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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Maître Dorian, pour vous servir - Feat Kara L. Walters

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Erwin Dorian
« If the crown should fit, then how can I refuse? »

Erwin Dorian

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- Pour ma victoire? C'est adorable, trésor... Même si en toute modestie, je dois admettre, qu'au-delà de cela, je suis un prestigieux modèle pour mes concitoyens"
(Alexis pense-t-elle qu'il est parti trop loin? Sûrement! On approuve)

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________________________________________ 2019-01-15, 22:13 « If the crown should fit, then how can I refuse? »



Maître Dorian, pour vous servir
Maître Dorian, pour vous servir - Feat Kara L. Walters Tumblr_okd50sTNVl1vleasyo4_250 Maître Dorian, pour vous servir - Feat Kara L. Walters Tumblr_o17g1yifxY1utqgdjo1_250

Sa main fébrile attrapa avec avidité l'acte qu'elle lui tendait. Puis, réalisant l'impatience de son geste et l'étrange impression qu'il pouvait laisser, figea son geste en l'air. Le papier hors de portée de sa donatrice, mais un sourire affable fixé sur son visage, il demanda alors :
-Est-ce bien votre souhait ? Pas de rétractation, nous sommes bien d'accord ?
Il était l'un de ses fantaisies habituelles -que les esprits un peu simples appelaient défauts- que de ne pouvoir s'empêcher de s'emparer de ce que qu'on lui donnait.
Certains ne s'en seraient pas formalisés. Mais les plus méfiants auraient vu là un indice d'un empressement peu opportun et s'en seraient inquiétés. En l'occurrence, Maître Erwin Dorian connaissait sa cliente pour être de cette dernière catégorie. Une vieille chouette aux instincts aguerris même si dénuée de toute réelle finesse d'esprit. Suffisamment calculatrice pour traduire dans son geste un comportement intéressé.
Rien ne valait mieux alors que de faire passer cet instant d'impatience pour une simple plaisanterie.
Ce qui eut instantanément l'effet escompté car sa vielle interlocutrice se mit à pouffer :
-Bien évidemment, Maître. Vous avez toute ma confiance, vous le savez bien.
La voix sèche de la rentière prenait ses tonalités les plus douces et il sut qu'il avait touché à son but.
- Alors nous nous sommes entendus, Madame Former.
Il posa le document devant lui, parcourant rapidement l'acte des yeux. Plus par habitude que par crainte d'une erreur. La signature de la donatrice gisait en bas. Une griffe minuscule, fine, méfiante et acérée, témoin du caractère de sa cliente. On ne l'aurait pas forcément affirmé à première vue. Littéralement engoncée dans un manteau d'un bleu ciel qui rappelait l'allure d'un bonbon délavé, il fallait voir au delà de sa tenue pour apercevoir ses traits sévères que ses lunettes asymétriques venaient endurcir encore. Affligeant… Lorsqu'on était doté d'un tempérament aussi rêche que celui de sa cliente, Erwin avait tendance à penser qu'il convenait mieux de le dissimuler sous un artifice convenable et non pas d'un déluge de mauvais goût… Mais c'était son lot commun d'être déçu de l'attitude du petit peuple.
Heureusement que la confiance de la vielle dame lui était acquise.
Avec un fin sourire, il s'empara de la plume, admirant sa légèreté tandis qu'il la plongeait dans l'encrier.
- Quel bel objet que cet outil, Maître, commenta Madame Former avec une pointe d'envie, il vient sûrement de l'ancien monde, non ? Vous êtes si surprenant, Maître... C'est si daté, ce genre de choses, maintenant. J'aurais bien voulu que mon défunt mari signe avec un tel objet. Mais, autant demander à une oie de faire le travail d'un coq… Il était pas méchant pourtant Etienne mais pourtant…
Telle était Madame Former, un vrai fleuve de paroles sans fil et sans fondement. Pathétique.
Aussi, la laissa-t-il continuer à babiller sans prendre le temps d'écouter. A vrai dire, il connaissait déjà toutes les grandes lignes de sa vie à Storybrooke. Sa seule ignorance tenait à son ancienne identité dans le monde des contes mais il soupçonnait qu'elle n'en n'avait jamais eu aucune, sinon l'identité inutile d'un quelconque animal devenu par la suite humain. La malédiction avait eu des effets pour le moins…aberrant et contre nature, il en avait été le témoin direct.
Mais de son actuelle existence, il n'ignorait rien. C'était la riche propriétaire d'un haras à l'ouest de la ville, veuve depuis une paire d'année, affublée d'un neveu aussi avare qu'elle et encore plus marginal qui menaçait de claquer la porte à tout va dès qu'une récente conquête se présentait à lui. « Les femmes le mènent par le bout du nez » grommelait au moins une fois par rendez-vous Madame Former « et elles ne sont pas bêtes, les petites, c'est l'argent qui les amènent »...
D'où sa volonté de protéger sa fortune personnelle de son héritier trop romantique par de nombreux placements. Ils étaient sûrs, Preminger lui avait assuré. Et tout le monde savait que la parole de Maître Dorian était d'or, n'est-ce pas ?
En attendant, il s'appliqua à apposer d'un geste fier sa propre signature sur l'acte. Madame Former avait raison. La plume venait de « l'autre monde » comme elle aimait à l'appeler, même si elle aurait parfaitement pu appartenir aux siècles passés de ce monde actuel. Même sous la malédiction, il n'avait cessé d'utiliser ces anciens objets, ils lui donnaient, pensait-il à l'époque, plus de cachet et de prestige. Une fois le sort levé, il s'était simplement rendu compte qu'ils conservaient simplement son prestige.
Si la modernité avait ses avantages, la beauté d'une véritable plume de paon taillée pour l'écriture demeurait le symbole d'une magnificence intacte. Ce qu'il était en réalité.
Les siècles, les changements n'avaient eu aucune emprise sur lui. Ils l'avaient seulement rendus plus complet.
Reposant la plume dans son écrin avec attention, il saisit de son autre main mobile le sceau de sa profession et l'appliqua d'un geste sec sur le document.
Le déclic signa l'officialisation de la transaction.
Et l'arrivée d'argent de poche dans ses nombreux portefeuilles financiers. A quoi pourrait-il en user ?
- C'est sûrement le problème pour Alfred, vous ne pensez pas ?
La voix désagréablement directrice de Madame Former le tira brusquement de ses pensées. Il leva les yeux vers elle et croisa son visage pincé désireux d'une approbation.
Qui était donc Alfred déjà ? Le nom de son neveu ? Il n'en n'était sur le moment pas certain mais comme le visage de sa cliente réclamait une réponse subite, il opta pour une formulation vague.
- C'est certain… Il y a certains comportements qui ne s'expliquent pas.. Je ne doute pourtant pas que votre neveu ait eu à vos côtés une éducation des plus exemplaires, Madame Former, minauda-t-il en haussant les épaules.
- Eh bien, à qui le dites-vous ! Il manque des gens de votre qualité, Maître ! Fernand est un paresseux...Trop occupé à se laisser compter fleurette, pas la tête sur les épaules pour deux sous… Pas étonnant que le centre lui passe par dessus la tête… Mais Alfred reste notre troisième cheval titre. J'aurais pensé qu'il s'en serait soucié…
Il s'en était bien tiré… Comme toujours.
Ca aurait pu être lassant pour un autre que lui.
Pas pour lui.
Ses yeux s'arrêtèrent un instant sur la pendule rythmant ses horaires. Midi passé de vingt minutes. Lui qui avait espéré partir tôt déjeuner. Il aurait pu parier que Midas avait déjà terminé ses propres rendez-vous. Ils avaient convenu de déjeuner entre « associés » aujourd'hui afin de discuter des chiffres de l'étude. Sûrement était-il déjà parti.
A vrai dire, la faim le tenaillait un peu, plus que la perspective du déjeuner d'affaire.
Inutile de faire perdurer cette entrevue avec Madame Former plus longtemps. Il n'y en avait plus rien à en tirer pour le moment.
- Je vous enverrai la copie de votre acte par voie dématérialisée, Madame Former, quand dites-vous ? Et sans attendre son approbation, il enchaîna prestement, Avons-nous fait le tour de tout ce que nous devions voir aujourd'hui?
- Et bien oui, Maître, même si je pense que la prise d'un nouveau rendez-vous sera bientôt utile.
- Vraiment ?
Il s'était levé, désignant d'un geste aimable la porte qui séparait ses quartiers du long corridor qui servait de vestibule, feignant d'ignorer l'engourdissement de ses jambes demeurées un moment immobiles.
Madame Former s'était levé, trottinant avec difficulté jusqu'à l'extrémité de son bureau, les mains serrées sur son sac à main.
Erwin lui ouvrit la porte, l'invitant d'un geste à sortir et saisit la main que la vieille dame lui tendait pour la lui serrer.
- Vous êtes bien bon avec moi, Maître et de très bons conseils, si bien que je souhaiterai… Disons prendre des dispositions d'ordres testamentaires…
« Vous m'en direz tant… »
Il dissimula son sourire de triomphe en s'engouffrant avec elle dans le hall, la main dramatiquement posée sur le cœur.
- J'en suis extrêmement touché Madame Former, quelle générosité...Comment refus…
Il s'arrêta un instant net dans son élan frappé par la présence d'un individu dans le corridor.
L'étude aurait du être vide à cette heure et pourtant il y avait bien quelqu'un.
Quelqu'un qui de toute évidence n'avait pas rendez-vous mais qui observait avec attention les annonces immobilières affichées à proximité de la porte d'entrée de l'office notarial.
Il était encore bien trop loin pour distinguer l'identité de ladite personne mais il s'inquiéta soudain de l'interprétation que pouvait faire l'individu, pour le moment inconnu; de l'information dévoilée par Madame Former. Hors de question d'attirer sur lui les moindres soupçons.
Aussi, il s'éclaircit la voix et tout en avançant dans le vestibule -ignorant la présence du mieux qui le pouvait- il finit par dire :
- Malgré tout, c'est un sujet qui ne se décide pas à la légère et je m'affligerai si vous regrettiez ensuite un tel choix. Le mieux est encore d'en discuter à nouveau à un moment plus propice, ne croyez-vous pas ?
Il continua d'avancer, ignorant le mouvement de surprise de sa cliente.
La silhouette prenait forme et se révéla être une parfaite inconnue.
Se refusant de la détailler pour ne pas attirer son attention, il la dépassa, focalisant son intérêt sur la porte d'entrée. De toute façon, elle ne lui accorda aucun regard, toujours concentrée sur les affiches publicitaires.
Peut-être n'avait-elle rien saisi de la conversation précédente. Peut-être que si.
Storybrooke était une ville surprenante et il en était plus que conscient. Derrière le visage le plus anondin d'une jeune fille pouvait se dissimuler une sorcière, une ennemie ou une alliée.
- Pourtant c'est bien vous qui m'aviez conseillé de…
- De réfléchir à des dispositions au besoin, bien sûr, je ne le nie pas, coupa t-il précipitamment, mais comprenez qu'avant tout, mon souci reste la conservation de votre patrimoine, chère madame. Nous en reparlerons prochainement voulez-vous ?
Ignorant l'air circonspect de Madame Former, il lui ouvrit la porte, recevant l'air glacé comme un soufflet sur son visage, regrettant presque l'espace d'un instant de ne pas bénéficier d'un manteau aussi ridicule que celui de la fermière.
Quoique... Certainement pas. Quelle idée saugrenue lui était donc passée par la tête?
Son esprit était bien trop soigné pour se permettre une telle faute de goût.
Et l'allure claudiquant de Madame Former affrontant le froid lui convainquit de son raisonnement.
Il referma la porte avec un soupir d'aise.
Enfin seul...Ou presque. Il sentait sans se retourner le regard de la jeune femme l'observer.
Non, sans avoir préalablement réajusté sa coiffure d'un geste vif, il se retourna vers elle, un sourire aimable plaqué sur son visage :
- Bonjour. Maître Dorian, pour vous servir. Puis-je me rendre utile d'une quelconque façon ?
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________________________________________ 2019-01-15, 23:11

Quand je suis arrivée à Storybrooke, ma seule idée était de continuer mon boulot de journaliste au sein du journal local mais également de retrouver Dyson parce que j’avais besoin de le revoir. Il avait toujours été un père pour moi, depuis qu’il m’avait permis de fuir ma mère et cette famille trop…trop étrange, et surtout néfaste à mon égard bien que je n’ai jamais réellement compris pourquoi. Me voilà aujourd’hui à la recherche d’un appartement, plus dans mes moyens, ne pouvant décemment pas vivre dans un appartement payé par l’aide de mon père. Je ne voulais pas être redevable à quelqu’un. J’avais l’âge et surtout la maturité nécessaire pour me débrouiller seule alors je voulais trouver un nouveau lieu de vie où je puisse m’épanouir sans devoir dire quoi que ce soit à quelqu’un, bien que papa me laisse tranquille, je m’en voulais de lui faire avoir ça en plus sur le dos avec tout ce qu’il a déjà.

C’est ainsi que je vins à me retrouver dans le bureau de ce notaire dont j’avais eu le contact par une de mes collègues journalistes. C’est elle qui s’occupait des annonces, elle m’avait donnée le numéro et j’en avais profité. Mais peut-être que j’aurais dû appelé parce que je vins à me rendre compte qu’une fois arrivée sur les lieux, ce n’était pas le meilleur moment. Mon regard après s’être posé quelques instants sur les deux personnes présentes vint finalement se poser sur des annonces d’appartements. Peut être que j’allais trouver mon bonheur en attendant qu’il soit disponible. D’ailleurs, à mon grand étonnement, il fut rapidement disponible. Mon regard se posa sur lui avant qu’il ne prenne la parole, me proposant son aide. Je lui souris, bien malgré moi.

« Bonjour, je m’appelle Kara Walters, j’ai eu votre contact par une de mes collègues au Daily Mirror, en fait, je suis à la recherche d’un appartement un peu plus grand que celui que j’ai actuellement. Je suis désolée, j’aurais dû appelé pour prendre rendez-vous mais comme je n’étais pas loin, je suis venue… » m’exprimais-je finalement.
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________________________________________ 2019-02-01, 07:47 « If the crown should fit, then how can I refuse? »

Le visage d’Erwin se détendit imperceptiblement à l’écoute des propos de la jeune femme.
Le nom de Kara Walters lui était parfaitement inconnu. Et bien qu’il n’appréciait, ordinairement pas, ne pas connaître les personnes qui se présentaient à son étude, dans le cas présent cette absence d’écho à sa mémoire était une bonne chose.
Cela dotait cette Kara d’un halo d’insignifiance bien agréable.
Il révisa cependant quelque peu son jugement lorsqu’elle évoqua le Daily Mirror et son statut de journaliste implicitement, involontairement même..
Mais elle l’avait dit sur un ton si favorable qu’il ne put s’empêcher de se fendre d’un rictus sarcastique
- J’ai toujours pensé qu’il était utile d’avoir des amis dans les journaux... en espérant qu’il me font bonne presse.
C’était une simple plaisanterie.
Sa réputation n’était plus à faire, il est vrai. En plus de la quasi absence de concurrence à ce sujet, mais là n’était pas la question. Il n’avait même pas envisagé la possibilité qu’elle ait pu le confondre avec son associé.. De toute façon, cela allait de soi.
Ses pensées revinrent à la discussion précédente avec sa cliente... C’était exactement le genre de commérages qui ne fallait pas que la presse répande. Kara Walters était de ceux-là ? Elle paraissait de prime abord comme parfaitement inoffensive, il avait observé ses manières, la façon simple et bavarde qu’elle avait de s’exprimer, son sourire amical automatique... Ce devait être l’une de ces personnes utopiques qui entraient dans le métier avec un grand enthousiasme mais sans de réelles connaissances de ce milieu et du venin latent qu’il contenait..
Une brebis dans la gueule des loups.
Sauf à être une redoutable comédienne- ce dont il doutait raisonnable- il était bien plus probable qu’elle ne soit qu’une fraîchement promue à l’univers du Dailly Mirror.
Sa demande précise semblait confirmer que son poste ne lui offrait pas le salaire suffisant pour se lancer dans une acquisition.
- Vous cherchez donc un appartement...
Son regard parcouru brièvement les annonces immobilières qui jonchaient le mur principal de l’office. La majorité consistait en un amoncellement de maisons à vendre, de la plus petite et ridicule bicoque à de splendides demeures de Maitre. Rien ne pouvant convenir à sa nouvelle cliente, il l’imaginait citadine, dynamique comme le laissait présager sa morphologie tonique qui devait aimer et rechercher un quartier assez vivant.
Quelques appartements figuraient néanmoins dans le tableau. Peut-être celui-ci aurait pu lui plaire ou celui-là également quant à ce dernier... sûrement.
Il allait entamer la discussion quant il se ravisa. Elle avait évoqué son absence de prise de rendez-vous avec une gêne qui le ravi... Afin de prolonger son malaise, il remonta sa manche faisant mine de découvrir l’heure. Cela lui donnait une mine affairée, en plus de suspendre son interlocuteur dans une angoisse ce qui l’amusait. Il aurait pu prétexter un déjeuner, il en avait un d’ailleurs, mais il décida d’y renoncer. Midas attendrait... La presse elle n’attendait pas. Il était bien plus prudent d’éliminer tout risque de mauvaise impression dans l’esprit de Kara Walters et de veiller à ce qu’elle puisse devenir l’une de ses connaissances ou taupes le cas échéant. Qui sait
- En réalité, je perds facilement la notion du temps, affirma-t-il faussement en haussant les épaules d’un air désinvolte, Mais ne vous inquiétez pas, je n’ai pas de rendez-vous prévu pour cette heure. Ce qui signifie que mon temps vous est précieusement acquis...
Il lui laissa le temps nécessaire pour mesurer l’étendue de sa prétendue gentillesse avant de désigner l’ensemble des annonces immobilières d’un geste ample de la main.
- Alors...Avez-vous trouvé dans ce modeste panorama des biens ayant suscité votre intérêt ? Ou un examen plus approfondi de la question est-il à envisager ?
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________________________________________ 2019-02-17, 22:18

« Oh oui, ne vous inquiétez pas pour ça. »

Ce n’était pas vrai bien sûr mais je n’allais pas m’amuser à le lui dire. Je ne me sentais pas en sécurité ici mais bon, il fallait bien passer par là. Lucy me disait de me méfier et je restais tout de même sur ma garde en la présence de cet homme que je ne connaissais pas. Je fis un signe approbatif de la tête lorsqu’il repris ma requête. Oui je voulais un appartement, c’était important pour moi que je puisse avoir un bel appartement, un endroit où je me sentirais bien. Et qui ne craindrais pas trop les aléas de ma télékinésie. Devrais-je le lui dire ?

J’avais pris le temps de regarder les différentes annonces mais aucunes ne m’avaient offert le coup de coeur, les appartements étaient très beaux mais aucuns ne me plaisait véritablement. Faudrais-il donc approfondir la recherche ? Je pose mon regard sur l’homme en face de moi qui m’annonce que j’avais une bonne partie de son temps. Je lui souris, histoire de me rassurer, oui c’était surtout pour ça en fait. Je balaye une nouvelle fois les annonces devant mes yeux avant de ramener mon regard sur Maître Dorian.

« Non, je n’ai pas eu le coup de coeur, je crois qu’il va falloir approfondir, bien que j’ai une petite idée de ce que je souhaiterais. » énonçais-je.
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________________________________________ 2019-09-12, 23:20 « If the crown should fit, then how can I refuse? »

Bien qu'elle affirmait qu'il ne fallait pas s'inquiéter de ce que les gens de la presse pensaient de lui, l’ensemble de son attitude laissait supposer le contraire au notaire. Ce qui était bien curieux et...intéressant. Il n’avait jamais eu d’échos négatifs à son encontre dans le moindre journal. Il veillait si précautionneusement à l’image extérieure qu’il véhiculait auprès de chacun qu’il pensait impossible qu’un quelconque journaliste puisse être en mesure de le bafouer. Tous les événements mondains auxquels il participait se voyaient préalablement étudiés et sélectionnés et son épouse possédait une gentillesse connue qui couvrait la propre nature de son âme.. Non, c’était impossible. Ou alors, il s’agissait d’un vulgaire jaloux de sa posture et sa position. De tels individus pullulaient dans cette ville méprisable et cela était sûrement dû au fait que la Malédiction, en emportant monts royaumes vers un ciel nouveau, avait gommé les différences sociales que la Nature avait habilement choisies.
Dire qu’un ancien rustre pouvait à présent viser un poste d’avocat…
Oui, sûrement un journaliste jaloux de sa réussite.

- Il me semble pourtant que je devrais m’en inquiéter, au regard de votre regard fuyant, finit-il par déclarer après une seconde de réflexion, Et comme on dit souvent qu’une bonne réputation est préférable à de grandes richesses.

Un petit rire cristallin vint égayer sa phrase pour la mettre en confiance. Du peu qu’elle laissait transparaître, la jeune femme semblait tendue, sur ses gardes, pas aux abois cependant, mais suffisamment peu naturelle pour qu’il s’interrogea encore sur ses intentions et sur ce qu’elle avait pu saisir. Peut-être était-elle simplement timide ou gênée. Il faisait parfois cet effet sur les clients trop peu habitués à cotoyer un individu tel que lui. Il fallait l'avouer, quand bien même on simulait la simplicité et la bienveillance d'une manière exemplaire, personne ne pouvait être aveugle à son évidente supériorité sur autrui. L'autorité naturelle et l'emprise qui allait de paire, même s'il feignait ne pas en être conscient.
Kara nécessairement l'avait ressenti... Et peut-être était-elle à présent ennuyée de lui avoir que les appartements proposés ne lui plaisent pas, car étrangement aucune des propositions illustrées sur les annonces qui composaient la vitrine principale du vestibule n’avaient trouvé grâce à ses yeux… Lui qui aurait pu parier que le dernier appartement, lumineux et plutôt bien situé la séduirait…

- Celui-ci est pourtant ravissant, il correspond aux envies des jeunes gens actifs et modernes..

Il écarta les bras, paumes en avant, d’un mouvement presque de défaillance, comme pour lui signifier qu’elle disposait de toute son attention puis admit :

- Nous regroupons ici les annonces qui plaisent au plus grand nombre… Mais il est vrai que chaque individu est unique et qu’il mérite un refuge correspondant à sa personnalité...Comme je la méconnais, une étude approfondie s’impose. Si vous voulez bien me suivre, nous serons plus à l’aise dans mon bureau.

Il désigna d’un bref mouvement de main le bout du corridor et sans attendre la réaction de sa nouvelle cliente, entreprit de rejoindre ses quartiers, la blonde sur ses talons. Parvenu à la porte, il l’ouvrit puis se recula galamment :

- Si vous voulez bien vous donner la peine

Une fois que la dénommée Kara fut entrée, il rejoignit en quelques enjambées son fauteuil attendant que cette dernière s’installa dans celui lui faisant face, sortant un énorme registre de son premier tiroir.
- Pour satisfaire votre demande, il va falloir m’en dire plus… Localisation rêvée, taille, nombres de chambres, une vue idéale ? Des critères absolus ?

Le tout déblatéré avec un sourire jovial et un ton enthousiaste, la main sur l’ouvrage prêt à l’ouvrir à la volée au premier mot de la jeune femme.

- Vous semblez avoir une idée arrêtée sur la question, autant me donner d’ores et déjà vos préférences…
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________________________________________ 2019-09-23, 18:21

Je vins à me mordre douloureusement la lèvre intérieure. Il avait bien capté que j’étais pas dans la meilleure des postures actuellement. Je me sentais pas à l’aise dans ces lieux mais je faisais tout comme et puis, je n’allais pas lui dire ce qu’on disait sur lui au Daily Mirror. Respirant longuement, je lui fis néanmoins un sourire, un sourire qui voulait me rassurer plus moi que lui en fait.

« Oui, c’est vrai qu’il est charmant mais disons que… il me faut quelque chose d’assez particulier. » énonçais-je.

Comment balancer l’idée que je puisse casser tout et n’importe quoi quand je ne contrôle pas ma télékinésie ? Oui parce que même si c’était un peu plus simple désormais, il n’en restait pas moins que par moment, Lucy profitait de ma fatigue pour faire n’importe quoi et c’était clairement pas ce qui me ravivait le plus. Je le suis donc jusque dans son bureau. M’installant ensuite sur le fauteuil en face de son bureau, je le regarde s’installer en face de moi avant de croiser mes doigts.

Détends toi Kara, t’as connu pire. Me rassurais-je.

Je respire longuement et reprend finalement la parole pour donner tout ce qu’il demandait cette fois-ci.

« Un appartement grand mais pas trop non plus, avec deux chambres, une salle de bain, une cuisine, un salon. Deux toilettes, c’est toujours bien. Et puis surtout que les lieux ne craignent pas trop mes crises de… » ajoutais-je avant que le verre devant lui ne se soulève pour se reposer sur son bureau « télékinésie… » ajoutais-je « et qu’il soit dans le centre-ville, pas trop loin du Daily Mirror. »
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« If the crown should fit, then how can I refuse? »

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- Pour ma victoire? C'est adorable, trésor... Même si en toute modestie, je dois admettre, qu'au-delà de cela, je suis un prestigieux modèle pour mes concitoyens"
(Alexis pense-t-elle qu'il est parti trop loin? Sûrement! On approuve)

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________________________________________ 2019-10-01, 20:57 « If the crown should fit, then how can I refuse? »

Le silence éloquent et l’oeil alerte d’une personne prise en faute suite à sa réflexion suffit à confirmer ses craintes. Il y avait donc bien une rumeur qui courait à son sujet dans le Daily Mirror, restait à connaître laquelle.
Il jaugea la jeune femme. Telle qu’elle présentait à cet instant précis, il n’y avait pas à espérer qu’elle se livrât à quelques confidences. Pas pour le moment. Elle était bien trop aux abois… Fallait-il en déduire un quelconque lien avec ce que l’on comportait sur lui ? Il était trop tôt pour le savoir, également.
Le notaire était suffisamment rusé pour découvrir lorsqu'on ignorait ou lorsque l’on dissimulait une information et clairement Kara Walters appartenait à la seconde catégorie.
Il haussa les épaules d’un air faussement flegmatique, comme volontairement indifférent à la situation.
Si elle ne désirait rien dire, il n’irait pas frontalement vers cette volonté. Il tenterait de l’amener à lui dire… Autrement.
Aussi, il contempla la jeune femme refuser poliment les charmes du premier appartement, le regard fuyant.
Elle semblait avoir à présent perdu toute contenance et Erwin sentit que cela n’avait pourtant rien à voir avec le sujet du journal. C’était quelque chose de bien plus personnel, en apparence lié à ce changement d’appartement. S’il était resté sur sa première impression, il aurait pu penser à un prétexte, une histoire montée de toute pièce. Mais après des paroles échangées avec cette jeune femme, il aurait pu parier que le problème ne résidait pas là.
Mais alors qu’était-ce ? Un souci familial ? Une peine de coeur qui l’aurait poussé vers la porte de chez elle ? Un problème avec un client.. ? Il ébaucha un sourire lorsqu’elle énonça le terme « particulier ».

- Particulier… C’est un vaste mot qui ne traduit pas grand-chose… Tous les appartements sont particuliers pour leur propriétaire mais tout dépend de la valeur que vous accordez à ce terme : valeur sentimentale, esthétique, professionnelle…

Il aurait pu en énumérer des quantités. Mais elle avait de la chance, il n’avait pas employé le ton méprisant qu’il revêtait lorsque la situation l’agaçait. Certes, elle l’avait privé d’un déjeuner mais lui avait offert quelque chose qui ne résidait pas en cuisine : du mystère. Et il n’y avait rien que ne détestait plus Preminger qu’un mystère non résolu.. Parce qu’il détestait lorsqu’il ne possédait pas l’emprise totale sur quelque chose.
Tandis qu’il précédait la jeune femme jusqu’à son bureau, il y réfléchissait encore.
Les mots employés, l’hésitation. L’appartement devait être particulier… Cela dépassait le cadre de l’esthétique, il en était à présent certain. Cela faisait référence à une fonctionnalité qu’elle espérait qu’il ait, sans pour autant le formuler…
Cela ouvrait la porte à d’autres hypothèses mais le faisait progresser tout de même.
L’observant s’installer face à lui, les bras croisés dans une attitude peu avenante, il fut certain que le secret renvoyait à une partie de sa vie personnelle. Mais comment arriver à l’encourager à la confidence  alors qu’il ne possédait pas sa confiance ?
Ne faisant rien paraître, il continua sa prise de note et ses questions enjouées.
« Deux chambres, deux toilettes.. » Des demandes banales, ordinaires

- Je pense avoir trouvé ce qu’il…

Sa voix se coupa nette, en fraction de seconde, tandis que son cerveau se liquéfiait. Juste devant lui, le verre d’eau vide que la secrétaire avait bêtement oublié de débarrasser était en train de s’élever devant lui. Dans les airs…
Storybrooke n’était pas connue pour sa normalité et Erwin Dorian n’ignorait en rien les étranges spécimens que la malédiction avait amené dans ce monde… Mais..aussi étrange que cela pouvait paraître, il n’avait jamais expérimenté la magie d’aussi prêt.
Un souffle de terreur lui parcouru la nuque lorsqu’il s’interrogea nécessairement sur l’ampleur des pouvoirs de la jeune femme d’apparence fragique qui lui faisait face. Pouvait-elle en faire de même sur lui ? En était-elle tentée ?
« Ressaisis-toi ! »
C’était plus facile à dire qu’à faire après un tel phénomène… Rassemblant tous ses artifices, il délaissa sa stupeur pour une mine tranquille étudiée…

- Oh ! Voilà qui est curieux ! Roucoula-t-il comme si elle lui avait indiqué s’être trompée de dose de sucre dans le café, Stupéfiant comme cette ville regorge de talents en tout genre… Télékinésie avez-vous dit ? Vous possédez ce don depuis votre naissance ?

L’interrogation était sûrement déplacée mais il aimait savoir à qui il avait à faire.
Lui démontrer ses pouvoirs témoignait soit d’une volonté de se confier et de faire confiance soit d’une manière d’affirmer sa force.
Tout aussi méfiante que lui apparaissait la jeune femme, il ne décelait aucune fourberie chez elle. Plutôt une âme perdue.
Pour atténuer son doute, il lui offrit un sourire lumineux

- Je me doute que ce pouvoir ne doit pas vous offrir que de belles perspectives… Et doit avoir son lot...d’inconvénients…
Il s'interrompit pour lui laisser la capacité de s'épancher sur sa situation si elle y voyait l'intérêt.
Puis, il rechercha avec rapidité dans le lot de dossiers de vente pour en extraire deux :

- Peut-être que...cela pourrait vous aller.

Il déposa la fiche de présentation vers la jeune femme, en pointant du doigt l’image d’un appartement assez large :

- A vrai dire, il s’agit d’un ancien local utilisé à des fins pharmaceutiques, les lieux doivent être réaménagés mais il est déjà doté d’une paroi isolante au vue des expériences menées. Si l’idée d’y vivre ne vous déplaît pas, il pourrait convenir… En partant du principe que vous puissiez apprécier de vivre dans un ancien laboratoire sans avoir l’idée d’être vous-même une expérience scientifique.

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________________________________________ 2019-10-20, 18:48

Un vaste mot qui ne traduit pas grand chose…et pourtant, s’il savait tout ce que ce mot peut signifier pour une personne comme moi. Passant machinalement une mèche blonde derrière mon oreille, je ne quitte pas l’homme des yeux. Il fallut utilisation de cette magie qui m’est nocive pour qu’il comprenne l’enjeu de la chose. Je ne pouvais me trouver dans un lieu trop « dangereux » pour moi. Il fallait que je sois là où personne ne risquerait quoi que ce soit. Je voulais un lieu de vie qui soit accessible à une jeune femme comme moi.

Respirant longuement, je reprends la parole, calmant ces battements douloureux dans la poitrine. Comme si mon coeur ne suivait que rarement les indications que je lui donnais. Ramenant un regard océan sur l’homme en face de moi, je prends la parole, neutre, pour répondre à sa question, sans nul doute bien plus curieuse qu’il n’y paraît.

« Non…Ce don me vient de ma soeur aînée, Lucy. Mais mon histoire familiale est un peu compliquée…Disons juste que son esprit et le mien sont bien plus liés qu’ils ne le devraient et que c’est elle la télékinésiste, moi je suis juste son instrument. »
énonçais-je.

Pour un extérieur à la famille des toons, il était bien difficile de croire que chose pareille puisse exister et pourtant tel était bien le cas. Ma soeur, Lucy était prisonnière de mon esprit et à chaque secondes, chaque petites minutes, elle devenait plus forte tandis que ma volonté s’affaiblissait. Je m’épuisais bien rapidement et ce n’était point une bonne chose mais par chance Lena était auprès de moi et j’avais confiance totale en ma meilleure amie, je savais qu’elle trouverait un moyen de me venir en aide.

Mon regard dévia sur la proposition d’appartement d’Erwin. Cela me convenait totalement, c’est ce que je souhaitais. Un appartement résistant à ses fichus pouvoirs. Un regard levé vers Erwin répondait à son affirmation.

« Je le veux. » énonçais-je.
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