C’est pas vrai….

Je n’arrivais toujours pas à comprendre, pourquoi certains hommes s’imaginaient encore qu’emmener une fille au cinéma voir un film d’horreur était l’un des meilleurs moyens dont ils disposaient pour qu’elle leur tombe dans leurs bras. C’était à croire, qu’ils n’avaient toujours pas compris, que les femmes avaient aussi la possibilité de jouer la comédie et qu’elles n’étaient pas toute sensibles à ce genre de programme. Pourquoi est-ce que je disais cela ?
Parce qu’à cet instant précis, j’étais certaine que les choses allaient dérapé très rapidement. Soit j’allais avoir droit au cliché, soit au cauchemar. Mais dans un cas comme dans l’autre, j’avais peu de chance d’apprécier ce qui allait suivre.

Je me trouvais dans un endroit cerné par l’obscurité. Et si les ténèbres avaient toujours un côté attirant à mes yeux, le fait de me retrouver seule au milieu d’un chemin tracé par des lumières au sol, décoré par un tapis rouge et menant directement à une double porte battant, ne me disait rien qui vaille. C’est pour cette raison que durant un temps infini, je suis restée immobile, silencieuse à observer les portes face à moi, avant de détourner le regard pour le reporter sur l’obscurité environnante. Que se passerait-il, si je sortais du chemin pour rejoindre l’obscurité ? Je m’approche de l’une des limites du chemin, avançant une main pour la faire disparaître dans les ténèbres lorsque subitement, les deux portes s’ouvrent dans un grincement prolongé. Visiblement, il n’avait pas l’intention pas que je change le scénario qu’il avait mis en place. Dommage, parce que je n’étais pas vraiment du genre à suivre les scénarios en place. Surtout pas les siens.

J’e sors donc une jambe du chemin, la recouvrant d’obscurité lorsque tout à coup, sans que je ne puisse y changer quoi que ce soit, je me retrouve dans une salle de cinéma. Faiblement éclairée, celle-ci semble vide à première vue. Ah l’enfoiré..

« Ooooh la vilaine fille, tu n’as pas honte ? » Me demande Rouky à voix haute, debout sur scène un sourire malsain accroché aux lèvres. « J’ai passé des heures entiiière à mettre en place ce cauchemar uniquement pour tes beaux yeux. Tu pourrais au moins rester un peu pour profiter du spectacle. »

- Non. Je rétorque indifférente, les sourcils légèrement froncés, la tête inclinée sur le côté. Je n’ai pas vraiment de temps à perdre avec un rouquin incapable de parler à une fille sans pense bête.

« Erreur de jeunesse, t’étais pas celle que je croyais. » Reprend le rouquin d’une voix calme, l’air sérieux quoi que légèrement énervé. « D'ailleurs, c’est très vilain de ta part d’aborder ce sujet maintenant, ça devrait pas compter pour notre premier rencard. »

- C’est pas un rencard.

« Ne soit pas désagréable veux-tu ? » Continue celui-ci en penchant légèrement la tête sur le côté. « Assis. »

Je n’aimais pas être manipulée de la sorte. A peine avait-il terminé sa phrase, que je m’étais retrouvée assise sur un siège avec l’impression d’avoir un poids énorme sur les jambes. Lutter maintenant n’aurait servie à rien. Je me savais prisonnière et je savais surtout, que plus je résisterais à son petit jeu débile, plus il serait vigilant et attentif au moindre de mes mouvements. Alors, j’ai ravalé ma colère et je me suis forcée à jouer le jeu. Tendis que Rouky, visiblement satisfait du déroulement des choses sorti un chapeau de nulle part et le plaça sur sa tête avant de reprendre à haute voix.

« Mademoiselle et mes morts, bonsoir ! » A ses mots, des silhouettes prennent forme dans chacun des fauteuils de la salle pendant que le clown sur scène (encore un) continue son manège et effectue une révérence.

« Pour vous ce soir, j’ai préparé un soirée exceptionnellement sanglante. Comme nous les aimons tous. Pas vrai ? » Termine Rouky avec un rictus mauvais accroché aux lèvres alors que les silhouettes présente dans la salle commence à applaudir. Je lève les yeux au ciel.

« ..hm.. Public difficile hein ? » Constate Rouky les sourcils froncés tendis qu’il m’observe. « Pas pour longtemps. »

Aussitôt, les lumières s’éteignent et le film se lance. Sans surprise, le rouquin se retrouve installé à côté de moi, un cornet de pop-corn et de couteau à lancer (non vous ne rêvez pas, il y avait bien des couteaux à lancé dans son pop corn) dans la main.

« J’adore ce film. » Me lance le rouquin alors qu’il se penche vers moi. « Tu veux savoir pourquoi ? »

Au même moment, un type ayant visiblement perdu la raison sort de l’écran armé d’une hache, et se jette sur le premier rang.

« Parce que c.. » Il n’a pas le temps de terminer sa phrase, que je plante ma main dans son torse pour saisir son cœur. L’air commence aussitôt à se refroidir et ses lèvres comme sa peau, commence à geler.

« Tu… me b… Brise...le c…c... cœur. » Reprend-t-il avec le sourire aux lèvres.

- Pas encore. Je reprend inexpressive, mon visage proche du sien alors que j’arrache son cœur gelé de sa cage thoracique avant de l’écraser entre mes doigts. Maintenant si.

Je n’ai pas besoin d’ouvrir les yeux pour sentir sa présence. Alors sans ménagement, je me retourne vivement et le balance hors du lit avant de récupérer le poignard dont je ne me sépare jamais pour me redresser sur le lit et le lever au dessus de moi en colère. Rouky était comme un parasite. A la seule différence, que j’étais encore incapable de me débarrasser de lui ou de sa folie définitivement. Et je n’étais pas la seule.

« Pathétique. » Reprend l’esprit de la blonde inexpressive qui sans attendre, plante un couteau dans la gorge du rouquin avant de tailler profondément dans la chair et lui trancher la gorge d’un geste net.

Aucun doute, ça aller laisser des traces..


On pouvait trouver beaucoup de chose en ville. Des connaissances, des inconnus, des bancs, une bibliothèques, des magasins, quelques pâtisseries.. Et des mecs qui se mettait juste en travers de ta route pour t’empêcher de rentrer chez toi déguster les pâtisseries que tu venais tout juste d’acheter. Lui c’est sur, il allait y passer.

« Bonjour, vous savez faire des meubles vous ? Ou juste décorer ? Vous êtes une femme, les femmes ça a du goût, venez. »

Je vais pour répondre les sourcils froncés, irritée lorsque tout à coup, le type se saisie par la taille pour me balancer sur ses épaules. Sans compter l’impression de déjà vu que la scène en elle-même avait déclenché chez moi, je me suis retrouvée au bout de quelques minutes seulement devant une maison toute délabrée. Je venais de me faire enlever par un taré pour travailler dans sa maison, ça s’en était trop.

Je dépose la boite contenant mes pâtisseries à terre pendant qu’Helce et Ignis sous la forme de serpents ( un de feu, un de glace), se déplacent lentement sous mes vêtements pour sortir de leurs cachettes. Puis, je me relève prête à lui apprendre les bonnes manières lorsque mon regard croise quelque chose qui me semble.. Familier. Une longue cicatrice. Les sourcils froncés, je reste silencieuse quelques instants alors que mon regard passe de la cicatrice au visage de l’inconnu. Il était plus âgé que moi. Et ce visage, je l’avais déjà vu quelque part… Est-ce qu’il venait de mon monde ? Non, absolument pas. Donc.. il venait d’ici ? C’était quelque chose comme ça.. Mais je ne l’avais pas rencontré après la levé de la malédiction non, c’était bien avant, je le sentais… Ces souvenirs que j’avais de mon enfance fictive, il y avait ce garçon..

Oh.

- Attendez ! J'ordonne à mes deux compagnons qui s’étaient discrètement avancé dans sa direction pour attaquer.

- Toi. Je reprends en pointant du doigt l’inconnu, tu es le garçon qui venait me voir lorsque j’étais petite, n’est-ce pas ? Celui qui m’apportait parfois à manger et qui me donnait des cours pour apprendre à lire lors de cette existence fictive. Je me souviens de toi, tu es... différent.

Je termine les sourcils légèrement froncés. Visiblement, la vie n’avait pas était tendre avec lui, tout comme avec moi.

HRP: Helce et Ignis ne répondent qu'a Mina. Bien sur, Alec peut leur parler s'il veut, mais il découvrira qu'ils se montrent très protecteur et agressif envers ceux qu'ils jugent menaçant envers Mina. Bonne chance à lui pour leur faire changer d'avis, ils vont être particulièrement agressif avec Alec pour l'instant. Bref, j'espère que ma réponse te plait. Et que j'ai rien oublié..

La malédiction, n’avait pas fait que retenir des gens pendant 28 ans dans un monde qui leur était inconnu. Elle avait aussi privé des gens de leur monde, de leur existence et leurs avaient crées des souvenirs fictifs qui, pour certains, paraissaient encore réel aujourd’hui.

Mais à mon sens, ce n’était la conséquence la plus terrible de cette malédiction. Le pire avait été de vivre, sans jamais être capable de se souvenir clairement de ce que l’on avait perdu. La malédiction m’avait donné des souvenirs. Des souvenirs vagues, confus, bref, d’une famille que j’avais perdue. Je me souviens que durant la malédiction, il m’était impossible de les voir, mes « parents ». Leurs visages n’étaient jamais clairement visibles, leurs voix étaient toujours déformées et les scènes en elle-même étaient beaucoup trop courtes, beaucoup trop flou, pour être capable d’en tirer quelque chose. Je me souviens avoir pourtant essayé, pendant longtemps, de forcer ma mémoire pour retrouver ne serais-ce qu’un fragment de souvenir plus précis, net. Mais à chaque fois que j’essayais de forcer ma mémoire pour y arriver, c’était comme… si je perdais une partie de moi. Comme perdre, un fragment de mon âme. Et ce qui avait été au départ une étrange impression avait fini par devenir, une réalité. Petit à petit, je changeait, c’était comme.. Devenir quelqu’un d’autre. Quelqu’un de radicalement différent.

Cette vie fictive, avait était un enfer. Un enfer un peu différent certes, mais presque aussi terrible que ma propre existence car dans un sens, mes deux vies, avaient été assez proche l’une de l’autre.

Ne pas se souvenir de ses parents, survivre par ses propres moyens, dans la peur, la tristesse et la solitude en ayant perdu le peu d’espoir qu’il nous restait. Jusqu’à… ce qu’une personne change tout. Dans mon monde, Mickey avait été cette personne, dans celui-là, c’est lui, qui l’avait été. Le grand garçon maigre et maltraité qui n’avait rien et qui pourtant, donnait quand même.

Plus jeune, j’avais ressenti de l’affection à son égard au fil du temps, je crois même me souvenir, que je l’avais considéré comme… Un proche. Quelqu’un qui pour moi, comptait vraiment. Alors, le voir dans cet état aurait sans doute dû me faire quelque chose mais… Ce n’était pas le cas. Pas vraiment. Je n’avais, ni l’intention ni l’envie, de le prendre dans mes bras pour faire preuve d’une quelconque démonstration affective, je n’avais pas envie non plus de le plaindre, et encore moins de feindre. Mais quelque chose me retenait pourtant. Il semblait si… brisé... que cela avait touché quelque chose en moi. Quelque chose, qui sauva certains de ses membres après qu’il ait osé se jeter sur moi, pour me prendre dans ses bras et me faire décoller du sol comme si je n’étais qu’un vulgaire sac à patate.

« Si tu es la petite Mina, alors raison de plus pour m’aider, je comprends rien au kit IKEA, je pense que les meubles on était fait par des sadiques. Je te laisse entrer. »

C’était étrange… il était étrange. Ses réponses, ses réactions… C’était comme s’il ne comprenait pas, qu’il ne visualisait pas la scène dans son ensemble plus encore, qu’il n’était pas totalement encré dans la réalité. Réalité dans laquelle je m’étais faite enlevée par un inconnu en pleine rue et avec lequel je partageais quelques souvenirs d’une enfance fictive dans le but, de monter un meuble IKEA. Et tout ça pourquoi ? Parce que j’étais une fille. HAHA.

- Tu ne réalises pas vraiment n’est-ce pas ? Je reprends en avançant d’un pas dans sa direction sans me départir de mon sérieux. A t’entendre, on dirait que l’on se connaît vraiment. Mais que sais-tu réellement de moi ? En ce qui me concerne, j’ai étais bien plus compréhensive que je ne le pensais. Maintenant, si tu cherches une décoratrice d’intérieur ou quelqu’un pour monter tes meubles IKEA, ne compte pas sur moi. Je peux encore accepter d’apporter mon aide à une personne dans le besoin, mais toi, à aucun moment tu ne m’as laissé le choix. Alors trouve toi quelqu’un d’autre, je ne suis pas à ta disposition, comme tu n’es pas à la mienne.

Mon regard se reporte ensuite sur le petit animal perché sur l’épaule de l’inconnu qui aussitôt, grimpe sur la tête de mon kidnappeur pour essayer de se dissimuler sous une épaisse mèche de cheveux. Comme si je ne le voyais pas.

- Quand a toi, ça fait toujours plaisir de constater que la perte d’un gland, et bien plus choquante que l’enlèvement de quelqu’un à tes yeux. Je lance à l’animal d’un ton sec. Merci du soutien, j’apprécie.

Suite à quoi, je récupère la boite de pâtisserie et tourne les talons avant de prendre le chemin inverse, Helce et Ignis sur mes talons. Je voulais bien accepter de faire des efforts, mais il y avait des limites à ne pas dépasser. Et là, elles avaient été dépassées depuis longtemps.


HRP: Il me semble que j'étais partie sur autre chose, mais comme je m'en souviens pas, ça donne ça. Tu me diras, on retrouve assez bien l'idée de base qui consiste à le planter là. Parce que bon, en vrai c'était soit ça, soit il finissait lui même en kit IKEA. J'espère que ça te convient quand même et désolé du temps d'attente, bonne fêtes à toi.

S’il y avait une chose que l’on pouvait dire sur l’homme qui m’avait kidnappé un peu plus tôt, c’était qu’il était têtu. Car peu de temps après mon départ, l’inconnu m’avait rattrapée pour se planter devant moi comme un piquet. Helce et Ignis posté de part et d’autre de ma personne, je fronce légèrement les sourcils. Je ne pouvais pas vraiment dire que j’étais surprise par un tel comportement, après tout, il semblait attachés aux souvenirs quels qu’ils soient. Toutefois, ce n’était pas mon cas. Ou du moins, ça ne l’était plus, plus vraiment.

Je pouvais comprendre son désir de (re) nouer des liens avec une personne qu’il était persuadé connaître. Mais je n’en ressentais pas le besoin, l’envie. En réalité, je ne ressentais pas grand-chose ces derniers temps. Je l’avais laissé parlé sans l’interrompre, mon regard planté dans le sien, le visage inexpressif. Lorsque l’écureuil lui avait signifié qu’il avait le tact d’une mangouste, un rictus s’était rapidement dessiné au coin de mes lèvres avant de disparaître aussitôt. Au moins, il lui arrivait d’être lucide c’était déjà ça.

« Ne me dis pas que tu réfléchie serieusement à sa proposition Mina » Commence une jeune femme au cheveux blanc et au yeux bleu glacée, nue, tendit qu’elle se poste derrière moi sur ma gauche.

« Qu’est-ce que ça change ? » Interroge un jeune homme aux cheveux bruns et aux yeux brun/ambré avec un rictus, tendis qu’il s’approche de moi par la droite – lui aussi nu - (Allez, tous à poil ouais !! ) avant de se poster à son tour derrière moi. « De toute façon, s’il tente quoi que ce soit, je le crame. » Des flammes se mirent à danser au bout de ses doigts.

« Oh s’il te plait.. » Reprend Helce sous l’apparence d’une jeune femme après avoir levé les yeux au ciel. « Change de disque, ça ne fait plus peur à personne. »

Ignis sous l’apparence d’un jeune homme fronce les sourcils avant de reprendre, le regard tourné vers sa camarade « Tu permet la reine des neiges ? On parle le grand costaud et moi. »

« Vraiment ? » Reprend Helce sur un ton narquois, un rictus au coin des lèvres. « Parce que vu d’ici, on dirait que tu parles tout seul. »

« Ha ha » Enchaîne Ignis sur le ton du sarcasme pendant que je lève les yeux au ciel. Suite à quoi, je me retourne vers lui et commence après leur avoir jeté un rapide coup d’œil à l’un et l’autre.

- C’est bon, vous avez terminé tous les deux ? On dirait un vieux couple qui se dispute.

« Aucune chance. » Commente la première d’un ton sec, les bras croisés contre sa poitrine.

« Très drôle.. » Enchaîne une nouvelle fois le second sur le même ton sarcastique sans me quitter du regard.

- Bien ! Je reprends à l’attention de l’ancien cheval vers lequel je me tourne aussitôt. Que les choses soient bien claires, Après ça c’est terminé pour moi. Et un « s’il te plait » n’est pas suffisant, surtout si juste avant, tu as enlevé une inconnue dans la rue. C’est au mieux, un début tardif de politesse.

Et au pire, une tentative maladroite de rattraper le coup.

On ne pouvait pas dire, que j’étais motivée à l’idée d’aider la personne qui m’avait kidnappée juste avant. Mais cela aurait au moins le mérite de m’occuper l’esprit un moment, de me permettre (bien que cela ne me manquait pas tant que cela) de m’intégrer l’espace d’un instant. C’était quelque chose que j’aurais pu faire par le passé. Qui plus est, les voir travailler ensemble avait quelque chose de presque.. Tentant. Après une courte pause, je termine enfin.

- Très bien. Je croise les bras contre ma poitrine. Si tu peux me prêter quelque chose pour ces deux là, comme deux chemises, on te donneras un coup de main. Çà te convient ?

« J’ai pas le souvenir d’avoir signé pour ça. » Commente Ignis avant qu’Helce enchaîne à son tour « Ce n’est pas mon rôle ».

- C’est marrant, je rétorque alors que je détourne le regard vers elle, moi non plus. Dit voir, (mon regard se tourne vers Ignis) c’est pas toi l’enthousiaste du groupe normalement ?

« Il t’as kidnappée. » Reprend ce dernier.

« J’aurais préféré en faire des glaçons à mettre dans mes cocktails. » Enchaîne Helce dont les eux brillent brièvement d'un léger éclat glacé.

- Tu ne bois pas de cocktails. Je reprends d’un ton neutre. Tu n’as même, jamais rien consommé de ce que mange les êtres vivants en général.

« Ça me donne une bonne raison pour commencer. » Rétorque Helce tendit qu'elle décroise les bras.

Les regards d’Helce et Ignis sont à présent braqué sur l’ancien cheval et l’écureuil maladroitement dissimulé derrières quelques uns de ses cheveux. S’il y avait bien quelque chose de certain, c’est qu’ils ne l’appréciaient pas. Tout comme ils n’appréciaient pas la situation dans laquelle ils se trouvaient. Après tous, ils ne s’étaient jamais intéressés à l’existence des êtres vivants en général. Ils ne s’étaient jamais mêlé à eux plus que nécessaire, considérait que leurs basses besognes n’étaient pas leurs problèmes et plus important encore, ils ne consommaient que le produit de leur chasse sous forme animale. Alors, leur demander de rendre service à un inconnu qui m’avait kidnappé juste avant était sans doute.. Une très mauvaise idée. Toutefois, ni l’un ni l’autre n’avait insisté d’avantage pour que je change d’avis.
Ce qui quelque part, était un tantinet dérangeant si vous voulez mon avis.

- Je vois. Je reprends après avoir adressé un rapide coup d’œil à l’un et l’autre. On dirait bien que c'est moi qui vais aider et eux, ils vont réfléchir à l’éventualité de te laisser la vie sauve. C’est bon pour toi ?

Ils n’avaient pas détourné leurs regards de l’inconnu une seule seconde. Si ma présence n’avait pas autant d’impacte sur leurs comportements, il n’aurait pas survécu longtemps.

- Helce.. (J'indique au dénommé Alec ou Hervé, l'Ereyll d'un geste de la main) Ignis.. (Cette fois, je lui indique le Helldarker).


HRP: Bonne année à toi !!! Sinon, j'ai posté. Bon, de base je devais faire du Kai, mais quand j'ai fini ma fiche lien, j'ai eu envie de me faire un petit Helce-Ignis. Sans doute parce que j'avais les acteurs en tête et que je trouvais que le duo fonctionnaient bien. Pour les infos sur eux, c'est ici : http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t84295-harleen-midnight-a-storm-reborn#1172827 Va voir dans les liens masculins et féminins, c'est ceux qui sont isolés. Sinon, j'espère que l'a réponse t'as plu. M