Le notaire savait-il que l’un des jumeaux lui vouait un culte infini ? Oui. En réalité, il aurait été fort désappointé de decouvrir que cela ne touchait que l’un des deux et non Nack également. Il n’aurait pas compris ce qui pouvait motiver le second jumeau à plus de réserve. En effet, Preminger était un homme plus intelligent que la moyenne, de ce qu’on aurait qualifié de génie avec certitude s’il avait passé un test de Q.I. même si cette démarche ne lui était jamais venue à l’idée, ce dernier considérant qu’il n’en n’avait pas besoin, il savait pertinemment l’être . Et puis, il allait sans dire que s’il s’était prêté à un tel exercice, cela aurait révolutionné sans peine les découvertes liées à l’intelligence humaine et il aurait été fiché pour cela. Au moins, actuellement travaillait-il encore dans un quasi anonymat quant à son énorme intelligence. Cependant tout aussi rusé qu’il était, le notaire possédait un défaut visible mais non nouveau : il était narcissique à l’extrême. Seule sa femme n’avait visiblement pas mis le doigt sur cette vérité quasiment universelle qui sautait un peu aux yeux à qui le rencontrait. Aussi, sa vanité se trouvait être si extrême qu’il se trouvait persuadé de charmer quiconque se mettait au travers de sa route. Ainsi, l’attitude plus que respectueuse des jumeaux à son égard ne surprenait en aucun cas, cela consistait en la normalité selon lui.
Pourquoi donc se serait-on interrogé sur ses ordres ? Il était Roi et au-delà il était parfait ainsi tout ce qu’il décidait avait d’ores et déjà force de chose jugée. Chaque parole était un ordre, chaque critique un jugement. Il se complaisait dans sa supériorité et dénigrait ceux qui se voilaient la face ou tentaient de résister à son pouvoir.

- « Oserais-tu encore critiquer les moyens que je mets à ta disposition ? Sache que tu es mieux lotis que le commun des mortels ne serait-ce que d’avoir l’infime honneur que je te fasse la grâce de me trouver présentement chez toi. Néanmoins, tu es l’un des seuls à convenir comme moi que cette vie est un pis-aller comparée à la précédente »

Agacé subitement, il se releva du canapé et se mis à arpenter le salon dans de grands gestes théâtraux qui faisaient partie de sa personne, prenant garde à ne pas buter sur l’un des différents objets qui composaient encore le sol de leur habitation :

- « Nous n’avons plus de mine d’or mais grand bien lui en fasse, la malédiction ne m’a pas volé l’or que j’ai subtilisé », ricana-t-il s’amusant de l’ironie du sort, « je suis tout aussi riche qu’auparavant, si ce n’est plus, en ajoutant la fortune de Geneviève, celle de mon travail et celles de mes affaires dirons-nous. L’ennui reste cependant que d’autres fructifient leur fortune également là où je devrais être le seul. Il est inconcevable que nous laissions quiconque amasser plus grande fortune à mes dépends. Tout or doit me revenir. Et il vous en profitera aussi par la même occasion… Ca, je pense que tu es à même de le saisir, Nack, n’est-il pas ? » il lui échangea un sourire rusé et fin et poursuivit : « Bientôt je m’emparerai de la mairie mais ce n’est qu’une étape. Un Roi n’est pas voué à gouverner une ville, son aura doit s’étendre plus loin...» 

Comme rassasié de ses fanfaronnades et rêves, il s’assit de nouveau dans le canapé abrupt qui le changeait énormément du luxueux cuir qu’il possédait à son domicile. On ne pouvait rien attendre à ce sujet des jumeaux mais il avait connu pire alors son être raffiné s’en contenta néanmoins, souriant à demi d’orgueil sous les remerciements de l’ancien brun :

- « Effectivement, gloire à moi-même, je suis si généreux à votre égard ; vous ne pouviez rêver meilleur souverain » gloussa-t-il en reversant un peu sa tête qui tournait presque sous ses propres éloges.

On aurait pu croire qu’il serait moins sensible à la flatterie après les années mais en réalité, l’inverse se trouvait être plus proche de la réalité, si bien qu’une personne avisée aurait été bien en peine d’indiquer qui de l’intelligence ou de la vanité prenait le plus de place dans ce petit être. Peut-être les deux se révélaient indissociables.
Comme les jumeaux, fusionnels à l’excès au grand dépit du ministre qui se serait bien contenté du plus futé. Et dire que l’autre se félicitait réellement de l’hideux croquis qu’il lui présentait… Pathétiquement méprisable. Pourquoi Storybrooke se trouvait-elle gorgée d’imbéciles ? Oh il connaissait la réponse : pour que les gouverner tous soit plus aisé pour lui.

- « Tiens moi informé des conclusions du psychiatre, au besoin. Je m’inquiète sur tes capacités à prendre toutes les mesures que l’on pourrait te prescrire pour...son cas. »

Il sous-entendait l’internement. Nack n’y accéderait jamais. Preminger...ça dépendait. Au final, Nick pouvait parfois être utile à son frère, mais à la seconde où il deviendrait dangereux -entendez par là dangereux malgré lui pour les projets faramineux de son boss- ledit boss n’hésiterait pas une seule seconde à le sacrifier. Et il l’aurait même à la seconde où cet abruti de bas étage s’étala de tout son poids sur sa royale personne, manquant de broyer un de ses précieux membres ou d’écraser sa cage thoracique. Pour peu, Preminger aurait cru sa dernière venue et il refusait que son destin soit de périr de la main ou plutôt du poids du corps d’un de ses sbires. Quel manque de classe ! Impossible. Néanmoins lorsqu’il avait réussi à s’en extraire, à grands coups de force et de moulinets qui d’un autre eussent semblés ridicules mais qui avec lui réussissaient la prouesse de paraître gracieux – qu’il croit… Malédiction ! Qui lui avait donné des imbéciles pareils pour complices ? -c’était lui bien évidemment mais il refusait de s’en accuser lui-même, se contentant de fusiller du regard l’un et l’autre de tout son magistral dédain.
Il éprouva même une satisfaction non dissimulée lorsque Nick s’étala tête la première sur le sol. L’ancien ministre n’était aucunement dotée d’une force surhumaine et il pouvait sincèrement se congratuler d’être venu à bout d’un géant tel que le jumeau anciennement blond mais il fallait avouer qu’il se retenait plutôt de ne pas le piétiner de rage pour avoir froissé son costume, pour avoir dérangé ses cheveux, avoir manqué de l’étouffer et de l’avoir aspergé d’alcool. Le vin goûtait jusqu’au sol et il espéra que cela fisse une trace indélébile dans le plancher.
Il leur avait hurlé dessus, avec classe et distinction comme toujours, tout en passant nerveusement une main dans sa chevelure soyeuse. Il n’osait même pas imaginer l’état dans lequel devaient être ses cheveux à grands coups d’effort pour se libérer de Nick. Lui qui les avait si soigneusement placés avant même de venir chez eux ! Et son costume, son costume il ne préférait même pas y penser. En fait, il y pensait justement. Ce qui déclenchait chez lui une colère sourde qui ne s’apaisa pas par les mots de Nack :

- «  Mes actions ? MES actions ! Cet imbécile a manqué de me tuer! Cours-y et prestement ! »

Il apprécia néanmoins que le jumeau tout aussi impertinent puisse-t-il être parfois pris réellement les jambes à son coup pour exécuter sa demande, il préférait cela. Se retrouvant seul avec Nick, toujours le nez collé au sol dans une mimique pitoyable, il leva le sien en l’air, feignant de l’ignorer. Oh, ce n’était pas réellement feindre, après tout… Pourquoi aurait-il eu de la considération pour cet incapable. Non ce qui l’intéressait présentement, restait sa propre apparence. Son allure. Nack revenait avec l’objet convoité tandis que Nick se redressait rapidement pour courir de quoi nettoyer le costume ou que sais-je.. Il n’y prêta pas grande attention, plus pressé de tendre une main avide sur le miroir. Son coeur rata un presque battement avant de découvrir son reflet mais un sourire satisfait passa malgré lui sur ses lèvres. Oh, son costume avait effectivement une mine épouvantable et ses cheveux s’éparpillaient un peu mais..il n’était pas donné à tout le monde d’être aussi beau. Et rien que pour cela, il en oubliait presque la raison pour laquelle il avait exigé le miroir…
S’en rappela néanmoins et entreprit de rectifier un peu la direction de ses boucles dans une mimique méprisante pleine de charme, il l’admettait d’autant plus qu’il pouvait le constater directement :

- « Quelle plaisante boutade, « me le rembourser » » répéta-t-il amusé en s’autorisant un sourire plus destiné à lui-même qu’aux jumeaux les yeux toujours river sur le miroir , « J’ignorais que Nick se trouvait si fortuné. Et toi qui me réclamait de l’aide financière pour lui… As-tu 10.000,00 dollars à m’offrir, mon très cher ? » ricana-t-il méchamment à l’adresse du grand dadais avant de river sur son jumeau un regard acéré « Tiens ta langue, voici comment tu aurais pu finir endetté à mon égard… Mais je suis trop bon pour vous deux. Je suis siiiii généreux, n’est-il pas Nack ? Aussi, disons que pour le moment je me contenterai du pressing...Sauf que je n’attendrais pas sans au minimum un peignoir de soie ou une tenue de rechange. »

Il s’était remis à arpenter dédaigneusement le salon, le miroir toujours crispé dans sa main, mais sourit lorsque Nack asséna un coup sur la tête de son frère. Oh vu le vide intersidéral qu’il y avait là dedans, il ne devait avoir rien senti. Mais il appréciait infinement plus Nack lorsqu’il agissait ainsi : avec dévotion. Aussi leva-t-il la main, comme pour signifier que les excuses suffisaient… Mais sans couler un regard de contentement lorsque Nick entreprit de nettoyer ses chaussures. La meilleure place pour ce genre d’individus restait bien là : à genoux, à ses pieds, rampants comme des insectes.

- « Fais-y attention, elles valent leur petite fortune.  » Intima-t-il en mimant encore une douleur imaginaire à l’une de ses côtes, se trouvant comme ankylosé.

Except there's one little problem, boss.

On pourrait dire heureusement qu’il n’en était pas au courant, c’était déjà pas mal Nick l'adulent pour deux, il fallait toujours voir le bon côté des choses non ? Nick pouvait encore adulés pour trente six personnes. Ne jamais sous estimer l’adoration d’un fan, ca peut être puissant ses choses là. ne dit-on pas que l’amour donne des ailes ? Ah Nan c’est pas ça ? Oui bon c’est Redbull, ça va on peut faire croire que l’amour donne des ailes mais ne permet pas de voler. Plus intelligent oui… on peut dire ça surtout fourbe mais ça lui allait comme un gant. Nack se retint de pousser un soupire.

-Je ne me permettait pas de critiquer votre altesse, car vous êtes bien trop bon envers nous, et nous sommes heureux que vous déniez nous accorder ne serait-ce qu’un peu d’attention. Effectivement cette vie ne nous permet pas d’avoir tout à disposition… nous pourrions toujours évoluer et viser plus haut.

Il regarda son boss se relever avec de grand mouvements théâtral qu’on aurait dit les premiers gestes d’un enfant dans l’eau… ou d’un canard à l'agonie.. au choix. Preminger avait raison de faire attention, on ne sait jamais un accident était si vite arrivé et la chute pouvait être fatal.

-Oui.. J’ai entendu dire que vous avez récolté la poule en personne. Nack voyait parfaitement ou il voulait en venir, il comptait bien que certaines chose leur revienne, il pouvait faire une partie du travail après tout. Il hocha donc la tête. Bien évidemment, vous ne devez pas vous abaisser à gouverner une ville, ce n’est pas digne de votre grandeur. Vous devez régner sur un etat minimum. Le territoire reste beaucoup plus grand.

Nack ne pu s'empêcher de lever les yeux discrètement voilà qu’il se lançait des fleurs. Mais ça ne l'étonnait plus, il connaissait l'énergumène, il se demandait même pourquoi sa femme le tolère encore elle devait avoir de la peau de sauss sur les yeux pour ne pas voir un tel égocentrique puissance mille ! Et le pire c’était quand même son frère qui le voyait comme un dieu tout puissant.

-Oui.. gloire à vous monsieur Preminger le tout puissant.

Nack se courba légèrement.

-Bien entendu je vous dirais ce que le psy aura comme verdict. Je ferais le nécessaire pour mon frère au recommandation du psychologue.

Sauf peut-être de l’enfermer chez les fous.. ça il ne le pourrait pas c’était son frère après tout. Et il savait parfaitement ce que Preminger suggérait. Et il était hors de question de mettre son frère dans un endroit pareil. Bon cela dit Nick dans toute sa splendeur n’en avait pas manqué une en tombant sur leur patron. Donc le regard du patron à leur regard était presque légitime, mais faut voir le bon côté des choses ! il était encore vivant. C’était mal de se moquer du malheur des autres, le karma pourrait très bien se retourner contre celui qui se moque.

Manqué de le tuer… oui bon c’était juste une chute maladroite d’un homme d’un mètre quatre vingt onze sur un narcissique d’un mètre soixante quinze à tout cassé. Pas de quoi en faire un plat non plus.

-Les accidents ça arrive et voyez le beau côté des choses vous n’êtes pas mort. donc c’est bien ce que je disais il a juste failli, il ne l’a pas fait.

Nick était revenu avec de quoi nettoyer saut, serpillere, balais ! à lui de faire le ménage. Il essuya donc le sol avec le balais. Nack se demandait pourquoi il avait prit tout ça, manquant au passage de peu d'éborgner une nouvelle fois la star hollywoodienne. Nack lui arracha le balais des mains pour qu’il évite toute autre accident sur l’altesse de mes fesses imperial.

-Donne moi ça espèce d’idiot ! tu vas encore éborgner le boss. Oui Bien sur monsieur est trop bon, nous ne méritons pas autant de clémence de votre part.


Et bien entendu… ils n’avaient pas les moyens nécessaire pour rembourser tout cela. Nack le savait pertinemment, donc ils se devaient de se plier au boss pour le moment.

-Vous aurez ce que vous aurez besoin monsieur, un peignoir en soie ou une tenue de rechange… Désirez vous maintenant ? Néanmoins.. il n’y aura que des vêtements de grande taille ou large ce qui ne correspondrait pas à votre magnificence. Nick rangea le saut, le balais et la serpillère.

-Vos chaussures sont magnifique monsieur Preminger comme neuve. On pourrait voir le reflet de mon nez dedans.


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Écouter les autres se confondre en excuses et s’humilier devant sa divine grandeur n’était guère lassant. Un charmant spectacle qu’il pouvait même observer en boucle tout le jour durant à l’envie. Voilà pourquoi il devait être roi. Il n’y avait personne au Monde qui plus que lui pouvait apprécier les courbettes et les pauvres pour ce qu’ils étaient : des paysans qui ne demandaient qu’à être gouvernés, qu’à le servir. Même si l’entendre de la bouche de ces deux ignorants idiots avait de quoi donner une migraine à n’en point douter à son délicat cerveau. Ainsi était-la vie : difficile avec les êtres supérieurs, il fallait toujours subir et supporter la conversation des inférieurs..

- « Nous allons viser plus haut, Messieurs et je m’élèverai comme il se doit. Ceci fait, je vous récompenserai à la hauteur de vos efforts et votre soutien, d’ici lors, contentez-moi »

Ce qui était énormément leur demander. Le brun à la rigueur remplissait efficacement ses tâches mais le blond était un benêt sans la moindre culture et le moindre intérêt, un inutile produit de la nature comme ces mauvaises herbes poussant au milieu des champs. Une matière a exterminer. Mais… la loyauté de ce simulacre d’individu préservait sa vie, pour le moment.

Son sourire s’était agrandi, cruel lorsque Nack avait évoqué la Reine et il avait opiné avec arrogance :
- « Évidemment. Qui d’autre que moi ? Plus qu’être une poule aux œufs d’or, cette charmante idiote m’a toujours mangé de manière délicieuse dans la main » un gloussement accompagna ses propos tandis qu’il feignait d’ouvrir sa paume comme pour appuyer ses propos « Elle me l’a déjà dit mille fois et comment ne pas la croire, elle ne sait pas ce qu’elle deviendrait sans moi. Effectivement, je me le demande aussi…Ou plutôt, je ne le sais que trop bien…  » ses yeux brillèrent d’un éclat néfaste puis il renchérit en opinant de la tête « En effet… Un Etaaaaat minimum… Ou plutôt disons….Le Monde au minimum. Comment refuser ? »

Pourquoi l’aurait-il fait ? Il savait en être capable.
Aussi laissa-t-il Nack s’incliner devant lui, avec délice. Voilà ce qui lui manquait quotidiennement ! Voilà pourquoi il les tolérait un peu. Il n’était jamais assez abreuvé de courbettes ! Surtout lorsqu’on était Preminger, Tout puissant… Le quolibet lui plaisait. Ce n’était guère évidement de prime abord, lui qui ne possédait actuellement aucune puissance encore définitivement acquise mais il savait qu’il l’obtiendrait. Il obtenait toujours tout, ne perdait jamais. Alors régnerait-il…
En attendant…. En attendant, il dut supporter ces idiots et cet imbécile de blondinet qui s’étala soudainement de tout son longs sur lui, manquant de le briser, manquant de lui tuer d’un seul coup d’un seul pour ce déplorable cliché, ce misérable petit croquis hideux et détestable. Son instinct de survie étant plus fort, il avait bondi sur ses pieds, dans un hurlement, le corps endolori, le coeur inquiet, le visage marqué par la fureur. Tout en conservant son incroyable savoir vivre et les plus délicieuses des manières, il avait alors hurlé son mécontentement, les couvrant d’âpres reproches, pleurant son magnifique costume et ses souffrances.

- « Les accidents arrivent ? Oh vraiment ? Tu ne crois pas si bien dire ! » il pointa son index sur le blondinet dans une grimace colérique «  Je serais toi,j’assurerai mes arrières ! Tu n’es pas sans savoir que tout ce que tu as tu me le dois  Tu aurais pu me fêler une côte ! Qui sait d’ailleurs… Oh...Si ça se trouve… Oh... » il grimaçait un peu se palpant le corps dans une mise en scène théâtrale appuyée. « Sot ! Lever la main sur ton Roi ! Son souverain ! Porter atteinte à son intégrité, son corps, sa santé… Certains se feraient pendre pour moins que ça. »

Il avait ordonné qu’on coure ramasser tout ceci et il ricana en voyant le blond dégingandé revenir avec le parfait attirail d’un serviteur zélé. Autant la Nature avait-elle oublié de le pourvoir d’un cerveau au moins n’avait-elle pas oublié de le rendre si docile et asservi que s’en était satisfaisant.
Il observa son frère lui arracher des mains le balai et désigna du pieds la serpillière :

- « Ce n’est rien. Tu n’as pas besoin de balais. Tu peux tout essuyer de tes mains, à terre, maintenant ! » ronronna-t-il mesquinement avant de tourner ses yeux dorés vers le brun « Amène-moi un peignoir de soie maintenant le temps de faire sécher ma chemise, hors de question de garder sur moi ce vêtement mouillé. Vaaa et hâte-toi tu sais Ö COMBIEN je HAIS attendre et patienter… Je suis suffisamment magnanime habituellement à votre endroit ! »

L’idée du vin sur sa chemise le rendait nauséeux de colère, ils auraient mérité qu’il leur coupe les vivres ! Sales petits ingrats… Ils lui devaient TOUT. Sans lui, ils n’étaient rien… Rien d’autres que des vulgaires valets interchangeables. Grâce à lui, ils possédaient tellement plus de potentiel, il leur offrait un avenir.
Il avait désigné ses chaussures avec arrogance. Elles lui avaient couté une somme considérable et coquette, sans la moindre retenue. Après tout, un individu tel que lui, si séduisant, si splendide se devait de porter le meilleur. Il n’était guère comme cet Agreste si sobre si ennuyeux. Comment un individu aussi piètre pouvait-il faire fortune en sortant des collections toutes les plus fades les unes que les autres ? La mode était bien que des coupes nettes, c’était l’éloge de l’extravagance, de l’artifice, un festival de couleurs, d’originalité… Oui, une vraie beauté et lui en était le modèle, la Muse. Aussi, s’esclaffa-t-il avec arrogance lorsque le dénommé Nick se permis un commentaire – déplacé comme toujours – sur leur brillance :

- « Ce serait piteux et désolant que de voir ne serait-ce que le moindre attribut de toi venant se refléter sur ces œuvres d’art… Néanmoins, tu peux t’agenouiller et presser ton front contre cette dernière si tu le souhaites, cela atténuera peut-être mon courroux… Peut-être. Après tout, je suis Roi, n’est-ce pas ?  En attendant, Messieurs, nous allons centrer nos activités frauduleuses sur le trafic d'oeuvres d'art. Il y a quelques magnifiques petits portraits dans cette ville qui serait du plus bel effet dans ma collection personnelle et qui ne devrait pas tomber dans des mains disons moins précieuses...»

Except there's one little problem, boss.

Heureusement que les scène ne se jouait pas en boucle Nack n'aurait surement pas tenue par rapport à Nick qui avait un seuil de débilité profonde beaucoup plus immense. Nack était plutôt doué pour manier les mots surtout quand à concernait de plaire au exigence de sa majesté Preminger. Il savait comment lui plaire comme s'il l'avait fait heureusement que ce n'était pas son fils, il aurait créer un monstre. Bref, les mille et une excuse pour satisfaire Erwin était le trin trin quotidien des jumeaux. Être roi ? lui ? On serait surement tous perdu avec faire une ou des dizaines d'offrande à sa gloire, la première prière du matin pour lui rendre hommage. Lui dédier un repas à son nom, devoir l'inviter au moins une fois dans le mois sous peines d'être jeter dans un cachot 5 étoiles. Ca pouvait faire peur le futur parfois ou même un univers alternatif. Preminger adorait les compliments sur sa grandeur. Le son mélodieusement de sa voix était venu aux oreilles de Nack. Nous allons viser plus haut, Messieurs et je m’élèverai comme il se doit. Ceci fait, je vous récompenserai à la hauteur de vos efforts et votre soutien, d’ici lors, contentez-moi Oh trop d'honneur, heureusement qu'ils allaient récompenser... vous imaginez s'il ne recevrait, Nack l'aurait sacrément mal pris... Avec tout ce qu'ils pouvaient faire pour lui. Ce serait le comble. Monsieur Preminger est si bon, de nous donner une récompense, je suis sur que vous allez y parvenir de vous élever au rang de seigneur et maître. Il pouvait même lui dire qu'il pouvait être même supérieur au divin. Vous êtes même supérieur aux être divin, ils ne vous arrivent même pas à la cheville.

Nack on pouvait lui demander beaucoup de chose, il exécutait sans le moindre accro, il parlait beaucoup de langue couramment, ça ne lui posait pas le moindre problème et surtout il comprenait ce qu'on pouvait lui demander. En ce qui concernait Nick, il y avait un peu moins de tâche effectuer. Il n'était juste pas comme les autres, ne retenait rien surtout, ou que ce qui l'intéressait, genre les poissons pour ça y avait du monde. Nick avait une faible concentration en plus alors quand ça ne concernait pas les poissons, il n'y avait plus personne et au revoir monsieur dame. Ca ne l'empêchait pas de tenter d'exécuter des tâches quand même ou Nack devait lui expliquer pas mal de fois ce qu'il fallait faire. Oh non ce n'était pas simple de s'en occuper, la plus part du temps s'était lui qui se le trimbalait de partout.

Nick était le plus loyal des patriotes de Preminger, personne ne lui arrivait à la cheville même avec toute les crasses que ce dernier lui faisait, Nick demeurait encore et toujours au service de sa majesté Preminger. Donc il ne fallait mieux pas s'en séparer c'était la personne parfaite, le diamant d'innocence pur et dur. Un débile est toujours important dans les rangs. Nack écoutait encore le fil de la conversation. On pouvait bien lire toute la cruauté dans ce sourire... en opinant du chef avec cette même arrogance que seul Preminger avait le don. Évidemment. Qui d’autre que moi ? Plus qu’être une poule aux œufs d’or, cette charmante idiote m’a toujours mangé de manière délicieuse dans la main Ahh.. ca aurait pu être quelqu'un d'autre aussi. On imaginait bien Nick récolter les morceaux de cette pauvre reine. C'est vrai, il n'y avait que vous pour mener ce plan à la perfection et c'est tout benef qu'elle vous mange encore dan le creu de la main, bien naïve cette reine comme toujours. Cela dit, dans ce monde la, elle n'était peut-être pas reine. Elle me l’a déjà dit mille fois et comment ne pas la croire, elle ne sait pas ce qu’elle deviendrait sans moi. Effectivement, je me le demande aussi…Ou plutôt, je ne le sais que trop bien… Il voyait aussi a quel point Preminger était prétentieux en mimant même le fait qu'on lui mangeait dans la main. Elle ne serait plus rien s'en vous monsieur Preminger c'est même sur, vous êtes comme ce magnifique paon qui montre toute ses plumes. Elle a de la chance d'être votre épouse beaucoup de femme rêverait d'être a sa place. Les yeux de Dorian s'était mit à briller d'une lueur peu rassurante. En effet… Un Etaaaaat minimum… Ou plutôt disons….Le Monde au minimum. Comment refuser ? Il fini par applaudir comme un niais pour l'encourager. Oui le monde minimum mais, pourquoi ne pas étendre votre pourvoir jusqu'à la voie lacté, cela jusque dans tout les autres mondes... ceux des contes.

Après cela Nack s'était incliner pour appuyer sa thèse en le décrivant comme un roi. Bien sur, il n'allait pas faire cela tout les jours non plus, ça faisait mal au genou de s'incliner quotidiennement, il n'avait qu'à engager des personnes pour s'incliner. Ca devrait bien se trouver à SB. Bien entendu, les courbette s'étaient bien mais s'était encore mieux l'étalage de Nick dans cette scène on aurait presque cru que Preminger allait s'évanouir tellement Nick a du toucher sa royal personne. Bien sur Nack avait un grand contrôle sur lui pour ne pas rire. Du point de vu de Preminger il avait failli lui rompre la nuque et le briser en mille morceau. Il était pas fait en sucre non plus ce qui était bien dommage. Les accidents arrivent ? Oh vraiment ? Tu ne crois pas si bien dire ! Ah oui les accident arrivait bien vite justement c'est pour cela qu'on les appelait des accidents, c'était un évènement imprévu et soudain qui entraîne des dégâts, met en danger. Je serais toi, j’assurerai mes arrières ! Tu n’es pas sans savoir que tout ce que tu as tu me le dois Tu aurais pu me fêler une côte ! Qui sait d’ailleurs… Oh...Si ça se trouve… Oh... Nick s'était relever comme il le pouvait. Il regarda derrière lui d'ailleurs. Mes arrières vont bien, il n'y a personne. Nick le regardait avec de grand yeux. Ah ça il le savait bien. Je m'excuse monsieur Preminger... j'ai trébuché. Sot ! Lever la main sur ton Roi ! Son souverain ! Porter atteinte à son intégrité, son corps, sa santé… Certains se feraient pendre pour moins que ça. Et la se fut le drame, sa royal majesté avait été touché... nous l'avons perdu... Nick étant dans tout ses états, vu que son Preminger avait eu mal. On pouvait voir les larmes dans les yeux de ce dernier. Pardon monsieur Preminger, je ne recommencerais plus jamais En revanche, Nack n'allait pas le laisser se faire tuer... on ne touchait pas son frère. Bon, Nick était parti chercher tout ce que sa majesté lui avait demander pendant que Nack regardait le spectacle. Nick était donc de faire le ménage mais il avait failli encore tuer cucul la praline alors Nack lui avait tout enlever. Ce n’est rien. Tu n’as pas besoin de balais. Tu peux tout essuyer de tes mains, à terre, maintenant ! Nack porta son regard sur Erwin... il était sérieux ? S'était pas un pécore non plus. Mais pour le moment Nack avait d'autre chose à penser. Il prenait sur lui Nick s'était donc mit à genou pour ramasser comme il pouvait la poussière imaginaire.

Amène-moi un peignoir de soie maintenant le temps de faire sécher ma chemise, hors de question de garder sur moi ce vêtement mouillé. Vaaa et hâte-toi tu sais Ö COMBIEN je HAIS attendre et patienter… Je suis suffisamment magnanime habituellement à votre endroit ! UN peignoir ? Il se retenais de soupirer, Et ou il y avait des peignoir en soie ? Ah si ! y en avait dans la chambre du fond, ou il avait donc laisser son frère et sa royal majesté... seul, ne vous entretuer pas pendant son absence. Nick avait fait un commentaire pas nécessaire. Ce serait piteux et désolant que de voir ne serait-ce que le moindre attribut de toi venant se refléter sur ces œuvres d’art… Néanmoins, tu peux t’agenouiller et presser ton front contre cette dernière si tu le souhaites, cela atténuera peut-être mon courroux… Peut-être. Après tout, je suis Roi, n’est-ce pas ? En attendant, Messieurs, nous allons centrer nos activités frauduleuses sur le trafic d'oeuvres d'art. Il y a quelques magnifiques petits portraits dans cette ville qui serait du plus bel effet dans ma collection personnelle et qui ne devrait pas tomber dans des mains disons moins précieuses... Nack était revenu entre temps avec le peignoir de soie, Nick était déjà entre train de poser son front comme lui avait si magnifiquement suggéré le prince des caspier. Pour poser son front d'abruti contre des chaussures, on touchait le font la.

Nack était en train de le regarder pour écouter la suite de la conversation à savoir dérober des peintures, il voulait qu'ils retournent en prison ou bien ? Oh mais bien sur Monsieur Preminger nous allons faire cela et reprendre les œuvres pour vous les ramener. Nick s'était relever pour prendre des notes. Il allait devoir commencer des demain pour se faire une idée.



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