu'on se fichait bien qu'il soit moche ou très moche et que c'était donc pas la peine de se prendre pour Sia parce que le KGB ne nous espionnait pas, mais je n'en avais pas la foi. Ni l'envie.
Au lieu de ça, j'attendis qu'il soit tourné et que le masque soit à peine retiré pour faire tomber le mannequin qui portait la version bêta de son costume et, comme je l'avais pressenti, il se tourna si vivement qu'il ne pensa pas à remettre son masque.
Tandis que la gêne s'emparait de lui, mon sourire grandissait. Je ne pris même pas la peine de dissimuler la grande satisfaction que tout ce petit manège me procurait.
- Ca va, commentai-je lentement après un moment qui, je l'espérais, lui parut une éternité. Vous auriez pu être plus moche, poursuivis-je avec un débit plus rapide, cette fois. Oh, rassurez-vous, je n'ai pas dit que vous étiez beau, faudrait pas commencer à vous imaginer des trucs. Mais ça va. Pas de déformation, le nez bien centré, l'air moins agaçant que certains. Je vous mets la moyenne. Oui, voilà, c'est ça vous êtes moyen. Y a rien de plus à en dire.
Je coulai alors un regard en direction du portant toujours par terre.
- Vous attendez quoi exactement pour le ramasser ? C'est pas moi l'héroïne ici, c'est vous.
Je commençai à tapoter du bien histoire de bien lui faire comprendre que ma patience avait ses limites. Je n'étais pas spécialement excitée par l'idée de voir enfin qui se cachait derrière le masque. Je l'aurais probablement oublié d'ici le dîner. Il s'était peut-être attendu à ce que je dégaine mon iPhone pour voler une photo mais la mémoire de mon téléphone avait bien mieux à faire que de s'encombrer de lui.
- Le temps que vous vous décidiez, je vais regarder dans mes tissus pour votre masque, annonçai-je.
Mes talons claquèrent sur le parquet. C'est un son qui m'est agréable. Je dénichai rapidement une matière douce et flexible aux mailles resserrées. Pas le temps de dessiner un patron alors je lui donnai le bout de tissu tel quel en reprenant :
- Touchez moi un peu ça et dites m'en de bonnes nouvelles. C'est quand même autre chose que votre chiffon. Nous resterons dans une forme similaire mais en mieux que celle du masque actuel. Ignifugé et adhésif, histoire de pas le perdre au moindre courant d'air.


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La police du goût est en patrouille [Deborah] _



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La police du goût est en patrouille [Deborah]





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