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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 [Fe] Encre Funeste #0

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Walter U. Dyson
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Walter U. Dyson

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[Fe] Encre Funeste #0 _



________________________________________ 2019-07-30, 14:24

prologue


L'équation de la fin. Cette nuit là, je me baignais nu dans le lac de Storybrooke, surveillé par l'éclat de la lune, un sourire aux lèvres en attendant que la fameuse Équation de la fin se réalise après tant de siècles d'attente. Cette fameuse guerre magique, dans laquelle tout le monde, ennemis et héros, avait son rôle, écrite par le Sorcier père des toons il y a de nombreux millénaires, pour empêcher les mauvais de triompher sur le destin d'encre de cette chère communauté. Décrite ainsi, la légende fait rêver. Quelle déception pour vous fut-ce alors de la perdre....

Une pause. Il savourait. Celui à qui il parlait ne le voyait pas, mais pouvait deviner son sourire qui ne le quittait pas.

De vainqueur, il n'y en a pas eu réellement. Est-ce que les méchants ont réussi à obtenir la domination entière sur les toons et leur magie ? Non. Mais ils ont gagné des armes, quand vous en avez perdu, et ce n'était pas ce que le grand Père avait espéré, n'est-ce pas ?

Koléana, gardienne des souvenirs, disparue.

Hyo-Jin, gardienne du pinceau créateur, disparue.

Felix, gardien du cœur créateur, disparu.

Simon, élu de l'Armure Blanche, disparu.

Harry, apprenti du Père des toons et nouveau Sorcier, disparu.

La Prison du Réverbère, destinée à enfermer les pire toons, disparue.

La Perle d'Encre créatrice, disparue.

Les Esprits protecteurs des gardiens, éteints à tout jamais.

Bendy, toon originel, source maléfique de la magie noire des toons, ravivé par une nouvelle source d'encre plus sombre et plus puissante, et bien lui... désormais libre dans ce monde.


Une nouvelle pause. Il savait que son ami ne répondrait pas. Il n'y avait rien à dire, il avait conscience de tout ça. Il avait vécu l’Équation de la fin, en 2018, et avait du essuyer chacune de ses pertes tant bien que mal. Et la victoire de son ennemi.

Tu as conscience d'avoir perdu. Mais tu n'as pas conscience de ce que tu as perdu. Et pendant ce temps, où tu n'avance plus, ton ennemi, lui, se rapproche de la Machine à Encre qui lui a donné sa première force. Sans elle, il ne peut pas utiliser la magie d'encre qui est en lui, car, comme toi, son utilisation le menacerait de se retrouver dans un nouveau Wasteland. Mais lorsqu'il retrouvera la Machine... tu ne pourras pas l'arrêter.

Une nouvelle pause. Simplement pour le plaisir, car il savait que son interlocuteur silencieux ne réagirait pas.

Et c'est ici que tu n'avance pas. Parce que... l'arrêter de quoi, au juste ? Le grand problème des héros de cette histoire, c'est d'ignorer absolument tout, de l'histoire en question. Et Bendy, lui, est en chemin pour savoir. Il y a quelques mois, il a eu des renseignements sur la Machine à Encre, de son créateur lui-même. Désormais, il s'approche du second chapitre de cette guerre.

Cette fois-ci, il se leva. Je suis au regret de te dire que, malgré ses avertissements, je ne suis pas là pour t'aider. C'est tout le contraire.

Et alors il releva la capuche qui masquait son visage. Et enfin, il obtint une réaction de la part de Dyson, bouleversé, qui voyait devant lui, un homme au même visage que lui, à l'aura plus... malsaine.

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[Fe] Encre Funeste #0 _



________________________________________ 2019-07-31, 20:52

Encre funeste. Parce qu'il ne peut en rester qu'un.
L'équation de la fin avait laisser un goût amer dans la bouche de plus d'un. Et pourtant, certains se réjouissait plus que d'autre de cette équation. Tout le monde n'avait pas perdu ou du moins, n'avait pas totalement perdu. Bendy et son armée avançaient à grands pas. Il n'avait certes pas eu accès à la Machine d'encre mais cela ne restait qu'un léger contretemps. Le toon obtenait toujours ce qu'il désirait. Tôt ou tard. Le réverbère lui avait appris la patience, un art dont il excellait désormais dans sa maîtrise. Ne disait-on pas, tout vient à point à qui sait attendre ?

Bendy avait passé plusieurs siècles à attendre sa libération. Cette vie était une nouvelle chance, une occasion qu'il n'était pas prêt de louper. Il saurait réussir là où il avait échoué auparavant. Il n'aurait désormais plus ce goût amer dans la bouche, il avait avancé dans ses recherches, il savait qu'il pouvait les surpasser. Il avait juste besoin de la Machine à encre pour utiliser ses pouvoirs. Il n'avait désormais plus besoin de jouer la marionnette, il devenait lui même le marionnettiste. Un jour, il dépasserait même son créateur. Et ce jour là, personne ne pourrait l'arrêter. Mais pour cela il n'avait besoin que d'une seule chose. Le toon était fou mais pas stupide, il ne comptait pas se laisser envoyer à Wasteland. La prison était peut-être sombre mais le monde oublié était la pire torture. Même pour lui. Il préférait encore se faire arracher les ongles un par un. Ces frères avaient tout fait pour se monter contre lui, ils avaient toujours désiré le chasser, de peur de sa puissance. Ils avaient eu tort, l'âge renforçait la rancune, il prendrait ce qu'ils aimaient. Ils avaient tout fait pour le mettre hors d'état de nuire mais il était de retour et l'équation n'avait été qu'un avant goût de sa victoire évidente.


Chassant d'un geste de bras lasse les ombres qui se dessinaient au dessus de lui, Bendy se releva de la planche en bois drapé d'un fin matelas qui lui servait de lit. Le chat noir n'avait jamais apprécié le grand confort d'un lit. Nicolas avait pourtant tenté de le mettre dessus lors de son arrivé mais le toon s'était persuadé que le fait de dormir à point fermer lui donner plus de chance de se faire tuer dans son sommeil. Ici, il n'avait confiance en personne, tout le monde pouvait se retourner contre lui à n'importe quel moment. Comme l'avait pu faire ses frères autrefois. Ils l'avaient trahi au lieu de se joindre à lui. Ensemble ils auraient pu être imbattable. Ils avaient osé lui tourner le dos alors qu'il n'était qu'un pion utiliser par Nicolas. Ils avaient essayé de le sauver en tentant de le tuer. Ce n'avait toujours étaient que des belles paroles. Ces êtres qui se disaient héros ne pensaient qu'à leur petite personne, ils ne pensaient pas à ce qu'ils pouvaient faire d'autrui. Au moins, en étant le méchant il n'était pas hypocrite. Il laissait transparaître ce qu'il était.

Se rapprochant de la fenêtre en traînant des pieds, il regarda le soleil lui faire face. Il devait devenir important. Ainsi ils se prosterneraient devant lui, il aurait le savoir qu'il souhaitait. Mais pour cela, il allait devoir entamer la seconde phase des opérations. L'équation n'avait jamais été une fin en soit, il n'était que le commencement de quelque chose de plus grand. Il le savait. C'est pourquoi, lorsqu'il se vit se dessiner dans le contrejour un immense gratte-ciel qui n'avait jamais appartenu à Storybrooke. Un immeuble improbable vêtu de noir et de blanc. Bendy ne fut aucunement surpris. Il avait... senti. Que la suite des choses approchaient. Il n'aurait pu prévoir quand mais son sixième sens le trompait rarement.

Enfilant rapidement un pull beaucoup trop grand pour son corps maigre, et un pantalon noir, il parti sans prévenir ses pairs. Au vue de leurs occupations, ils n'avaient pas réalisés l'apparition du bâtiment. Tant mieux, s'il était le seul tout cela ne pouvait être que de bonne augure. Ou alors ceci n'était tout simplement qu'un nouveau délire. Il n'avait pas été rare que durant ces mois, une hallucination apparaissait comme ça l'air de rien. Brouillant alors l'esprit intelligent qui se trouvait à l'intérieur de cette boîte crânienne. Le faisant passer pour fou ou non crédible au sein de ses propres rangs. Seul Nicolas croyait aveuglement en lui mais pour les autres il devait encore faire ses preuves. Foutaises, il n'avait rien à prouver à des personnes qui se trouvaient en dessous de lui.

Lorsque le chat noir arriva au pied du gratte-cil, le soleil était à son zénith, imprimant son ombre d'une tâche d'encre difforme. Il se souvenait que cet emplacement avait été celui du lac de son ancienne soeur. Ce n'était donc pas une coïncidence. La deuxième partie aller sans doute commencer et cette fois-ci, la victoire serait écrasante.

A son entrée se tenait déjà Dyson, ce qui déclencha presque immédiatement un sourire de dégoût de la part de Bendy. S'il devait énoncer un rival à sa hauteur, il dénoncerait sans hésiter le lapin chanceux. Mais quelque chose clochait chez ce Dyson. Il se doutait que ses pertes l'auraient rendu plus sombre mais ... pas comme ça. Il avait cet air malsain que pouvait porter Bendy en permanence sur le visage lorsqu'il n'essayait pas de le cacher d'un air naïf.

- Bienvenue chez l'Auteur ! Aucun vestige du passé ne lui résiste !


C'est alors que la discussion avec le démon du cartoon lui revînt en mémoire. Lorsqu'il avait osé lui demander ce qu'il désirait en échange de la Machine, il lui avait simplement répondu " des nouvelles de ce cher Auteur". Le toon avait été téléporter juste après cette remarque, ne lui permettant pas de comprendre sa phrase. Il avait passé des semaines à chercher la réponse à cette énigme mais il ne voyait pas ce qu'un auteur pouvait venir faire là dedans et surtout duquel il parlait. Dorénavant, tout prenait sens. Bendy était arriver au bon endroit. S'il entrait, il pourrait connaître cet auteur, et qui disait le connaître disait avoir un accès privilégié pour la Machine à encre.

Quand le blond se remémora la présence de l'autre Dyson, celui-ci avait déjà disparu, laissant place à deux immenses portes tâchés d'encre représentant un ange et un démon. Tellement... prévisible de la part de cet Auteur.
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I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
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BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS

« ... »



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________________________________________ 2019-08-02, 11:36



WORLD WAR TOONS SEASON 2
Y en a qui l'attendait cette suite hein ? [Fe] Encre Funeste #0 1375884928 Moi aussi.. [Fe] Encre Funeste #0 3392629739 [Fe] Encre Funeste #0 563794906
Feat. Bendy ( Et ouep, Bendy et Dyson ça peut aussi faire Bendy si on mélange les deux prénoms, hahaha Dyson n'avait aucune chance... [Fe] Encre Funeste #0 3392629739 [Fe] Encre Funeste #0 563794906 [Fe] Encre Funeste #0 2852471132 ) Sinon, on peut aussi tenter un petit BendyDy. [Fe] Encre Funeste #0 1139808870 Mais c'est trop bizarre alors je vais garder l'autre. :sadique: [Fe] Encre Funeste #0 435853638

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Depuis mon retour, il n’était pas surprenant de me voir debout devant une fenêtre, le regard perdu dans le vide. N’étant pas gênée par la douleur ou l’ennuie, cela pouvait durer des heures. De longues heures où le monde continuait à tourner, tandis que je souffrais en silence, hantée par le souvenir de ce que l’on m’avait prit.
Mon comportement ne laissait aucune place au doute. Malgré leurs nombreux efforts, j’étais bien incapable de reprendre goût à la vie. Mais étais-ce réellement une option ? Moi qui luttais pourtant si fort, pour effacer ce qui faisait encore de moi un être vivant ? Humain ?

Ma dernière escapade nocturne avait vu naître un changement troublant au niveau de mes capacités. Mon lien avec la mort semblait s’être approfondie, mais pas seulement. Quelque chose d’autre avait changé. J’étais bien incapable d’expliquer comment, mais j’avais prit conscience du fait, que j’étais ici sans l’être entièrement, comme si d’autres part de moi existaient ailleurs simultanément. Je ressentais leur existence. Plus encore, je ressentais tout. Mais ce ressenti ne se limitait pas seulement à percevoir chacune de leurs actions, de leurs paroles ou à sentir des odeurs ou des sensations parasite. Non, il y avait aussi ces voix. Ces bruits de métal raclant sur le bitume et ces sanglots. Parfois, il m’arrivait de ressentir une emprise sur mon poignet. Comme si quelqu’un essayait de me tirer en arrière pour m’emmener quelque part. D’autres fois encore, je pouvais entendre une voix m’appeler. Parfois plusieurs.

Aujourd’hui encore, je le ressentais. Il y avait cette respiration difficile, comme étouffée dans mon dos et cette impression d’avoir la gorge tranchée et de saigner abondamment au point d’en avoir les habits trempés. Je sentais l’odeur du sang, mais plus encore, je sentais le goût des larmes et les différents contactes. Je pouvais ressentir une main serrant avec force la mienne et des doigts se promenant le long de mon cou, avant d’en retirer mes cheveux. Et ces voix…

- Je peux vous sentir. Dis-je dans un murmure en touchant du bout des doigts la vitre de ma chambre jusqu’à ce que la silhouette floue d’un gratte-ciel immense étranger à la ville, noir et blanc, ne se révèle à mon regard.

« C’est lui, n’est ce pas ? Le signe.. » Commence l’esprit de la blonde dans le salon avant que je ne reprenne à mon tour.

- ..Que j’attendais, oui. J’avais le sentiment que quelque chose allait se produire aujourd’hui. Je réponds d’une voix neutre, j’ignorais seulement quand.

Je n’arrivais pas à savoir si me rendre à cet endroit était une bonne chose ou non. Je savais seulement que j’y avais ma place d’une façon ou d’une autre et qu’un changement important pourrait s’en suivre. Pendant que mon regard se porte sur le gratte-ciel, quelque chose attire mon attention. Au bout de quelques instants, je me rends compte que de fin filet obscur commence à s’échapper de ma peau. Une nouvelle manifestation, qui attire assez mon attention pour me faire oublier – tout du moins temporairement – le sujet de notre petite conversation. Avec lenteur, je retourne ma main et observe le phénomène avec attention. Ce n’était pas seulement celle-ci qui était concernée, mais l’intégralité de mon corps. Je n’avais pas besoin d’observer mon reflet dans la vitre pour le savoir. L’attraction devenait de plus en plus forte et s’ils arrivaient à m’atteindre et à me faire sombrer, je n’étais pas certaine de pouvoir en revenir. Ils ne le permettraient pas.

« Il semblerait que tu sois assez attachée à la vie pour ne pas laisser l’autre côté t’anéantir Ioueseni. »

Peut-être.
Sans répondre à sa dernière remarque, je détourne le regard et me dirige vers la salle de bain des toons. Lorsque j’allume la lumière, je me rend compte que celle-ci a visiblement était le théâtre d’une scène particulièrement sanglante. Il y avait le cadavre d’un rouquin au sourire figé dans la baignoire. La mort n’en avait visiblement pas terminé avec moi.

« Tu ne te souviens donc pas ? » Questionne l’esprit de la blonde en arrivant dans mon dos. « Surprenant.. » Continue-t-elle alors qu’un rictus se dessine au coin de ses lèvres.

- Qu’importe, je reprend impassible. Rien de tout ça n’est réel, pas ici tout du moins. Toutefois, ça ne sonnait pas entièrement correct à mes oreilles. Quelque chose ne venait visiblement pas de mes différentes connections à ces « autres lieux » mais lequel ?

« Tu comptes te rendre là-bas ? Ce combat… » Commença l’esprit le regard braqué sur moi..

- N’est pas le notre. Je termine à mon tour. Ma décision de me rendre là-bas n’est en aucune façon liée à une volonté de les protéger. Je le fais parce que j’ai la sensation que je dois m’y rendre. Tout comme toi.

« Tu as tord. Je ne ressens pas le besoin de me rendre là-bas. »

Silencieuse, j’observe l’esprit de la blonde quelques instants avant de lui tourner le dos pour me rafraîchir le visage. Suite à quoi, je retourne dans ma chambre pour me préparer à sortir. Ce n’est qu’un peu plus tard, que je quitte la maison des toons en direction de ce fameux gratte-ciel, l’esprit de la blonde marchant à mes côtés.

***

- Ce lieu me semble…

« Familier. Quelque chose a changé. » Répond la blonde pendant qu’elle parcourt les lieux du regard.

Quand à moi, mon attention se reporte sur la silhouette d’un blond devant moi, puis sur une personne dont les traits sont identique en tout point à ceux de Dyson. Pourtant sa copie conforme n’avait rien du toon que je connaissais. Celui-ci était était différent, plus sinistre, sombre. Les bras levés, il commence à notre attention :

« Bienvenue chez l'Auteur ! Aucun vestige du passé ne lui résiste ! »

Il suffit de quelques secondes d’inattention ou nos deux regards se portent simultanément sur la nuque du blond pour que la sinistre version de Dyson disparaisse. Suite à quoi, les portes du gratte ciel taché d’encre s’ouvre à nous. L’une abordant la silhouette d’un ange, l’autre d’un démon.

Je m’avance vers celle-ci en silence, sans prêter attention au blond présent avec nous. Mon regard parcourt la représentation de l’ange faite d’encre avant de la toucher du bout des doigts.

- « Oui, c’est ici que ce trouve ma place.. » Je reprends d’une même voix avec la blonde avant de terminer « pour l’instant. »


HJ: J'ai pas réussi à m'endormir du coup, j'en ai profité pour écrire ma réponse. Oh longue nuit d'insomnie... [Fe] Encre Funeste #0 4070235387 [Fe] Encre Funeste #0 2724229657 [Fe] Encre Funeste #0 4226291177 [Fe] Encre Funeste #0 2852471132
Donc pour rappel : L'un de ses yeux est à présent plus clair que l'autre, presque blanc. Comme sur l'avatar. Niveau tenue, on change pas les bonnes habitudes, veste en cuir noir avec quelques touches de rouge, un haut haut rouge, un leggings en simili-cuir noir, des bottes noirs et rouges. Au moment ou elle arrive là-bas, les fins filets obscure s'échappe toujours de son corps à intervalle régulier. Son regard parait plus sombre aussi. Globalement, quelque chose émane d'obscure émane d'elle, donnant l'étrange impression qu'elle est différente. Bon bein je crois que c'est tout.

PS: Ah oui, Max est visible. [Fe] Encre Funeste #0 1139808870 [Fe] Encre Funeste #0 3392629739 [Fe] Encre Funeste #0 563794906

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Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »

Dyson R. Parr

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|  Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois

|  Conte : Les Indestructibles
|  Dans le monde des contes, je suis : Dashiell Robert "Dash" Parr

La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
[Fe] Encre Funeste #0 CAFL

|  Autres Personnalités : Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano

|  Statut Social : Célibataire

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[Fe] Encre Funeste #0 _



________________________________________ 2019-08-10, 15:14 « Cours Dydy, cours ! »

Encre funeste


On attendrait de l'adjoint du maire un total respect des règles. Et c'était le cas. Juste que aujourd'hui, exceptionnellement, je dépassais légèrement les limitations de vitesse, fonçant en furie dans les rues de la ville. Mon ex-petit ami et actuel très bon ami étant le shérif, je ne devrais pas avoir de problème à ce niveau, puisque en plus d'être tout ça, il avait également parfaitement conscience des agitations peu convenables de nos deux vies. Dans tous les cas, ce que je faisais n'était pas un exemple : ajoutez à l'excès de vitesse le téléphone au volant.

Because I'm bad, I'm bad
You know I'm bad


Je fronçais les sourcils, écartant le téléphone de mon oreille en regardant l'écran, comme pour m'assurer que je ne m'étais pas trompé de numéro. Et je ne m'étais pas trompé. En fait, c'était assez évident que je ne m'étais pas trompé.

Maxime ! MAXIME ! Il faut que tu éteignes ta musique quand tu réponds au téléphone ! Hurlais-je pour essayer de couvrir la musique que j'entendais.

Au bout d'un instant, la voix de Michael Jackson diminua pour laisser place à celle du garçon. Oups, désolé tonton ! Tout baigne ?

Je ne dirais pas vraiment que tout baignait, en réalité. Mais c'était plus fort que moi que de sourire en entendant l'adolescent l'appeler tonton. Ça faisait du bien que de se dire que j'avais de la famille. Alors, si je n'étais pas en train de pourchasser mon jumeau maléfique nommé Walter à 90 sur une route à 50, je suis sur que tout baignerait, mais du coup... pas vraiment. Tu es chez P.J. ?

Je pris un virage assez serré qui manqua de me faire perdre mon téléphone, m'en sortant de justesse avec l'appareil toujours en main. Le jeune Max siffla, impressionné de ce que je venais de dire. C'est énooooorme ! Bof. Je trouve ça vraiment dingue ! Moyennement. Trop bien ! Très peu. Et tu m'appelle parce que tu veux que je t'aide ? Je suis pas chez P.J., je suis sur le bateau de papa !

Ce n'était pas son aide que je cherchais en réalité, mais il semblait bien qu'il allait me l'apporter finalement. Ce n'était pas forcément une mauvaise chose, Maximilien était peut-être jeune en apparence, mais tout plein de ressources. Comme le toon qu'il était, après tout. Parfait ! J'ai essayé d'appeler ton père, mais il ne répond pas, tu sais où il est ?

Max éloigna alors le téléphone de son visage pour appeler son père en hurlant, comme il avait l'habitude de s'exclamer, avant de reprendre la discussion avec moi. Il est sur le bateau aussi, il était en train de pêcher à la ligne ! Tu connais les règles : du caaaaalme et de la patieeeeence, fis-je en coeur avec lui en imitant les mimiques de Garett, en rigolaant avec lui. Il avait du surtout ne pas entendre son téléphone à cause de sa musique. Max n'était pas vraiment le plus calme des fils.

Ecoute moi bien, fis-je soudainement très sérieux. Dis à Garett de mettre le moteur en marche, j'arrive. Je suis vraiment désolé d'arriver comme ça... mais dis lui que je suis en train de...
... de poursuivre ton jumeau maléfique ? T'as pas besoin de le dire deux fois, tu peux compter sur nous ! Répondit-il tout excité avant de raccrocher.

Je laissais alors tomber le téléphone sur la place passager, rassuré de pouvoir ne pas perdre de temps. Cette journée... était chaotique. Ce qui n'avait rien pour me plaire. Il a fallu qu'un type à la même tête que moi vienne me menacer dans mon bureau pour comprendre que les prémices de la guerre des toons venaient de reprendre. Et reprendre avec d'autres détails inconnus, comme si on n'en avait pas eu assez dans notre vie.

Il devait déjà être loin d'ailleurs. Il avait pris la direction de l'océan, et était peut être même déjà en dehors des eaux storybrookiennes à l'heure actuelle. Le bateau de Garett était heureusement rapide, alors je n'allais pas laisser m'échapper sans comprendre tout ce qu'il y avait à comprendre.

J'arrivais enfin au port, et je vis Maxime me faire signe sur le bateau, tandis que Garett se tenait plus loin aux commandes, le moteur ronflant déjà. Ces deux là étaient de bons amis depuis longtemps, et pour une bonne raison : Garett n'était autre que Dingo, et Maxime était Maximilien, son fils.

Ravi de te voir, Dyson ! Fit ce premier alors que je sautais sur leur navire et qu'ils quittaient le port aussitôt. Max, lui, me tendit le bras pour une chorégraphie de poignée de main qu'il avait déterminé avec moi il y a déjà un bout de temps, alors que la malédiction n'avait même pas encore changé nos corps.

Je ne crois pas avoir tout compris... Max m'a parlé d'un jumeau maléfique ? S'interrogea-t-il en se grattant le haut du crâne comme il le faisait tout le temps.

Ça tombe bien, j'ai pas compris non plus !

Alors le navire fendit les flots à toute vitesse, tout droit vers l'horizon. Je restais concentré, plissant les yeux pour bien regarder tout autour, et alors qu'on s'éloignait bien de la ville, un point se dessina enfin dans notre champs de vision. Le voilà !
Mets les gaz papa !

Sauf que... il n'avait pas l'air de bouger pour nous fuir davantage. Et il était toujours dans le périmètre de Storybrooke, ce qui voulait dire simplement... qu'il avait encore accès à de la magie. Un piège ? Ce n'était pas pour autant qu'on allait ralentir. Moi aussi j'étais totalement préparé.

Et alors qu'on s'approchait de son bateau... il disparut. Non !
Regardez... fit Maxime en pointant le doigt vers la surface de l'eau. C'est comme s'il avait disparu sous l'eau...

Garett, Max et moi nous étions approchés du bord, plissant les yeux en regardant l'eau... avant d'hausser les sourcils, surpris, en voyant des silhouettes qui dessinaient une véritable ville sous la mer, qui s'effaçait en quelques secondes jusqu'à disparaître totalement.

Est-ce que c'était l'Atlantide ? S'exclama Max, tout excité.

Ca aurait été bien... mais j'en doutais fortement. Me mordant la lèvre inférieure, je me tournais vers Garett. Et lui qui avait toujours l'allure joyeuse de Dingo avait maintenant une mine bien inquiète. Ce qui confirmait mes doutes : c'était...

L'Océan Perdu.

Autrement dit, probablement la clé qui renfermait toutes les réponses à tous nos problèmes.
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t91249-termine-de-retour-en- http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t91319-dyson-walters-fleche-parr-dyson-parr-dashiell-parr-tu-m-as-connu-sous-quel-nom#1316130 http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t91319-dyson-walters-fleche-parr-dyson-parr-dashiell-parr-tu-m-as-connu-sous-quel-nom#1316130


Bendy Williams
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________________________________________ 2019-08-31, 23:00

Encre funeste. Parce qu'il ne peut en rester qu'un.
D'un geste qui se voulait presque trop lent, Bendy tourna la tête en direction de la jeune femme qui entrait en contact avec la porte d'encre. Il se souvenait avoir vu cette femme lors de l'Equation mais son apparence avait changé. Désormais le visage pâle, les yeux vairons et les vêtements noirs et rouges, elle semblait être une personne double, différente. Plus... intéressante.

Bendy avait perdu la notion du temps depuis qu'il avait commencé à fixer la brune. Il se décida pourtant d'un seul coup de se reconnecter au présent et se rapprocha des énormes portes. Une silhouette semblait s'y dessiner. Le toon se remit alors à se souvenir du double de Dyson, à l'Auteur. Et il décida de pénétrer dans le gratte-ciel. Il entoura d'une poignée de main certaine la clenche et entra vivement à l'intérieur. Il réprima une visage de surprise lorsqu'il découvrit la pièce. D'une simple allure romaine vêtue de poutres de chaque côté, ce n'était pas la décoration qui surprenait le blond, mais le labyrinthe de miroirs qui se trouvait en son centre.

Le chat noir n'avait jamais vraiment apprécié les miroirs, d'abord reflet d'une âme qu'il n'avait pas, les miroirs laissaient places à d’innombrables illusions qu'il n'était pas capable de maîtriser. Des voix, des images, des sons, tellement de choses qui ne vivaient malheureusement que dans son esprit, embrouillant toujours plus sa réalité. Dans ce que certains pouvaient appelez foyer, Bendy n'avait aucunes de ses choses. Les trouvant inutiles, imprévisibles.

Mais, ces miroirs n'étaient pas comme les autres. Evidemment, ils étaient dans le repère de l'Auteur. Tandis qu'il s'avançait dans le labyrinthe qui se présentait comme la seule véritable sortie. La porte se referma lourdement derrière l'entrée des femmes. C'est alors que les miroirs prirent vie. Des reflets, lui ressemblant traits pour traits sortir des glaces, marchant dangereusement dans sa direction, cette fois-ci, ils ne pouvaient plus faire demi-tour. Le labyrinthe, de manière dangereuse, s'était refermé sur eux. Ils commencèrent par faire apparaître des armes d'encre. Bendy se souvenait utilisait ce genre d'arme, des lames, faites simplement d'encre mais aussi mortel que du métal. Dans ce monde, il était bloqué, il n'était pas aussi libre que dans les cartoons. Une utilisation importante d'encre le ferait directement signer un aller simple pour Wasteland. Le toon n'avait certes pas la notion des réalités mais il redoutait cet enfer tout autant que les autres. Même le réverbère semblait plus attrayant que ce monde emplit d'oublie.

N'attendant pas plus longtemps, les clones passèrent à la charge, rivalisant avec un talent incroyable les mouvements que pouvait faire Bendy en temps normal, celui-ci se retrouva vite dépasser. Pour un être qui se pensait tout puissant, l'ego en prenait un sacré coup. Il para certaines attaques et en retourna d'autre mais il n'était nullement à la hauteur de ces doubles, ils étaient plus fort, plus nombreux et surtout, l'encre n'avait pas l'air de leur poser problème. Le toon avait choisi une position défensive face à ces êtres, mais son bouclier d'encre ne tiendrait pas longtemps. Il ne pouvait tout simplement pas prolonger ce stupide sort qui était pourtant si facile. Mais pourquoi avait-il décidé de seulement se défendre au lieu de se battre ? Parce que le chat s'était battu de nombreuses fois contre lui même. Et il savait qu'il ne pouvait s'égaler, il s'était retrouvé avec des blessures qui n'avaient ni queue ni tête pour d'autres humains, mais lui savait. C'était ses voix qui l'avaient attaqués. Aujourd'hui, c'était ses reflets et demain ? Qu'est ce que ce sera ? Il était peut être le méchant de la bande mais il était loin d'être le plus stupide, il savait aussi prendre son temps, analyser et ne pas foncer tête baissé comme pouvaient le faire certains. Parfois, la meilleure attaque était la défense.

Tout se passaient très vite, ils se retrouvaient face au mur, ou plutôt aux glaces mais plus ils cherchaient à s'échapper et plus les reflets augmentés, ils sortaient bientôt des miroirs pour les immobiliser à même la surface froide. Cette fois-ci, s'en était de trop. L'on ne manquait pas de respect à un être comme Bendy. Cet Auteur cherchait à les tester, il allait voir. Le toon se concentra pour canaliser l'encre dans ses mains. Il lança une vague sur le sol qui entraîna les autres à ralentir, à glisser. Ce n'était rien d’extraordinaire comme stratégie, il se rendait lui même la peau lisse pour s'échapper plus facilement de leurs emprises. Lorsqu'il réussit finalement à se détâcher, il entraîna la femme avec lui, et s'enferma dans une bulle d'encre. Ce n'était pas grand chose, mais cela leur permettrait de gagner un peu de temps afin de réfléchir à ce qu'ils pourraient faire.

- Femme. Nous devons nous rendre à l'évidence, nous battre contre eux ne servira à rien.
Il va nous falloir une autre idée pour sortir. Ce que je vais te dire ne me fera certes pas aussi plaisir qu'à toi mais nous allons devoir collaborer pour sortir. Ne vois pas ça comme une invitation. Mais je ne suis pas assez stupide pour mourir dès le début. L'Auteur veut nous tester. D'une manière ou d'une autre tu es liée à ça.
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I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
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________________________________________ 2019-09-14, 14:26



WORLD WAR TOONS SEASON 2
Y en a qui l'attendait cette suite hein ? [Fe] Encre Funeste #0 1375884928 Moi aussi.. [Fe] Encre Funeste #0 3392629739 [Fe] Encre Funeste #0 563794906
Feat. Bendy ( Et ouep, Bendy et Dyson ça peut aussi faire Bendy si on mélange les deux prénoms, hahaha Dyson n'avait aucune chance... [Fe] Encre Funeste #0 3392629739 [Fe] Encre Funeste #0 563794906 [Fe] Encre Funeste #0 2852471132 ) Sinon, on peut aussi tenter un petit BendyDy. [Fe] Encre Funeste #0 1139808870 Mais c'est trop bizarre alors je vais garder l'autre. :sadique: [Fe] Encre Funeste #0 435853638

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Je ne ressentais pas la texture de l’encre sous mes doigts. A la place, je ressentais la froideur presque glaciale de l’eau, comme si mes doigts en frôlaient continuellement la surface. Tout comme moi, elle était immobile. Toutefois, nous ne l’étions pas pour les mêmes raisons.
Nos respirations étaient synchronisées. Mais tandis que mon regard parcourait l’immense silhouette angélique dessinée sur l’une des portes du gratte-ciel, ses yeux étaient clos. Elle attendait, endormie. Comme suspendu dans le temps.

« Il ne te lâche pas du regard. » M’annonce l’esprit de la blonde inexpressive postée derrière moi. Sans détourner le regard de la représentation, je lui réponds sur un ton égal.

- Je sais. J’étais capable de ressentir un certain nombre de chose. Le poids d’un regard posé sur moi en était l’une d’elles. Je pouvais ressentir sa présence tout comme je pouvais ressentir, son approche lorsque celui-ci nous a rejoint pour ouvrir les immenses portes du gratte-ciel.

Je recule de quelques pas tandis que les portes s’ouvrent. Mon attention se reporte sur la pièce qui se dévoile sous nous yeux et plus précisément, sur le labyrinthe de glace qui se trouve en son centre. Il n’était pas insensé de se dire, que la présence d’une telle création à cet endroit avait un sens. Une signification. Dans un labyrinthe, l’on pouvait se perdre. Mais l’on pouvait aussi se trouver. Quand au miroir, n’était-il pas capable de nous renvoyer notre reflet ?
L’auteur - qu’importe son identité - essayait-il de nous montrer quelque chose ? De nous mettre sur un chemin particulier ?

L’esprit pénètre dans le gratte-ciel et je m’avance à sa suite lorsqu’une fois à l’intérieur, les portes se referment derrière nous.

« Prévisible. » Lance la blonde impassible, le regard rivé sur les portes closes. En effet, ça l’était. Après tout, quelqu’un nous avait attiré ici. Il était logique de penser que cet « auteur » ne voudrait pas que l’on s’en aille avant d’en avoir terminé avec nous. Toutefois, j’avais le pressentiment que nous n’aurions pas seulement droit à une simple balade et une conversation plus ou moins longue pour nous expliquer le pourquoi de notre présence, non… Il y avait autre chose. L’obscurité. La mort. Je la sentais qui lentement, se déployait dans la pièce. Quelque chose allait se passer. Quelque chose qui, si nous n’étions pas à la hauteur, pourrait sans doute nous être fatal.

- Le reflet.. Je commence alors que toutes mes pensées convergent vers une seule et unique chose.

« Et le miroir de l’âme. » Reprend l’esprit de la blonde à mes côtés, les bras croisés contre la poitrine.

Et sa prison.

Il existait grand nombre d’histoire ou le miroir était synonyme de prison et cette histoire là, commençait exactement de la même façon. Je savais que quelque chose allait se passer. En réalité, je sentais que cela aurait un rapport avec les miroirs ce qui m’avait permis de comprendre, que le véritable danger viendrait d’eux. Ou plutôt, de nos reflets. Je n’avais pas peur de la mort. Je pouvais les entendre… De plus en plus je me sentais disparaître, ils m’appelaient à eux, luttaient pour me retenir. Et alors que l’obscurité commençait à m’engloutir, transformant mon enveloppe charnelle en fin filet obscure, une présence m’a ramené dans la réalité. Une main ma saisie le bas et ma tiré en avant pour me forcer à avancer. Le blond m’avait prit avec lui pour que je lui vienne en aide ce qui, dans les faits, était intelligent. Toutefois, son résonnement partait sans doute du principe, que je ferais tout ce qui était en mon pouvoir pour survivre, hors, ce n’était pas le cas. Si la mort devait m’emporter, alors qu’elle le fasse. Rien ne pouvait empêcher la mort de faire son œuvre, même la bulle d’encre qu’il avait créer dans le but de nous protéger – du moins temporairement – de nos reflets.

La voix des morts s’était presque tue. Les fins filets obscurs qui s’échappaient à intervalle régulier de ma peau, commençaient eux aussi à s’affaiblir et à se dissiper. Sans pour autant disparaître complètement. Et pendant que le blond s’adresse à nous, je caresse la surface de la bulle d’encre du bout des doigts sans l’écouter.

« Femme. Nous devons nous rendre à l'évidence, nous battre contre eux ne servira à rien. Il va nous falloir une autre idée pour sortir. Ce que je vais te dire ne me fera certes pas aussi plaisir qu'à toi mais nous allons devoir collaborer pour sortir. Ne vois pas ça comme une invitation. Mais je ne suis pas assez stupide pour mourir dès le début. L'Auteur veut nous tester. D'une manière ou d'une autre tu es liée à ça. »


« Ne me fera pas aussi plaisir qu’à toi ? » Reprend l’esprit de la blonde inexpressive après que le blond ait finit de parler. « Nous n’avons en aucun cas besoin de ton aide. Tu n’es qu’une pathétique créature cherchant le moindre prétexte pour éviter de reconnaître que tu es dépassé. Faible. Sans option. Tu as peur de mourir n’est-ce pas ? Tous les êtres vivants ont peur de la mort. Seuls les morts n’ont plus besoin de la craindre. Et morte, je le suis déjà. »

Nos deux voix sont parfaitement synchronisées lorsqu’une fois de plus, à voix basse, je prononce les derniers mots de la morte. Suite à quoi, je commence.

- Si tu es destiné à vivre, alors tu vivras. Quelque soit l’aide que je t’apporterais en retour. Je prends un moment de pause, avant de reporter mon attention sur lui et de reprendre. J’ai parfaitement conscience des raisons qui t’on poussée à me ramener ici et je ne me méprend pas sur tes réelles intentions. Mon existence, n’à aucune espèce d’importance à tes yeux, tout comme la tienne, n’en a aucune aux miens. Toutefois, bien que je ne ressente ni le besoin, ni l’obligation de t’aider, tu as raison sur un point. D’une manière ou d’une autre, nous sommes liées à ça. Aujourd’hui, nos chemins étaient destinés à se croiser pour une raison, c’est cette raison, que je veux connaître. Le pourquoi de notre présence ici. Alors, je t’aiderais. Nous t’aiderons toutes les deux. Pas pour survivre, mais parce que c’est nécessaire. Libère-nous maintenant.

*****

L’esprit de la blonde avait choisie de rester en retrait. Le choix n’avait rien de très surprenant en soi. Après tout, j’avais parfaitement conscience qu’elle ne se souciait pas de moi. Toutefois, les raisons de son retrait n’étaient en aucun cas lié à moi. Elle semblait décidée à ne pas l’aider. Si elle avait été encore humaine, l’on aurait pu jurer, qu’elle éprouvait un certain ressentiment à l’égard du blond. Ou peut-être était-ce autre chose ? Ainsi mes capacités au combat, mon instinct ainsi que la magie du toon nous avaient permis de progresser au sein du labyrinthe sans trop perdre de temps. Il est vrai, qu’il était impossible pour eux de me surprendre et plus encore, il m’était impossible de me perdre.
Néanmoins, le nombre de sosie devenait parfois difficile à « maîtriser » ce qui, sans avoir la possibilité de les faire disparaître, rendait l’utilisation de mes propres pouvoirs nécessaires.

- Ma voix, peux-tu l’entendre ? Ces signes, peux-tu les lires ? J’attendrai toute l’éternité si tu me rejoins. Je laisse échapper dans un souffle à peine audible sans m’en rendre compte, avant de reprendre à l’attention de la blonde.

- Cela n’a rien à voir avec la mort, ni avec elles, c’est autre chose… Mais est-ce réel ? Je reste silencieuse quelques instant avant de lui demander. L’entends-tu aussi ?


La blonde toujours inexpressive me fixe en silence. Oui je l’entendais, il était bien réel. Cela ne venait pas de mon ami imaginaire, mais du labyrinthe. Au fil de la progression, et sans doute à l’approche de la sortie du labyrinthe, la voix quand à elle, devenait de plus en plus claire. Il s’agissait d’un avertissement.

« L'encre est votre pire cauchemar. Le loup de chaque... ENFANT. »



HJ: C'est dans les moments comme ça ou l'ancienne Mina me manque. [Fe] Encre Funeste #0 4114364782 J'ai pas pu coller une baffe à Bendy pour l'avoir appeler femme. [Fe] Encre Funeste #0 2724229657 Mais bon, vu que cet "état" n'est pas définitif, je me rattraperais sans doute plus tard. :sadique: [Fe] Encre Funeste #0 435853638 [Fe] Encre Funeste #0 3109594688 [Fe] Encre Funeste #0 2659421215 #UnePortePourBendy. [Fe] Encre Funeste #0 3109594688 :sadique:

Sinon, vous aussi vous la sentez l'entente cordial entre Max et Bendy ? [Fe] Encre Funeste #0 332879724 [Fe] Encre Funeste #0 3392629739

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Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »

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La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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________________________________________ 2020-01-27, 23:56 « Cours Dydy, cours ! »

Encre funeste

Juillet 2019 - sur la mer
Je ne savais pas vraiment ce que c'était, l'Océan Perdu. Mais on le mentionnait depuis bien longtemps, comme le porteur des réponses de notre passé, d'un héritage auquel nous n'avions plus eu accès. Et le double maléfique qui venait de je ne sais-où venait d'y disparaître aussi vite qu'il était entré mystérieusement dans ma vie. Ce qui voulait dire qu'il y avait aussi de sombres vérités qui se cachaient là.

On fait quoi ? Interrogea Maxime. On y va aussi ?

Je regardais encore un instant l'eau. En-dessous, on y voyait presque plus rien. Mais il y avait bien quelque chose. Je savais qu'on ne pouvait pas négliger cette piste, cela faisait bien longtemps qu'on savait que des menaces planaient sur les toons, sans réellement pouvoir les identifier. Et dans l'équation... on avait perdu beaucoup des nôtres, sans savoir où ils avaient disparus... Il fallait y aller oui, pour résoudre une bonne fois pour toutes ces mystères. Et y mettre un terme.

Non, moi j'y vais, annonçai-je alors. Je me tournais vers son père. Tu as du matériel de plongée ?

Mais il n'eut pas le temps de répondre. Quelque chose attira notre attention, derrière nous, vers Storybrooke. Une puissante lumière bleue dominait la ville, alors que nous étions en plein jour. Et pourtant, elle était forte, aveuglante, dans le ciel de la ville. A bien y regarder, elle était au dessus de cette mystérieuse tour noire qui était apparue un peu plus tôt. Mais qu'est-ce que... S'il ne finit pas sa phrase, c'est qu'il manqua de tomber : l'eau s'était soudainement agitée autour de nous, violemment.

En reportant notre attention sur celle-ci, on vit avec horreur que l'eau se creusait, et le courant était devenu rapide, circulaire. Un tourbillon se formait autour de nous, au-dessus de là où s'était ouvert l'Océan Perdu pour Walter, et était prêt à nous aspirer, nous noyer.

Maxime ne s'affola pas, jeune téméraire qu'il était, mais il s'inquiéta tout de même un peu. Garrett, lui, s'était précipité aux commandes du bateau pour essayer de nouveau sortir de là, mais on savait tous les trois que le navire n'était pas assez fort pour échapper à ça. Je sorti mon téléphone.

OMEGA, des nouvelles de Lisa ?!

Non, monsieur. Elle a réussi à se rendre indétectable en quittant la ville.

Je serrai les dents. Je m'inquiétais pour elle depuis quelques semaines, mais ce n'était clairement pas la priorité ici. Ok euh... j'ai besoin d'aide, c'est URGENT ! Essaye de contacter Wonder Woman et je t'en supplie fais vite !

Je raccrochais, reportant mon téléphone dans ma poche, avant de regarder le centre du tourbillon. C'était noir, on ne voyait rien. Je déglutis un instant. Garett était sortit de la cabine, réalisant que le bateau ne répondait à aucune de ses commandes. On va s'en sortir, ne vous inquiétez pas ! Fis-je en criant pour couvrir le bruit.

Papa ? Fit la voix de Maxime, fébrile. Je fus terrorisé en le voyant : sa peau devenait noire en commençant par ses mains... et il disparaissait, se transformant en encre petit à petit, qui se dirigeait au centre du tourbillant. PAPA ! AIDE MOI ! Hurla-t-il avant que sa bouche ne se liquéfia à son tour en volupte d'encre qui volait au centre de l'eau.

Garett n'avait pas répondu... en me tournant vers lui, je le voyais dans le même état. NON ! Il se désintégrait petit à petit, et lorsque je fus seul sur ce bateau, je vis à mes pieds que la structure du navire commençait à noircir de la même façon.

J'étais le prochain, mais je n'eus pas le temps de me faire désintégrer, qu'un éclair jaune passa, et me fit disparaître. La seconde d'après, j'étais sur la rive du port de Storybrooke, toujours illuminée par la lumière bleue de la tour surnaturelle. Nous étions à l'écart, pour que Wonder Woman ne se fasse pas voir, la ligue étant encore secrète. Mais mon regard horrifié se dirigeait au loin, vers le bateau que la mer avalait mais qui se faisait désintégrer en volutes d'encre.

S'il te plaît, mes amis sont là-dessous !

Wonder Woman disparut un instant, et revint juste ensuite : il n'y avait personne. Je tremblais un instant, avant de me tourner vers la tour noire illuminée. Ça venait de là. Emmène moi là-bas s'il te plait.

Son regard se fit perdu. Elle ne savait pas de quoi je parlais. En fait... en regardant autour de moi, personne ne semblait choqué par la lumière bleue dominante. Nous étions les seuls à voir la tour et sa lumière à son sommet...

Mais de toutes façons, ça ne servait plus à rien : la lumière finit par s'estomper. En tournant de nouveau les yeux vers la tour, je la vis se désintégrer petit à petit... Et avant de disparaître totalement, les traits noirs formèrent l'espace d'un instant les silhouettes d'un démon et d'un ange.

Bendy et Alice... fis-je en serrant les points.

Après Park, après Koléana, après Simon, après tous les autres, je pouvais rajouter Dingo et son fils à la liste des disparus. Et j'avais perdu la seule piste qui pouvait m'apporter les réponses.

21 décembre 2019, soir. Après la guerre des super-héros et l'apparition de la Lune Noire - appartement de Mattéo et Dyson

J'étais revenu d'Olympe juste à temps pour le dîner. Cette journée avait été folle. A peine revenu du Dernier Monde, j'avais battu un dragon avec la Magic League tandis que la ville avait repoussé une armée dorée alors que l'existence des super-héros était enfin dévoilée à ses habitants. Puis on s'était reposé pour retrouver nos proches, mais Violette et moi nous étions résolu à retourner travailler l'après-midi pour ne pas énerver notre patron après 3 jours d'absences, et à la place, une Lune Noire était apparue, affolant le monde entier selon OMEGA, nous poussant à convaincre des gardes olympiens de nous emmener à Olympe malgré l'interdiction en temps d'urgence. J'avais alors crié sur le chat de bibliothèque pour des réponses avant que le dieu du feu et des forges ne nous recrute pour lutter à leurs côtés durant le Ragnarök, nous offrant son... fils (?) comme entraîneur.

J'étais enfin rentré le soir, pour parler avec Mattéo des exploits de notre petit prince étincelle durant la guerre contre les Souverains dorés, attendant qu'il ne ferme les yeux, pour le rassurer sur la Lune Noire. Oui, sa vérité n'était pas rassurante mais... Dyson et Violette avaient décidé de ne pas croire en la fin du monde.

Je passerai certainement du temps à Olympe maintenant, pour m'entraîner avec Cookie. Héphaïstos a l'air optimiste et plein d'espoir. Manifestement, le Ragnarök ne peut pas être évité. Mais on peut le gagner à la place de Chronos. Oui, moi aussi, quand j'avais dis à haute voix que le prochain ennemi de la Magic League était Chronos, ça m'avait inquiété. Mais j'avais foi, comme le dieu qui nous avait recruté.

Mattéo s'était glissé dans le lit, alors que j'entrais dans la salle de bain pour prendre ma douche. C'est en sortant que je fus pris de vertiges. Je regardais mes mains un instant, et les vis striés de veines noires. L'encre. Elle était active contrairement aux autres toons grâce à Regina il y a bien des années maintenant, mais je savais que je devais me retenir de l'utiliser, m'exposant au danger d'un nouveau Wasteland se faisant. Je l'avais utilisé dans les Arènes du Dernier Monde pour tripler ma force, afin d'aider celle déjà accrue de Spider-Man. Etait-ce une fois de trop déjà ?

Je me regardais dans le miroir. Mes yeux... devinrent entièrement noirs. Et je perdis pieds.

*
**
***
**
*

Je m'étais réveillé dans les ruines d'un village dévasté que je ne reconnaissais pas. Et pourtant, j'avais l'impression de connaître. J'eus un frémissement d'horreur. Etait-ce le nouveau Wasteland comme le précédent n'existait plus ? J'essayais de garder le sang froid tant que je n'en étais pas sûr, mais l'idée m'angoissait. Mais en cernant bien autour de moi, ce n'était pas noir et blanc. Tout était fait de débris mais l'environnement avait l'air davantage dominé par une couleur bleue. Wasteland n'avait pas de couleurs.

Je m'avançais alors, essayant de reconnaître une rue, ou un détail, en vain. Et finalement, je trouvais quelqu'un. Dos à moi, immobile au milieu de la rue, et tenait par la main un enfant. J'eus un frisson en reconnaissant la première personne, même si elle était de dos.

Hyo-Jin ?! M'écriai-je, joyeux. Voilà si longtemps qu'elle avait disparu... Et pourtant, elle ne bougeait pas, restant dos à moi, sans bouger. Je n'osais pas m'avancer, fronçant les sourcils, comprenant que quelque chose n'allait pas. Est-ce que... ça va ?

Une autre personne apparue à ses côtés. Elle aussi avec un enfant tenu par la main, et toujours de dos. Je la reconnaissais aussi. Koléana ! Et une nouvelle encore, de l'autre côté de Hyo-Jin cette fois. Harry... pourquoi vous ne répondez pas ?

J'avais fait un pas en avant... et ça avait suffit pour qu'ils tournent la tête tous les trois. J'eus un mouvement de recul terrifié. Ce n'était pas eux. Ils étaient comme Walter, les traits qui ressemblaient mais les yeux entièrement noirs. Je n'avais plus vu Walter depuis 6 mois, le jour où je l'avais découvert et où deux autres de mes amis avaient disparus...

Les enfants... tout va bien, je suis là, vous... Mais ils se tournaient à leur tour. Ils étaient pareil.

Des bruits de pas se firent entendre derrière moi. Je me tournais en position défensive avec les réflexes de Spider-Man, pour voir deux personnes, un blond et une brune, courir à mes côtés. Le blond tenait un sceptre dans la main que je reconnaissais : c'était le mien, l'arme électrique que j'avais lorsque j'étais créé des armes et de la défense de la famille. Il abattit le sceptre sur le sol, et une onde électrique envahit le sol jusqu'au groupe aux yeux noirs qui disparut alors.

En levant le regard ensuite vers celui qui m'avait sauvé, je faillis m'étouffer en le regardant. Bendy ?!

Celui-ci me sourit. Il était différent. Moins sombre, plus lumineux, plus avenant, au regard plus attachant. Tu peux m'appeler William. Je suppose que tu n'es pas Walter ? C'est agréable, pour une fois.

William... C'était le nom de famille qu'avait choisi Bendy, comme le mien était Walters. Cet homme était le double de notre ennemi. Ou alors, depuis le début... Bendy est le double maléfique d'un autre toon ?

La brune, derrière moi, eut un sourire. Je me tournais vers elle, et fit les gros yeux en reconnaissant ses traits. Tout ira bien. Rien ne se perd, rien ne se créé. Tout se transforme.

Je n'avais pas vraiment saisi le sens de cette phrase. Midnight... ?

Elle fut surprise. Contrairement à Bendy... ou William, plutôt, elle ne reconnaissait pas ce prénom. J'avais grillé toutes mes cartouches : je n'avais plus le droit à une question supplémentaire, puisque je me réveillais dans ma salle de bain. En forme, sans encre sur les mains ou dans les yeux.

28 janvier 2020, anniversaire de Dyson

Mattéo savait que je n'étais pas du genre à fêter mon anniversaire, mais j'avais essayé de faire un effort. Parce que nous avions Milo avec nous, comme une famille, parce que je me rapprochais de mon frère depuis la mission des Dernières Arènes, parce que malgré tous les problèmes qu'on avait, on devait profiter. J'avais appris le mois dernier que le Ragnarök était en chemin, alors s'il y avait une année où je devais bien profiter de ce que nous avions tant que le monde se portait bien, c'était maintenant.

J'avais tout de même commencé la journée avec Cookie dans le gymnase d'Olympe, pour une nouvelle session d’entraînements qui changeait les idées. En revenant avec ces gardes qui me faisaient toujours pensé à Derek et Duncan par leur folie, je m'arrêtais un instant pour regarder la deuxième Lune dans le ciel. Je le faisais tous les jours depuis son apparition. Avec un soupir, je retournais à la maison pour me préparer, mais sans y rester. Pour mon anniversaire, j'allais passer du temps avec Mallory et mine de rien, c'était une perspective qui me faisait plaisir malgré la tension encore présente entre nous. Au moins, on s'était décidé à changer les choses, même si ça venait doucement.

C'était sans compter sur ma vie. Quand ce n'était pas Hadès qui était un boulet en tant que maire, quand ce n'était pas le restaurant qui avait une catastrophe, quand ce n'était pas un problème de la ligue ou de Q.G. dysfonctionnel à cause d'un surf mystique, il restait les toons pour causer des problèmes.

Si le 28 janvier était mon anniversaire, ça n'était pas une date anodine. J'aurais dû s'attendre à ce que les problèmes reprennent, spécialement après ce qu'il avait vu un mois plutôt.

Salut, fis-je malgré tout à Mallory avec un sourire ravi d'être là en dépit de tout ce qu'il y avait entre nous, ignorant les problèmes qui planaient sur nous.

Hey Salut ! Il levait la main. Il avait l'air gêné, toujours, bien sûr. Mais je souris à l'idée qu'il faisait bien des efforts. C'était tout ce que je demandais.

Avec plus de trois siècles, j'ai perdu le compte sur mon âge. Mais les anniversaires sont fait pour profiter... Un autre regard vers le ciel et son point noir. Et ça je veux bien faire. Tu vas bien ?

Il me fit un clin d’œil. Oublie pas que, quelque soit ton âge, tu restes plus jeune ! J'eus un sourire amusé. Ça fait un moment qu'il n'avait pas rabâché ça, tiens.

Ça va. Mon nouveau colocataire est tordu mais c’est un bon gars ! Et toi ? Prêt pour ta journée ?

Hermès, c'est ça ? Je ne l'ai pas trop rencontré, mais d'après Candice et Héphaïstos, c'est un chic type. C'est cool que tu aies trouvé un colocataire comme lui.

Et j'allais répondre à sa deuxième question, mais la terre trembla, manquant de nous faire trébucher. Et pourtant, alors que le sol semblait s'agiter sous nos pieds, rien d'autre ne semblait trembler. Les maisons restaient droites, les habitants de la ville continuaient à vivre leur vie. Seuls eux se faisaient secouer par le sol.

Mallory... Mallory non !

Je reconnus ce qu'il s'était passé sept mois plus tôt pour Maxime et Garett. Les mains de Mallory devenaient entièrement noires... se désintégrant petit à petit en de l'encre qui s'évaporait dans les airs. Les mains d'abord, les bras ensuite... Je paniquais face à mon frère qui disparaissait je ne savais pas où, sans savoir comment l'aider, sans même savoir si on survivait de ce phénomène que je n'avais toujours pas identifié...

Et il disparut totalement, ne laissant rien de lui, me laissant là, seul, tremblant encore sous le choc et la panique. Je voulais juste retrouver mon frère... et je venais de le perdre.

Et très vite, je ressentis que c'était à mon tour. Pourtant, alors que mes mains commençaient à se noircir, elles reprirent de la couleur, ou essayaient tant bien que mal de reprendre de la couleur alors que ce phénomène revenait sans cesse à la charge pour lutter. Je vis mes veines chargées d'encre active : l'encre me protégeait, et luttait comme elle pouvait pour que je ne disparaisse pas.

Mais je n'allais pas tenir longtemps. En me retournant, je vis des volutes d'encre se lever vers le ciel dans toute la ville avant de disparaître. Dans tout Storybrooke, les toons disparaissaient. Me voilà seul, parce que mon encre était active, à lutter pour rester, sans rien faire...

Ou peut-être pas seul. Je repensais à ce qu'il s'était passé en juillet. Le démon que j'avais vu se dessiner. Bendy...
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Bendy Williams
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________________________________________ 2020-01-31, 21:23

Encre funeste. Parce qu'il ne peut en rester qu'un.


Juillet 2019 - Toujours coincé

Le duo quelque peu fortuite, avait réussi à s'en sortir. Comment ? C'était encore assez flou pour eux. Mais visiblement quelque chose avait déclenché leur effacement. Comme s'ils n'avaient jamais été présent dans la pièce. A contrario, une porte massive, d'un côté noir et de l'autre blanc, se dessinait peu à peu derrière eux. A en croire que l'Auteur ne souhaitait pas se fouler sur la couleur des lieux. Ou alors cachait-il un autre sens derrière. Dans un calme presque glaçant, Bendy avança prudemment de la porte, laissant la femme derrière lui. Ils s'en étaient sorti, maintenant plus rien ne le rattaché à elle. Enfin, en espérant que la prochaine étape ne l'oblige pas à la réutiliser.

En poussant la porte, le toon y découvrit une pièce entièrement vêtue de marbre. Comme pratiquement tout ce qui se trouvait ici, le noir et le blanc se complétaient. Le côté gauche de la pièce recouvrait la partie blanche et le côté droit était seulement empli de noir. Étonnamment, peut être un coup de folie de la part de l'Auteur, une ligne de marbre bleu séparait les deux parties pile au milieu.
D'un oeil observateur, le blond nota dans son esprit les détails se trouvant dans la pièce. Au fond de la partie gauche, se trouvait un ange creusé lui aussi dans le marbre. En opposition, du côté droit se trouvait un démon, mais cette fois-ci, il n'était pas peint.

Au centre de la pièce, sur cette même ligne bleu, siégeait un homme, assit en tailleur. Dont l'occupation première semblait de manger un hamburger. Bendy ria d'un rire amer, trouvant la plaisanterie de mauvais goût. Etait-ce ça l'Auteur ?

D'un pas silencieux, comme le toon en avait l'habitude depuis ses siècles de vies, il s'avança encore vers l'homme chauve. Le regard mauvais, s'estimant supérieur à cet être qui se trouvait là et qui se jouait bien de lui, il prit la parole.

-Es-tu celui qui s'amuse de nous ?


Sans un regard envers le blond, le vieil homme répondit d'un ton neutre:

- Je me nourris, je ne m'amuse pas. Je ne me nourris même pas de vous, c'est un burger végétarien. Bon pour la vie terrestre, et terriblement mauvais pour mes papilles gustatives.
Ajouta-t-il sans émotions.
- Je repose donc ma question différemment. Es tu celui qui nous a amené dans ce lieu ?
Demanda Bendy, d'un ton agacé.

Si le chat noir détestait bien une chose, c'était que l'on se paye sa tête. Cet homme le pensait ignorant et stupide, il ne le regardait même pas, comme s'il ne valait rien. Mais Bendy était bien plus qu'il ne le croyait. Cet homme avait sûrement fait ça dans le but de récupérer ses dons. Finalement, il devait l'envier.

- Oui. Il me faut vous juger. Dans le doute.
- Nous juger ? Pour quoi ?
- Parce que le Dessinateur n'est plus là pour le faire. C'est lui qui a jugé les créatures dont vous êtes tous les deux les réincarnations. Je pense donc que la situation particulière mérite un regard : doit-on juger aussi leurs réincarnations ? Enchaîna-t-il, toujours sans émotions dans la voix.
- Je pense surtout que cela ne te regarde en rien.
- Bien sûr que si. Vous êtes les réincarnations de Luka et Gaby et je pense qu'on peut considérer qu'ils étaient... mes neveux. Plus ou moins.
- Luka et Gaby ? Mais de quoi parles tu ? Je suis Bendy, et je n'ai nullement était une réincarnation si ce n'est que je n'ai plus l'apparence d'un toon. Tu me fais perdre mon temps à m'enfermer ici pour me battre avec des monstres sorti tout droit de ton imaginaire. Si tu cherches tes neveux, tu t'es trompé d'adresse.
- Luka et Gaby, les anges de Nosferatu et du Chevalier Blanc. Comme ils sont dans le monde noir, Nosferatu a dû trouver un moyen de les faire revenir, c'est pour ça que Nicolas vous a crée avec la Machine à Encre. Même s'il ne devait pas savoir ce qu'il faisait. Déclara-t-il en dédaignant enfin regarder le toon. Je ne peux juger des personnes qui ne connaissent pas leur passé. Approchez-vous des sculptures derrière pour découvrir votre histoire.
- Je n'ai aucun autre passé. Tu es sans doute plus fou que moi.
- Toi non. Mais l'esprit que tu incarne aujourd'hui oui. Vous ne sortirez pas d'ici sans mon jugement. Vous devriez aller voir quelle histoire fera face à mon jugement.


Le Chat Noir détestait recevoir des ordres aussi. Mais ce qu'il détestait le plus, c'était de devoir rester enfermer ici plus longtemps avec cet homme totalement dépassé par le temps. Il semblait vouloir rester figer dans un passé qui n'était plus. Bendy n'aimait pas regarder dans le passé, pour lui, seul l'avenir comptait.

Jetant un oeil derrière lui, la porte avait bel et bien disparu. L'Auteur ne le laisserait sans doute pas repartir avant d'avoir touché cette foutue pierre. Alors, d'un pas décidé, il se plaça face à la statue, ne sachant pas réellement ce qu'il devait faire.

- Posez la main dessus.


Dans un grognement, Bendy posa sa main sur le marbre froid du démon. La seconde d'après, il avait quitté la pièce en marbre. Il se trouvait désormais face à une immense table ronde, faite entièrement de marbre bleu, mais ce qui souleva le plus l'attention du toon, fut l'océan qui se trouvait en dessous. Il semblait calme, comme s'il savait qu'il était un sol. S'imprégnant de la nouvelle atmosphère, le blond constate que l'horizon était découpé en deux parties. Toujours les mêmes. A sa droite, apparaissait une lumière blanche, tandis qu'à sa gauche, cette dernière était noire. Recentrant sa concentration sur la table ronde, il s'attarda sur les personnes qui y siégeaient. Sur la chaise, la plus au nord, se trouvait un vieillard. A ses côtés, il reconnut l'Auteur qui lui avait fait face. Pourtant, ce même Auteur se trouvait à ses côtés à cet instant même, c'était à ne plus rien comprendre. Avait-il la faculté de se multiplier maintenant ? Sur la chaise à l'Ouest, se trouvait un grand chevalier, vêtu d'une armure entièrement blanche. Sans doute ce dont lui avait parlé l'homme chauve précédemment. Derrière lui, se trouvait une femme, elle avait des ailes blanches sortant de chaque côté de son dos. Un ange, pensa le toon. Tournant la tête vers l'Est, Bendy y trouva un homme recouvert d'une cape noire, et derrière lui aussi un ange. Mais cette fois-ci, il s'agissait d'un homme.

Ici, personne ne semblait prêter attention au blond qui venait d'apparaître brutalement dans la pièce. Comme ci, tout semblait parfaitement normal. Seul l'Auteur qui était à ses côtés, semblait prendre en compte sa présence.

- Qu'est ce que je fais ici ? Demanda Bendy d'un ton calme au vu de la personne qu'il était.
- Je suis là pour répondre à tes questions si tu ne comprends pas ce que tu vois.
- Qui sont ces personnes ? Sont-elles ici pour me juger ? Pourquoi es tu de l'autre côté aussi ?
- Non, ce n'est qu'une vision du passé.


D'un geste de la main, l'Auteur désigna le vieillard assis à ses côtés.

- Voici le Dessinateur. Créateur des premiers éléments de votre histoire. Du Monde Blanc et du Monde Noir, et de l'Océan qui les relie. C'est aussi mon père, ainsi que le Père de Nosferatu et du Chevalier Blanc.
Expliqua-t-il en présentant à leur tour, ses deux "frères" d'un signe de la main. Ils ont été crées pour apporter une nouvelle forme de vie à un continent alors vierge avant l'arrivée du Dessinateur. Ils ont alors tous les deux crée un ange pour les servir, ceux qui se trouvent derrière eux. Quant à moi, je suis venu au jour pour écrire les histoire de ce que mon père dessinait. J'ai été crée avec la plus grande des neutralités pour ne rien déformer.
- Tu dis que je serais la descendance d'un serviteur ? Je ne sers personne à par mon nom propre.
- Pas sa descendance. Sa réincarnation. Et ton attitude le prouve bien. Ricana l'Auteur.

A dire vrai, à cet instant même, Bendy se fichait bien de savoir s'il était la descendance ou la réincarnation de l'un de ses serviteurs. Il n'accepterait jamais un tel sort lié à lui. Il avait été créé de toute pièce par Nicolas et la Machine à Encre, comment pouvait-il abriter l'âme de quelqu'un d'autre ?

- Comment veux-tu que je laisse Luka en vie, Nosferatu ? Il a essayé de corrompre mon pouvoir et de contrôler les trois réalités. Commença le Dessinateur, le visage, rongé par le mécontentement.
- C'est un ange. Il se rattrapera. Vous ne pouvez pas tuer un ange. Lui répondit, celui que l'Auteur avait présenté comme Nosferatu.
- Alors je le bannirai. Un ange dis-tu ? Il n'en sera plus. Je le condamne à perdre ses ailes pour la tentative de trahison qu'il a commis !

Détournant le regard vers l'Auteur, Bendy constata qu'il avait la même attitude que lorsqu'il l'avait rencontré en train de manger son burger. L'air détaché, il notait ce qui semblait se dire autour de lui. Le regard sévère, le toon reconcentra son attention sur le Dessinateur, qui semblait vouloir attribuer son jugement comme s'il était Dieu.

L'homme ange, qui semblait être le dénommé Luka, leva la main. L'eau autour de la plateforme en marbre, imita son geste et sous son contrôle, fonça en direction du Dessinateur.

- Pas si je vous plonge dans l'Océan Perdu avant !
Aboya-t-il en même temps.

Se levant à son tour d'un coup sec, le vieillard repoussa l'eau par la seule force de sa pensée, et celle-ci s'abattit lourdement dans l'Océan.

- Crois-tu vraiment pouvoir m'attaquer avec ce que j'ai créé moi même ?


Une pause. Qui sembla presque infini en attendant la sentence déclaré par le Dessinateur. Bendy n'en loupait pas une miette, ce qui était déroutant pour lui. Il avait presque l'impression de se revoir, des siècles auparavant. Le vieillard frappa finalement des mains. Sans plus attendre, les ailes de Luka brûlèrent d'une flamme d'un noir intense et l'ange se tordit d'une douleur sans nom.

- Tu es digne du Monde Noir. Ajouta le Dessinateur.

Qu'était donc ce monde noir ?

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I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS

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________________________________________ 2020-02-09, 10:18



WORLD WAR TOONS SEASON 2
Y en a qui l'attendait cette suite hein ? [Fe] Encre Funeste #0 1375884928 Moi aussi.. [Fe] Encre Funeste #0 3392629739 [Fe] Encre Funeste #0 563794906
Feat. BenDy :sadique: [Fe] Encre Funeste #0 435853638

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Juillet 2019 – L'encre est votre pire cauchemar. Le loup de chaque... ENFANT.

Je ressentais la froideur des bracelets en métal attaché à mes chevilles et chacun de mes pas était accompagné par le son de chaînes traînées sur le sol. Le labyrinthe composé de miroir dans lequel nous nous trouvions un peu plus tôt le blond et nous, avait laissé place à un environnement plus vide, plus vaste. Je ne l’avais pas entendue. Pourtant, elle était bien là. Et bien que légèrement perturbée par tout ce que je ressentais, mon regard s’était tourné tout naturellement vers elle, alors qu’elle était enfin complète.
Cette porte, elle avait quelque chose… d’étrange. Tout comme l’immense porte que nous avions franchie un peu plus tôt décoré d’un ange et d’un démon, celle-ci était comme séparée en deux parties. L’une noir, l’autre blanche. Sans attendre, le blond l’avait franchie et nous avait laissé derrière, la blonde et moi. Toutefois, bien que j’avais connaissance de ce que l’on attendait de moi, quelque chose me retenait encore.
Le poids des chaînes, les barreaux d’une prison. Je ressentais la texture du bitume sous mes pieds, pourtant je n’avançais pas. Et tout se sang, ses contactes… Je porte une main à ma gorge et ressent la profonde entaille sous la paume de ma main. Le sang coulait à flot pourtant, je ne ressentais aucune douleur. Il avait suffit d’un geste rapide, précis, pour que tout s’arrête.
« Finissons en. » Le ton neutre de la blonde me fait tourner la tête vers elle. Les bras croisé contre sa poitrine, celle-ci ne me lâche pas du regard, attendant que je rejoigne le blond dans l’autre pièce. Si elle était encore vivante, l’on aurait presque pu dire, que la situation lui déplaisait au plus haut point et qu’elle était pressée d’en finir. Mais après tout, fallait-il réellement être vivant pour être capable de ne pas apprécier quelque chose ? Ou quelqu’un ?

Quelques secondes s’écoulent avant que je ne détourne le regard pour le reporter sur l’immense porte. Suite à quoi, en silence, je m’avance accompagnée de la blonde vers la porte, puis la franchie pour me retrouver dans une pièce qui aurait pu être surprenante, si elle n’était pas aussi prévisible. La pièce entière était faite de marbre. D’un côté, l’on trouvait une partie blanche, de l’autre, une partie noir. Toutes deux décorées d’une statue qui lui était propre, taillée dans le marbre. Et si trouver une ligne séparant le tout n’était pas le plus surprenant en soi, mon regard finit par dériver sur un homme d’âge mûr, installé sur la ligne au centre de la pièce un hamburger entre les mains.

Je n’étais pas surprise de constater, qu’une conversation avait débuté entre le blond et l’auteur durant mon absence. Toutefois, le sens de celle-ci m’échappait encore. L’auteur semblait croire que le blond et moi, étions les réincarnations de ses neveux, Luka et Gaby. Cependant, cela me semblait fortement improbable, puisque je n’étais pas l’une des leurs, mon monde, était différent du leur. Pourtant, j’avais l’impression… qu’il n’avait pas tout à fait tord, sans pour autant que ses paroles soient entièrement juste. Cela ne pouvait vouloir dire qu’une seule chose…

« Jugement. » L’esprit de la blonde reste silencieux quelques instants avant de reprendre d’un ton détaché, le visage inexpressif « La vie. La mort. Le bien. Le mal. Tout cela n'a aucune importance. Vous autres quelque soit votre nature, vous continuez à vous accrochez à vos valeurs, vos principes, vos désires, ou vos ambitions aussi prévisible et risible soit-elle, mais la mort elle, n'a que faire de ce que vous croyez posséder comme du pouvoir, que vous croyez détenir. Tu… » L’esprit de la blonde penche légèrement la tête sur le côté avant de reprendre toujours sur le même ton « n’a aucun droit sur nous. Ton monde n'est pas le notre, alors… »

Automatiquement, ma voix se joint à la sienne et nous continuons de manières synchronisées :

- « Ne me confond pas avec l’un de tes misérables pions. Il n’appartient pas aux vivants de juger les morts. »

« Je n'ai ni valeurs, ni principes, ni désires, ni ambitions, juste un rôle. » Répond aussitôt l’auteur avec calme. « Je dois analyser les choses telles quelles sont. Prenez connaissances de ces choses là, et nous pourrons enfin tous discuter. »

- Pourquoi suis-je ici ? Je reprends à peine l’auteur à t-il terminé sa réponse à la blonde en même temps que je réfléchie. Tout ça… Elle… C’est elle, n’est ce pas ? Ça a toujours était elle, pourtant il y a quelque chose… Quelque chose qui sonne faux et juste à la fois, quelque chose qui n’a pas de sens, mais qui pourtant en a, quelque chose.. Je laisse quelques secondes s’écouler avant de reprendre. Ce signe. Pour la faire venir, vous aviez besoin de moi mais il ne s’agit pas uniquement de cela, n’est-ce pas ? Si je suis là, ce n’est pas uniquement parce que nous sommes liées, mais parce que vous aviez besoin de moi aussi, de ma présence. Pourquoi ?

« Parce que vous vous complétez. » Répond aussitôt l’auteur. « Je ne peux pas juger la facette d'une identité incomplète. »

« Elle m’a prit ma vie, et m’a privé de ma mort. » Reprend l’esprit à ses mots d’un ton froid, sans détourner le regard de l’auteur « Cela ne veut en aucun cas dire, que nous sommes les deux faces d’une même pièce. »

« Peut être, mais l'une ne va pas sans l'autre. Alice Angel et l'ange qu'elle réincarne ne sont pas complètes s'il n'y a que l'une d'entre vous. »

« Il n’y a aucun ange ici, seulement des monstres » Rétorque Max les bras croisés contre sa poitrine sans détourner le regard de l’homme avant que je ne reprenne à l’attention de l’esprit :

- Nous sommes ici pour une raison. Et tes propos, quoique bien choisie, ne laisse aucun doute quand au fait, que j’avais raison te concernant. Quelque chose te poussais à venir ici, mais pas seulement… tu as toujours su, n’est-ce pas ? Mon regard initialement porté sur l’auteur au centre de la pièce, dévie sur l’esprit de la blonde. Après quoi, je reste quelques instants silencieuse puis reprends à son attention.

- Qu’importe. Inexpressive, je penche légèrement la tête sur le côté. En entrant ici, nous avons acceptés de suivre ses directives, comme de prendre, le chemin qu’il avait tracé pour nous. Toi aussi bien que moi, sait que nous sommes prisonnières ici, nous ne ressortiront pas tant qu’il n’aura pas eu ce qu’il désire. Et bien qu’ils nous seraient sans doute possible de trouver un moyen de quitter les lieux, je suis ici pour une raison.

Je prends une courte pause avant de reprendre.

- Et tu es la mieux placé pour savoir, que même la mort ne peut m’empêcher d’obtenir ce que je veux.

D'autant plus que morte, je le suis déjà.

L’esprit ne me suit pas, lorsque je décide de quitter ma place pour rejoindre la statue de l’ange. Néanmoins, alors que ma main se rapproche de la représentation angélique, quelque chose m’arrête dans mon élan. Cela n’avait rien avoir avec une barrière ou une main qui m’aurait retenue, non, c’était autre chose. Elle.

« Ton choix. » Annonce la voix de la blonde derrière moi, alors qu’elle se saisie brusquement de ma main pour la placer sur la statue de l’ange peint en noir.

Toucher la statue avait provoqué un changement de décor et la mise en place d’une scène vraisemblablement tirée d’un souvenir ( ceux de l’auteur sans doute) qui laissait place à de nouveau personnages à mes yeux. Je découvrais enfin le dessinateur, ainsi que Nosferatu et le Chevalier Blanc dont nous avait parlés l’auteur mais plus encore, je découvrais enfin, les visages des fameux Luka et Gaby dont nous étions sensés être les réincarnations. Apparemment, l’un des anges, Luka avait tenté de corrompre le pouvoir du dessinateurs et le dénommé Nosferatu, avait essayé de rattraper les pots cassés. Seulement, le dessinateur ne semblait pas enclin à laisser une nouvelle chance au dénommé Luka puisqu’il décida de le bannir, le privant de ses ailes, faisant de lui à se sens ( tout du moins normalement ) un ange déchu. Toutefois, l’ange ne semblait pas enclin à laisser le dessinateur décidé de sa destinée. Et après avoir tenté d’attaquer le dessinateur avec ce qui semblait être, sa propre création, celui-ci fût condamné à finir dans ce que le dessinateur avait appelé, le monde noir.

« Tu n’oserais pas !» Hurlait Luka qui venait tout juste de perdre ses ailes, réduite en cendre. « Tu crains le monde noir ! »

- Cet endroit… Le monde noir, qu’est-ce donc ? Je demande sans quitter la scène des yeux à l’auteur à mes côtés. Une prison ? Vu la réaction de cette personne, je n'ai aucun doute quand à sa dangerosité. Pourtant, c'est étrange, mais il y a quelque chose… Je... Je prends quelques secondes de réflexion avant de reprendre. Il est lié à ce que nous avons affrontés, n'est-ce pas ? Les reflets, d'une certaine façon. Le blanc, le noir, la lumière, les ténèbres, le yin et le yang… L'un ne peux exister sans l'autre, il y a toujours un opposé. L'ordre doit être préservé, il en sera toujours ainsi. Aussi cet endroit... Est-ce l'autre facette d'une même pièce ? La part de ténèbre dans la lumière des toons ? Est-ce pour cela que cet autre Dyson était si sombre, si différent ? Parce qu'il est l’exacte opposé de celui que je connais ? Comme… Sa part d'ombre ?

« Tu es très perspicace... » Constate l’auteur sur le ton de la réflexion avant de reprendre à mon attention : « Le monde noir n'est pas une prison. Ou du moins, elle ne devait pas l'être. Le Dessinateur en a plus ou moins fait une prison, si on veut. »

« Luka a raison. » Reprend le fameux Nosferatu en se levant de son siège. « Vous avez peur de ce que vous faîtes, prétendez-vous vraiment avoir le courage de risquer un tel acte ? »

L’esprit derrière moi émet un son plein de mépris alors que la scène continue à se dérouler sous nos yeux. Le dessinateur avait choisie de ne pas répondre à Luka et Nosferatu. Au lieu de ça, le visage déformé par la colère, il avait levé une main en direction de l’ancien ange et avait, en poussant un crie de rage, soulevé Luka dans les air avant de le projeté en arrière pour l’envoyer à la fois vite et lentement, dans ce qui semblait être un point noir à l’horizon.
D’ailleurs, à proximité de celui-ci, l’apparence de l’ange déchu avait changé. Des cornes avait commencés à lui pousser sur la tête et une queue de diable, avait aussi fait son apparition pour parfaire le tableau.

Et si jusqu’à présent, l’ange du Chevalier Blanc était resté silencieuse lors du procès de Luka, celle-ci s’était mise à hurler de désespoir en voyant ce qui était entrain de lui arriver. Si bien, que le Chevalier Blanc avait fini par intervenir, sans doute avec l’idée de la calmer.

« Ainsi sont les choses, tu connais sa trahison ! »

Non… Ne me dite pas que…

« Je n’ai que faire de l’ordre des choses, je l’aimais ! »

Evidemment..

Gaby après avoir déployé ses ailes, avait survolé la table puis la mer pour rejoindre Luka vers le point noir à l’horizon. Et une fois à proximité, comme pour son « compagnon » des cornes et une queue de diable avaient commencé à faire leur apparition. Toutefois, ses ailes elles, n’avaient pas disparut, bien au contraire. Celle-ci s’était juste teintée de noir et ensemble, l’ange déchu et le démon avaient disparut dans le point noir.

Une fois de retour dans la salle de marbre, l’esprit reprend aussitôt à l’attention du dessinateur :

« Comme je l’ai dit, l’ange est mort. »

« Vous êtes peut-être les réincarnations de Luka et Gaby, mais vous n'êtes pas Luka et Gaby. » Annonce l’auteur après nous avoir étudié longuement, chacun notre tour. « Le jugement est rendu. Il sera fait de nouveau si vous reproduisez les mêmes actes que Luka et Gaby. »

Son ton, sans être menaçant en laissait entrevoir une. Toutefois, l’auteur semblait oublier une chose. Une chose qu’ensemble, l’esprit et moi, nous lui avions rappelée d’une seule et même voix.

- « Les morts n’ont que faire des vivants. » Avant de sortir de la pièce, côte à côte en marchant de façon parfaitement synchronisé.


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