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« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. »(Walt Disney)
٩(͡๏̯͡๏)۶ Civil War ☆ Evénement #105 Une mission de Dyson - Depuis le 2 février 2019 « Défendrais-tu un criminel ? »
Ѽ Conte(s) : Big Hero 6 Ѽ Dans le monde des contes, je suis : Honey Lemon
✓ Métier : Astrophysicienne et chimiste ☞ Surnom : Hon ٩(͡๏̯͡๏)۶ Cadavres : 3201 ✯ Les étoiles : 8529
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________________________________________ Jeu 7 Fév 2019 - 0:23
Broken Hearts Rhapsody
La mairie avait fait peau neuve, aucune doute là-dessus. Honey n'était qu'à demi surprise de voir que l'établissement rappelait étrangement les locaux de Facebook et était encore moins surprise que Michel-Ange ait tenu parole en installant une salle de sport. Avec piscine. Ca, d'accord, elle ne l'avait pas vu venir. C'était quand même extravagant, mais Honey se rappelait surtout que tout cela partait d'une réelle bonne attention particulièrement touchante. A ses yeux, du moins Honey avait déjà eu l'occasion de voir et tester la salle de sport, même si elle aurait préféré continuer sa rééducation à l'hôpital, bien loin des potentiels regards indiscrets, sur un équipement certes moins moderne mais probablement tout aussi efficace. De toute façon, les probabilités d'amélioration de la paralysie de Honey n'étaient en rien liées à la nouveauté de l'équipement mais plutôt à la gravité de sa lésion. Cependant, elle devait bien avouer que ledit équipement était à la pointe de la technologie de ce monde-ci et que l'implication de Michel-Ange vis-à-vis de sa santé était plus qu'adorable. Il ne s'en rendait probablement pas compte, tout comme il ne percevait pas non plus ses quelques réticences que Honey aurait pu s'atteler à rendre plus limpides si elle en avait eu le cœur. Ce qui n'était absolument pas le cas. Michel-Ange était bien trop adorable, bien trop investi, sans compter qu'elle avait conscience des biais qu'il trouvait pour concilier leur emploi du temps et leurs obligations respectives. C'eut été une mauvaise idée de s'y opposer, dans l'absolu. Ce jour-là, Honey le rejoignait pour tester la piscine dont nous parlions plus haut. Le Docteur Murphy jugeait l'idée pertinente et Michel-Ange n'avait visiblement rien contre. Peut-être en partie parce qu'il avait été une tortue d'eau. Peut-être aussi à cause de la perspective de voir Honey Lemon presque nue. Pour l'occasion, elle avait même investi dans un nouveau maillot de bain. Comme elle ne s'attendait même pas à pouvoir se tenir sur ses deux jambes sans battre des bras pour garder l'équilibre, elle n'avait pas investi dans un maillot de compétition, qui aurait été plus pratique pour enchainer les longueurs mais qui, sur elle, serait totalement inutile. Honey avait eu accès au vestiaire pour les PMR et à un fauteuil spécial qui lui permettait d'aller sous la douche sans dérégler tous les accessoires de son fauteuil habituel - c'eut été dommage. La jeune femme n'était pas étonnée de voir que la mairie avait investi dans ce genre d'équipement et devait reconnaitre que, comme elle n'était pas dans la piscine municipale, elle n'avait pas eu à s'embarrasser d'un énième guichet trop en hauteur puisqu'ici il n'y avait pas de guichet. Honey ne payait pas l'accès. Ca ne lui prenait pas spécialement de temps de changer de tenue. La chimiste avait pris l'habitude. Cela faisait presqu'un an qu'elle était en fauteuil et presque tout autant de temps qu'elle s'y était faite. Par absence de choix, d'une part, par résilience et envie d'avancer de l'autre, même si ce n'était plus debout. Michel-Ange et Honey se retrouvèrent au bord de la piscine. Elle était arrivée avant lui, ce qui lui avait donné le temps d'observer les lieux, déserts, pour le moment. Honey espérait qu'il ait privatisé l'endroit pour l'après-midi, ne se sentant pas à l'aise à l'idée de peut-être devenir l'attraction locale. En tant que maire, il pouvait probablement privatiser ce genre d'endroit, non ? Cette pensée disparut cependant avec l'apparition de Michel-Ange, à la sortie des vestiaires des hommes. La jeune femme devait bien avouer que c'était la première fois depuis longtemps qu'elle le voyait avec aussi peu de vêtements et que la vision était loin d'être désagréable. Ca lui rappelait cette drôle de journée de la vérité, dans cette maison abandonnée. Ils avaient vraiment tout fait à l'envers, pour ce qui était de leur histoire. Et c'était peut-être ce qui la rendait d'autant plus unique et merveilleuse. Chassant cette pensée, Honey écarta les bras et demanda : - Alors, t'en penses quoi ? Digne de l'occasion ? Si tu penses qu'on est bon alors est-ce que tu veux bien m'aider à entrer dans l'eau s'il te plait ? On pouvait aménager une piscine aussi bien qu'on le voulait, la rendre aussi accessible que possible, l'entrée dans l'eau restait impossible sans l'aide de quelqu'un - Michel-Ange, en l'occurrence. Il n'y avait aucune raison pour qu'il refuse et il disposait largement des capacités physiques pour poster sa cinquantaine de kilos. Ce n'était pas tellement ça qu'elle appréhendait, c'était l'après. Honey avait lu des articles sur d'autres tétraplégiques dans le grand bain mais la théorie ne lui donnait qu'une vague idée de la pratique. Sans compter la déception que pourrait éprouver Michel-Ange si jamais ça ne marchait pas. Est-ce que cette idée serait un pur désastre ?
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Broken Hearts Rhapsody
Nothing really matters, anyone can see Nothing really matters, nothing really matters to me Any way the wind blows... .
Ce n’était pas vraiment de la colère ou quoi que ce soit d’autre, non c’était simplement une déception envers lui même. Retirant les frites avec délicatesse, Michel-Ange les reposa sur le bord et réprima une envie de rire.
« En plus, tu as pieds. »
C’était de l’humour noir et il adorait ça. Ricanant un peu, il fit quelques brasses et commença à nager autour d’elle comme un requin autour de sa proie. Mettant juste ses yeux hors de l’eau, il s’approcha d’elle pour lui pincer les fesses. « T’as rien senti là ? »
Et il ricana à nouveau en l’éclaboussant un peu. C’était amusant, il avait simplement pris le problème du mauvais côté. C’était vrai, il était allé un peu vite. Mais avancer sans réfléchir, c’était sa plus grande passion. A quoi bon vivre si on restait statique et si on n’essayait rien. « Je peux pas jouer au tennis, je suis trop dur avec moi même. En fait, je ne peux faire que des arts martiaux, c’est le seul truc qui me canalise. Je crois. Bon, la température te convient, elle est à 28. »
Souriant toujours, il poursuivit : « On va faire plus simple alors et partir sur de la physique… Je pense que tu sais avec tes doctorats que tu subis moins la gravité dans l’eau. Tu vas prendre mes mains et essayer de te tenir debout. Le mieux, c’est que tu fasses le vide. Pour cela, c’est très simple, tu vas penser à une couleur. Une simple couleur, et ne visualiser que ça. C’est impossible de penser à rien plus de quelques secondes. Mais une couleur, c’est bon. Je te conseille de prendre le blanc, mais si tu veux prendre le violet… Je déteste le violet, c’est une couleur que je vois mal. »
Et oui, il était daltonien. C’était pour ça qu’il ne portait que rarement du bleu, mais souvent du vert et du rouge-orangé. C’était pas une question de style propre aux tortues, c’était qu’il avait du mal avec les autres types de couleur. Prenant ses mains, il respira en même temps qu’elle. Il avait envie de l’embrasser… Se penchant pour s’excuter, il fut interrompu par une voix criarde qui manqua de faire planter sa dent dans la lèvre inférieur d’Honey. « Et bah j’vois que Monsieur l’Maire est super occupé et bosse dur en cette journée ! » avait scandé Hervé dans une pointe d’ironie, d’un ton très sarcastique.
Se tournant vers lui, il le fusilla du regard et grommela : « C’est dans mon emploi du temps Hervé... Y’a marqué piscine. »
Hervé roula des yeux et mit son stylo à la bouche d’un air féminin, contemplant le corps de Michel-Ange en maillot de bain. « Oh, mais je savais ça. C’est pour ça que je suis passé. Enfin. »
Détournant les yeux, il reprit contenance en reprenant son ton sarcastique et profondément cassant. « Moi je fais ce que Debbie me dit. Et si je le fais pas, Debbie pas contente. Et si Debbie pas contente, c’est tout le service du Maire qui subit la colère du Dragon. C’est ça que vous voulez ? Le suicide de vos employés ? Alors sortez de l’eau et venez me signer ça… Ca m’évitera bien des soucis relationnelles avec Miss Je-Casse-Tout-Le-Monde. »
Michel-Ange haussa les sourcils. Son équipe avait réellement besoin d’un stage de confiance. Il faudrait qu’il y remédie. Restant dans l’eau, il prit sa voix des affaires, ferme et autoritaire, qui jurait parfaitement avec sa nature réelle. « Je ferais ça tout à l’heure, Hervé. Merci. Je suis occupé là. » « Occupé à barboter avec Blondie ? Oh ne t’en fais pas chérie, ce surnom c’est pas moi qui l’ait inventé. C’est Miss Je-Casse-Tout-Le-Monde. Et il te va très bien, j’adorerai avoir tes cheveux. Et ce qui va avec ! »
En ricanant, il désigna Michel-Ange avec la pointe de son stylo. S’il continuait, le Maire en personne allait se charger de le noyer. « Bon. Je retourne au front. Je prends le prochain créneau piscine aussi. Ca va m’détendre. Je viendrais avec vous, j’ai un problème de hanche. C’est fou ce que l’amour peut détruire un corps… Allez, bisous les amoureux ! »
Mais en voulant leur faire coucou, Hervé glissa et tomba dans l’eau dans une démarche pittoresque. Michel-Ange éclata de rire en désignant les caméra de la salle : « On pourra la mettre en boucle quand il nous saoulera ! » « AU SECOURS JE SAIS PAS NAGEEEER ! »
Soupirant, Michel-Ange partit à sa rescousse en deux brassés de crole et le ramena sur la rive. Hervé resta allongé sur le dos en suffoquant. « Mon héros... »
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Stupid Dog, Stupid Boy!
“Lycos n'est pas idiot. Ce sont ceux qui le pensent qui le sont.”
Michel-Ange n'avait pas tort : la piscine avait fière allure. Honey était soulagée de savoir qu'il n'avait pas claqué tout le fric de la mairie juste pour elle mais ce soulagement ne dura pas. Elle sentit son estomac se nouer légèrement quand il insinua que certains en douter et cela devint difficile pour elle de se focaliser sur la suite du discours, alors même qu'il était passionnant et plein de bon sens. Honey ne serait, après tout, pas devenue professeure si elle ne partageait pas cette vision du monde. - Les scolaires, oui. C'est une idée formidable. La natation c'est très bon pour le dos et on sait tous que les scolioses sont de plus en plus fréquentes chez la jeune population qui ne sait pas se tenir - au sens littéral, j'entends. Tu as eu raison, approuva la jeune femme avec un franc sourire. Mais... euh... juste comme ça... s'il se trouve que par hasard tu as envie de me dire qui pense que tu fais tout ça uniquement pour moi... disons que je ne suis pas désintéressée de l'apprendre, conclut Honey avant de replacer une mèche qui n'avait pas spécialement besoin de l'être derrière son oreille. Replacer ses cheveux était encore moins pertinent sachant que deux minutes plus tard, elle était dans l'eau. Voilà. Ils y étaient. Honey était bien trop occupée à se demander ce qu'elle devait faire ensuite, sachant qu'elle ne pouvait utiliser que 50 % de son corps pour faire réellement attention à Michel-Ange, qu'il s'agisse de son slip de bain ou de ses longueurs. Mais une chose était certaine : il était à l'aise comme un poisson dans l'eau. Enfin, comme une tortue, mais l'expression dit "poisson". Honey... ce serait plus compliqué de la trouver gracieuse. Peut-être aurait-elle dû faire ça avec Evelyn, pas avec quelqu'un à qui elle voulait plaire. Comment pouvait-on espérer plaire quand on n'était pas en mesure de se mettre à l'horizontale complètement et que, si on essayait de nager, on ressemblait plus à un petit chien qu'à une sirène ? A présent qu'elle essayait de se mouvoir dans l'eau, Honey se rendait compte d'à quel point tout ceci était une mauvaise idée. C'était pas en ayant l'air idiot qu'elle allait subitement pouvoir courir un cent mètres. Et ça n'avait absolument rien de romantique. Le seul point positif, outre la silhouette athlétique de Michel-Ange, c'était qu'ils étaient seuls. - Je ne sens plus rien en dessous des hanches, répondit-elle, factuelle, tout en trouvant leur proximité plutôt sympathique. Voire carrément, en fait. L'espace d'un instant, Honey se prit à croire que le moment pourrait être intéressant, même si ses jambes ne bougeaient pas. Puis Michel-Ange eut une idée - ça, elle le lut clairement dans ses yeux - et sortit de l'eau en se précipitant vers... des frites de natation. A ce moment-là, si elle n'avait pas eu besoin de ses mains pour littéralement maintenir son cap, Honey y aurait volontiers enfoui son visage. Une intuition persistante lui soufflait que c'était le début de la fin de tout le romantisme qu'une piscine privatisée pouvait offrir. L'intuition se vérifia quand, sans demander son avis à l'intéressée, Michel-Ange noua une frite à chacune de ses jambes. L'effet qu'il escomptait ne se fit pas attendre : en effet, aussi ridiculement arnachée, elle ne pouvait que flotter. Et pourtant, elle n'avait qu'une envie, là, tout de suite : couler à pic. Honey n'avait probablement pas eu aussi honte depuis ses quinze ans. Bizarrement, la sensation ne lui avait pas manqué, à aucun moment. Mais Michel-Ange était à des années lumières de s'en apercevoir. Il lui faudrait bien plus que les huit minutes qui séparaient la lumière du Soleil de la Terre pour qu'une ampoule s'allume dans sa tête. Il continuait, encore et encore. Honey se contenta de secouer la tête quand Michel-Ange lui demanda si elle ne pouvait pas bouger du tout. Si elle parlait, elle sentait qu'elle allait se mettre à pleurer. Son cerveau ne fit même pas l'effort de chercher à lui rappeler si oui ou non elle connaissait cette histoire de ki. Est-ce que c'était réellement important, de toute façon ? Honey inspira longuement, remerciant l'égoïsme de Michel-Ange de ne pas avoir demandé à Donatello de venir. Là, elle aurait vraiment pleuré. - Moi aussi, je voulais qu'on soit tous les deux, finit-elle par répondre en regardant un point fixe droit devant sur lequel elle se devait de concentrer toute son attention. Je sais que tout ce que tu fais part d'une excellente intention et crois-moi, j'essaye d'être kantienne et de m'y raccrocher, mais tu me facilites vraiment pas la chose, Michel-Ange. Eut-elle encore été une personne ordinaire, c'est à ce moment que Honey aurait fait volte face pour capter son regard. Mais elle ne pouvait pas bouger, pas arnachée ainsi. Pour la première fois depuis son accident, elle se sentait véritablement prisonnière de son corps - et d'une piscine, de surcroît ! Mais Honey voulait bien faire les choses et lui expliquer, pour qu'il apprenne de son erreur et ne retienne pas que son énervement, qui n'avait rien de pédagogique. - Tu veux aller plus vite que la musique avec moi. Si tu m'avais demandé mon avis, tu aurais su que j'étais pas venue pour m'entrainer pour les prochains Jeux Paralympiques parce qu'il y a qu'en tennis que je peux éventuellement prétendre avoir le niveau. T'as eu ton idée et je reconnais qu'elle est ingénieuse mais t'aurais dû me demander si j'étais d'accord ! Honey déglutit avant de poursuivre lentement : - Ce n'est pas parce que je ne sens plus rien après les hanches qu'on peut faire tout ce qu'on veut avec mes jambes. Ma proprioception s'arrête peut-être ici, indiqua maladroitement Honey en manquant de perdre l'équilibre, mais le reste m'appartient quand même. Maintenant, s'il te plait, j'aimerais que tu m'enlèves tout ça. J'ai l'air ridicule et ça ne servira de toute façon à rien. Mes jambes ne retrouveront jamais de tonicité ou d'autonomie si tu forces leurs mouvements. Mon but en venant ici, aujourd'hui, c'était déjà de, peut-être, tenir debout toute seule. Et juste ça. Pas de me sentir aussi humiliée et dépossédée de mon propre corps... Je suis vraiment, vraiment désolée si c'est trop difficile pour toi de voir que je ne fais aucun progrès, que je suis juste moi. Honey marqua une pause, encore et ajouta : - Mais je sais que tu voulais faire bien alors je ne suis pas fâchée. Je suis juste très mal.
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Broken Hearts Rhapsody
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________________________________________ Jeu 14 Fév 2019 - 17:34
T'es plutôt mignon, dans ton genre!
« Comme tu veux. »
Ce n’était pas vraiment de la colère ou quoi que ce soit d’autre, non c’était simplement une déception envers lui même. Retirant les frites avec délicatesse, Michel-Ange les reposa sur le bord et réprima une envie de rire.
« En plus, tu as pieds. »
C’était de l’humour noir et il adorait ça. Ricanant un peu, il fit quelques brasses et commença à nager autour d’elle comme un requin autour de sa proie. Mettant juste ses yeux hors de l’eau, il s’approcha d’elle pour lui pincer les fesses. « T’as rien senti là ? »
Et il ricana à nouveau en l’éclaboussant un peu. C’était amusant, il avait simplement pris le problème du mauvais côté. C’était vrai, il était allé un peu vite. Mais avancer sans réfléchir, c’était sa plus grande passion. A quoi bon vivre si on restait statique et si on n’essayait rien. « Je peux pas jouer au tennis, je suis trop dur avec moi même. En fait, je ne peux faire que des arts martiaux, c’est le seul truc qui me canalise. Je crois. Bon, la température te convient, elle est à 28. »
Souriant toujours, il poursuivit : « On va faire plus simple alors et partir sur de la physique… Je pense que tu sais avec tes doctorats que tu subis moins la gravité dans l’eau. Tu vas prendre mes mains et essayer de te tenir debout. Le mieux, c’est que tu fasses le vide. Pour cela, c’est très simple, tu vas penser à une couleur. Une simple couleur, et ne visualiser que ça. C’est impossible de penser à rien plus de quelques secondes. Mais une couleur, c’est bon. Je te conseille de prendre le blanc, mais si tu veux prendre le violet… Je déteste le violet, c’est une couleur que je vois mal. »
Et oui, il était daltonien. C’était pour ça qu’il ne portait que rarement du bleu, mais souvent du vert et du rouge-orangé. C’était pas une question de style propre aux tortues, c’était qu’il avait du mal avec les autres types de couleur. Prenant ses mains, il respira en même temps qu’elle. Il avait envie de l’embrasser… Se penchant pour s’excuter, il fut interrompu par une voix criarde qui manqua de faire planter sa dent dans la lèvre inférieur d’Honey. « Et bah j’vois que Monsieur l’Maire est super occupé et bosse dur en cette journée ! » avait scandé Hervé dans une pointe d’ironie, d’un ton très sarcastique.
Se tournant vers lui, il le fusilla du regard et grommela : « C’est dans mon emploi du temps Hervé... Y’a marqué piscine. »
Hervé roula des yeux et mit son stylo à la bouche d’un air féminin, contemplant le corps de Michel-Ange en maillot de bain. « Oh, mais je savais ça. C’est pour ça que je suis passé. Enfin. »
Détournant les yeux, il reprit contenance en reprenant son ton sarcastique et profondément cassant. « Moi je fais ce que Debbie me dit. Et si je le fais pas, Debbie pas contente. Et si Debbie pas contente, c’est tout le service du Maire qui subit la colère du Dragon. C’est ça que vous voulez ? Le suicide de vos employés ? Alors sortez de l’eau et venez me signer ça… Ca m’évitera bien des soucis relationnelles avec Miss Je-Casse-Tout-Le-Monde. »
Michel-Ange haussa les sourcils. Son équipe avait réellement besoin d’un stage de confiance. Il faudrait qu’il y remédie. Restant dans l’eau, il prit sa voix des affaires, ferme et autoritaire, qui jurait parfaitement avec sa nature réelle. « Je ferais ça tout à l’heure, Hervé. Merci. Je suis occupé là. » « Occupé à barboter avec Blondie ? Oh ne t’en fais pas chérie, ce surnom c’est pas moi qui l’ait inventé. C’est Miss Je-Casse-Tout-Le-Monde. Et il te va très bien, j’adorerai avoir tes cheveux. Et ce qui va avec ! »
En ricanant, il désigna Michel-Ange avec la pointe de son stylo. S’il continuait, le Maire en personne allait se charger de le noyer. « Bon. Je retourne au front. Je prends le prochain créneau piscine aussi. Ca va m’détendre. Je viendrais avec vous, j’ai un problème de hanche. C’est fou ce que l’amour peut détruire un corps… Allez, bisous les amoureux ! »
Mais en voulant leur faire coucou, Hervé glissa et tomba dans l’eau dans une démarche pittoresque. Michel-Ange éclata de rire en désignant les caméra de la salle : « On pourra la mettre en boucle quand il nous saoulera ! » « AU SECOURS JE SAIS PAS NAGEEEER ! »
Soupirant, Michel-Ange partit à sa rescousse en deux brassés de crole et le ramena sur la rive. Hervé resta allongé sur le dos en suffoquant. « Mon héros... »
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Stupid Dog, Stupid Boy!
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________________________________________ Jeu 14 Fév 2019 - 23:21
T'es plutôt mignon, dans ton genre!
Avoir pied ou ne pas avoir pied n'était pas la question. Dans tous les cas, la jeune femme ne pouvait pas compter sur ses jambes, que ce soit pour la propulser ou la maintenir debout. Cependant, Honey se garda de le préciser, laissant ces mêmes jambes retomber selon les lois de la gravité une fois débarrassées des frites. Elle n'était pas certaine que ce soit le moment, même si Michel-Ange n'avait pas l'air en colère. Déçu, probablement. Cette perspective serrait le cœur de la jeune femme. Par chance, sa remarque suivante la fit sourire. C'était typique de Michel-Ange, qui ne devait même pas s'apercevoir d'à quel point cela contribuait à son charme fou. C'était bon de voir, dans tous les cas, qu'il avait vite retrouvé sa naturelle jovialité. Pendant que Honey se maintenait dans une position dont elle essayait d'oublier le manque d'esthétisme, elle suivait Michel-Ange du regard ou, plutôt, elle suivait ce qui dépassait de l'eau et lui appartenait. Quand il plongea vers son séant, elle eut une très nette idée de l'idée qu'il pouvait bien avoir derrière la tête mais n'en sentit pas la réalisation. Inutilement, cependant, de s'attarder là-dessus. Du moins, c'est ce que Honey jugea plus pertinent. Elle se contenta alors de secouer la tête de gauche à droite avant d'ajouter : - Mais les probabilités que tu m'aies pincé les fesses sont très élevées. La température de l'eau est parfaite, ajouta-t-elle quelques instants plus tard entre deux éclaboussements. Les arts martiaux en revanche, je vais laisser tomber, sourit la jeune femme. Elle ne regrettait pas spécialement que Michel-Ange ne joue pas au tennis. Dans un couple, c'était important de réserver des activités à soi et de voir d'autres gens. Wasabi était un très bon partenaire comme Gaston l'avait été presqu'un an plus tôt. Honey nota qu'elle ne l'avait pas revu depuis cette partie. Mais cette réflexion ne dura pas. Prendre les mains de Michel-Ange était autrement plus intéressant. Ca y était. Ils étaient partis du mauvais (expression qui trouvait, dans contexte pareil, un sens ironique particulièrement fort) mais à présent ils avaient trouvé comment appréhender la chose. Honey retrouvait sa confiance qui, à son tour, lui rendait sa concentration. L'idée de Michel-Ange était pertinente. C'était ce genre de méthode qu'elle avait visualisé avant de s'aventurer à la piscine. Alors voir une couleur, ce ne serait pas compliqué ! La chimiste sourit quand Michel-Ange mentionna le violet. Comment avait-il deviné ? Ou : avait-il deviné ? Quant au blanc... Honey allait mentionner un détail absolument fas-ci-nant au sujet du blanc quand elle eut le vague pressentiment que Michel-Ange ne s'approchait pas forcément autant d'elle que pour la maintenir droite. Elle jugea in extremis bon de se taire et de réserver cette anecdote passionnante pour plus tard. Hervé, lui, jugea bon de les interrompre. Honey sursauta, surprise, un peu gênée, aussi. Elle le fut d'autant plus quand, au détour d'une conversation professionnelle, Hervé mentionna son apparence. Les cheveux, soit. Honey avait l'habitude qu'on l'appelle Blondie, ou plutôt que Deborah l'appelle Blondie. C'était affectueux, d'une certaine façon et le surnom ne lui déplaisait pas. Mais le reste... Honey regrettait de ne pas pouvoir ne laisser que ses yeux hors de l'eau. Même si, quelque part, c'était sans doute flatteur qu'on admire sa plastique. On pouvait aussi admirer quantité de choses chez Hervé. Sa répartie, notamment. Parfois sa grâce, mais c'était réservé au sol qui ne glissaient pas. Quand il tomba à l'eau, Honey comprit deux choses : 1) ce moment n'aurait jamais rien de romantique, ni même d'efficace sur ses jambes. 2) elle était bien partie pour se raconter mentalement cette anecdote passionnante qu'elle connaissait déjà. De toute façon, ce n'était pas comme si ça intéressait d'autres gens qu'elle. Honey n'était pas la femme de la situation pour secourir Hervé. Avant elle était bonne nageuse, quoique sans doute moins brillante qu'une tortue de mer. Maintenant, elle ne pouvait qu'observer la scène, simple spectatrice d'un spectacle qu'on pourrait se repasser en boucle, ce qui ne lui plaisait pas. A l'hôpital, jamais personne n'aurait filmé sa rééducation - pas sans son accord pour la science, du moins. Honey avait de l'eau jusqu'aux épaules et se trouvait assez loin du bord. Elle avait une formation en premiers secours mais c'était présentement inutile puisqu'Hervé respirait. De toute façon, elle n'était pas pompier, donc incapable de se hisser à la seule force de ses bras hors de l'eau. Elle était coincée. Littéralement. Encore. - T'occupes pas de moi, Hervé a l'air d'avoir plus besoin de toi. Je vais faire ce que le docteur m'a conseillé. Il faudra que tu me sortes de là d'ici une heure maximum, quand même. La balnéothérapie à visée curative avait fait ses preuves dans la rééducation des patients paraplégiques, bien que plus souvent utilisée dans le traitement des douleurs desdits patients. Honey gardait en tête la loi de la poussée d'Archimède mais aussi celle la résistance hydrodynamique, sans oublier la pression hydrostatique qui était directement proportionnelle à la profondeur et à la densité de l’eau. En termes simples, cette pression était actuellement plus forte sur les chevilles de Honey qu'au niveau de son sternum. Il aurait fallu que Michel-Ange accompagne ces mouvements puisque son cerveau n'était pas en mesure d'envoyer les bonnes commandes. Pour le moment, son mental ferait l'affaire. Honey ferma les yeux et se concentra comme elle le faisait toujours en murmurant à voix basse : - 3.14159 26535 89793 23846 26433 83279 50288 41971 69399 37510 58209... 74944 ... 59230 78164 06286 20899 86280 34825 34211 70679 8214...8... En récitant pi elle se maintenait suffisamment éveillée pour ne pas oublier de se maintenir droite et donc éviter de tomber dans l'eau sans pouvoir se relever.
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