« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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Jamie Skyrunner
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Jamie Skyrunner

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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !



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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
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| Dans le monde des contes, je suis : : Jim Hawkins

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________________________________________ 2019-02-04, 20:53

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Every breath you take And every move you make Every bond you break, every step you take I'll be watching you

Les choses avaient… Pas mal évoluées. Un peu trop même, pas forcément dans le bon sens d’ailleurs. Enfin, pas vraiment, mais disons que tout était chamboulé et du coup, un peu bizarre, un peu étrange au point que Jamie ne sache absolument plus où il en était. Ça avait commencé par une nuitée de proposé, par charité et par spontanéité, puis s’en était devenu deux, puis trois, puis une semaine, puis un soir par semaine, et ça avait débouché sur un baiser absolument pas prévu qui avait empêché Jamie de dormir plusieurs nuits durant tant il en avait été perturbé ! Pour être franc, encore aujourd’hui, il ne comprenait pas très bien d’où il était venu, mais quand elle s’était effondré sur lui, il n’avait qu’un seul réflexe, celui de la coucher, au mieux, dans son canapé. Il n’avait absolument pas prévu qu’elle lui attrape le col et l’attire vers elle, dans un baiser à demi réveillé, au point que Jamie s’était même prit à espérer qu’elle ne s’en souvienne pas ! Sauf que si, sauf qu’évidement que si, et qu’elle n’avait pas eue l’air convaincu par son laïus sur le fait qu’elle faisait un transfert d’affection…

Pire que ça, elle s’était mise à l’embrasser de plus en plus souvent, parfois même sur son lieu de travail, malgré sa véhémence à aller claquer la porte à chaque fois qu’elle le faisait ! Les hormones, prétendait-elle. En attendant, Jamie se sentait franchement mal à l’aise à l’idée de le faire là où il travaillait, là où il était censé représenter l’aide sociale neutre et cordiale, le professionnel détaché mais avenant, en aucun cas un pervers utilisant son ascendance sur sa cliente en situation émotionnelle fragile ! Bien sûr, Saoirse l’avait sermonné pour lui dire que cela n’avait strictement rien à voir et qu’elle n’était pas encore si pleine d’hormones qu’elle ne savait plus ce qu’elle faisait, mais Jamie était resté persuadé un long moment qu’elle ne devait plus avoir toute sa tête. Après tout, ça c’était déjà vu, il n’y avait qu’à regarder le juge Atkins et sa femme, un vrai syndrome de Stockholm… Alors pendant un temps, un sacré long temps, Jamie n’avait cesser de lui dire qu’il ne s’agissait que d’un transfert, d’une erreur, d’envies passagères qui finiraient par s’en aller et qu’elle ne devait plus y céder, qu’elle devait faire attention, qu’elle devait comprendre…

Seulement voilà. Plus le temps passait et plus Jamie se rendait compte qu’il l’appréciait vraiment beaucoup. Et plus le temps passait et plus Saoirse semblait en réalité être en possession de toute sa tête. Et plus le temps passait… Moins il réussissait à repousser ses baisers comme au début. Moins il réussissait à combattre cette envie stupide de lui tenir la main. Moins il réussissait à combattre cette angoisse inquiète de savoir si elle allait bien. Moins il avait envie de la voir dormir ailleurs que chez lui. Et ça, c’était franchement mauvais. Très mauvais même. Parce qu’il n’avait aucun droit de faire cela, absolument aucun droit ! Il était son assistant social, nom de Dieu, c’était totalement illégal ! Si ça s’apprenait, il risquait de perdre son droit d’exercer, son job ! Pire, on lui enlèverait le dossier de Saoirse. On pouvait même ordonner une injonction à son encontre, pour l’empêcher de la voir… Surtout, on risquait de confier son dossier à cette andouille de Steven, qui allait l’envoyer dans un de ces horribles hôpital où les mères n’ont aucun contact avec leur bébé nés sous X, alors qu’elle avait commencer à changer d’avis !

Encore plus qu’avant, Jamie avait tenté de ne pas influencer son choix, de la moindre façon que ce soit. Cette… Relation qu’ils entretenaient (en réalité, Jamie n’arrivait même pas à penser ce mot, pour lui c’était encore un entre-deux assez gênant, où il se retrouvait en permanence scindé en deux, entre l’envie de céder un peu, de ressentir vraiment, et de se laisser à quelque chose d’étrangement agréable, et celle de demeurer professionnel, de couper court à toute sorte de rapprochement, et de se terrer dans un peu de cette carapace qu’il s’était forgé avec le temps, une muraille de solitude dans laquelle il était très heureux -du moins, il s’entêtait à le penser) ne devait en aucun cas la pousser à modifier sa décision. C’était son choix, son bébé, pas celui de Jamie, et il se refusait catégoriquement la possibilité de la faire changer d’avis. Il essayait de ne surtout pas y penser, en réalité. Pour la bonne et simple raison que tout ce qui concernait Saoirse se vivait au jour le jour dans son esprit, dans cette nébuleuse distance qui lui permettait de ne pas prendre de décision, mais qui l’angoissait un peu plus chaque jours…

Il savait que ce qu’il faisait, d’un point de vue déontologique, était mal, même franchement mal. D’autant plus qu’il aimait son job. Mais c’était plus fort que lui. Il s’angoissait quand il n’avait plus de nouvelles d’elle, paniquait dès qu’il la retrouvait endormie dans un endroit incongrue, lui écrivait beaucoup trop pour que ce soit professionnel, il était même aller jusqu’à jouer de la guitare pour elle -en réalité, c’était pendant le club tisane de Miss Paul, mais rien que le fait que Saoirse y fut présente démontrait à quel point leur relation avait dépassé le stade du politiquement correct depuis un sacré moment… Et ça, Jamie ne savait absolument pas le gérer. Du tout.

Tapotant son stylo contre les feuillets qu’il tenait devant lui, il ne put s’empêcher de faire la moue. C’était, normalement, l’avant-dernier rendez-vous avec la famille d’accueil. Rien n’était encore jouer, mais c’était quand même bien engagé. Des deux côtés, il y avait beaucoup d’espoir, de bonnes raisons, de bonne volonté. Et Jamie devait supervisé tout cela dans le professionnalisme le plus absolue. Tu parles, en général, il se contentait de prendre des notes, d’expliciter quelques lois, et autres règles, et de retenir ses mots. Ce n’était pas son choix, ça ne serait jamais son choix, ce n’était pas sa vie, il n’avait aucune place dans la sienne… Du moins, pas vraiment.

-Salut, Starrunner ! fit soudain une voix, un peu trop proche, ce qui le fit sursauter légèrement.

Elle était tout en sourire, à son habitude, son pull à motif de confetti qu’elle avait acheté sur ses conseils entourant son ventre devenu très rond désormais, et légèrement essoufflée. La connaissant, elle avait du prendre l’escalier, refusant de plus en plus d’être ‘handicapé par sa condition’ comme elle disait.

-Salut, fit-il sobrement, abaissant ses feuilles. Comment tu te sens? T’as réussi à dormir ?

Il savait qu’elle avait de plus en plus de mal à dormir, avec sa ‘boule de bowling’.

-Au fait, Miss Paul t’as fait ça, dit-il, sortant de sa poche un bracelet de perle. Elle dit que c’est censé porté chance, un truc bouddhiste, j’ai pas très bien comprit. Mais elle a dit qu’elle voulait le voir à ton poignet la prochaine fois que...

‘Tu passeras chez moi’ était probablement la fin de cette phrase, mais elle resta coincé dans la gorge de Jamie. En public, plus encore, il ressentait toute l’illégitimité de cette ‘relation’. Et à quel point il n’avait aucun droit d’encourager quoi que ce soit. Encore moins d’espérer...
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________________________________________ 2019-02-10, 00:02


Every heartbreak makes it hard to keep the faith

And if you say something that you might even mean
It's hard to even fathom which parts I should believe.


Lorsqu’il lui tendit le bracelet de boules en bois vernies, Saoirse poussa un couinement adorable en s’en emparant précieusement pour le soupeser. Ca avait l’air si simple et en même temps c’était… C’était un cadeau ! Quelque chose confié par Miss Paul, à Jamie, pour qu’il le lui remette ! Si elle avait put, elle aurait embrassé la grande dame distinguée – mais elle n’était pas au tribunal – et aurait fait de même avec son assistant social. D’ailleurs, c’est ce qu’elle fit, posant ses paumes sur ses joues pour déposer un chaste baiser sur ses lèvres. Dans trois secondes il allait râler et dans deux, prétexter qu’ils devaient absolument fermer la porte. Mais, fière de son larcin, la princesse se contenta de hausser les épaules à ses marmonnages et l’observa l’attendre à l’entrée du bureau. Strict. Gêné. Mal à l’aise. Ronchon. Mignon.

Aujourd’hui, le rendez-vous était presque le plus important par rapport à tous les autres : elle devait annoncer au couple de quadragénaires, composé de Ben et Vivienne Harmon, qu’elle avait décidé de leur confier son bébé à la naissance. Le suivant se ferait à la maternité, le mois suivant, quand ils viendraient récupérer le précieux sésame… Et encore, elle n’était même pas sûre de devoir vraiment les revoir, les formalités s’effectuant quelques jours après l’accouchement. Elle en était sûre, c’était le meilleur des trois couples finalistes et c’était la bonne chose à faire. L’incident qu’ils avaient eu quelques semaines plus tôt, mettant en scène une bouteille se fracassant sur le crâne de Jamie, l’avait confortée dans son idée de le confier.

Pourtant, à chaque fois qu’elle croisait le regard de Jay, elle y lisait un tel espoir et une telle culpabilité à la fois qu’elle en était venue à douter d’elle-même et de sa raison. Le bébé bougeait de plus en plus, rendant ses nuits infernales et son quotidien tout aussi lourd à vivre tandis qu’elle entamait son neuvième mois de grossesse. Elle ne pouvait plus lacer ses chaussures seules et se sentait si lourde qu’un comparatif avec une baleine échouée avait été son surnom officiel donné par Platypus pour la décrire. Même si elle l’aimait beaucoup, elle s’était quand même un peu vexée avant de finalement abdiquer : une baleine, au moins, c’était majestueux et doux. Pas comme la sensation qu’elle avait à chaque fois qu’elle se déplaçait ou s’installait quelque part !

Sans compter son étrange allure quand elle s’observait dans le miroir de la salle de bain de Jamie, fine de face et pourtant un ventre énorme ressortant plus que tout. Elle s’était très sincèrement demandé jusqu’à où il allait grossir… Et s’il allait continuer à peser aussi lourd. Le médecin lui avait expliqué que le bébé s’était tourné une bonne fois pour toute, la tête en bas, et qu’il ne devrait plus bouger de là. Mais en attendant, il faisait sa séance d’exercice tout le temps et ne lui laissait pas une minute de répit. Omniprésent dans la quasi totalité de son existence, Saoirse s’était rendu compte qu’il lui était impossible de ne pas songer à lui. De ne pas imaginer quelque chose avec lui. Et de ne pas se projeter avec lui… ou elle.

Monsieur Xavier lui avait offert, quelques jours plus tôt, un petit body et un pyjama avec des fusées en lui précisant que Jamie en serait sûrement très content. Elle s’était mise à pleurer comme une madeleine, incapable de comprendre pourquoi ni de s’arrêter, et il avait fallu l’intervention de Miss Paul avec beaucoup de chocolat chaud pour sécher son visage bouffie et rougie de honte. Ils avaient l’air si compréhensifs et investis dans son état qu’elle avait mal au cœur rien que de songer qu’ils ne connaitraient pas ce bébé. Rien que de songer qu’il ne viendrait pas chez Jamie comme elle l’avait fait. Que… Son monde continuerait de tourner une fois qu’il serait sorti, mais qu’ils emprunteraient un chemin différent. Si cette réalité semblait évidente en novembre, rien n’était plus sûr à l’approche de la date fatidique et elle chercha machinalement la main de Jamie pour s’y accrocher lorsqu’ils furent devant la maison des Harmon.

Juste un instant. Un petit instant où elle avait besoin de sentir sa paume et d’y puiser tout le courage qu’il fallait pour ne pas partir en courant. Faire bonne figure, Saoirse savait très bien faire. La fatigue ne l’aidait pas à avoir l’esprit clair, elle s’en servait souvent d’excuse pour justifier ses changements d’horizon, mais un jour ou l’autre il fallait prendre une décision. L’assistant social l’avait accompagné du début à la fin, si on pouvait le dire, et il ne s’agissait que d’une dernière visite. Une ultime approbation à quelque chose sous entendu depuis des semaines sans pour autant l’avoir officiellement signé. Elle se doutait que Jay avait les papiers d’adoption temporaire avec lui – il était parfait dans son travail – et cette idée lui glaça une nouvelle fois le sang.

Quand ce serait fait, elle aurait jusqu’à 60 jours après avoir accouché pour changer d’avis. En attendant, le bébé vivrait et grandirait avec eux. Et se connaissant, jamais la princesse ne leur retirerait ce cadeau de cette manière. Un cadeau… Etait-ce vraiment un cadeau ? Ou bien était-ce une punition qu’elle s’infligeait, pauvre fille à la vie peu évidente mais qui ferait mieux de se taire que de se plaindre ? Elle n’aimait pas se plaindre de toute manière, d’autres vivaient des choses bien pires qu’elle sans pleurer. Elle était « juste » enceinte après tout, d’un bébé au père inconnu, et sans avenir très certain. Lui offrir une vie rêvée, n’était-ce pas ce qu’elle pouvait faire de mieux comme dernier cadeau ? … Unique cadeau.

« … C’est parti ? » Proposa-t-elle doucement, dans un sourire encourageant.

En voyant sa tête, c’était à se demander lequel des deux avait le moins envie d’être là. Patiemment, Saoirse relâcha la main de son… Ami ? Petit-ami ? et le suivi jusqu’au perron avant qu’il ne sonne à l’interphone de la résidence moderne. Aussitôt la voix enjoué de Vivienne résonna, les invitant à entrer et le chemin jusqu’au troisième étage sembla à la fois interminable et incroyablement court. Comment dire bonjour ? Comment annoncer ce genre de choses ? Est-ce qu’elle devait se montrer heureuse d’être là ? Dissimuler ses cernes et dire que c’était juste un manque de sommeil ? Qu’est-ce qu’elle devait répondre s’ils lui demandaient des nouvelles sur son alimentation ? Le courant était très bien passé dès la première fois et la jeune femme avait toujours été très naturelle avec eux mais… Il restait cette boule dans sa gorge qui ne voulait pas s’en aller.

« Saoirse ! Monsieur Skyrunner ! Nous sommes vraiment très contents de vous revoir ! »

Vivienne, si belle et souriante, sans doute sur son 31 malgré qu’elle ne veuille pas le dire, leur tendit la main pour les saluer un par un. Saoirse aimait beaucoup cette femme chaleureuse et maternante, espérant presque lui ressembler dans quelques années…. C’était beau de rêver. Si elle était assez expansive, son mari Ben se montrait plus réservé mais néanmoins très intéressé. Il avait toujours l’air un peu coincé, un peu mal à l’aise, mais il écoutait et retenait tout ce qu’ils disaient aux rendez-vous. C’était un couple plutôt bien en toute apparence et il ne manquait à leur foyer qu’un enfant pour le compléter… c’était ce que Vivienne lui avait dit la première fois.

« Je vous sers quelque chose ? » Proposa Ben, une fois qu’ils furent au salon. « De l’eau pour la maman, je suppose ? »

Saoirse hocha la tête, surprise, avant que Vivienne n’attire son attention.

« Alors ? Quelles sont les nouvelles ? »

« Bébé va bien. Il a dépassé les trois kilos à l’estimation et il a enfin la tête en bas. C’est un sportif… Oh, attendez, j’ai amené les échographies. »

C’était quelque chose de très bizarre de tenir ces petits carrés sombres, si secrets et intimes, pour les montrer à une autre personne qu’elle ne connaissait pas vraiment au fond. Konstantin avait put voir quelques clichés, Bellamy et Bethany aussi, Antropy évidemment mais… c’était autre chose quand le visage d’une femme fondait d’amour et d’admiration pour le petit profil qui se dessinait distinctement désormais. Encore plus quand cette femme allait être celle qui allait élever cet enfant à votre place et qui l’aimerait comme vous auriez dû le faire.

Saoirse déglutit de cette constatation, serrant le pan de sa veste en essayant de respirer plus calmement que l’emballement dont elle venait juste de faire preuve. Elle mourrait d’envie de tourner les yeux vers Jay et d’attraper sa main de nouveau. Elle voulait qu’il la pose sur son ventre comme il l’avait fait une ou deux fois, pour la rassurer. Lui dire que tout allait bien. Elle ne pouvait pas lui demander d’assumer sa situation à sa place, elle ne pouvait pas l’obliger à supporter une femme et son bébé alors qu’ils avaient l’air d’adolescents actuellement ; alors la jeune femme se trouvait si empêtré dans sa propre situation que le seul moyen de prendre l’air fut de se lever.

« Oh ? Vous voulez voir la chambre qu’on a prévu pour le bébé ? » Proposa Vivienne, détournant un bref instant son attention des échographies. « … J’aimerais beaucoup vous la montrer. »

« Euh… Oui mais… Je reviens j’ai juste besoin… D’aller aux toilettes ! »

Elle l’entendit vaguement lui désigner une direction, tournant au couloir sur la droite… Et se retrouvant dans la cuisine, pas aux toilettes ! Nez à nez avec Ben Harmon, ce dernier avait ouvert une bière qu’il était en train de vider avant de se faire surprendre, et il capta le regard surpris de la princesse. Esquissant un sourire désolé, il observa la bouteille puis haussa les épaules.

« Désolé, je suis… Un peu stressé par la situation. »

A qui le disait-il !

« Je… Comprend ? » Hasarda-t-elle.

« Peut-être… Après tout, vous êtes sur le point de nous confier l’enfant que vous portez pour faire de nous ses parents. Je crois qu’on est tous un peu inquiet de ce qu’il va advenir. Sauf Vivienne. Elle, elle est juste heureuse. Il en faut au moins une pour porter la bonne humeur sur ses épaules. »

Ses yeux se portèrent en direction du salon, invisible depuis la cuisine, et Saoirse suivit son geste malgré tout. Il y eu un flottement un peu gênant, un silence un peu pesant, et Ben reprit finalement la parole.

« Ca devrait être un beau bébé. Vous êtes une très jolie femme. »

Oh ? C’était… Inattendu. Et… Gentil ? Elle rougit un peu, passant une mèche blonde derrière son oreille dans un tic nerveux. Elle n’avait pas vraiment l’habitude des compliments de ce genre, encore moins venant d’un homme si réservé d’ordinaire. Peut-être que ce n’était pas la première bière qu’il consommait ? Non, voyons, Monsieur Harmon était propre sous tous rapports et distingué ! Discipliné. Le mari d’Antropy n’avait rien trouvé de répréhensible sur lui, d’après Opy, donc il n’y avait pas de raison de s’en faire.

Alors pourquoi cette étrange sensation de malaise, dans la cuisine, en ce instant ?
Et surtout… Pourquoi est-ce qu’il venait de se rapprocher d’elle ?

D'instinct, elle porta la main sur son ventre. Ce contact la rassurait de plus en plus, sentir le bébé bouger un peu, sa présence dans son ventre, sa vie contre la sienne. S'il prit ça pour un geste de faiblesse, Ben n'en montra rien. Au contraire il esquissa un sourire. Analysant sans doute cela comme un réflexe idiot de sa part, inconscient.

« Vivienne et moi n'avons jamais put avoir d'enfants et, pourtant, nous avons essayé. Nous étions au plus bas et puis vous êtes arrivée, nous promettant alors l'espoir qu'une vie de famille puisse être possible. Vous êtes un peu la muse qui a inspiré cet endroit et lui a donné un nouveau souffle de vie. »

Il désigna d'un geste l'appartement, songeur. Il avait tout ce qu'un homme pouvait espérer et elle s'apprêtait à compléter le petit tableau parfait qu'il se dressait dans sa tête. A n'en point douter, Ben était quelqu'un qui dirigeait sa vie comme il l'entendait et appréciait que tout soit très ordonné. Elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir de souhaiter le meilleur pour sa famille, n'importe qui ferait ça.

Reposant sa bière, Ben se pencha dans sa direction pour ajouter, plus bas :

« Si je n'étais pas marié, je vous aurais sans doute choisie et gardée pour élever cet enfant avec vous. Parce que vous êtes vraiment très jolie, mademoiselle Bennet. Et j'aime ce qui est joli. »

... Attendez, quoi ?!

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________________________________________ 2019-02-13, 14:10

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Every breath you take And every move you make Every bond you break, every step you take I'll be watching you

Le couple Harmon dégageait un sentiment extrêmement bizarre de photo glacée. De cette apparence lisse et parfaite, que rien ne semblait pouvoir altérer ou même toucher. Ils étaient parfaits en tout point, allant de l’allure à l’aisance financière, même si cette perfection avait quelque chose de légèrement… Froid. Un peu comme Carlisle, bien qu’il se soit sacrément déridé depuis qu’il était marié à Antropy. Jamie n’aimait pas cela, pas du tout même. Il avait toujours l’impression que de noirs secrets rodaient dans les contours parfaits des riches. Mais c’était probablement du au fait qu’il était en permanence fauché et qu’il n’avait pas grandi dans un foyer aimant. Rien à voir avec l’intuition. Et puis si Saoirse les avaient choisi, alors, il n’avait rien à dire. Pas le moindre mot.

Et pourtant, il avait tellement envie de reprendre l’échographie des mains de Vivienne, de lui dire que finalement, c’était une erreur, qu’elle avait changé d’avis ! Mais de quel droit ? Et puis, il n’en avait pas le droit, c’était contraire à l’éthique. Et puis, pour quoi, au final ? Pour qu’elle soit malheureuse ? Pour qu’elle accepte, et qu’une fois revenu sur Terre, elle se rende compte que ce n’était qu’un transfert ? Qu’est-ce qu’elle ferait du bébé alors ? Et puis, qu’est-ce qu’elle ferait de lui ? Dans le meilleur des cas, elle lui dirait au revoir rapidement. Elle retrouverait ses esprits, et disparaîtrait au loin, pour le meilleur sans doute. Il n’avait aucunement le droit de lui imposer quoi que ce soit. Ils n’étaient même pas ensemble, officiellement ! Ils n’en avaient aucunement le droit ! Ni l’envie… ?

-C’est magnifique, non ? fit soudain Vivienne, le sortant de sa rêverie, désignant l’échographie qu’elle tenait encore entre les mains, un sourire doux sur le visage.

-Oui, se rattrapa-t-il rapidement, éclaircissant sa gorge, avant de se redresser dans le grand canapé brun dans lequel il s’était assit.

-Vous avez des enfants ? fit-elle doucement, relevant la tête vers lui.

-Pas encore, non.

-Vous en voulez ?

-Peut-être. Je ne me suis pas vraiment poser la question.

En réalité, il se l’était posé des milliers de fois, depuis tout petit. A l’orphelinat, il voulait adopté quinze enfants, puis en grandissant, il avait réduit à 5, puis il avait imaginé en avoir à lui, mais il trouvait ça injuste vis à vis de tous les orphelins, alors il était passé à dix, puis à trois, en réalisant le prix de la vie. Aujourd’hui, il n’en avait aucune idée, mais commencer par un lui semblait être un bon début…

-Vous êtes encore jeune, votre tour viendra.

Pourquoi avait-il soudain envie de lui arracher la photo des mains ? Il avait l’impression de voir une sale gamine en train de parader devant lui, alors même qu’elle était d’une sérénité absolue. Il fallait qu’il se calme, qu’il reprenne ses moyens. Il était un professionnel, pour l’amour de Dieu ! Il devait maintenir une expression neutre, quoi qu’avenante, toujours. Il le fallait.

-L’avenir nous le dira.

Elle eue un petit sourire, retournant à son cliché, en poussant de petits soupirs. Se raclant légèrement la gorge, il jeta un coup d’oeil dans le couloir proche, réalisant que cela faisait un petit moment que Ben et Saoirse avaient disparus. Ça prenait tellement de temps, de chercher de l’eau dans cette maison ? Il ne s’interrogea pas sur le temps que prenait une femme enceinte pour aller aux toilettes, s’étant renseigné depuis peu sur les conditions de vies et les modifications quotidiennes qu’apportait une boule de bowling sous son pull. Cela dit, cela l’inquiétait, un peu. Des fois qu’il arrive quelque chose.

-Vous savez, je pense que vous êtes un peu notre Ange Gardien, fit-elle doucement, le détournant du couloir.

-Comment ça?

-Ben et moi avons eue une année… Difficile, fit-elle avec une petite moue. Nous avons déménager il y à peine quelques mois, j’espère que la décoration ne le laisse pas voir.

Elle eu un geste circulaire, désignant la pièce en entier et Jamie ne pu qu’acquiescer. Cela donnait en effet l’impression d’une maison habité depuis des lustres. Comme quoi, son instinct était finalement assez bon…

-Du coup, nous avons voulu prendre un nouveau départ. Faire table rase du passé. Et nous vous avons trouvé, vous et Saoirse.

Elle eu un autre de ces petits sourires, penchant légèrement la tête sur le côté.

-Nous allons repartir à zéro grâce à vous. Tout recommencer.

Elle eu l’air un brin nostalgique soudain, mettant Jamie légèrement mal à l’aise. Il n’était pas du genre à fouiner, mais il demeurait curieux…

-Sans vouloir m’immiscer dans votre vie privée… Puis-je vous demander ce qu’il s’est passé?

Après tout, il était assistant social, c’était aussi son rôle !

-Il m’a trompé, fit-elle, assez froidement, mais avec élégance. Avec l’une de ses étudiantes. Ben enseignait la psychanalyse avant. Mais c’est terminé désormais.

Elle le dit d’un ton si ferme, que Jamie se surprit à se sentir extrêmement mal à l’aise. Il y avait chez cette femme bien plus de colère refoulée qu’elle ne le laissait paraître, et cela ne lui plaisait absolument pas. Et puis d’ailleurs, qui avait eue cette idée imbécile de croire qu’un enfant solidifiait un couple ?! C’était ridicule ! Un enfant demandait de l’attention, du temps, des soins, de l’abnégation, il fallait être présent, disponible, prêt à sacrifier son sommeil, prêt à pardonner et de la patience ! Autant de qualités qu’un couple fragile ne pouvait pas fournir ! C’était de la logique de base.

-Mais vous connaissez les hommes, fit-elle d’un petit ton méprisant, un sourire pourtant doux sur le visage.

-Nous ne sommes pas tous comme ça, se défendit-il, se sentant étrangement visé.

-Un homme reste un homme.

-Loin de moi l’idée de juger votre mari Madame, mais je ne pense pas qu’un exemple fasse loi.

-Vous êtes jeune. Garder cette certitude aussi longtemps que possible.

Cette amertume acheva de mettre Jamie mal à l’aise, se redressant légèrement pour regarder vers le couloir.

-Je vais aller voir si votre mari n’a pas besoin d’aide.

-Je vous accompagne ! Que vous ne vous perdiez pas en route.

Pourquoi alors avait-il l’impression que c’était plutôt pour le surveiller ?
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________________________________________ 2019-02-17, 16:45


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On dit d’un secret qu’il peut être gardé par un individu pendant des années sans que rien ne puisse le trahir… Mais que lorsqu’une autre personne est impliquée, son espérance de vie diminue à moins d’un mois. En cet instant, Saoirse avait la très sincère impression qu’un secret était en train d’éclater et elle n’avait aucune. Foutue. Envie que ce soit le cas ; non, sûrement pas ! L’esprit déjà bien trop occupé par tout un tas de choses, il ne manquait qu’un événement comme ça pour la convaincre de baisser les bras et de laisser tomber ses dernières résolutions de famille idéale. Pourtant le visage de Ben, a proximité du sien, n’inaugurait rien de bon. Pire, il lui faisait presque peur en réalité. Le souffle court, le teint livide (et ce n’était pas dû à sa fatigue accumulée), elle affrontait le regard de cet homme en essayant de comprendre ce qu’il pouvait bien lui dire.

Elle n’avait pas entendu ce qu’elle avait entendu. C’était impossible. Absolument. C’était ses oreilles qui lui jouaient des tours, elle allait tranquillement retourner au salon et tout allait reprendre son cours comme si de rien était. N’est-ce pas ? N’est-ce pas… La jeune femme eu un sursaut quand la main de Ben frôla la sienne, appuyée sur le plan de travail, et elle la retira vivement pour la ramener vers elle. Pourquoi est-ce qu’il faisait ça ? Pourquoi est-ce qu’il était en train de tout ruiner ?!

« Ne faites pas celle qui ne s’y attendait pas, ça fait des semaines que je voix vos regards et que je sais que je vous plait. J’espérais que vous profiteriez de votre chaperon pour me rejoindre à la cuisine et c’est chose faites. Vous et moi, nous sommes sur la même longueur d’onde… »

Son sourire s’étira, satisfait, cherchant visiblement à la convaincre de quelque chose qui restait obscur. Trop… Énorme pour qu’elle pense à sa réalité, là, devant elle.

« Saoirse. » L’interpella-t-il. « Je suis professeur de psychanalyse, j’étudie donc les comportements. Et le vôtre laisse tout à croire que j’ai raison de penser à votre intérêt pour moi. Si vous le voulez, nous pouvons garder ce bébé et l’élever ensemble, tous les deux ; je ne vous tiendrais pas rigueur qu’il soit d’un autre, nous faisons tous des erreurs dans notre vie. »

Un sourire étira ses lèvres pincées, tandis que celles de la princesse restaient résolument closes. Il était… Fou ? Est-ce qu’il était en train de compromettre directement l’adoption de son bébé ?! Pensait-il, réellement, qu’elle pouvait être on ne peut plus attirée par lui alors qu’elle était enceinte jusqu’au cou et qu’elle avait bien d’autres priorités dans l’existence que ça ?! S’il y avait un seul homme pour qui elle éprouvait quelque chose, en cet instant, c’était Jamie et il se trouvait à plusieurs mètres de là en compagnie de la femme de Ben. Sa femme, bon sang ! Celle avec qui il était censé fonder la famille idéale et élever son bébé comme si c’était le leur ! Il le lui avait promis ! Il lui avait maintenu fermement qu’ils seraient des parents idéaux et c’était tout ce qu’elle avait bien voulu d’eux !

« Je… Être enceinte n’était pas une erreur. »

Elle devait défendre son petit bouchon, il n’était pas question que celui censé être son futur père le considère déjà comme une erreur de la nature ou quoi que ce soit ! Il était arrivé, même si elle ne s’y attendait pas, mais il n’était pas quelque chose d’horrible. Un bébé ne pouvait pas être horrible !

« Et je vous assure que je suis très bien, je ne cherchais pas à vous… séduire. Je me suis juste dit que vous formiez un couple idéal avec Vivienne et… Vous devez rester avec Vivienne. C’est comme ça, il faut… Rester tous les deux. Avec… C’est vous qui serez des parents, pas moi. »

Elle n’était pas une Marie-Couche-Toi-Là ou ce genre de filles. Non. Elle était plutôt la fille qui ne cherchait pas les ennuis alors pourquoi finissaient-ils toujours par la trouver ? Il était hors de question d’accepter cette immonde proposition sous-entendue – quoique, carrément dite en réalité – et encore moins de briser un ménage qui avait l’air aussi idyllique ! Pourquoi est-ce que les gens inventaient toujours des tissus de mensonges et pourquoi est-ce qu’elle tombait toujours dedans la tête la première ?!

« Vous savez, moi, je m’en moque. » Vint murmure Ben à son oreille. Devant son regard curieux, il ajouta : « Que vous soyiez le genre de femmes à écarter les cuisses pour n’importe qui, vous avez à cœur la sécurité de ce bébé et… Je pense que nous pourrions très bien nous entendre à ce sujet. Je pourrais être un moyen pour vous d’éconduire les services sociaux et de vous racheter une… bonne conscience ? Nous ne sommes pas obligé de nous déclarer ensemble si c’est ce qui vous fait peur… »

Saoirse ne comprit pas vraiment comment elle avait eu ce réflexe mais, soudain, le visage de Ben se retrouva littéralement aspergé de bière et il recula vivement sous la surprise, poussant même une exclamation injurieuse à son encontre. Mais qu’importe, elle tenait encore la bouteille responsable de son méfait et, les joues rouges, elle recula enfin d’un mètre ou deux pour se placer hors de sa portée.

Ben jurait, encore, s’exclamant des PUTAIN ! en s’ébouriffant les cheveux et s’essuyant les yeux. Saoirse n’arrivait pas à dire quoi que ce soit, le souffle court et l’envie nauséeuse au bord des lèvres. Ses jambes tremblaient sous son poids, portée par la poussée d’adrénaline indignée qui venait de la saisir à la gorge. En quelques secondes, ce type venait de lui débiter les pires horreurs qu’il était possible d’inventer et, pour le coup, il semblait littéralement s’étonner de récolter une réponse pareille ! Dommage, la princesse pouvait être très gentille et docile mais sûrement pas au point de se laisser faire de la sorte ! Il ne fallait pas exagérer, des crocs elle en avait et pourtant c’était de la terreur qui la poussait à réagir. À répondre. À ne pas obtempérer.

« Je n’ai pas besoin de vous dans ma vie ! » S’écria-t-elle, effrayée.

Elle avait uniquement besoin de Starunner. Parce que lui... Avec lui elle se sentait en sécurité et... Elle parce que lui ne la jugeait pas comme d'autres s'amusaient à le faire. Mais elle ne pourrait jamais lui imposer un nouveau-né alors qu'ils peinaient déjà à savoir ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre alors, elle s'était raccrochée à l'idée de le confier. De le protéger. D'elle. Mais... Comme toujours, cette décision semblait être aussi une erreur. Une énième dans son existence faites de lumières et de noir complet.

Un bruit de pas précipité retentit derrière elle mais Ben fondit dans sa direction pour l’attraper. Elle poussa un croassement aigu, tentant de s’écarter sans succès et tirant de toutes ses forces sur le coude qu’il avait saisi. Il lui faisait mal, bon sang ! Elle sentait ses doigts s’agripper dans sa chair et un instant Saoirse cru qu’il allait lui arracher le coude tant il la secouait avec violence. S’arrêtant de respirer, la vision devenant déjà floue en annonce d’une crise à venir, elle leva vivement la paume pour maigrement se défendre face au coup qui n’allait pas tarder à s’abattre sur elle.

Cette journée n’aurait pas pu être pire. Vraiment pas…


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________________________________________ 2019-02-20, 21:59

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Pour avoir une grande surface, ils avaient une sacrée grande surface. Et pour être honnête, il se serait probablement perdu très vite si il n’avait pas entendu les exclamations de Ben, qui ne le rassurèrent pas du tout. Derrière lui, il cru sentir la main de Vivienne frôler son coude, comme pour le retenir, mais Jamie la doubla de vitesse, se précipitant dans la cuisine au moment où Saoirse perdait connaissance. Elle était tellement pâle que cela inquiéta sincèrement Jamie, mais beaucoup moins que la main qu’elle tenait péniblement devant son visage, et les deux mains, beaucoup trop serrées, de Ben, autour de ses coudes. Et puis il y avait… Cette expression. Un air qu’il ne lui avait jamais vu, malgré les précédentes visites. Les yeux crispés, les narines dilatées, une expression pourtant neutre, subtile, mais qui mit Jamie extrêmement mal à l’aise. Et en colère.

-Qu’est-ce que vous avez fait?! s’exclama-t-il, se précipitant pour la réceptionner, l’accompagnée au sol comme il l’avait déjà fait un peu trop de fois déjà.

D’un coup de coude, il prit la place de Ben, s’inquiétant encore plus de voir la peau de Saoirse reprendre des couleurs, la circulation visiblement coupée par une poigne un peu trop ferme. Elle eue une sorte de plainte, un gémissement sifflant, ses doigts cherchant le pan de sa chemise dans une demi conscience avant de totalement sombrer, faisant relever les yeux de Jamie.

-Qu’est-ce que vous avez fait? répéta-t-il, toujours aussi véhément.

-Mais rien ! fit-il, relevant les mains en signe d’innocence. Vous la connaissez comme moi, elle s’évanouit pour un rien !

Rapidement, Jamie la fit asseoir, la gardant un peu contre lui, sous l’échange de regard entendu de Vivienne et Ben, mais pour l’instant, Jamie s’en contrefichait. Il attendait anxieusement de voir apparaître un nénuphar, signe du sommeil profond de la jeune femme, mais rien ne vint. A croire qu’il s’agissait vraiment d’un évanouissement cette fois et non d’une crise de narcolepsie.

-De quoi est-ce que vous parliez? fit-il, relevant à nouveau la tête.

Il avait réalisé depuis peu que certains sujets étaient plus enclin à déclencher les crises.

-Mais de rien ! répondit Ben, haussant les épaules, tout en ouvrant une nouvelle bière.

-Alors pourquoi es-tu couvert de bière ? intervint Vivienne, avec une froideur que ne reflétait pas son visage.

Appuyé au plan de travail, elle affichait un air doux, presque calme, mais ses yeux étaient aussi froid et vipérin que la banquise. Il y eue un échange entre eux, silencieux mais étouffant, du défi et de la rancoeur aussi lourde que du pétrole.

-Je n’ai rien fais, fit-il, sèchement, portant sa bière à sa bouche.

-Tu as bien du faire quelque chose pour qu’elle tombe ainsi dans les pommes !

Le ton monta d’un cran, et sans s’en rendre compte, Jamie resserra ses bras autour de Saoirse, qui eu un petit gémissement. Par réflexe, il baissa les yeux, la voyant légèrement papillonné des paupières, mais cela ne sembla pas alerté le couple qui se mit à violemment s’écharper.

-Tu es incapable de te retenir, y a-t-il seulement une femme avec qui tu ne m’as pas trompé ?!

-Ne raconte pas de conneries Vivienne, ça n’est arrivé qu’une fois.

-Ah oui, tu pourrais le jurer ?! Je n’en croirais même pas un mot !

-C’est ça ton problème Vivienne, ça a toujours été ton problème, tu es incapable de ne pas tout dramatiser !

-Moi, je dramatise ?! éructa-t-elle, contournant le plan de travail pour venir se planter juste devant lui. Tu n’es qu’un lâche, incapable d’affronter ses erreurs ou même sa femme !

-Jamie...

La voix de Saoirse les ramena tous sur Terre, faisant tomber un silence de plomb sur la cuisine, avant que Vivienne ne redevienne une femme de maison parfaite en tout point. Reprenant un visage doux et rassurant, elle vint se pencher au dessus de Saoirse, allant même jusqu’à lui caresser le front.

-Saoirse, vous m’entendez ?

A nouveau, Jamie donna un léger coup de coude, comme pour éloigner Saoirse d’elle, mais il fut bien content qu’elle lui apporte un peu d’aide pour la déplacer jusqu’au salon. Dans un silence pesant, ils la firent asseoir dans le canapé, avant que Vivienne n’insiste pour la faire allonger, mais quand elle se débattit, Jamie la fit arrêter immédiatement.

-Je pense qu’elle va avoir besoin d’eau. Vraiment, cette fois, ajouta-t-il, en fusillant Ben du regard au passage.

Vivienne se tourna également vers lui, et après un regard rageur, il disparut à nouveau vers la cuisine. Jamie sentit la main de Saoirse s’agripper à son épaule, ses yeux cherchant toujours ses repères. En face d’elle, Vivienne posa sa main sur son genou, dans un geste que Jamie trouva aussi déplacé qu’envahissant.

-Saoirse, mon Ange, comment vous sentez-vous ?

Elle échangea un regard silencieux avec Jamie, avant qu’il ne balaye sa main de son genoux.

-Je crois que nous allons partir. Maintenant, précisa-t-il, au moment où Vivienne ouvrait la bouche.

Elle eue l’air choqué, comme si personne ne lui avait jamais coupé la parole auparavant, et Jamie se releva, la bousculant légèrement au passage, prenant le bras de Saoirse pour l’aider à se relever. Il y eue des mots échangés, des regards viciés, et une tentative de marchandage, mais Jamie refusa tout dialogue, guidant simplement Saoirse jusqu’à la sortie de l’appartement, puis de l’immeuble, avant de l’aider à grimper dans son pick-up, dont il fit très calmement le tour. S’installant sans un mot, il alluma le moteur, avant de se tourner vers Saoirse, lui prenant la main.

-Putain t’es glacée.

Rapidement, il alluma la climatisation, prenant ses mains entre les siennes.

-Je suis désolé, fit-il après un silence. Je… N’aurais jamais du te laisser seule avec lui ou… Je suis désolé, il ne t’a rien fait au moins ? Pas touché ? Putain, j’aurais du le voir. Il t’a pas fait de mal ? On va aller porter plainte, quel enfoiré ! Je vais les retirer des familles adoptantes, ces psychopathes!

De colère, il tapa dans son volant, s’obligeant à respirer un grand coup.

-Je suis désolé… On va reprendre de façon professionnel. Qu’est-ce qu’il s’est passé et veux-tu aller porter plainte?

Elle avait l’air si perdue et penaude, qu’il du tendre la main pour relever son visage vers lui, un index sous son menton.

-Hey… Tu n’as rien fais de mal, d’accord ? Tu n’as rien fais de mal.

Elle avait l’air si perdue et si…

-Je te ramène chez moi. Tu… Tu vas rester chez moi, d’accord ? Et on verra si… Si on passera à la police plus tard, d’accord?

Avant tout, il fallait mettre la victime en sécurité. La déculpabiliser. Et prendre soin d’elle...
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________________________________________ 2019-02-22, 22:23


Every heartbreak makes it hard to keep the faith

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Saoirse ne sut jamais par quel miracle ses jambes l’avaient portée jusqu’à l’extérieur mais si elle n’avait pas eu le poids de Jamie contre elle, elle se serait sûrement écroulé une nouvelle fois avant de pouvoir quitter cet appartement devenu soudain atrocement étouffant. Et quelque chose lui soufflait qu’elle n’aurait jamais franchit la porte toute entière si elle avait été seule… Tremblante comme une feuille, s’agrippant aux pans de la veste que Jay passa sur ses épaules, elle ne parvenait absolument pas à se réchauffer convenablement malgré la chaleur s’échappant des aérations du pick-up. Ses doigts aux jointures blanchies à force de serrer étaient une preuve de plus de son état de choc, entendant la voix de son… Assistant social ? Ami ? Hôte ? Peu importait ce qu’il était, ses mots semblaient venir de si loin qu’elle avait la sensation qu’un filtre de plus s’était abattu sur sa vie.

Etait-ce tout ce qu’elle méritait ? Être traitée comme une imprude personne, comme le genre de filles écervelées qui ne réfléchissaient jamais à leurx actes et se retrouvaient en cloque sans savoir quoi faire ? Est-ce que… c’était vrai ? Peut-être qu’elle était réellement ce genre de personnes ? Peut-être qu’elle était trop stupide, tellement stupide qu’on pouvait la mener par le bout du nez et lui faire faire absolument tout ce qu’on voulait ? Est-ce que Ben n’avait pas tort, au fond : elle n’était qu’une écoeurante femme qui se trouvait dans la pire situation de dépendance et abusait même de la bonté des gens envers elle. Pourtant, Koko ne s’était jamais plaint de sa présence, ou Bellamy ou… Jamie ? Est-ce que lui aussi, la détestait d’être ce qu’elle était ? Est-ce que lui aussi la trouvait stupide et complètement paumée comme fille ? Est-ce que lui la détestait d’être enceinte dans une situation pareille ? Est-ce que lui aussi… La voyait comme quelqu’un de juste bon à réconforter pour ensuite la jeter comme une vieille chaussette ?

Sauf… Qu’elle en avait assez d’être la chaussette oubliée au fond de la machine. Elle avait été abandonnée trop jeune pour comprendre et on lui avait arraché son frère uniquement parce qu’elle était atteinte de cette maudite maladie d’endormissement. On l’avait mise de côté parce qu’elle était différente, jugée pour être une fille, décalée par ses idées loufoques et traitée de cinglée parce qu’elle disait être capable de parler aux animaux. On l’avait malmenée dans la rue et violentée suite à des guerres de territoires qui semblaient d’un coup bien moins lointaines qu’elles auraient dû l’être. Prise à la gorge par ses souvenirs douloureux, étouffées sous sa propre médiocrité, Saoirse croisa le regard de Jay inquiet à côté d’elle… Et se mit à pleurer comme une madeleine flétrie.

Parce que c’était tout ce qu’elle savait faire : pleurer quand ça allait mal.

Elle poussa un gémissement plaintif quand les bras de Jamie l’enserrèrent, comme si ce simple geste pouvait lui confirmer à quel point elle était nulle et pathétique. Elle pleura de plus belle contre lui, incapable de bouger ou même de le repousser pour lui assurer que ça allait bien. Tout simplement parce que rien n’allait bien. Rien n’irait jamais bien. Rien ne pourrait jamais aller bien… Parce qu’elle était elle et parce qu’on ne pouvait pas changer quelqu’un de sa trempe. On devait se contenter de la ballotter comme la cinquième roue du carrosse et espérer qu’elle ne ferait pas trop de dégâts. Problème, elle s’apprêtait à se reproduire et à peut-être perpétrer l’imbécillité dont elle était pourvue dans une nouvelle génération qui n’avait rien demandé. Si seulement elle pouvait disparaître au fond d’un trou et ne plus jamais en sortir, ça sera idéal. Tellement idéal. Là-dedans, au moins, personne ne viendrait croire qu’elle aguichait tous ceux qui passaient à côté d’elle ni ne la traiterait de sal… aux cuisses trop écartées.

Il fallut que Jamie démarre son pick-up et ne s’engage sur la route pour que Saoirse parvienne à ne plus sangloter, reniflant encore bruyamment pourtant, pelotonnée et recroquevillée contre la portière. Le paysage hivernal aurait pu être si beau et pourtant elle ne le voyait pas, les paupières lourdes et le souffle court, le corps endolori des dernières émotions trop fortes et son âme lui renvoyant tant d’images négatives qu’elle semblait sur le point de suffoquer de son propre état. Les joues rougies, bouffies, les cheveux ébouriffés, la princesse ne ressemblait à rien de très glorieux en cet instant et elle pria le ciel pour que personne d’autre ne lui adresse la parole pour le reste de la journée. De la grossesse. Ou du reste de sa vie même, ce serait très bien. Un instant, elle hésita à se jeter du pick-up en espérant qu’une pierre bien placée mettrait un terme à son existence… Puis elle se rappela que Bellamy la gronderait si elle faisait ça et elle songea alors à combien elle aurait aimé qu’il soit là lui aussi. C’était fou comme dans les pires moments, on avait toujours à la fois envie de voir ceux qu’on aimait… Mais aussi le profond désir de les maintenir le plus loin possible de notre misère ?

Si elle avait pu crier sur Jamie, elle l’aurait sans doute fait. Mais elle était si fatiguée, remplie soudain par une immense vague lourde, qu’elle lutta maladroitement pour rester éveillée. Jay était là. Il était au volant, en train de la conduire dans une direction dont elle ignorait la finalité mais… Il était là. Il avait été là. Il avait été présent alors que Ben auriat pu… Rien que d’y penser, Saoirse eu un nouveau hoquet et rentra sa tête dans ses épaules. Il lui parlait de police mais elle pensait à un canapé. Il la déculpabilisait mais chaque parole douce devenait une accusation silencieuse de son inutilité constante à savoir juger les gens ou son entourage. Elle finissait toujours par prendre les mauvaises décisions, tout le monde le savait avant elle… D’un coup, elle comprenait pourquoi ses précédentes assistantes sociales avaient toutes finies par jeter l’éponge en lisant son dossier.

Petit automate fragile, ses mains se laissèrent guider par celles de son assistant social lorsqu’il arrêta le pick-up. Est-ce qu’il l’avait ramené au foyer ? C’était sans doute ça. Elle y était nourrie, logée et blanchie alors qu’elle ne le méritait pas ; mais c’était sans doute grâce au bébé. Ce fameux bébé… Celui au cœur de tous ses problèmes et à la fois de toutes ses possibilités. Ce bébé a qui elle avait voulu offrir une merveilleuse vie et qui désormais… Désormais… Désormais était coincé avec elle. Et le pire dans tout ça ? C’était qu’en cet instant, Saoirse n’était plus capable de le confier à qui que ce soit. Chaque pas qui la menaient à l’extérieur la poussait à vouloir le garder et le simple fait de se retrouver face à une porte familière lui confirma cette pensée : elle ne voulait le laisser à personne. Elle ne devait le laisser à personne. Parce que si tout le monde la prenait pour une ratée, il était hors de question que son bébé soit catégorisé de la même manière.

Elle s’arrêta dans l’entrée, surprise de retrouver le salon de Jay devant elle. Ne devait-il pas l’emmener chez Mme Atkins ? La laisser, comme tout être censé aurait fait, pour qu’elle se débrouille ? N’en avait-il pas assez de devoir la supporter continuellement et subir ses humeurs comme ses lubies ? … Elle chercha son regard, l’interrogeant sans qu’il ne semble comprendre le nombre incalculable de questions qu’elle avait au bord des lèvres. Nerveuse, fébrile, elle secoua la tête quand il lui proposa de manger quelque chose et se figea lorsqu’il posa ses mains sur ses épaules pour lui retirer sa veste. Le trait peiné qui traversa ses yeux profonds fut si violent pour elle qu’immédiatement, elle regretta d’avoir donné l’impression de le craindre. Il n’avait rien fait d’autre que la protéger. Il n’avait jamais rien fait d‘autre que la protéger, tout ce temps. A ses risques et périls.

Lorsqu’elle se retrouva sous l’eau chaude et brûlante de la douche, la princesse avait encore la saveur des lèvres froide de Jay sur sa bouche. Elle l’avait embrassé, parce que c’était ce qui lui semblait le plus indiqué, et ce baiser avait duré de très longues secondes. Elle avait passé tellement plus de choses dans ce simple geste que dans mille réponses… Puis son corps s’était trainé jusqu’à la salle de bain pour y disparaître. A défaut d’un trou, on trouverait une douche. SI elle y resta plus longtemps qu’elle aurait du, ce fut surtout parce que la jeune femme lutta contre son propre esprit pour tenter de redresser la barre. Ce bébé… Ce bébé était ce qui lui restait de plus proche et elle avait failli le confier à une famille de psychopathes ; en un sens, heureusement qu’elle s’était faite avoir sinon il aurait peut-être souffert avec eux ? Peut-être qu’elle venait, involontairement, de lui sauver la vie en agissant comme une démesurée ? Mystère…

Caressant son ventre, songeuse, après avoir enfilé un leggings bleu sombre et un tee-shirt gris qui lui allait bien trop grand, Saoirse accepta de revenir parmi les vivants et de croiser de nouveau celui qui… Devait se faire un sang d’encre malgré toute la distance professionnelle dont il se vantait disposer. La jeune femme l’observa depuis l’encadrement de la porte, affronta le plus calmement possible son regard puis franchit la barrière interdite du parquet de la chambre pour venir s’asseoir carrément sur le lit de Jay sans lui demander l’autorisation. Au pire, il la chasserait ? Pourvu qu’il ne la chasse pas. S’il vous plait.

Après un petit silence, la blonde attrapa la main de Jamie dans les siennes et la posa sur son ventre. Se calant contre un coussin, poussant un soupir pour se retenir de pleurer à nouveau, elle ferma les yeux pour ne pas avoir à l’affronter directement. Pas tout de suite. Le bébé s’agita légèrement sous sa peau et elle le sentit tendre une main, ou bien un pied, vers les doigts qui venaient à son contact ; il se tourna, elle le sentit clairement, puis s’immobilisa comme s’il dormait paisiblement. Il avait toujours dormi quand Jay l’approchait ou que sa voix résonnait, alors qu’il pouvait être un vrai champion de gymnastique ce petit bouchon ! Sale gosse avant même d’être né.

Saoirse inspira longuement, ne sachant pas quoi dire. Pas vraiment.

« Je crois que cette fois… Je n’ai plus le choix. Il… Va rester avec moi. »

Murmura-t-elle, sans relever les paupières.

« … Merci, Starunner. »

De l’avoir sortie de là. Encore. D’avoir été là. Encore.
D’être lui. Toujours.
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Il n’avait pas réfléchit. Il aurait pu la conduire à milles endroits différents mais il fonça vers le seul endroit qu’il considérait comme sécuritaire pour elle, comme un refuge, du moins un endroit où, il l’espérait sincèrement, elle pourrait se sentir en sécurité. Chez lui. Dans son deux pièces à peine plus grand que le salon dans lequel ces deux psychopathes les avait reçut. Rien que d’y songer, Jamie rêvait de décrocher son téléphone et d’appeler le commissariat, mais il s’obligea à ne pas y penser pour l’instant. Il fallait qu’il prenne soin d’elle. Là. Immédiatement. Elle avait besoin de soutien, pas de grande leçon sur la prudence et autres conneries dont on abreuvait les femmes victimes.

Jamie avait toujours détester ça, mais maintenant que ça touchait Saoirse, c’était encore plus fort. Si on osait lui dire que c’était de sa faute, il ne jurait plus de rien… C’était démesuré, il le savait, en avait conscience. Pourtant il ne pouvait pas s’en empêcher. Il avait du se faire violence pour ne pas frapper Ben dans cette cuisine et il avait été à deux doigts de même plaquer Vivienne au mur, ce qui était contre ses principes et ses valeurs morales, pour la faire déguerpir de son chemin tant il était hors de lui. Et au fond de lui, il remercia le ciel de ne plus avoir de Cavalier au fond de ses tripes, car les choses auraient pu prendre un tournant sanglant… Ou plutôt, affamant.

Et puis… Elle l’avait embrassé. Ce n’était pas la première fois, cela faisait quelques temps désormais qu’elle le faisait de plus en plus régulièrement. Mais jusque là, ça n’avait été que de courts baisers, des petits smacks sans profondeur, auxquels il s’était astreint de ne pas répondre. Rien à voir avec ce qu’ils venaient d’échanger. Ça avait été… Fort. En sens, en réponse, en communion. Elle avait agripper son visage comme une bouée de sauvetage, et lui l’avait attirer à lui, ses mains sur ses hanches et dans son dos comme une promesse de la protéger. Envers et contre tout. Toujours. Il n’en avait pas le droit pourtant. Il… était son assistant social, ce qu’il faisait était illégal. Cela pouvait être qualifié d’abus de confiance, ou encore de détournement moral. On pouvait l’envoyer en prison pour ça ! Il le savait très bien, en avait pleinement confiance mais… A aucun moment il ne songea à retirer ses mains de son dos ou même à reculer. Parce que l’évidence primait sur la prudence, et que le bon sens n’avait rien de censé. Il avait eue envie de l’embrasser comme elle le voulait, et maintenant, il devait assumer les conséquences.

Assit sur son lit, il resta un long moment figé, incapable de formuler une pensée cohérente. Il n’avait aucun droit de faire cela, et ils encouraient tout deux de gros risques. Lui plus qu’elle, mais il devait songer à sa sécurité. Il devait penser à elle, parce qu’elle était enceinte et qu’elle avait besoin d’aide. De son aide. Aussi longtemps qu’elle le voudrait et… Si tout cela n’était que le résultat d’un cocktail d’hormones et bien… Il l’accepterait. Même si pour une fois… Il espérait que ce soit vrai. Il entendit la porte de la salle de bain, mais il ne bougea pas, plongé dans ses pensées, ne relevant la tête que lorsqu’elle vint hésiter sur le seuil de sa chambre, venant finalement tranquillement s’installer à côté de lui, sans rien dire. Quand elle prit sa main pour la poser sur son ventre, il n’opposa, pour une fois, aucune résistance. Parce que c’était ce qui lui semblait le plus juste. Le plus évident. Le plus simple…

Il y eu un silence, après son remerciement, pendant lequel Jamie ne retira pas sa main, ni ne releva les yeux. Il hésita, un long moment, avant de finalement se pencher, vers son ventre. Elle eu l’air surprise, se figeant légèrement, mais il se contenta de poser son oreille sur son ventre rebondit, sans s’appuyer dessus, délicatement. Il n’avait jamais vu de femme enceinte et même si il demeurait professionnel, cette curiosité l’avait pas mal ronger depuis ces derniers mois. Ce fut à son tour de se figer quand il sentit ses doigts se poser sur ses mèches trop longues, défaisant le chignon qu’il s’était fait pour délicatement, ébouriffer ses cheveux, avant de passer sa main dedans, simplement. Quelque chose de simple, de doux, qui dura un petit moment sans que Jamie sache exactement combien de temps, et qui ne cessa que lorsque Saoirse émit un discret bâillement. Aussitôt, il se redressa, provoquant son petit sourire contrits, que Jamie trouvait tellement craquant.

-Tu dois être fatiguée, répondit-il simplement, sans s’éloigner. Tu devrais te reposer ici, je vais.. Appeler la police de mon côté.

Elle eue une sorte de mouvement de menton, comme pour dire ‘non’, mais Jamie posa sa main sur sa joue, lui faisant ouvrir de grands yeux.

-Ne t’en fais pas, je m’occuperais de tout. Tu… Es en sécurité. Ici.

Il baissa les yeux une seconde, avant de les relever.

-Vous serez en sécurité. Tout les deux. Aussi longtemps que tu le voudras.

Elle écarquilla les yeux, l’air de ne pas comprendre, avant que ses yeux ne se remplissent de larmes. Doucement, il glissa sa main jusque sa nuque, l’attirant à lui.

-ça va aller Saoirse. Ça va aller, je suis là.

Il cru l’entendre marmonner quelque chose, mais il se contenta de lui frotter l’épaule, sans chercher à comprendre. Elle renifla plusieurs fois, et accepta volontiers le mouchoir qu’il finit par lui tendre, se mouchant bruyamment et essuyant ses joues à grand renfort de soupirs, et de grosses respirations. Il attendit encore un moment quand de revenir poser sa main sur sa joue, se penchant légèrement pour combler l’espace entre eux. Il savait que ce n’était pas bien. Qu’éthiquement, cela était amoral sur tous les niveaux. Mais… Il s’en foutait. En cet instant précis, entre les murs de sa chambre, il s’en foutait royalement. Ils pouvaient lui retirer son bureau, le mettre en prison si il fallait. Pour la première fois depuis très longtemps, Jamie avait l’impression de faire le bon choix. Le meilleur choix.

Cette fois encore, leur baiser dura longtemps, un peu trop pour n’être qu’un baiser volé, et il y eu un petit silence, sans que Jamie ne recule ni ne retire sa main.

-Tu… Es sûre que c’est ce que tu veux ? Je veux dire, sache que si, quand tu as accouchée, tu… Réalise que ce n’était que passager… Je ne te forcerais pas à rester. Tu es… Libre, et tu le seras toujours. Tu pourras partir quand tu voudras.

Elle eu l’air surprise, voir un peu courroucée, mais Jamie se mit aussitôt à réfléchir à haute voix.

-Il faudra qu’on évite de te voir sortir d’ici, au moins jusqu’à la naissance, pour éviter que je perde mon emploi. Je démissionnerais après, pour que tu n’ai pas de problème, mais si ça se sait avant, ton dossier pourrait être remit à Mike ou Keith, et ces incompétents ne suivront pas ton dossier. Ils resteront sur tes premiers choix et n’actualiseront pas, ce sera n’importe quoi. Je pense que Miss Paul pourra nous aider, pour t’acheter tout ce qu’il te faut, elle t’aime bien. Et puis, elle adorera être dans la confidence de toutes manières, que je le veuille ou non. Et il faudra aussi...
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Elle l’avait écouté. Jusqu’au bout, Saoirse avait écouté et entendu les différentes paroles que Jamie avait osé explorer à voix haute quant à la manière dont elle devrait vivre les prochaines semaines… Et elle n’y opposa aucune résistance. Pourquoi l’aurait-elle fait, en sachant qu’il avait raison et qu’il était sans doute bien plus au clair qu’elle quant à la marche à suivre ? De toute façon, tout ceci lui semblait très lointain. Trop lointain. Comme si son esprit était baigné dans une bulle tourbillonnante, elle finit malgré elle par décrocher un peu des questions et des interrogations sans réponse…

Pour la simple et bonne raison qu’elle sombra peu à peu dans un sommeil sans rêves mais, au moins, sans cauchemars. Lovée pour la première fois à côté de lui, sentant sa main dans la sienne et son torse contre sa joue, elle ne reconnue pas que c’était les battements de son cœur qui l’avait bercée…

Pour une fois, elle avait l’impression d’être exactement à l’endroit où elle devait être. Envers et contre tout.


* * *

14 Février 2019.

Saoirse poussa un soupir équivoque et sonore, repoussant une de ses mèches blondes qui lui tombait sur le visage pour espérer apercevoir quelque chose à travers la fenêtre. Elle tremblait un peu, appuyée sur ses bras, mais c’était davantage d’excitation que tout autre chose ! La preuve, Miss Paul devait la contenir et lui demander de rester en place pour éviter que quoi que ce soit n’arrive ! Cette dernière était d’ailleurs occupée à faire infuser une tisane qu’elle vint lui tendre pour la détourner de son ciblage.

« Cessez de faire l’oiseau, il ne devrait pas tarder mais par l’amour du ciel, asseyez-vous ! »

Saoirse eu un air contrit, se reculant prudemment en posant une main sur son ventre douloureux.

« Désolée… Mais je suis juste tellement impatiente ! »

« Impatiente et idiote, ma chérie ! Tenez, buvez ceci, cela devrait apaiser un peu les douleurs de vos contractions. »

La blonde plongea le nez vers la tasse fumante et éternua sous la forte odeur. Si Miss Paul la lui proposais c’est qu’elle avait ses raisons mais… Diable, comment espérait-elle qu’elle boive ça ? Ça avait l’air assez écœurant ! Retenant un haut-le-cœur équivoque, elle prit le temps de se déplacer un peu vers le canapé et retint sa respiration lorsqu’elle sentit une nouvelle vague douloureuse s’emparer de son être. Ah non, respirer ! Il fallait respirer ! Ils l’avaient dit, quand les contractions se déclenchaient il fallait absolument penser à inspirer puis expirer longuement… Elle vit le geste de Miss Paul dans ce sens et s’obligea à souffler le peu d’air que ses poumons contenaient. Pas besoin d’infirmière à domicile quand on possédait une voisine aussi stricte et efficace !

« Neuf minutes ! » S’exclama la concernée, après un regard à sa montre sertie de diamants. « Elles se rapprochent. »

Saoirse se mordit la lèvre inférieure, essayant après quelques seconde de boire la tisane… Pour grimacer de plus bel : le goût allait de paire avec l’odeur ! Miss Paul s’offusqua dans un grand geste et vint pencher la tasse plus près de sa bouche pour l’obliger à continuer. C’était fon-da-men-tal d’après elle ! Fondamental de quoi, Sasa l’ignorait mais elle n’osa pas du tout tenir tête à la grande dame et bu plusieurs gorgées d’une traite. Ca paraissait moins mauvais comme ça au moins, même si elle avait la bouche en feu ! Et la gorge. Et le corps, en fait.

« Parfait ! Ceci devrait vous aider. N’oubliez pas de respirer ! »

Son regard se radoucit néanmoins en constatant les efforts que faisait la jeune femme pour garder bonne figure.

« Vous allez y arriver, ma chère. Ca à l’air très impressionnant et dieu seul sait à quel point je ne passerai jamais par là mais… Tout va bien se passer. Respirez. Pensez à de bonnes choses et écoutez les conseils de votre sage-femme ! »

« Mais, si… »

« Tututut ! Pas de mais qui tienne ! Vous allez devenir la mère de ce bébé, parce qu’il le faut et parce que c’est le moment. Mais heureusement, vous ne le ferez pas toute seule. »

Le bruit d’un moteur résonna par la fenêtre entrouverte, faisant immédiatement relever la tête de Saoirse et de Miss Paul dans cette direction. Le claquement de porte puis le cliquetis de clefs pressées. C’était lui. c’était sûr ! Saoirse sentit une panique encore plus grande que les précédentes la gagner et ses mains se mirent à trembler, comme sa lèvre inférieure, alors qu’une nouvelle étape se franchissait : elle avait perdue les eaux un peu plus tôt dans la journée et maintenant ses contractions se rapprochaient les unes des autres. Si elle le prenait bien jusqu’à présent, la perspective de devoir enfin quitter le cocon tranquille de l’appartement pour partir en direction de l’hôpital la rendait plus que fébrile. Ça y était. Elle allait devoir s’il lancer. Ils allaient devoir s’y lancer…

Une vague de terreur enserra son cœur à la perspective que quelque chose se passe mal : et si elle n’y arrivait pas ? Si quelque chose clochait ? Si le bébé n’allait pas bien ou si… Il y avait tellement de choses qui pouvaient advenir lors d’un accouchement quand on y pensait ! Lire le petit livret remis par la sage-femme n’avait pas du tout été une bonne idée en réalité… Sans compter la peur que les services sociaux ne viennent mettre leur nez à la maternité pour lui retirer son bébé ! Jamie assurait qu’il avait réussi à passer son dossier à une de ses connaissances et que sa demande d’adoption avait été résiliée mais… Le doute était toujours permis dans l’angoisse. Si Vivienne venait ? Si elle apprenait la naissance malgré le retard ? Si Ben se pointait ?! Si la police ou qui que ce soit veniat lui apprendre qu’elle n’avait pas le droit de garder son bébé ?! Saoirse se retint de pleurer à cette éventualité, réalisant à quel point elle avait été stupide de croire que ce serait facile de s’en séparer. En cet instant, elle se sentait capable de mordre quiconque s’approcherait trop de lui… Puis de s’effondrer dans une rivière de larmes misérables.

Une main dans son dos vint la réconforter, tandis que le grand corps de Miss Paul l’enlaçait tendrement. Sa grande coiffure reposait contre son crâne et Sasa s’en voulue de peut-être abîmer sa jolie robe… Mais qu’importe, cette étreinte lui fit un bien fou. La sensation de ne pas être seule. De ne pas avoir à être seule. Et d’être, pour une fois dans sa vie, réellement entourée par quelques personnes.

Des coups furent portés à la porte et la voisine se dirigea vers celle-ci, laissant à Saoirse le temps d’attraper sa valise et son sac. Ou pas, en fait, car le simple fait de se pencher provoqua une nouvelle douleur qui la figea sur place. Il ne fallait pas exagérer non plus : elle n’était même pus capable de soulever un sac à dos ! Se mordant l’intérieur de la joue face à son inutilité, elle sursauta en voyant la main ferme de Jamie saisir la lanière et releva les yeux vers les siens. Il avait l’air encore plus paniqué qu’elle. Ça la fit sourire et même rire, pour le coup.

« Tu es là ! » S’exclama la princesse. « Désolée que tu ai dû quitter ton travail, mais… »

Il l’interrompit d’un baiser qui fut si tendre qu’elle oublia immédiatement ses excuses ou toute forme de remords. Il était là, c’était tout ce qui comptait. Parce que c’était tout ce à quoi elle se raccrochait depuis des jours et tout ce dont elle avait besoin. De Jamie.

Miss Paul les interrompit prestement en agitant les mains, les chassant très loin de l’appartement en promettant de nourrir Crooner et Platypus s’ils ne rentraient pas d’ici plusieurs jours !

« Et surtout, je veux et j’exige des photos de votre bouchon ! » S’exclama-t-elle sur le pas de la porte. « Les premières ! »

Sa main enserra celle de Monsieur Xavier, qui était sorti lui aussi devant le raffut, et elle essuya prestement une petite larme coulant sur sa joue. Trop émotive, cette Miss Paul. Un peu comme Sasa qui eut un peu plus de difficultés à grimper dans le pick-up que prévu à l’origine. Déjà qu’elle se sentait comme une baleine échouée depuis plus d’une semaine, voilà que chaque effort tirait dans son dos et la paralysait presque entièrement ! Elle se traita mentalement de chochotte, se disant que la suite allait être encore plus douloureuse alors si elle commençait comme ça, elle n’allait pas aller loin ! Mais comme pour lui rappeler qu’elle était légitime, Jay l’aida à s’installer et prit rapidement place derrière le volant.

Sincèrement, qu’est-ce qu’elle serait devenue sans lui ? …

« Oh… » Fit Saoirse en observant l’écran de son téléphone après que celui-ci n’ait sonné. « Jay ? Regarde, Opy me dit de nous rendre à cette adresse plutôt qu’à l’hôpital… »

Elle lui désigna le sms, se dépêchant de le lui laisser tandis que la douleur sourde revenait à la charge. Comme un coup de poing en plein ventre, remontant jusqu’à ses côtes et se répercutant dans le reste de son corps. En particulier son bassin. Elle crispa sa main sur le siège, penchant la tête en avant, s’efforçant de souffler et d’inspirer en tremblant. Ca faisait encore plus mal que les précédentes ! Bon sang ! Et après des secondes qui parurent une éternité, elle retomba contre le dossier en fermant un instant les yeux. Aussitôt elle sentit la pousse d’une fleur près de son oreille et les rouvrit.

« Non ! »

S’exclama-t-elle, faisant sursauter Jamie qui s’était lancé sur la route avec le pick-up.

« Non, je ne dois pas dormir ! Pas maintenant ! Pas maintenant… »

Elle se répéta cette litanie, sa main venant se perdre sur le pan de la veste de Jay pour s’y accrocher. Respirer. Inspirer. Expirer. Respirer. C’était important de rester réveillée. De rester parmi eux. De rester, parce que c’était son bébé qu’elle allait devoir rencontrer et qu’il aurait besoin de toute l’attention dont elle était capable ! Pour une fois dans sa vie, quelqu’un allait réellement dépendre d’elle et il n’était pas question de faillir. Ca suffisait d’être une ratée ! …

La clinique se dessina finalement rapidement derrière le pare-brise et quand Jamie se gara à quelques mètres de l’entrée principale, Saoirse descendit prudemment de son côté. Par réflexe elle regarda son pantalon… Non, aucune trace de quoi que ce soit et sa dignité était sauve ! Ouf ! Pourtant une nouvelle contraction l’étreignit quand Jay et elles s’engagèrent vers les portes et elle dû prendre le temps de s’agripper à lui. Souffler. Bon sang, si ça continuait, elle allait s’évanouir de douleur plutôt que de narcolepsie !

« Mademoiselle Bennet ? » L’interpella une voix.

Il voyait pas qu’elle était un tout petit peu occupée, là ?!

Le type en blouse attendit patiemment pourtant qu’elle se redresse enfin, terrassée et épuisée de supporter ça mais relevant fièrement le menton pour ne pas paraître trop faible. Il les accompagna jusqu’à l’intérieur après s’être présenté et ils n’eurent même pas à passer par l’accueil – où une femme criait tout ce qu’elle pouvait en disant à qui voulait bien l’entendre à quel point elle souffrait et méritait des soins immédiatement ! Saoirse tourna la tête vers elle, se disant qu’elle devrait passer avant elle mais… On ne lui laissa pas vraiment le choix. Sa main dans celle de Jamie, ils parvinrent jusqu’aux salles d’accouchement où une femme en blouse rose les attendait, un sourire bienveillant sur le visage.

« Vous êtes le père ? » Demanda-t-elle à Jamie.

« Oui. »

Ils échangèrent un regard mais la princesse hocha de nouveau la tête.

« Oui, c’est le papa. »

« Nous allons installer madame en salle et je vous demanderai de me suivre pour quelques documents administratifs… Ne vous en faites de rien, je serais avec vous durant toute la durée de l’accouchement. Je suis Nelly, sage-femme. »

Elle avait un visage qui plaisait beaucoup à Saoirse et elle la suivit sans hésiter au travers du couloir intimiste. Ils gagnèrent une grande pièce impressionnante qui la fit déglutir face au brancard où elle allait bientôt devoir s’allonger. Ils y étaient. Ils y étaient enfin… Et ça lui faisait terriblement peur. Infiniment. Les quelques minutes qu’elle passa sans Jamie furent les plus angoissantes de son existence, même si une très gentille jeune femme vint lui poser un cathéter sur le bras pour occuper son esprit.

Durant plus de deux heures, on lui parla de plusieurs choses, de trop de choses, elle ne les suivit pas vraiment à dire vrai, concentrée sur les contractions qui se faisaient de plus en plus pressantes. De plus en plus évidentes. Et de plus en plus rapprochées. Jusqu’au moment fatidique.

« Saoirse. » L’interpella Nelly, après une nouvelle contraction qui la laissant pantelante et suffocante contre l’oreiller qu’on lui avait proposé. « C’est l’heure. Vous allez bien m’écouter, d’accord ? »

Elle sentit sa lèvre inférieure de mettre à trembler. Effrayée, c’était ce qu’elle était en cet instant. Complètement terrorrisée malgré la main de Jay qu’elle serrait dans la sienne. Qu’il ne parte pas. Qu’il ne parte jamais. Qu’il ne la laisse pas là, pitié ! Parce que sans lui, elle n’y arriverait pas. Elle en était certaine…

« Vous allez y arriver. Vous allez mettre ce bébé au monde et je vais vous aider, c’est entendu ? Vous pouvez le faire. Ça ne sera pas facile, mais vous y arriverez et ça en vaut la peine. Parce que dans quelques minutes, vous tiendrez votre bébé contre vous. Pensez-y. Vous m’écoutez ? Vous êtes prête ? »

Saoirse hocha fébrilement la tête, la douleur prenant de nouveau le pas sur le reste. Son esprit se mit en pilote automatique.

Il était temps de faire naître ce bambin.
Il était temps de le rencontrer, enfin.
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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
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Every breath you take. And every move you make. Every bond you break, every step you take I'll be watching you.

Si Saoirse était en pilote automatique, Jamie lui était complètement hs. Si on lui avait dit, il y avait 7 mois de ça, qu’il en serait là, il se serait contenter de rire vaguement et de hocher la tête. Là, en revanche, il ne riait pas du tout. Tout autour de lui lui donnait l’impression d’être dans un autre pays, un autre monde. Qu’on lui parlait une langue étrangère à laquelle il ne comprenait rien. Tout ce qu’il comprenait, c’était que Saoirse lui broyait la main, que l’infirmière lui donnait des ordres, et qu’elle avait l’air d’avoir très mal. Et qu’il allait bientôt être papa. Truc incroyable. Vraiment. Si un jour on le luit avait dit…

Pour être honnête, il fut probablement d’une inutilité totale pendant toute la durée de l’accouchement, se contentant de lancer de grandes tirades d’encouragement à Saoirse, lui embrassant la main ou le front, dépendant des grimaces qu’elle faisait ou de la force qu’elle mettait dans sa poigne, faisant craquer tous les doigts de Jamie d’un seul coup. Mais il était là. Il ne se déroba pas. Malgré les cris. Les hurlements. Les tremblements de sa main et le respect immense qu’il ressentirait toute sa vie pour les femmes capable de réaliser de telles choses. Ad vitam eternea !

Il y eue un autre cri, un visage devenu limite cramoisie et puis soudain, il y eue un petit couinement. Suivi d’un grand cri, d’une inspiration et d’un autre grand cri. Un cri suraiguë, des pleurs de bébé. Aussitôt, Saoirse se redressa, demandant à le voir, à savoir si tout allait bien. Et pour une fois, la poisse légendaire de Skyrunner ne frappa pas. On débarbouilla rapidement le bébé, l’enveloppant dans une petite couverture éponge, avant de revenir vers eux, le posant sur la poitrine de Saoirse.

-C'est un beau petit garçon, félicitations, dit la sage-femme en les couvant du regard, mais aucun d’eux ne s’en rendit compte, totalement absorbé par la découverte de ce petit bout de rien.

Des cheveux un peu sombre, tout fins, une peau cramoisie à force de pleurer, et des petits poings vigoureux, déjà serrés. Déjà avides. Saoirse en pleura de joie, Jamie se contentant d’un discret reniflement, bien qu’il n’en menait pas large. Il était magnifique. Un vrai petit alien tout plissé. Adorable… Sans réfléchir, il embrassa Saoirse, la félicitant à mi-voix, sans vraiment savoir quoi dire de plus.

-Et comment va s’appeler ce beau bébé ? s’enquit la sage-femme, après les avoir laisser un instant.

Prix nobel de l’éloquence, le retour. Jamie se contenta de la regarder, les yeux ronds, avant de les tourner vers Saoirse. Le prénom ! Ils avaient complètement oublié d’en chercher un ! Ou du moins, ce fut le cas pour Jamie, totalement absorbé par… Un million d’autre choses. Et puis, au fond de lui, il ne se sentait pas vraiment ‘légitime’ à imposer quoi que ce soit. C’était son bébé, après tout. Et le sien aussi mais… Enfin, il valait toujours mieux ne pas s’avancer.

-Jay ? demanda-t-elle doucement, berçant le bébé contre elle. Tu as choisi ?

-Moi ? Mais.. Non tu… C’est ton… Enfin… Je ne sais pas.

-... Vous voulez que je vous laisse cinq minutes?

Il hocha légèrement la tête, complètement largué.

-... tu as une envie particulière ? demanda-t-elle calmement, sans cesser de bercer leur bébé.

-Mais… Toi, tu veux quoi? Je veux dire… Tu l'as porté 9 mois, moi je suis là que depuis quelques semaines...

-Mais tu es là. Et, baissant légèrement la voix, si ça doit être aussi ton fils... Alors tu as le droit de choisir quelque chose pour lui, non ? Moi ça me parait... Très logique.

-Mais…. Et si ça te plaît pas? Et si… J'en sais rien, j'ai des goûts bizarres, j'aime la country enfin !

-Je sais que ça me plaira, fit-elle doucement, penchant la tête sur le côté, avant de regarder à nouveau le bébé. Parce que ça vient de toi et que... tu as tout fait pour que ce bébé aille bien donc, tu ne lui ferais jamais quelque chose de négatif.

Honnêtement, cela le toucha droit au coeur. Jamais il n’aurait pensé qu’on le laisse un jour prendre une telle décision. Plus que cela, il n’aurait jamais cru qu’il en ai l’opportunité. On ne renomma pas les enfants adoptés et c’était la seule manière dont il aurait pensé pouvoir avoir des enfants alors là… Sans réfléchir, il se pencha, venant embrasser le front de Saoirse, une boule au fond de la gorge. C’était… Bien plus qu’il n’aurait jamais su le dire. Doucement, il se pencha sur le bébé, qui s’était mit à couiner, cherchant à saisir quelque chose. Quand il tendit l’index, il le prit avec une virulence qui le fit aussitôt sourire, naturellement.

-Alors petit alien… Comment on va t’appeler?

Il l’avait murmurer, presque pour lui-même, et après un instant, il releva les yeux vers Saoirse.

-Sam? finit-il par demander, presque timidement. Hésitant.

Elle attendit une petite seconde, comme pour le tester dans sa tête, avant de brusquement sourire.

-Sam c'est... Sam. J'aime beaucoup Sam !

Doucement, elle caressa la tête du petit bébé, comme pour le graver dans sa mémoire.

-Alors ça sera Sam... Puisque c'est ton papa qui l'a choisi. Sam.

Il eue un sourire, faisant signe à la sage femme d’approcher, un petit bracelet en plastique à la main.

-Alors, qu'a-t-on choisit? demanda-t-elle, débouchant son feutre.

Saoirse lui fit signe de le dire, le prenant de nouveau au dépourvu, mais ce fut avec une grande fierté qu’il annonça un assez sobre :

-Sam.

-Sam Silver Skyrunner, compléta Saoirse, sous le regard ahuri de Jamie et de la sage-femme.

Saoirse eue un petit sourire, visiblement très fière d’elle.

-… Silver? répéta-t-il, l’air un peu perdu.

-Oui. Comme le coeur des étoiles, Starunner.

Elle eue un sourire encore plus grand, espiègle, et Jamie ne put s’empêcher d’en être encore plus amoureux.

-Silver. Ça swingue. Sam Silver Skyrunner, annonça-t-il finalement, sous l’air amusé de la sage-femme, qui inscrivit les noms sur le petit bracelet avant de le passer au poignet de Sam.
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Sam… Sam c’était bien. Très bien même. C’était parfait parce que, au fond, elle n’avait pas non plus vraiment réfléchis à comment elle aurait voulu appeler ce petit bouchon ; ou plutôt, elle n’avait pas choisi. Saoirse avait passé les derniers jours à y songer sans savoir sur quoi arrêter son choix ou ses décisions, se disant dès le départ que les futurs parents allaient décider pour elle mais… Aujourd’hui, la princesse était le parent de ce bébé et elle avait quelqu’un pour accepter ce rôle à ses côtés : un assistant social un peu cassé, un peu mystérieux et un peu gentil à la fois. Il s’appelait Sam parce que Jamie avait choisi ce nom et parce qu’elle était d’accord. Parce que ça lui correspondait parfaitement en fin de compte. Parce que c’était simple, mystérieux et gentil comme celui qui avait implicitement choisi d’être son père. Celui qui avait signé les papiers, la déclaration à la mairie et qui était inscrit dans son carnet de santé ; celui qui serait présent à chaque étape de sa vie… S’il ne la jetait pas dehors avant de ne plus la supporter complètement.

Les heures qui suivirent furent un peu obscures, gérée par l’épuisement dont elle faisait preuve à cause de l’heure très tardive et du matin pointant le bout de son nez. De nouveaux beaucoup d’informations, trop, qu’elle accepta d’un hochement de tête ou refusa poliment : Saoirse avait juste envie de dormir. Un très grand besoin de se reposer dans cette étrange clinique où Antropy lui avait dit d’aller et où elle avait l’impression d’être traitée comme une reine. Ou tout simplement, comme la princesse qu’elle était auparavant… Les gens étaient tous agréables, gentil, patient et à l’écoute de la moindre demande ; pratique quand on était une jeune maman complètement perdue et en admiration devant ce petit bout d’homme geignant ou dormant profondément.

Pourtant… Tout paraissait assez magique. Un étrange nuage de fatigue et de bonheur cumulé, même si la crainte de voir débarquer ses anciens démons planait tranquillement autour d’elle. Antropy lui avait assuré, lorsqu’il était venu les voir, que le personnel veillait et que la sécurité avait été informée de filtrer les visites ; Carlisle avait décidément d’excellents contacts… Il avait glissé ça avant de gazouiller et papouiller un petit garçon aux grands yeux ouverts face à la rousseur colorée de son interlocuteur ; Saoirse avait profité de sa présence pour le laisser tranquille avec Jamie, elle avait cru comprendre qu’ils étaient très bons amis et qu’ils pouvaient aussi avoir besoin de se revoir. Sortir un peu de la chambre ne lui ferait pas de mal. Pas trop de mal, sans doute.

S’asseyant près des distributeurs, à l’orée du service de maternité, elle pianota sur son téléphone en se mordant la lèvre. Il fallait qu’elle prévienne Bellamy et Pilib. Elle n’avait revu son frère qu’une seule fois depuis sa grossesse mais… Mais ça avait été une fois si intense et étrange qu’elle ne savait pas du tout comment agir vis à vis de lui. Il avait l’air d’être un type bien, très bien et immédiatement il avait avoué sa culpabilité de n’avoir pas repris contact plus tôt. Pouvait-elle vraiment lui en vouloir ? Saoirse n’était pas quelqu’un de très rancunier et le simple fait de le retrouver avait quasiment suffit à effacer bon nombre d’absences. Ils avaient été séparés contre leur volonté et il avait eu plus de chance qu’elle. Mais aujourd’hui, elle le voulait dans sa vie. Elle le voulait dans la vie de son bébé, tout autant qu’elle voulait de Bellamy. Jamie lui avait proposé d’en nommer un des deux comme parrain mais elle n’avait aucune idée de qui choisir. Et cette question la taraudait encore au point qu’elle ne leur avait même pas encore annoncé la naissance de Sam ! Il était temps de s’y mettre…

Il lui fallut une bonne quinzaine de minutes pour parvenir à rassembler son courage et dix de plus pour enfin se décider à les appeler l’un après l’autre. Elle tomba sur la messagerie de son frère, déglutissant avant de lui laisser un message doucement. Il devait être occupé au ranch… Bellamy en revanche décrocha quasiment immédiatement et il lui suffit de quelques phrases pour la faire sourire et rire de nouveau. C’était un grand type bourru mais qu’est-ce qu’il avait pu être là pour elle, c’était la moindre des choses que de lui demander de faire partie de la vie de son bébé. De leur bébé, à Jay et à elle… Même s’il exprima immédiatement une méfiance vis-à-vis de l’assistant social, elle lui proposa de passer à la maternité pour s’assurer que tout allait bien. Ces hommes ! Un sourire aux lèvres, elle raccrocha et poussa un soupir profond. Inspirer. Expirer. Elle posa la main sur son ventre en train de diminuer… Il n’était plus là. Il n’était plus dans son ventre. Il était sorti, à l’air libre, prêt à démarrer sa nouvelle vie. Enfin.

Les yeux clos, elle sentit la caresse tendre d’une fleur de nénuphar se poser près de son oreille et cela la fit rapidement revenir à elle ! Non, mieux valait ne pas s’endormir maintenant ! Non, non… Se levant d’un bond, elle sentit un léger vertige et se rattrapa au distributeur, papillonnant du regard tandis que le brouillard disparaissait peu à peu de sa vision. Ne pas s’endormir. Ne pas s’assoupir. Une masse rousse attira son attention, une grande femme à la large chevelure en train d’avancer dans le couloir. Plissant les yeux, la princesse se redressa malgré elle. Vivienne ? Est-ce que c’était… Est-ce qu’il s’agissait de Mme Harmond ?! Prise d’un soudain excès de panique, Sasa se précipita dans le couloir à sa poursuite pour tenter de la rattraper ; elle avançait vite, tout aussi vite que l’esprit de la blonde qui filait à toute allure dans des hypothèses et autres angoisses qui prenaient de plus en plus vie. Chaque pas apportait son nouveau lot d’inquiétude. Chaque mètre qui la séparait aussi. Elle accéléra.

Atteignit sa chambre, la porte entrouverte, et attrapa la poignée pour l’ouvrir en grand ! A l’intérieur, Jamie et Antropy relevèrent vivement la tête, surpris par son geste… Et absolument seuls en compagnie du bébé.

« Co… Sam ? » Demanda-t-elle, tremblante comme une feuille.

Jamie lui désigna le bambin de nouveau dans ses bras, l’air inquiet. Alors… Alors Vivienne n’était pas venue jusqu’à la chambre ? Ou bien elle s’était perdue ? Est-ce que… Est-ce que c’était seulement elle ? Et si ce n’était pas elle ? Ou pire… Si c’était elle ?! Devenant soudain livide, Saoirse poussa un hurlement quand une main lui tapota l’épaule !! Se retournant contre la porte, prête à défendre bec et ongle son petit bouchon, elle se rendit compte qu’il ne s’agissait nullement de la terrible adoptante… Mais simplement de Beth en compagnie de Max ! Ce dernier la rattrapa d’ailleurs avant qu’elle ne s’effondre sur le sol et la princesse se cramponna à sa veste, haletante, perdue et littéralement effrayée. Il fallut qu’il l’accompagne jusqu’à son lit, avec l’aide de Jay, pour qu’elle se rende compte à quel point elle était ridicule… Et ne se mette à pleurer comme une madeleine ! Encore plus honteux. Encore plus…

Le simple fait de voir Sam dans d’autres bras la rendit folle d’inquiétude et Antropy ne discuta même pas pour lui tendre son bébé quand elle leva ses yeux vers lui. Plutôt que le contraire, ce fut la maman qui se pelotonna contre Sam et qui enfouit son nez contre ses cheveux. Son odeur toute douce et savonneuse. Sa quiétude paisible. Le bras de Jamie autour d’elle, près d’elle et ce petit bouchon qu’elle avait osé vouloir abandonner. Qu’elle avait cru pouvoir donner et laisser pour une autre vie… A chaque seconde qui passait, elle culpabilisait d’y avoir seulement songer. Et à chaque minute, elle ne ressentait que plus l’impossibilité de le lâcher. De l’abandonner. Son bébé. Leur bébé. Leur leur… A personne d’autre ! Absolument personne d’autre.

Et s’il n’y avait pas eu Jamie… Elle n’auriat jamais pu connaître ça. Idiote qu’elle était.

« Je suis désolée… » S’excusa Saoirse, reprenant peu à peu des couleurs et son souffle. « Pardon ? J’ai cru… j’ai cru voir quelqu’un mais ce n’était sûrement pas elle et j’ai… J’ai paniquée. Je suis désolée. Bonjour Beth. Bonjour… Max… ! »

Elle avait encore les yeux rouges d’avoir pleuré mais eu un sourire encourageant envers les deux nouveaux venus dans la chambre.

« Tu veux que j’aille vérifier dans le couloir ? » Proposa Antropy, prêt à le faire.

Elle sembla hésiter. Si elle acquiesçait elle passerait pour une tarée, si elle refusait sa tension ne redescendrait pas… Malgré lui, le tigre hocha la tête et s’extirpa de la chambre pour faire un peu le tour. Il revint quelques secondes plus tard, secouant la tête en signifiant qu’il n’y avait personne qui semblait chercher une chambre ou fouiller dans les couloirs. Rassurée, un peu, Saoirse accepta finalement de montrer un peu Sam à ses deux amis… Le bambin dormait toujours, son petit visage parcouru de petits sourires ou d’expression ensommeillées. Il avait l’air si tranquille. Si peu inquiet du monde qui l’entourait…

Quand elle, elle serait la main de Jamie dans la sienne comme une véritable bouée de sauvetage. Incapable de le quitter des yeux. Incapable de détourner le regard du petit bichon tout bien habillé dans son pyjama bleu sombre.

« On s’était dit… On voulait… Enfin… J’ai proposé et Jamie à accepté mais… Beth, on voulait que ce soit toi sa marraine. On aimerait beaucoup que tu ai une place dans la vie de Sam. »

Elle l’avait dit avec un petit air inquiet, parlant distinctement pour que son amie comprenne correctement et ne puisse faire mine de ne pas avoir saisi. C’était une spécialiste de ça… Mais c’était aussi une responsabilité que d’avoir un filleul. Sasa savait qu’elle lui en demandait sans doute beaucoup et qu’elle pouvait très bien refuser mais… Beth était son amie la plus proche. Et malgré son sacré caractère et sa manie à boire à outrance, elle restait quelqu’un de bien. La preuve, elle supportait la présence de Max – d’ailleurs, pourquoi étaient-ils venus tous les deux ensemble ? oO – alors qu’elle aurait pu l’expédier voir ailleurs depuis longtemps.

Elle échangea un regard avec Jay. Ils avaient eu une longue conversation le lendemain de l'accouchement et... Maintenant, elle savait qu'il avait compris ses sentiments pour lui. Elle savait qu'il savait. Elle savait. Que ce n'était peut-être pas que les hormones finalement et que... Qu'ils avaient commencé leur histoire à l'envers, comme ce qu'ils étaient. Mais c'était aussi sûrement le meilleur moyen de commencer cette dite histoire. Un peu prématuré. Un peu surprenant. Totalement imprévu. Incertain. Bancal. Mais... Ça leur correspondait sans doute très bien.

« STu accepterais ? Parce que… Parce que tu es mon amie, que je tiens beaucoup à toi et que je sais que toi, tu ne laisserais jamais tomber Sam s’il a besoin de toi. Là c’est un bébé donc il a pas besoin de grand chose, je crois, mais plus grand… Quand il me détestera, nous détestera avec Jamie, je suis sûr qu’il t’adorera toi. »

Et qu’il voudra l’imiter, sans doute. A leur grand dam.
black pumpkin


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