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 SOS Déesse en détresse ➹ JULES

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Diane Moon
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SOS Déesse en détresse ➹ JULES _



________________________________________ 2018-12-17, 14:22


SOS Déesse en détresse
Une coalition contre Apollon ça vous tente ?

Apollon, avait définitivement dépassé les limites de l’acceptable. Qu’il soit inquiet, soit je voulais bien le comprendre. Mais, il y avait une différence entre être inquiet, et être paranoïaque. Hors, si l’on regardait bien, c’était plus de paranoïa dont souffrait mon jumeau à l’heure actuelle. Peut-être fallait-il que je change de stratégie. Manifestement, le fait de constamment utiliser le mug offert en « souvenirs » de Magrathéa, et d’arborer dès que je le pouvais le t-shirt « Nightmare Moon », ne venaient pas à bout de mon frère. M’énerver pour de bon, me semblait encore être la meilleure solution. Même sans mes pouvoirs, il me craignait toujours, lorsque je me fâchais réellement. Et s’il n’y avait que cela pour lui faire arrêter d’être constamment sur mon dos. Alors, je le ferais. Ce ne devrait pas être trop difficile, étant donné que je me sentais poussé dans mes derniers retranchement.

- Il a prit les clés avec lui, toute les clés !
M’exclamais-je à qui voulait l’entendre -autrement dit mes quatre chiens-

J’avais besoin de sortir, de m’aérer l’esprit, et toute seule. Pas constamment flanqué, d’un garde du corps. Parce que évidemment, lorsque je sortais il fallait qu’il vienne avec moi, sans quoi j’étais condamné à rester enfermée dans la maison, comme aujourd’hui. Bien sur, je savais utiliser ma matière grise, et des stratagèmes pour partir seule, j’en avais usé. Il était incroyable, comme je pouvais être productive, lorsque cela concernait l’envie de fuir. Mais malheureusement, ces derniers temps il semblait doté d’un sixième sens pour les détecter.

Le dernier, m’étant venu à l’esprit, me fendait le coeur rien que d’y penser. Luna, avait parmi la quantité non négligeable de jouet dont elle disposait grâce à Apollon, un qu’elle préférait par dessus tout, et étrangement il ne venait pas de mon frère mais de moi, puisque je le lui avais acheté alors qu’elle n’avait que quelques semaines. Et, je savais que le lui enlever même temporairement, allait provoquer une crise de hurlement malheureux. Même, si elle abusait souvent de ces derniers, pour faire céder mon frère à tous ses caprices -tel maître tel chien après tout- je savais que cette fois-ci elle serait réellement malheureuse. Alors, certes, cela occuperait Apollon dont l’attention serait entièrement focalisée sur sa chienne afin de tenter de la calmer pour éviter qu’on ne l’entende jusque chez Aphrodite. Mais, je savais que cette fois-ci ce ne serait nullement un caprice mais bien, la manifestation de sa tristesse. Hors Luna, avait beau être une comédienne, gourmande et capricieuse. C’était contre mes principes, de faire volontairement du « mal » à un animal. Ce serait vraiment égoïste de ma part, de l’impliquer dans nos affaires avec son maître.

Poussant, un soupire résigné je me décidais à me rendre dans la bibliothèque, afin de me changer les idées en lisant. Malheureusement, mon attention restait focalisé ailleurs, si bien qu’au bout d’une dizaine de minutes, je n’étais toujours pas allé plus loin que le préface. Pourtant, Baudelaire était mon poète favoris. Mais là, rien à faire. J’étais trop occupée à me creuser les méninges, afin de trouver une solution à l’épineux problème qui se posait à moi.

Le seul « réconfort » que je puisais dans toute cette histoire, c’était qu’au moins il me laissait cuisinier. Même s’il avait fallut lui faire remarquer qu’avec sa nullité dans tout ce qui concernait les tâches domestiques, je finirais par mourir de faim. L’autre argument, fût que Tony finirait par en avoir marre de cuisiner un menu végétarien tous les jours spécialement pour moi. Il n’avait pas cherché à demander au cuisinier, d’Olympe si c’était vrai ou faux, et avait finit par me laisser faire. Même s’il restait toujours à proximité, au cas où il m’arriverait quelque chose. Et c’était vraiment usant. Il en venait même à s’incruster lorsque, j’aidais Athéna dans l’éducation de Léo. Comme si, cela n’était pas suffisamment humiliant que ma sœur me voit dans cet état de faiblesse, il fallait encore qu’Apo décide d’en rajouter une couche. Et quand, ce n’était pas lui, c’était un garde Olympien. Je, n’avais peut-être plus de pouvoirs, mais mes instincts de chasseresses eux étaient toujours, intacte. Je, savais quand j’étais suivis, encore plus lorsqu’il s’agissait d’une personne ayant des capacités divines.

Rester là, et espérer qu’Apollon se calme, finirait certainement par me faire perdre la raison. Ce, n’était pas sain de rester ainsi enfermé, et mes pouvoirs n’allaient pas revenir de si tôt. Alors, subir cette situation, pendant le temps qu’il me restait à passer sans, avec pour seules personnes avec qui converser des Golden Retriever était hors de question. Si, jamais je me mettais à parler au tableau de mon défunt fils, au moins je saurais l’avoir définitivement perdu.

Il fallait que je me fasse une raison, lire ne servirait à rien, et ne m’occuperait aucunement l’esprit, et il en allait de même pour n’importe quelle autre tâche. Non, je devais me résoudre à appeler quelqu’un afin de me tirer de ce mauvais pas. La question, demeurait « qui exactement ? ». Passant en revue la liste des personnes que je connaissais, j’en excluais la quasi totalité. Je, ne voulais pas appeler un membre de ma famille, Aphrodite trouverait sans doute la situation extrêmement drôle et je n’étais pas vraiment d’humeur à partager son humour. Quant à Elliot, et Ellie c’était tout bonnement hors de question. Quelle image cela renverrait-il de leur tante ? Alors, certes. Je savais ma nièce ouverte d’esprit, tout comme je savais qu’elle ne me jugerais pas. Mais, tout de même.

Non, j’avais besoin de quelqu’un qui pourrait comprendre ma présente situation, une personne non divine mais suffisamment lié à ma famille pour m’aider non seulement à recouvrer un minimum de liberté mais également calmer un peu mon frère.

Fermant l’ouvrage d’un coup sec, je me précipitais au rez-de-chaussé, plus précisément dans l’entrée, afin d’attraper le téléphone et d’appeler Jules. Cela me permettrait en plus de m’enquérir de son état morale. Il, ne m’avait pas parut dans son assiette -même si étant donné le contexte, cela paraissait compréhensible- et en tant qu’amie, il était de mon devoir de prendre également de ses nouvelles. Attendant, patiemment, après avoir composé le numéro que la tonalité d’attente ne prenne fin. Ce n’est que lorsque j’entendis la voix familière de l’écrivain que je me décidais à me lancer :

- Bonjour Jules, c’est Diane. J’aurais...Un service à vous demander si vous êtes d’accord bien sur. Il se pourrait, que j’ai un léger problème de clé disparu, et de jumeau surprotecteur. Tout comme, il se pourrait que les deux soient liés. Apollon, m’a volontairement enfermé, chez nous parce qu’il a peur qu’il m’arrive quelque chose, quand il n’est pas là et j’aurais réellement besoin d’aide afin de me sortir de cette situation
admis-je

Et peut-être que l’argument du « la maison n’est pas non plus un lieu sûr, imagine si un cambrioleur arrive armé. » pourrait également aider Apollon à reconsidérer les choses. Le dernier lieu, « sécuritaire » serait Olympe, et il était très facile de convaincre un garde, de me téléporter hors de la cité. Il suffisait, d’avancer les mots prime et Noël dans la même phrase.

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________________________________________ 2018-12-18, 22:37

« Ceci est un sauvetage divin. »
Pas de panique, la situation est sous contrôle.


Je venais juste de rentrer chez moi quand j'entendis le téléphone retentir dans tout le rez-de-chaussée. Il n'y eut que deux sonneries avant que quelqu'un ne prenne l'appel. Tranquillement, j'ôtai mon béret fourré polaire (un indispensable de la saison hivernale), mon écharpe que je posai sur le porte-manteaux dans le jardin d'hiver, puis ouvris les boutons de mon manteau. J'avais machinalement gardé la baguette de pain que j'avais achetée sous le bras.

Passant la porte du salon de musique, je découvris à mon grand effarement que Bernadette était au téléphone. Depuis quand recevait-elle des appels ? Je suivis son échange d'une oreille discrète et attentive, faisant mine de vérifier le niveau de propreté du piano. Elle se contentait d'haleter stupidement contre le combiné. C'était une domestique méritante, mais avec un petit pois en guise de cervelle. Me rapprochant, je perçus une interlocutrice parler à l'autre bout du fil, sans arriver à comprendre ce qu'elle disait. Bernadette lui répondit par un : "Eeeeeeeuh..." exagéré.

"Qu'a-t-on déjà dit ? Tu ne dois pas prendre les appels. Laisse le répondeur faire cette besogne."
déclarai-je, réprobateur tout en ouvrant la main afin qu'elle me remette le téléphone.

Obéissante, elle s'exécuta aussitôt en ouvrant de grands yeux. Je reçus le combiné mouillé de bave dans ma paume. Je grimaçai. Pourquoi avait-elle une salive aussi abondante ? Elle afficha une expression ravie et s'empressa de retourner au nettoyage des vitres, montant sur un tabouret que je lui avais offert afin de lui faciliter la tâche (tabouret qu'elle affectionnait tout particulièrement). Pendant ce temps, je sortis mon mouchoir afin d'essuyer le téléphone, puis l'approchai de mon oreille tout en le laissant à une distance raisonnable.

"Bonjour, ici Jules Verne."
lançai-je à mon interlocutrice qui devait s'interroger sérieusement sur ma santé mentale, pour peu qu'elle pense qu'elle avait eu à faire à la même personne jusqu'à maintenant. "Diane, est-ce bien vous ?"

Stupéfait, je l'écoutais expliquer son problème. Apollon l'avait enfermée à résidence. C'était un peu fort ! Comment osait-il se comporter de la sorte envers sa propre soeur ? Cela partait sans nul doute d'un bon sentiment, mais son instinct de protection n'avait d'égal que son niveau de bêtise.

"N'en dites pas plus : j'arrive." assurai-je, déterminé.

Dire que je n'étais pas flatté par l'appel au secours d'une déesse aurait été mentir. Malgré tout, je devais garder la tête froide. Etant donné que la pieuvre alien la privait toujours de ses capacités, elle était désormais une faible femme à qui je devais porter secours.

Je récupérai écharpe et béret que je replaçai avant de pivoter vers Bernadette :

"Je me rends chez Diane. N'en parle à personne. Elle souhaite garder le secret."

Ce n'était qu'une supposition, mais je me doutais qu'elle ne voudrait pas ébruiter son problème de séquestration. De toutes façons, Bernadette étant incapable de s'exprimer autrement que par onomatopées, nul ne viendrait à l'apprendre. Cette dernière leva le pouce en l'air avant de tourner de nouveau la tête vers une vitre et de cracher dessus pour ensuite frotter avec acharnement. Je clignai des yeux et pivotai sur mes pieds. Sa façon de nettoyer était discutable mais après tout, la maison était toujours étincelante.

Je marchai d'un pas vif jusqu'à la demeure de la sélénite. Une fois arrivé devant, j'hésitai quelques secondes. Inutile de frapper, puisqu'elle ne pourrait m'ouvrir. Malgré tout, je devais signaler ma présence. Aussi décidai-je de toquer contre la vitre du salon. Tout d'abord, plusieurs labradors se manifestèrent en aboyant joyeusement -du moins, j'espérais qu'ils ne soient pas hostiles- puis Diane apparut à son tour.

Je la saluai en agitant ma baguette de pain (décidément, elle avait voyagé depuis la boulangerie) et adressai un sourire à la déesse.

"J'ai apporté de quoi grignoter !" dis-je en articulant bien, de sorte à ce qu'elle me comprenne même si elle risquait de ne pas m'entendre. "Faut-il que je fracture la serrure ?"

Coinçant la baguette sous mon bras, je mimai une clé que l'on force, et ajoutai :

"Ou faut-il que je...?"

Laissant ma phrase en suspens, je fis semblant de casser une vitre en me servant de mon pain comme d'une batte de base-ball. Après quoi, je la remis sous mon bras tout en riant légèrement. Cette situation était plutôt amusante, même s'il commençait à neiger.

Imperturbable, je resserrai l'écharpe autour de mon cou et enfouis une main dans ma poche de manteau. Je farfouillai dedans quelques instants, mon visage exprimant des airs successivement différents à mesure que je poussai le champ d'investigation, puis sortis finalement une pince à cheveux. Il s'agissait d'une tige de métal très fine et dorée, sans ornement particulier. Je l'avais gardée dans ma poche depuis le lendemain de mon écart de conduite. Non pas en souvenir de ce moment d'égarement, mais bien parce qu'il est toujours utile d'avoir de quoi fracturer une serrure. J'avais eu de quoi m'exercer plusieurs semaines plus tôt, et je ne redoutais pas de renouveler l'exercice. Après tout, étant enfant, mon habileté à forcer les serrures m'avait value bien des trésors défendus (comme les pâtes de fruits réservés aux collègues de mon père, par exemple).

Je montrai la pince à cheveux à Diane, avant d'esquisser un geste en direction de la porte. Je ne voulais rien fracturer sans que cela ne lui convienne. La bienséance avant tout. Rien ne serait fait sans sa volonté.

"Ce n'était pas moi qui bavais dans le téléphone. Je souhaitais le préciser."
articulai-je sans aucun à-propos.

Probablement qu'elle n'avait rien entendu, ou compris que la moitié. Peut-être qu'il aurait fallu que j'explique ce point après être entré. Tant pis.


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________________________________________ 2018-12-26, 00:42


SOS Déesse en détresse
Une coalition contre Apollon ça vous tente ?

Bien, Jules avait accepté de me venir en aide, je n’avais pu m’empêcher de laisser un soupire de soulagement, s’échapper de mes lèvres à cette nouvelle. Cette situation, serait bientôt réglé, du moins l’espérais-je. Je devrais vraiment, prendre Apollon à part, et lui expliquer très clairement en quoi tout ceci, n’était pas acceptable. Et peut-être, que si je le menaçais de ne pas lui donner son cadeau de Noël du tout, il réfléchirait. Même, si j’avais réellement très peu d’espoir de ce côté là. Entre un cadeau et la « sécurité » de sa sœur, il y avait plus de chances pour qu’il choisisse cette dernière. Y penser, me donnait un début de migraine. Même sans empathie, j’arrivais à avoir mal à la tête. Seul point positif, privée de mes pouvoirs, les anti-douleurs fonctionnaient.

- Si l’on s’en sort, comptez sur moi pour vous lâcher dans son placard à chaussure. Dis-je aux chiens.

Et, j’allais m’en donner à coeur joie. Peut-être, que cela au moins serait une technique efficace pour lui faire passer le message à savoir « Je ne suis pas en sucre. » Alors, oui, je savais que tout ceci, partait d’une bonne intention. Mais, entre l’intention et la manière de l’appliquer il y avait malheureusement...Un énorme fossé. J’admettais moi aussi m’inquiéter. Et s’il avait été dans mon cas et moi dans le sien, il y avait au moins une chose dont j’étais certaine : Je ne serais pas tombé dans de tels excès.

Et d’ailleurs, puisque nous parlions d’excès, depuis quand Apollon, avait-il échangé ses attributs divins avec ceux de Dionysos ? Si, je me souvenais bien, c’était lui le dieu des excès, et non mon frère. De toute façon, je me demandais encore pourquoi, je me posais de telles questions. Je connaissais Apollon mieux que personne, et j’avais déjà envisagé à l’avance, que les jours restants à « cohabiter » avec la pieuvre seraient tout sauf agréable. J’avais su à l’avance, qu’il sur-réagirait. Nous, n’étions pas jumeaux pour rien, et j’étais bien la seule personne à pouvoir réellement anticiper ses actions à l’avance.

Au moins, avais-je finalement décidé de mettre ma fierté de côté et de demander assistance. Jules, n’en dirait rien à personne, je pouvais avoir pleinement confiance en lui, sur ce sujet. Ne restait donc, plus qu’a attendre. Et vu comme j’étais tendue, je tenais plus du lion en cage qu’autre chose. Aussi, pour me distraire, décidais-je d’installer et de tenter d’allumer la télévision dans ma chambre. La plupart des programmes passant, étant tous sans la moindre exception d’une insipidité sans précédent. A croire que les gens d’aujourd’hui trouvaient divertissant de s’abrutir devant les péripéties sans intérêt d’une bande de personne dont le quotient intellectuel frôlait le néant. Je n’en voyais pas l’intérêt, et m’appliquait donc à passer de chaîne en chaîne à la recherche d’un programme un tant soit peu plaisant, réajustant légèrement le plaid que mon frère m’avait fait apparaître, à la seconde même où il s’était rendu compte qu’a présent, je subissais les fluctuations de températures.

Voilà, une autre chose que je détestais : être logé à la même enseigne que tout le monde. Je n’avais pas été habitué à ressentir les températures. Les seules fois où c’était arrivé, le plus longtemps que cela avait duré fût pour une durée de vingt quatre heures. Et si l’isolation était faite correctement, la maison n’était pas non plus de la première jeunesse, hors dans les vieilles maisons il faisait souvent un peu froid. Et pour éviter de gaspiller inutilement du chauffage et par la même occasion, détruire un peu plus la planète parce que la maison, restait légèrement compliqué à chauffer, je préférais utiliser le plaid d’Apollon.

J’étais occupée à zapper sans trouver quoi que ce soit d’intéressant à regarder, lorsque des aboiements joyeux, me sortirent de mes pensées. Laissant mes pieds toucher le sol, j’enfilais rapidement la paire de ballerine, laissées au pied du fauteuil dans lequel j’étais auparavant installée. Laissant les chiens dévaler l’escalier, pour continuer leur concert d’aboiement toujours aussi joyeux dès qu’ils entrèrent dans le salon. Les rejoignant quelques instants plus tard, je remarquais la présence de Jules à la fenêtre du salon. Malheureusement, nous ne semblions ni l’un ni l’autre être au bout de nos peines. En effet, il avait beau faire un effort pour bien articuler, afin que je puisse essayer de lire sur ses lèvres...C’était une technique que je ne maîtrisais pas le moins du monde. J’avais quelques notions de langage des signes, mais je n’étais pas certaine qu’il comprenne ce que j’essaye de lui dire. Nous, semblions face à un problème. Aussi, tentais-je de communiquer en montrant mon oreille, et en faisant un signe de la main afin d’expliquer que je n’entendais rien sans grand effet.

Réfléchissant, rapidement, j’essayais à mon tour de parler en articulant. Après tout, peut-être Jules, savait-il lui, lire sur les lèvres :

- Je n’entends rien
articulais-je, la vitre étouffe le bruit de dehors, aussi n’ai-je pas compris ce que vous tentiez de me dire.

Voyant que cela, ne semblait pas non plus marcher, je me mordit légèrement la lèvre inférieure et finit par en conclure que je n’avais absolument aucun talent dans cet exercice. L’ennuie, c’est qu’il fallait trouver une solution et vite. Je laissais mon regard dériver un peu partout dans la pièce, avant de me décaler légèrement afin d’avoir une vue jusque dans le couloir, et la solution m’apparut par l’entrée du secrétaire qui trônait sous l’escalier dans mon champ de vision. Faisant signe à Jules d’attendre, je tournais rapidement les talons, afin de me hâter dans le couloir, et d’ouvrir tout aussi promptement le meuble, d’où je ressortis une liasse de feuille, servant à Apollon, lorsqu’il avait une subite inspiration, et qu’il manquait de temps pour la coucher directement sur la toile. Il en faisait d’abord un croquis au brouillon, et lorsqu’il le pouvait peignait le résultat n'avait souvent plus grand chose à voir -bien souvent, l’œuvre « originale » se trouvait orné de plusieurs rajouts une fois peinte.

Tout aussi, rapidement j’attrapais un crayon et griffonnait tout en prenant soin de maintenir une écriture soignée afin que cela soit lisible et surtout compréhensible pour l’écrivain. Tassant, les feuilles j’entrais à nouveau dans le salon, mon paquet en main et me positionnait devant la fenêtre, avant d’attraper une première feuille, puis une seconde faisant ainsi défiler le message, que je souhaitais transmettre

« Je n’entends malheureusement pas, ce que vous me dites. Néanmoins, si vous souhaitez forcer la serrure, afin de rentrer, cela ne me pose aucun problème. »

Afin de bien appuyer mes dires, je ponctuais la dernière phrase d’un pouce levé, espérant que cela suffirait à lui faire comprendre qu’il avait ma bénédiction.
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________________________________________ 2018-12-28, 23:58

« Ceci est un sauvetage divin. »
Pas de panique, la situation est sous contrôle.


Evidemment, Diane n'entendait rien à ce que je tentais de lui dire. Elle me le fit comprendre par le biais de plusieurs feuilles sur lesquelles elle avait écrit différents mots qui formaient des phrases. Très ingénieux. Cela me rappelait un film devant lequel Ellie avait pleuré à de nombreuses reprises. Je ne l'avais regardé que d'un oeil, trop accaparé par un livre sur la physique quantique et la théorie des cordes. Il en avait résulté un sacré mal de crâne. J'en avais presque regretté de ne pas m'être contenté de rester devant la télévision. Cependant, végéter devant un écran s'apparentait à de la faiblesse, à mes yeux. Je ne le faisais qu'en de rares occasions, pour regarder des oeuvres de qualité (comme Le Seigneur des Anneaux ou l'émission Miss France).

En tous les cas, ma chère sélénite m'invitait à entrer par la porte, ce qui restait la façon le plus polie de pénétrer par effraction dans un domicile. Sans précision de sa part, j'aurais opté pour la même alternative. Je répondis à son pouce levé en imitant son geste, tout en souriant de plus belle.

Après quoi, je me dirigeai vers le perron, heureusement abrité de la neige qui tombait drue, désormais. Je frottai mes mains l'une contre l'autre afin de les réchauffer -car des doigts gourds n'auraient aucune dextérité pour l'exercice que je m'apprêtais à faire- et mis un genou à terre afin d'être dans la ligne de mire parfaite de la serrure. J'y enfonçai la pince dorée et la tournai délicatement dans différents sens, écoutant le cliquetis léger qu'elle émettait dans le rotor. Se faisant, je tournai la tête vers la rue, de sorte à ce que mon oreille perçoive chaque sonorité différente. C'était un exercice extrêmement difficile qui nécessitait concentration et patience.

Alors que mes yeux s'étaient posés sur la rue, une passante ralentit l'allure arrivée près de la maison, tout en me jetant un regard à la fois dérouté et anxieux. Tout d'abord, je lui adressai un sourire, puis réalisant que ma posture pouvait prêter à confusion, je m'écriai :

"Oh, non, non, non ! Ce n'est absolument pas ce que vous imaginez ! Je fracture la serrure de madame Moon à sa demande ! Voyez-vous, elle..."

Sans me laisser le temps de finir, la passante accéléra l'allure et disparut à l'angle de la rue, visiblement apeurée. Je fronçai les sourcils avant de hausser les épaules. De nos jours, les gens sont toujours trop pressés. On ne peut jamais s'expliquer convenablement.

J'approchai de nouveau mon oreille de la serrure et bientôt, j'entendis le rotor céder, et le cylindre à son tour. J'abaissai la poignée de la porte qui s'ouvrit. Bienheureux, je me redressai et pénétrai dans la demeure. Je fus accueilli par quatre chiens qui tentèrent de me mettre à terre. Je parvins à rester debout tant bien que mal, me retenant au mur de l'entrée.

"Diane, votre prière a été entendue : vous voilà sauvée !" m'exclamai-je, à la fois fier et enthousiaste.

J'administrai quelques caresses aux fringants toutous et souris à la déesse qui venait d'apparaître dans mon champ de vision, avant de lui tendre la baguette de pain.

"C'est excellent avec du beurre demi-sel ou de la confiture de framboises." précisai-je. "Bien que vous devez déjà le savoir, vous avez si bon goût en de nombreux domaines."

J'enveloppai l'entrée d'un regard à la fois intrigué et intimidé. Curieusement, c'était la première fois que je venais au domicile de la sélénite. D'ordinaire, nous nous retrouvions à la Bibliothèque d'Olympe ou lors d'une aventure périlleuse.

"Je parlerai à votre frère. Son comportement est inadmissible."
dis-je tout en fronçant les sourcils. "Certes, vous n'avez plus la pleine possession de vos pouvoirs, mais vous n'êtes pas en sucre pour autant. Vous séquestrer est absurde. C'est comme mettre une jument sauvage dans une cage. Ridicule."

Les chiens semblaient impatients de prendre l'air. Ils s'agitaient autour de nous en jappant de temps à autre.

"On peut au moins souligner que vous êtes en bonne compagnie." constatai-je en les désignant avec un sourire. "Que voulez-vous faire à présent que vous êtes libérée et délivrée ?"

Tant de perspectives s'offraient à nous ! Perspectives qui se réduisirent instantanément alors que j'entendais la porte d'entrée claquer brusquement derrière moi. Je tressaillis, clignai des yeux et pivotai sur mes pieds.

"Hum."
fis-je tout en m'en approchant. "Ce n'est pas grave. Tant que la pince ne bloque pas le rotor, nous pouvons..."

J'abaissai la poignée plusieurs fois mais la porte ne s'ouvrit pas pour autant. La serrure ne répondait plus. Cela parce que j'avais oublié la pince dans le cylindre, au-dehors.

"Il semblerait que je nous ai... enfermés."
avouai-je tout en frottant ma tempe, contrarié. "Il y avait une chance sur cent que cela arrive. Nous pouvons dire que nous souffrons de malchance."

J'esquissai un sourire forcé et tapai dans mes mains avec un manque de conviction évident.

"Et si nous commencions par la collation ?" suggérai-je tout en reprenant la baguette de pain.

Près de nous, les chiens jappèrent tristement. Avaient-ils deviné que la promenade était repoussée pour l'instant ? J'étais navré pour eux, mais je ne voyais pas comment remédier au problème. J'y parviendrais sans doute mieux une fois le ventre plein.


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________________________________________ 2019-01-05, 23:07


SOS Déesse en détresse
Une coalition contre Apollon ça vous tente ?

Bien. Nous, voilà tous les deux enfermés à présent. Ce, n’était pas réellement ce que j’avais imaginé. Mais, Jules ayant suffisamment l’air navré comme cela, je n’allais pas en rajouter. A la place, je me contentais de lui adresser un sourire encourageant, tandis-que les chiens étaient à présent en train de me regarder tristement. Je connaissais une activité, qui allait rapidement leur remonter le morale.

- Ne vous en faites pas pour eux, j’ai de quoi les occuper. La cuisine est au fond du couloir, attendez moi là-bas le temps que je m’occupe d’eux, je n’en aurais pas pour longtemps. Vous pouvez même vous servir un café, si vous le souhaitez. Nous, avons récemment fait l’acquisition d’une machine digne de pros.

Même, si je n’avais toujours pas compris pourquoi mon frère l’avait ramené un matin. D’un côté, il y avait longtemps, que j’avais cessé de m’interroger sur ses diverses lubies. Je me contentais souvent de lever les yeux, au ciel et de le laisser faire. C’était encore, la tactique nécessitant le moins d’investissement en temps et en énergie. Après l’avoir retrouvé, j’avais un peu perdu l’habitude de vivre à plusieurs. Aussi, dans les premiers temps, avant que les filles ne viennent vivre avec nous, avais-je dût réapprendre la vie à deux. Particulièrement la vie avec un frère jumeau tel qu’Apollon. Déjà, il avait été extrêmement envahissant. Et comme, nous n’avions pas encore la « faculté » de dormir à cette époque, avait insisté pour rattraper tout ce qu’il avait manqué en terme d’art. Particulièrement en terme de musique. Jour et nuit, il passait d’un instrument à l’autre, allant même jusqu’à me chiper ma harpe. Évidemment, j’avais encore moins apprécié cette action, que celle de se mettre à jouer de la trompette.

Arrivé, devant la chambre de mon frère, je l’ouvrit sans ménagement, allant tranquillement jusqu’au placard à chaussure, que j’ouvris en grand. Les chiens se mirent à japper, excité par l’idée de pouvoir aller mâchonner son contenu sans se faire réprimander.

- Pas de jugement, dis-je en interceptant le regard de ma chienne, et puis je te signale que lorsque tu n’étais qu’un chiot tu adorais venir ici en douce.

Elle émit, un aboiement indigné tandis-que je tournais les talons, afin de descendre l’escalier et de me diriger vers la cuisine où Jules m’attendait. Peut-être, avait-il estimé que ce serait impoli de commencer sans moi, ou bien était-il toujours légèrement intimidé. J’avais cru, le remarquer rapidement tout à l’heure. Même si, il n’y avait pas de quoi l’être. Ce n’était qu’une maison. Et puis, je n’étais pas la seule à y vivre. Apollon, et Athéna y habitaient également. Même si, ces derniers temps j’admettais être celle y passant le plus de temps. Même si, c’était contre ma volonté.

- C’est gentil à vous, de vouloir intervenir en ma faveur au près de mon frère. Malheureusement, je ne suis pas certaine des résultats admis-je avec un léger soupire. Athéna, a déjà essayé peu après mon retour. Et disons, qu’elle a a choisit une voie un peu moins diplomatique que celle que vous et moi aurions tendance à employer.

Elle avait essayé, la menace et l’intimidation. D’ordinaire cela fonctionnait. Mais, cette fois-ci nous avions fait choux blanc. Encore une fois, je comprenais son inquiétude mais il en faisait beaucoup trop. Pour l’instant, tout ce qu’il risquait, c’était qu’une fois mes pouvoirs retrouvés, je lui tire une flèche dessus, peu importe si cela déclenchait la régénération, et peu importe à quel point j’allais également avoir mal si cela se faisait. Me dirigeant vers le frigo, je ressortis plusieurs pots de confitures, notamment celui à la framboise :

- J’en ai encore pas mal, en bas dis-je faisant référence à la cave. Cela fait une semaine, et je n’ai jamais autant relevé d’inventivité pour m’occuper.

La lecture, et la harpe peu importe à quel point j’aimais cela à force de ne pratiquer uniquement que ces deux activités je finissait par en avoir plus qu’assez. Et comme, l’accès à l’extérieur ne se faisait que sous conditions, j’avais mit à profit l’un des dons que je possédais et pas Apollon : la cuisine. Cela me rappelait une autre partie de ma vie, où j’avais désespérément eu besoin de m’occuper sans quoi, j’avais l’impression de sombrer petit à petit dans la folie. Qui aurait cru qu’en retrouvant justement la personne à l’origine de tout cela, le scenario finirait par se reproduire.

- Il a peur, et je peux le comprendre sur ce point. Je suis...Plus facilement exposé aux risques qu’avec mes pouvoirs, pour autant il n’a jamais vraiment saisit la mince ligne entre assez et trop.

De toute façon, il ne changerait pas. Cela faisait parti intégrante de sa personnalité, même si parfois j’aimerais qu’il se calme un peu. Il avait tout de même fait des progrès en des milliers d’années d’existence. Il est vrai, que c’est difficile de s’en rendre compte mais Apollon était plus calme aujourd’hui. Enfin, plus calme selon ses critères.

- Enfin, le mieux est de se concentrer sur un problème à la fois
, dis-je avec un sourire. Occupons nous d’abord de ce que vous avez apporté, et après nous pourrons réfléchir à comment démêler toute cette situation.

Quant aux chiens, ils seraient occupés pendant un moment. Et même si c’était mesquin, j’imaginais la tête de mon frère lorsqu’il verrait l’état de son placard à chaussure. Rien n’indiquait que je ne pouvais pas lui rendre la vie aussi impossible que lui me la rendait. Nous étions jumeaux, et si nous avions beaucoup de différence cela n’empêchait que nous partagions certain traits de caractère. Ils s’exprimaient simplement, de manière différente au quotidien. Je restais donc celle qui temporisait un peu Apo, afin qu’il ne parte pas dans tous les sens. Mais il m’arrivait de m’abaisser à son niveau également. Je leur avait bien proposé séparément avec Pitch, de m’accompagner à un festival de musique cet Automne, sans mentionner que nous ne serions pas deux mais trois à chaque fois. Ils, s’étaient retrouvé devant le fait accomplit sans que je n’éprouve aucun remords.

Pendant que j’attrapais, ce qu’il fallait pour préparer les boissons, je me tournais une fois de plus vers Jules afin de continuer la conversation :

- Nous avons, beaucoup parlé de moi. Mais vous, comment allez vous depuis cette histoire de Breakhearth ?


Apollon, m’avait tenue au courant des derniers évènements concernant la police. Si nous, n’étions pas très proche j’avais tout de même beaucoup d’affection pour Robyn. Aussi, la nouvelle m’avait-elle ébranlée. Mais les personnes qui m’inquiétaient le plus là dessus, étaient celles bien plus proche. Et j’avais toujours soupçonné Jules d’éprouver un petit quelque chose pour elle. J’ignorais s’il l’avait fait savoir ou non, mais c’était une manière subtile de prendre de ses nouvelles. Il restait mon ami, et j’estimais qu’il était de mon devoir en tant que tel de m’enquérir de son état. J’essayais simplement, de ne pas ressasser de mauvaises choses, ni même de le froisser.

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________________________________________ 2019-01-12, 17:29

« Ceci est un sauvetage divin. »
Pas de panique, la situation est sous contrôle.


Le chemin jusqu'à la cuisine avait été aisé à trouver, mais une fois entré dans la pièce, je restai planté au beau milieu. Hésitant. Incertain. N'était-ce pas incroyablement malpoli de vouloir prendre ses aises chez une déesse ? Je restai indécis quelques instants avant de hausser les épaules. Après tout, ne m'avait-elle pas invité à me servir un café ? Je posai donc la baguette de pain sur le plan de travail et me mis en quête de la fameuse cafetière. En réalité, elle s'apparentait davantage à un engin futuriste qu'à une machine capable de moudre le grain. Je la considérai d'un oeil sceptique avant d'abandonner mon manteau sur un tabouret et de m'en approcher. Retroussant mes manches, je l'observai dans les moindres détails. Avec application, je soulevai le compartiment du dessus et fus bien désappointé de ne trouver aucun emplacement pour placer le café, qu'il soit en grains ou moulu. J'analysai la machine sous tous les angles et reculai d'un bond en l'entendant émettre un cliquetis électronique. Je ne l'avais pas même touchée ! Ou si peu ! C'était insensé qu'en ce siècle, se faire un café devienne un véritable parcours du combattant ! J'appréciais la technologie du moment qu'elle servait l'Homme. Hélas, j'avais l'impression qu'au lieu de simplifier la vie, elle la compliquait.

Je fus plutôt soulagé de voir Diane me rejoindre et obligeamment, m'empressai de lui prendre des mains les différents pots de confiture pour les poser sur le plan de travail.

"Je vous ai laissée le soin de faire le café vous-même, c'est plus commode de la part de la maîtresse de maison."

De cette manière, mon incapacité à m'occuper de cette maudite cafetière resterait sous silence. Je possédais déjà trop de lacunes à cette époque ; je ne souhaitais pas davantage me couvrir de ridicule, surtout pas après le désastreux épisode du sauvetage raté de la sélénite.

"Oh, tout ceci a l'air succulent !" ajoutai-je tout en observant les différentes confitures d'un oeil gourmand. "Je vais donc découvrir vos talents culinaires ! Vous avez donc tous les dons ! Est-ce en raison de votre essence divine ?"

Diane mentionna Apollon et je sentis qu'elle était à la fois agacée et exaspérée par sa surprotection. Bien qu'elle m'ait enjoint à ne pas réprimander son frère, je me fis la promesse de lui dire tout de même un mot dès que j'en aurais l'occasion. Cette situation était inadmissible.

"J'ai cru remarquer qu'Apollon passe souvent d'un extrême à l'autre."

Je me souvenais encore de la fois où il était venu me jouer une sérénade à la guitare, sous ma fenêtre. A cette pensée, je levai les yeux au ciel, à la fois lassé et amusé, malgré tout. Quel plaisantin... Au moins, on ne s'ennuyait jamais avec lui, qu'il soit présent ou pas (comme pouvaient en témoigner les circonstances actuelles).

Je demandai un couteau à Diane et coupai le pain en petites tranches que je disposai près des confitures, pendant que la déesse était occupée à préparer le café. Du coin de l'oeil, j'observai ses moindres faits et gestes, afin de les garder en mémoire si jamais d'aventure je me trouvai confronté de nouveau à ce genre de machine futuriste. La question de la sélénite fut loin d'être abrupte, et j'y répondis avec un détachement exemplaire :

"Je me porte comme un charme."

C'était une réponse par défaut. Lorsque l'on me demandait comment j'allais, j'alternais entre celle-ci et "je vais toujours bien". Le principe de la pensée positive est de prononcer uniquement des propos agréables à l'oreille, qui entretiennent de solides fondations mentales. C'était pour cette raison que je ne disais pas la vérité concernant mon état : tout s'écroulerait fatalement. Ce n'était pas mentir, il s'agissait seulement d'une méthode de développement personnel.

Malgré tout, au fil des secondes, je sentis un désagréable silence s'installer entre nous. Diane avait entrouvert une porte que je peinais à refermer. Me désintéressant de ses gestes, j'observai son expression faciale à la dérobée, sans pour autant être trop insistant afin de ne pas la mettre mal à l'aise.

Elle sait, réalisai-je intérieurement.

Je déglutis difficilement et tentai de chasser les mauvaises pensées, les noires nouvelles qui avaient obscurci tout mon avenir. Evidemment qu'elle était au courant. La tragédie avait touché beaucoup de monde. Elle avait connu Robyn. Le simple fait de rêver son prénom rouvrit la blessure qui ne se refermerait jamais totalement. Je me mordis les lèvres et m'appuyai contre le plan de travail en exhalant un discret soupir.

"Je l'admets : j'exagère un peu."
déclarai-je, un peu contrit. "C'est extrêmement difficile, mais elle n'est pas la première personne que je perds. Je me demande simplement à qui je vais devoir encore dire adieu avant de tirer ma révérence, à mon tour."

Oh, voilà qui manquait cruellement d'optimisme. J'adressai un sourire sans joie à Diane.

"Je sais que mes jours sont comptés. Je n'ai droit qu'à un sursis parmi vous, et j'ignore combien de temps il va durer."

Certaines fois, quand je faisais le bilan de ma piètre existence au XXIème siècle, j'aspirais à ce que le rideau tombe vite. D'autres, lorsque je faisais quelque découverte surprenante ou que je passais un agréable moment, je remerciai les puissances supérieures de m'avoir accordées un Temps de vie supplémentaire. Cependant, en règle générale, c'était plutôt un mélange confus et pénible de ces deux sentiments, si bien que je m'y retrouvais de moins en moins.

Soudain, je fronçai les sourcils en entendant des coups à plusieurs mètres de là.

"Il semble que l'on frappe à votre porte d'entrée."

Je lançai un regard surpris à Diane. Attendait-elle la venue de quelqu'un d'autre ? Son expression m'incita au contraire. Je quittai la cuisine et me rendis jusqu'à l'entrée. D'autres coups, plus violents, furent portés contre la porte.

"Police ! Ouvrez immédiatement !" fit une voix autoritaire de l'autre côté.

J'écarquillai les yeux, médusé.

"Vous êtes cernés ! Sortez sur-le-champ ! Nous savons que vous êtes en train de cambrioler cette maison !"

Plaît-il ? J'étais partagé entre le professionnalisme discutable de ces policiers et le surréalisme de cette scène.

"Oh, j'y suis !"
soupirai-je à l'adresse de la sélénite. "Une passante m'a vue occupé à fracturer votre porte et aura prévenu les forces de l'ordre... C'est consternant."

Agacé, je m'approchai de la porte close et précisai d'une voix plus forte :

"Messieurs, il s'agit d'un terrible malentendu. Je ne cambriole personne. Je suis venu rendre visite à mon amie Diane Moon, qui est présente à mes côtés et qui peut vous confirmer mes propos. Elle..."

"Qu'est-ce qui nous dit que vous ne l'avez pas attachée et abusée d'elle ?"
coupa le policier.

"Elton, doucement. Tu regardes trop New York, Unité Spéciale."
fit son collègue.

L'allusion à cette série télévisée provoqua un frisson le long de mon échine. Cela me rappelait une terrible nuit que j'avais passée au commissariat, après un écart de conduite... Se pouvait-il qu'il s'agisse des mêmes policiers qui m'avaient arrêté aux abords de l'église ? Anxieux, je pivotai vers Diane. Il était hors de question qu'elle apprenne cela.

"Avez-vous déjà essayé de contraindre une déesse ?" répliquai-je, exaspéré en direction de la porte. "Ce ne serait guère prudent."

"Elle n'a plus ses pouvoirs, c'est son frère qui nous l'a dit y a plusieurs jours de ça. Il nous a dit de surveiller le moindre truc suspect la concernant."

"Eh... Elton Cette voix, elle me rappelle quelqu'un."

Oh... miséricorde. Mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines alors que désemparé, je pivotai tour à tour vers Diane puis la porte.

"Oui on dirait bien celle du grand Jules Verne !" s'esclaffa l'autre. "Je savais qu'on aurait dû le garder au trou. Les cas isolés comme lui, ça récidive toujours."

Je me frottai le front, prenant mon mal en patience, et espérant surtout qu'ils allaient cesser de plaisanter à mon sujet.

"En tous cas, tu aggraves ton cas." reprit Elton. "Après exhibition sur la voie publique, tu passes au cambriolage et abus sur Diane Moon. Ca va te coûter bonbon, tout ça."

Au comble de l'agacement, je levai les mains vers la porte comme si j'avais voulu la faire exploser.

"Ouvre, s'il te plaît. Joue pas au con." dit l'autre policier d'un ton conciliant.

"J'aimerais, mais je ne peux pas ! Nous sommes enfermés à l'intérieur. Tournez la pince dans la serrure ! Peut-être que cela peut fonctionner." soupirai-je en désespoir de cause.

"Des mensonges, en plus."
fit Elton. "De mieux en mieux..."

Je poussai un nouveau soupir excédé et me tournant vers Diane, je lançai :

"C'est votre tour ! Peut-être parviendrez-vous à leur faire entendre raison ! J'y renonce. Je finirai probablement en prison. Ce ne serait pas la pire façon de terminer l'année."


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Tant que la tempête fait rage en lui
Il ne peut trouver la paix ni dans la vie, ni dans la mort. Il fera jour après jour ce qui est nécessaire, avec la douleur pour navire et le désir pour boussole.
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SOS Déesse en détresse ➹ JULES _



________________________________________ 2019-01-13, 19:00


SOS Déesse en détresse
Une coalition contre Apollon ça vous tente ?

Je n’avais pas fait de commentaires au sujet du café, la machine était assez compliqué à utiliser je le concevais. De plus, je connaissais ce regard par coeur pour l’avoir vu des centaines de fois chez Apollon. Néanmoins, si je n’aurais pas hésité à me moquer de mon frère, je n’en fit rien pour Jules. Sélectionnant simplement le café, et le mettant dans la machine, avant de la laisser faire le travail et de tendre la tasse avec un sourire, qui s’amplifia pour devenir franchement amusé lorsqu’il me demanda si mes talents culinaires avaient quelque chose à voir avec l’essence divine :

- Rien à voir avec le divin, car en vérité lorsqu’on est une déesse c’est que l’on a tendance à faire déjà apparaître tout ce dont on a besoin. La nourriture y compris. Disons, simplement qu’a une période de ma vie, j’ai eu grandement besoin de m’occuper l’esprit. Cela a commencé par des cours de cuisines et s’est finit avec une école de tir à l’arc. J’admets que ce dernier point me manque un peu. C’est sans doute pour cette raison, que je suis constamment ravis lorsque l’on me demande des leçons en terme de tir à l’arc.


Ma dernière élève en date, était Eulalie. Et j’appréciais l’assiduité ainsi que la curiosité de l’Amazone. Il s’agissait d’une élève attentive et en plus de cela elle apprenait vite. Rien ne saurait me faire plus plaisir en somme.

Je n’avais pas non plus fait de commentaires, me contentant simplement d’un haussement de sourcil lorsqu’il préféré dire qu’il allait bien avec un détachement que je savais qu’il n’éprouvait pas. Je n’avais peut-être plus d’empathie pour m’en « assurer ». Mais l’empathie ne faisait pas tout, et bien vite Jules préféra me dire la vérité. Je ne pouvais pas rester insensible à ce qu’il disait, parce que je savais pertinemment ce que cela faisait de perdre des gens auxquels l’on tenait. Je le vivais presque au quotidien. Cela n’enlevait en rien à la peine éprouvée, au contraire.

La plupart des gens, voyaient l’immortalité comme un rêve. Ne pas vieillir, ne pas craindre que la mort « naturelle » soit celle qui nous emporte. Mais, moi je pouvais dire que l’immortalité tant convoité n’avait rien d’extraordinaire. Vous étiez au contraire, contraint de voir les âges défiler sans que cela ne vous affecte, de vivre à l’écart de crainte de trop vous attacher, et lorsque vous enfreignez cette règle en vous attachant à des gens, il arrivait fatalement un moment où vos chemins se séparaient afin que votre secret reste sauf. Si bien, que vous n’étiez plus qu’une personne parmi tant d’autres au moment de son ultime départ.

Délaissant ma propre tasse de thé, je posais ma main sur celle de Jules, dans un geste de réconfort, réfléchissant aux mots à employer :

- Si je puis, me permettre un conseil : essayez de ne pas penser à demain, et ne faites pas la même erreur que moi. Pendant des siècles, je me suis carapacé le coeur, j’y ai construit une armure que je voulais indestructible afin de ne laisser y entrer personne. Je ne voulais pas souffrir, je ne voulais pas m’attacher. Mais j’avais tort. Je ne dit pas que la vie c’est quelque chose de facile, et des personnes auxquelles je tenais, j’en ai hélas perdu énormément moi aussi. Cela ne rends pas la perte moins douloureuse, ce serait un mensonge de dire que rien ne vous marque. Mais, ne voyez pas votre ici parmi nous comme un sursit Jules. Voyez la plutôt comme une nouvelle aventure, il y a encore énormément de choses que vous pourrez explorer. Votre voyage ne fait encore que commencer.

Je n’avais pas parlé de mes chasseresses, ni d’Hippolyte, de Phobos ou bien de toutes ces personnes que j’avais rencontré et que j’avais dût voir partir. Ce n’était pas le sujet, et je ne voulais pas faire une comparaison en terme de perte afin de voir lequel de nous deux avait le plus souffert c’était absurde. Hélas, alors que j’allais rajouter que j’étais prête à l’aider dans cette aventure de quelque manière que ce soit, nous fûmes interrompu par des coups à la porte. Quant à la suite, si elle me laissa pour commencer perplexe, elle déclencha un autre sentiment en moi : la colère.

Il y avait une chose à laquelle j’étais par dessus tout attaché : ma discrétion. Si toute la ville savait qu’il y avait des dieux en ville, ils ne savaient pas forcément qui était qui ni même à quoi ils ressemblaient tous. Bien sur, Apollon n’était pas vraiment quelqu’un de discret, et tout le monde le connaissait. Et quiconque savait qu’il y avait un Apollon, se doutait bien qu’une Artémis n’était pas loin. Il fallait, néanmoins me voir pour se rendre compte que c’était moi. La ressemblance avec mon frère passant difficilement inaperçu. Mais, justement encore fallait-il me voir. Et le plein centre, n’était pas vraiment le territoire dans lequel je m’aventurais. L’on me trouvait bien plus du côté de la forêt, par laquelle je coupais, même si cela me faisait un détour. Hors, sous prétexte que je n’avais plus de pouvoirs, voilà que mon jumeau rameutait les policiers de la ville afin de me « surveiller », trop c’était trop. Et mon aspect blême, ainsi que ma mâchoire contracté ne signifiaient qu’une chose : J’étais en colère, non plus que ça : j’étais positivement furieuse.

- Je me porte fort bien, dis-je d’une voix cassante. Jules, est un ami et je ne risque absolument rien avec lui. Si vous, ne me croyez pas peut-être pouvez vous tracer mes appels téléphoniques, et vous rendre compte par vous même, que je l’ai moi même appelé un peu plus tôt afin de lui demander, de venir me libérer étant donné que mon stupide frère jumeau m’a enfermé dans cette maison.

« Qu’est qui nous prouve que vous ne souffrez pas d’une forme rare du syndrome de Stockholm ? » Insista Elton

Roulant des yeux, même si cela était inutile puisqu’ils ne me voyaient pas je repris d’un ton tout aussi cassant :

- Très certainement, parce qu’un syndrome de Stockholm se développe après une longue période de détention bougre d’âne et non pas moins d’une heure. Mais qu’est qu’on vous apprends à l’école de police ?


Vu leur intellect, je n’étais pas étonné qu’Apollon leur ai demandé de garder un œil sur moi. Qui se ressemble s’assemble après tout. Je mourrais d’envie d’étrangler mon frère sur l’instant. Nul doute, que j’allais tôt ou tard régler mes comptes avec lui ce n’était plus possible.

« Alors, laissez nous entrer pour prouver qu’il ne vous séquestre pas ! » Continua le collègue d’Elton.

J’étais une personne d’ordinaire très patiente. Pour supporter les divers cas de cette famille il en fallait bien. Mais là, toute cette histoire était en train de tuer ma patience. Étaient-ils stupides, bouchés, ou bien avaient-ils tout simplement des soucis d’auditions ? Il me semblait, parfaitement avoir entendue Jules dire qu’il était impossible d’ouvrir la porte, de l’intérieur.

- Pour l’amour de Gaïa dis-je excédée, on vous a déjà dit que ce n'était pas possible de l’ouvrir de l’intérieur. Et je vous préviens, si vous la défoncez vous m’en repayez une !

Même si défoncer la porte, n’était vraiment pas une bonne idée. Et tout ce vacarme avait attiré les chiens, s’ils défonçaient la porte, les chiens allaient se sentir menacés et attaquer. Gavroche, Eclipse et Sherlock ne feraient pas grand-chose. Mais Athéna, portait très bien son nom. Notamment, parce qu’elle avait été éduqué pour monter la garde. Ne restait plus qu’une solution :

- Phoebus Light ! Aboyais-je je te conseil de venir immédiatement. Je me fiche de ce que tu es présentement en train de faire, cette situation est inacceptable !

Pour mesurer mon degrés de colère, il suffisait généralement de s’en référer à la manière dont je nommais mon frère. Je ne l’appelais jamais Phoebus, et utilisait encore moins son nom de famille d’emprunt. Associer les deux, signifiait que j’étais vraiment hors de moi. Mais le connaissant, comme je le connaissais, j’aurais dût me douter que ce ne serait pas lui qui apparaîtrait au milieu du salon. Me pinçant l’arrête du nez devant le garde, qu’il avait très probablement envoyé afin d’essuyer la tempête à sa place, je reprit de manière calme et glacial :

- Puis-je savoir ce que vous faites là Aristide ? Où se trouve mon frère ?


« Bah c’est à dire que le seigneur Apollon... »


Je haussais un sourcil, l’invitant à continuer tandis-qu’il se dandinait mal à l’aise

« Le seigneur Apollon, il ose pas venir » admit-il « C’est que je le comprends, vous êtes effrayante quand vous êtes en colère Déesse Artémis. Même sans pouvoirs »

Désespérée je me laissais tomber dans le canapé, ignorant le mal de crâne qui me vrillait les tempes. Cette famille, allait définitivement être ma perte.

- Vous savez ce qui est encore plus effrayant que moi ? Le Croque mitaine. Alors, soit vous vous occupez des deux messieurs dehors au nom de mon frère. Soit, je prends mon téléphone, afin de l’appeler et lui demander de venir s’en occuper.

Le garde pâlit -plus par crainte de ma personne que celle de Pitch- et se téléporta dehors. Quelque chose, me disait que cette affaire alors encore durer…

- Je suis navrée Jules soupirais-je j’ignorais que la surprotection d’Apollon prendrait de tels proportions.

Ce n’était définitivement pas, ce que j’avais en tête lorsque je lui avais demandé de venir m’aider. Apollon, allait m’entendre. Il pouvait se terrer comme un lâche sur Olympe, mais il ne pourrait pas y rester pour toujours, et tôt ou tard, il devrait m’affronter.
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☾ ☾ ☾ Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois, dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois, dans votre solitude où je rentre en moi-même. Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime.
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________________________________________ 2019-01-18, 12:07

« Ceci est un sauvetage divin. »
Pas de panique, la situation est sous contrôle.


Ces deux policiers étaient particulièrement stupides. La première fois, je ne m'en étais pas aperçu, probablement parce que j'étais dans un état d'ébriété avancé. A présent, leur crétinisme me sautait aux yeux. Hélas, ils représentaient la figure d'autorité de la ville. Par conséquent, nous leur devions le respect. C'était problématique, car j'éprouvais une violente envie de me révolter contre ce système qui ne me convenait pas.

Je tournai la tête vers Diane, la dévisageant, à la fois perplexe et anxieux, lorsqu'elle monta sur ses grands chevaux. Je ne l'avais encore jamais vue énervée et... j'aurais préféré ne jamais assister à ce revirement. Elle était incroyablement intimidante. Le feu de la colère rosissait légèrement ses joues et ses yeux lançaient des éclairs inquiétants. Si belle et terrifiante à la fois... Je comprenais aisément la raison pour laquelle Apollon ne se manifesta pas, préférant envoyer un garde olympien à sa place. Par la suite, je ne manquerais pas de le qualifier de pleutre, dès que je le reverrai. Il ne fallait jamais oublier de le taquiner dès que la situation me le permettait, et il venait de me tendre une sacrée perche.

J'étouffai un rire en entendant les propos du garde suivis de ceux de la déesse, mais n'en menai pas large lorsqu'elle pivota vers moi. Pourtant, ce fut d'une voix beaucoup plus douce qu'elle m'adressa des excuses. Après tout, il n'y avait aucune raison qu'elle m'en veuille. J'étais, tout comme elle, victime du destin.

"Vous n'avez pas à me présenter d'excuses." déclarai-je d'un ton entendu. "Il n'y a que votre frère à blâmer dans cette histoire. J'espère qu'il aura suffisamment de jugeotte pour apprendre de ses erreurs."

Je levai les yeux au ciel sans y croire. A cet instant, un violent coup fut porté à la porte d'entrée.

"C'est qu'ils vont vraiment la défoncer !" m'écriai-je, incrédule.

Instinctivement, je plaçai mon bras devant Diane pour la faire reculer vers le mur. Mieux valait se protéger des potentielles projections de bois. Il y eut plusieurs autres coups avant que la porte ne s'ouvre violemment. Les deux policiers entrèrent en trombe alors que le garde, derrière eux, soupirait :

"J'aurais pu le faire, messieurs. Ca vous aurait épargné un déboîtement d'épaules."

"Ca va Roger ?" s'inquiéta le dénommé Elton tout en posant une main sur l'épaule de son coéquipier.

Il commença à le masser mais l'autre s'ébroua, lui jetant un regard oblique, tout en dégainant son arme. Perplexe, je me rendis compte qu'il la braquait dans ma direction. Pris au dépourvu, je levai les mains en l'air.

"Monsieur Verne, je vous arrête pour séquestration sur la personne de Diane Moon. Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous dans un tribunal."

Je lui renvoyai une expression exaspérée. Ce n'était pas sérieux ?

"Sainte patience, au secours..." fis-je dans un soupir lassé.

"Tourne-toi." ordonna Roger tout en esquissant un geste autoritaire du bout de son arme.

"Non." répliquai-je, les yeux plissés.

Sans ciller, je m'avançai d'un pas, afin de lui montrer que je n'avais aucune crainte.

"Je ne suis pas responsable. La personne qui a retenu Diane prisonnière est son frère. Si vous devez arrêter quelqu'un, c'est lui !"

Bien que cette idée me paraisse absurde, j'éprouvai un certain amusement à imaginer ces deux imbéciles mettre le dieu des arts aux arrêts. En auraient-ils été capables ? Probablement.

"Tu ne peux pas t'empêcher d'aggraver ton cas, hein ?" fit Roger avec arrogance. "Accuser le Gardien d'Olympe pour te blanchir, ça va te coûter bonbon !"

Elton me tenait également en joue. La situation s'envenimait. Je devais agir vite si je voulais avoir un espoir de succès. Mon altercation avec Ouranos m'avait rendu plus inconscient et volcanique, si bien que parfois, j'agissais avant de réfléchir. C'était rare, mais cela arrivait.

C'est ainsi que, par un geste vif et audacieux, je récupérai l'arme que le policier braquait sur moi. Nous écarquillâmes les yeux de concert : lui pour s'être fait désarmé si facilement, moi pour avoir réussi ce tour de passe-passe sans l'avoir anticipé.

"Vous venez de perdre votre plaque."
articulai-je d'un ton supérieur et sérieux à la fois. "Ca va vous coûter bonbon."

Je savourai mes paroles mais frémis en entendant le cliquetis caractéristique d'une arme que l'on débloque. Elton allait porter assistance à son coéquipier. C'était de bonne guerre. Imperturbable, je repoussai le chien du bout des doigts.

"Tu vas trop loin, Verne."
grommela Roger tout en levant les mains.

"J'ai entendu ça toute ma vie."
répliquai-je, espiègle. Puis m'adressant au garde, j'ajoutai : "Confisquez-lui son arme. C'est un ordre."

Le garde olympien nous observait tour à tour, indécis, puis m'entendant, il croisa les bras.

"Wow là là. On descend de son déambulateur, Jules."

Je lui décochai un regard oblique. Ne voyait-il pas à quel point j'étais agacé ? A cet instant, des aboiements se firent entendre et les quatre chiens accoururent bientôt, ravis et impatients de faire la fameuse promenade qu'ils espéraient tant. La porte grande ouverte leur intimait qu'elle était imminente et tout à leur exubérance, ils malmenèrent Elton qui tomba à la renverse, un Golden Retriever le tenant en respect.

"Ca devient vraiment... n'importe quoi."
commenta le garde olympien tout en se grattant la tête, sceptique.

Je m'empressai de donner un coup de pied dans l'arme du policier afin qu'il la lâche et les tenant toujours en joue, leur ordonnai d'entrer dans le placard de l'entrée. Après quoi, je le fermai à clé et la confiai au garde, ainsi que l'arme à feu.

"Surveillez-les de près. Nous verrons bien s'ils développent le fameux syndrome de Stockholm."

"Faudrait arrêter de me donner des ordres." grommela le garde, mécontent. "Vous vous prenez pour le Gardien d'Olympe ou quoi ?"

Je l'ignorai, car cela me plaisait assez de jouer à l'aventurier. Pensif, j'observai les chiens gambader dans la rue en jappant joyeusement. La neige tombait drue. Je m'élançai jusqu'à la cuisine afin de récupérermon manteau et l'ayant remis en chemin, retournai dans l'entrée dans laquelle tourbillonnaient déjà quelques flocons.

"Diane, nous sommes en cavale." déclarai-je d'un ton grave tout en lui tendant la main. "Nous n'avons sûrement que quelques heures de répit, mais ce seront sans doute les meilleures avant longtemps."

Je lui adressai un sourire complice, l'entraînant à ma suite comme un écolier.


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Tant que la tempête fait rage en lui
Il ne peut trouver la paix ni dans la vie, ni dans la mort. Il fera jour après jour ce qui est nécessaire, avec la douleur pour navire et le désir pour boussole.
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SOS Déesse en détresse ➹ JULES _



________________________________________ 2019-01-31, 22:11


SOS Déesse en détresse
Une coalition contre Apollon ça vous tente ?

Apollon...Suffisamment de jugeote pour apprendre de ses erreurs, j’aurais voulut rire de cette remarque à laquelle, Jules je ne croyait pas non plus étant donné sa manière de lever les yeux au ciel, mais je me contentais d’un simple hochement de tête. J’avais l’impression d’être vidée de toute énergie. Cette famille, abritait de nombreux cas, et très franchement j’aurais presque préférée avoir été envoyé en mission titanesque à devoir jouer le jolie petit pions, pour ma mère ou l’un de ses frères/sœurs que de subir cela. Et la suite me donna d’ailleurs raison, en voyant le n’importe quoi qu’était devenu ma maison. Mais au moins, la porte était à présent ouverte, ravie, je me dépêchais d’attraper des affaires plus appropriée afin de sortir :

- Oh Aristide, si vous pouviez vous occuper de ces deux messieurs jusqu’à mon retour vous seriez adorable. Bien sur, je vous revaudrais ça avec une augmentation sur votre paye.


Offrant mon plus beau sourire au garde, je tournais les talons tout aussi rapidement afin d’attraper la main que Jules me tendait. Hors de question de laisser passer cette opportunité. Apollon, sentirait bien mon aura quitter l’enceinte sécuritaire -selon lui- de la maison. Mais d’ici à ce qu’il décide de se montrer moins lâche, j’avais encore du temps. Quant aux policiers, sous la surveillance d’Aristide, ils n’iraient pas loin. Je comptais bien tenir parole, et leur faire une facture concernant les frais de réparations de ma porte.

- Je revis dis-je en inspirant un bon coup.

Certains pouvaient trouver que j’exagérais. Mais, ces personnes là n’avaient jamais passé une semaine enfermés dans leur propre maison sans la possibilité d’en sortir. Peut-être pourrais-je réussir à convaincre ma sœur de subtiliser les clés à Apollon le temps d’en faire des doubles. Cela me permettrait de sortir sans avoir constamment mon frère ou bien un garde Olympien sur le dos. Avec l’aide d’Athéna, les choses iraient mieux. Je savais, qu’a la longue le comportement de mon jumeau finirait par l’agacer. S’il pouvait parfois susciter l’indulgence lorsqu’il avait une nouvelle lubie, celle-ci aurait l’effet inverse.

- Que pensez-vous de finir le goûter que nous prenions ainsi que notre discussion avant que nous ne soyons grossièrement interrompus par ces policiers ? Proposais-je à Jules. Je connais un café très agréable en ville. Et puis ça permettra aux chiens de se dégourdir les pattes

Ils étaient très contents d’être dehors, Sherlock et Eclipse étaient en train de se chamailler pour un bout de bois, tandis-que Gavroche, faisait des bonds dans la poudreuse trop heureux de pouvoir en profiter. Leur mère, elle regardait tout ça tranquillement, faisant attention autant aux trois autres, qu’a moi. Une vrai cheffe de meute, songeais-je avec un léger sourire.

- Vous savez quoi,
proposais-je le mieux est encore de marcher et de décider de la suite de la journée après.

Comment les mortels faisaient-ils pour rester à la même place lorsqu’il faisait froid ? Je n’y avait même pas passé une minute, que déjà je ressentais l’effet des températures négatives malgré mes vêtements chauds. Je n’étais pas inconsciente, j’avais prit soin d’échanger rapidement mes ballerines pour une paire de bottines à talon ainsi qu’une veste d’hiver, et un foulard pour terminer de me couvrir. Pour autant, je n’étais pas habitué à ressentir les fluctuations de températures. Un aboiement me sortit de mes pensées, laissant mon regarder errer en direction d’Athéna. Celle ayant émit ce son. Ses trois anciens chiots avaient manifestement une grande envie d’aller se dégourdir en forêt :

- On dirait qu’ils ont décidé pour nous repris-je amusé. Ce n’est pas plus mal, il y a plus de choses à voir en Forêt qu’en ville, particulièrement à cette époque de l’année.

Traversant le jardin, entraînant Jules avec moi nous arrivâmes devant la clôture séparant ce dernier de la forêt, déverrouillant le portail, je laissais passer la troupe de Golden Retriever agité afin d’éviter d’être renversée dans leur précipitations, avant de le passer et de le refermer sur mon compagnon de fugue et moi même

- Ce que j’ai dit tout à l’heure, à propos de voir chaque journée comme une nouvelle aventure, je le pensais réellement. Alors, autant appliquer mon conseil dès maintenant vous ne croyez pas ?

Je lui décrochais un sourire espiègle, tandis-que Gavroche revenait couvert de neige, un bâton bien à lui dans la gueule. Bâton, qu’il déposa aux pieds de l’écrivain :

- Apparemment, il vous aime bien constatais-je amusé. En tout cas, il vous propose d’être son lanceur de bâton c’est un très grand honneur.

J’avais employé un ton très sérieux, mais mon attitude le trahissait. Je songeais en effet, qu’Apollon allait trouver une nouvelle raison d’être jaloux. Généralement, c’était lui que Gavroche choisissait pour être son lanceur de bâton. De savoir, qu’il lui avait préféré Jules, n’allait pas lui plaire. Ce n’était pas comme si cela me faisait quelque chose. J’avais l’habitude des plaintes d’Apollon. Des siècles à vivre avec lui, m’avaient permit de développer tout un panel de stratégie pour le gérer. Lorsqu’il se plaignait, je faisais semblant d’écouter, me contentant d’émettre quelques onomatopées par ci par là, jusqu’à ce qu’il se décide à entrer dans la phase « bouderie ». Moments de calme que j’accueillais avec Bonheur. Malheureusement, quand il s’agissait de Jules, elles étaient bien trop courte à mon goût, il fallait juste après l’écouter dire à quel point il était malheureux, et me jeter son regard de chien battus suivit d’un « je serais toujours le numéro un dans ta vie ? Pas vrai Didi ? » Je finissais par lever les yeux au ciel, et lui dire ce qu’il attendait afin d’avoir enfin la paix. Même si, je ne l’aurais retrouvé qu’après la phase « envahissement. » Ces moments là, où il s’accrochait à moi tel une sangsue en répétant que j’étais la meilleur jumelle de la terre, du monde et de l’univers.

Après quoi, il repartait vaquer à ses occupations. Il lui en fallait vraiment peu pour être heureux. Et moi, j’avais de nouveaux la paix pour un moment. Par moment, j’acceptais que nous fassions une activité commune. Si, je lui refusais les karaokés, j’acceptais en revanche de jouer avec lui. Généralement, il s’installait au piano. Selon lui, c’était l’instrument qui s’accordait le mieux avec la harpe. C’était lui le dieu des arts, je lui faisais confiance. Intérieurement je soupirais, quel dommage qu’il ai décidé de me faire une crise paranoïa aiguë, à cause de ma perte de pouvoirs. J’en venais à vouloir passer du temps avec n’importe qui d’autres sauf lui.
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________________________________________ 2019-02-13, 17:48

« Ceci est un sauvetage divin. »
Pas de panique, la situation est sous contrôle.


Le sort en était jeté : les chiens avaient décidé de se promener en forêt. Je marchais à côté de Diane, plutôt enthousiaste à cette idée. Les feuilles des arbres étaient recouvertes de givre et les flocons qui tombaient recouvraient tout d'un fin manteau blanc, qui se densifierait au fur et à mesure.

"J'envisage toujours la vie d'un point de vue optimiste."
déclarai-je à l'invitation de la déesse. "L'existence est une aventure perpétuelle, surtout quand on a la chance -ou la malchance, tout dépend- de vivre à Storybrooke."

Je lui adressai un sourire qui s'élargit alors qu'un des labradors venait de déposer un morceau de bois à mes pieds. La remarque de Diane suffit à me ravir tout à fait.

"Je suis très honoré." dis-je au chien, me prêtant au jeu en posant une main empreinte de respect contre mon torse.

Puis, je me penchai pour ramasser le bâton. Je pris mon élan et le lançai à travers les bois. Le labrador courut aussitôt à sa poursuite, très vite imité par les autres. Il me ramena le bâton et je le lançai plusieurs fois d'affilée. Les chiens étaient infatigables et l'exercice me plaisait assez.

"Cela me rappelle quand je faisais la même chose avec Follette, ma chienne."
déclarai-je à la déesse. "Elle aussi ne se lassait pas de jouer, du moins avant qu'elle ne vieillisse. Par chance, j'ai été blessé à la cheville quand elle a commencé à prendre de l'âge. Nous nous sommes ratatinés de concert et tenus compagnie."

Cette anecdote enthousiaste s'était teintée de désillusion à mesure que je l'avais formulée. En serait-ce toujours ainsi dès que je racontais un de mes souvenirs ? Il me semblait qu'aucun d'entre eux ne restait coloré. Tôt ou tard, ils se flétrissaient et perdaient leur éclat premier dans ma mémoire.

"Nous devons sans cesse avancer, se créer de nouveaux souvenirs, sans cela nous finirons ensevelis sous les remords et les regrets." réalisai-je à haute voix.

C'était une bonne chose d'en faire part à Diane, puisqu'elle était de ceux qui pouvaient aisément comprendre cette ambition de vouloir voir plus loin. Je ne souhaitais pas aller trop vite -d'ailleurs, j'exécrais ce siècle par moments qui poussait la technologie à son paroxysme en omettant le facteur humain- mais il était nécessaire de ne pas stagner. L'inaction était pour moi identique à s'avouer vaincu. La vie était un cadeau précieux à ne pas gaspiller inutilement ; surtout que dans mon cas, j'en avais eu le don deux fois.

"Pour autant, il ne faut pas oublier. Les erreurs et les échecs, tout comme les réussites, sont les expériences indispensables pour continuer."

J'aimais beaucoup philosopher parmi les arbres, dans l'immobilité de l'hiver, en plaisante compagnie. Je me serais presque cru au XIXème siècle, à converser nonchalamment loin de l'agitation industrielle et des débats stériles. La promenade se poursuivait donc, ponctuée par quelques lancés de bâton. Les chiens jappaient et trottinaient autour de nous, tantôt nous ouvrant la voie, tantôt la fermant.

"Comment s'appellent-ils ?"
demandai-je soudain, car j'avais envie de les différencier. Certains se démarquaient déjà des autres par leur personnalité. Et celui qui m'avait choisi comme lanceur de bâton officiel était évidemment mon préféré.

De temps à autre, je lançai des regards discrets à Diane qui marchait d'un pas plutôt raide et tentait tant bien que mal de lutter contre le froid. La voir si vulnérable face aux températures basses dessina un sourire attendri sur mes lèvres, et spontanément, sans demander la permission, je levai la main et frictionnai son dos.

"Je suppose que vous ne serez pas mécontente quand la pieuvre aura quitté votre organisme."
dis-je d'un ton entendu. "En attendant, il faudra vous contenter de techniques humaines pour lutter efficacement contre le froid, et mes mains en font partie."

Je fronçai légèrement les sourcils, réalisant que ma phrase était presque déplacée. Il est étrange comme certains propos sonnent beaucoup mieux dans mon esprit avant de les formuler. Pour autant, je continuai de frictionner son dos, car je ne pouvais me séparer de mon manteau sans être frigorifié. C'était la seule autre alternative à ma disposition, bien qu'une autre me passa par la tête.

"Allons boire une boisson chaude. Je ne connais pas de meilleur remède contre la rudesse de l'hiver."

Ma main posée contre son dos l'incita doucement à faire demi-tour, nous dirigeant vers la ville. Il faudrait ensuite se soucier du sort des deux policiers mais pour le moment, un garde olympien les avait à l'oeil. Peut-être qu'il n'y aurait pas de raison de s'en occuper plus avant. Autant profiter de cette journée de la meilleure des façons. Et en existait-il plus formidable que de prendre un goûter bien mérité ?


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