« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%]

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Nathanaël V. Van Dort
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Nathanaël V. Van Dort
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Nathanaël V. Van Dort

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Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] _



________________________________________ 2019-08-03, 22:04

    Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] Tumblr_psukf8ySGK1ypeuuuo3_500
    Nathanaël Victor Van Dort
« La neige. C'est de la lumière dont la terre est couverte. Des franges d'écume sur les rochers. Un vol de papillons blancs.»



Papiers s'il vous plait !



    Surnom(s) → Nath' mais vous pouvez lui en trouvez pleins d'autres, il n'est pas difficile
    Age → 33 ans l'âge du Christ !
    Occupation / Emploi → Chirurgien orthopédique

    Votre personnage est-il tiré d'un conte ? : Les Noces Funèbres
    Si oui, lequel et qui est-il dedans ? : Le fameux Marié qui veut brûler sa belle mère




Se décrire ? Vraiment ?


    Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] CH1OHXY Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] Bf9eb611279773087822291d6bb12f08
    Ta passion dans la vie : le running pour fuir


    S’il y a bien un truc qui ne saute pas directement aux yeux quand on regarde Nathanaël, c’est qu’il est angoissé. Et oui, sous ses airs placides, son sourire charmant et ses bonnes paroles, l’angoisse le ronge jusqu’au plus profond de son être. Nath’ est un être fondamentalement inquiet. Quand on le connaît bien, on remarque ces petits détails fugaces. Le coin de la tempe qui palpite. Le coin des lèvres qui se retrousse. Le nez qui se fronce. Les mains qui bougent beaucoup plus qu’en temps normal. Il suffit que quelque chose ne se passe pas comme prévu pour que la boule dans sa gorge se forme. En réalité, elle se formera même si tout se passe bien. Nath’ étant très doué pour trouver des points de convergence à son cerveau et fantasmé certaines réalités. Ainsi, alors qu’il a énormément de talents et de potentiels, Nath va avoir tendance à se réfréner, de peur de mal faire, de se tromper, pensant que le destin rend ses actions totalement inutiles. Il essaie pourtant, toujours pleins de bonnes volontés, mais son coté maladroit n’arrange en aucun cas les choses, le confrontant dans la pensée qu’il ferait à 99% les choses de travers car ses introspections sont nombreuses. Se remettant souvent en questions, il peut tout à fait partir dans des mentalisations douloureuses qui auront tendance à le faire se replier encore plus sur lui même. Ne se trouvant rien d’exceptionnel, plus banal que le dernier des banals, il s’exilera dans son fort intérieur, érigeant des murs autour de lui pour que personne ne s’approche de cette catastrophe ambulante qu’il considère être. Il va plutôt toujours penser à ce qui le préoccupe plutôt que ce qui aurait pu lui apporter un quelconque bien être ou plaisir. Paradoxal quand on sait que son but est de faire le bien autour de lui toujours aux petits soins pour ses proches ou ses patients. Car en réalité, comme il redoute ce qu’il va lui arriver, il préfère l’anticiper, quitte à extrapoler. C’est un cercle vicieux dans lequel il y plonge allègrement, réfléchissant en boucle à ses pensées néfastes, pouvant y ruminer dessus pendant des heures, s’angoissant toujours plus, finissant par s’asphyxier de l’intérieur. Son hyperémotivité débordera par tous les pores de sa peau d’albâtre, le faisait exagérer beaucoup de chose. Ce n’est pas qu’il monte sur ses grands chevaux mais sa vision sera faussée l’entrainant souvent au final dans des situations cocasses alors que son rêve depuis l’adolescence aurait été d’être invisible, de pouvoir s’effacer au moindre problème, ne supportant absolument pas les conflits. Néanmoins, il est un curieux mélange de vibrations antagonistes. C'est justement cette instabilité et cette capacité à changer de perspective, de mode de pensée ou de registre ainsi que d'univers, qui, suivant les circonstances, peut le rendre soit introvertie, soit plutôt extravertie. Quand il n’est pas dans sa phase dépressif, Nath’ fait preuve d’une énergie à toute épreuve, d’une puissance de caractère qui en bouche un coin à plus d’un médisant. Il peut être peureux, tremblant comme une feuille mais affronter tous les dangers quand il estime que cela est nécessaire. Il peut être renfermé, dans sa bulle, à regarder les nuages comme avoir une présence charismatique importante, emportant dans ses discours la foule toute entière. Toujours se méfier de l’eau qui dort. Voila un proverbe sciant bien à la personnalité de Nathanaël. Pour le voir en colère, il en faudra des tonnes et des tonnes. Il est résolument pacifiste. Il n’aime pas la violence mais pourra la justifier. En réalité, il n’aime pas la violence disproportionnée. Il sait très bien, de part le fait d’avoir grandi dans une autre époque, qu’elle est intrinsèque aux hommes, mais il faut savoir la maîtriser, toujours trouver des adverses à sa taille. Néanmoins, il se refuse de l’utiliser, que ce soit envers les hommes ou les animaux. D’ailleurs, lors de sa passionnante activité de collection des papillons du monde entier, il s’applique à ne jamais les tuer volontairement. L’insecte pouvant vivre de deux jours à deux ans selon les espèces, il va préférer les laisser dans la petite serre qu’il a aménagé exprès dans les combles de son immeuble pour venir les chercher une fois leur vie passé. Il connaît très bien le prix de la vie, même s’il a déjà été tenté de se l'ôter à plusieurs reprises, ayant souvent un fossé entre ses idéaux moraux et la réalité de son être. Tout comme le fait de se battre. Comme vous l’aurez compris, il est très difficile de faire sortir Nath’ de ses gonds, ce dernier préférant la fuite - même excessive - à toutes confrontations. Cependant, même si sa jauge de patience est immense, elle n’est pas infinie et quand elle arrive à saturation - chose rare mais possible - il ne vaut mieux pas rester dans les parages. Plus rien n’existe dans ces moments là à part une chose, la réparation du tort ou de l’injustice que l’on lui a fait. Pour preuve, la dernière colère qu’il a eu, remontant à quelques années a été si intense qu’elle a envoyé son interlocuteur à l'hôpital avec quelques fractures et dents en moins.

    Très à l’ancienne et sur le respect des traditions, des signes avant coureurs peuvent vous faire comprendre que Nath’ est sur le point de passer à l’action. Enfin tant est si bien que l’acte que vous ayez fait mérite une telle demande de sa part. Si ce n’est pas le cas, attendez vous à le voir débarquer telle une tempête balayant tout sur son passage. Mais ces états colériques intenses n’ont pas qu’une répercussion sur celui ou ceux qui les reçoivent mais sur lui même. Brisant quelques règles dont il s’est lui même ficelé, il met toujours beaucoup de temps avant de reprendre son souffle, de redevenir le garçon calme et plutôt effacé que l’on connaît. Il est foncièrement quelqu’un de généreux. Nathanaël fait partie de ce type d'homme qui se satisfait de la joie des autres. Il ne demande, pour être heureux que de voir son entourage ainsi. Il est foncièrement quelqu’un de généreux. C’est pour cela qu’il fait souvent passer ses propres besoins bien après ceux des autres. D’une oreille attentive, il écoute patiemment tous les soucis, essayant même de les régler sans rien demander en retour. Il est d’une aide précieuse, impliqué dans plusieurs projets associatifs de la ville, n’hésitant pas à donner de sa propre personne pour aller sauver un chaton dans un arbre ou aider une mamie chargée par ses paniers de courses. Nath’ marche beaucoup à l'intuition. Même si cette dernière peut être faussé à cause des angoisses vrillant son être, il lui arrive de tomber plutôt juste quand il laisse de côtés toutes les pérégrinations de son cerveau, préférant marcher main dans la main avec son coeur faisant ainsi de lui cette personnalité altruiste. C’est cette facette de sa personnalité qui arrive souvent à le sortir du tourbillon noir dans lequel il se trouve, tout simplement parce qu’il ne supporte pas s'apitoyer sur son sort, sachant pertinemment qu’il y a bien pire ailleurs, voir même à côté. Il se dévoue corps et âme pour Emeline, pour Tan, pour Karamo, pour Rajah, pour JB et aussi pour des inconnus, n’hésitant pas à aller donner un coup de main à la soupe populaire ou faire des maraudes le soir. Nath’ a vraiment le coeur sur la main, l’épuisant à force de le faire ressembler à une éponge à sentiment, car en plus de son altruisme, allant forcément de paire, il est un grand empathique, absorbant toutes les choses qu’on lui dit, nourrissant son anxiété. On lui a dit de se détacher mais il n’y arrive pas, ce n’est tout simplement pas dans sa nature, et même si son éducation stricte aurait du faire le contraire, elle n’a pas réussi à réduire la taille de son coeur. Il se noie dans les sentiments des autres pour ne pas penser aux siens. Même s’il ne le montre pas toujours, ayant appris avec le temps à résister à ses crises de larmes intempestives. C’est grâce à l’art qu’il arrive aussi à tenir. C’est sans doute ce spleen baudelairien qui l’habite qui rentre en résonance avec sa fibre artistique. Nath’ dessine merveilleusement bien, que ce soit au crayon, à la gouache, à la peinture à l’huile, au fusain, il arrive à retranscrire ses émotions en de magnifiques tableaux qu’il entasse malheureusement dans son grenier. Comme il noircit des pages et des pages de croquis entre deux poèmes sortant tout droit de son imaginaire. Mais il n’y a pas que les lettres et les arts graphiques qui arrivent à tirer la substantifique moelle créative de ce jeune homme qui se révèle fort passionné. La musique est un élément primordial dans sa vie et notamment le piano qu’il a appris dès le plus jeune âge, seul oasis de paix dans la vie mouvementé de nouveaux riches que ses parents lui avaient façonnés.


    Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] ThirdWarpedIlladopsis-size_restricted Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 1ede1156dea523efea79fb5cc47fc37e
    Rien de mieux que s'auto-saouler ... pas besoin des autres comme ça !


    Chante en conduisant pour ne pas insulter les automobilistes X Cuisine très bien mais n’aime pas cuisiner quand il est tout seul (ça le déprime encore plus de se rendre compte qu'il n'y a personne pour manger avec lui ) X Pratique la lépidoptérophile, c’est à dire qu’il collectionne les papillons X Joue du piano X Est très maniaque & à quelques tocs de rangements très prononcés X A encore des manières et des expressions du 19e siècle X A tendance à se parler tout seul X À prit beaucoup d'anxiolytique dans sa vie X Possède un Corgi du nom de Sparky X Fait de l’escrime X À une mèche blanche dans sa tignasse sombre, trace indélébile de son passage dans le monde des morts. Même s’il se la colore, elle revient toujours, quoi qu’il fasse, elle sera toujours présente. X Fume beaucoup beaucoup trop X Peut avoir de longues périodes d'enfermements chez lui X Peut être assez lunatique sur certains sujets X N'a pas de préférence sexuelle, préférant privilégié le psychique au physique X Aime bien le jardinage X À transformer toutes ses combles en serres autant animal que végétal X Est un bourreau de travail X Ne comprend pas toujours très bien tout à la modernité X Sa saison favorite est l'hiver X Est allergique aux poissons de types bleus (c'est con pour un fils de poissonnier ) X N'a pas vraiment de sens de la mode X Adore lire autour de la cheminé X Aime faire de la moto X Possède un 4x4 qu'il utilise parfois pour ses patients X Il a une marque rouge sur son annulaire, qui fait tout le tour. La même qu'Emily, signe de leurs fiançailles surnaturelles ainsi qu'une sorte de tache de vin sur son poignet ressemblant étrangement à la main de cette dernière X A subit une rupture amoureuse il y a quatre ans qui s'est vraiment mal passé et n'est plus jamais sorti avec personne depuis X Aime l'odeur de la terre après la pluie X T'en fait pas y a encore pleins de choses à découvrir
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Nathanaël V. Van Dort
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Nathanaël V. Van Dort

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Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] _



________________________________________ 2019-08-03, 22:05



Ne jamais forcer le destin !


Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] MAiDoXt Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] Fo8lUN7

Ce n’était pas faute de faire preuve de concentration mais il avait vraiment l’impression que tous les éléments étaient contre lui. Après tout, si la bougie ne voulait pas s’allumer, ce qu’il y avait peut être une raison ? Victor en était persuadé. D’accord il était responsable à au moins 99% des trois heures de retard qu’avait pris la répétition de la cérémonie du lendemain matin or même les dieux ne voulaient pas de ce mariage. Victoria avait l’air d’une jeune femme très charmante, et pour cause, elle était l’une des rares que sa mère lui avait autorisé à regarder et observer mais il ne l’a connaissait pas ! Certes, c’était le principe même du mariage arrangé, les parents s’occupant du plus important en reléguant dans un coin les acteurs principaux de cette morbide pièce. Cela faisait des mois et des mois que sa mère parlait avec les parents de Victoria et il n’avait jamais pu assister à un seul de ses rendez vous. Il avait interdiction de descendre de son étage et au final ça lui allait assez bien. Il préférait largement terminé d'écrire son livre sur l’étude des papillons que d’aller discuter chiffons. Néanmoins, si au début il en était désintéressé, sachant qu’il s’agissait là en réalité d’une histoire de gros sous et de titres, des futilités qui lui passait au dessus de la tête, il avait commencé à tendre l’oreille quand il avait entendu l’hypothèse qu’il pourrait partir de la grande maison familiale. Il n’avait pas envie de changer ses habitudes, surtout pour une personne qu’il ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam. Il n’avait pas envie d’aller habiter dans un cottage perdu au fin fond de la campagne écossaise -même s’il adorait y passer les mois de printemps et d’automne - toute l’année. Malgré le fait qu’il passait beaucoup de temps dans ses quartiers, il était un homme de la ville. Il avait de nombreuses activités et n’avait clairement pas envie de rentrer dans le stéréotype de la famille parfaite. Mais est ce qu’il avait le choix ? Visiblement pas. Tout était prévu selon les plans. Il se marierait à Victoria Everglott, fille du Lord qui avait régi pendant des siècles sur les terres qui accueillait désormais la ville, donnant ainsi le titre de Lord quand lui apportait l’énorme compte en banque de sa famille de poissonnier. Il avait dit non à l’entreprise familiale, on ne lui laissait pas le choix pour redorer son blason. Sa mère lui disait encore aujourd’hui qu’il avait eu le choix. Peut être que s’il n’avait pas fait sa tête de mule en refusant de prendre la suite de son père, il aurait eu un autre chemin. Victor savait très bien que c’était faux. Sa mère avait tendance à donner beaucoup de faux espoirs pour arriver à ses fins. Était ce un mal ? Parfois, quand il voyait sa réussite, il ne pouvait lui en vouloir, car c’était bien elle, qui gérait l’entreprise. Il y avait la tête de son père partout. Sur les différentes poissonneries de la ville, sur les quais d'entrepôts, sur les voitures, mais chez eux, tout le monde savait que Madame Van Dort gérait tout d’une main de fer. Il l’admirait. Vraiment. Sa mère était la seule femme dans sa vie, et il se demandait parfois s’il n’avait pas été adopté. Il avait l’impression de n’avoir rien en commun avec elle. Et le regard qu’elle lui lançait actuellement lui nouait encore plus l’estomac que de savoir que demain s’il serait marié. Il faisait ça surtout pour ne pas la décevoir. Pour ne pas les décevoir, mais il voyait bien le hochement de tête négatif de son père qui compatissait un peu à sa souffrance. Il allait reprendre là où il s’était arrêté quand la cloche de la porte de l’aile où ils se trouvaient retentit fortement, à l’en faire sursauter. Il lança un coup d’oeil un peu désemparé à ses parents, ne sachant pas quoi faire. Cette répétition devait être privée, où du moins tout aussi privée qu’elle pouvait l’être, et il ne s’était clairement pas préparé à avoir du public. Bon en réalité il ne s’était toujours pas préparé à être la cible de toute la ville demain mais la question n’était point là. Un homme, très élégant fit son entrée. Un certain Lord Barkis. Est ce que Victor était impressionné ? Totalement. C’était plus à ce genre de personnes qu’on réservait des mariages aussi somptueux qu’à lui.

“Essayons encore, voulez vous Monsieur Van Dort ?”

Victoria et lui avaient les yeux rivés sur le nouvel arrivant qui prit ses aises. Cela ne devait pas le toucher, cela ne devait pas le toucher. Il se le répétait alors qu’il regardait à nouveau le pasteur.

“Oui ! Certainement !”

Il leva sa bougie, qui était allumée comme par magie, n’ayant pas fait attention que Victoria l’avait aidé, levant aussi sa main gauche alors qu’il disait le contraire.

“Droite Van Dort ! Main Droite !”

Il changea rapidement, comme si son geste pouvait passer inaperçu avant de prendre une inspiration pour réciter ses voeux, bégayant.

“De .. de ma main”

Il tendit sa main à Victoria, qui la saisit avec un petit sourire, s’avançant enfin tous les deux vers la table représentant l’autel.

“Je …”

Vu qu’il était entrain de regarder la jeune femme, il n’avait pas compter les pas, se cognant dans un couinement à la table.

“Trois pas ! Trois pas ! Ne savez vous pas compter ???” Le pasteur perdait patience et il se recroquevilla un peu plus sur lui même alors qu’il lui postillonnait dessus. “Ne souhaitez vous pas vous mariez Monsieur Van Dort ?”
“Non !”

Comme à son habitude, il avait répondu trop vite, sous l’impulsion, la diplomatie ne faisant pas partie de son vocabulaire. Il secoua la main et la tête en se rendant compte de ce qu’il avait dit, Victoria lui reposant la question, un air triste sur le visage.

“Non … Enfin non je veux dire que je ne souhaite pas ne pas me marier !”

Et voila, il commençait à se mélanger. Il entendait même sa tempe battre dans sa tête, l’empêchant de poser correctement les mots dans son cerveau avant de les sortir de sa bouche. Victoria avait l’air vraiment gentille, et du peu qu’ils avaient discutés, il en était venu à penser qu’elle serait finalement peut être la personne qui pourrait lui convenir.

“Je tiens à …”

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que la crosse du pasteur s’abatit sur sa tête, ce dernier véritablement excédé par son comportement …

“Ça suffit vos âneries ! Soyez attentif et concentré ! Avez vous au moins apporté les alliances ?”

Se relevant en évitant de penser au mal de crâne qui allait le prendre incessamment sous peu, il fouilla dans sa poche en sortant la fameuse alliance. Cependant, il tremblait tellement des mains qu’il l’a fit tomber sans pouvoir avoir le moindre réflexe.

“Par Dieu ! Il a fait tomber l’alliance !”

Il entendait le pasteur le maudir alors qu’il essayait vraiment de la retrouver au plus vite, étant à deux doigts de faire un malaise. Il devait rétablir les choses. Il devait reprendre un semblant de contrôle. Il repéra l’anneau doré qui continuait à rouler sans savoir qu’il allait sous les jupes de sa futur belle mère. Si cela posait déjà un problème, il en eut un plus grand en remarquant qu’il n’avait plus la bougie dans sa main … cette dernière commençant à brûler la dite belle mère.

“Poussez vous grand nigaud !”

Son futur beau père - pourtant ravi sans aucun doute à l’idée que sa femme ne meurt - lui donna un grand coup dans les côtes, le faisant reculer au fond de la pièce. Il contemplait avec désolation le spectacle qu’il avait lui même créé. Le chaos. Il était créateur uniquement de chaos. Sa mère hurlait. La mère de Victoria aussi. Son père s’agitait. Le père de Victoria aussi. Le pasteur priait dieu en espérant qu’un miracle arrive avant qu’ils ne brûlent tous dans les flammes de l’enfer pour le péché qu’il venait de commettre en lâchant cette foutue alliance. Bizarrement, ça lui allait bien, l’enfer. C’était l’endroit parfois où il aurait voulu être en ce moment précis. Être mort. Ne pas à avoir à subir cette mascarade. Heureusement, le grand Lord arriva à éteindre le feu dans le soupir de soulagement de tous, sauf du sien, vu que toutes les têtes venaient de se tourner dans sa direction. Le pasteur avait hurlé que le mariage ne pouvait pas avoir lieu tant que la répétition ne se déroulerait pas correctement, et visiblement ce n’était pas pour aujourd’hui.

“Jeune homme …”

C’était à lui qu’on parlait, et son instinct lui disait de fuir. Il se recula, cogna contre le mur froid, tout en déglutissant.

“Apprenez vos serments …sinon …” Sinon … il ne voulait pas le savoir …

Aussi rapide que l’éclair, il tourna la poignée de la porte pour s’enfuir. S’il y avait bien une chose dans lequel il était doué c’était la fuite. La fuite en avant, excellent moyen pour résoudre les problèmes bien trop compliqué à son goût. De part son entraînement à l’escrime et à l’équitation, il fallait dire qu’il tenait le rythme niveau endurance, c’est pour cela qu’il ne s’arrêta de courir uniquement quand il estima être assez loin de tous ses problèmes. La nuit était tombée sur la ville. Il pourrait mieux passer inaperçu ainsi, à soupirer sur le pont où il venait poser ses aquarelles pour dessiner la nature. Quelle désastreuse journée. Sa future femme devait le prendre pour un idiot complet. Cette pensée le rendit encore plus déprimé qu’il ne l’était déja. Qui voudrait de lui de toute façon ? Il ne correspondait clairement pas aux hommes de son rang et de son âge. Il entendait déja le crieur de rue annonçait les nouvelles qui se répandait comme une traînée de poudre. Génial … déja qu’il était considéré comme attardé, sa réputation n’allait pas s’arranger. Au lieu de faire demi tour et de rentrer dans l’immense propriété de ses parents, il préféra prendre la direction de la forêt. Il avait toujours aimé la nature en hiver. Silencieuse et endormie. Ses pieds crissaient dans la neige et il éprouva un frisson. Il aurait du prendre un manteau, il allait tomber malade. Tant pis, si cela pouvait le conduire vers d’autres lieux. Le silence qui régnait dans ces lieux sombres apaisait considérablement ses angoisses. Il ne pensait à plus rien, laissant ses pieds marcher là où ils en avaient envie.

“Ça ne doit pas être aussi difficile non ?”

Victor avait toujours eu tendance à parler seul. Seul depuis toujours, n’ayant pas de frères ou de sœurs, ses parents bien trop absents pour lui répondre. Il avait appris à combler ce vide qui lui était devenu risible. Surtout maintenant qu’il se rendait compte qu’il préférait largement être solitaire. Tout en marchant, écoutant le chant des corbeaux qui l’accompagnait, il essayait de réciter ses voeux. Or il continuait de dire tout de travers. Il n’allait jamais y arriver, c’était peine perdue. Dépité, il s’assit sur une grosse souche, sortant de sa poche le perce neige qu’il avait emprunté sur le piano. Il s’était emmêlé à son alliance, qu’il détacha délicatement. Il sentit la fleur, douce et fraîche. Etait il vraiment un raté ? Un moins que rien ? Même s’il le pensait fortement, ce n’était pas le cas. Après tout, son recueil de poésies avait plu à l’éditeur. Il avait été publié de ça il y a quelques mois et on lui avait dit que ça se vendait comme des petits pains. Bien sur, il n’avait pas signé de son vrai nom, mais le succès était là. L’aura de mystère qui entourait Hippolyte Deroy lui convenait très bien. Personne n’aurait soupçonnait que c’était lui pour son plus grand bonheur. Même son éditeur ne connaissait pas sa véritable identité, l’encourageant d’ailleurs à rester tel quel. Ce n’était pas pour les ventes. Victor se fichait de ça, mais pour faire passer ses idées sur une société qu’il trouvait décadente. Il griffonnait des pages et des pages quand il revenait des dîners mondains où il était obligé d’assister, impuissant par la parole mais tranchant par sa plume ! Il ne pouvait pas gâcher ça ! La fleur qu’il tenait dans la main, il l’avait dessiné à maintes reprises pour illustrer les mots qui coulaient plus facilement sur le papier que sur sa langue. Elle venait de lui rappeler avec quelle force il s’était battu pour arriver là où il était, et même si le voile du secret était tendu sur lui, il ne se laisserait pas salir de la sorte. Il se leva d’un bond, droit comme un i dans son costard fait sur mesure.

“De ma main je chasserais vos peines !”

Sa voix était forte comme rarement elle ne l’avait été, aussi limpide que de l’eau qui coulait dans la rivière non loin de là.

“Votre coupe, ne sera jamais vide car je serais votre vin !”

Au fur et à mesure que les mots se gravaient dans son cerveau, Victor prenait la même confiance qu’il avait quand il dessinait où rédigeait. Cette confiance inébranlable. Il lança l’alliance dans les airs avant de la rattraper dans un mouvement souple du poignet, continuant sur sa lancée, s’imprégnant des lieux comme il aurait dû le faire auparavant. Il coupa même une branche du chêne pour mimer la bougie qu’il avait du mal à tenir.

“Avec cette bougie j’éclairerai votre chemin dans l’obscurité … avec cette alliance … je vous demande d’être mienne !”

Il passa alors la bague à une petite branche non loin des racines avec un sourire satisfait, sans savoir le cataclysme qu’il venait de déclencher. Heureux d’avoir réciter ce qu’il devait apprendre par coeur, il poussa un énorme soupir de contentement. Il avait réussi. Ce n’était effectivement pas compliqué au final. Néanmoins, une étrange sensation lui fit froncer les sourcils. Il n’y avait plus un bruit dans les environs, même le vent s’était arrêté de siffler entre les arbres. Puis d’un seul coup il sentit quelque chose lui agripper avec force le poignet. Tellement fort qu’il tomba, attiré sous la terre. La prise était si puissante qu’il mit du temps à s’en dégager, tirant de toutes ses forces en arrière avant de tomber quelques mètres plus loin. Avec horreur il constata qu’une main était accroché à son bras, ne voulant absolument pas le lâcher. Le cri qu’il voulut pousser mourut dans sa gorge serré d’angoisse. Qu’est ce qui était entrain de se passer … Il n’arrivait strictement plus à réfléchir, gigotant la main, faisant tomber l’autre en squelette à ses cotés. La terre tremblait à ses pieds, grondait, comme si les enfers allaient s’ouvrir, et c’était ce qui était entrain de se passer. Par tous les saints, il avait réussi à mettre Dieu en colère. Comment avait il fait ça ? La terre se craqueler et quelque chose commença à en sortir, alors qu’il essayait de reculer, toujours assis dans la neige, pétrifié par la peur. Son cerveau termina de faire sa syncope quand le cadavre, vu qu’il s’agissait bien de ça, se tient droit devant lui. Et quel cadavre … celui d’une mariée ! Sa robe était encore présente, et il pouvait même voir les détails de son corset, s’il n’était pas trop absorbé par regarder le trou béant dans ses côtes. Elle releva son voila ensanglanté, le regardant droit dans les yeux.

“Oui ! Je le veux !”

Et elle tendit la main vers lui. Il était dans un cauchemar. Même dans les moments les plus noirs de son imagination il n’avait pensé à une chose pareille. Couinant, la seule solution qu’il voyait maintenant était la fuite. Il arriva tant bien que mal à se relever, et se mit alors à courir, comme il n’avait jamais couru de sa vie. Que venait il de faire ? Pourquoi est ce qu’une morte venait de sortir de terre ? Est ce qu’il était entrain de délirer ? Ne regardant pas où il allait, il trébucha, dévalant la petite colline pour atterrir tête la première contre une pierre tombale. Génial, vu comme c’était parti, il allait réveiller d’autres morts. Ne se préoccupant pas du sang qui coulait de sa tête, il reprit sa folle course pour échapper à ce qu’il espérait être un mauvais songe. Il se cogna de nombreuses fois à des arbres, sa peau d'albâtre commençant à marquer des coups qu’il se faisait lui même. Il avait même la désagréable sensation que la forêt tout entière ne voulait pas le voir partir d’ici aussi tôt, qu’elle voulait le retenir, déchirant son costume au passage. Il remarqua enfin le pont. Il serait sauvé. Dans les légendes qu’il avait l’habitude de lire, les morts ne venaient pas à la lumière de la ville. Il se permit de souffler, étant à deux doigts de faire une crise d’asthme en plus d’une énième syncope. Il regarda son poignet. Il était comme marqué au fer rouge, la trace des doigts ancrée dans sa chaire. Mais le plus étrange était peut être la marque à son annulaire, comme si lui aussi porté la fameuse alliance. Il leva la tête face à la petite lumière que l’église émettait. Il avait sans doute rêvé. Il s’était endormi après avoir récité ses serments et il avait fait un cauchemar. Rassuré par sa pensée, il se retourna pour partir dans la direction de la ville, quand il tomba nez à nez, avec le fameux cauchemar - qui était bien conservé -. Il poussa un cri de stupeur, reculant, mettant les mains en avant alors qu’elle s’avançait, tout sourire. Il frissonna de terreur à son contact, ne sachant pas du tout quoi faire.

“Vous pouvez embrasser la mariée !”

Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 7miHkhM Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] DRUutTh

Il n’était qu’un sombre idiot. Sa mère n’avait peut être pas tord quand elle disait qu’il aurait du être muet. Il ne faisait que blesser les gens par ses propos malencontreux… tout ça parce qu’il ne savait pas gérer l’afflux de sensations qui lui étraignait la poitrine. Il leva la tête vers le ciel, qui n’en était pas, plutôt vers la terre, vu qu’il s’y trouvait six pied en dessous. Vivant coincé dans le monde des morts. C’était peut être mieux. Mais même là, il arrivait encore à faire du mal. Il n’avait pas voulu blesser Emily avec ses mots, quelques jours plutôt, c’était sorti tout seul. Il arrivait à comprendre l’attachement qu’elle avait envers lui, mais est ce que lui, on le comprenait ? Il n’en avait pas l’impression. Certes, il avait dit un grand nombre de fois qu’il voulait rejoindre la mort, dans ses états de déprimes et maintenant que c’était fait, il remontait à la surface pour voir Victoria … dans un stratagème qui le dégoûtait lui même. Mentir n’avait jamais été trop dans ses cordes. Il manipulait quand il n’avait plus le choix, qu’il se trouvait au pied du mur et ça avait été le cas. On l’avait prit de court et il n’avait vu que cette option pour voir s’il ne rêvait pas. À quel prix ? Soupirant, il se releva du banc sur lequel il s’était assis, traînant sa carcasse de palpitant à travers le royaume silencieux des immortels. Au final, ce n’était pas si mal. Il se voilait la face, comme toujours, indécis en permanence mais il appréciait bien ce monde. C’était tellement plus …. plus tout que que là haut. Plus coloré, plus joyeux, plus vivant en réalité que jamais ils n’auraient pu l’être. L’ambiance qui régnait dans le bar était une chose qu’il n’avait jamais vu. La musique qu’il avait entendu, ce jazz que l’on qualifiait de sauvage chez lui, était merveilleuse. Et les gens ! Les gens étaient avenants, chaleureux, aimants et ça lui faisait vraiment tout drôle de pouvoir discuter aussi librement. Il n’y avait plus de codes, de castes, de cases sociales. La mort les avait tous réunis. Il entendit Sparky aboyer, le bouquet de fleurs séchés d’Emily dans la gueule. Il avait raison. Il devait aller lui parler. Mettre les choses au point. Lui expliquer qu’il était tellement désolé de lui avait fait du mal, et qu’ils allaient chercher une solution ensemble. Il avait écouté de nombreux récits sur la jeune femme venant des autres morts, et mêmes des insectes qui grouillaient - lui qui les adorait était servi d’ailleurs -. Il fallait croire qu’il l’avait jugé beaucoup trop vite alors qu’elle pas du tout. Pourtant il ne jugeait pas facilement, préférant décortiquer la moindre chose pour la comprendre. Néanmoins, la situation était plus qu’exceptionnelle, et si déja l’angoisse lui rendait la vie difficile, il fallait croire qu’elle rendait sa presque mort encore pire. Suivant le chien, il leva un sourcil en entendant des notes du piano. C’était doux, calme, et il avait l’étrange impression de connaître cette mélodie. En s’avançant, il s’aperçut que c’était justement, la jeune femme qu’il cherchait. Déglutissant, il chercha rapidement des mots dans son esprit, n’arrivant qu’à bégayer un peu plus face au regard noir qu’elle lui lançait.

Je … je crois que c’est à vous …”

Il lui tendit le bouquet, maladroitement avant de le reprendre, voyant qu’elle continuait de jouer sans se préoccuper de lui. Il poussa un soupir. Il devait se reprendre ! Ici, il n’y avait personne d’autre que lui même. Il devait faire comme dans la forêt, où quand il se trouvait seul. Prendre son courage à deux mains.

“Je … je suis vraiment désolé.”

Et il l’était vraiment ! Toute la peine du monde se lisait sur son visage aux traits encore plus émaciés que d’ordinaire.

“Je suis désolé de vous avoir menti, d’avoir fait croire que je voulais retrouver mes parents ….”

Surtout qu’en vérité, le poids de ne plus les avoir sur son dos s’était envolé l’espace d’un instant.

“C’est juste … que rien ne s’est passé …. comme prévu.”

Entre les répétitions catastrophiques du mariage, l’invocation d’une malédiction, devoir trouver comment retourner en haut, être marié finalement à une morte et pleins d’autres choses, Victor avait vraiment de quoi devenir fou pour l’esprit stressé qu’il était. Il s’assit sur le siège, passant sa main dans ses cheveux sombres avant de reprendre la mélodie qu’Emily jouait à l’oreille. Elle lui accorda enfin une œillade, se demandant pourquoi il faisait ça. Ah la musique ! Il avait toujours réussi à faire parler son coeur en jouant de la musique. Il commença à jouer dans les aigus, lui raconter la tragique histoire de sa vie. Même s’il était vivant, il n’était pas vraiment heureux, n’ayant jamais trouvé la paix intérieur. Emily le regarda, hésitante, avant de laisser ses doigts parcourir les tonalités graves, lui répondant qu’elle aussi avait toujours été malheureuse dans sa vie de richesse. Ainsi ses deux âmes en peine commencèrent un dialogue qu’ils étaient les seul à comprendre. Et puis, ils se mirent à improviser un morceau à quatre mains, comme s’ils se trouvaient vraiment maintenant. C’était vif et passionné, empli d’une certaine mélancolie mais qui apporté une profondeur. Victor sourit. Chose qui n’était pas arrivé depuis fort longtemps, se laissant emporter par la mélodie qu’ils créaient ensemble. Jusqu’à ce que la main d’Emily se détache dans un craquement pour faire un solo. Elle parcourut les touches avant de grimper sur son bras, passant sur sa nuque. Avant il en aurait été dégouté, mais il était tellement apaisé qu’il trouvait cela amusant, prenant le temps d’observer tous les os qu’il tenait, avant de lui rendre.

“Pardonnez mon enthousiasme.”
“J’aime votre enthousiasme !”

Il voyait Emily d’un autre oeil. Toutes les choses qu’on lui avait dit prenez sens. Elle était cultivée et leurs centres d'intérêts étaient commun. Il sentit ses entrailles se tordent en lui remettant sa main, la regardant vraiment différemment. Victor n’avait jamais été attiré par la beauté, estimant que ce concept était abstrait pour chaque individu. Il préférait de loin la beauté de l’âme, la beauté intellectuelle à la beauté physique. Ses angoisses envolés, il pouvait réfléchir sereinement, appréciant véritablement la compagnie d’Emily.

“Vous aimez lire ?”
Même s’il est vrai que je ne passais pas tout mon temps dans la bibliothèque, j’ai eu quelques auteurs de prédilections, comme Charles Dickens ou Robert Browning !”

Le sourire enjoué qu’il avait eu en jouant du piano revient en force. C’était des auteurs qu’il appréciait énormément. Il allait ajouter quelque chose en voyant qu’Emily souriait aussi mais une alarme retentit alors dans le bar, le faisant sursauter et tomber de sa chaise. La jeune femme l’aida aussi à se relever, le rapprochant près d’elle, comprenant qu’il n’était pas encore habitué à ce genre de chose.

“Nouveau venu !”

D’un seul coup, le bar se remplit comme par magie, des cadavres, squelettes et autres morts sortant de leurs cercueils pour faire la fête comme il se devait. Victor était toujours aussi abasourdi.

“Tournée générale !”

La tête de Paul hurla, les autres le suivirent dans une ambiance phénoménale. L’alcool, ou du moins, ce qui ressemblait à de l’alcool - Victor n’ayant pas eu le courage d’y goûter - coulait à flot.

“Comité d'accueil !”

Plum arriva avec toute son équipe, poussant le monde pour se faire une place et aller devant la porte, qui était visiblement celle de l’entrée des morts. Victor la regardait parce qu’il l’appréciait. Plum avait été gentille avec lui dès son arrivée, lui donnant plus d’amour en une semaine que sa mère en vingt ans deux ans d’existence. Il fronça les sourcils en voyant la silhouette… Non ce n’était pas possible …

“Mayhew ?”

Il se leva d’un bond de la place où Emily l’avait fait asseoir, cette dernière le regarda inquiète.

“Je suis si content de …”

Il eut un couinement horrible en réalisant qu’en réalité, son ami était mort. Mayhew était mort …

“Oh non … je … je suis tellement désolé !”

Encore il mettait les pieds dans le plat mais le chauffeur n’en eut que faire. Il le connaissait depuis petit après tout.

“Victor ! Je ne me suis jamais senti aussi bien de toute ma vie !” Il

le vit s’étirer, et ne plus avoir cette toux qu’il trainait depuis des années. Devait il se réjouir de la mort de l’un de ses amis ? Victor n’avait jamais vraiment considéré les employés de ses parents comme des domestiques. Il n’avait lui même pas oublié d’où il venait, les considérant avec respect et dignité.

“Comment … comment vont ils là haut ?”

Il posa quand même la question, une moue pas rassuré sur son visage, ne sachant pas si c’était le bon moment pour en parler …

“Hum … ils se demandent tous où tu as filé … mais ils continuent d'aller bien !”

Forcément … personne n’avait du croire Victoria et le récit glaçant qu’elle avait du faire.

“Quand à Miss Victoria …”

Victor se frottait les mains, nerveusement, indécis.

color=#0CB7E2]“Et bien … elle se marie ce soir.”[/color]

Ses yeux s'écarquillèrent de stupeur et sa bouche s’ouvrit sans qu’aucun son ne puissent sortir.

“Mais … mais avec qui ?”
Avec un Lord …”
“Comment ..”
“Vous parti … il fallait quand même assuré … tout cet investissement …”
“Ah les femmes !”

Il regarda d’un air absent le squelette qui commençait à parler, avant de tomber en morceau, littéralement.

“Bah … il est p’être temps de recoller les morceaux avec toi même Victor ! Faut … faut aller de l’avant et faire ce que t’as toujours voulu !”

Il poussa un soupir, ne sachant plus quoi penser. Le bruit de la fête ne faisait qu’accentuer le mal de crâne qu’il avait. Passant devant Emily sans même la voir, perdu dans le maelstrom de ses pensées, il se rendit à l’endroit où il avait passé ce qu’il estimait être des nuits, un charmant petit cercueil non loin du restaurant de Paul, s’y laissant tomber dedans. Faire le point avec lui même n’avait jamais été une chose de très simple, allant toujours d’une idée à l’autre. Mais là, c’était différent. Il voyait ce qui l’attendait dans la mort, il en avait conscience et ça ne lui faisait plus autant peur qu’avant. Il n’avait plus rien à perdre. Au final, personne ne le cherchait vraiment. Personne ne pleurait sa disparition, la vie continuait sans chagrin pour ses proches. Ils devaient même être soulagé de ne plus avoir ce boulet dans leurs pattes. Retenant un sanglot, il haussa un sourcil en entendant la voix d’Emily.

“Sont ils tous comme ça ? Comme lui ?”

Visiblement, son cas faisait aussi parler chez les morts. La grande curiosité qu’il avait - et le masochisme - le poussèrent à aller écouter derrière la porte.

“Oh tu sais ma belle, les hommes quand ils ont une idée derrière la tête … surtout que tu nous en as dégoté un particulier !”
“Il est parti sans rien dire alors que nous passions un bon moment !”

C’était vrai, mais il ne voulait pas l’embêter avec ses états d’âme. On lui avait assez répété comme ça qu’il en faisait souvent trop pour ne pas recommencer. Plum, qui préparait un ragoût dont il n’arrivait pas à reconnaître l’odeur, sortit de la cuisine en rigolant, laissant entrer Guntner l’ancien.

“Ma chère … j’ai à vous parler !”
“Laissez moi lui dire !”

Le rire de Maggot n’annonçait rien de bon. Il avait encore du mal avec le ver de terre aux accents sarcastiques et bien trop ironiques pour lui.

“Quoi ?”

Emily regarda les deux êtres d’un air étrange, ayant elle aussi un mauvais pressentiment.

“Il y a une complication avec votre mariage …”
“Que voulez vous dire ?”
“Les serments ne vous lient que jusqu’à ce que la mort ne vous sépare …
“Ce qui signifie …”
“Que la mort vous a déja séparé … elle vous a libéré de votre malédiction mais uniquement de celle là.”

Emily poussa un petit cri, se rapprochant de l’ancien, apeuré.

Si … s’il l’apprend il exigera de rentrer chez lui ! Vous devez m’aider ! Victor est trop important pour moi ! ”
“Il y a un moyen …”
“Alleeeeeez laissez moi lui diiiiireee”
“Cela exige le plus grand des sacrifices …”
“Mais attend y a beaucoup mieux !”
“Quoi donc ?”
“Nous devons le tuer !”

Emily cria en reculant alors que Maggot rigolait sadiquement. Victor, dont les mains tremblaient, retint son souffle, ses angoisses le frappant avec une force.

“Victor devra abandonner sa vie passée, à jamais. Il devra répéter ses serments dans le monde des vivants et boire le vin des Temps … Cela arrêtera son coeur dans la minute et à jamais. Ainsi, il sera libre de vous le donner…”

Et Emily s’effondra sur le sol, les mains à la tête.

“Je ne pourrais jamais lui demander une telle chose... de ... de ...”

La voir ainsi lui fit mal, au coeur justement. Qu’avait il à perdre ? N’avait il déja as tout perdu ? N’était pas indésirable là haut ? Il paraît que sa vie défile devant ses yeux avant de mourir, et celle de Victor fit ce processus dans son cerveau. Il n’était pas aimé. N’avait jamais été apprécié par quiconque. On ne lui avait jamais donné de tendresse et celle qui recevait de son public n’était même pas destiné à Victor Van Dort mais à un pseudonyme. Il n’avait rien à perdre parce qu’il avait déjà tout perdu. Il se souvenait aussi que sa mère lui avait dit, un jour, qu’il n’avait pas été désiré. Ils auraient du avoir une petite fille magnifique, ils avaient hérité d’un garçonnet malingre. Toutes ses idées noires emplirent son cerveau, parachevant sa décision. Une décision qu’il avait déjà prise depuis fort longtemps. En réalité, il n’avait fait que tergiverser, comme à son habitude, toujours peureux à l’idée d’affronter les choses. Or ici, justement, on l’avait accepté dès le départ, et même s’il était différent. Tout le monde avait été heureux pour Emily qu’elle trouve un garçon comme lui. C’était à ça qu’il aspirait, à être mort. Poussant la porte, s’avançant sans un bruit, il tendit la main à Emily.

“Cela ne sera pas nécessaire.”

L’ancien se retourna, pas surpris de le voir contrairement à la jeune femme.

“Je le boirais de moi même.”
“Mon garçon … si vous buvez vous ne pourrez plus jamais retourner là haut …”

Il le savait. Il en était conscient, et c’est ce qu’il désirait le plus. Il se rendait compte que sa famille n’en avait jamais été une, jusqu’à ce qu’il en trouve une vraie, ici. Plum, Bonejangles, Paul, Myrthe, Danis, Bonaparte et maintenant Mayhew. Il n’avait vraiment plus aucune raison de rester vivant. Il se saisit de la main d’Emily, l’obligeant à se relever d’un signe de tête, ayant l’impression de se sentir libérer d’un carcan.

“Oui, je le sais, et je le veux.”

Même s’il ne savait pas si c’était le fameux vrai amour dont les légendes parlaient, il savait qu’il portait en lui une forme d’amour envers la jeune femme. Ainsi liée à l’éternité, il aurait le temps d’en découvrir plus.

“Approchez ! Approchez !”

Jamais il ne s’était senti aussi bien ! Il avait l’impression qu’une nouvelle page allait s’écrire, qu’il allait commencer une nouvelle vie dans cette mort. Emily trônait comme une reine à ses côtés, heureuse de le voir aussi radieux. Elle savait qu’il n’était pas que l’homme mélancolique que tout le monde dépeignait. Après tout, dans la forêt, elle l’avait entendu cette fougue qu’il cachait aux yeux de tous. Elle savait qu’il avait un nombre fou de qualités. Et celle d’orateur était visiblement l’une d’entre elle. Il parlait distinctement, sans ciller une seule seconde, expliquant ce qu’ils allaient faire, son projet de se donner la mort. La réaction ne se fit pas attendre. Une explosion de joie sans précédent déferla sur la place comme une mer déchaîné. Tout le monde était heureux d'accueillir Victor dans sa dernière demeure et sa dernière famille. Encore plus en sachant qu’ils avaient obtenu de par Gunter une autorisation spéciale à aller en haut. Néanmoins, le mariage restait la priorité, l'événement numéro un et tout le monde y mit la main à la patte. Les araignées arrangèrent son costume avec leur fil de soie, le rendant encore plus beau. Plum et les cuisiniers commencèrent à faire un gigantesque buffet pour le retour. Bonejangle et ses musiciens mirent une ambiance de folie. Bonaparte et Danis quand à eux, décidèrent d’être les témoins de ce mariage surnaturel, chouchoutant Victor comme jamais il ne l’avait été, confortant l’idée qu’il avait vraiment pris la bonne décision. Les hommes partirent d’un coté et les femmes de l’autre. Quand Victor senti la brise fraîche du monde des vivants rentrer dans ses poumons, il n’en eut que faire. Il voulait régler au plus vite cette histoire. Rayer définitivement un trait sur son passé et pouvoir découvrir de nouvelles choses. Il n’avait jamais été aussi sûr de toute sa vie. L’inconnu ne l’était plus. C’était peut être sa plus grande peur justement, de ne pas savoir où est ce qu’il atterrirait une fois son geste accompli. C’était sans doute pour ça, qu’il n’avait pas réussi lors des premières tentatives. Parce qu’il était encore accroché un peu à la vie, pensant aux choses qu’il aurait pu accomplir. Aujourd’hui, tout avait changé. Quand il voyait les morts envahir les rues de la ville, il eut un petit sourire presque mesquin en pensant qu’il ferait partie bientôt de leurs familles. Le crieur hurla à l’apocalypse, ce qui arriva même à le faire rire ! Pour dire dans l’état qu’il se trouvait ! Lui qui au grand maximum esquissait des rictus. Il rigolait tout en prenant la direction de l’église sans se soucier du fait que ses parents étaient peut être encore à sa recherche. Pour cause, il entendait déja la voix stridente de sa mère le couvrir d’un tombereau de reproche, l’accusant et à raison cette fois, du chaos qui était entrain de régner. Bien vite, il fut rejoint par le petit groupe de cadavres qui s’étaient mis à l’apprécier à sa juste valeur, Danis lui donnant un grand coup dans l’épaule.

“Alfred a retrouvé sa Gertrude ! Petit tu n’imagines pas tout le bien que tu viens de faire !”

Il haussa les sourcils d’étonnement, toujours surpris quand on le complimentait. Il tourna légèrement la tête avant de passer sous le porche de l’église, remarquant qu’effectivement, certains humains s’étaient mélangés avec les morts, retrouvant leurs proches, familles et autres amis que le voile invisible du destin avait séparé. Au moins rendait il tous ses gens heureux par sa décision de mettre fin à ses jours. Il sentit une douce chaleur dans sa poitrine, empathique à volonté, son sens du sacrifice exacerbé.

“Partez Démons ! Retournez dans le lit de l’enfer !

Il leva les yeux au ciel en entendant la voix du pasteur. Pauvre homme. Lui n’était pas vraiment heureux de se retrouver face au châtiment divin -qui n’en était pas un-.

“Moins de bruits ! Nous rentrons dans une église quand même !”

Victor pouffa de rire en voyant Bonejangles lui répondre du tac o tac. Encore plus quand il s’en décrocher la mâchoire en observant tous ces morts vivants aller s'asseoir tranquillement.

“Allez petit !”

Bonaparte lui fit prendre le chemin de gauche pour aller devant l’autel, levant ses pouces squelettiques pour lui confirmer que tout irait bien. Bizarrement, il n’avait aucune appréhension, alors même que le souvenir désastreux de la répétition était dans sa tête. Le grand orgue résonna, et les talons d’Emily claquaient sur le sol. Lentement, il se retourna pour l’observer. Elle était très belle, comme les gravures anciennes qui orneaient le couloir de l’étage de ses parents. Onirique, presque irréelle. Il avait l’impression de se trouver dans un songe qui pour une fois ne tournait pas en cauchemar -le pauvre naïf-. Il tendit la main pour qu’elle la prenne, lui faisant un radieux sourire, fier en réalité.

“Chers frères et trépassés, nous sommes ici pour unir cet homme et cette défunte par les liens sacrés du mariage.”

Il en ressentait même, une certaine excitation. Ce n’était pas le stress qu’il avait tout le temps connu, non, c’était autre chose.

. “Honneur au vivant !”

Il récita ses serments avec la même clarté qu’il avait fait dans la forêt, alors même qu’il y avait foule dans l’église. Sa voix tonna comme un orage, qui annonçait la couleur. Personne ne toucherait ou ne ferait du mal à Emily en sa présence. Il s’en portait garant à partir de cet instant précis. Il l’écoutait dire à son tour les serments, fixant son visage décharné avec sollicitude, surtout quand elle commença à bégayer. Il savait parfaitement ce que le stress pouvait faire, ne lui en tenant absolument pas rigueur. De plus, il voyait bien qu’elle était empreinte d’une gentillesse et qu’elle avait du mal à accepter ses pulsions égoïstes et possessives. Il remarqua que sa main tremblait quand elle servit le poison dans sa coupe et qu’elle n’arrivait pas à terminer sa phrase, le regard perdu.

“... car je serais votre vin !”

C’était le moment qu’il avait tant attendu, celui de la libération. Il allait porter la coupe à ses lèvres quand la main d’Emily l’arrêta net dans son geste, en surprenant plus d’un. Il fronça les sourcils, ne comprenant absolument pas.

“Je ne peux pas !”
“Qu’est ce qui ne va pas ??”
“Tout ça !”

Il eut un petit mouvement de recul, essayant de faire travailler ses neurones. C’était sa décision après tout ! Et même s’il voyait bien qu’Emily avait des remords à le ‘tuer’, elle n’y était pour rien. En réalité, il l’aurait fait un jour ou l’autre.

“Je devais me marier … on m’a oté mes rêves … maintenant … je vole ceux d’une autre.”

D’une autre … il était perdu. Encore plus quand elle fit un petit geste à l’arrière de son crâne, appelant … Victoria. Ok, là il commençait à nouveau à angoisser. Il voyait l’autre jeune femme arriver vers lui, timide, mais avec un regard d’espoir quand Emily posa sa main sur la sienne. Il avait écarquillé les yeux, ouvrant la bouche comme un poisson, perdant de sa superbe et de son entrain.

“Tellement touchant … les mariages finissent toujours par me tirer une larme … ”

Une voix grave se fit entendre. C’était le fameux Lord, que Victor avait vu lors des répétitions. En entendant le couinement de peur de Victoria, il comprit que c’était lui son fameux mari.

“Nos deux amoureux enfin réuni ! Un conte de fée …”

Amoureux ? Mais il ne savait même pas s’il était amoureux ! Il n’avait jamais connu ce sentiment de toute sa vie, et même s’il était vrai qu’il avait l’impression de ressentir des choses que ce soit pour Victoria ou Emily, il n’aurait pas pu clairement le définir. “Mais vous oubliez … qu’elle est toujours ma femme !” Il fronça les sourcils en voyant le geste de violence que Barkis eut à l’encontre de Victoria, l’attrapant par le poignet. S’il savait que certains méprisaient la gente féminine, surtout dans le milieu de l'aristocratie, les pensant bonne uniquement à perpétuer la lignée, ça n’avait jamais été son cas. Epris de la liberté française qui commençait à se diffuser dans les cercles d’intellectuels, il n’appréciait vraiment guère ces comportements.

“Et je ne partirais pas d’ici les mains vides !”

Il avait hurlé, la colère sur sa visage. [

color=#628191]“Vous …” [/color]

Victor pivota lentement vers Emily, dont les traits cadavériques s’affaisaient de plus en plus.

“Emily ???”
“Vous …”
“Mais … mais …je ...je vous avais laissé pour”
“... pour morte !”

Un murmure glacial s’empara de l’assemblée. Barkis était le fameux lord qui devait s’enfuir avec Emily. Il était celui qui avait brisé ses rêves en l’ assassinant ce soir de printemps pour fuir avec toute sa richesse. Victor sentit une rage sourde monter en lui. Ça venait du fond de ses entrailles, se répercutant dans son être comme les ondes sur un lac calme crée par une pierre que l’on jette. Barkis était la pierre que l’on venait de jeter et qui réveillait en Victor toute la haine qu’il avait accumulé depuis toutes ses années. Haine de ceux qui se moquaient de lui. Haine de ceux qui le détestaient sans véritable raison. Haine envers ses parents qui préféraient la valeur monétaire à la valeur sentimentale. Tout comme Barkis qui avait préféré prendre une vie pour avoir de la richesse. Et quelle vie ! Celle d’Emily !

“Désolé, nous devons couper court aux retrouvailles …”

Et Victor voyait bien qu’il allait faire pareil avec Victoria, surtout quand Barkis ota le sabre du ventre de Bonaparte pour le plaquer contre le cou gracile de la jeune femme.

“Lâchez là …”

On aurait pu presque l’entendre gronder de colère tant son visage était fermé, montrant une expression toute nouvelle.

“Enlevez immédiatement vos sales pattes …”

Il avançait d’un pas résolu, portait par ses émotions plutôt que son cerveau.

“Dois je vous tuer vous aussi ?”

Le sabre que Barkis pointait sur sa poitrine ne l’effrayait absolument pas, étant donné que mourir était l’option qu’il avait envisagé deux minutes avant tout ceci. Barkis hurla de douleur quand Sparky se jetta sur son mollet et Victor en profita pour tirer Victoria par le bras d’un coup sec, l’envoyant valser au loin, rattrapé in extremis par Emily.

“Attrape Victor !”

Plum lui lança un couteau, qui en vérité s’avéra être une fourchette. Génial, il allait devoir venger Emily avec une fourchette. Pour sur qu’il allait mourir rapidement. Néanmoins, il s’agissait là d’honneur et il ne se défilerait pas. Heureusement qu’il avait prit des cours d’escrime, et qu’il était plutôt doué là dedans. Il évita plusieurs fois les coups de sabres de Barkis, répondit même avec sa fourchette, lui piquant les fesses et l’égratignant au torse. S’il arrivait à lui planter au moins au niveau du cou, il aurait une chance de s’en sortir…. car là, il était en mauvaise position. Il courut dans l’église, glissant sous un des bancs pour reprendre son souffle, poussant un petit couinement quand le sabre passa à quelques millimètres de sa tête. Faisant une roulade, il arriva à le bloquer entre ses dents, tenant bon de toutes ses forces. Il le repoussa même et Barkis, désarçonné fit tomber plusieurs bancs, se retenant à l’un d’eux. Or Victor se déconcentra en entendant les cris et Barkis en profita pour lui oter son ‘arme’ d’un coup de sabre, lui enlevant quelques centimètres de peau sur son poignet au passage. La douleur se propagea dans son bras mais il n’en tenu par rigueur, prêt à l’affronter avec ses poings mais Barkis lui donna un immense coup de pieds pour le faire tomber à la renverse, rigolant en pointant son sabre sur sa poitrine. Victor soutient son regard, brave et courageux, s’attendant à être transpercé d’une minute à l’autre. Or le bruit de la chaire et des côtes brisés ne vint pas de lui, mais d’Emily qui avait accouru pour se mettre devant lui, le protégeant de tout son être. Barkis déglutit quand la jeune femme sortit sans dégoût le sabre de son propre corps, déja morte en réalité. Si Victor avait juré de la protéger, elle avait fait pareil au moment où elle avait accepté sa bague, et même si au final, il ne deviendrait pas son mari.

“Je vais …”

Victor savait qu’Emily méritait une vengeance digne de ce nom et qu’en tuant Barkis, elle protégerait aussi Victoria du monstre qu’il était. Mais elle n’eut le temps de finir sa phrase, sabre toujours pointé sur l’homme qu’un brouillard violet rentra dans l’église, faisant claquer les portes et les fenêtres, emportant tout le monde sur son passage, vivants comme morts, pour de nouvelles aventures.
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Nathanaël V. Van Dort
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Nathanaël V. Van Dort

| Cadavres : 392



Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] _



________________________________________ 2019-08-03, 22:06



L'espoir n'est que futilité


Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] Tumblr_ovl06oBD561tlgfnio2_540 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 5ml6coP

“Ce n’est vraiment pas si grave Nath’ !”

Le jeune homme lança un regard désabusé à la jeune femme qui avait posé sa main sur son épaule. Pas si grave ? Tout dépendait du point de vue de la situation. De l’extérieur, ce n’était pas vraiment grave. Ça arrivait à tout le monde de se vautrer sur le sol. Qui n’était jamais tombé dans la rue ? Ou chez soi ? Tout le monde à un moment donné c'était déjà ramassé, nez contre terre. En soi, une petite gamelle inoffensive, tant que personne n’était blessé. Or Nathanaël n’avait pas l’habitude de faire les choses à moitié. Oui il était tombé, et ce n’était pas si grave. Mais il était tombé en plein milieu de la quête de la messe, qui était censé aller aux frais de son mariage. Or ce n’était pas tout ! Dans sa maladresse, il avait déclenché un effet papillon. Il avait bousculé une vieille dame en essayant de ramasser les pièces au sol. La dame, qui elle aussi était tombée avait, dans sa chute entraîné, parce qu’elle avait voulu se retenir, de nombreux chandeliers, qui avait commencé à enflammer la moquette qui commençait un peu avant l’autel. Forcément, tout le monde avait commencé à paniquer et il n’avait rien trouvé de mieux que d’éteindre le début des flammes avec l’eau bénite, ce qui lui avait valu des hurlements de la part du curé. Finalement, tout était rentré dans l’ordre, mais le regard que lui avait lancé ses beaux parents l’avaient totalement pétrifié. Surtout qu’après tout ce cinéma, le curé, vexé et en colère du blasphème qu’il avait réalisé, ne voulait plus célébrer leur office. La gifle que lui avait donné sa mère n’avait rien arrangé à la situation. Sa seule solution fut de fuir, Gwendolyne sur ses talons, qui essayait de le rassurer de sa voix bien trop douce. Ainsi, il poussa un énorme soupir, se prenant la tête entre les mains quand il rentra dans l’espace clos de son 4*4.

“Ne t’en fait pas, notre Père est un peu énervé mais ça va lui passer. Je le connais depuis mon enfance et il est assez colérique.”

En vérité, si ce mariage ne pouvait pas avoir lieu, cela l’arrangeait grandement. Pas qu’il n’aimait pas Gwendolyne, mais il aurait préféré ne pas faire un mariage d’argents. Il ne savait même pas que c’était possible encore au 21e siècle de faire une chose pareille, jusqu’à ce que ses parents le convoque quelques mois auparavant pour lui expliquer les enjeux. Il avait bien comprit que quelque chose se tramait, quand on l’avait fait revenir dans son Ecosse natale pour participer à un grand bal qu’organisait la famille Everglott. Il avait accepté parce qu’il avait voulu renouer les liens avec ses parents, qu’il avait défait en refusant de prendre part à l’énorme société de pêche qu’avait fondé son arrière grand père. Le clash avait commencé tôt, à l’adolescence, quand il avait non à son père pour qu’il lui apprenne la comptabilité. Cela ne l'intéressait vraiment pas. On avait dit que ce serait une passage mais Nath’ avait déja des projets pleins la tête. Il voulait aider les gens. Il ne savait pas comment, mais ce n’était clairement pas dans la poiscaille qu’il donnerait sa vie. Ni même dans la finance. Sa mère l’avait pourtant poussé à faire des classes préparatoires économiques pour soit disant, l’aider à comprendre qu’il était fait pour reprendre les rennes, surtout que la société grandissait tellement qu’elle venait de rentrer en bourse. Alors dès qu’il avait été majeur et capable de dire non, il l’avait fait. C’était sa grand mère maternelle, qui avait été son avocat, arrivant à adoucir les angles en proposant une sorte de marché. S’il avait su que cela se terminerait comme ça … Il ne partit pas très loin, chez les voisins anglais, ayant été accepté à l’université d’Oxford dans la section médicale. En plus de réaliser ce qui lui plaisait vraiment, il découvrit pour la première fois la liberté. Ne plus être chaperonné continuellement était apaisant. Ses crises d’angoisses, malgré la pression scolaire, diminuant considérablement. Il réussissait brillamment là où on l’avait diminué. Ce n’était pas parce qu’il était timide et solitaire qu’il était mauvais. Il n’avait d’ailleurs jamais compris cette amalgame que son entourage faisait. Il avait pourtant toujours obtenu les meilleures notes, qui tombaient dans l’oubli de part son comportement que l’on qualifiait de dépressif. Il ne comptait plus les fois où les professeurs des écoles avaient convoqué ses parents pour discuter avec eux, pour voir pourquoi il était comme ça. Mais il n’y avait rien à expliquer. Ce qui se passait dans l’immense demeure restait là dedans. Les secrets ne se relèvaient jamais et les bleus qu’il avait, apparaissait comme des faits de sa maladresse. Or ce qui aurait pu être une faiblesse devint sa force. Nath’ ne disait rien parce qu’il n’avait rien à dire. Il n’était pas désiré et on lui faisait bien comprendre alors pourquoi diable ouvrirait il la bouche ? Néanmoins, il avait toujours cet espoir fugace qu’on l’appréciait, un tout petit peu. Qu’il pourrait être utile. À tout le monde. C’est d’ailleurs en discutant avec le chirurgien orthopédique qui l’opéra de la fracture ‘accidentelle’ de son bras gauche qu’il réalisa que c’était ça qu’il voulait faire. Aider à reconstruire et à réparer tous types de traumatismes. Ainsi, quand on l'accueillit chez lui les bras ouverts, il ne se douta pas sur l’instant de toute la manigance qu’il y avait derrière. Il était juste heureux de constater qu’au final, même s’il n’avait pas suivi la voix qu’on lui réservait, qu’il n’était pas l’enfant parfait qu’il essayait pourtant d’être, il était attendu. Nath’ s’était toujours tenu loin de la mondanité et des tractations pour changer de classe social. Ses parents étaient riches. Très riches. La poissonnerie familiale était devenu industrielle, s’étant implantée même hors des terrains de la couronne et prévoyait de conquérir les Amérique. Alors pourquoi vouloir toujours plus quand ce qu’on avait été déja très bien ? Or ce que sa mère voulait, en plus de l’argent, les titres. Il ne l’avait jamais entendu parler d’autres choses que de la royauté et de l'aristocratie. Il aurait pu le voir venir, mais cette idée de mariage arrangé était tellement … barbare … arriéré qu’elle n’avait jamais eu lieu d’être dans son esprit. Quand on lui annonça, trois semaines après le bal, qu’il allait devoir demander en fiançailles, la fille Everglott, il s’étouffa. Littéralement. Il faillit terminer aux urgences tant il n’arrivait pas à se remettre de sa crise d’asthme. Il pensa à une mauvaise blague qu’on lui faisait, mais les deux anneaux d’or que son père lui remit l’ancra dans cette réalité totalement folle. Il essaya de dire non. Il était en plein milieu de son cursus de chirurgien, ayant commencé, enfin, sa spécialisation en orthopédie. Il ne pouvait pas tout arrêter maintenant, surtout pour un mariage dont il n’avait que cure. Mais on ne lui laissa pas le choix. Il avait assez valdinguer comme ça pendant 5 ans, fait ce qu’il voulait et qui n’apportait rien -pour l’instant- à la famille. Il devait payer sa dette en quelque sorte. Il n’avait pas le choix, et Nath’ était bien trop droit pour tout laisser en plan et continuer sa vie. Il était bien trop conscient du fait que s’il partait maintenant, sa famille ferait tout pour qu’il échoue. Heureusement, dans son malheur, il fut surprit de la gentillesse de Gwendolyne. Elle n’était pas vraiment ravie elle non mais comme lui, elle avait les poings liées, peut être même encore plus serré que les siens. Sa mère n’avait pas choisi n’importe quelle famille au hasard qui possédait une jeune femme dans la même tranche d’âge que la sienne. En bonne tacticienne, elle avait choisi une famille avec du réseau, mais qui n’évoluait pas, se prélassant et tirant sur la corde de leurs dernières réserves. C’était une association de choix. Les Everglott pourraient bénéficier de la fortune des Van Dort, de leurs places politiques non négligeables, et les Van Dort pourrait faire officiellement partie de cette noblesse qui ne les avait jamais réellement accepté. Il avait levé les yeux au ciel quand sa mère lui avait dit qu’elle serait comme ça invité au thé party de la Reine. Il était dépité. Si dépité qu’il retrouva des habitudes qu’il avait enfant, rentrant dans un mutisme impressionnant, cassant tout sur son passage, et ses idées devenant de plus en plus noires. Malgré le soutien de Gwendolyne, qui avait réussi à lui faire obtenir des cours par correspondance, ce qui selon lui ne servait à rien vu qu’il aurait du être dans un hôpital à apprendre comment opérer correctement un humérus, plutôt qu’à discuter plan de table, Nath’ dépérissait. La jeune femme était adorable, il en avait conscience, et il appréciait véritablement tous les efforts qu’elle faisait pour que leur cohabitation se passe bien. Elle était même allée jusqu’à contredire son père qui voulaient qu’ils aillent habiter dans l’une de leurs propriétés, dans un coin perdu de l’Angleterre.

“Allez, on rentre ! N’oublie pas que tu as une visoconférence ce soir !”

Il soupira, encore et encore, hochant de la tête. Au final, ils avaient pu rester dans la ville de Dundee, chez les parents de Nath’. La demeure étant assez grande pour qu’ils aient un minimum d’intimité, et surtout de paix. C’était encore une fois Gwen’, qui avait bataillé, jurant même sur la bible qu’ils ne consommeraient pas avant le mariage, mais qu’elle ne pouvait pas laisser son futur mari tout seul. Pour une fois que son état dépressif lui apportait quelque chose de positif.

“Oui. Au moins, ça me changera les idées.”

C’était la seule chose qui arrivait à le faire tenir. Il n'abandonnera pas ses études, quoi qu’on lui dise, quoi qu’on lui fasse. Démarrant la voiture, il se concentra sur la route, n’écoutant qu’à moitié ce que Gwendolyne lui disait, jusqu’à ce que son téléphone sonne. La jeune femme répondit, mettant le haut parleur dans l’habitacle.

“Nathanaël !”

Il leva les yeux au ciel en entendant la voix criante de sa mère.

“Tu es parti sans même s'excuser ! C’est inacceptable !”

Il se mordit la lèvre et lança un regard à Gwen pour lui dire de raccrocher, sentant qu’il ne pourrait pas supporter une engueulade en conduisant. Or ce fut bien trop tard, la machine était enclenchée au moment même où il tourna la tête. Il ne fit pas attention au céder le passage, s’engageant sur la route alors qu’une voiture avait fait de même. Le choc fut inévitable, et tout ce qu’entendit la mère de Nath’ en réponse fût leurs cris de terreurs et le bruit de la tôle se froissant.

Il papillonna des yeux, essayant de les ouvrir, les plissant quand la lumière toucha sa rétine. Il entendait un bip régulier à coté de son oreille. Où était il ? Il essaya de se lever, gémissant d’une douleur forte qui envahit son corps. Son cerveau avait du mal à regrouper tous les éléments.

“Il se réveille ! C’est trop bien !”

Cette voix … il ne la connaissait pas. Ouvrant finalement les yeux, sa vue encore trouble, il remarqua qu’il était dans une chambre d'hôpital, confirmant ce qu’il pensait. Faisant un petit mouvement de bouche, il remarqua une jeune femme, au dessus de sa tête.

“Je …”

Il sentait l’angoisse lui étrillait la poitrine, totalement perdu face à cette réalité. Les bips commencèrent à s’accentuer, s’affoler même, signe que son coeur s’emballait considérablement. La porte s’ouvrit.

“Emeline ! Qu’est ce que tu fais ici encore !”

Il regarda, l’air apeuré, cet homme, venir toucher à sa perfusion.

“Voila ! Ce n’est rien ! C’est tout à fait normal ! N’importe qui aurait eu peur en voyant Emeline au réveil.”

Il l’observa sans rien dire, avant de fermer les yeux pour essayer de comprendre. Petit à petit, les souvenirs commençaient à revenir dans sa tête. La boulette à l'Église. La discussion avec Gwendolyne. L’appel de sa mère dans la voiture … et l’accident. L’odeur du sang, la douleur indescriptible dans tout son corps, les cris, la fumée et le noir complet.

“Vous nous avez vraiment fait peur Monsieur Van Dort !”

Il avait la bouche pâteuse, et les idées encore pas très clair.

“Qu’est … ce que … qu’est ce qu’il s’est passé ?”
“Vous venez de sortir d’un coma de six mois… Vous avez eu un accident de voiture…. avec la miss présente ici d’ailleurs.”

Il fronça les sourcils, quand celle qui visiblement s'appelait Emeline lui fit un grand sourire et un geste de la main.77

“Je suis vraiment dé-so-lée d'avoir percuté ta voiture ! Je m’en veux tellement ! Surtout quand les médecins ont dit que tu pouvais ne jamais te réveiller. Ils t’ont trouvés presque mort ! Bon moi aussi mais tu étais bien plus amoché. Si j’ai bien tout compris t’as eu pleins d’os cassé, comme moi , mais t’as eu la rate éclaté et le poumon perforé en plus du sang dans ta tête !”

Elle parlait trop. Trop vite, trop fort, et il n’arrivait pas à faire le tri dans les informations. Il était persuadé que c’était lui, qui été en tord. Mais ce n’était peut être pas le moment de discuter de ça.

“Ou … Gwen ?”
“Deux minutes … Emeline, tu sais quoi ? Tu vas laisser Nathanaël reprendre ses esprits doucement, et tu viendras le voir après d’accord ?”

La jeune femme fit une moue de petite fille, pas forcément contente, mais ne rechigna pas quand l’infirmier lui prit le bras pour la raccompagner, sortant de la chambre. Il poussa un soupir, levant difficilement le bras pour se frotter les yeux. Est ce que Gwen avait survécu ? Si elle était morte … il ne pourrait jamais se le pardonner … Déja qu’il se sentait horriblement mal d’imaginer qu’il était à l’origine d’un accident … L’infirmier revint, brisant le silence qui s’était installé.

“Donc reprenons. Ne vous inquiétez pas, la jeune femme qui a été désincarcéré avec vous va bien. Elle a eu quelques fractures sans grande gravité.”

Son soulagement fut immédiat. Il se fichait bien lui, d’être passé à quelques millimètres de la mort. En vrai, s’il aurait pu y rester, ça l’aurait bien arrangé, et il savait qu’il n’était pas le seul à penser ça.

“Elle est venue vous voir régulièrement, mais ça fait un moment que je ne l’ai pas vu.”

Il voyait bien que l’infirmier était mal à l’aise, malgré son sourire.
“Votre famille va être contente d’apprendre que vous êtes réveillé !”
Oh … pas … pas besoin de mentir …”

Il connaissait ses parents. S’ils avaient du être inquiets sur le moment, ils avaient du avoir d’autres préoccupations bien plus importantes.

“Bon … je vais prévenir le medecin … il viendra vous expliquer … la suite à donner à votre état.”

Il le remercia d’un geste de la tête, appréciant le silence qui retomba sur l’endroit. Le bruit des machines était apaisant, et la douleur qu’il avait commencé à s’apaiser. Il allait s’endormir, quand le bruit de la porte le fit sursauter. C’était la fameuse Emeline, qui, comme une petite souris vint se glisser, les bras chargés de magazines et de nourritures.

“Je suis vraiment trop contente ! On va pouvoir enfin parler tous les deux !”

Il se redressa, grimaçant, mettant une main sur sa poitrine tout en le regardant faire comme si elle était chez elle.

“Donc Nathanaël ! Moi c’est Emeline, enchanté de te rencontrer officiellement !”

Elle lui tendit la main, qu’il saisit avec difficulté.

“Ça va ? Tu n’as pas trop mal ? Tu peux augmenter les doses avec ce bouton si tu veux !”

Elle lui montra sa perfusion avant de s'asseoir sur la chaise qu’elle avait trainé à coté de lui.

“Comme dit, je suis vraiment désolée de t’avoir percuté … même si tu n’as pas fait attention au croisement. Je roulais trop vite mais toi aussi tu es en tord.”
Je … je sais ...

Il ne comprenait pas. Elle aurait du le haïr pour ce qu’il avait fait, et elle était là, face à lui, souriante dans sa robe bleue pâle.

“Mais ce n’est pas grave, au moins ça nous a permis de nous rencontrer !”

D’accord … la confusion devait se lire sur son visage car elle gloussa.

Tu vas t’en souvenir, il parait que les gens dans le coma entende en rêve, ou bien des années après ce qu’on leur a dit. Je suis restée avec toi pendant tout le long.”
“Pourquoi ?”
“Pour ne pas te laisser tout seul voyons ! Je n’aime pas quand les gens sont tous seuls !”
“Mais … mais pourquoi tu es resté alors … que je t’ai fais du mal ?”

Elle semblait réfléchir tout d’un coup, et il en profita pour l’observer. Elle n’avait aucunes blessures apparentes, et Nath’ essaya de réfléchir quelle pathologie liée à une traumatologie de la route nécessitait encore six mois d’hospitalisation.

“Je t’en ai vraiment voulu au début, puis je me suis dis que j’allais prendre ça comme un nouveau départ.”

Est ce qu’elle faisait exprès de l’embrouiller ? Parce que clairement, il ne comprenait pas son message.

“Ta chambre … est dans quel service ?” Elle sembla hésiter, tripotant le bout du drap qui pendait de son lit. “Psychiatrie.”

Elle l’avait dit en baissant la tête, d’une toute petite voix. Voila l’élément qu’il lui manquait. Tout se mettant en place dans sa tête.

“Mais je ne suis pas folle ! C’est juste qu’ils en ont profité pour faire ça ! C’est à cause de toi !”

Elle s’était écrié, levant les bras avant de les croiser sur son torse.

“Je suis restée quelques mois dans le service orthopédique, vu qu’on m’a opéré du bassin mais … mais j’ai toujours eu des troubles graves de l’alimentation. Alors ils ont dit que je ne pourrais pas me rétablir correctement si je sortais. Pour ça qu’ils me gardent !”

Nath’ comprenait et il eut un sourire compatissant, même s’il avait l’impression qu’elle ne lui disait pas toute la vérité sur son état. Or c’était clair que l’accident n’avait pas du l’arranger. Il s’en voulait tellement.

“J’ai dit que je ferais des efforts et que j’irais de l’avant parce que c’était Dieu qui me donnait une nouvelle chance de repartir de zéro, de ne plus faire les mêmes erreurs qu’avant.”

Nath’ n’était pas vraiment croyant. Bien qu’il ne l'eût jamais dit à personne, il avait toujours douté de l’existence d’un être supérieur. Ou alors ce dernier devait être sacrément mesquin et manipulateur, rigolant de la vie qu’il lui avait donné.

“Donc je m’occupe de toi ! Avant j’étais très égoïste, très superficielle et même si je le suis encore, j’ai décidé que je t’aiderai à aller mieux.”

C’était gentil de sa part, totalement inattendu qu’il ne savait pas comment réagir.

“Parce que j’ai vu que personne ne voulait le faire ! Ta copine … Gwendolyne … elle a même pas attendu que tu te remettes qu’elle était déja avec quelqu’un d’autre ! Pourtant je l’aimais bien, elle avait l’air sympathique.”

Ah … que pouvait il répondre à une chose pareille ? Mais surtout est ce qu’il pouvait la croire ? C’était bizarre … il avait pensé connaître assez Gwen pour savoir qu’elle n’était pas ce genre de personnes. C’était il aussi trompé ? Où alors … où alors les Everglott n’avaient pas tardé à trouver un meilleur parti pour leur fille qu’un comateux.

“Oh misère … j’ai compris pourquoi mes parents ne sont plus venus.”
“Michel te l’a dis ? Je ne les ai jamais rencontré ! Ils sont venu au tout début, quand j’étais aussi pas bien, et après on ne les a jamais plus revus ! Il paraît qu’ils prennent des nouvelles de toi par téléphone … ce n’est vraiment pas correct !”

Il fit une grimace, soupirant. Vraiment, il entendit d’ici sa mère lui sortir qu’il aurait mieux fait de mourir, que le déshonneur aurait été moins grand.

“Je suis qu’un raté …”
Mais non ! Ne dis pas une chose pareille ! Ça peut arriver à tout le monde d’avoir un accident ! Et dis toi que tu es vivant !”
“C’est bien ça le soucis …je suis vivant ...”



Ce que la chenille appelle la mort, le papillon l'appelle renaissance.


Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] S2gdmK6 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] U2PVe1g

Concentré à épingler tout doucement les ailes d’un magnifique Heliconacus Cyndo sur la toile faite à cet usage, Nath’ sursauta de frayeur quand Sparky se mit à aboyer à tout va. Ses mains firent un mouvement sur le coté, et il pesta en voyant qu’il avait déchiré l’aile droite. Il souffla fortement par les narines, se levant de son bureau, prêt à engueuler le corgi qui ne s’arrêtait pas. Et pour cause, la porte d’entrée s’ouvrit, excitant encore plus le chien. Du haut de l’étage, il secoua la tête. Forcément. Pour qui d’autre Sparky s’agitait il autant ? Et qui avait surtout la clé de son grand loft.

“Mais oui ! Mais c’est un bon toutou ça !”

Les mains tremblantes, une moue peu agréable sur le visage, il dévisagea la jeune femme qui était bien trop apprêtée pour juste passer une soirée Netflix avec lui.

“T’es pas encore habillé ?”

Passé la colère d’avoir mal fait son passe temps favoris, il haussa les sourcils, étonné de cette question tandis qu’il la laissait faire ses grosses bises sur chacune de ses joues.

“Non. Je ne suis pas de garde ce soir, je ne vois pas pourquoi je m’habillerais …”
“... Me dit pas que tu as oublié …”

Il fit un effort, penchant la tête sur le coté.

“On avait un truc de prévu ?”
“Nathanaël ! Je déteste quand tu fais ça ! Bien sur que l’on a un truc de prévu ! Ta soirée de retour que j’ai organisé !”
“Mais c’est demain !”

Emeline se prit la tête entre les mains, se décoiffant au passage en tirant sur ses cheveux. Il ne faisait pas exprès ! Il était vraiment sincère en pensant que cette fameuse soirée, dont elle lui parlait depuis une semaine était le lendemain. Avec tout le travail qu’il abattait, c’était normal qu’il ait oublié, surtout qu’il n’était pas vraiment friand de ce genre de chose.

“Alors tu me fais un plaisir d’aller prendre ta douche et d’enfiler ta plus belle chemise ! Tout le monde t’attend.

Il fit une grimace, traînant des pieds. Dire qu’il avait pensé passer une soirée tranquille, à terminer son tableau de papillon, à terminer d’écrire son poème et à écouter tranquillement radio classique.

“Ne fais pas cette tête ! Tous tes amis et les miens sont là ! Et ça te fera du bien ! Dois je te rappeler que ça fait plus d’un an que l’on ne t’as pas vu ?”

Il passa sa main dans ses cheveux sombres, entortillant sa mèche blanche avant de la secouer devant la jeune femme et de prendre la direction de la salle de bain.

“C’est bon c’est bon pas besoin de faire tes yeux de chien battu !”

Il l’entendit exulter de joie, prendre Sparky dans ses bras et dire qu’ils allaient passer une formidable soirée. Il lui devait bien ça. Elle n’avait pas tord en disant ça, même s’il n’était pas vraiment persuadé de la chose, il voulait bien croire qu’il avait manqué à certaines personnes. Un petit espoir égocentrique qu’il n’avait pas souvent. Cette année loin de Storybrook lui avait fait prendre conscience qu’il avait effectivement des amis, des personnes qui, même si n’étaient pas de sa famille du point de vue biologique, étaient bien plus importantes. Il avait été étonné de recevoir autant de messages, aussi souvent, pensant naïvement que seulement Emy’ lui écrirait. Oh non. Il avait été enseveli de cartes postales, de mails, de snap, de messages facebook et instagram, lui qui avaient encore un peu de mal depuis que la malédiction s’était brisée avec les nouvelles technologies. Que ça soit les filles de la Cour des Miracles qui les avaient hébergés quand il était arrivé avec Emeline, quelques mois après leur accident. Comme il avait pensé, sa mère lui avait clairement dit qu’elle aurait préféré l’avoir mort, au moins elle aurait avalé plus facilement les critiques et autres déshonneurs qui étaient tombés sur eux. Ça avait été un déclic, l’étincelle qui lui fallait pour prendre vraiment sa vie en main. Il arriva à prendre un peu d’argents avant qu’on ne lui bloque ses comptes. Il signa une décharge pour Emeline, prêt à prendre le risque d’assumer si elle faisait une connerie, il lui devait bien ça, et ils partirent loin de tout ça. Comme elle lui avait dit, c’était une nouvelle chance, et Nath’ l’attrapa au vol. Ils prirent la direction des états unis, boulinguèrent pendant quelques mois avant de se poser à Storybrook. Voir du pays, changer d’air, se sentir libre furent des sensations qu’il n’avait jamais connu et malgré son état encore un peu convalescent, il n’échangea ça avec rien au monde. Claude lui ouvrit les bras, et il découvrit pour la première fois ce que ça faisait vraiment, d’être apprécié à sa juste valeur. Après plusieurs petits boulots, il décida de reprendre le chemin de ses études, là où il les avait arrêté, à l’aube de ses 26 ans. Quatre ans plus tard, il fut diplômé avec succès, arborant fièrement le papier qui attestait qu’il avait réussi, qu’il pourrait enfin aider les autres, qu’il pourrait réparer les fractures comme on lui avait réparé son âme. Emeline elle, avait ouvert sa boîte d'événementiels spécialisé dans les grands shows et les mariages; Il avait failli se cogner la tête contre le mur quand elle lui avait dit ça avec un grand sourire, mais après tout, que pouvait il lui dire ? Ce n’était pas de sa faute s’il avait encore en travers de la gorge le fait qu’on avait voulu le marier de force, deux fois. Parfois, il n’en revenait toujours pas, de cette malédiction. Emily était vivante, comme Danni, Bonaparte, Plum. Même Maggo et Myrte étaient devenus humains. De temps en temps, les souvenirs se mélangeaient, créant des situations cocasses et détonantes, deux mondes se choquant, celui de la fin du 18e siècle et du début du 21e siècle. Deux mondes aussi, qu’ils avaient dans la tête. Ses parents avaient fait un pas vers lui quelques mois après la levée de la malédiction, et Nath’, en bon garçon, avait accepté les excuses. Il était même sorti avec Gwendolyne, qui s’avérait être Victoria pour leur faire plaisir, et pour faire plaisir à Emeline aussi. Ils restèrent deux ans ensemble, mais tout devient fade rapidement. Ils n’étaient tout simplement pas fait l’un pour l’autre. Or s’ils même après leur rupture, ils continuèrent d’entretenir une relation amicale, l’entente cordiale qu’il avait avec ses parents s’étiola plus vite qu’il ne l’aurait cru. Sa mère ne changea pas de comportements, continuant sur sa lancée de devenir une aristocrate. Tant mieux pour elle, mais Nath’ ne reviendrait pas en arrière. Il ne se plierait plus jamais à sa volonté. Alors quand il annonça qu’il aimait autant les hommes que les femmes parce que ce n’était pas le sexe qui comptait pour lui mais l'intellect, et que sa mère osa lui dire que c’était parce qu’il avait cotoyé toutes ses aberrations de la nature qu’étaient les drag queens, les homosexuels et autres personnes ne s’identifiant pas à un genre, ou ne rentrant pas dans les cases il explosa. Ses colères étaient aussi rare que de la neige dans le Sahara. Rare, mais pas inexistante. Se fut violent, un exécutoir dont il rêvait depuis toutes ses années, que ça soit quand il était juste Victor, ou maintenant. Il ne su pas réellement l’impact que ses mots aussi tranchants qu’une lame de rasoir et que ses hurlements aussi fort qu’un orage apportèrent à l’esprit qu’il considérait comme étriqué de ses parents vu qu’il décida cette fois, de ne plus faire aucun pas de gentillesse envers eux. C’était fini. Totalement fini. Il s’affirmait totalement cette fois ci. Ne fuyant plus.

Une fois sa douche prise, il alla dans sa chambre en serviette, roulant encore des yeux en voyant Emy’, la tête perdue dans son placard, sans aucune gêne.

“Où est le costume que Tan t’as fais sur mesure ?”
“Lequel ?”
“Le plus fun bien entendu !”

Est ce que le mot fun faisait partie de sa garde robe ? Pas vraiment. Il s'habillait plutôt sobrement, même si, parfois il osait mettre un peu de couleur, plus pour faire plaisir à Tan qu’autre chose. Il avait été l’une des premières rencontres qu’il avait fait à Storybrook, et outre le fait qu’il appréciait avoir quelqu’un qui avait quasiment la même couleur de cheveux que lui, il se sentait parfois moins nostalgique de l’Angleterre et de l’Ecosse, Tan étant aussi anglais. Ils parlaient pendant des heures des tea time et des coutumes locales. Ils s’étaient rapidement liés d’une amitié solide, même si Tan se désespérait du goût bien trop étrange de Nath’ pour la mode. Il ne comprenait pas comment il arrivait à retenir tous les os du corps humain par coeur alors qu’il rechignait à apprendre les rudiments de bien s’habiller. Et il savait qu’en plus, il n’était pas le seul à lui faire ce genre de remarques, mais il fallait croire que tout ceci lui rentrait par une oreille pour ressortir aussi rapidement par l’autre. Emeline lui tendit un somptueux costard rouge foncé et il déglutit en l’attrapant. Il ne l’avait jamais mit, et pour cause, estimant que c’était bien trop voyant à son goût.

“Ce soir c’est ton soir !”

Même si certaines choses avaient changé, qu’il prenait beaucoup plus les devant qu’avant, il ne fallait tout de même pas exagérer. Il avait toujours du mal avec les contacts et les relations humaines. Et vu le regard qu’elle lui lança, il n’avait pas besoin de parler couramment le langage de Luci pour comprendre ce qu’elle lui disait.

“Arrête avec ça … et tourne toi !”
“Comme si je t’avais jamais vu à poil !”

Emy’ pouvait être d’un sans gène. Même si c’était vrai qu’ils avaient traversés beaucoup d’épreuves ensemble, qu’ils se considéraient totalement comme des frères et soeurs, il était quand même pudique. N’arrivant pas à la faire dégager de sa chambre, il préféra garder le silence face à toutes les choses qu’elle disait qu’elle avait fait. Emy’ ne faisait jamais les choses à moitié. Elle avait carrément réservé une salle, employés des livreurs, et sans doute fait venir la moitié de la ville pour une soirée qu’elle disait inoubliable. Malheureusement pour lui, il savait très bien que c’était la vérité. La soirée qu’elle avait organisé après sa soutenance avait été vraiment mémorable. Tellement mémorable qu’il avait encore des trous noirs sur certaines parties. Il se pinça l’arrête du nez après avoir boutonné sa veste et qu’elle poussa un petit cri.

“Tu es magnifique ! Si avec ça ce soir tu choppes pas !”
“Emy’ … combien de fois je vais te le dire …”
“Mais allez Papy ! Décoince toi un peu ! Tu dis ça mais après quelques verres, voir même quelques bouteilles tu seras le premier à danser sur la table et à hurler que tu es prêt à ramener n’importe qui dans ton lit.”
“Ne me confond pas avec toi s’il te plaît …”

Il lui donna une petite tape sur l’épaule après avoir arrangé ses cheveux en arrière lorsqu’elle gloussa.

“Mais oui mais oui … surtout … qu’il y aura Max … il ne me semble pas que tu as eu le temps de retourner à la salle de sport depuis ton retour.”

Il écarquilla les yeux, sentant une angoisse venir lui coincer sa respiration. Il essaya de faire comme si de rien n’était, faisant quelques grimaces bien trop explicites.

“Ah … et bien … c’est bien … tant mieux pour lui … Enfin oui c'est bien je veux dire ...”

Il fit comme s’il cherchait son portefeuille, passant rapidement dans la cuisine, la jeune femme sur ses talons qui secouait la tête.

“Non, j’ai eu une semaine chargée … puis un an c’est long Emeline…. On y va comment ? En voiture ?”

Il préféra changer de sujet plutôt que de devoir s’éterniser. Comme il venait de le dire, un an s’était long, il pouvait s’en passer des choses, et même s’il sentit son estomac se tordre en pensant à lui, l’optimisme n’avait jamais été la plus grande de ses qualités. Il appréciait Antoni, peut être plus que de raison, mais il n’avait aucune raison de penser que c’était réciproque. Il était juste le coach qu’Emy’ lui avait forcé de prendre juste après qu’il soit devenu chirurgien, et l’interlocuteur privilégié qu’il avait quand il devait envoyer un de ses patients faire du sport pour de la rééducation vu qu’il gérait avec son frère une très bonne salle.

“Oui, on prend la mienne ! Ça serait bête que l’on finisse à l'hôpital.”

Il l'entendit rire même dans le couloir alors qu’il poussa un énorme soupir mi figue mi raison. Il sentait que la soirée allait être longue … très longue !




CREDIT

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Votre avis sur le forum : Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 1605220895 Pas pour rien que je suis revenue !
Comment l’avez vous découvert : Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 1634017881

Si vous deviez choisir entre héros, vilain, magique, prince(sse), ancien animal, rebelle ou divin pour votre team vous choisiriez quoi ? : Princesse Bah je dirais Héros quand même Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 1139808870

Le mot de la fin : Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 3641168666
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Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 621721Fairy3

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« Juvia voulait juste que vous l'acceptiez comme un véritable membre de Fairy Tail... »
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________________________________________ 2019-08-03, 22:47

Ouiiiii! NATH Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 1617451880


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Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] Phzn

"Donc on est bloquée dans un monde que tu ne maîtrise pas ? On va bien se marrer."
Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 6741

"Tu sais bien que les plus beaux chapitres de ta légende tu ne les as jamais écrit seul, n'est-ce pas Sherlock Holmes ?"


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Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] _



________________________________________ 2019-08-03, 23:12

Victor !!!! Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 675216545 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 675216545

J'avais tellement hâte que tu le lances enfin !! Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2727069659 D'ailleurs, je me posais la question cet après-midi... j'étais en train d'écouter les musique de The Corpse Bride cet après-midi justement ! Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 920691004

En tout cas j'ai trop hâte de voir comment tu vas construire ce super perso ! Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2727069659 Je la lirais... exceptionnellement ! Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 453450723 Et je veux des liens ! Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2727069659

Dès que Victor sera de retour, il fera une place dans sa boutique pour Emily ! Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 3109594688


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Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 5ac7daf8724306e4c35fea19930274cda7f2c74b

We were happy and it was all ... a lie

Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] Tumblr_inline_p84pef664k1slwf94_250





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________________________________________ 2019-08-03, 23:51

Lui aussi fait parti du club restreint des gens qui ont des mèches blanches qu'on doit teindre ? Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2852471132 La vie des gens qui ont côtoyer la mort est cher en teinture Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 3771730908 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 563794906

Re-bienvenue parmi nous Auré Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2727069659 j'ai hâte de lire cette fiche Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 3864256854

Et il faut trop que je vienne te voir pour un lien avec Delia, entre gens à teinture, ils pourront s'entendre Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 563794906

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Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] _



________________________________________ 2019-08-04, 00:03

Juju Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 3641168666 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 3641168666 Ouiii il est là Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 3109594688 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 3109594688 Tan, Kamaro et Antoni aussi Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 3392629739

Angie: Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 242150264 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 242150264 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 242150264 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 242150264 Bien sur qu'on aura des liens Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 242150264 ça sera un plaisir Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 675216545 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 675216545

Omg cette bande de chou-cassos ensemble Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 453450723 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 453450723 ça va être marrant je sens Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 3109594688

Marjo: Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 242150264 Ouiiiiii Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2750729395 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2750729395 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2750729395 Il a même essayé de se la couper mais ça a été un gros fail Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 453450723 il l'a fait que l'agrandir Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2852471132
Trop ils vont aller chez le coiffeur ensemble t'sais Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 453450723 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 453450723 Ils se ruinent là dedans Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2852471132 pour ça il a laissé tomber maintenant Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 3392629739 Il le fait quand il y pense et qu'il a pas la flemme Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 1375884928

Merci Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 3641168666 Votre enthousiasme me fait chaud au coeur Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 3641168666 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 675216545 j'ai la pression Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2381383065 j'espère que vous allez aimer Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2381383065 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2381383065
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Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] _



________________________________________ 2019-08-04, 00:42

Y'a les Fab Five à Storybrooke ? Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 3771730908 ils auraient du boulot avec certaines personne n'empêche Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2852471132

Cordelia à jamais tenter de se les couper ses mèches Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 3032705267 je pense parce qu'elle refuse d'avoir les cheveux court aussi Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 1139808870 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 563794906

Ou alors ils se font des après midi teinture chez eux Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 453450723 dans la salle de bain Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 3771730908 Ouai je comprend, Delia aussi parfois elle à pas envie de se les teindre, même si elle aime pas non plus que les gens fixe ses mèches blanche, ça attire les questions Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2852471132

Je suis sur que oui Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 1617451880 y'a pas de raison pour qu'on aime pas Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2592232539
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Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] E3bZ9mz6_o

"Qu'est-ce qu'elle me veut encore celle-là..."
"Coucou TortueMan, je t'ai manqué ?"


Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] VoUsJazM_o

"Je sais que j'ai une mauvaise réputation
mais de là à garder une distance de sécurité..
tu abuses, Emmet."





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________________________________________ 2019-08-04, 00:48

Ok. Je l'aime déjà. Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2852471132 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 242150264 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 242150264 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 242150264 Il va devenir le futur BFF de Mary j'y crois. Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 3109594688 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 563794906
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________________________________________ 2019-08-04, 00:51

Citation :
Omg cette bande de chou-cassos ensemble ça va être marrant

Je pense aussi qu'on pourra pas rêver mieux... mais au moins ça mettra de l'ambiance !! Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 3771730908 Et puis Victor est habitués au cassos avec ses sujets de HT, non ? Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 479813545 Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 563794906

Mais je suis toute contente en tout cas si l'idée d'avoir des liens te tente ! Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2727069659

Et ne t'inquiète pas ! On te connais et on sait très bien que tu ne nous décevra pas ! Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2727069659 J'ai aussis hâte de connaître les persos qui vont graviter autour ! Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 1617451880 J'aurais tellement envie de te prendre un PV si tu en crée ! Je crois que ma journée ne peut pas être pire ... } Nathanaël Victor Van Dort [100%] 2727069659


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