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 Workaholic [pv - Sanada Kamiya]

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Workaholic [pv - Sanada Kamiya] _



________________________________________ 2020-11-18, 10:30



Suite directe de ce RP


Toute cette histoire de mairie et de voyage temporel avait fortement entamé les nerfs de Moignon qui mordait dans son gâteau comme un forcené affamé depuis une semaine, au moins. Mâcher le détendait et lui permettait de penser à autre chose. Son cerveau était en ébullition à la seule pensée de toutes les données scientifiques à prendre en compte pour permettre ce genre de voyage. Ça jouait avec ses envies d’écrire une histoire de science-fiction, chose dont il avait toujours rêvée sans la faire, cantonné à des séries de super-héros plus vendeuses. (Il avait, surtout, peur de se tôler comme une merde.)

Timothy était donc rentré chez lui l’estomac plein à craquer d’un gros gâteau à la noisette dont il n’avait laissé qu’une part sur le buffet et s’était immédiatement enfermé dans sa chambre, comme le bon gros bébé qu’il était. Déjà, parce qu’il n’avait pas apprécié tout ce qu’il s’était passé et qu’il ne voulait pas penser à tout ce qu’il avait avoué. Puis, bouder, ça lui donnait une bonne excuse pour ne pas affronter ses colocataires et entendre les éternels « Moignon ! Range ta chambre ! ». C’est bon, quoi, il n’était plus un bébé et c’était parfaitement rangé.

Dormir, en 2020, c’était franchement surfait. Puisqu’ils étaient capables de voyager dans le temps, Timmy voulait croire que, bientôt, quelqu’un inventerait un moyen de ne plus dormir. En attendant, lui, il profitait un maximum du temps qu’il avait et, à force de se retourner et se retourner dans son lit, il avait fini par s’emparer d’une console et jouer toute la nuit.

Tôt le matin, Moignon était déjà affalé dans le canapé du salon, les yeux rivés sur sa DS, tandis que la télévision crachait un vieux film d’horreur qui ne l’intéressait pas vraiment. De temps en temps, l’asiatique baissait les yeux pour suivre l’histoire, mais c’était franchement cousu de fil blanc. Alors, il se concentrait davantage sur son jeu qui, lui, était bien plus amusant et compliqué à suivre qu’une pétasse qui court devant une voiture sans comprendre qu’il lui suffisait de bondir dans le fossé pour survivre.

Quand son téléphone sonna pour lui indiquer un nouveau SMS, Tim ne le regarda pas tout de suite, mais laissa échapper une bonne dizaine de minutes. Rien qu’à l’idée de devoir se concentrer sur les mots, ça l’ennuyait. Mais il finit par le faire et plisser les yeux pour comprendre ce qu’on lui voulait. Il avait donné un rendez-vous à dix heures à Sanada ? Il s’en rappellerait tout de même ! (Il avait décidé d’être dans le déni.) À l’expression « J’espère que tu es levé » Timothy haussa un sourcil et leva son téléphone pour regarder sa propre position dans le canapé. Levé n’était franchement pas le mot, non.

Évidemment, comme les trois quarts du temps, Timothy se contenta de lâcher son téléphone sans répondre. Il n’aimait pas écrire des SMS et envoyait plus souvent des vocaux. Il disait, lui, que c’était bien plus pratique quand on était occupé comme lui, mais la vérité était qu’il avait trop honte d’écrire pour le faire. Et comme il ne pouvait pas toujours demander à son frère de relire et corriger…

Il ne sut pas combien de temps plus tard, puisque Moignon avait la fâcheuse tendance à perdre la notion du temps, accroché à ses jeux, quelqu’un sonna à la porte. Tout ce qu’il pouvait dire, c’était que le film d’horreur était fini et qu’il avait zappé, depuis, sur un petit dessin-animé. La sonnerie retentit dans l’appartement, mais Tim ne fit pas le moindre mouvement pour aller ouvrir, alors qu’il savait que ce devait être Sanada. À la place, ce fut Kaeloo qui ouvrit grand la porte, regarda Sanada de haut en bas et dit à Moignon que c’était pour lui.

avatarJ’suis grave trop occupé, là. Il repassera demain quand je serai libre. Ou pas.


Il n’eut pas besoin de la regarder pour savoir que Kaeloo venait de lever les yeux au ciel, hésiter à le disputer et finalement décider d’inviter Sanada à entrer, tandis qu’elle-même sortait. Et puisqu’elle était la seule restante du clan, dans l’appartement, il ne fut bientôt plus question que de Moignon et Sanosuke.

Toujours allongé sur son canapé, Timothy releva les yeux de sa console et regarda, à l’envers, l’énergumène qui osait venir le déranger dans son nid, alors qu’il était occupé, ça se voyait bien. Une grimace lui échappa en voyant que l’autre était habillé d’un baggy, comme si ça suffisait. Tim, lui, avait exactement les mêmes vêtements que la veille, étant donné qu’il n’avait ni dormi ni pris de douche.

avatarSi t’es venu m’emprunter mes beaux t-shirts, j’te signale que je suis plus grand que toi et qu’ils t’iront pas ! Hahahaha !

Oui, il était très fier de sa petite blague de merde qui n’avait aucune raison d’exister. Timothy dépassait Sanada de moins de dix centimètres, ce qui n’était franchement pas assez pour rendre ses vêtements trop grands pour l’autre. Mais Moignon ne loupait jamais une occasion de se moquer de la petitesse du monde, autour de lui. Après tout, dans son monde, c’était à lui qu’on reprochait d’être tout petit, il avait bien le droit de se venger.

avatar
Bon. Tu voulais quoi ?


Et Timothy fit une chose qu’il faisait rarement et qui prouvait, à sa manière à lui, tout le respect qu’il éprouvait pour son ami : il quitta son jeu, ferma la console et redressa le regard vers Sanada, toute son attention braquée sur lui.


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________________________________________ 2020-11-24, 14:21


Suite directe de ce RP


Sanada n’aimait pas des masses la soeur de Tim. Pas qu’il avait quoi que chose qu’elle lui avait fait … non c’était juste physique entre elle et lui… peut être ne le ressentait elle pas pareil ? Mais il s’en fichait pas mal. Elle lui avait ouvert, et cela l’avait agacé. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait toujours envie de la pousser sur le côté et de ne plus la voir. Bien sur, il ne dit rien alors que, malgré sa dégaine, il fit un sourire amical à la jeune femme. Quand il entendit la phrase de Tim, son sourire se transforma légèrement. On pouvait y lire … « je vais le bouffer ». Etrangement, la femme le laissa rentrer et il ne se fit pas prier.

Quand il la vit sortir, il ne pu retenir un sourire contant. Au moins, il n’allait pas l’avoir dans ses pattes et c’était déjà une bonne chose de faites pour lui. Il observa son ami et réfléchit un instant à leur taille respective.

- je suis sur que tes t-shirt m’iront à la perfection, tu es pas plus grand que moi de beaucoup, et j’ai plus de muscles que toi.

Ce qui n’était pas difficile. Sanada avait des muscles fait pour le combat rapproché et soulevant des charges lourdes… en plus il avait une force un peu plus grande… donc sa «  petite taille » serait compenser par des muscles que Moignon n’avait pas. Quoi ? Il voulait tirer à balle réelle sur le physique, personne n’avait dit qu’il ne répondrait pas, et toc. Il ne savait pas qui était Tim dans l’autre monde, donc il se fichait bien de savoir pourquoi il était aussi fière de sa taille.

- Je voulais qu’on parle de notre futur partenariat….

Et d’un mouvement il envoya une des BDs emprunté à son petit frère sur Timothy. Il sourit.

- J’ai pas encore eu le temps de le lire, mon petit frère m’a dit qu’il en avait plusieurs et que je pouvais lui emprunter, si je fais pas tomber de sake dessus. D’ailleurs, il voudrait bien une dédicace aussi. Mon autre frère a dit qu’il appréciait aussi. Et maintenant je peux savoir pourquoi tu me l’a jamais dit ?

Il se rapprocha de son ami et lui tendit un stylo qu’il avait sortit d’une poche caché dans son baggie et qui était bien pour la cohérence du rp, il lui tendit aussi.

- sérieusement, tu es auteur de Bd et tu me le dit pas, si j’étais pas aussi zen je t’aurais donner deux tartes, mais il parait que ça se fait pas de secouer les gens quand on a besoin de leur demander d’être un associé alors je sais moi…. Et ton dessin je l'ai mis dans un coin bien protégé de ma cave.

il ne le dit pas, mais ce coin, il avait prévu d'en faire un coin rien que pour lui s'il accepte de travailler avec lui. Avec son petit bureau et tout ce qu'il faut. Mais pour le moment c'était un secret.


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________________________________________ 2020-11-30, 17:55


Peu de choses, au monde, pouvaient désintéresser Timothy de ses consoles. Bran en faisait partie, évidemment, ça ne pouvait pas être autrement. Kaeloo n’en faisait partie que lorsqu’elle s’énervait, parce que Moignon ne voulait pas subir ses colères noires. Pour le reste… il n’était pas sûr. Ses parents, peut-être. Ou quand il allait squatter la salle de cinéma pendant que son père projetait un film. Là, question de respect, il se devait d’être concentré sur la projection.

Donc, oui, Sanada pouvait s’avouer heureux de faire partie des exceptions.

Ce qui ne compterait que pour aujourd’hui, en vérité, mais Tim ne voulait pas le préciser. Il savait que l’autre n’aurait pas accouru chez lui si tôt si la petite conversation qu’ils devaient avoir ne lui tenait pas à cœur. Puis, franchement, il n’avait pas forcément envie de le voir s’énerver non plus. Timothy ne tiendrait pas trois secondes face à Sanada et ce n’était pas un compte en l’air. Il ne pensait vraiment pas tenir trois secondes.

Néanmoins, tout ceci ne l’empêcha pas de faire une blague totalement vaseuse sur leurs tailles respectives, avec ce petit sourire idiot aux lèvres pour indiquer qu’il était très fier de lui. Moignon n’avait que ça pour lui, de toute façon. Sa taille et ses consoles. Sa manière de dessiner, aussi, mais cette information ne semblait pas vouloir entrer dans la tête de ses connaissances. Il était un dessinateur. DES. SI. NA. TEUR. C’était si compliqué ?

Une blague qui se retourna immédiatement contre lui, comme il aurait dû s’en douter. Alors, Timothy, sur son canapé, fit le regard, celui qui voulait clairement dire : Je te déteste. Ce regard qu’il offrait à tous ceux qui arrivaient, sans trop de mal, à retourner toutes ses remarques contre lui et le rabaisser comme il le méritait, au final. Il cherchait, oui, c’était clair et net, mais il ne pensait pas trouver. Et ça le gonflait à chaque fois d’être totalement dénué de répartie.

avatar
Je suis pas si maigre, grommela-t-il, en boudant.


Ce qui était vrai, d’ailleurs. Moignon ne se l’expliquait pas, mais il était plus musclé qu’il n’en donnait l’air et l’on pouvait voir, clairement, ses abdominaux bien dessinés sur son ventre. Une chose qu’il ne montrait jamais, de toute façon, puisqu’il ne se trimballait pas en caleçon et n’allait pas se baigner. À quoi ça lui servirait d’avoir un maillot de bain alors que 1, son frère n’aimait pas l’eau ; 2, ses omoplates étaient séparés par une grosse cicatrice ? À rien, voilà.

Si les premiers mots de Sanada ne lui disaient rien qui vaille (parce que Tim boudait et ne voulait pas collaborer avec l’ennemi), la suite fut pire. Il faillit bien renvoyer l’objet volant non-identifié sur le Japonais. Juste par principe. Parce qu’il n’appréciait pas bien d’être pris pour une poubelle à journaux alors qu’il ne lisait même pas ! Puis il comprit assez vite qu’il s’agissait de l’une de SES BDs et que l’autre venait de la lancer comme un mouchoir usager.

Indignation suprême.

avatarMais ça va pas la tête !!! Un peu de respect, quoi ! Nan mais sérieux ! Faut arrêter le sake le matin, l’abruti, ça te réussit pas. Taré, oui ! Nan mais je rêve !

Timothy faillit bien faire semblant de ne pas avoir entendu cette histoire de dédicace, parce qu’il avait plus ou moins crié en même temps, mais quelque chose lui disait que Sanada ne le croirait pas. Peut-être parce que Tim était capable de faire deux à trois choses à la fois ? Il ne savait pas, mais son intuition ne le trompait jamais. Ou pas souvent. Juste quelques fois. Vraiment très rarement. Bon, OK.

avatarT’auras qu’à revenir quand tu l’auras lu, puis c’est tout. Je ferai pas de dédicace à ton frangin. Et je l’ai pas dit non plus aux deux autres et pourtant, ils sont au courant, hein. Tout le monde le sait, y’a que toi qui piges rien. C’est pas un secret, mais t’as jamais fait mine de t’y intéresser, c’est tout.

L’écureuil haussa les épaules, ce qui donna un mouvement très étrange alors qu’il était toujours allongé sur le canapé. En tout cas, il ne fit pas le moindre geste pour récupérer le stylo, puisqu’il ne ferait pas de dédicace. IM. POS. SI. BLE. Oui, il aimait bien découper les mots importants en syllabes.

avatarT’as qu’à me frapper, si t’en as si envie ! C’est pas comme si tout le monde se retenait, d’habitude, hein.

Timothy était le pro du boudin, c’était tout. Une vérité indiscutable qui finirait, sûrement, par taper sur les nerfs de quelqu’un, un jour, mais il s’en fichait. Il ne savait faire que ça et ne voyait pas ce qu’il pourrait faire d’autre. Se la péter parce qu’il était auteur de BD ? C’était pas pour la renommée qu’il le faisait.

avatarHAHAHAHA ! Ta cave ? Mais tu t’es pris pour batman ou quoi ? Vas-y, elle est où ta batmobile ? Balance donc des batarangs partout qu’on rigole. Une cave, haha. C’est pas dans une cave qu’on met un dessin, d’abord. Puis si c’est ça ton costume de super-héros, on te reconnaît, hein.

Le dessinateur s’était levé du canapé et plissait les yeux, en détaillant Sanada de haut en bas. Il imaginait déjà une bonne dizaine de costumes qui lui iraient mieux que ce baggy moche qui ne lui permettait pas du tout d’être incognito. Ce qui était pourtant la base des super-héros, l’anonymat.

avatarTu peux le ranger ton stylo, j’ai dit pas de dédicace et c’est non-négociable. T’as qu’à demander à tes frangins, ils doivent savoir que j’en fais jamais. Parce que… parce que… parce que… parce que ça se fait trop pas d’écrire sur un livre, voilà.

Tim avait sauté sur la première excuse qui lui passait par la tête, incapable de trouver une bonne raison pour ne pas donner de dédicace au frère de Sanada. Mais il n’en faisait pas, jamais, et il n’allait pas commencer avec un gars à demi-nu au milieu de son salon. Non, non et non. En revanche, il pouvait faire autre chose pour Yahiko.

Sans prévenir, Moignon disparut donc dans sa chambre, la première porte à côté du canapé, et fouilla son bordel. Après quelques « aïe » et autres grognements, il réapparut dans le salon et tendit une feuille plastifiée à Sanada.

avatar
Donne-lui plutôt ça. Ça vaut largement mieux qu’une dédicace pourrie.


La feuille était, en vérité, une planche originale de la BD en question, qui représentait le héros dans ses atours de super-héros, prêt à grave défoncer du méchant.


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________________________________________ 2020-12-01, 18:42


Suite directe de ce RP


Sanada partait du principe que si on le vannait, alors il pouvait vanner aussi … Question de réciprocité./ Et il faisait toujours en sorte de rendre ce qu’on lui donne… Question de principe cette fois. Il sourit Sanada.

- Je t’ai porté, je sais que tu es pas si mince.

Oui, on pouvait lui dire qu’il était un tout petit peu méchant …. mais ce n’était pas par méchanceté plus qu’une habitude de taquiner les personne qu’il appréciait. À force, ses frères ne l’écoutaient plus …. Il ne doutait pas qu’un jour Tim fasse de même ou même rigole de ses réponses.

- Le saké ? Arrêter ? C’est toi qui va pas bien la tête, en plus j’en ai presque pas bu ce matin.

Il buvait tellement et surtout en avait tellement l’habitude, qu’il ne pouvait pas dire avec une certitude certaine qu’il n’avait pas bu ce matin, il ne savait juste plus, et il envoya loin la question préférant se concentrer sur le jeune asiatique en face de lui plus que sur ce qu’il avait pu faire ce matin.

- j’ai pas eu le temps de le lire, et je m’intéresse aux dessins pas forcément à l’histoire pour le moment, mais je le liras promis. Je ne pige pas parce que je lis jamais mon gars, même pas les BDs, tu penses que c’est pourquoi que je mets toujours le moins de texte possible dans mes jeux.

Merci Shinta pour rajouter souvent du contexte à la plupart des choses qu’il faisait … Ces jeux vidéos seraient tout de suite moins bien… mais si on compile, les histoires de Shinta la technique de codage de Sanada et les dessins de Tim, ils allaient devenir riche…. Comme ça non ? Si si si et si. Sanada n’avait aucun doute la dessus.

- Je vais pas te taper, mais fait un dessin au moins. C’est bienôt l’anniversaire de Yahiko.

C’était vrai en plus, et faux en même temps. Yahiko était né, dans ce monde, sans date de naissance, et il considère la date de son adoption comme son anniversaire. Donc un petit dessin sur un livre ça serait le cadeau parfait et gratuit en plus… Sanada savait qu’il se mentait à lui même sur ça et lui achèterait certainement bien plus.

- J’ai pas de bat mobile, mais s’il y a que ça pour te faire plaisir, j’ai une Yamada. Et ma cave est bien plus équipé que la batcave alors …. Pour le costume je m’en fous.

Comment le savait il ? Parce que sa cave était tellement bien emménagé que tout le monde serait jaloux à ne pas douter. Et puis, c’était son antre, sa maison, son lieu rien qu’à lui. Et c’était trop cooool ! C’est tout.

- mais un dessin par l’auteur, ça pourrait être une super idée;

Il avait laissé le garçon avec une mine déçu…. Il observa Tim partir et attendu qu’il revienne pour voir le cadeau. La feuille plastifié n’ira jamais à Yahiko il va la garder pour lui, c’est mort.

- Je le garde pour moi ça ! C’est trop bien. Pauvre Yahiko, il va être tellement triste de ne pas avoir un dessin d’un de ses auteurs favoris !

Il regarda en souriant son ami pour lui dire qu’il ne voulait pas partager le talent Tim. Il était content d’apprendre un peu de son ami … doucement il mit sa main derrière la nuque et se mit à se frotter doucement.

- je suis désolée de pas avoir demander avant pour ton travail… à ta place je me la péterais tellement et je me suis dis que … que tu étais peut être un peu comme moi avec pas trop de fierté sur ce que tu fais…. Mais je suis désolée …. Je veux dire, ça me fait plaisir de le savoir maintenant … vraiment, et j’aime bien tes dessins !


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________________________________________ 2020-12-08, 17:15


Timothy n’aimait pas bien l’acharnement sur sa personne et dut bien plaquer une main sur ses abdos pour vérifier qu’il n’avait pas grossi dernièrement, et qu’une petite bedaine prenait place sur son ventre. C’était hors de question ! Dans l’autre monde, déjà, il se prenait des remarques et des remarques et encore des remarques sur son physique, alors il ne voulait pas que ça recommence ici. Il ne voulait plus entendre des « Tu es beau… à l’intérieur, mais tu es beau, Moignon… à l’intérieur. » pour ne pas dire qu’il n’avait pas un physique de rêve. Ou qu’il était très laid, c’est bon, disons les choses clairement.

Heureusement, tout ceci fut très vite poussé loin dans ses réflexions par la suite des événements et il jugea totalement le Japonais qui avouait ne pas pouvoir arrêter le sake. Pour un gars comme Timmy qui ne buvait pas une goutte d’alcool, c’était incompréhensible et absolument débile. À quoi ça lui servait, de se bourrer la gueule ? Finir torché comme pas permis à ne plus se souvenir de ce qu’on a fait la veille ? Avec une vie comme celle de Timothy, ce genre de comportement était impossible. Il savait qu’il n’aurait besoin que d’une bière pour finir sous les roues d’une voiture, direction l’hôpital direct.

Il ne fit pas de remarque, en tout cas, parce que Timmy savait, parfois, reconnaître une discussion qui ne servait à rien et n’aboutirait pas. C’était comme parler à un mur : absolument inutile. Ils n’avaient juste pas la même vie et tant que ni l’un ni l’autre ne forçait l’autre à adopter son point de vue, alors tout irait bien. Moignon n’irait pas lui hurler dessus qu’il devait arrêter de boire, tant qu’il ne venait pas le faire chier bourré. Il attendait de Sanada qu’il ne l’incite pas à picoler.

Des pensées qui lui permettaient, surtout, de ne pas s’énerver sur le fait que Sanada n’avait même pas pris le temps de lire sa BD. Franchement, il ne fallait pas dix heures, même à un débile comme Moignon, pour lire une BD, alors il ne pouvait voir, là, qu’un total manque d’investissement. Sanada ne s’intéressait pas vraiment, il n’essayait même pas de s’intéresser. Il se contentait de voir ses propres intérêts et d’exiger que Timothy se plie à sa volonté. Mais ça ne fonctionnait pas ainsi.

avatarPromets pas si tu le penses pas ! Je pensais pas que c’était pour ça, déjà. Puis tu fais bien ce que tu veux. Un jeu a pas besoin de textes pour être bien, d’abord. Si tu commences à penser comme ça, tu risques pas de finir un projet, c’est sûr ! T’aimes pas lire, alors mets pas de texte, ça me semble logique. Et ça sera plus « toi ».

Moignon allait peut-être penser à se reconvertir en coach de travail ou de vie ou il ne savait pas trop. Mais il ne voyait pas la logique de la même façon que Sanada, ça, c’était certain et il préférait lui donner son point de vue d’artiste, plutôt que de le laisser dans sa merde. C’était ainsi, les amis. Ça s’entraide même quand ça se boude, non ? Il valait mieux, en tout cas, avec un ami pro du boudin comme lui.

avatarTu veux pas me donner des ordres non plus ? Eh mais tu t’es pris pour mon daron ou quoi ? Je fais ce que je veux et ce que je veux c’est pas de dédicace, point !

S’il commençait à faire des dessins, il devrait faire des dessins pour tout le monde puis on finirait bien par lui demander d’écrire un petit mot et d’arrêter de faire un dessin, parce que les dessins d’autres pouvaient les copier et faire semblant d’avoir un livre dédicacé. Ou une connerie du genre. Il ne savait pas trop, mais Moignon était persuadé que ça finirait par déraper cette histoire de dédicace. Et il ne voulait pas écrire, bordel !

avatarT’es au courant que personne a envie de te voir te trimballer tout nu partout ? L’atteinte à la pudeur, tu connais ? (Tim eut une grimace et grommela, avant de disparaître dans sa chambre :) Certainement pas mieux équipée que ma piaule, de toute façon.

Il était un peu jaloux, en vérité, de cette histoire de cave rien qu’à lui. Ce qui lui donnait vraiment des allures de super-héros alors que la chambre de Timothy (et ne nous y trompons pas, il adoooooorait sa chambre et en était très fier) ressemblait plus au coin bambins du centre aéré. Puisqu’il ne restait pas une seule (ou presque) parcelle du sol qui ne soit pas recouverte de coussins plus ou moins gros, plus ou moins colorés, parfois affublés d’un jeu, d’un héros, d’un animal aussi. Un sol parfait pour un gros flemmard comme lui qui adorait se jeter dedans pour jouer, lire ou pioncer. Et ce même si le lit était déjà hyper confortable, oui. Mais c’était franchement pas pareil.

Quand il revint dans le salon avec sa planche originale, il ne s’attendait pas du tout à ce que Sanada soit assez idiot pour la lui voler et refuser de la donner à son frère. Ce n’était pas avec un comportement pareil que Timmy allait accepter de collaborer, ça c’était certain. L’écureuil avait un sens de l’amitié exacerbé et s’il faisait un cadeau à quelqu’un, il ne le faisait pas à un autre.

avatarEh mais t’es un abruti, ma parole ! D’où tu mérites ça, hein ? C’est plus précieux que tu peux le croire et viens pas faire genre que tu le sais, t’as dit toi-même que tu lisais pas ! T’aimes même pas ma BD, alors fais pas chier, donne-le à ton frère.

Timothy tendit la main vers Sanada pour reprendre sa planche, mais il n’essaya pas de la reprendre de force, de peur de faire une grosse bêtise qu’ils regretteraient tous les deux (oui, il ne laissait pas le choix à l’autre, il avait intérêt à le regretter s’il arrivait malheur à son dessin).

avatarAttends, attends, t’as dit quoi ? Un de ses auteurs favoris ? (Un peu de rose monta aux joues de l’écureuil.) C’est même pas vrai d’abord ! Comment tu pourrais le savoir alors que tu savais pas que je dessinais des BDs ? Vas-y, arrête les mensonges, ça craint.

Oui, venant d’un menteur invétéré, c’était déplacé, mais Moignon ne manqua pas d’aplomb pour le lui dire bien en face. Et Sanada pouvait bien prendre la pose qu’il voulait pour s’excuser (même si, en vérité, ça toucha quand même Moignon parce qu’ils dealaient avec la gêne de la même manière) Timothy ne lui pardonnerait pas de si tôt ! Non, non et non !

avatarJe suis pas là pour me la péter ! Puis ça sert à quoi, de se la péter, si c’est pour entendre tout le monde dire « et sinon, c’est quoi ton vrai métier ? » (Moignon prit une pose de pétasse pour dire ça, avec les cils qui papillonnaient frénétiquement.) Puis tout le monde croit que je passe ma vie à tester des jeux et que je fais rien d’autre, de toute façon. (Il haussa les épaules pour essayer de cacher le mal que ça lui faisait.) T’as pas de fierté parce que tu fais pas ce que tu veux. Et ça, ça tient qu’à toi, hein. Laisse pas les autres te faire croire qu’il faut entrer dans un putain de moule, c’est pas vrai ! Et dis pas que c’est pas vrai parce que je le sais. Cette BD-là… (Il pointa la BD que Sanada avait amenée.) J’en suis pas fier du tout. Donc je m’en vante pas, non.

Moignon détourna les yeux de la planche, entre les mains de Sanada et vint se placer près de la table, qui délimitait le coin pour manger. L’autre domaine de Timmy avec la cuisine juste à côté. Néanmoins, s’il se pencha vers la table, ce ne fut pas pour bouffer, mais ouvrir un tiroir de la table qui était plein de ses affaires pour dessiner. Les seules choses qu’il rangeait après les avoir utilisées.

avatarDonne ce dessin à ton frangin, fais pas l’idiot. Je t’en fais un autre, de dessin, si tu veux. Même si t’en as déjà eu un hier je te signale. Et à l’encre de chine, en plus ! Allez, assis-toi et dis-moi ce que tu voulais tant me raconter pour pas avoir pris le temps de t’habiller.

Non, Timothy n’en démordrait pas, se trimballer torse-nu ça se faisait pas. Point.


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________________________________________ 2020-12-13, 13:27


Sanada ne pouvait pas dire si le garçon était beau ou pas. Il n’avait pas le même outil de comparaison que la plupart des gens. Déjà parce que la beauté de son époque et celle de maintenant n’étaient déjà plus la même, et en plus parce que le garçon était un garçon … logique jusqu’à là… mais Sanada n’avait aucune idée s’il était beau. La créa pourrait le dire mais ça ne serait pas objective, parce qu’elle le trouve beau et Moignon trop mignon mais ce n’est pas le propos de cette réponse.

- J’ai déjà essayé de faire des jeux vidéos sans texte, mais c’est comme une BD sans bulle ça ne plait pas à tout le monde. Et l’histoire est plus difficilement mis en place.

Il n’était pas animateur de dessin anime. Il pouvait coder des cinématique mais pas énorme, la plupart du temps elles étaient basique.s Sans texte, il ne voyait pas comment écrire une histoire cohérente qui plaise en tout cas. Il comptait bien réfléchir sur cela plus tard.

- Je ne suis pas ton daron, non merci, mais je veux surtout faire plaisir à mon petit frère. Et il aime tes BDs alors j’insiste un peu pour le bonheur de ma fratrie.

Dit comme ça c’était très très chelou mais il se comprenait dans sa tête lui…. Ce qui était déjà pas mal non? Il voulait juste qu’Yahiko soit content. C’était rare pour l’héritier de samouraï d’avoir des choses comme ça dans son autre monde. Il attendit que l’orage passe et sourit. Sa batcave, ou SanadaCave, était tout à fait équipé. Peut être pas comme Moignon le voudrait, mais on a tous une manière différentes de voir la meilleure des pièces non ?

- Je te crois sur parole.

Dit il avait un sourire dans la voix, et sur son visage. Il pouvait bien le croire. Il savait que Tim avait dû faire sa piaule de la meilleure des manières, avec tout ce qu’il faut pour qu’il s’y plaise. Et Sanada était contant qu’i!l n’était pas le seul a avoir fait un cocon dans sa propre maison. Le dessin dans la main, qui arriverait certainement à son frère à la fin, Sanada sourit.

- j’ai pas dit que j’aimais pas ta BD, j’ai dit que j’avais pas encore eu le temps de la lire, je l’ai su qu’hier et j’ai dormi entre temps. Mais déjà j’aime tes dessins et ta manière de dessiner.

Il sourit et tira la langue alors qu’il fit semblant de prendre le dessin et de le mettre loin de Tim pour dire « à moi ». Bien sur on pouvait vite comprendre et même Tim qu’il rigolait sur cela, et que ce n’était en réalité que pour le taquiner…. Yahiko le méritait donc il allait lui offrir.

- C’est lui qui me l’a dit, et mon frère a plein de BD avec ton nom, et il se ferait pas chier à acheter des BDs qu’il peut emprunter à la bibliothèque s’il n’aimait pas. Moi je l’ignorais mais pas mes frères.

Les deux le savaient … il se demandait même si leur père n’était pas au courant aussi … sur que si en réalité, mais il ne pouvait pas en être sur de sur sans lui demander d’abord. Sanada n’était pas connecté, il était même fort possible qu’une discussion sur les dessins de Tim avait eu lieu alors même qu’il était sur la même table. Des fois, Sanada partait loin dans son esprit et n’arrivait pas à raccrocher les pinces des wagons de la compréhension. Sanada fronça les sourcils, et pencha la tête sur le côté aussi.

- Comment ça ton vrai métier ? C’est écrivain non ? Blen que je suis pas sur qu’on dise écrivain pour un auteur de BD, mais comme tu fais et les dessins et l’histoire ça doit être ça non ? Puis je ne comprends pas pourquoi tu n’en es pas fière.

Sanada avait peu de fierté pour certains jeux, mais c’était des contrats, et il avait tout de même la fierté de savoir qu’il allait toujours au bout de ses contrats… Tout comme Tim semblait aller au bout de ses histoires et de ce qu’il avait envie, c’était une bonne chose non ?

- Je lui donnerais. Et j’en veux bien un ! Je l’accrocherais avec l’autre très joli d’hier. Je suis habillé mais je comprends on est pas en train de parler de ça.

Il s’assit en face de lui et fit un sourire alors qu’il attendait de voir comment il dessiner. Sanada savait dessiner, mais il n’en prenait pas le temps. Il avait ce genre de dessin très manga pour tout. Mais ça lui prenait trop de temps pour faire un jeu vidéo et il aurait bien besoin d’aide.

- Je prends trop de temps pour faire des graphismes pour mes jeux. Surtout pour faire les charadesigns. Je me dis qu’on pourrait se faire un partenariat. Avec le talent que tu mets dans tes dessins et mes codes, cela pourrait faire le meilleur jeu vidéo de la terre ! Tout le monde y jouera je deviendrais célèbre pour mes codages, et toi encore plus célèbre pour tes dessins ! Qu’en penses tu ? Cela ne te tenterait pas ? Tu n’aurais pas envie d’essayer avec moi ? Dit oui …. Ste plait Ste plait Ste plait

Dit il en mettant sa tête sur la table à côté de ses mains jointes. Il aimait bien Tim. Il était sérieux et gentil …. Il trouvait aussi que même si certaines conversations étaient difficilement faisable ensemble, parce qu’il n’arrivait pas ou peu à se faire comprendre, il se sentait à l’aise avec Tim… Alors si on fait un nouveau partenariat avec lui. Un nouveau projet. Il voulait faire plus qu’il teste les jeux, il avait envie que Tim l’aide à faire LE jeu vidéo, celui qui écrasera tous les autres.

- Bien sur tu seras rémunéré et tu auras ma gratitude éternelle.


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Workaholic [pv - Sanada Kamiya] _



________________________________________ 2020-12-28, 10:37


Cette histoire de jeu-vidéo sans texte commençait sincèrement à taper sur le système de l’écureuil qui ne sut pas lui-même comment il fit pour se retenir de kidnapper Sanada, direction sa chambre, balancé sur le fauteuil, devant son bureau, pour le forcer à jouer à tous les jeux sans texte que Timothy possédait. Et il en avait plus d’un. Et ils étaient tous très bien. Un texte ne faisait pas l’histoire, tant que les dessins et la trame étaient ficelés de la bonne façon. Même pas besoin de voix, non plus, une musique suffisait à donner l’ambiance. Alors il ne voyait vraiment pas le rapport entre un jeu sans texte et une BD sans bulle, même s’il était persuadé, Tim, qu’une BD sans bulle pourrait se vendre très bien.

Au moins, lui, il achèterait.

Parce que Tim avait des difficultés de lecture non-négligeables et qu’il savait qu’une grande partie de la population était comme lui, voire pire. Beaucoup de monde cachaient encore leur dyslexie, analphabétisme ou illettrisme, et il ne voulait pas croire que ces gens-là n’avaient pas le droit, comme tout le monde, de jouer à un jeu ou de profiter d’une bonne BD. C’était trop injuste. Alors si Sanada se donnait vraiment à fond dans un projet (ce dont Timmy doutait un peu, le Japonais avait tout l’air du genre à avoir besoin d’être poussé et d’avoir personne pour le pousser puisqu’il était trop fier pour demander) il réussirait à sortir un jeu très bien, sans texte, si c’était ce qui lui plaisait.

Timothy préféra n’en rien dire pour l’instant, peu désireux de s’expliquer sur son envie de jouer à des jeux qui n’avaient pas des tonnes et des tonnes de textes à lire. Ce n’était franchement pas le moment d’avouer qu’il était une petite merde que les professeurs méprisaient pour ses difficultés et qu’il ne pouvait même pas, en vérité, écrire ses rapports sur les jeux de Sanada, sans passer par un correcteur en chef. Un correcteur qui n’était autre que son frère. Et pour une fois, il ne s’agissait pas de Bran, mais bien de son frère.

avatarJe ne fais pas de dédicace, dit Tim, sur un ton plus posé, voire un peu sombre.

Peut-être bien qu’il aurait voulu, lui aussi, pouvoir se poser à une table, dans une convention, et sourire à tout le monde en griffant, à la chaîne, des tonnes et des tonnes de prénoms et de petits mots sympas ou complètement débiles. Sauf qu’il ne pouvait pas le faire sans faire de fautes et ça, il ne voulait pas l’imposer à ses rares « fans ». Même Yahiko ne voudrait sûrement pas d’une note bourrée de fautes d’orthographe. Personne n’en voulait.

Évoquer le fait que Sanada n’ait pas lu sa BD était une bonne diversion et Timothy plissa fort les yeux alors que l’autre avouait avoir pris le temps de dormir. Ce que Moignon n’avait pas fait. Pas plus que se laver ou se changer, puisqu’il portait encore les vêtements de la veille. Il était rentré en mangeant, il s’était enfermé dans sa chambre et il avait joué toute la nuit, puis toute la matinée jusqu’à dix heures, l’heure à laquelle Sanada avait sonné. Dormir, c’était trop surfait.

Le Japonais fit mine de garder la planche originale pour lui et Timmy eut une mine outrée, avant de comprendre que l’autre se foutait de sa tronche. Alors, il grimaça un peu et se demanda si, finalement, il ne faisait pas genre depuis le début et finirait par la donner à son frère tout de même. Ce qui voulait dire que Tim s’était fait avoir en beauté et qu’il allait donner un nouveau dessin à un gars qui ne les méritait pas !

Mais bon, Timothy le ferait tout de même.

avatarC’est ce que les gens disent, avoua-t-il, en haussant les épaules. Que dessiner, c’est pas un vrai métier. C’est juste un loisir, quoi. Puis fais pas genre, hein, toi aussi, tu croyais que je faisais que tester des jeux ! Je suis pas écrivain, non.

Ce qu’il cracha un peu plus sèchement, piqué au vif dans sa maladie incurable. Timothy n’aimait pas se voir comme écrivain, puisqu’il était incapable d’écrire. Il préférait dire qu’il était dessinateur, ce qui allait beaucoup mieux pour lui. C’était ça, qu’il aimait, de toute façon. Dessiner encore et encore, toutes sortes de choses qu’il voyait par-ci par-là. Les habitants de Storybrooke n’imaginaient pas à quel point ils étaient une source d’inspiration pour l’écureuil.

Pourquoi n’en était-il pas fier ? Parce que sa BD ne venait pas de lui, tout simplement. Elle était éhontément pompée sur une BD qu’il lisait dans son monde. Qui pouvait être fier d’un plagiat ? Pas lui, en tout cas. Mais la question le força à un petit temps d’introspection, alors que le bout de son stylo venait tapoter la table, ses yeux noirs braqués sur Sanada. Que pouvait-il avouer, à ce moment de la discussion ? Tout ? Il n’en était pas certain, mais bon. C’était son ami, après tout.

avatarC’est du plagiat. J’ai pompé l’histoire globale et les personnages sur une BD qui existe que dans mon monde. Qui peut être fier de ça ? (Il grimaça un peu, en lorgnant la couverture.) Je suis dyslexique.

L’aveu tomba comme ça, d’un coup, alors que Tim comprenait, soudain, que Yahiko ne comprendrait sûrement pas pourquoi il n’avait pas le droit à une dédicace. Si Sanada pouvait lui expliquer que ce n’était pas tant que Timothy ne voulait pas, mais qu’il ne pouvait pas… Ce serait bien mieux pour l’enfant.

avatarGenre… sévère. Je suis pas foutu d’écrire trois mots sans faire des fautes. Paraît que c’est illisible, parfois. Les rapports que je te donne, c’est mon frangin qui les corrige, les BDs aussi. Alors, tu vois, les dédicaces, c’est mort de chez mort. Trop la honte.

Trop honteux pour affronter le regard de Sanada, Timothy s’était penché sur sa feuille et commençait à dessiner. Il décida de faire ce qu’il avait mentionné plus tôt : un super-héros qui ressemblait à Sanada, mais habillé de manière bien plus classe qu’un bermuda et un torse-nu que personne ne voulait voir.

avatar
C’est ça que tu veux ? Devenir célèbre ?

Moignon releva à peine ses yeux noirs pour poser la question. Lui, il n’était pas tant pour la célébrité, que pour attirer les meilleurs fans. Il voulait intéresser ceux qui aimaient vraiment les BDs, pas ceux qui faisaient genre que pour avoir l’air de gens « biens comme il faut ». Pareil pour les jeux. Il était carrément plus du genre à aimer les jeux indies, faits par des fans pour des fans, que les grosses productions qui visaient tout le monde. Mais bon, il ne critiquait pas non plus Sanada, il voulait juste comprendre ses aspirations.

avatar
Rémunéré en noisettes et paninis à volonté ?

L’asiatique avait peu de besoins, dans la vie, mais il ne serait pas contre une dose infinie de ces deux nourritures pour le combler jusqu’à la mort. Et peut-être que, de temps en temps, il demanderait un coussin ou deux, pour remplir sa chambre plus qu’elle ne l’était déjà. Mais il n’avait pas besoin de salaire, pas venant d’un ami.

avatarMes dessins sur tes codes, ça me va, mais il va falloir qu’on instaure quelques petites règles, toi et moi. Parce que je dessine pas n’importe quoi.

Timothy releva, enfin, les yeux de son dessin qui avait, déjà, la forme d’un super-héros, il ne manquait qu’à tout ancrer et ajouter de la couleur. Tim était du genre à dessiner vite et bien, ce que peu savaient, en vérité. C’était presque trop naturel pour lui. À défaut d’avoir des pouvoirs magiques, il avait du talent. C’était déjà ça pour un raté comme lui.

avatarLa règle numéro 1, c’est le respect. Le respect des personnages : donc je dessine aucune fille à poil, ni trop dénudée, ni de gars qui font des trucs chelous. Mais surtout le respect de ta personne. On fait ce qui te plaît, pas ce que quelqu’un d’autre te demande. Et tu te plies pas à ce que je veux faire, c’est pas moi qui décide. Tu dis ce que tu veux et je dessine. C’est bien compris ?

L’écureuil revint à son dessin, pour commencer à colorier. Le style de Tim était, le plus souvent, bichrome ou à peine plus de couleurs. Il trouvait ça joli et ça permettait d’appliquer une couleur à chacun de ses personnages. Celle de Sanada était un violet très foncé, presque noir, pour rappeler le bord de son kimono.

avatarT’es doué, Sanada. Mais c’est à toi que ça doit plaire en premier, sinon tu feras rien de bien et tu seras pas fier. Si t’es pas fier de toi, la collaboration tombe à l’eau.

Comme s’il venait juste de demander le sel, Tim se contenta de hausser les épaules et de mettre la touche finale à son dessin. Un dessin de Sanada vu par les yeux de Timothy, badass comme pas permis, vêtu (précision à faire) et prêt à botter des culs. C’était pas à Timmy qu’on allait demander de dire et penser du mal de ses amis.


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Workaholic [pv - Sanada Kamiya] _



________________________________________ 2021-01-07, 23:42


Sanada était en effet le genre de personne qui avait besoin d’être poussé. Pas qu’il manquait de motivation (bien que cela allait un peu avec) mais plus qu’il manquait de confiance… Il manquait tellement de confiance que même quand il lui arrivait d’être super motivé pour une chose, il faisait en sorte de le faire théoriquement, mais n’allait jamais plus loin… il ne voulait pas aller plus loin par peur que tout se casse la gueule … Donc oui, il avait besoin qu’on lui donne un coup de pied aux fesses, mais dans la réaction de l’ancien écureuil, il eu presque la sensation que ce coup de pied venait déjà d’arriver. Il ne voulait pas l’énerver, il était en train de lui demander de l’aide, mais apparemment il arrivait à l’énerver sans même forcer.

Pour la question de la dédicace, Sanada pouvait passer. Il n’était pas Bran, et puis il se disait que c’était peut être mieux des rencontres auteurs/lecteurs qu’un simple mot sur la papier… C’était dommage de se priver de la notoriété d’une bonne séance de dédicace, mais ce n’était pas non plus grave. Sanada l’observa.

- J’avoue je pensais que tu ne faisais que faire des tests de jeux vidéos. Mais justement je me demandais comment tu pouvais vivre que par cela, surtout que je te paie une misère moi la plupart du temps. Dessiner est un vrai métier, et quand on est doué comme toi, on peut en faire son métier sans soucis. Je trouve même que c’est génial. Tu ne voudrais pas adapter les livres de Shinta aussi ?

Sanada réfléchit … une idée bête passa dans sa tête et partit aussi vite qu’elle était arrivé …. Il pensait à quoi déjà ? AH oui, Shinta qui fait un roman, Tim qui en fait l’adaptation manga … et lui l’adaptation jeux vidéo, ça serait une idée trop cool ça aussi. Il prit l’idée et la balança dans sa boite à idée pour le moment. Pour le moment, il fallait expliquer à Tim qu’il était un auteur de BD, un illustrateur ? Non illustrateur pour Sanada donnait l’impression qu’il illustre des albums ou des livres jeunesses … il y avait plus de technique dans le fait de faire des BDs…. Auteur de BD ça irait pour le moment.

- Tu as pompé case par case ? Ou tu t’es inspiré et ça donne quelque chose de relativement pareil mais pas pareil. Je ne dirais pas que c’est du plagiat si ça n’existe pas, mais on pourrait dire que c’est une adaptation non ?

Les termes pour Sanada avaient de l’importance. Il connaissait moins de mot que son frère, et beaucoup moins que son père. Il ne connaissait pas tout, mais il savait en tout cas que le plagiat c’était mal, et passible d’amende. Si sa BD était si plagié case par case quelqu’un le dirait, ou alors la personne aimait ce que Tim en avait fait et le laisser faire ? Il ferait bien une petite recherche pour voir. Il ne le dit pas bien sur, et passa à la suite.

- Dyslexique ? …

Il observa Tim et se mit à se gratter la tête d’une manière bien à lui de montrer sa gêne… elle faisait au moins echo à celle du garçon. Il le laissa expliquer… et Sanada n’osa pas le couper pour dire qu’il ne connaissait pas ce mot là … Il avait déjà entendu rapidement parler, mais ça ne l’avait pas intéresser … parce que ce n’était pas sur ses frères ou son père ou ses amis … Tim était son ami, et il pinça ses lèvres alors qu’il comprit que c’était quelque chose dont il avait honte et qui l’empêche de faire tout ce qu’il veut.

- Je ne connais pas vraiment ce mot, je t’avoue. Mais même si tu ne sais pas écrire trois mots, tu sais les dire, et c’est déjà bien non ? Et … je comprends pour les dédicaces, tu ne veux pas que les gens penses que tu es nul ? C’est bien ça.

Alors là, si Tim pensait encore que Sanada n’était pas vraiment intéresser par lui, il en avait la preuve, parce qu’il était en train de faire tourner son cerveau à fond les ballons pour essayer de comprendre toute cette histoire. La question suivante eu le mérite de faire marcher son cerveau plus lentement.

- Oui. Je veux pouvoir être assez célèbre pour faire des jeux qui aident les gens. Comme des jeux éducatifs, mais que personne ne le ressente.. Sauf que si je le fais maintenant, ça ne sera pas connu et tous les ans il y a de nouvelles manières de coder qui sortent. Je veux faire un jeu que tout le monde aura essayer au moins une fois dans sa vie, un peu comme le tetris, ou le casse brique. Un jeu qui devienne une référence, qui se joue, et que tout le monde puisse avoir ça en commun.

Il n’y avait plus de risque de ne pas avoir de sujet de conversation avec un inconnu si on commence par « hé tu as joué aux tetris hier ? » « oh mon dieu comment tu sais j’ai fais 10 000 points en niveau hard hier, j’en ai fait tombé ma tasse de thé » « Quoi comme thé ? » « Thé pomme cannelle » « j’adore le pomme cannelle, marions nous ! » …. Bon là c’était abusé un peu, mais en gros c’était ce que voulais faire Sanada. Un jeu ou les grands parents pourront jouer avec leur petit enfant, et où les petits enfants devenus grands parents joueront encore avec leur petit enfant et ça sans fin.

- Noisette et Panini ? Cela me convient, mais je suis sur que Shinta me cognerait s’il apprendre que je ne te rémunère pas comme il faut.

Son frère était peut être une personne très gentille, mais il réfusait que les choses ne soient pas faites avec un peu de logique … on ne pouvait pas rémunérer quelqu’un avec des paninis et des noisettes et ça même si cette personne le voulait aussi …

- Sauf si tu deviens mon associé réellement dans cette histoire … je veux dire par là que l’on fait le jeu ensemble, et que tout reviens à part égal, ça pourrait le faire non ? Je suis pour les régles.

Tant qu’elles n’étaient pas trop compliquées à se souvenir pour Sanada, il pouvait accepter presque n’importe quoi … presque. Il écouta les règles.

- Dans l’idée du jeux vidéo que j’avais en tête pas besoin de fan service, alors toutes les filles seront habillés, mais pas pareil, et pas non plus comme des nonnes, ça te va ?

Dans le sens ou si une fille est en débardeur style Lara Croft, ça passe. Pas qu’il voulait faire des poitrines, la fille pouvait être une planche à pain, il s’en fiche … juste que c’est tellement plus pratique de vivre sa vie en débardeur, même pour une fille, qu’il se voit mal avec un jeu où tous les personnages ont des manches longues. Il caricaturait le trait exprès pour être d’accord avec lui-même si Tim lui demandait plus de détaille sur cette régle là.

- Pas de mec chelou non plus. Mais défini chelou parce que tous les méchants de jeux vidéo sont pas bien fini de là tête. Quelque chose que je veux faire, j’ai déjà plusieurs idées avec tes dessins qui le ferait trop. Je suis d’accord pour cette règle, mais je veux que tu puisses me donner ton avis… donc si je te dis de dessiner quelque chose et que tu trouves qu’une autre chose et mieux tu le dis ok ?

Il avait dans l’idée la tête des méchants peut être…. S’il préférait faire un lion à la place d’un loup, il fallait qu’il puisse s’exprimer et se mettre d’accord sur les différentes idées … en tout cas de ce qu’il en voulait. Il fit un oui de la tête. Etre fier de soi, ça lui plaisait bien comme idée en tout cas. Sanada prit le dessin et l’observa alors qu’il était fasciné par la manière de dessiner.

- je me sens con de pas l’avoir su avant que tu étais un génie du dessin, je t’aurais tout de suite demandé de l’aide pour tout, tout le temps, tu le sais ça ? Parce que j’adore !

Il adorait se voir ? Non… il adorait ce qu’il avait fait de lui… il se sentait presque … presque content d’être à nouveau un personnage sur un papier … C’était étrange à dire ? C’était pas normal ? Sanosuke venait d’un manga… un représentation en 2D d’une histoire. Il y avait bien eu un film, mais il n’était pas comme le manga … D’ailleurs dans ce film, il ressemblait assez à lui, mais c’était une autre histoire.

- Tu veux qu’on se fasse un contrat de partenariat, et qu’on pose toutes nos conditions, ou à l’oral ça suffit ?

Lui ? Prêt à se mettre à travailler, tout de suite, maintenant, là, dans l’instant… un peu mon neveu ! Mais bon on ne pouvait pas lui en vouloir d’être impatient … Il venait de trouver son graal, son petit porte bonheur, il ne savait pas encore comme le décrire, mais en gros un ami qui le soutiens et pourra l’aider et ça ça n’avait pas de prix !

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Workaholic [pv - Sanada Kamiya] _



________________________________________ 2021-01-17, 12:04


Si Sanada sembla le dire de la même façon qu’il aurait pu dire que le ciel est bleu et le soleil chaud, entendre, sur ce ton de vérité générale, que dessiner est un vrai métier, fit beaucoup de bien à Timothy. Une chose qui se traduisit, sur son visage, par un petit sourire qu’il essaya de retenir pour ne pas exploser de joie. Au fond, c’était tout ce qu’il attendait qu’on lui dise enfin : qu’il réussissait sa vie, là où tout le monde avait prédit qu’il ne ferait jamais rien, ou rien de bien. Il n’était pas le petit raté que l’on avait vu en lui. Peu importait qu’il soit nul à l’école, Timothy était, enfin, comblé et heureux de sa vie. C’était tout ce qui importait, non ?

Néanmoins, il ne préféra pas répondre sur la proposition d’adapter les livres de Shinta, conscient qu’il faudrait, alors, avouer qu’il ne les avait pas lus et qu’il ne lisait jamais de bouquins sans images. Timothy se prenait des maux de tête carabinés rien qu’à voir les lignes et les lignes et les lignes de textes, dans les livres. Il ne voulait même plus faire l’effort de se pencher dessus pour essayer de les décrypter. Dans une BD, au moins, s’il n’en pouvait plus d’essayer de décoder les dialogues, il pouvait regarder les images et comprendre l’histoire. Dans un roman, il était forcé de se concentrer sur les mots et il avait trop honte, alors, de sa vitesse de lecture pour en prendre le temps. Expliquer à Shinta pourquoi il lisait toujours le cinquième chapitre au bout de trois mois, non merci. Il préférait largement crier haut et fort que les romans, c’était pas faits pour lui.

De toute façon, généralement, Timothy était rangé dans la « génération perdue » qui fait lever les yeux au ciel des anciens. Ceux qui, soi-disant, passent trop de temps sur les écrans, à jouer au lieu de grandir, à lire des BDs au lieu de lire des livres, à ne pas se cultiver « comme il faut » et perdre son temps dans des loisirs, comme dessiner, plutôt que de se trouver un véritable travail respecté et respectable. Ha ! Timothy les emmerdait tous sévère. Il faisait ce qu’il voulait, point.

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Non, j’ai pas pompé case par case, mais l’histoire vient pas de moi, c’est tout. La base, quoi. Mais faut quand même avouer que mes autres BDs, elles sont moins lues, alors je continue. Parce que cette histoire, c’est une tuerie, et que j’ai toujours eu envie que tout le monde la connaisse, même si j’étais le seul à la lire, là-bas.

Là-bas désignait le Pays Trop Mignon quitté à cause de la malédiction. Dans ce monde, ses amis ne lisaient pas sa BD et se moquaient un peu de lui, à cause d’elle. Parce que ce n’était qu’une BD et pas un « vrai livre », selon Kaeloo (à peu de choses près) et que M. Chat et Coin-Coin, dans une bibliothèque, préféraient largement se concentrer sur des magazines pas du tout recommandables. Bad Ka avait même brûlé les BDs de Moignon et ça… l’écureuil ne lui avait jamais pardonné. Ça se faisait trop pas, quoi.

Évidemment, Timothy ne s’attendait pas forcément à ce que Sanada connaisse la dyslexie qui était, généralement, trop méconnue de tout le monde. Les maladies, ça a toujours été tabou, au final. Dans certains pays, les dyslexiques sont même vus comme des grosses feignasses qui ne font juste pas l’effort de rattraper leur retard et d’apprendre correctement à lire et écrire, alors bon… Mais Tim n’était franchement pas le mieux placé pour lui expliquer les pourquoi des comment et tout le tralala. Pas vraiment pédagogue, l’écureuil. Du moins, il ne le pensait pas.

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Je confonds les lettres et les sons, quoi, en gros de gros. Je sais les dire, oui, je suis pas non plus un gros débile qui sait pas parler, quand même ! s’emporta-t-il, un peu, gêné par le sujet. Mais je peux pas lire correctement, donc bon, les livres de ton frère, hein… Je les ai pas lus et je risque pas de les adapter. Et je peux pas écrire non plus.

Moignon se bloqua un instant dans son explication, ses yeux fixés dans ceux de Sanada, les lèvres pincées sur la plus grosse vérité qu’il s’apprêtait à donner, comme il pourrait dire, lui aussi, que le ciel est bleu et le soleil chaud.

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Tout le monde pense déjà que je suis nul, c’est pas ça, le problème. Le problème, c’est de prouver à ceux qui le savent pas que je suis un gros débile, pas foutu d’écrire trois mots sans me tromper. (Il marqua une pause pour essayer de trouver un exemple.) C’est comme si t’étais fan d’un acteur qui, dans un film, parle la langue des signes, tu vois. C’est cool, c’est classe, tu te dis que franchement, c’est vraiment trop bien. Puis là, t’apprends que, finalement, ce petit c-… hm, n’a appris que trois mots, pour jouer deux scènes. Eh, sérieux ! C’est pas trop abusé ? Bah ! t’es déçu, du coup, normal. C’est pareil avec un auteur de BD, mais en pire, puisqu’il sait pas écrire, juste dessiner vite fait.

Ce n’était peut-être pas logique pour tout le monde, mais ça l’était pour Timothy qui, lui, d’ailleurs, savait parler la langue des signes américaine et avait, déjà, été déçu d’apprendre que, dans un film qu’il avait vu, les acteurs avaient même pas fait l’effort de l’apprendre aussi. OK, ils avaient peut-être pas « que ça à faire » soi-disant, mais certains apprenaient bien à se battre juste pour une scène, alors pourquoi pas apprendre quelque chose d’un peu plus utile, dans la vie ? Mais bon, c’était un autre sujet qui lui permettait surtout de ne pas s’attarder sur celui dont il était question, là, avec son ami.

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N’importe quel jeu peut être éducatif à sa manière à lui, décréta-t-il, avec un haussement d’épaules. Tu crois que Age of Empire est fait pour apprendre des trucs ? Pourtant, je sais ce qu’est un coureur des bois grâce à ce jeu, alors que j’en ai franchement rien à péter de l’Histoire. (Il coula un regard en biais à Sanada, avant de se replonger dans son dessin.) Tu vaux quand même mieux que juste un Tétris. C’est bien, ça fait passer le temps, mais tout le monde s’en tape, de celui qui l’a inventé et personne n’y joue vraiment. D’ailleurs, la moitié des gens le connaissent sans y avoir touché. Mais si tu veux un jeu que tout le monde a fait et qui est éducatif, faut que tu vises direct les enfants. Sérieux, même si les gens l’avouent pas, pratiquement tout le monde a déjà joué à Adibou, tu vois. Ou comme Mario et tous les dérivés, mais dans ce cas, mes dessins t’aideront pas du tout à atteindre ton but, je préfère te le dire direct.

Moignon n’était pas certain que sa vision de la vie à lui et les envies de Sanada correspondent bien comme il faut pour mener à bien le rêve de son ami. Lui, il avait son style à lui et ça n’irait jamais à un public aussi large. Ça plaisait déjà pas à tous les fans de BDs, alors aux fans de jeux-vidéos et à ceux qui jouent juste comme ça, de temps en temps… il en doutait fortement. Mais il pourrait, sûrement, lui trouver un ou deux dessinateurs à contacter pour que ce projet soit une réussite, ou en bonne voie de réussite.

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M’en fiche, de l’autre. Puis un grand bonhomme comme toi, c’est pas deux tartes qui vont lui faire peur, non ? J’ai pas besoin de ton argent, je veux des noisettes, des paninis, et un coussin ou deux à l’occasion, si ça te tente.

C’était la logique de Moignon, donc Shinta, ou Shintarte comme il le disait parfois, n’avait pas son mot à dire là-dedans. Tim en avait déjà marre que l’autre lui fasse la morale dès qu’il se faisait mal, comme s’il était son daron, alors qu’il avait déjà une sœur pour être sa daronne, alors ça allait bien deux secondes ! Si Sanada lui donnait de l’argent, de toute façon, Moignon trouverait un moyen pour que ça revienne au Japonais. D’une manière ou d’une autre, ses thunes retourneraient dans ses poches et puis prout.

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Associé de quoi ? C’est ton jeu, j’ai dit. J’ai pas envie de m’associer à toi, quoi, trop la honte, je vaux mieux que ça.

Ce qu’il ne pensait pas du tout, mais il fit genre, en relevant un peu le menton, et coulant un regard arrogant vers Sanada. Il ne voulait pas être payé, bordel ! C’était si compliqué à comprendre ? Apparemment oui, et quelque chose lui disait que dans cette histoire, tout le monde serait contre lui. Ça le gavait d’avance.

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Je suis pas bête à ce point. Sérieux, lis mes BDs avant de dire n’importe quoi ! (Il fit une moue boudeuse, et reposa les yeux sur son dessin.) Mes personnages sont tous très bien habillés, sans être des nonnes, elles en montrent pas trop non plus, voilà. (Il rougit peut-être un peu, oui.) Elles sont pas en maillot de bain, quoi ! Et les jupes sont pas trop courtes, et les décolletés pas trop plongeants…

Sa voix perdit du volume, alors que Timothy n’avait, franchement, pas envie de parler de ça. Mais il ne pensait pas être un sain, non plus, et ne voulait pas que Sanada croit n’importe quoi sur lui. Alors, non, ses personnages n’étaient ni habillés comme des nonnes, ni en djellaba ou n’importe quel autre vêtement qui dissimulait leur corps en entier. Sauf s’il y en avait besoin dans le scénario, évidemment.

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N’importe quoi ! Tous les méchants sont pas chelous, déjà. D’ailleurs, faut être pas doué pour avoir besoin de faire un méchant cinglé, juste pour qu’il soit… je sais pas, mais c’est moisi. Puis chelou c’est… je sais pas moi ! Des trucs hyper trop chelous, quoi. Comme s’intéresser de trop près à une gamine, forcer des femmes qui ont dit non, tuer quelqu’un sans aucune raison que celle d’être « hyper trop méchant, ohlala » ou… jeter une BD sur son dessinateur, tiens. Comment ça se fait trop pas !

Timmy tira un peu la langue, pour signaler qu’il n’avait vraiment pas aimé l’attaque et que sa BD méritait au moins de l’amour pour les dix prochaines années, le temps qu’elle oublie l’affront qu’elle avait subi. À moins que ce n’était lui, qui méritait de l’amour pour les dix prochaines années ? Il ne préféra pas s’attarder sur cette question.

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Ouais, ouais, je te dirai.


Une remarque évacuée à la vitesse de l’éclair. De toute façon, Timothy faisait ce qu’il voulait et s’il ne voulait pas dessiner un loup, il ne dessinerait pas un loup. Sauf si c’était logique dans l’histoire du jeu. Si c’était pas logique, non. Il faisait lui-même les scénarios de ses BDs, donc il pouvait bien décider si oui ou non, c’était bien de dessiner telle chose à tel moment. Et même si sa promesse semblait un peu dite en l’air, elle restait une promesse et il ferait ce qu’il disait.

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N’en fais pas trop, non plus, hein. T’es quand même bien mieux dessiné dans ton œuvre originale.

Un aveu qui, instantanément, amena beaucoup de rouge aux joues de l’écureuil. C’était une chose de savoir que Sanada était Sanosuke et d’avoir lu/vu toutes ses histoires. C’en était une autre d’avouer à un ami qu’il le connaissait et qu’il l’adorait, autant dans la vraie vie (même s’il ne lui disait pas) que dans le manga dont il venait.

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Eh mais t’es un abruti, en fait ! (Ce qui était, plus ou moins, sa manière à lui de lui dire qu’il l’aimait.) Qui a besoin d’un contrat ? Si tu veux m’épouser, on fera un contrat de mariage, pour que je récupère tous les dessins que je t’ai donnés, parce que tu me mènes par le bout de nez, oui ! Mais là, c’est un deal d’amis, pas besoin de contrat. Puis je t’ai dit que j’aime pas lire, alors viens pas casser l’ambiance avec des textes pourris. On a pas besoin de ça, nous. Tu jures de respecter les règles, je jure de le faire aussi. Voilà, c’est fini. Suffit de checker comme des bros, maintenant.

Et, très fier de lui, un grand sourire aux lèvres, Moignon tendit son poing droit à Sanada. Son poing gauche était exclusivement réservé à son vrai bro, le seul, l’unique. Mais ça, Tim savait que personne ne le savait et ne le comprendrait. Les secrets, ça rendait mystérieux, et le mystère, c’était trop la classe.


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________________________________________ 2021-01-22, 23:51


Sanada n’avait pas cherché à cacher ses intentions, ni ses intonations. Il était le genre à dire de manière très clair ce qu’il pensait, et là, il pensait que dessiner était un métier. Il ne voyait pas pourquoi tourner autour du pot ou autre. La vérité était celle-ci, et c’était la sienne. Et on pouvait toujours essayer de lui dire qu’il avait tord, jamais il ne le croira. Il était le genre têtu quand il le voulait, et il le voulait souvent.

Sanada ne pouvait pas comprendre cette peur, cette honte qu’il avait… Il ne lisait pas plus. Les livres de Shinta si … mais sinon, il ne lisait que des bouquins de code et rien d’autres … il n’avait pas la « fibre » littéraire comme pouvait l’avoir son père, ou ses frères. Lui, il préférait une série à un livre… et il préférait un film à une BD aussi. Mais loin d’avoir de la difficulté à lire, c’était de la flemme qui l’empêchait de faire ce qu’il voulait. C’était peut être la pire excuse du siècle pour ne pas lire, mais il assumait presque cette incapacité à s’intéresser à la lecture comme un bon gros cliché d’ado anti-lecture.

Quand il parla à nouveau de la BD, là aussi Sanada n’était pas sur de comprendre. Il essayait pourtant. Et il se demanda alors si les choses qu’il avait lu « de son monde » se trouvait dans ce monde. Est-ce que les contes qu’on lui racontait enfant avaient toujours une existence ici ? Est-ce que les gens continuaient d’en parler, comme des murmures dans les chambres d’enfants ? Il ne pouvait pas le dire mais il se le demanda.

- Si ce n’est que la base, alors on peut prendre ça comme une fan fiction, et tu ne seras pas le premier à devenir connu en faisant une fan fiction de quelque chose que tu aimes. Je pense que comme tu es honnête et que tu le fais pour la faire connaître, et non pas pour devenir riche et célèbre, tu as le droit.

C’était en tout cas son envie. S’il avait été le seul à le lire dans son monde, et que personne ne l’avait refait dans ce monde, alors peut être que cela faisait parti de ses choses qui n’ont pas été réellement écrite dans ce monde. Et qui pouvait dire qu’alors ce n’était pas l’idée de Moignon, mais d’une autre manière ? Peut être était ce lui qui avait imaginé sur des pages blanches une histoire, dans son monde, et qui maintenant le faisait dans ce monde là ? En tout cas, Sanosuke ne connaissant pas son univers trouvait que cette idée était bien plus agréable à voir que le faux plagiat qu’il pensait faire. Puis, il était connu, si c’était une BD pompait complètement quelqu’un finirait par porter plainte non ? Sanada se demanda s’il ne pourrait pas trouver l’auteur original de son histoire, et de faire en sorte qu’il lui dise qu’il a le droit. Une autorisation lui donnera peut être moins l’impression d’être un imposteur ?

Sanada réfléchissait réellement sur tout cela. Il se demandait si cela pourrait aider son ami, mais se connecta pour revenir à leur discussion… au moins un peu. Il écouta l’explication de la maladie de son ami. Il confond les sons ? Il n’était pas sur de comprendre. Sa tête se demandant comment on pouvait confondre un miaulement à un aboiement, avant de comprends qu’il ne parlait pas de son = bruit, mais de son = syllabe.

- Oh je vois. Je crois. Je ne suis pas sur. En faite, c’est un peu comme si tu les voyais dans le désordre entre ta vue et ton cerveau c’est ça ?

Le sujet ne le gênait pas lui, il essayait vraiment de comprendre une bonne fois pour toute. Il essayait de comprendre, et ça passait par transcrire ce qu’il lui racontait en programme dans sa tête. Il comprenait donc que les livres de Shinta, il ne pouvait pas les lire, un peu comme si on utilisait un logiciel de lecture français pour lire un livre écrit en japonais non ? Il se demandait alors s’il y avait un moyen, comme pour les programmes, de changer des lignes de codes pour lui enlever cet handicap… Il posa les yeux sur le garçon alors qu’il allait poser la question, mais il ferma la bouche. Non. Il demanderait à Shinta. Il avait déjà l’impression d’embêter son ami avec ses questions, ou de le mettre devant des paroles qu’il n’avait pas envie d’avoir.

- Tu aurais eu envie de les lire les livres de Shinta ?

Il ne demandait pas réellement cela pour avoir la réponse, bien que la réponse l’intéresser. Il se demandait surtout si cette maladie faisait qu’il ne pouvait pas faire tout ce qu’il voulait dans la vie, comme l’exemple des livres de son frère, mais il n’avait pas eu envie de le brusquer à nouveau. Mais l’idée des livres de Shinta vola en éclat quand il pencha la tête sur le côté et écarquilla les yeux aux paroles de son ami.

- QUI ? Qui ose dire ça de mon ami, je vais aller lui mettre la tête contre un mur. Tu es ni nul, ni un gros débile, et moi je vais massacrer tout ceux qui ont osé le dire.

Il pouvait très bien dire qu’il n’était pas violent, Sanada savait qu’il aimait bien se battre. Mais se battre avait une vraie raison, une raison légitime comme celle de l’honneur de son ami, ça lui faisait encore plus plaisir. Parce qu’en plus il serait utile. Il ne pensait pas Tim con. Et il ne l’avait jamais pensé. Oh, si il l’avait peut être pensé mais pas comme « oh mais c’est un con, il est idiot » mais plutôt « que gros con il dessine mieux que moi je suis dégoûté ». Il y avait une nuance que Sanada ne pouvait que voir, et il n’avait pas envie de l’expliquer tout de suite. Il n’était pas prêt à essayer d’expliquer une nuance, mais prêt à en découdre contre tous les abrutis de cette planète. En plus, c’était une maladie qui faisait qu’il lisait moins, les gens avaient encore moins le droit de faire chier son ami.

- Tu sais écrire, et tu as des difficultés, les imbéciles qui peuvent pas comprendre ça, ils méritent mon poing dans la gueule ! Et en plus, justement je trouve que tu as plus de mérite que n’importe qui ! Je te fais un nouvel exemple, un acteur qu’on aime bien, il sait super bien parlé, il est super classe. On le rencontre, on apprend en faite qu’il bégaie, il ne sera que plus classe parce qu’il est assez fort pour ne pas l’avoir fait voir dans son « œuvre », toi c’est pareil.

Et à nouveau, il avait cette tête de « essayer de me contre dire, tu peux. Réussir, tu ne peux pas ». Il était tout à fait sérieux. Pour lui, Tim qui a du mal à lire et à écrire, et qui pourtant arrive à imaginer des histoires, des dialogues, même bourré de fautes, il l’a fait lui-même, et c’était ça qui était beau. Sanada se fit la promesse muette qu’il allait lire absolument tous les livres de Tim, et qu’il allait lui offrir un avis pour chaque, aussi constructif qu’il le peut. Il allait lui prouver, que même s’il savait la vérité, ça ne change en rien la qualité de ce qu’il avait mis dans son cœur et dans son œuvre. Il écouta alors la suite. Tetris avait toujours été pour lui la référence du jeu que tout le monde a jouer. Il sourit quand Tim lui en donna deux nouveaux, et il désserra presque ses poings de l’énervement passager qu’il venait de vivre.

- Adibou et Mario. Je vois oui. Je t’avoue que je n’ai pas joué à ses jeux quand c’était dans l’âge « normal » d’y jouer. Adibou était pour les enfants, et j’ai sauté cette partie de ma vie. Pour ce qui est de Mario, j’ai joué au nouveau pour voir ce que ça donne, mais la première version était tout de même la plus connue. Tu as raison. C’est ce genre de jeu que je veux. Le genre de jeu que tout le monde peut connaître et avoir… Et puis qu’ils donnent un sentiment de nostalgie aussi.

Qui n’a pas ce sentiment de nostalgie devant un vieux jeu sur lequel on jouait petit. Un mario dans une vieille console laissait chez les grands parents, et dont on doit tanner les propriétaires pour mettre la bonne source à la télévision et laisser y jouer. Il ne répondit pas sur le fait qu’il n’était peut être pas la personne à avoir pour ce projet. Il venait de décider que c’était lui, ou personne. Et comme il l’avait déjà dit plusieurs fois dans cette réponse, il était un peu borné.

- Tu t’en fiches de Shinta ? C’est pas très très gentil ça. Je note pour les noisettes, les paninis et les coussins.

Même s’il se doutait que Shinta n’accepterait toujours pas … et lui aussi au fond ça le dérangeait un peu de ne pas payer comme il faut son ami. La même pensée traversa l’esprit du jeune asiatique, il comptait le payer de tel sorte que les sous appartiennent à Tim à la fin … peut être en lui offrant de quoi plus dessiner ? Il avait certainement besoin de choses et d’autres, et Sanada pourrait faire une cagnotte et une fois une somme atteinte lui offrir quelque chose dont il a besoin ? C’était une idée qu’il garda bien en tête. Il observa son ami alors qu’il dit que c’était trop la honte de s’associer avec lui. Ouille. Cela faisait mal à l’égo mais il ne dit rien.

- Comme tu veux.

Dit il sans laisser la moindre émotion transparaitre dans son ton. Tellement pas d’émotion que cela faisait bizarre avec les paroles avant et après. Mais c’était un essai, très mal fait, pour ne pas dire qu’il avait été blessé par ses paroles.

- Je sais que tu n’es pas bête, j’ai grossi le trait pour qu’on soit bien d’accord c’est tout. Et je comprends ça me va. De toute façon pour un jeu pour tous public il ne faut pas ça.

Il savait qu’il y avait un millions de sorte de jeux différents. Et que l’on faisait rapidement un avis sur un jeu rien qu’aux dessins qui le compose. C’est même une raison de l’acheter ou pas, même avant le jeu en lui-même ou l’histoire … le dessin, le design… et Sanada était sur que Tim mettrait un point d’honneur à faire un design qui plaira … Mais …. Il ne voulait pas être son associé… Il ressentit à nouveau cette pointe de tristesse mais n’en dit rien de plus. Il ne voulait pas que son nom soit associé avec le sien, il fallait juste le faire changer d’avis mais comment ? Et pourquoi voulait il autant que le garçon accepte de s’associer avec lui ? Peut être que parce que s’il le faisait alors c’était qu’il le valait justement ? Oui, c’était ça. Il sourit un peu aux exemples donnaient.

- Un méchant qui jete des BD sur son créateur ? Je trouve que c’est a creuser tout de même ça pourrait être une super idée. Je suis sur que certains trouveraient même que c’est du génie, non ?

Il rigola un peu de cette idée. Mais il comprenait bien son opinion sur les méchants. Lui qui voulait tout simplement faire ce qu’il lui demandait sans dire d’avis, il était sur qu’avec lui dans ses « associés » il pourrait faire quelque chose de vraiment bien… même si ce n’était pas son associé, mais ça c’était encore en travail. Pour le reste il lui faisait confiance. D’un coup, il se releva un peu de l’observation d’un point quelque part dans la pièce pour froncer les sourcils et écoutait Tim.

- Dans mon œuvre original ? Tu as lu mon histoire ?

Il ne savait pas réellement quoi dire. En réalité, il savait qu’il n’avait pas réellement d’histoire. Il était un personnage de support. Le meilleur ami du héros, et son histoire était rapidement raconté pour faire de lui un personnage secondaire que l’on aime avoir. Il le savait. Lui avait vécu une histoire complète quand dans le manga dont « il est tiré » il n’y avait que ce qui intéressé pour l’histoire de Kenshin… mais il ne s’était pas douté que quelqu’un lisait encore ce vieux manga.

Il fit une moue compatissante à Tim quand il le trait d’abruti. Ce geste voulait clairement dire « tu le comprends que maintenant ? » et d’une façon très … presque humble. Il ne voulait pas dire qu’il l’était, mais il l’avait été, et ça faisait du bien de temps en temps de laisser son cerveau sur le côté pour ne penser à rien.

- T’épouser ? Je ne veux pas. Non merci. Mais on aurait besoin d’un contrat.. ; si tu aurais voulu de moi …

Il avait dit cela comme un murmure. Il avait dit cela plus bas que la moyenne. Il pensait encore à cette façon qu’il avait eu de refuser d’être son associé … pourtant la meilleure idée qu’il avait eu depuis des années … Tant pis pour lui. Il tendit son poing à Tim et scella un contrat qui n’avait de terme que des paroles… Mais Sanada avait tout noté dans sa tête. Il sourit encore une fois et pose les yeux sur son dessin, son nouveau dessin.

- Tu veux qu’on commence quand comment où pour quel idée ?

Oui, il était prêt à faire le jeu vidéo avec lui, là tout de suite… S’assoir par terre et le faire, commencer, là, maintenant Pas sur que tout le monde soit d’accord, mais le niveau de motivation avait atteint un niveau que personne ne pouvait avoir atteint avant … et pas Sanada en tout cas.




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