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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Gangsta's Paradise } feat Cassandre de Tremaine & Daemon B. Crypto

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Jefferson T. Hatters
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Jefferson T. Hatters

| Cadavres : 547



Gangsta's Paradise } feat Cassandre de Tremaine & Daemon B. Crypto _



________________________________________ 2018-10-14, 20:40




Gangsta's Paradise } avec Cassandre et Daemon



15 Jours avant le Jour J ~ Aéroport de Storybrook


Un crissement de pneus, un dérapage contrôlé, des cris sur un tarmac, il n’en fallait pas plus à Jefferson pour éclater de rire tandis qu’il descendait de sa porsche carreta violette, alors qu’un homme trapu arrivait sur lui en hurlant. Le balayant d’un revers de main, il s’avança vers les énormes cargaisons que des ouvriers s’attellaient à charger. “Messieurs !” “Vous n’avez pas le droit d’être ici !” Le petit homme qui lui courrait après se plaça devant lui, les bras croisés, un talkie à la main prêt à appeler la sécurité. Est ce que Jefferson avait peur ? Pas le monde du monde, alors qu’il passait délicatement la main sur la grande caisse en bois. “Alors de un, je fais ce que je veux, de deux, bien sur que j’ai le droit d’être là ! Ce sont mes bébés !” L’homme fronça les sourcils, surpris par ce qu’il venait de dire. En général, ils ne connaissaient pas ce qu’ils mettaient dans l’avion, après tout, ils s’en fichaient, ils n’étaient pas payés à poser des questions mais à faire de la manutention. Les cinq employés s'arrêtèrent eux aussi de travailler, se rapprochant, leur curiosité grandissante. “Vous êtes le propriétaire de ses marchandises ?” Sa bouche fit un o, ses yeux s’écarquillèrent et Jeff prit un air outré. “Ses marchandises ? Comment osez vous parler de marchandises pour des oeuvres d’art !” Il avait bien fait de venir … ces hommes n’étaient que des rustres et une angoisse le saisit. Il contourna certaines caisses, rentrant dans l’avion sans ménagement. “Ce sont des choses fragiles ! J’espère que vous n’avez rien abîmé !” Sa voix était un peu parti dans les aiguës alors que le chef poussa un grand soupir. “Ça fait 35 ans que je fais ce métier et je n’ai jamais rien cassé ou abîmé ! Alors maintenant sortez de là avant que je ne vous fasse dégager.” Inspectant les caisses, un petit sourire se dessina sur son visage quand il vu une marque, inscrit en gros dessus. “J’espère bien ! Sinon je peux vous assurer que c’est vous, qu’on transportera dans une petite caisse.” Menaces ? Oh Jeff n’en était tellement plus à ce stade là. Gloussant face au visage de l’homme, il sauta d’un petit bond de l’avion, vérifiant d’un coup de tête quand même que toutes les caisses étaient là, comptant à l’aide de ses doigts. Un peu plus rassuré que ce matin, il fit un geste de la main aux employés avant de remonter dans sa voiture. Rapidement, il sortit son téléphone tout en allumant la musique dans l’habitacle. Habituellement, il préférait appeler, mais là, ce qu’il avait à dire tenez dans un texto. “Mais quelle belle coïncidence ! Mon exultation n’est que plus grande en voyant que tu vas être de la partie !” En général, pour les modistes, les vêtements portaient par les mannequins devaient être sobre pour une raison simple. C’était la tête que le client et les spectateurs devaient regarder, et pas le corps. Jefferson avait réussi à s’imposer depuis l’ouverture de la frontière dans ce milieu très fermé car son objectif était simple, conquérir le monde de la mode comme il le faisait avec celui de la drogue et il était plutôt sur la bonne voie. Il était connu et reconnu, il collaborait avec les plus grands, ses dernières collections avaient fait un malheur, et il ne voulait plus qu’une seule chose, le sacre, celui de la profession qui le reconnaître exclusivement comme le meilleur chapelier de ses dernières années, voir de ces derniers siècles. Alors pour cette fashion week de printemps 2018 il avait mit le paquet dans la préparation. Il y travaillait depuis plus de six mois, et là, il savait que tout serait parfait, que le monde entier serait ébloui par ses créations et sa personne. Appuyant sur la pédale d’accélération de sa porsche, qui parti dans les tours très rapidement, il jeta un coup d’oeil au message qui venait de s'afficher sur le tableau de bord. Le petit sourire qu’il avait eu en voyant les caisses revient plus fermement. “Tu sais pourquoi nous sommes les meilleurs ? Parce que tu commences le défilé, et que je le termine ! Si c’est pas magnifique ça !” La saisie automatique déroula les mots qu’il avait dit sur l’écran. Vraiment les jumeaux avaient fait des merveilles avec cette voiture. En plus de l’a débrider, ils l’avaient bourré de technologie, et s’il ne savait utiliser que la moitié des choses, c’était déjà un régal. “Monsieur Hatters, votre rendez vous de 15h vous attends au Manoir !” Effectivement il ne savait pas vraiment ce qu’ils avaient réellement fait à sa voiture, mais cette sorte d’intelligence artificielle avec qui, il discutait régulièrement était géniale. “Dit à Ninon que j’arrives, qu’elle le fasse rentrer, mais qu’elle évite de l’effrayer … enfin pas pour le moment !”

7 Jours avant le jour J ~ Musée de Storybrook


Marchant tranquillement, il regardait d’un oeil discret les oeuvres d’art. Il les connaissait pour la plupart par coeur, à force de venir au Musée de la ville quand il se lassait de voir la mocheté du monde l’agresser. Or ce soir, il n’était pas venu pour admirer les poils de Gaston, qui d’ailleurs, selon son propre avis devrait se trouver dans l’incinérateur du funérarium avec son propriétaire comme deux trois autres trucs. Il l’avait marqué sur le questionnaire de satisfaction à l’entrée mais visiblement sa suggestion n’avait pas été prise en compte, dommage. Passant dans une autre salle, il ne put s’empêcher d’aller directement vers l’objet dont il avait fait don, son vieux manteau. Jefferson était un accumulateur, il empilait les choses chez lui, et ne s’en séparait quasiment jamais. Donner cet habit lui avait coûté un bras, façon de parler, lui ayant plus coûté une discussion philosophique sur le don avec Ninon et les jumeaux. Parce qu’il était hors de question qu’il donne autre chose que cette vieille relique. Il avait été évoqué dans le mail qu’il avait reçu, son chapeau, et il en avait rit, à en pleurer. Comme si, il allait offrir gracieusement un chapeau à cette putain de ville. Ce n’était pas parce qu’il était passé à autre chose qu’il n’avait toujours pas en travers de la gorge le fait que Storybrook était une prison, certes évolué, mais une prison quand même. Comme un prisonnier norvégien, il avait le droit de sortir, de vivre sa vie, mais il fallait qu’il soit de retour à la maison pour quelques temps. Pire qu’un prison, la vie de Cendrillon, revenir avant minuit pour ne pas tout perdre. Alors oui, il faisait avec, il revenait, ayant beaucoup trop de chose qui comptait pour lui ici, mais ce n’était pas réellement son chez lui. La forêt enchanté lui manquait, le pays des merveilles lui manquait et surtout, son envie de voyager et de découvrir d’autres mondes. Heureusement que la frontière avait été levé il y a quelques années, sinon il en serait devenu fou, plus fou qu’il ne l’était encore, c’est dire. “Ne vous extasier pas comme ça dessus, on va vraiment finir par croire que vous n’avez rien vu de plus beau.” Ce qui était certainement le cas pensa t’il. La jeune femme se tourna vers lui, clignant plusieurs fois des paupières, totalement surprise par cette interpellation. “Sérieusement, le tissu est totalement abîmé, les couleurs fanées, même si je dois l’avouer qu’il est quand même bien résistant et ce n’est même pas du cuir .. c’est pour ça que les traces de mon sang ont eu du mal à partir ! .” Le visage de la blonde commença à perdre quelques couleurs alors qu’elle essayait de lui faire un petit sourire, ne sachant pas s’il fallait lui répondre ou bien partir. “M’enfin, c’est toujours mieux que de donner un string non ? Parce que oui, c’est mon manteau ! Jefferson, enchanté !” Il lui fit un petit signe de la main alors qu’elle semblait réfléchir à une réponse appropriée pour finalement ne rien dire. “Et vous ? Vous avez donné quelque chose au musée ?” Elle hocha négativement la tête avant de sortir son portable comme si elle avait reçu un message. Jeff connaissait bien cette technique pour l’avoir pratiqué un moment avant de s’en ficher et de continuer ses monologues. Il éclata de rire avant de soupirer, passant à ses cotés, il rajouta. “Forcément, on ne sait pas comment se comporter en face d’une star, je ne peux pas vous en vouloir.” Sa langue claqua sur son palais et il la dépassa, l’air hautain.

“Dernier appel, le Musée ferme dans cinq minutes, veuillez vous diriger vers les sorties.” La voix automatique résonna dans toutes les pièces, et forcément, au lieu de la suivre, Jefferson fit tout l’inverse. D’un pas léger, il souria étrangement aux personnes qu’il croisait, qui ne comprenait certainement pas pourquoi il allait à contre courant, un vieux monsieur osant lui poser la question. Pour toute réponse il pouffa avant de continuer son chemin pour aller dans la salle où il saurait le trouver. Il n’y avait plus un bruit maintenant que le musée était fermé, et Jefferson se mit à siffloter l’air de Bella Ciao, avant d’en chanter les paroles. Pourquoi une chanson pareille ? Aucune réponse viable ne serait possible à expliquer tant l’esprit du chapelier est d’une complexité monstre. “E le genti che passeranno Mi diranno: che bel fior”. Bien entendu, la personne qu’il cherchait était là, devant lui, dans l’encadrement de l’arche qui laissait le passage entre deux immenses pièces. “J’aurais du parler italien pour te faire venir plus rapidement ! Ça m’aurait évité de devoir discuter avec des incultes le temps que ça ferme.” Les coins de ses lèvres se retroussèrent tandis que son regard scannait entièrement Daemon. “Mais ce n’est pas pour me plaindre que je suis venu, et c’est en espagnol que j’aurais dû te parler. “ Énigmatique comme il savait l’être, le chapelier se rapprocha du conservateur de musée tout en passant sa langue sur ses lèvres. “J’ai une proposition à te faire, qui n’est pas vraiment négociable !” La lumière d’excitation qui brillait dans ses yeux se reflétaient dans celui de son ‘ami’, alors qu’il sortit de la poche de son grand manteau une enveloppe. “Parce que je suis extrêmement généreux, je t’invite à Barcelone Samedi pour la Fashion Week !” Jeff lui tendit l’enveloppe contenant les précieux sésames, ainsi que les billets d’avions et d'hôtel, excité comme un enfant quand Daemon s’en saisit . “Enfin ce n’est pas pour la Fashion Week mais pour moi bien entendu ! Parce que ça va être Gran-Di-OsE ! J’ai prévu un de ses Shows ! Sons, lumières, frissons, sensations, françs-maçons ! Un truc de dingue !” Parfois, quand Jeff parlait de chose qu’il l’aimait, il s'emballait, et là c’était le cas. Il aimait l’art, il aimait la mode, il aimait les paillettes, et tout ce qui claquait, alors la combinaison de toutes ses choses ne pouvaient que le rendre euphorique. “Ça va changer, au début ça ne sera pas du tout la même ambiance vu que c’est Cassandre qui fait son défilé ! Tu dois peut être la connaître, c’est elle qui dirige l’une des grosses boîtes de couture de la ville, elle est bien cette petite ! Elle fait des superbes créations et elle est canon mais du coup je sais que donc elle ouvre le défilé, après y a des gens pas forcément connu tu vois, je sais pas le styliste de la Maison Versace, j’oublie toujours son nom, et après celle de chez Hermès mais on s’en fout, y a un buffet, j’y serais certainement, puis vient le meilleur, le mien ! Ça va être magnifique et c’est ..” Jefferson n’eut pas le temps de finir son monologue qu’il sentit les lèvres de Daemon sur les siennes. Le baiser était doux, comme le seul moyen que le brun ai trouvé pour le faire taire, ce qui marcha assez bien vu qu’il était maintenant occupé à l’embrasser. Enfin, avant de se stopper deux minutes pour respirer d’une part, et finir de le convaincre de venir. “Et c’est dans un Musée, c’est le Musée National d’Art de Catalogne c’est pour ça que j’ai immédiatement pensé à toi !” Les yeux de Daemon le scrutaient, le scannait entièrement et cette fois, c’est lui qui l’embrassa plus vivement dans la promesse d’une soirée délicieuse.


Jour J ~ Musée de Barcelone


“Vous n’êtes qu’une bande d’incapable ! Des sauvages ! Comment vous laisse t’on travailler ici !” La voix de Jefferson tona dans les coulisses, effrayant plus d’un mannequin. Se pinçant le nez, il essayait de rester calme, ce qui était très difficile à la vue des circonstances. Déja parce que le stress et lui n’étaient pas les meilleurs amis du monde, et puis parce qu’une coiffeuse venait de faire un léger accro sur l’un de ses chapeaux .. La faute était inacceptable, irréparable, et Jefferson du faire appel à tout le sang froid qu’il possédait pour éviter de l’étriper, littéralement, avec sa paire de ciseau qu’il avait sur lui. Sortant de l’endroit, laissant le personnel qu’il avait engagé s’occuper du reste, il fallait qu’il aille prendre l’air. Rapidement, il trouva le chemin de la terrasse, dans ce dédale qu’était le palais qui abritait le Musée. Il avait reconnu en arrivant que c’était magnifique, un endroit sublime qui attirait évidemment tous les plus belles créatures de ce bas monde. Et il y en avait du monde, du beau. Soufflant quand il arriva à l’extérieur, il respira à pleins poumons l’air frais de ce mois d’Avril. Il faisait bon, le ciel était d’un bleu pastel, le soleil chauffait doucement les épaules dénudées des stars qui se pressaient pour être aux premières loges. Vraiment, après le défilé, il irait profiter de cette ville avec Daemon et Cassandre. S’il arrivait à retrouver l’un comme l’autre, qu’il n’avait pour le moment pas vu. Fouillant dans ses poches, il en sortit un petit sac blanc et à la vue de tous, sur la balustrade, le chapelier se fit trois énormes rails de coke sans que personne ne soit plus choquée que ça. Après tout, ce n’était pas un secret de dire que la drogue circulait. Par contre, dire que c’était celle de son cartel oui, et rien que pour ça, il apprécia encore plus de la sniffer. Atteignant enfin le niveau de substance que son corps devait avoir pour être plus détendu, il soupira à nouveau tout l’air que ses poumons contenait avant de s’appuyer, fermant les yeux, laissant le soleil lui caressait le visage. Il faudrait qu’il prenne des photos pour les jumeaux, et qu’il leur ramène des souvenirs, il leur avait promis. Tandis qu’il se reposait un peu, laissant son stress s’évacuer pour quelques secondes, une voix le sortit de sa rêverie. “Je me demandais si toi aussi tu étais sur le point de commettre un meurtre !” La rouquine lui fit une sourire entendu alors qu’il s’approchait d’elle pour lui faire un baise main. “Tu en veux un peu ?” Il lui montra le sachet de poudre blanche, qu’il rangea dans sa poche avant d’entendre sa réponse. “Je fais profiter les amis, je suis généreux en ce moment, faut en profiter !” Il éclata de rire avant de se retourner, regardant la vue qu’il avait sur la ville depuis cette petite montagne. “Regina est tellement une connasse. Elle aurait pu nous faire une ville comme ça, ensoleillé, chaude, urbaine, riche, tendance mais non, il a fallu qu’elle nous fasse Storybrook …” Il se pencha par dessus la balustre, saluant de la main certaines personnes qu’il reconnaissait avant de remettre son corps dans une position moins dangereuse. “Enfin heureusement que nous sommes là Cassandre ! Nous relevons le niveau !” Torse bombé, tête droite, allure fier, il pensait réellement ce qu’il disait. Sans eux, la ville serait moche et triste … “Et en parlant de relever le niveau, regardez qui arrive !” Daemon marchait tranquillement vers eux, coupe de champagne à la main. “Tu es diablement beau mon cher !” Son sourire se fit carnassier, ses yeux le dévorant entièrement alors qu’il bougeait un peu de place pour pouvoir mieux l’observer. “Cassandre, je te présente Daemon, le conservateur du Musée de Storybrook oui pas de celui ci, quoi que ça serait tellement mieux pour lui ! Regardez l'environnement quand même ! Daemon, voici la superbe jeune femme dont je t’ai parlé l’autre soir ! Et même si vous vous connaissez je fais quand même les présentations !” Il recula d’un pas avant de rajouter. “La crème de la crème nous avons là ! Certes il manque quelques personnes pour compléter le tableau mais je pense que le monde est prêt pour comprendre qui le domine vraiment.” Il fit un geste des deux mains, comme pour nettoyer sa chemise rayée. “Bien bien, vous avez raison ! Il est temps d’y aller ! Puis faut que je me change ! D’abord pour l’ouverture et ensuite ….” Il laissa sa phrase en suspens alors qu’il faisait un petit clin d’oeil aux deux personnes devant lui, passant sa main dans ses cheveux coupés courts, impeccable, comme toujours.




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