« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE]

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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] _



________________________________________ 2018-10-28, 12:34

Bienvenue dans le 100ème évènement de Disney RPG !
Rien à Déclarer


Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] Giphy

Storybrooke, le 11 novembre.

Marvin était un robot possédant la capacité intellectuelle d'une planète (je vous l'accorde, c'est étrange, mais c'est ainsi). Autrement dit, il passait son temps à s'ennuyer profondément car rien n'était susceptible d'éveiller son intérêt. Dès sa création, il avait basculé dans une profonde et abyssale dépression. Les aléas de la vie avaient fait qu'il partageait désormais la demeure d'un certain Billy Bond, ancien médecin et ami imaginaire d'une fillette décédée (pour la petite histoire, rapportez-vous aux missions "L'Aventure Intérieure" et "Kiss Kiss Bing Bang". Si vous n'en avez rien à faire, ignorez ces mots et poursuivez votre lecture).

Comme bien souvent, Marvin zappait à la télévision, assis sur le canapé. C'était une façon comme une autre de se lamenter sur la médiocrité de l'humanité, bien que sa connexion WIFI installée par Billy lui permettait de connaître chaque information en direct. Ce qui n'avait rien de particulièrement stimulant.

Il appuyait donc toutes les dix secondes sur le bouton de la télécommande, afin de changer de chaîne. La majorité se contentait de proposer des programmes d'une platitude effarante, mais certaines mentionnait la disparition des dauphins. Marvin s'attarda sur un flash info spécial. A l'écran, les caméras montraient plusieurs bassins zoologiques vides. Une journaliste disait d'un ton grave :

"Il semblerait que tous les dauphins vivant dans les aquariums protégés du monde entier se soient volatilisés. Les autorités ont ouvert plusieurs enquêtes sur ce qui semblerait être un crime organisé. S'agit-il d'un nouvel acte de terrorisme s'attaquant cette fois-ci aux mammifères marins ? Pour l'instant, aucun corps n'a été retrouvé. Restez avec nous sur..."

Marvin secoua lentement la tête et zappa. Sur une autre chaîne, des hommes et des femmes étaient interviewés. Ils prétendaient avoir été enlevé par des extra-terrestres. Un journaliste posa la question suivante à un couple :

"Vous prétendez avoir été enlevé par des aliens et être revenus le même jour. C'est exact ?"

"Oui, nous avons été ramené aujourd'hui ! Ce matin, nous sommes apparus dans notre buanderie !"
s'écria la femme, visiblement en état de choc.

"Nous ne portions que des serviettes, et elles ont disparu ! Mais nous, nous sommes restés !"
précisa son mari, les yeux écarquillés. "Oh, ces serviettes... Tu t'en souviens, Gertrude ?"

"Justement, vous souvenez-vous de ce qui vous est arrivé là-haut, dans l'espace ?" s'enquit le journaliste.

Il y eut un silence et les époux se lancèrent un regard embarrassé. Finalement, l'épouse répondit d'un ton faussement détaché :

"Nous n'avons rien à déclarer de plus."

Le journaliste insista mais Marvin, lassé, zappa de nouveau. Il tomba sur une autre chaîne sur laquelle un reporter lançait, très exalté :

"C'est incroyable ! Il semblerait que des centaines de personnes de part le monde témoignent d'avoir été enlevé par les aliens. Le plus étonnant étant qu'elles maintiennent avoir été ramené la même journée, soit aujourd'hui ! Que se passe-t-il ? Les extra-terrestres ont-ils choisi ce jour pour se manifester à la terre toute entière ? Doit-on s'attendre à une rencontre inter-espèces ? Les différents gouvernements gardent le silence pour l'instant, hormis la Belgique qui a libéré un grand espace à l'aéroport de Bruxelles afin de faciliter l'atterrissage de nos potentiels visiteurs ! Le roi Philippe a ordonné aux meilleurs chefs de son pays de cuisiner cent kilos de gaufres flamandes fourrées à la cassonade ainsi que cent cinquante kilos de chicons à la béchamel. De quoi ravir les petits hommes verts ! Espérons qu'ils..."

Cette fois-ci, le reportage fut interrompu par la télévision en elle-même, qui s'éteignit brusquement. Marvin émit un petit bip entre le gémissement et l'indécision. Cette dernière fut de courte durée lorsqu'il aperçut un uluberlu occupé à arracher les différents câbles.

"Elle est à moi ! Ze l'emmène avec !" fit l'homme alors que ses yeux frénétiques ne regardaient pas dans la même direction. "Ze l'ai perdue à une partie de Bleurk mais de base, ze l'avais payée !"

Il avait un sacré cheveu sur la langue.

"C'est consternant à quel point je n'en ai rien à faire..."
marmonna Marvin. "En revanche, Billy risque d'être contrarié."

"Pas mon problème !"
fit l'autre.

Rien d'étonnant là-dedans. Billy étant absent, certains en profitaient. Marvin resta impassible ; les altercations ne le concernaient en rien.

Il fallait préciser que la télévision était un écran plat de 208 cm, pourtant l'homme ne fut nullement dérangé de la soulever d'une seule main et de la porter comme s'il s'agissait d'un vase. En sifflotant, il enroula les différents câbles autour de son épaule.

"Donc, c'est bel et bien en train d'arriver." soupira Marvin, désabusé. "La fin du monde."

C'était incroyablement déprimant.

"Ouep. Mais faut pas être triste comme ça ! La fin est toujours le commencement d'autre chose !"
lança le type tout en essayant d'affiner sa vision pour regarder le robot.

"Tout le problème est là."

L'homme étrange haussa les épaules et s'en alla à grands pas exagérés, comme un cambrioleur de dessin animé. Quant à Marvin, il resta encore assis quelques instants, avant de se lever et de chercher une clé dans le pot rempli de choses diverses et plus ou moins utiles, à l'entrée. Après quoi, il sortit de la maison pour se diriger vers le garage. Il ignora la voiture et appuya sur la clé. Le petit vaisseau spatial garé juste à côté du véhicule bipa, ses lumières clignotèrent, la porte se déverrouilla. Les épaules basses, Marvin prit place à l'intérieur.

"Je savais que celui qui m'a vendu la Terre comme planète zen, parfaite pour se recentrer, me racontait n'importe quoi. La planète bleue, berceau de sérénité, laissez-moi rire." se dit-il, consterné.

Il décolla en emmenant un bout du toit du garage dans son sillage. De toutes façons, quelle importance ?


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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] _



________________________________________ 2018-10-28, 18:23





« Je ne pensais pas qu'il se plairait chez toi...
Michoko reconnait toujours les gens biens ! »



    Je dis toujours qu'une journée commence bien quand on la débute par un petit footing. Le matin est l'idéal pour courir. Il suffit de se lever un peu plus tôt, d'enfiler un jogging et hop, la journée normale peut continuer ni vu, ni connu ! Je le dis souvent à Jules, car j'ai la sensation que le bibliothécaire se laisse un peu trop aller. Il manque d'entrainement et ça se voit parfois au niveau de son ventre. Et franchement, le matin c'est le calme plat au dehors. La journée n'a pas vraiment commencé. Les rues sont vides, le stress est assez bas et ça permet un footing zen. Exactement comme ils en parlent à la télévision. Une fois rentré de ma vadrouille, il ne me reste plus qu'à passer sous la douche après avoir vérifié que Michoko s'est bien réveillé.

    D'ailleurs, en passant la porte de mon appartement, ce matin là, j'avais vue Michoko en train de déjeuner dans la cuisine. Socrate lui avait préparé un bol de lait et il s'en était fait un également. Chaud pour le siens. Allez savoir pourquoi, il ne le buvait jamais froid. Pourtant j'avais entendu dire que les chats préféraient le lait froid au lait chaud. Après tout, ce n'était pas un chat ordinaire.

    Une fois sortit de la douche, je les avais rejoins, prenant ma bouteille de jus d'orange dans le frigo. J'en avais avalé la moitié, avant de venir m'asseoir aux côtés du petit groupe. Socrate avait sortit un verre, car il m'avait déjà plusieurs fois fait la remarque qu'il préférait qu'on boit dans un verre. Mais une fois encore, il ne m'avait pas été utile. Un jour je m'y ferais. Après tout, c'était bien de faire des compromis quand on vivait jour après jour avec la même personne. Du moins c'était ce qu'on se devait de faire dans un couple. Ce qui laissait présager que je n'avais pas besoin de faire autant de compromis que cela, vue qu'avec Socrate on était juste colocataire.

    Ca remontait déjà deux mois. Il n'osait pas se l'avouer, mais il était jaloux de Jules. Depuis que la bibliothèque était géré par deux Gardiens, il ne trouvait plus totalement ses marques. Et comme Jules ne vivait pas à Olympe et avait sa propre maison, Socrate avait exigé la même chose. Bon, Hyperion n'avait pas cédé à ses caprices, jugeant que la place du Gardien était à Olympe, mais il avait trouvé un compromis. Comme je désirais quitter la Cité et avoir mon propre chez moi, on avait aménagé ensemble, le chat et moi. Et Michoko nous avait suivi, bien entendu ! On était au rez de chaussé d'une maison, juste en face de celle de Lily et Elliot. Ce qui compliquait un peu les choses, car le jeune homme et Socrate se prenaient le chou à chaque fois qu'ils sortaient les poubelles. Quant à moi, ça compliquait un peu les choses d'habiter en face de chez Elliot, mais je m'entendais super bien avec Lily ! A dire vrai... ça compliquait encore plus les choses.

    « La criminalité augmente à Storybrooke ! » s'exclama le chat tout en lisant son journal. « Hadès à la tête de la mairie. Voilà où se trouve l'explication. »

    Je ne pouvais qu'approuver. Je ne comprenais pas qu'un dieu soit à la tête de la mairie. Non pas que je les trouvais incompétents, mais pour moi un maire devait gérer des soucis que les dieux ne géraient pas d'ordinaire. Hadès, je le voyais plus comme... comme... hum... quelqu'un qui gérait un bar. Le Rabbit Hole. Et non quelqu'un qui gérait toute une ville.

    « Tu sais qu'il y a de moins en moins de chats errant dans la ville ? J'en croisais souvent avant, mais désormais ils se font la malle. Ils quittent le navire ! Ca ne sent pas bon. Pas bon du tout ! »

    Je ne pouvais une nouvelle fois qu'approuver. Du moins par amitié. Car à dire vrai, je ne suivais pas l'actualité des chats. Et j'ignorais totalement si leur nombre avait diminué ou non.

    « Je vais te dire. Les élections approchent. Et si on veut que la ville retrouve sa splendeur d'avant, il faut quelqu'un de compétent à la tête de la mairie. Quelqu'un qui a un ordre irréprochable dans son rangement. Quelqu'un de minutieux. »

    J'étais une fois encore plutôt d'accord avec lui. Cela dit, je commençais à me poser la question de où il voulait en venir.

    « Tu sais qu'il y a un nombre incalculable de gens qui pourraient tenir cette place, mais qui n'avaient jusqu'à lors jamais songé à diriger la ville ? A avoir leur propre statue sur la grande place ? »

    Hadès avait sa propre statue ? Je l'ignorais.

    « Je pense que les storybrookiens devront faire le bon choix en fin d'année. Et je ne vois qu'une seule et unique personne qui pourrait endosser ce rôle. »

    « Jules ? » dis-je en songeant qu'il avait déjà été au conseil municipal.

    C'était quelque chose qu'il répétait souvent, quand tout comme Socrate, il évoquait les soucis de la ville.

    « Exactement ! Et je serais le choix idéal pour... attends, quoi ? Comment ça Jules ? »

    « Je croyais que tu parlais de lui... »

    « J'ai dit quelqu'un de minutieux ! Il ne sait mettre que le souk dans la bibliothèque. Et il se doppe au café. Qui plus est, il commence à prendre du ventre. »

    « Tu l'as aussi remarqué ? » dis-je sans vraiment vouloir mettre l'accent sur ça.

    Comme quoi le footing ça lui ferait du bien. Il devrait suivre mes conseils. Ce fut à ce moment là qu'on sonna à la porte. Je voulu me lever, mais Socrate m'indiqua qu'il comptait lui même allait ouvrir. Tout ça pourquoi ? Parce qu'il pensait que c'était justement Jules qui sonnait...

    « Je suis sûr que c'est cet incompétent ! Il n'a rien trouvé de mieux que venir nous embêter encore et encore. Comme si moi même je n'étais pas capable de t'apporter des livres. D'ailleurs, tu as commencé le dernier que je t'ai amené ? »

    Tandis qu'il se levait, j'avais tourné la tête vers le comptoir. Dessus se trouvait le fameux livre : « La cuisine de A à Z ». Ce n'était pas le genre de romans que j'aimais lire. Et puis, j'avais la sensation que ça cachait un message. Dans tous les cas, j'aimais les livres que m'apportait Jules. Ils étaient très souvent passionnants et permettaient de voyager dans de nouvelles contrées, sans pour autant quitter son canapé.

    « Il y a d'autres tomes. Quand tu auras finis celui là, je te les apporterais. D'ailleurs, tu verras c'est remplis de bons conseils que tu pourras mettre en pratique. Surtout le chapitre 13 qui traite des lasagnes. Jette y un oeil. »

    Je soupirais tout en me passant une main sur le visage. C'est là que j'avais remarqué cette chose au bout de mon doigt. Depuis quand c'était là ? Michoko m'observa avec ses grands yeux ronds et son lait qui coulait un peu sur ses joues. Lui aussi s'interrogeait sur cette petite chose qui ressemblait à un anneau.

    « Euh... Socrate ? Tu sais ce que c'est que cette chose ? »

    Le chat était déjà arrivé devant la porte. Il l'avait déjà ouverte. Il avait déjà découvert qui se tenait devant lui. Et... c'était peut être pour cela qu'il ne m'avait pas répondu. D'ici, je ne pouvais ni le voir lui, ni la voir elle. Car oui, c'était une elle devant la porte d'entrée. Comme quoi il n'y avait pas que Jules qui sonnait aux portes tôt le matin. Je m'étais dit que je pouvais bien aller voir qui était là et pourquoi Socrate ne me répondait pas.

    « Tu es partit du jour au lendemain sans donner la moindre raison. Et la seule chose à laquelle j'ai le droit, c'est à ces lettres plusieurs mois après ? » prononça la jeune fille avec une voix énervée. « J'espère que tu as une bonne raison pour avoir fait ça et pour m'avoir forcé à traverser plusieurs Etats et passer autant d'heures dans un train, tout en ruinant mes économies... ! »

    Elle semblait avoir une voix triste en plus d'être énervée. Socrate n'avait pas ouvert la bouche. La voix me disait quelque chose. Quand j'avais quitté la cuisine et que je m'étais retrouvé dans le couloir face à la porte d'entrée, j'étais moi aussi resté sans rien dire. Je ne savais pas quoi faire. Je ne comprenais pas ce qui était en train de se passer sous mes yeux. Qu'est ce qu'il avait fait ? De quoi elle parlait ? C'était quoi ces lettres ? Il ne lui avait quand même pas dit où il habitait ? Qu'est ce qui lui était passé par la tête... ?

    « Je... je dois... aller prendre un truc... » dis-je en quittant le couloir pour retourner dans la cuisine.

    Mon coeur battait la chamade. Je passais une nouvelle fois une main sur mon visage, avant de réfléchir à quoi faire. Est ce qu'il fallait prévenir quelqu'un ? Est ce qu'elle savait où elle se trouvait ? Est ce que c'était si catastrophique que je l'imaginais ? En même temps ça me faisait tellement chaud au coeur de la revoir. Ca faisait tellement longtemps. On avait commencé à se créer un lien fort avant que... avant que voilà... bon sang. Qu'est ce que Socrate avait fait. Pourquoi était-elle là ?

    En passant ma main sur mon visage, je remarquais une nouvelle fois la présence de cette bague. Elle scintillait. J'avais levé la main pour la voir sous tous ses angles. Mais ce à quoi je ne m'attendais pas, c'était que ce serait la dernière chose que je ferais... ici, sur Terre... pour le moment. Car je disparus.

http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t86362-chronologie-de-sinmor http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t90857-sinmora-l-enfant-des-etoiles#1308759 http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t90628-bible-de-rp-s-sinmora#1304498 http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t85306-btonsuprme#1198939


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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] Dmia

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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] _



________________________________________ 2018-10-29, 14:26



"Rien à déclarer"

keep calm and don't panic


Il y avait un rituel mit en place chez nous, depuis les débuts de la colocation. A l’époque où les filles, vivaient encore à la maison. Le matin, on prenait le petit déjeuner ensemble. Généralement, c’était surtout Athéna et moi. Apollon, passait son temps sur Olympe en ce moment, du moins plus que d’habitude. Je lui avait dit de faire attention au stress et à ne pas tout prendre sur ses épaules mais il m’avait répondu sur un ton désinvolte comme à son d’habitude. Par moment, il me tapait sérieusement sur les nerfs. Je savais, bien qu’il ne voulait pas m’inquiéter. Et si vraiment, il n’en pouvait plus, il n’hésiterait pas une seule seconde à venir me voir. Simplement, j’aimerais par moment qu’il face un peu plus attention à lui. Avec ce qu’il s’était encore passé cet été, plus son histoire de mariage et tous les ennuis du quotidien. Il avait toujours tendance à en faire trop.

Comme tous les matins, j’étais prête aux aurores, ce qui m'avait laissé tout le loisir de faire un peu de rangement, avant de m'habiller. Terminant de me préparer, je m’appliquais à enfiler mes boucles d’oreilles, et à me passer un trait d’eye liner au dessus des yeux, avant de ranger mon matériel et de me diriger vers la cuisine. Les chiens n’allaient pas tarder à tous se réveiller, et mieux valait que tout soit préparé à temps pour que je ne me retrouve pas rapidement débordée. Le fait est, que je m’étais attendue à tout sauf à ce que je voyais en pénétrant dans la cuisine. Clignant des yeux plusieurs fois afin d’être certaine de ne pas être en train de rêver, je continuais d’observer la table bouche bée. Pas d’Apocalypse culinaire, avec de la pâte a crêpe à moitié brûlée sur les plaques, et des œufs complètement écrasé mais un petit déjeuner digne d’un palace -si on excluait l’horrible vase dans lequel se trouvait un bouquet de fleurs, mais il s’agissait d’une chose normale, sachant qui était l’auteur de tout cela.

- Tu as quelque chose à te faire pardonner ? Demandais-je taquine à l’adresse d’Apollon. Ne te méprends pas, je suis très heureuse, et...un peu surprise également, je ne m’étais pas attendu à cela mais je suppose que c’était le but.

J’aurais cru avoir basculé dans la quatrième dimension, si je ne me doutais pas qu’il y avait un léger fond de jalousie derrière tout ceci. Apollon, savait depuis peu, que je revoyais Pitch. Et, même s’il se montrait un peu moins « agressif » avec lui, qu’il ne l’avait été au tout début, lorsque nous, nous étions rencontrés. Il, n’en demeurait pas moins, un gamin, jaloux et possessif. Et tout sans son attitude, montrait très clairement, qu’il souhaitait me rappeler que dans ma vie, il serait toujours le numéro un. Néanmoins, je me contentais de l’observer les bras croisés, tout de même amusé par sa manière de prendre la pause, m’indiquant la table bien garnie, levant néanmoins légèrement les yeux au ciel devant son clin d’oeil et son air beaucoup trop ravi pour être innocent :

 "Je suis imprévisible."

Et affreusement, modeste cela va de soit. Ce n’était après tout pas comme si, je n’y étais pas accoutumée. Apollon, restait Apollon et il ne pourrait jamais s’empêcher d’être un vantard. C’était une partie intégrante de sa personnalité de toute façon. En tout cas, il tenait à faire les choses bien, le voilà en train de tirer la chaise pour que je m’assois tel un parfait gentleman, la théorie bien qu’ayant été avancé plus pour le taquiner qu’autre chose comme quoi il avait quelque chose à se faire pardonner ne devait pas être totalement fausse en fait.

"J'ai pas fais de bêtises, j'ai laissé Tony gérer."


- C’est l’intention qui compte le rassurais-je. Je m’étais bien doutée de toute façon, que ce n’était pas lui, l’auteur du petit déjeuner. Mon frère avait beau avoir de nombreux talents, malheureusement la cuisine n’en faisait pas partis. Et vu le nombre de fois où il s’y était essayé, et où j’avais retrouvé la cuisine redécoré du sol au plafond. Nous savions tout le deux que j’en étais parfaitement consciente. Et puis, sa petite moue contrariée parlait pour lui de toute façon.

"Mais j'avais envie de te faire plaisir. Ça faisait longtemps. Et la plus parfaite des jumelles qui existe le mérite amplement."

Et des flatteries maintenant. En soit, ce n’était pas inhabituel de sa part. Encore plus depuis quelques temps, sortie de nul part j’avais droit à des remarques du même genre. Je savais pertinemment ce que cela cachait, et Apollon arborant actuellement un air de gamin en manque d’affection, cela ne fit que renforcer mes soupçons. Son air innocent, et ses yeux brillants pouvaient duper n’importe qui mais pas moi. Il y avait bien un peu de fierté et d’orgueil personnel derrière tout cela et j’avais parfaitement saisit le message « Je sais, que tu es amie avec Jules et qu’il te fait tout le temps des compliments, et je suis certains que Pitch t’en fais aussi depuis que vous êtes de nouveau ensemble. Mais moi, je suis le frère le plus cool et le plus génial de tout l’univers, voir l’homme de ta vie le plus exceptionnel. »

- Tu sais quoi ?
Lui dis-je d’ordinaire, je me serais tout de même un peu moqué du message caché derrière tout ceci. Mais, aujourd’hui étrangement je n’en ai pas envie. Félicitation, Apo. Je suis tellement touchée par le geste, que je n’ai même pas envie de t’embêter. Tu as le don d’être aussi horripilant qu’adorable, il y a vraiment que toi pour avoir un don pareil. Allez, installe toi. J’ai parfaitement remarqué, qu’il y en avait beaucoup trop pour une seule personne

"C'est un de mes nombreux talents." Répondit-il avec toute la modestie le caractérisant, avant de m’accorder un grand sourire et de s’asseoir, poussant toute la nourriture devant moi, avec un air surexcité, le temps que je me serve. Ce que je fit rapidement, afin de ne pas trop le laisser patienter, et qu’il puisse enfin se servir une tonne de pancakes qu’il aspergea généreusement de sirop d’érable

"Je ferai encore mieux dans deux semaines ! T'as pas oublié ce qu'il y a dans deux semaines hein ?"
Me demanda-t-il en relevant légèrement les yeux vers moi, l’air inquiet avant de finalement secouer la tête "Bien sûr que non, tu peux pas oublier notre date d'anniversaire. Je me suis dis qu'on pourrait faire un truc tranquille, pour une fois, genre en famille tu vois. On en a besoin !"

Je lui aurais bien répondu que non, je n’avais pas oublié ce qu’il se passerait dans deux semaines, que cela risquerait d’être un peu compliqué dans la mesure où il se faisait presque un devoir de me le rappeler chaque semaine, depuis qu’il avait décidé de la date de cette année, en comptant le nombre de jours restant avant notre anniversaire. Mais, comme il était présentement branché sur le mode « moulin à paroles » le mieux était encore de le laisser épuiser sont débit avant de pouvoir a nouveau faire la conversation. En plus, il commençait à accélérer le rythme et à devenir de plus en plus excité. Le thé, ne devait pas non plus aider à ce qu’il se calme me fis-je la remarque louchant sur le mug qu’il venait de porter à ses lèvres

"On pourrait faire ça ici, ça changera d'Olympe, évidemment faut qu'Athéna soit là et on invitera Wallace ! Il a intérêt à nous faire des cadeaux. Pégase viendra peut-être. Puis Socrate, je pense que c'est important de proposer à Socrate. On lui fera un plat spécial de lasagnes. Cookie, Sasha et Charlie aussi pour pas faire de jaloux. Elliot et Lily, évidemment, avec Hope et Adès, Aphrodite ça fait longtemps que je l'ai pas croisé..."

Toute la famille, si on résumait la chose. Parce qu’il n’était pas prêt de s’arrêter d’énumérer la liste des invités. Mais cela ferait plaisir à Aphrodite, d’être invitée et puis, il n’était pas question de fêter mon anniversaire sans elle, de toute façon.

"Ellie, Hypérion... Jules. Ouais, Jules. Quoi que, on a dit la famille, mais bon on peut faire une exception."

- C’est amusant, dis-je en lui jetant un coup d’oeil espiègle. J’ai pourtant entendu dire, que les choses allaient mieux entre vous. Une histoire de lecture à l’hôpital, quelque chose dans le genre.

Il avait beau prendre un air renfrogné, au fond je savais bien qu’il appréciait beaucoup plus l’écrivain qu’il ne souhaitait le montrer. C’était Apollon, il fallait toujours qu’il se sente en compétition, lorsque quelqu’un commençait à être apprécié d’un grand nombre de personne dans la famille.

"Oh puis Gretta du coup. Tu sais qui c'est Gretta ? C'est une nana que Tonton il a hébergé, enfin en vrai j'ai rien compris je sais pas trop qui c'est non plus, je crois juste qu'Eulalie l'aime pas. Faudra proposer à Eulalie aussi ! Pitch peut venir aussi. Si il m'offre un truc. De toute façon Cassandre sera là."


- Et Thémis, et Héra, et Nora, et Alexis, et Kida
continuais-je légèrement moqueuse avant de secouer la tête, et de prendre une gorgée de mon thé. Le mieux, c’est encore de faire cela dans le jardin. La maison, est grande mais pas suffisamment pour contenir autant de monde. Et comme, ta liste d’invité va très certainement s’élargir d’ici deux semaines, Cela me paraît être un bon compromis. Néanmoins, est ce que tu es certain qu’il s’agit d’une bonne idée, d’inviter cette Gretta et Eulalie ? demandais-je concernée

J’avais eu vent, de l’anniversaire de l’Amazone. Les gardes, n’étaient pas spécialement connus pour leur discrétion. Nous connaissions Eulalie depuis plus longtemps, j’avais des scrupules à inclure une personne qu’elle n’appréciait pas dans la liste d’invités. D’un côté, j’avais personnellement quelques problèmes avec Hypérion. Néanmoins, si cela faisait plaisir à Apollon qu’il soit là ma foi je me voyais mal « interdire » la présence du titan à notre fête.

- On aura le temps d’en rediscuter de toute façon, te connaissant tu vas passer ces deux semaines, à constamment m’en parler


Un petit rire de la part de mon jumeau, ponctua ma phrase, avant qu’il n’arbore un air plus pensif, très certainement était-il en train de réfléchir à ce que j’avais dit juste avant :

"Non j'avoue, ce serait pas judicieux. Mais bon avec Elliot aussi tu sais, ça risque de finir en baston dans les rosiers ça, ils peuvent toujours pas se voir ces deux-là..."


Effectivement, Elliot et Eulalie, ce n’était pas le grand amour non plus. Néanmoins, il y avait une raison à leur présence à tous les deux. Je pouvais la justifier. A savoir, que je ne me voyais personnellement pas, passer mon anniversaire sans mon neveu. Si, c’était Apollon qui s’en mêlait, les choses risquaient fort de devenir encore plus compliqué. Déjà, parce qu’Elliot était encore plus réticent que moi à l’idée de mon frère et sa fille ensemble.

"On demandera à Rodolphe de venir et il supervisera la sécurité !"

Ce n’était pas un peu extrême comme technique ? Enfin, si j’y réfléchissais bien mon idée première fût qu’a la moindre bagarre, je m’occupais personnellement de suspendre les deux partis quels qu’ils soient par les chevilles, avec les branches du sol pleureur. Alors, entre laisser un garde superviser tout ça, et devoir utiliser mes pouvoirs pour constamment faire la police…La première option semblait encore la mieux adaptée.

"De toute façon, ce sera parfait." Assura-t-il. En prenant cet air qui voulait dire « les fêtes d’Apollon sont forcément parfaite ». Je préférais ne pas faire de commentaire, sinon ça se finirait en toussotement avec des exemple comme le strip poker, ou encore la fête de cette été, puis en bouderie. Autant ne pas gâcher. Le moment.

Reposant, ma tasse, je me levais et profitant qu’Apollon soit assis donc à une taille a peu prêt normale, pour lui encercler les épaules :

- Je te fais confiance : monsieur le roi de la fête.

Je me détachais de mon frère, pour m’amuser à lui ébouriffer les cheveux. D’habitude je devais me hisser sur la pointe pour le faire. Je fronçais en revanche les sourcils, en regardant l’anneau à mon pouce droit. Étrange, j’étais pourtant persuadée de ne jamais porter de bague. De plus, je ne me sentais pas vraiment comme d’habitude. Était-ce le résultat de la surprise inattendue d’Apo ? La question resta en suspens puisque l’anneau se mit à scintiller, et l’instant d’après la seule personne encore présente dans la cuisine fût mon frère, moi j’avais déjà disparu.


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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] U5ok

❝ Happiness is only real when shared. ❞


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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] _



________________________________________ 2018-10-29, 15:48

« Prêt pour l'aventure ! »
Vers l'infini et au-delà !


De bon matin, j'avais quitté mon domicile afin de me rendre à la gare. Etant donné que ma cheville me laissait en paix, pour une fois, j'avais décidé de marcher. Nora m'avait conseillé à plusieurs reprises de faire de l'exercice, même si j'estimais que j'étais en excellente condition physique. Que sous-entendait-elle ? Certes, je n'étais pas de ceux qui couraient sans aucun motif, en revanche je montais régulièrement à cheval. C'était un sport tout aussi utile qu'un autre, et fort agréable, de surcroît.

J'avançais d'un pas léger, tout en m'obligeant une cadence soutenue. Ma canne se balançait dans ma main droite (je l'avais prise au cas où la douleur fantôme à ma jambe se réveillerait). De l'autre, je portais une boîte de pâtisseries françaises (spécialement apportées par Ellie depuis Amiens).

En chemin, je croisai un étrange individu dont les yeux ne regardaient pas dans la même direction. Il portait une large télévision sur son dos et marchait plutôt vite avec une telle charge. Je ne m'en formalisai pas : après tout, rien n'était plus en mesure de m'étonner, à Storybrooke.

"Elle est à moi !" m'assura-t-il en accélérant l'allure comme pour me fuir.

Je secouai la tête. Décidément, les gens sont de plus en plus étranges. Je poursuivis mon chemin vers la gare sans m'attarder.

Le monsieur que je me devais d'accueillir m'attendait sur le quai. Visiblement, son train avait eu de l'avance. Je tiquai, détestant paraître en retard alors que j'étais à l'heure. Malgré tout, je me dirigeai vers lui avec un sourire affable. Lorsqu'il m'aperçut, il sauta sur ses pieds comme s'il était élastique.

"Buongiono signore! Come state?" demanda-t-il avec un parfait accent italien.

J'humectai mes lèvres, réfléchissant quelques secondes et articulai avec application :

"Ciao, caro signore. Sto bene, grazie e tu?"

"Très impressionnant !" répliqua-t-il en écarquillant les yeux. "Oh, c'est dou gâteau ?"

Son regard venait de tomber sur la boîte en carton. Je la lui tendis, mon sourire se faisant plus large.

"Vous avez fait un long voyage. Je me suis dit qu'à votre place, j'aimerais être accueilli de la façon la plus agréable qui soit."

Avec une emphase des plus italienne, il frappa mon dos à plusieurs reprises. Tout était très transalpin, de sa gestuelle à sa langue bien pendue. Il m'apparut aussitôt comme très sympathique.

"Nous mangérons ça tout à l'heure ! Après tout, nous avons beaucoup dé travail ! Avant aujourd'hui, jé n'avais jamais été sollicité pour oune enterrement dé vie dé jeune fille ! C'est si trépidant ! Ca va peut-être m'inspirer oune nouveau film !"

"Quant à moi, je suis ravi que vous ayez accepté."

Ne connaissant rien des convenances contemporaines, j'avais pris l'initiative de contacter Roberto Benigni -par le biais d'Elliot qui était capable de trouver le numéro de téléphone de n'importe qui- afin qu'il soit une pièce essentielle de la fête organisée en l'honneur de Cassandre. Je savais qu'il était une personne qu'elle admirait. Sa présence lui ferait plaisir -du moins, je l'espérais. Organiser ce genre d'évènement n'était pas dans mes habitudes. Je craignais de la décevoir.

Roberto était quelqu'un de très dynamique. Trop dynamique. Au bout de deux heures en sa compagnie, je me sentais déjà vidé de toute énergie. Malgré tout, je tentai de garder la tête haute et de suivre ses explications sur la meilleure façon de gonfler des ballons à l'hélium, depuis le rebord de fenêtre sur lequel j'étais assis. Il n'avait pas encore utilisé la machine une seule fois. Il avait gonflé la quinzaine de ballons avec la seule force de ses poumons et trouvé le temps de me raconter l'histoire de toute sa famille. Assurément, les italiens disposent d'une énergie surnaturelle. Du haut de sa soixantaine, il me coiffait au poteau.

"Nicoletta est oune femme merveilleuse ! Nous nous sommes mariés lé 26 décembre 1991 ! Le lendemain dé Noël ! C'était si bellissimo, enchanteur ! Des enfants dé choeur ont chanté, la neige est tombée à Rome cé soir-là ! Rarissimo ! Jé m'en souviendrai touté ma vie ! Et toi Gabriel, tou n'a pas dé copine ?"

Il m'adressa un grand sourire canaille avant de tordre un ballon jaune entre ses mains. Les couinements du caoutchouc me crispèrent. J'eus besoin de boire une nouvelle gorgée de café. Heureusement, il y en avait à profusion, puisque nous nous trouvions dans le salon fumoir, chez moi. J'espérais que ce soit le seul endroit dans lequel Cassandre n'aurait pas l'impudence de se téléporter. Auquel cas, la surprise serait dévoilée.

"Pas dé petit flirt ? Un grand gaillard comme toi a forcément pleins d'amoureuses !"

J'avais la curieuse impression qu'il s'adressait à moi comme si j'étais un jeune homme. Evidemment, c'était ce qu'il voyait. S'il savait...

Je ne lui avais pas donné mon véritable nom, bien sûr. Il risquait forcément de connaître Jules Verne. Machinalement, j'avais opté pour Gabriel Robyn, pseudonyme qui me plongeait dans un état proche de l'abattement.

"Je suis... veuf."
répondis-je enfin, espérant que cette phrase éviterait davantage de questions.

"Non me ne manca uno!" grommela-t-il pour lui-même. "Scusate, jé n'imagine même pas cé qué ça doit être de perdre celle que l'on..."

J'ai eu cent onze ans pour m'y faire. Ce n'est pas si terrible. songeai-je avec ironie.

Roberto resta muet quelques secondes. Avais-je réussi à lui couper la chique ? Cela ne dura pas. Il termina le ballon en forme de caniche et il reprit avec enthousiasme :

"Les mariages, c'est l'idéal pour les rencontres ! On ne sait jamais cé qui peut arriver !"

J'esquissai une moue dubitative. Alors que je portai de nouveau la tasse à mes lèvres, je remarquai un anneau à mon pouce droit. Il scintillait légèrement. Je fronçai les sourcils. De quoi s'agissait-il, encore ? Je n'étais pas habitué à porter des bijoux. Il était forcément apparu de nulle part. Qui s'amusait à me faire une farce ?

Comme Roberto m'observait, je m'empressai de cacher ma main dans mon dos. Inutile de partir dans des explications superflues.

"Il y a des femmes comme il faut, et des femmes comme il en faut." déclarai-je, quelque peu tendu.

Mon interlocuteur laissa échapper un grand rire.

"Bien dit ! Heureusement, Nicoletta est oune femme comme il faut. Elle est perfetto !"

J'eus un petit sourire, heureux pour lui, qui s'estompa très vite alors que je songeais à Robyn, Mary, Cassandre... Difficile de définir à quelle catégorie répondait chacune d'entre elles.

"Jé m'entraîne encore un peu à faire des animaux et ensouite jé passe aux monouments historiques !"
dit-il tout en tordant un autre ballon.

L'anneau vibrait à mon doigt. J'aurais voulu l'en empêcher, mais bientôt ma main quitta mon dos pour se lever, le pouce en l'air. Je n'avais plus aucun contrôle sur cette partie de mon corps.

"Qu'est-ce que tou fabriques ?"
s'enquit Roberto, plutôt amusé.

"Je... je l'ignore." fis-je, de plus en plus anxieux.

A l'instant où je songeais qu'appeler à l'aide serait une excellente idée, un flash de lumière m'emporta, traversant le toit et le transformant en chou-fleur, par la même occasion.


crackle bones
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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] E3bZ9mz6_o

"Qu'est-ce qu'elle me veut encore celle-là..."
"Coucou TortueMan, je t'ai manqué ?"


Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] VoUsJazM_o

"Je sais que j'ai une mauvaise réputation
mais de là à garder une distance de sécurité..
tu abuses, Emmet."





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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] _



________________________________________ 2018-10-30, 13:04


Don't panic.
Vivez notre vie de colocataires.


J'avais des envies soudaines, ces derniers temps. Je ne savais pas si c'était le fait d'avoir atteint le palier de mon premier anniversaire, ou une avance sur mes nouvelles bonnes résolutions de l'année à venir qui n'avait pas commencé, ou... simplement mon impulsivité naturelle. J'avais pleinement conscience d'agir parfois sans réfléchir de manière mesurée et encore davantage de la stupidité de certaines de mes fantaisies. Ce qui ne m'empêchait pour autant pas de les accomplir, dans un esprit de contradiction qui m'était propre. Le fait de vouloir acquérir une liberté pleine et entière dans mes actes et ce désir d'agir de moi-même devait être responsable. Je testais mes propres limites – et celle de mon entourage, fatalement.

Je savais que Théodore n'aimait pas que l'on pénètre dans sa chambre et je brisais l'une des règles de cette colocation en le faisant malgré tout. Pire encore, je dépassais mes droits en venant m'installer brutalement sur son lit avec un sourire radieux qui ne me quittait plus depuis presque une heure.

« J'ai ramené un nouveau colocataire ! » m'exclamais-je certainement avec trop de joie pour l'heure matinale.

Il avait suffisamment dormi, j'en étais persuadée. Ou il pourrait très bien rattraper le reste de sa nuit plus tard. Est-ce qu'il avait encore travailler pendant des heures ? A l'évidence, vu le regard qu'il me lançait. Habituellement, je pouvais ressentir son admiration et son amour sans borne à travers un seul coup d'oeil. A cet instant, je ne voyais qu'un agacement qui atteignait des sommets que je n'avais encore jamais remarqué chez lui.

« Lalie dégage ! »

J'affichais une moue, plus contrariée que vexée par son accueil que je pouvais concevoir. Ce n'était cependant pas suffisant pour me faire changer d'avis, j'étais trop impatiente de lui présenter mon nouvel ami. Dégageant maladroitement sa couverture, sans me soucier du fait qu'il ne porte presque rien pour se couvrir en-dessous, je tenais le reptile entre mes mains et l'approchait de lui avec un engouement disproportionné.

« Je l'ai appelé Godzilla Junior. » précisais-je, non sans une certaine fierté. « J'aurai dû adopter un plus gros lézard pour que ce soit vraiment adapté, mais lui était si adorable que je n'ai pas pu le laisser seul derrière sa vitre. Son nom n'est pas encore officiel. J'ai pensé à Drogon, aussi, parce qu'on dirait un mini-dragon, même si il n'est pas aussi impressionnant que ton Krokmou. »

J'avais placé Godzilla Junior sur la couverture pour lui laisser plus de liberté. On m'avait dit qu'il avait besoin de calme, je crois, je n'étais plus certaine. J'avais acheté tout le nécessaire dès la première heure, profitant que la magasin ouvre le dimanche matin, et m'étais empressée de le ramener à la colocation. Je m'occupais déjà de Cléo avec un soin particulier et je me débrouillais très bien – de mon propre point de vue – j'avais donc décidé de passer à l'étape supérieure. Le choix du reptile était une évidence. Je vivais avec un ancien dresseur de bêtes volantes à écailles et une tortue. Ils s'entendraient forcément tous à merveille. Le regard de Théodore s'était déjà illuminé et il avait tendu la main sans hésiter.

« Ce n'est pas grave, tout n'est pas une question de puissance. » lâcha-t-il dans un sourire.

Je savais que je touchais une corde sensible en abordant ce sujet et qu'il ne pourrait pas résister. J'avais déjà visionné une dizaine de fois ce dessin-animé qui racontait sa vie et je n'arrêtais pas de lui réclamer de pouvoir rencontrer un jour son dragon, absolument fascinée par cette espèce.

« Tu crois que Balthazar l'aimera bien ? Je pense que son chat ne s'entendra pas avec. »

« Ne sous estime pas les Iguanidés ! Il pourra réduire son chat en charpie une fois sa taille adulte atteinte. Ses griffes sont faites pour passer à travers les carapaces de certains animaux tropicaux. »

J'étais habituée à ce que Théo me fasse part d'informations que j'ignorais, de cette voix pleine de sagesse et de calme qui lui était propre. Je tentais de les enregistrer du mieux que je le pouvais, me demandant si Godzilla Junior deviendrait la terreur de la ville dans le futur. Il serait grand comment exactement ? Je n'avais pas posé la question. Oh, Théo devait tout savoir. C'était une véritable encyclopédie vivante, un peu comme Monsieur Verne, mais sur des sujets bien différents. Je ne me rendais certainement pas compte de la chance que j'avais de les avoir dans mon entourage.

« Si c'est le tien, il n'y a pas de raison pour qu'il ne l'aime pas. » estima-t-il dans un haussement d'épaules, caressant la tête de l'animal.

Je penchais la tête sur le côté, perplexe, tout en frôlant la peau d'une froideur curieuse du reptile. Je me disais au contraire que ça lui donnait toutes les raisons de ne pas l'aimer. Surtout qu'en tant que potentiel prédateur de Moustache, il ne voudrait jamais le voir. Ce chat était son seul véritable ami.

« Toi, tu l'aimes bien ? N'est-ce pas ? » l'interrogeais-je alors, avec autant de curiosité que d'inquiétude.

Si il n'aimait pas, qu'est-ce que je devrais faire ? Le ramener dans cette prison qu'était l'animalerie où je l'avais trouvé ? Le remettre en liberté ? L'offrir à quelqu'un d'autre comme compagnon de vie ? Je n'avais pas pensé à ces détails là.

« Vraiment Lalie ? »

Son regard en disait long, sans doute plus que des mots. Sauf que je ne comprenais pas si c'était davantage un « oui » qu'un « non ». Ce n'était pas assez clair. Je me pinçais les lèvres, lui offrant mon sourire le plus adorable et le plus indécis. Pendant que Godzilla montait sur l'épaule de mon colocataire, je me permettais de venir déposer un rapide baiser sur sa joue auquel il ne pouvait échapper.

« Je savais que tu l'adorerais ! »

Cette journée commençait ainsi de la meilleure des manières. Je me redressais subitement, replaçant mes cheveux derrière mes épaules d'un mouvement de tête.

« J'ai acheté des gaufres aussi, pour le petit-déjeuner, et je peux même faire ton café. Je vais réveiller Michel-Ange et on va regarder Jurassic Park avec Godzilla Junior ! »

Et sans attendre son approbation, je m'éloignais pour sortir de la pièce. Seulement, je n'eus pas le temps d'en passer la porte que Basile apparut juste en face de moi, me faisant automatiquement reculer d'un pas.  

« C'est toi qui a volé ma collection du Seigneur des Anneaux, avoue ! »

Je clignais des yeux, indécise. Qu'est-ce qui lui prenait d'intervenir de la sorte sans prévenir avant de son arrivée ? Généralement il prenait soin de frapper à la porte de la colocation et d'agir normalement. Il prétextait qu'il ne voulait pas prendre le risque d'assister à nouveau à des scènes « trop gênantes » et je ne n'hésitais pas à le frapper dès qu'il y faisait allusion. Pourtant, il ne s'était pas dérangé cette fois-ci.

« Pas du tout. » répliquais-je immédiatement avec une douceur forcée, sur mes gardes.

Il était constamment sur les nerfs dernièrement. Je voulais bien admettre avoir dépassé les limites le soir d'Halloween mais j'avais été des plus adorables avec lui depuis. Je me montrais calme et disciplinée pour lui éviter toute nouvelle crise de colère inappropriée, mais ça ne semblait pas suffire puisqu'il avait cette expression frustrée qui ne lui allait vraiment pas au teint.

« Je l'avais rangé correctement, sur une étagère à la Bibliothèque, genre dans une allée que personne utilise. C'est pas normal. Ça peut être que toi, j'avais montré la cachette à personne d'autre ! »

Je fronçais les sourcils et le dévisageais avec une insistance certainement déplacée, cherchant à déceler la cause réelle de son agitation.

« C'est sans doute Socrate. Il doit être en train de remettre de l'ordre depuis son retour. » prononçais-je sans le lâcher des yeux. « Tu la retrouvera. Tu veux faire un câlin à Godzilla Junior pour te réconforter ? »

Il était en manque d'affection. Comment n'avais-je pas pu m'en rendre compte plus tôt ? Cela expliquait son manque de patience avec moi, ses sautes d'humeur parfois, son irritabilité. Je connaissais ces symptômes, j'étais souvent exécrable dès que je ressentais un certain manque... physique. Cela dit je ne lui conseillais pas de se rapprocher trop intimement de mon iguane, je trouvais cette perspective dérangeante.

« C'est qui Godzilla Junior ? »

« C'est lui. » déclarais-je en tendant mon bras vers le lit de Théodore.

« Enchanté Godzilla. Ça doit pas être facile comme nom à porter, je compatis. C'est gentil de proposer pour le câlin mais je vais passer, enfin on se connaît pas tout ça, donc je vais éviter, c'est pas que je veux pas ni rien hein... »

Est-ce qu'il était en train de lui faire la conversation ? Le garde semblait mal à l'aise et un peu étonné. Je l'étais tout autant. J'ouvrais la bouche, hésitante, avant de comprendre ce qui se passait.

« Mais non, ce n'est pas lui. Lui c'est Théodore, je t'en ai déjà parlé ! Godzilla c'est l'autre. »

« Ahhhhhhh... Quel autre ? »

Je tournais brusquement la tête, réalisant que l'iguane avait quitté l'épaule de mon ami pour... se balader et visiter l'appartement, certainement. En tout cas, il n'était plus visible de l'endroit où je me trouvais.

« On l'a déjà perdu ? » m'exclamais-je, à la fois déçue et préoccupée, en allant soulever la couverture de Théodore sans grande délicatesse.

« Et ben voilà, c'est comme ma collection, tout se met à disparaître comme par magie quand t'es dans le coin ! C'est quand même super suspicieux ! »

Les mains sur les hanches, Basile me jugeait du regard et je grommelais comme unique réponse, appelant Godzilla sans qu'il ne daigne se montrer. Je m'accroupissais pour vérifier que l'animal ne s'était pas réfugié sous le lit. Je sentais l'atmosphère tendue qui régnait – autant par le garde que par Théodore dont la patience était testée à l'extrême. Mais ce n'était pas lui le pire.

« C'EST PAS DISNEYLAND ICI ! »

Je grimaçais en voyant Michel-Ange derrière Basile, entendant distinctement des bruits de verres brisés. Il devait avoir détruit les vases du couloir et son état de colère n'était pas difficile à estimer. Le nunchaku dans la main tandis qu'il bousculait le garde, ses yeux rouges et sa voix qui portait dans la pièce ne trompaient pas.

« VOUS RESPECTEZ DONC PAS CEUX QUI TRAVAILLENT UN PEU ? »

Je me redressais, assise à même le sol, la mine renfrognée et quelque peu exaspérée. Personne n'allait donc bien dans cet appartement ? J'étais la seule à faire preuve de bonne humeur ? Et je ne croyais pas si bien dire. Michel-Ange s'était avancé vers le lit et, sans prêter attention à ma proximité ou au bien-être de Théodore, il avait commencé à le retourner et à le renverser sur le côté.

« Mais c'est que ça part en live, c'est pas possible ! »

« TU CHERCHES QUOI QU'ON EN FINISSE ? »

« Je n'ai rien fais ! Je cherche Godzilla ! Tu l'as peut-être écrasé ! Et Théodore aussi ! »

Je l'avais repoussé sans difficulté pour passer ma tête de l'autre côté du lit qui n'était plus du tout en place, observant le viking pour m'assurer qu'il allait bien.

« C'est bon, fausse alerte. Il est solide. »

Je crispais mes mains sur le matelas, y jetant un regard déconcerté en remarquant la présence d'une bague à mon pouce. Elle n'était pas là juste avant. Et ce n'était pas à moi. Je n'avais déjà pas beaucoup de bijou et je ne portais régulièrement que le collier offert par Hypérion.

« Peut-être que Godzilla est un animal magique qui peut se transformer en objet ? C'est possible ? » questionnais-je, sans grande conviction, tout en observant la bague sous tous les angles.

Théodore s'était extirpé pour rattraper Michel-Ange qui s'apprêtait à claquer la porte en sortant. Je n'écoutais plus vraiment ce qu'ils se criaient l'un sur l'autre. Je savais que les deux étaient assez forts et résistants, je ne m'inquiétais pas de l'issue d'une dispute entre eux. Je considérais qu'il était parfois utile de faire usage de la violence pour extérioriser ses émotions.

« Sérieux... y'a rien qui va ici... Vous êtes des grands tarés ! »

« Peut-être... » soupirais-je sans savoir si je répondais à ma propre question ou si je confirmais les dires de Basile.

L'objet à ma main scintillait, c'était intriguant et un tout petit peu alarmant. Je ne me sentais pas vraiment concernée par le potentiel dangereux de la chose à l'instant, même si je me sentais relativement... étrange. Je n'aimais pas ça. Et je ne pus m'interroger davantage avant de disparaître, ayant juste le temps d'être rassurée en remarquant les deux yeux globuleux de Godzilla Junior en train de me fixer, à quelques centimètres à peine de mon visage.


Dans cette chambre sans dessus-dessous, il ne restait donc avec lui que Basile, choqué et perturbé, qui ne savait toujours pas ce qu'il était advenu de sa collection de dvds du Seigneur des Anneaux.
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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] _



________________________________________ 2018-10-30, 20:49



Rien à Déclarer
Ça aurait du être un petit déjeuner tout à fait normal, la routine habituelle que je m'impose le matin avant d'aller travailler, un réveil tout en douceur pour éviter de partir au travail de mauvaise humeur, sauf qu'en bien sur les choses tournent mal, comme ce matin même. J'était encore dans mon lit quand j'avais sentit comme des coups dans mon matelas, j'avais ouvert les yeux pour voir ce qui se passait, mais la pièce était toujours plonger dans le noir alors j'avais allumer ma lampe de chevet et tourner la tête vers mon matelas pour voir cinq minion sauter sur le peu d'espace libre qu'il y avait sur mon matelas, ils s'étaient ensuite mit à hurler et a rigoler dès qu'ils avaient remarqué que j'étais réveiller. Poussant un soupire agacée, j'avais jeter la couverture sur eux avant d'aller ouvrir ma fenêtre et les volets pour laisser entrer les rayons du soleil et de l'air frais pour aérer la pièce pour ensuite quitter ma chambre pour me diriger vers la salle de bain, mes affaires propre ayant été placé à côté du lavabo la veille.

Ce n'était pas la première fois que je retrouvais les petites créatures jaune à salopette bleu dans ma maison, depuis mon aventure en tant qu’apprentis espion, elles ne me lâchait plus, ni même Orion qui semblait être devenu leur mascotte officielle à son plus grand désarroi et malheureusement ils semblaient tous tenace car toute les menaces que j'avais utiliser contre eux ne semblait pas vraiment fonctionner, peut être que la chose à faire pour m'en débarrasser serait d'aller voir Gru et de le menacer pour qu'enfin je puisse avoir la paix chez moi où ce mon lieu de travaille. En attendant, je terminais de prendre ma douche, me séchait et m'habillais avant de descendre les escaliers pour que je puisse prendre mon petit déjeuner dans la cuisine, je faillis au passage percuter Orion qui courait à toute vitesse pour se rendre dans le salon, rien de bien étrange, si ce n'est peut être la mini horde de minions déguisé en viking et qui tenait en main divers ustensile, hurlant à plein poumons en courant derrière.

"Cette maison est devenu un cirque hebdomadaire."Me lamentais-je tandis que j'entrais dans la cuisine, croyant enfin être en paix pour préparer mon petit déjeuner, c'était sans compter sans la présence de Stuart ,l'un des minions devenu humain, qui se trouvait assis à la table de la cuisine devant un ordinateur portable, une conversation skype de lancer.

"ROOOOORYYYYYYYYY !"Hurla la jeune fille qui se trouvait à l'écran tel une banshee, malgré le nombre de conversation où je lui avais demander d'arrêter de crier, Siobhan ne semblait pas avoir enregistrer le message."Tu va bien ? T'a bien dormi ? Moi j'ai super bien dormi, j'ai rêver que je traversais l'Océan sur le dos d'un dauphin, c'était trop cool! le dauphin s'appelait Paul et puis il a dit que j'était gentille, qu'il avait plein d'autre copain dauphin comme lui et qu'ils nageaient tous dans l'Océan..."Tandis qu'elle parlait à toute vitesse, je me préparais une tasse de thé en ne disant rien."Je crois que sa maman et son papa à disparue mais je suis pas sur..."Versant l'eau chaude dans la tasse, je laissais le tout infuser pour sortir de quoi me faire des toast."...Tu te rend compte que ta copine elle s’appelle Diane comme la Diane de l'histoire que tu m'avais raconter, c'est trop cool, elle est jolie ? je pourrais la rencontrer ? "Je fronçais les sourcils et pivotait sur moi même pour faire face à l'écran d'ordinateur.

"Je peux savoir comment tu sais ça ?"La petite fille se stoppa dans sa logorrhée pour regarder vers le bas, l'air coupable tandis que Stuart semblait soudainement très intéresser par le frigidaire."Siobhan ?"La petite fille leva les yeux de son bureau pour me fixer du regard tandis que je croisais les bras sur mon torse, attendant une réponse à ma question.

"C'est Stuart qui m'en à parler, il a dit qu'il t'avait vu plusieurs fois en compagnie d'une madame et que ça devait surement être ta copine, il m'a dit qu'elle s'appelait Diane et qu'elle à des chiens ! Et un homme très grand qui vit avec elle ! et qui est très beau, j'espère que c'est pas son copain aussi, sinon tu va devoir le provoquer en duel à l'aube ! j'ai lu ça dans un livre."Elle ne semblait plus vouloir savoir s'arrêter de parler, je jetais un regard noir en direction de Stuart qui déglutit, comprenant bien que dès que la conversation avec Siobhan serait terminé, il allait devoir subir mes foudres."Je devrais venir te voir pour la rencontrer et dire au monsieur qui vie avec elle que c'est ta copine et pas la sienne, beau ou pas beau ça veut pas dire qu'on doit voler la copine des gens et puis j'ai pas envie que tu le provoque en duel, les duels c'est dangereux...sinon tu pourrais faire un duel de carte Pokémon! tu sais jouer à Pokémon en plus ! je t'ai expliquer comment on joue."

"Tu ne viendra pas me rendre visite."Avant qu'elle ne puisse ouvrir la bouche pour protester, je levais la main pour la couper et poursuivait, remarquant au passage une espèce d'anneaux scintillant autour d'un de mes doigts et je fronçais les sourcils."On en a déjà parlé auparavant, je viendrais te rendre visite parfois, mais pas toi, de toute façon jamais Myra te laissera venir ici, surtout si des familles vienne à l'Orphelinat pour vous rendre visite, tu raterais l'occasion de te faire adopter par...."J'eu comme un vertige tout d'un coup, tout comme la sensation que je n'allais plus aussi bien qu'avant, mais je ne saurais expliquer pourquoi, me précipitant en dehors de la cuisine, je ne remarquais pas le petit groupe de minions qui était devant et je trébuche avant de tomber à la renverse, entendant des cris venant de la cuisine et un miaulement qui résonna dans toute la pièce puis je disparue.


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Mirror mirror on the wall, who the baddest of them all ?Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] Tumblr_p8y4v8tZsQ1se7dhho1_400

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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] Divine10

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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] _



________________________________________ 2018-10-31, 09:26


Normalité presque normale.
Un petit déjeuner chez les Mills-Locksley


J’ouvre les yeux. Je tourne ma tête vers lui et souris en le voyant encore endormi. Les reflets du soleil qui passent à travers les rideaux de la chambre donnent une teinte dorée à son visage qui le rend encore plus beau. je me lève doucement, sans faire de bruit et enfile mes chaussons avant de descendre au rez-de-chaussée pour préparer le petit déjeuner. Sans doute que la bonne odeur des pancakes du matin allait le faire se réveiller. Pour faire plaisir à un homme, très souvent, il faut faire plaisir à son estomac n’est-ce-pas ? Et mon charmant mari aime mes pancakes et moi, j’adore les faire alors c’est bien du donnant donnant. Après avoir mis la table, parce que oui je tente au maximum de tout faire comme une femme normale, ça fait clairement très syndrome de Samantha Stevens mais j’aime bien. Après tout, j’ai passé vingt huit ans sans magie alors je sais me débrouiller et il fallait que je fasse un peu sans. Je me saisis de la poêle et allume la plaque électrique avant de la mettre au minimum pour laisser un peu chauffer la poêle tandis que je termine de préparer le saladier avec la préparation dedans.

J’allume la radio à faible niveau et tombe sur ma chaine musicale préférée. Servant les verres de jus d’orange, je dépose le tout sur la table alors qu’Henry entre dans la cuisine. Je m’approche de lui et l’embrasse sur le front, mon grand prince de dix sept ans.

« Bonjour mon chéri. Tu as bien dormi ? »

Il prends le verre de jus d’orange de mes mains et me sourit avant de finalement rompre le silence qui était dangereusement en train de s’installer entre lui et moi alors que je comprends ce que son regard veut dire.

« Oh non…me dis pas que…
- Les murs sont pas si épais que ça maman. »

Mon teint venait clairement de virer au rouge tomate. J’aurais dû utiliser la magie pour insonoriser la chambre mais je n’y avais clairement pas penser pour tout dire au moment de…enfin bref, je crois que vous avez compris, je vais pas vous faire un dessin.

« Je savais que je devais pas mettre ta chambre si près de la mienne.
- Bah ça va, y’a celle de Danny entre la votre et la mienne mam’s, puis bon, j’ai fini par passer la nuit dans la chambre de Lexie vu qu’elle passe pas trop en ce moment. »

Je tourne les talons alors qu’Henry s’installe sur une chaise libre, je me mords la lèvre inférieure en me retenant de rire devant la situation matinale assez gênante de laquelle dont je suis actuellement victime. On avait quand même été sacrément loin si mon fils de dix sept ans avait dû se réfugier dans la chambre de sa soeur. Mais ça veut aussi dire qu’on est pas trop mauvais tous les deux. Je termine de préparer les pancakes et les placent dans une assiette avant de tout amener sur la table. Ouvrant le frigo, j’en sors une bouteille de lait, les céréales d’Henry avant de faire couler du café. J’avais bien besoin de ma dose matinale de caféine là tout de suite.

Robin finit finalement par se joindre à nous, Daniel dans les bras qui gigotait gaiement en suçant son doudou. C’est qu’il commençait à être grand notre bébé. Deux ans déjà et il commençait à marcher, ce qui était encore plus effrayant parce qu’il fallait le surveiller tout le temps et j’avoue qu’après Henry, j’avais oublié. Je m’approche de mon mari avant de l’embrasser amoureusement avant de voir les regard de mon fils avant de sourire, gênée alors que Robin dépose Danny dans sa chaise haute tandis que je prépare son yaourt dans son petit bol.

« Chéri…Il faudra qu’on pense à être…un peu moins bruyants. » finis-je par dire et voilà que mon mari répond du tac au tac « ou alors on insonorise la chambre d’Henry » Ouais pour le coup, il n’avait pas tord mais ça voulait dire aussi que… oh mais en fait, c’est dégoutant mais…oh non ma joueuse est tout bonnement en train de s’imaginer des trucs et ce poste si je la remets pas droite va vite tourner à un remake de fifty shades of Grey et c’est pas le lieu ni le moment « D’autant que maintenant, Henry a l’âge pour ramener des copines ou des copains à la maison… » ajoute t’il alors que je manque de peu de renverser la tasse de café, la seconde d’ailleurs que j’étais en train de me servir après avoir donné son yaourt à Daniel. Mon dieu mais je prend un coup de vieux d’un coup là. Je vois Robin hausser les épaules suite à sa réplique avant de glisser un sourire narquois vers Henry, aujourd’hui adolescent. Mais c’est une maison gouvernée par les hommes, c’est pas du jeu ! Pourquoi y’a pas plus de femmes hein ? Lexie chérie, revient à la maison !!

« Et je préfères qu’il fasse ça ici, en sécurité, qu’ailleurs. » ajoute t’il à mon oreille lorsqu’il passe à mes côtés pour se servir une tasse de café. Voilà, il veut me voir mourir. Je ris néanmoins à sa dernière réplique avant de finalement répliquer le plus normalement du monde « Arrête, tu vas me faire du soucis, j’ai déjà du mal à me dire qu’il a dix sept ans… alors imagine… » je bois une gorgée de café avant de m’installer à la table pour manger des pancakes « mon dieu, dites moi tous les deux que je serais pas ce genre de mère à entrer toutes les deux minutes dans la chambre de mon fils quand il sera avec une fille… » Et voilà que je commençais à me faire des films alors que je tartinais mon pancakes de miel « T’inquiètes pas Henry, je t’achèterais des gros cadenas pour verrouiller ta chambre. Et si ta mère utilise la magie, le truc sera tellement énorme qu’il fera un bruit monstre. Comme ça, tu auras le temps de réagir. » Non mais ils sont contre moi les hommes de cette famille. Comment voulez-vous agir après ça ? Je me cache derrière ma tasse de café alors qu’Henry prend la parole « Oh ouais, ce serait trop bien ça ! » réplique mon fils avant de regarder Robin « J’aurais pas pu rêver mieux comme beau-père, Robin des Bois le seul et l’unique quoi ! » Je tourne finalement le regard vers mon mari alors que je me lève pour aller chercher le verre de lait de Daniel. Passant à sa hauteur, je finis par chuchoter « Fais attention chéri, je te risque de te priver si tu m’empêches d’empêcher une vilaine fille d’approcher trop près de mon fils. »

Je ris avant de regarder Henry tout en donnant son verre à Daniel, posant finalement mon regard sur Robin « En tout cas, c’est clair que je crois que je n’aurais pas pu rêver mieux que l’Archer le plus célèbre comme époux. » Je me rassieds et me mets une moitié de pancakes dans la bouche « Et moi j’ai de la chance d’avoir cette famille. » renchérit Robin tout en essayant de cacher que la réplique d’Henry l’a émotionner. Il fini par me sourire d’un air taquin « Me priver, c’est te priver, t’es certaine d’avoir envie de tenter le coup ? » Ah là, c’est clair qu’il marque un point « Et…pourquoi ? Parce que je vise toujours dans le mile ? » Oh amour, si seulement tu savais pourquoi je suis heureuse d’être ta femme… Il éclate de rire. Je souris « Ah ouais ouais…en fait, j’arriverais pas à tenter la chose je pense… » non me priver de… non c’était juste impensable, encore moins depuis son retour. je ris avant de poser mon regard sur Robin, un sourire aux lèvres « et pour répondre à ton autre question, c’est surtout parce que tu as réussi à faire fondre le coeur de la méchante reine, c’est une chose impressionnante. » dis-je en buvant une nouvelle gorgée de mon café.

Voyant l’heure, Henry se hâte soudainement de terminer son bol de céréales « Bon faut pas que je sois en retard ce matin, j’ai rendez-vous à la bibliothèque. » et le voilà qui s’en va aussi vite qu’il était venu. Je tourne le regard vers mon mari « Henry…à la…bibliothèque… » « Il rejoint qui à ton avis ? » finit-il par demander, pas préoccupé du tout. Pour lui, ça semble tout a fait normal qu’il ait une vie sociale épanouie. « Je sais pas…je sais…oh purée, mais j’ai pas vu grandir mon fils… » dis-je alors que des larmes perlent aux creux de mes yeux. Mon petit bébé devenait un homme et ça me faisait rider encore plus. Je me tourne vers Danny qui a finalement fini par faire dieu seul sait quoi avec son yaourt au lieu de le manger « Ne grandis pas trop vite toi ! » « Tu parles ! Tu feras la même réflexion quand Daniel aura l’âge d’Henry, tu verras. » je tourne finalement mon regard vers Robin « Tu pourrais t’occuper du Roni’s aujourd’hui ? Il faut que je fasse deux trois trucs pour la mairie. » ouais parce qu’avec Hadès à la tête, j’avais plutôt intérêt à gérer… Enfin je dis ça, je dis rien hein « et euh…déposer Danny chez la nourrice ? » Il me sourit avant de m’embrasser « Ça marche, je m’occupe de tout. File. » Je lui souris à mon tour « Je t’aime mon amour, je t’aime tellement. » je l’embrasse une dernière fois et me lève avant de monter à l’étage mais alors que je termine de m’habiller, je me rends finalement compte de la présence de cet étrange anneau à mon doigt, mon pouce droit plus précisément qui scintille bizarrement. Tout ça me fait me sentir étrangement mal avant qu’il ne se mette à scintiller plus et que je ne finisse par disparaître.

Normalité hein ?!
black pumpkin
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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] U5ok

❝ Happiness is only real when shared. ❞


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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] _



________________________________________ 2018-10-31, 22:09

« Un anneau pour les gouverner tous. »
Un anneau pour les trouver. Un anneau pour les amener tous et à Magrathea... les lier.


Roberto avait disparu. Ou plutôt, je n'étais plus avec lui. Je me trouvais dans une pièce immaculée, dépourvue de fenêtre, entouré par quelques personnes qui semblaient aussi égarées que moi. Je dévisageai Diane, Nora et une femme brune dont le nom me vint rapidement, puisqu'elle était adjointe à la mairie, Regina Mills.

Où étions-nous ? Que s'était-il encore passé ? D'ordinaire, j'aurais mis un point d'honneur à rassembler les données afin de comprendre toute l'affaire, mais suite au pacte que j'avais passé avec Mary, je devais me montrer plus décadent et rock n'roll. Je réalisai que cela ne m'empêchait pas de trouver une explication à tout ceci. Il fallait seulement que je me montre plus cool, moins rigide. Ce n'était pas facile, mais je n'avais rien à perdre à essayer.

"Bonjour mesdames." déclarai-je donc avec une désinvolture forcée.

Puis, constatant que ma négligence pouvait me rendre coupable à leurs yeux de notre présence ici, je crus bon de préciser :

"Je ne suis pas responsable. J'ai juste levé le pouce et... me voici."

Je ne voyais comment expliquer les choses autrement. J'observai les jeunes femmes et remarquai qu'elles portaient elles aussi un anneau à leur doigt.

"Quelqu'un cherche à nous abuser mais dans quel but ?"
m'interrogeai-je à haute voix. "Pourquoi nous sortir de notre quotidien, cette fois-ci ?"

Deux déesses (je comptais Nora en tant que telle puisqu'elle était fille de titan), une sorcière et un Bibliothécaire. Cela sonnait comme le début d'une histoire drôle, mais je doutais que nous rigolerions beaucoup.

Tout naturellement, j'entrepris d'enlever l'anneau argenté. Cependant, il resta fermement accroché à mon doigt. J'étais même incapable de le faire tourner sur lui-même. Il semblait qu'il ne faisait qu'un avec... ma chair. Cette révélation m'arracha un frisson. Au moins, il n'étincelait ni ne vibrait plus. Il semblait avoir achevé son office en m'emmenant jusqu'ici.

"Dites-moi que vous pouvez enlever le vôtre."

Je lançai un coup d'oeil anxieux à la gente féminine. C'était quelque peu honteux d'admettre que je ne possédais pas suffisamment de force pour ôter l'anneau, mais pour le moment j'étais surtout impatient de voir ces dames utiliser leurs dons naturels afin de se défaire de leurs bagues. Cela aurait quelque chose de rassurant.

Cachant mon anxiété derrière une façade toujours désinvolte, je détaillai la pièce tout en cherchant toujours à enlever mon anneau. Impossible de savoir où nous nous trouvions, il n'y avait aucune indication sur les parois et aucun meuble ou objet pour établir une quelconque localisation. De même, il ne semblait y avoir aucune porte de sortie. Je déglutis et gardai cette observation pour moi-même pour l'instant. Inutile d'alarmer ces dames plus que de raison. Chaque chose en son temps.

Plutôt nerveux et impatient, je pivotai de nouveau vers Diane -celle en qui je plaçais toute ma confiance concernant notre salut car je l'avais déjà vue à l'oeuvre par le passé- et me penchai, les mains dans le dos, vers ses propres mains.

"Alors ?"
m'enquis-je avec un sourire crispé que je voulais enthousiaste.

Pas de pression. Et surtout, pas de panique.
Même si Diane venait de perdre l'équilibre, comme saisie de faiblesse. Instinctivement, je fis les deux pas qui me séparaient d'elle et l'empêchai de tomber, passant une main dans son dos et l'autre contre sa nuque.

"Sacrebleu ! Que vous arrive-t-il ?"

Je jetai un bref coup d'oeil à Nora et Mme Mills mais elles tenaient toujours debout, fort heureusement. Je regardai donc de nouveau ma chère sélénite, plus que soucieux, la tenant toujours étroitement contre moi. Elle était consciente, ce qui était une excellente chose. Je libérai une de mes mains pour la poser sur son front. Pas de fièvre. D'ailleurs, comment savoir si les symptômes d'une éventuelle maladie développée par une déesse étaient les mêmes que ceux des mortels ? Je me sentais moi-même légèrement nauséeux depuis que j'étais arrivé dans cet endroit, mais ce n'était rien en comparaison de ce que j'avais éprouvé le lendemain de ma nuit de débauche.


crackle bones
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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] Dmia

“I love you to the moon and back”


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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] _



________________________________________ 2018-11-01, 14:13



"Rien à déclarer"

keep calm and don't panic


Il n’y avait hélas pas de mot assez fort, pour décrire la gêne que j’éprouvais présentement. Déjà, parce que de toute ma vie, même avec des pouvoirs diminués, ou totalement inexistants, je ne m’étais jamais retrouvée dans un tel état de faiblesse. Était-ce cela que les mortels ressentaient lorsqu’ils étaient malade ? Si c’était le cas, je ne les enviaient pas le moins du monde. En plus de cela, il avait fallut que Jules me rattrape, afin que je ne m’écrase pas au sol, rajoutant un peu plus de honte à la gêne déjà éprouvé. Je devais néanmoins, reconnaître que c’était gentil de sa part, et ce même si le côté le plus fière de ma personnalité, venait d’en prendre un sacré coup. J’étais très douée, pour aider les autres, mais lorsqu’il s’agissait de m’aider moi, j’avais étrangement tendance à n’en faire qu’a ma tête, et repousser les gens.

- Merci... Dis-je en me raclant la gorge. Je pense que cela ira, maintenant. Je ne tomberais pas plus bas.

Au moins, eu-t-il l’air de comprendre, ce que j’essayais de dire, et je l’en remerciais, puisque après m’avoir redressé il s’écarta, non sans m’observer l’air soucieux. De ce côté, je pouvais comprendre. Lorsqu’une déesse, n’allait pas bien, il y avait de quoi se faire du soucis effectivement

« De quoi proviendrait cet excès de faiblesse d’après vous ? » Demanda-t-il tout en observant l’anneau à mon doigt

- De cet artefact ? Tout allait bien ce matin, du moins avant que je ne découvre cet anneau à mon pouce. Je, me suis sentie étrange tout d’un coup. Et juste après, j’ai disparu.

A la barbe et au nez d’Apollon, qui a l’heure qu’il était devait très certainement avoir un début d’ulcère. Probablement s’était-il rendu chez Pitch également, afin de l’informer de la situation. Cette pensée, m’arracha une légère grimace.

« Je m’en doutais » Répondit Jules en esquissant une moue « Et je suppose que vous ne pouvez pas l’enlever ».

Je secouais, la tête avec une nouvelle grimace en guise d’excuse. J’aurais aimé pouvoir dire que si, mais c’eut été mentir. Je craignais, que ce ne soit nullement une question de force. Peu importe, la manière dont ce bijou, s’était retrouvé sur nos pouces, la personne derrière tout ceci, semblait avoir pensé à toutes les éventualités y compris la force surhumaine.

- Si j’avais pu, ce serait déjà fait malheureusement.

Je, ne voulais pas m’avancer et commencer à « effrayer » tout le monde, avec mes suppositions. Mais, j’avais l’impression d’avoir perdu toutes mes facultés divines. Ce, n’était pas la première fois que cela m’arrivait. Néanmoins, la dernière fois j’avais eu l’intelligence d’avoir mon arc en main. Cette fois-ci, j’avais été tellement prise de court, que je ne l’avais évidemment pas amené. Et, cette constatation m’agaça prodigieusement. Je, n’aimais pas me sentir vulnérable à ce point. Mettant de côté, mon agacement personnel, et attendant de statuer une bonne fois pour toute sur mon sort. Je demeurais muette, jusqu’à ce que des trompettes ne résonne dans les hauts parleurs, tandis-que l’hologramme d’un homme vêtu d’un costume avec deux cravates n’apparaisse au milieu de la pièce :

"Bonjour et bienvenue à bord du Coeur en Or. Je suis Octave Templeton, président du Haut Conseil Galactique."

Il, nous adressa un sourire sympathique avant de continuer son discours :

"Nous vous remercions d'avoir accepté cette mission de haute importance."

Difficile de retenir le reniflement moqueur qui m’échappa. Bien sur « accepter ». Comme nous acceptions, les différents ennuis, qui nous tombaient dessus.

- Pour accepter il aurait déjà fallut nous demander notre avis. Hors, je ne me souviens pas avoir été consulté rétorquais-je cassante.

Est-ce que pour une fois dans leur vie, les gens qu’ils soient titans, ou je ne sais quoi d’autres pouvaient nous demander si nous souhaitions oui ou non, être embarqué dans une nouvelle « aventure », qui allait immanquablement finir par mal tourner comme dans quatre vingt dix neuf pourcent des cas.

"Comme vous le savez, votre nom figure sur le registre disponible depuis plus de sept jours dans le Palais de Justice Poétique. Étant donné que vous n'avez pas demandé le retrait de votre nom comme le stipule le règlement des Vogons, à la fin de la semaine, nous sommes donc en droit de mettre en place votre prise en stop légale."

Pour commencer, le seule « Palais » que je connaisse, c’était le Palais des Songes. Et quelque chose me disait que cela n’avait strictement rien à voir. Ensuite, à aucun moment, nous n’avions été informé d’une telle chose. Et, vraiment j’en avais assez des gens qui prenaient des décisions à ma place. Le libre, arbitre était une notion inconnue au plus grand nombre ? Parce que je me posais de plus en plus la question en vérité. Néanmoins, j’avais l’impression qu’user ma salive, ne servirait à rien. Depuis le début, cela s’apparentait plus à un discours enregistré et récité qu’autre chose.

"Je vous rappelle le but de la manoeuvre : Magrathea cherche à rompre tous contacts avec votre belle planète, ce qui est d'une tristesse sans nom." Il eu subitement l’air exagérément accablé, et se mit à renifler avant d’essuyer une larme "Certains citoyens et moi-même avons sélectionné les meilleurs représentants de la Terre afin de plaider votre cause auprès du Bas Conseil. Vous êtes les meilleurs des meilleurs." Insista-t-il avec un clin d’oeil complice.

Clin d’oeil auquel je restais totalement de marbre. Je, n’étais pas la plus réceptive en matière de flatterie. Particulièrement, lorsqu’elle arrivait dans ce genre de situation. Je, ne voyais personnellement pas en quoi nous devrions nous sentir concerné. Si Magrathea, souhaitait rompre le contact avec notre planète ma foi, cela ferait de potentiels ennuis en moins. De plus, cet homme, ne devait très certainement n’avoir jamais posé ne serait-ce qu’un orteil à Storybrooke. Je crois, que s’il y avait une ville qui répondait, le moins possible aux « standards » de notre monde, c’était bien elle.

"Je ne sais si nous devons nous sentir flattés ou inquiets."

Personnellement, j’opterais pour la seconde option. Je me sentais tout sauf flattée à cette idée.

"Bien entendu, il faudra que vous agissiez en toute discrétion." Poursuivit l’hologramme imperturbable. "Il va de soi que les citoyens favorables au Breakearth risquent de vous voir d'un mauvais oeil. Votre voyage touche bientôt à sa fin. Je vous souhaite bonne chance."

Charmant...Une promenade de santé en somme. Nous n’avions même pas de chercher les ennuis, c’étaient eux qui nous trouvaient. Exaspérée, je me pinçais l’arrête du nez, afin d’essayer de me calmer. Si, je m’énervais cela allait immanquablement se finir par un mal de tête, et j’en avais présentement tout sauf envie.

"Au secours Diane Moon, Regina Mills, Sinmora, Eulalie Graves, Jules Verne, Pitch Black : vous êtes notre seul espoir."

L’hologramme, qui jusqu’ici s’était mit à grésiller, comme s’il y avait une mauvaise transmission, disparu complètement avec un dernier sourire bienveillant. Et certainement, aurais-je roulé des yeux devant, cette imitation de l’appel au secours de la princesse Leia dans l’épisode IV de Star Wars. Si, un nom en particulier n’avait pas retenu mon attention. Au final, Apollon allait probablement trouver porte close s’il se rendait chez Pitch. Je pense, néanmoins que Jules avait sa réponse. Ni Eulalie, ni Pitch n’étaient dans la pièce avec nous. Là, il y avait de quoi s’inquiéter.

- Comment se fait-il que nous ne soyons que quatre ?

Je me doutais bien que ni Nora, ni Regina ni même Jules, n’avaient la réponse, malheureusement je venais de passer sur le mode « déesse inquiète pour ses proches ». Et apparemment, Jules semblait tout aussi anxieux que moi

« Je ne veux pas vous alarmer, mais il ne semble pas y avoir de porte. Aucune importance, vous allez mieux, donc... »

Il ne finit par sa phrase, se contentant de me prendre prendre la main, et de tendre l’autre en direction de Nora tandis-que je fronçais légèrement les sourcils me demandant ce qu’il comptait faire :

« Amenez-nous à eux. »

Oh par toutes les lunes de Vigrid évidemment, j’aurais dût m’en douter. La téléportation, l’ennuie c’était que je ne voulais pas tester ma théorie en tentant de nous téléporter. Au mieux il ne se passerait rien et au pire...Je ne voulais pas y penser.

- Je ne pense pas être en mesure de le faire.
Dis-je non sans une certaine hésitation. J'étais la plus affectée, et je ne me sens pas comme d'habitude. C'est comme si toutes mes capacités divines avaient disparus

Évidemment, ce fût au tour de Jules de pâlir. J’ignorais si, je devais me sentir insultée, ou bien si je faisais simplement une mauvaise interprétation à cause de mon agacement. Au moment, où il me lâcha, la main j’eus envie de rétorquer sèchement, que je pouvais parfaitement me débrouiller sans pouvoirs, et que je n’en étais pas moins efficace. Mais, je préférais garder cela pour moi. Inutile de déclencher des hostilités. De plus, je n’avais pas envie de me brouiller avec un ami, pour un motif ridicule :

« Bien, bien, bien. » dit-il simplement en se frottant les tempes et se mettant à faire les cents pas.

"Si vous désirez une porte, soupirez après écoute de ce message !" Annonça une voix féminine

Jules, s’arrêta immédiatement avant de nous dévisager l’air perplexe.

"Nous n'avons pas compris votre demande. Si vous désirez une porte, soupirez après écoute de ce message !" reprit la voix

- Oh par toutes les lunes de Vigrid !
M’exclamais-je avant de pousser un profond soupir exaspéré. S’il, n’y avait vraiment que cela pour qu’une maudite porte apparaisse, et nous permette de retrouver Pitch et Eulalie, alors soit.

C’est ce moment que choisit justement une porte pour s’ouvrir en deux battants dans la paroi en émettant un profond soupire extatique, ce qui ne m’arracha qu’un roulement d’yeux

"Nous espérons que vous appréciez ces portes dotées d'un profil de personnalité authentique !" Annonça la voix joyeusement. "Méfiez-vous de celles du niveau inférieur : il leur arrive de mordre. Passez un agréable moment à bord du Coeur en Or !"

« Agréable » tout était relatif. Cette mascarade venait tout juste, de commencer et elle me tapait déjà sur les nerfs à ce rythme là, j’allais finir complètement blasée, avant la fin de tout ceci. Mais, pour l’heure il fallait retrouver Pitch et Eulalie. Pas le temps de tergiverser.


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"Qu'est-ce qu'elle me veut encore celle-là..."
"Coucou TortueMan, je t'ai manqué ?"


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"Je sais que j'ai une mauvaise réputation
mais de là à garder une distance de sécurité..
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________________________________________ 2018-11-01, 22:53


Don't panic.
... enfin si un petit peu quand même.


Pendant quelques secondes, je me mis à penser que je me trouvais de nouveau dans la bouche de quelqu'un. L'endroit était aussi sombre que la fois où j'avais été miniaturisée et bloquée dans une carie de Lily, et l'odeur tout aussi difficile à supporter. J'avais une désagréable sensation, en plus de cela, relativement difficile à définir. Comme... un manque. L'absence d'humidité me fit rapidement écarter l'hypothèse que j'avais émis concernant le lieu où j'étais. Aucune télécommande étrange n'avait en plus été utilisée dans le processus. Je pouvais par contre aisément accuser l'anneau que je fixais toujours à mon pouce comme responsable de cette téléportation involontaire.

J'avais beau tenter de tirer dessus, impossible de m'en débarrasser. Mon cœur se mit à battre plus vite alors que cette tentative me faisait prendre conscience d'autre chose. J'utilisais toute ma force pour chercher à le retirer, mais cette dernière me paraissait... bien peu conséquente. Insuffisante. Bridée. Disparue. Une légère panique commença à m'envahir et, dans un réflexe, je tentais de me débarrasser de cette bague plus fortement. Aucun résultat. Si ce n'est celui de me faire tituber en raison de l'effort.

Mes pieds heurtèrent des objets qui tintèrent soudainement et me firent lâcher une grimace, alors que mes chaussures ouvertes n'étaient pas du tout adaptées à un sol pareil. Je clignais des yeux, indécise, relevant la tête pour constater que le décor était des moins accueillants. Peu importe où je regardais, il n'y avait que des babioles en mauvais état qui jonchaient le sol. Est-ce qu'il s'agissait d'une sorte de décharge ? Je ne me posais même pas la question, en réalité. Je constatais simplement que je n'avais aucun équilibre. Ce n'était pas naturel. Ce n'était pas normal. Et je n'avais même pas remarqué avant de lever mon regard l'homme qui se trouvait à côté de moi. Je n'avais pas senti son aura. Ce n'était pas normal non plus.

« Bonjour. » prononçais-je d'une voix hésitante, tentant de contrôler la fébrilité de ma main alors que je la levais dans sa direction. « Je m'appelle Eulalie. Je suis... »

Non. Ce n'était pas nécessaire de faire une présentation complète. Ce n'était pas important. Je ne savais pas où j'étais, je n'avais pas la moindre idée de qui me faisait face et si je me fiais à mes impressions jusque là, j'étais... en position de faiblesse. Je n'aimais pas ce mot. Je n'aimais pas cet état.

« Vous habitez ici ? C'est vraiment... charmant. » tentais-je malgré tout dans un désir de me montrer amicale, un sourire crispé aux lèvres, remarquant son air de dégoût avant qu'il ne tourne la tête dans ma direction.

Est-ce qu'il parlait la même langue que moi ? Je n'avais pas pensé au fait qu'il puisse ne pas communiquer de la même façon. Ses yeux se baissèrent sur ma main – le prenait-il comme une sorte de déclaration de guerre ? Je devais cesser d'avoir autant de doutes. Ce n'était pas sain. Il la serra finalement après une hésitation qui m'avait semblé durer des heures et je retenais de justesse un soupir de soulagement.

« Pitch Black. »

Je connaissais ce nom. La première information à me venir à l'esprit était qu'il s'agissait d'un nom de gâteaux mais je décidais de ne pas en faire la réflexion. Ce n'était pas à cause de cela qu'il me rappelait quelque chose. Je crois. J'étais persuadée de le savoir, mais j'étais focalisée sur tellement d'éléments à la fois que je peinais à faire le tri.

« Et non je n'habite pas ici, je ne devrais même pas être ici, je ne sais même pas comment j'ai atterri ici. »

Ici... C'était donc véritablement le nom officiel de cet endroit ? Je secouais la tête. Il n'en savait rien non plus, à l'évidence. Autant le nommer ainsi pour l'instant.

« Vous avez une bague, vous aussi. » constatais-je en désignant sa main d'un signe de la tête en lui montrant la mienne. « Si vous n'êtes pas là volontairement, je pense pouvoir supposer que nous avons tous les deux été kidnappés. Par une entité supérieure, ou à l'aide d'une magie puissante. C'est évident. »

Ce n'était qu'une remarque anodine. Après tout pour être capable d'annihiler mes capacités, il fallait une certaine maîtrise, peut-être même quelque chose de... titanesque. J'avais beau tenter d'appeler Hypérion immédiatement, le contact ne se faisait pas. C'était perturbant. J'ouvrais de nouveau la bouche, réalisant que mes propos pouvaient être quelque peu surprenant si l'individu en face de moi n'était pas de Storybrooke. Je n'avais même pas cette certitude.

« Je veux dire... de la magie scientifique, bien entendu. Sauf si vous y croyez, dans ce cas je parle de vraie magie, mais si vous n'y croyez pas, oubliez tout ce que je viens de dire. » rectifiais-je, perplexe, les sourcils froncés. « Nous devrions... tenter de trouver une sortie. »

Je passais une main dans mes cheveux et lâchais de nouveau un soupir. Si je me sentais déjà diminuée physiquement, je n'étais pas mieux mentalement. J'étais déboussolée par tant de changements, incapable de comprendre ce qui m’arrivait. J'esquissais un premier pas maladroit parmi les détritus et me stoppais en réalisant que la marche serait complexe, longue, et... fatigante. Je pestais contre moi-même, murmurant des paroles de reproches envers l'anneau que je portais et levais la tête, plus frustrée que jamais.

« La magie ne m'est pas inconnue non. » l'entendis-je alors prononcer, me faisant tourner la tête vers lui.

Est-ce que je pouvais encore une fois soupirer de soulagement à l'idée de ne pas avoir fait n'importe quoi en lui en parlant de la sorte, alors ? Je le voyais hésiter, je préférais donc attendre avant de dire quoi que ce soit.

« Je viens d'une ville assez spéciale sur Terre, mais je ne pense pas qu'un sorcier soit derrière tout ça, enfin... je n'espère pas, sinon il ou elle aura intérêt à nous expliquer pourquoi ils ont choisit de nous kidnapper. »

J'esquissais un sourire en coin, n'en pensant pas moins à ce sujet. J'espérais que la justification serait suffisante puisque ce Monsieur Black optait pour un ton de voix qui laissait présager qu'il avait la rancune facile. Ce que je ne pouvais que comprendre. Il semblait bien y avoir un échappatoire à notre portée, à l'un des murs, une sorte de trappe. Elle était trop haute. Je frappais d'un pied au sol, ce qui m'énerva simplement davantage.

« J'aurai pu sauter, en temps normal. » marmonnais-je sans réussir à me défaire de ma moue contrariée.

L'homme m'avait rejoint, remarquant la même chose que moi et se dirigeant en direction de cette potentielle sortie.

« Je pense qu'on peut tenter la courte échelle, qu'est-ce que vous en pensez ? »

Je penchais légèrement la tête, indécise. En général je n'avais pas besoin d'opter pour le travail d'équipe. J'escaladais très bien toute seule.

« Autant mettre les choses au clair puisque nous sommes tous les deux dans la même situation. » me décidais-je enfin à dire, les lèvres pincées.

J'avançais sans grande conviction, sentant toujours mon cœur battre trop fort dans ma poitrine.

« C'est Storybrooke votre ville, n'est-ce pas ? C'est la mienne aussi. Même si je suis d'Olympe, en réalité. Je suis une créature. De Titan. C'est donc assez dégradant de devoir... me faire porter. » terminais-je, les yeux à demi-baissés.

En toute logique, j'aurai dû être celle en bas faisant preuve de force et faisant fonctionner ses muscles. Mais il me dépassait de presque vingt centimètres et je doutais d'être capable de pouvoir le supporter en une telle situation. Me faire écraser de tout son poids aurait été une marque définitive de mon inutilité flagrante que je préférais éviter. Faisant abstraction de ma contrariété grandissante, je lui offrais mon sourire le plus convaincant avant d'ajouter :

« Mais vous ne m'avez pas l'air d'être un pervers, donc j'accepte. »

Il allait forcément être assez gentleman pour ne pas regarder sous ma jupe, il n'avait pas la tête d'une personne dérangée aux obsessions déplacées. Je crois. Il fallait vraiment que j'arrête d'en porter et que j'opte plus souvent pour des pantalons.

« En effet. » commenta-t-il simplement, avant de sembler réaliser quelque chose comme une... révélation quelconque. « Vous êtes Eulalie - oui, ça je lui avais bien dis -, l'amazone qui a été créée par Hypérion, Diane m'a parlé de vous... Je comprends que vous n'ayez pas l'habitude d'être sans pouvoirs, moi même je n'ai plus rien, mais nous n'avons pas le choix. »

Diane. Pitch Black. Le lien... Oh, Phobos ! C'était lui, son père ! Le croque-mitaine ! J'ouvrais de grands yeux, réalisant la méprise qui venait d'avoir lieu entre nous. Je ne l'avais jamais croisé personnellement, je n'y pouvais rien si je n'avais pas immédiatement fait le rapprochement, et je n’avais jamais connu leur fils. Tout ce que je connaissais de cette histoire était les souvenirs donnés à ma naissance. Je n'étais pas une grande fan de son personnage dans le dessin-animé où il figurait d'ailleurs, mais je supposais que ce n'était pas le moment de le dire et de le vexer, puisqu'il allait devoir me tenir. Mes réflexions me semblaient trop embrouillées pour que je puisse réfléchir correctement au comportement à adopter en réalité.

C'était assez étrange de se trouver dans cette configuration. J'étais aussi gênée qu'instable en prenant appui sur ses mains et je craignais de glisser, ou de faire tomber Pitch avec moi, en me hissant à mon maximum. Je me demandais pourquoi Hypérion ne m'avait pas créée avec juste quelques centimètres de plus afin de me faciliter la tâche. Fort heureusement, je parvenais malgré tout à atteindre la trappe, presque fière d'un tel exploit mais... Pourquoi devait-elle s'ouvrir d'elle-même à ce moment précis ?

Je lâchais malgré moi un gémissement de douleur immédiat tandis que mes doigts se retrouvaient coincés. Mes yeux grands ouverts, je sentais ma respiration saccadée et ma main m'élançait d'une manière très désagréable. Et ce ne fut pas l'apparition de la tête d'un chien qui me fit me sentir mieux.

« Bah qu'est-ce que vous faites là, vous deux ? C'est wouf ça ! »

Était-ce normal qu'une si petite chose ait une voix si grave ? Le fait qu'il parle ne me paraissait pas si étonnant, j'avais déjà vu des choses plus perturbantes par le passé. Comme un bateau vivant. Je ne le lâchais pas des yeux, seule une grimace m'échappant alors que je tentais d'articuler un mot ou deux. Mes doigts se crispaient davantage dans un réflexe tandis que je manquais de perdre l'équilibre. Réaction idiote puisque ça ne rendait le tout que plus douloureux, vu qu'ils étaient toujours aussi coincés qu'auparavant ! Ne pas pouvoir les dégager me frustrait et me faisait légèrement... paniquer.

« J'ai mal. » parvins-je finalement à articuler avec peine, autant comme une observation qui me surprenait que comme une tentative discutable d'appel à l'aide.

Le canidé ne sembla pas comprendre tout de suite, émettant un jappement que je considérais interrogateur, avant de finalement voir la raison de ma... détresse ? Je n'aimais pas ce mot là non plus.

« On ne sait pas comment nous somme arrivés ici, mais pourriez-vous fermer la trappe pour que cette jeune femme puisse retirer ses doigts et ensuite l'ouvrir de nouveau ? Ça nous arrangerait. »

Je remerciais mentalement Pitch de son soutien face à mon mal-être, même si je supposais qu'il souhaitait surtout que j'arrête de peser sur ses mains bien qu'il essayait de rester cordial. Le soupir qui m'échappa lorsque le chien attrapa finalement le rebord dans sa gueule pour la décaler fut alors davantage une expression de mon apaisement soudain que de ma souffrance.

« Fallait le tchire tout de chuite ! »

Je me retenais de faire la moindre remarque alors qu'il se montrait sympathique, cela aurait été malpoli. Il rouvrit immédiatement la trappe tandis que je contractais mes doigts, remarquant d'où j'étais leur aspect bleutés qui me fit avoir une sorte de haut le cœur d'étonnement. J'allais guérir, n'est-ce pas ?

« Alors, ça fouette hein ? Ça me rappelle les bains-poubelles sur Gore III. Superbe planète. Mais ça pue pas mal. Un peu comme ici. »

Je ne voyais pas ce qu'était Gore III. Tout comme je préférais ne pas entamer de dialogue sur l'odeur clairement désagréable qui s'échappait de ce semblant de décharge. Je me contentais d'une moue en le voyant sortir sa langue et se pencher pour nous observer.

« Ça va aller, Poupée ? »

« Je m'appelle Eulalie. Et non, ça ne va pas. » répliquais-je tout de suite, relativement méfiante, avant de me sentir coupable de le traiter de la sorte. « Merci. Pour la trappe. On peut monter, maintenant ? S'il vous plaît ? »

Je restais polie mais n'attendais pas vraiment de réponse en cherchant à me hisser. Ma patience était limitée et Pitch risquait de me lâcher à n'importe quel moment. Je ne voulais pas avoir fait tous ces efforts pour me retrouver à tomber dans les immondices en-dessous. Il me semblait que j'étais déjà passée par assez d'émotions en l'espace de quelques minutes à peine.

« Je sais qui tu es. » prononça le chien en se léchant les babines, me faisant arborer un air de perplexité d'une intensité rare. « T'excite pas comme ça, ça sert à rien ! Y'a une vitre. »

Une... vitre ? Il la lécha face à lui pour me le montrer, ce qui laissa une trace baveuse qui me fit grimacer de plus belle.

« Vous pourrez jamais passer par là. C'est emmerdant. J'aimerais pas être à votre place. »

« Si. On passera. Il faut casser la vitre. »

Mon air était décidé, presque autoritaire, tandis qu'il s'agissait de la première option qui m'était venue en tête. La force était mon atout majeur, ma technique favorite, un moyen de se sortir de toute situation étrange comme celle que nous vivions. Et j'en étais dénuée.

« Vous pouvez le faire. Vous avez l'air fort. »

La flatterie devrait fonctionner, non ? Ce n'était qu'un chien, bon sang ! Je n'arrivais vraiment plus à réfléchir de manière censée.

« On veut passer. »

Ce n'était pas mieux de faire usage d'un semblant de menace qui n'en était même pas une. Je m'acharnais à vouloir user de cette issue sans que ce ne soit efficace. Je me sentais faible, inutile, presque en danger avec un corps qui ne répondait pas comme il le faisait habituellement.

« Ça va ma grosse ? Tu fatigues ? »

Je mis quelques secondes à comprendre qu'il s'adressait à Pitch. Je me sentais déjà bien assez coupable de devoir être supportée ainsi et voilà que je le faisais certainement souffrir en plus de cela. Son absence de réponse me confirmait qu'il était davantage concerné par le fait de me maintenir que par le fait de faire la conversation.

« Je vais pas faire bélier avec ma tronche. J'ai une trop jolie gueule. » ajouta le chien dans ma direction, montrant ses dents jaunies. « Et puis de toutes façons, c'est incassable. Vaudrait mieux que j'aille chercher de l'aide. Bougez pas. »

Ne pas... bouger ? Ce n'était pas comme si nous avions le choix, si ?

« Mais... Il faut le promettre ! Il faut promettre que vous allez revenir et nous... nous faire sortir de là. »

Est-ce que je... suppliais un chien ? J'allais finir par m'évanouir. C'était trop à supporter. Comment faisait les humains au quotidien pour accepter de se reposer autant sur d'autres individus qu'eux-mêmes ? Ce n'était mon cas que depuis... dix minutes. Peut-être. C'était déjà trop.

Le chien s'était retourné, me fixant avec tant d'intensité que j'en restais un instant déroutée. Est-ce que je l'avais vexé ?

« Poupée, j'ai été mandaté pour vous escorter jusqu'à destination, alors si y a une chose de sûre, c'est que je vous lâcherai pas. Même si on agite un bâton sous ma truffe. Pigé ? »

Il continuait de m'observer et je hochais timidement la tête, quelque peu impressionnée. Quelle était la destination, déjà ? Il ne l'avait pas dit.

« Faites-vous du bien en attendant. Y a sûrement des trucs sympas à ronger. »

Il s'était détourné pour trottiner jusqu'à disparaître à l'angle du couloir. Je restais immobile, méditant sur ces dernières paroles. Se faire du bien... qu'entendait-il par là ? Basile avait déjà utilisé cette expression. Sauf que je ne voulais pas... Ce n'était pas que Pitch était... il était plutôt agréable à regarder mais il était déjà avec Diane, non ? Je n'étais plus très sûre. Quoi qu'il en soit, il n'était pas celui avec qui moi je voulais être... ou simplement celui que je voulais. Puis je ne ressentais pas de manque à ce point-là ! Ce fut la voix de Monsieur Black qui me sortit - enfin - de ces pensées désordonnées :

« Vous êtes prête à redescendre ? Je pense qu'on en aura pour quelques temps avant qu'il ne revienne. »

J'affirmais simplement de la tête, lâchant une grimace en sentant ma main toujours douloureuse tandis que je retournais à même le sol. Malgré la promesse du chien, il était possible que je passe beaucoup de temps dans une décharge dont j'ignorais toujours l'emplacement exact. Sans pouvoir reprendre contact avec le monde. Sans voir le début de la croissance de Godzilla Junior. Sans être capable de retrouver les gens que j'aimais et qui me manquait déjà. Et même ceux que j'aimais moins. Je pouvais mourir de faim ? De soif ? De froid ? Est-ce que j'y étais sensible maintenant ? Ou... de vieillesse ? Est-ce que j'allais prendre des rides ? Non, c'était impossible.

Il fallait vraiment que je cesse de trop réfléchir. Ça ne m'aidait pas du tout à relativiser. Au contraire.

Eulalie : 95% (ouais ça commence déjà Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] 2852471132 )
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