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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Un petit boulot pour s'occuper l'esprit

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Nathaniel Slaughter
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Un petit boulot pour s'occuper l'esprit _



________________________________________ 2020-04-08, 22:38

Un petit boulot pour s'occuper l'esprit

Do you really think you can hold me back?


Ce matin-là il s’était éveillé tôt. Encore une nuit mouvementée. Lorsqu’il était revenu à lui, il était étendu sur le sol de la salle de séjour. Ses vêtements étaient souillés et déchirés. De la terre et…du sang?!! Encore. Encore du sang. Qu’avait-il fait? Où avait-il traîné? Et surtout…combien de mort cette fois?! Trop de questions en ce début de matinée et il n’avait même pas encore prit son café! Il roula sur le côté et se releva péniblement sur un coude. Sa tête lui faisait un mal de chien. Il se massa le front.

«Aller mon gros! » s’encouragea-t-il.

La levée du corps se fit tant bien que mal. Une fois debout, il se dirigea dans la cuisine du petit cottage qu’il habitait à l’orée de la forêt. Dans la cuisine, il vérifia le niveau de l’eau de la machine à espresso, sélectionna la touche « espresso simple », mais se résigna. Il sélectionna « espresso double ». Il secoua la tête en exprimant un petit sourire satisfait, y plaça une tasse et appuya sur la touche « démarrer ». En attente de la préparation de son breuvage, Nathaniel prit son téléphone portable et scruta à la loupe les réseaux sociaux, divers journaux et gazettes de Storybrooke à la recherche de ce qui aurait pu avoir eu lieu dans la nuit précédente, ne serait-ce qu’un petit indice. La machine à espresso émit un « pshhhhht » dans un petit nuage de vapeur. Le son le sortit de sa recherche. Le breuvage était enfin prêt. Il prit la tasse entre ses mains, ferma les yeux et huma la délicieuse odeur de café. Si l’Enfer avait été libéré la nuit passée, ce matin il tenait entre ses mains un fragment du Paradis. Une chose manquait en revanche. Il plissa les yeux et chercha sur le comptoir parmi les bouteilles de whiskey vides, celles qui pourraient encore contenir le précieux nectar. Il secoua ainsi quelques bouteilles pour en trouver quelques-unes dont il restait quelques gouttes du liquide ambré. Il prit une cuillère et mélangea le contenu.

« Prise 2! » ce dit-il.

Il prit une seconde fois la tasse entre ses mains, ferma les yeux et en huma les effluves. D’un seul coup de poignet, il bu la tasse en un trait. Il grimaça et un frisson lui parcouru le corps. Maintenant qu’il avait eu son café, la journée pouvait commencer. Du moins, pour de vrai! Il se craqua le cou, ensuite les jointures, prit son téléphone portable et retourna à ses recherches. Il reçut soudainement un texto. Un numéro privé. Un message tout simple : Ne t’inquiète pas. Tout est réglé. Ce simple message venait de lui confirmer comment c’était terminé la nuit dernière et que son ange gardien (si on peut l’appeler ainsi) avait fait le ménage derrière lui. On ne trouverait aucun indice pouvant l’incriminer. Si cela pouvait lui retirer un certain poids, la confirmation d’une nuit d’horreur ne pouvait que le retourner. C’est l’estomac à l’envers, qu’il décida alors de rechercher un second boulot pour occuper son esprit afin de contenir cette part sauvage en lui. Peut-être qu’en restant éveillé le plus possible, il empêcherait l’autre de prendre le contrôle? Quoi qu’il soi, il devait trouver un moyen. Après ses nombreuses tentatives de suicide qui avaient tous échouées (évidemment puisqu’il était toujours « vivant »), il ne lui restait plus beaucoup d’options. Portable en mains, il se décida enfin à parcourir les sections « Petites annonces » du journal local de Storybrooke. Programmeur analyste? Non. Entraineur de striptease?! Nope! Sauveteur à la piscine municipale? Définitivement non! Une annonce attira soudainement son regard. Il lut que la propriétaire d’un petit bar de motard appeler le « Black Mouse », une certaine Valery Constantine, serait à la recherche d’un portier. Elle mentionne aussi que le bar est assez tranquille. Secouant la tête de manière convenu, il encercla l’annonce. Il se permit tout de même de poursuivre la liste des annonces affichées. Décidément, aucune autre annonce ne l’allécha autant que cette demande de portier pour le Black Mouse. Revenant sur l’annonce, la propriétaire avait laissé un numéro pour la rejoindre. Plutôt que de l’appeler, il vérifia sur la toile afin de connaître l’emplacement du bar. Ce soir, il irait faire un tour, y prendrait un verre, peut-être même deux, et y rencontrerait sa futur patronne. Il se frotta les mains ensembles fier de lui. Maintenant qu’il avait réglé un problème, il pouvait s’attaquer au prochain. Il se mit en direction du frigo. Il avait la dalle.

****

La journée c’était déroulé sans encombre. À part peut-être cet accrochage avec l’emballeur à l’épicerie. Cet idiot avait cru bon de mettre les œufs dans le fond d’un sac remplit de cannage! Malgré lui, il s’était vu l’agripper par le cou et lui enfoncer le stylo bille de la caissière dans l’œil gauche. Il chassa sa rêverie comme s’il chassait une mouche du revers de la main. Donc, plutôt que de tuer l’emballeur sous les yeux de la jeune caissière, et ce en pleine heure de pointe, il expliqua à celui-ci son erreur. L’emballeur avait accepté la remarque de Nathaniel et s’était même excusé, ce qui avait totalement désamorcé la situation. Revenu chez lui, il s’était préparé un copieux repas. Vers dix-neuf heures, il alla prendre une douche et en profita pour se raser. Une fois propre comme un sou neuf, il alla dans sa chambre. Il ouvrit les portes de la penderie. Quoi mettre pour l’occasion? Ce n’est pas comme s’il avait beaucoup de choix. Après avoir vérifié la propreté de certains morceaux qui trainaient sur le sol de sa chambre en les reniflant, il opta pour un jeans de couleur bleu délavé et une chemise noire à manches courtes. Propres à priori. Il prit son portefeuille « Bad Motherfucker » qui était rattaché à une chaînette. Il prit soin de laisser la chaînette pendre le long de son jeans. Il se regarda dans la glace, satisfait. Dans le vestibule, il se chaussa de ses bottes de cuir noire et se couvra les épaules de son blouson noir du même matériel. Puisque le Black Mouse était un bar de motard, pourquoi ne pas se rendre sur place sur sa propre bécane? Il se dirigea dans le garage de la petite maison. Dans le fond de celui-ci, recouverte d’une bâche protectrice, son Indian Scout 2019 l’attendait. Un petit cadeau qu’il s’était offert pour célébrer son 39e anniversaire. En retirant la bâche sur la moto lentement, découvrant petit à petit la rutilante machine, il ne put s’empêcher de sourire avec fierté. Il poussa la moto à l’extérieur et ferma la porte du garage derrière lui. Une fois en selle, il mit la clef dans le contact et démarra le moteur. Dans un rugissement féroce, la moto décolla en direction du Black Mouse.

****

Sa montre affichait 20 :27 lorsqu’il gara sa moto dans le stationnement bondé du bar. Les motos entraient et sortaient du stationnement dans un vrombissement infernal. Le bruit ne le dérangeait pas. Il était habitué à ce genre d’endroit. Souvenir lointain de son adolescence délinquante. Par-contre, il était persuadé que ce n’était pas le même avis du voisinage. Quittant lentement le stationnement en direction du bar d’où lui parvenait déjà les notes survoltées d’un solo de guitare, il prit une dernière bouffée d’air emplit de kérosène. Ahhh, souvenirs, souvenirs. En mettant le pied dans le bar, l’intervenant remarqua que malgré son apparence sombre, il s’en dégageait de celui-ci une certaine chaleur. Et que dire de se petit brin de femme qui s’activait énergiquement derrière le bar. Elle donnait vraiment l’impression de se complaire dans cet environnement. Elle s’était servi un double en même temps qu’un client, lorsqu’une femme ivre en mini-jupe avait grimpée sur le comptoir et se mit a danser. Dans toute son ivresse, à la vue de tous, la femme dévoila son petit cul bien bombé. Derrière son bar, la petite femme se risqua un petit coup d’œil sous sa jupe. Probablement conquise par la vision qu’elle avait sous les yeux, la barmaid souris à grandes dents. La danseuse, qui n’avait pas remarquée que la barmaid avait avancé sa tête, avait failli lui balancer un coup de pied au visage que la maitresse des lieux avait évité de justesse. Dans sa technique d’évitement, elle avait renversé son verre. Le sourire effacé, elle sortit un flingue de sous le comptoir et invita (elle avait dit « nunuche » ou « greluche », Nathaniel n’avait pas capter le mot exact dans tout ce brouhaha) à descendre du comptoir immédiatement. À la vue du flingue, qui paraissait si gros entre les mains de la petite femme, la danseuse avait littéralement sauté du comptoir en la traitant de folle. Nathaniel s’avança jusqu’au bar, tira un tabouret et s’assis. Lorsque la barmaid le regarda et lui demanda ce qu’il prenait tout en rangeant le flingue sous le comptoir, il s’écria pour couvrir le son de la musique rock :

« Joli flingue! Je te prendrais un double de ton meilleur whiskey et je t’offre un verre pour couvrir ta perte! » dit-il en pointant le verre renverser. « Est-ce que tu pourrais me dire si Mme Constantine est présente ce soir? J’aimerais lui parler si c’est possible bien sûr. »



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________________________________________ 2020-04-09, 20:34

Fou pas la merde dans mon bar .


La journée avait été plutôt tranquille je n'avais pas fait beaucoup de chose. Je m'étais réveillée dans mon petit appartement au dessus de mon petit bar. On avait beau dire je restais une souris toujours dans mon troue j'y était bien. En parlant de troue j'avais un sacré trou noir de la veille à croire que j'avais trop bus ; trop fumé et trop ... enfin pas assez dormi. J'attrapais mon téléphone pour voir qu'il était déjà quatorze heures. Je m'y ma tête sous l'oreiller quelques minutes. Avant de souffler et de finir par le lever. Je me grattais le bas du tout en passant une main dans mes cheveux . Je n'aimais pas le "matin".

Je me dirigeais vers la cafetière pour me faire un expresso simplement. J'attrapais le reste de paquets de biscuits et pris mon petit déjeuné tranquillement. J'étais pas du genre à avoir une vie dites " normale" mais je ne le vivais pas trop mal j'étais bien dans ma petite routine. Je regardais mes messages j'avais mis une petite annonce pour trouver un sorte de videur car j'étais seule au bar et il y avait de plus en plus de monde ici autant dire qu'il allait falloir embaucher. Ce n'était pas comme ci je manquait d'argent qui plus est ! Une fois mon café avalé et aucune demande de boulot validé - faut dire que j'étais pas connue comme étant la plus adorable des princesses de storybrook - mais quand même j'étais sympa ... non ?

Je finis par aller dans ma salle de bain ; jetant mes affaires dans la machine pour me glisser sous l'eau chaude. Cela dura un petit moment j'adorais cette détente le "matin " et j'en profitais énormément. Je chantonnais tranquillement tout en me préparant à ma journée. Une fois ma douche terminé et mon corps et mes cheveux secs je me maquillais , me lavais les dents et alla m'habiller. A poil chez moi heureusement que mes fenêtres ne donner pas sur celles de voisins. Il faut dire que je n'étais pas dans la partie de la ville la plus aimée ou habitait mais j'étais bien . J'enfilais un jean et un teeshirt blanc sur mes sous vêtements puis attrapa ma veste en cuir noire. Je finis par attraper un joins que j'allumais tout en descendant .

L'après midi il n'y avais pas grand monde à part quelques petits jeunes ou des couples assez stylés. Je fis ma petite après midi de travail surfant sur les réseaux sociaux. J'étais là mais un peu ailleurs. Quand l'horloge afficha 19 heures et que je commençais à avoir faim je commandais un petit repas asiatique que je me faisais livrer au bar. Puis l'heure de pointe arriva. J'avalais un verre 'absinthe pour me motiver avant de regarder avec un grand sourire les gens entrer.

Tout ce passait plutôt bien et je me permis de servir un double scotch à un client et de m'en servir également . J'avais déjà repéré une jolie petite nenette qui avait trop bus celle ci monta sur mon bar et je devais avouer que la vue sur son petit dessous me fit plaisir mais quand je manquais de prendre un coup et qu'elle renversa mon verre voyant les mecs devenir un peu trop chauds en mon sens je sortis mon flingue - Bon la greluche j'aime bien ton p'tit cul mais tu vas descendre de là ! Et vite ! Oui j'étais ni la plus sympa ni la plus prévenante. C'est alors qu'un grand ... mais genre VRAIMENT GRAND mec arriva au bar . Il demanda un double whisky m'en offrant un par la même occasion - Ce que monsieur veut monsieur aura Dis je en servant les verres nettoyant par la même occasion celui que mademoiselle avait renversé.

Il demandait à voir .. bah moi ! Mais il ne demanda pas Val' en faite personne ne m'appelait par mon nom depuis longtemps par ici ! J'allais pour lui répondre quand je vis qu'un des mecs faisaient clairement chier la demoiselle - Attends une seconde je m'étais levé et était allée vers le gars - Hey connard; la dame a dit non. Mais il ne me pris pas au sérieux ; arquant un sourcil et penchant la tête sur le coté je n'attendis pas plus longtemps pour l'attraper et lui défoncer la tête contre une des tables avant de lui mettre mon poing dans le nez - Johnny tu ramènes la demoiselle chez elle ok ? Et tu fais gaff qu'elle ferme bien la porte. J'avais filé un billet à un de mes habitués en qui j'avais toutes confiance . Les autres commencèrent à clairement faire comprendre au monsieur avec le nez en sang qu'il fallait qu'il quitte les lieux et vite.

Je revint alors au bar - Désolé ... Ouai Constantine bah ... C'est moi mais tu peux m'appeler Val ! Je peux faire quoi pour toi ? J'avalais une grosse gorgée de mon verre et me l'avais le sang que j'avais sur les mains gardant les yeux posés sur ce grand gaillard.

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________________________________________ 2020-05-14, 00:17

Un petit boulot pour s'occuper l'esprit

Do you really think you can hold me back?



- Ce que monsieur veut, monsieur aura! lui avait-elle dit en finissant d’essuyer le comptoir.

Elle avait sortie deux verres et commença à les remplir de whiskey tel que demandé. Il y avait une certaine énergie dans le bar, presque palpable. Derrière lui, la fameuse greluche se faisait harceler. La pauvre essayait désespérément de se défaire de l’étreinte d’un homme manifestement trop saoul pour tenter quoi que ce soit avec elle. Elle avait beau lui dire de toutes les façons inimaginables qu’elle n’était pas intéressée, celui-ci continuait de plus bel. La mâchoire de Nathaniel s’était crispée. La voix en détresse de la femme se répétait tel un écho dans sa tête.

« Si elle lui dit non encore un fois, je le tue. » s’était-il promis à lui-même.

« Fais-toi plaisir mon petit Jason! Vas-y mon garçon! Fais-le! » lui avait répondu la voix de Mme Voorhees.

Il avait déjà repéré malgré lui les crochets aux murs sur lesquels il pourrait l’épingler tel que le ferait un entomologiste avec un insecte; la queue de billard avec laquelle il pourrait l’embrocher tel un shish kébab; les tables sur lesquelles il pourrait lui frapper la tête à répétition et même le ventilateur en marche au plafond au travers duquel il pourrait lui passer la tête. Il agrippait son verre avec une tel force, qu’il l’avait senti presque céder entre ses doigts.

- Attend une seconde, lui dit la barmaid.

Les paroles de la jeune femme l’avaient sorti de sa rêverie, ce qui avait eu pour effet qu’il desserre sa poigne autour de son verre. Il avait vu la petite femme presque sauté devant lui de l’autre côté du comptoir en un seul bond. Elle s’était dirigée directement vers le fouteur de trouble d’un pas assuré, zigzaguant entre les tables. Une fois postée devant lui, elle lui avait fait comprendre qu’elle ne tolérait pas du tout ce genre d’agissement dans son bar. Surtout que la greluche lui avait bien dit qu’elle n’était pas intéressée par ses avances. L’homme l’avait regardé de haut en bas, la pesant du regard. Celui-ci avait fait une deuxième erreur, il ne l’avait pas prise au sérieux. Avant que le mec ne se retourne pour rigoler avec ses copains, elle avait bondi sur lui tel un fauve enragé. Lui agrippant la tête à deux mains, elle le lui avait fracassé sur le rebord de la table la plus près. À peine relevé, celui-ci reçu un merveilleux crochet directement sur le nez. Sa tête basculant vers l’arrière dans une légère gerbe de sang, il avait été recueilli dans sa chute par un de ses acolytes. Elle avait demandé à un certain Johnny, probablement un habitué, à qui elle avait refilé quelques billets, de prendre soin de la greluche pour que celle-ci rentre chez elle saine et sauve. Le connard et ses sbires semblaient avoir compris que s’ils ne voulaient pas de problème, ils feraient mieux de déguerpir et au plus vite. Nathaniel tant qu’à lui, avait contemplé la scène presque amusé, mais toutefois les poings serrés prêt à intervenir au moindre signe de problème. Il fallait admettre que ce petit brin de femme savait se débrouillée. Quelle allure! Quel caractère! Et surtout quel cul! Cette femme avait tout pour plaire au colosse, mais celui-ci n’était pas là pour flirter, mais bien pour rencontrer Valéry Constantine, la maîtresse des lieux, afin d’avoir un emploi.

À la suite de cet intermède, la barmaid était revenue à son poste derrière le bar. Tout en s’essuyant le sang sur les mains et se désaltérant en prenant une grande lapée de son verre de whiskey, elle s’était finalement introduite. C’était elle, Valéry Constantine, la tenancière des lieux, sa future patronne. Les yeux braqués sur Nathaniel, elle lui avait demandé ce qu’elle pouvait faire pour lui. Déconcerté par la nouvelle, il avait bredouillé quelques mots incohérents en tentant tant bien que mal d’éviter son regard. Il y avait tant de choses qui lui venaient en tête en ce moment qu’elle pouvait faire pour lui… Réalisant ce qui était sorti de sa bouche, il prit le temps de s’éclaircir la voix.

- Mmm, Mmm…oui donc..désolé, je me reprend…Bonsoir Mme Const..Val, je me présente, Nathaniel Slaughter, je viens pour l’annonce que vous..que tu as mise pour l’emploi dans ton bar. Je n’ai pas apporté de curriculum vitae avec moi, mais je serais bien intéressé à travailler pour toi si tu recherches toujours quelqu’un et que le poste n’a pas déjà été comblé bien entendu. Cependant, je me demande en quoi tu as besoin d’aide ici? De ce que j’ai vu tu sais te débrouiller. J’ai l’impression qu’une autre personne ici ne ferait que te nuire. dit-il finalement en envalant d’un trait ce qui lui restait dans son verre. Tu peux m’en servir un autre s’il te plaît pendant que tu y es? lui avait-il demandé en lui montrant son verre vide. En passant j’adore ton bar!

Avant même qu’elle ne lui réponde quoi que ce soit, la détonation d’un coup de feu s’était fait entendre à l’extérieur. Dans le bar, les gens se bousculait pour essayer de se cacher sous les tables en poussant des cris affolés. Une deuxième, puis une troisième détonation se fit entendre au travers les cris et les pleurs. Sans perdre un instant, Nathaniel qui s’était lever de son tabouret après la première détonation, près à réagir, avait ordonné à Valéry d’appeler le service de police immédiatement.

- Reste ici, surveille le bar, essaie de calmer tout le monde. Je vais voir ce qui se trame dehors.

Il enjambait les gens affolés pour tenter de se frayer un chemin tant bien que mal vers la sortie de secours situé sur le côté du bar qui donnait directement sur le stationnement de celui-ci. Sortir par l’entrée principale aurait été une tâche beaucoup plus ardue puisque certaines personnes avaient déjà déplacé des tables et des chaises pour tenter de la barricader. Devant la porte de sortie de secours, un curieux se risquait quelques regards vers l’extérieur par l’interstice laissée par la porte mi-close. En entendant le colosse arriver derrière lui, celui-ci avait sursauté.

- Bon dieu que vous m’avez fait peur! Monsieur, je ne crois pas que ce soit une bonne idée de sortir. Il y a un fou qui vient de faire feu sur deux personnes! Il menace de tirer encore si on s’approche! En plus, si j’ai bien entendu ce qu’il raconte, il veut buter Valéry! s’était-il exclamé.

Le colosse n’avait retenu que les derniers mots de l’homme : « Il veut buter Valéry ». Un sourire machiavélique était apparu sur ses lèvres. Juste à côté de la porte de secours, il avait remarqué le caisson vitré qui contenait une hache de pompier. D’un simple coup de coude, il avait brisé la vitre et avait pris possession de la hache.

- Ah oui? C’est ce que l’on va voir. Ce mec ne sait pas à qui il a affaire. Maintenant, tasse-toi de mon chemin.

Sur ces mots, l’homme s’était exécuté et lui avait même ouvert la porte pour le laisser passer. Personne ne lui aurait refusé quoi que ce soit maintenant qu’il était armé d’une hache. L’homme, les yeux ronds, l’avait regardé passer devant lui ce demandant qui pouvait bien être ce mastodonte. Une fois à l’extérieur, on pouvait entendre le fou furieux réclamer Valéry.

- Je veux qu’on me ramène cette salope maintenant!!! Cette connasse m’a pétée le nez et elle doit payer! Personne ne ridiculise un Roark! Qu’est-ce que vous ne comprenez pas bande de demeuré?! Vous voulez que je vous bute tous les uns après les autres!?? criait-il à s’époumoner.

Alors c’était lui. Le connard du bar était le tireur fou. Il continuait de scander haut et fort, au milieu du stationnement du bar, à qui veut l’entendre, que les choses ne se passeraient pas comme ça, que son père serait mis au courant de la situation. Que son père n’avait pas sa clémence.

« Mon petit Jason, s’il te plaît, fait plaisir à maman et fait le taire! »

- Tout de suite maman!

D’un pas lent, mais la démarche sûre, il s’était tranquillement mis en marche vers le dénommé Roark. Contournant les motos qui étaient garées et les gens cacher derrière, il avait pris soin de prendre le chemin qui lui permettrait d’être dans la ligne de mire du tireur. Deux corps étaient allongés par terre dans une mare de sang, un homme et une femme, totalement inerte. Cela ne laissait présager rien de bon. Le corps de la femme légèrement à l’écart, face contre terre, laissait croire qu’elle avait tenté de fuir. Le motif fleurit sur sa mini-jupe lui laissait un sentiment de déjà-vu. En se rapprochant de la scène et en apercevant le visage de l’homme qui gisait dans son propre sang, Nathaniel avait finalement compris qui étaient les deux victimes. Il s’agissait de Johnny, l’habitué du bar, et de la greluche. Johnny avait dû s’interposer entre Roark et la jeune femme pour la protéger comme le lui avait demandé Valéry. Bam, premier coup de feu. En voyant son protecteur se faire abattre, la pauvre en tentant de fuir, avait reçue deux balles entre les omoplates. Une de celles qui l’avaient humilié ce soir était maintenant morte. Il ne lui restait sur sa liste que la tenancière des lieux pour assouvir sa soif de vengeance et enfin soulager son ego. Prenant enfin conscience de la venu vers lui d’un colosse de deux mètres armé d’une hache, il le mis en joue d’une main tremblotante.

- B-B-Bouge pas mec! Je t’ai en mire! Fais un pas de plus et…et je te bute!! J’en ai déjà tué deux! avait-il lancé à Nathaniel.

Le colosse ne pouvait pas réprimer ce petit sourire au coin de ses lèvres en repensant qu’il s’apprêtait à jouer les héros, lui qui était considéré comme un monstre dans son monde. Maintenant, il ne lui suffisait que d’arrêter ce malade et ainsi sauver la demoiselle en détresse. Pour son nouvel emploi, c’était du tout cuit!


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________________________________________ 2020-05-14, 17:13

Fou pas la merde dans mon bar .


Le géant était tout choqué et n'arrivait visiblement pas à aligner trois mort. Arquant un sourcil je poussais son verre vers lui - Bois un coup et calme toi Hercules . Je vais pas t'bouffer ! avais je dis simplement un sourire amusé au visage. J'étais pas vraiment impressionnante pour moi enfin c'était ce que je pensais mais à plusieurs reprise je compris que ce n'était pas le cas. Je l'écoutais parlé - Nath' hain? ... Alors tu voudrais bosser pour moi . avais je dis tout en remplissant son verre vidant le mien d'un trait avant de le mettre au sale . Je devais quand même resté un minimum saine d'esprit on pourrait trinquer plus tard si l'affaire ce faisait . - Je bosse seule ici depuis trop longtemps et on a pas mal de monde parfois des embrouilles comme t'a pus voir et j'peux pas être partout . En gros tu feras ce que je te demanderais ça pourra être de la surveillance ou nettoyer les verres ou juste taper la discute. en faite je voulais juste quelqu'un pour me seconder quand j'étais trop fatiguée. - Merci pour mon bar. Je sais plus si je l'ai choisi je sais juste qu'à la malédiction j'étais là mais je l'aime bien aussi . J'habite en haut c'est pratique

Appeler les flics ? Surement pas on avait pas mal de trafic ici et j'étais pas du genre à emmerder la polie que je n'aimais pas beaucoup . Je vis certaines personnes affolées et pris mon flingue avant de passer de l'autre coté du bar . Nath était déjà aller voir dehors ce qu'il se passait - Gardez votre calme. Il rentrera pas dans le bar... Continuer tranquillement vot' vie dis je en m'approchant de la porte. Je jetais un regard à mes amis et clients fidèles histoire qu'ils gardent un oeil sur les clients d'un jour. L'homme gueulait dehors et je n'étais pas du genre petite fille à sauver. Je suivais alors Nath en passant devant un mec apeurait qui entrait au bar - Le monsieur il veut vous tuer vous devriez pas y aller mademoiselle. je le regardais et arqua mon sourcil - s'était un vieux tic - je tapotais son épaule - T'en fait pas grand père il va pas me tuer. dis je en continuant ma route chargeant mon arme .

J'avançais un pas décidé vers ce fils de pute qui avait foutu la merde dans mon bar. Je vis du coin de l'oeil deux corps et reconnu tout de suite les deux - Putain Johnny Mon regard se faisait mauvais plus violent et réellement dangereux ; mon pas était plus rapide alors que j'avançais vers le tueur. Poussant d'un bras Nath qui ne bougea que par la surprise je n'attendis pas une seconde pour mettre une balle dans l'épaule de l'homme qui tenait l'arme. Continuant mon avancé sans me soucier de son cris de douleur. Un coup dans son arme pour l'éloigner. - T'as tué mon pote fils de pute ! j'étais loin d'être calme pour le coup - A GENOUX ! dis je d'un ton sec avant que celui ci me souris en tenant son bras. Je lui mis une balle dans la cuisse le faisant tombé à genoux. Je me rapprochais le visage du sien en posant mon flingue sur sa tempe alors qu'il commençait à pleurer - Ecoute moi bien petit con ! Ton père je le connais bien et c'est pour ça que t'es encore en vie ... Si je te vois traîner autours de mon bar ou même en ville je t'envoie direct en enfer ... T'as compris connard ? j'appuyais un peu plus le canon chaud de mon arme sur sa tempe - Ou...ooouuiii...ouii ma...mad...mademoiselle ... Valery . Je retirais mon canon de sa tête le laissant boiter vers la fin de la rue - Dans une heure t'es plus en ville compris ? un dernier oui apeuré il partie en direction surement de sa voiture. Je me tournais vers les corps - Putain faut se débarrasser de ça maintenant ... Fait chier .. Johnny ... avais je dis en m'approchant d'eux les mains sur les hanches.

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________________________________________ 2020-05-31, 19:45

Un petit boulot pour s'occuper l'esprit

Do you really think you can hold me back?


Nathaniel regardait fixement Roark dans les yeux sans sourciller. L’homme devant lui était nerveux. On pouvait le constater par la sueur qui lui perlait sur le front même en cette nuit pourtant fraîche. Le colosse s’était dit qui ferait preuve de psychologie pour désarçonner son adversaire. Il était intervenant après tout! Si son stratagème ne fonctionnait pas, il avait toujours en sa possession la hache de pompier qui pendait dans sa main droite le long de sa cuisse. Il l’avait fait lentement glisser entre ses doigts jusqu’à ce qu’il sente que le poids de la hache se trouve principalement dans la tête. Il savait qu’ainsi, il serait facile pour lui de la lancer avec une efficacité et une précision meurtrière. Il avait ce don. Si ce connard faisait feu, il lui balancerait la hache dans le bide. Roark ne tirerait plus jamais sur personne. D’ailleurs, pourquoi attendre qu’il tire? Il pourrait l’achever maintenant? Devant tout le monde? Et pourquoi pas? De toute façon ceux qui en serait témoins l’ont tous vue tirer le premier sur deux personnes. Les témoins pourraient plaider en sa faveur pour légitime défense. Oui. Il allait tuer Roark.

Le sortant de ses réflexions, Valery l’avait dépassé par la gauche, le bousculant au passage. Le bras devant, tenant son arme fermement, elle avait fait feu sur le connard lui. Le calibre de l’arme lui avait presque fait exploser l’épaule à l’impact. Dans la douleur, il avait laissé tomber son revolver et avait plaqué son autre main valide sur son épaule en charpie. Nathaniel pour sa part, était resté planté là. Une petite part de lui demeurait déçu de la scène. Il aurait tellement voulu passer pour le héros pour une fois. Il s’était bien douté que Mlle Constantine n’était pas du genre à rester pénarde dans son coin à attendre qu’on fasse tout pour elle. Le profil de la donzelle en détresse ne lui allait définitivement pas du tout. Pendant qu’elle s’afférait avec Roark, à qui elle avait ordonné de se mettre à genou, il était allé voir les deux victimes. Une nouvelle détonation. Il n’avait pas besoin de se retourner pour comprendre que Roark devait encore faire des siennes. Il ne comprendrait donc jamais ce jeune con? Le jeune se tortillait sur l’asphalte du stationnement du bar, agonisant et pleurant, le genou dans le même état que son épaule. Les gens un peu partout, avaient commencé à sortir de leur cachette, sentant que le danger était maintenant écarté. L’intervenant c’était penché sur le corps de Johnny, qui était le plus près, en déposant la hache à côté de lui. L’homme devait avoir une quarantaine d’années. Les cheveux mi-long poivre et sel. Sa moustache bien garnie avait pris une teinte jaunâtre sous son nez, signe qu’il fumait beaucoup. D’ailleurs son blouson de jeans empestait cette odeur particulière de fumée de cigarette et de renfermé. Il avait pris le pouls de la victime afin de s’assurer de son décès. Johnny était bien mort. À première vue, il n’était pas médecin, mais avec ses compétences, il savait qu’il n’était pas mort sur le coup. La quantité de sang présente autour de lui laissait présumer qu’il était mort au bout de son sang. En vérifiant les poches intérieures de son blouson, il était tombé sur son portefeuille. Après vérification de son contenu, il n’y avait rien de spécial à l’intérieur : quelques billets, un permis de conduire et la photo défraichit d’une jeune femme (peut-être une proche parente?). Il avait pris le permis de conduire entre ses doigts.

- Jonathan Reeves, avait-il lu. Tu as pris ton dernier métro amigo…, murmura-t-il à l’attention du cadavre.

Nathaniel n’était pas croyant, mais par respect, observa un moment de silence en remettant le portefeuille de Jonathan, alias Johnny, dans la poche intérieure de son blouson. Du côté de Valery, elle continuait de mal mener Roark qui continuait de chigner. Le colosse s’était relevé pour se rapprocher de la deuxième victime à côté de laquelle il s’était agenouillé. La jeune femme ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans. Étendue à plat ventre, un pan de sa jupe était relevé, dévoilant ses dessous très suggestifs. Nathaniel prit soin de lui rabaisser. Il n’était pas question que les curieux qui commençaient tranquillement à se rassembler autour d’eux, ne se rincent l’œil sur son cadavre. Dans son minuscule sac à main, il y avait tout ce dont une femme avait besoin pour se faire une beauté, quelques cartes de crédit dont l’une était « platine », quelques billets, des clefs de voiture de marque Mercedes, un tampon, un sachet de cocaïne et une carte d’identité au nom de Giovana Scarmiglione. Sa date d’anniversaire indiquait qu’elle venait de fêter sa vingt-quatrième année de naissance la semaine dernière. Sa seule crainte en relisant le nom de la jeune fille, c’est qu’elle soit reliée à un membre de la mafia italienne locale. Il avait replacé sa carte d’identité dans son sac à main, observer un moment de silence et s’était enfin relevé au même moment que Valery vint le rejoindre les mains sur les hanches en regardant les deux cadavres, après avoir ordonnée à Roark de foutre le camp de la ville. Nathaniel se promit de le retrouver et de finir le boulot. Roark ne s’en tirerait pas aussi facilement. Il l’avait aperçu du coin de l’œil claudiquer en direction d’une voiture de marque Audi de couleur noire et avait noté le numéro de la plaque sur son téléphone portable.

« Profite bien de tes derniers instants connard… » s’était-il dit à lui-même.

Le colosse avait tout de même été surpris d’entendre la tenancière lui dire qu’il fallait maintenant se débarrasser des corps, surtout qu’elle en avait parlé devant tous ces témoins. Préférant être seul avec elle pour en discuter, il s’était retourné vers le petit groupe de curieux. Les yeux froncés, il faisait balancer la hache dans sa main d’un air menaçant.

- Que diriez-vous d’aller jouer ailleurs? Papa et maman aimerais discuter en privé.

Il avait attendu que les gens se disperse avant de se retourner vers elle.

- Se débarrasser des corps? Je n’ai pas l’habitude de faire le ménage sur mes scènes de crimes, encore moins sur celles des autres! J’ai l’habitude qu’on le fasse pour moi, avait-il lancé avant de réaliser se qui venait de sortir de sa bouche.

Après un moment de réflexion, il avait réalisé que Valery aussi semblait baigner dans les trucs louches. À quoi bon s’en cacher. De toute manière, s’il y avait quoi que se soit, elle deviendrait aussi une victime. Une parmi tant d’autres. Il avait beau tenter de le nier en portant le masque de Nathaniel Slaughter, il était toujours Jason Voorhees. Une machine à tuer très efficace.

- Bon. Toujours est-il que nous avons deux options. La première n’est pas salissante, mais très coûteuse. Je connais des « nettoyeurs ». Ils ne sont guère bon marché et ne font pas de prix d’ami… Ce qui m’amène à la seconde option…

Il avait laissé sa phrase en suspend le temps de ramener la hache qu’il avait toujours dans la main pour l’appuyer sur son épaule.

- …qui risque d’être très salissante. Donc voilà ce que je te propose, puisque je ne veux pas te voir débourser des milliers de dollars pour se débarrasser de nos deux amis, je vais me charger de la sale besogne. Tu peux retourner servir les clients. J’irai te voir une fois ma tâche complétée.

N’attendant aucune réponse de sa part, il s’était retourné vers le cadavre de la jeune femme et s’était penché pour l’agripper sans délicatesse par les cheveux. Il l’avait trainé ainsi tel un homme de néandertal, hache en main, jusqu’au corps sans vie de Johnny. Il s’était penché sur son corps pour lui aussi l’agripper par la tignasse. Plusieurs témoins détournaient le regard de la scène de peur d’être les suivants sur la liste du géant. Trainant les deux corps derrière lui, il s’était dirigé vers la ruelle situé à l’arrière du bar. La ruelle était sombre. Ce qui était parfait pour le type de travail qu’il s’apprêtait à faire. Il s’était aménagé un endroit entre deux conteneurs à déchet avec de vielles boîtes de carton et des sacs à ordure. Il avait même trouvé une bâche de plastique dans laquelle s’enrouler pour limiter les éclaboussures de sang sur ses vêtements. Avant d’abattre le premier coup de hache sur le tibia du cadavre de Johnny, le colosse avait songé qu’il ne lui manquait que son masque de hockey pour être son lui passé. Tout se temps à jouer le rôle d’un autre pour en finir au point de départ. Il voulait se trouver un nouvel emploi pour s’occuper l’esprit, trouver une façon de garder Jason enchaîné. Tel Don Quichotte contre les moulins à vent, il avait l’impression de se battre contre une force immuable contre laquelle il n’aurait jamais le dessus. Pouvait-on demander à un chat de cesser d’être un chat? Jason était un tueur. Point barre.

*****
La tâche s’était avérée ardue, même pour un colosse comme lui. La lame de la hache, même bien affûtée, n’était pas très longue. Il lui avait fallu plusieurs coups pour trancher certaines parties. Au final, il s’en était bien tiré. La bâche de plastique l’avait bien protégé et les cartons sur le sol avaient empêcher le sang de s’étendre partout dans la ruelle. Les morceaux des victimes et les cartons avaient été placé dans une poubelle vide, en prenant soin de la recouvrir de la bâche de plastique. Il s’était dit que la meilleure idée était de cacher la poubelle dans la ruelle et de revenir la chercher plus tard avec son camion. Ensuite, il n’avait plus qu’à vider son contenu sous les fondations de la colonie de vacances qui était en construction sur son terrain. Il s’était mis en marche vers l’entrée principale du bar. Sur son chemin, les gens se bousculaient évitant à tout prix son regard. En gravissant lentement lesquelles marches de l’entrée, un petit groupe avait lancé un commentaire dans un simple murmure. Ce commentaire lui était-il destiné? Il n’en avait aucune idée, mais tout se sang lui donnait des envies de meurtre. Il se voyait déjà lui agripper la tête et lui écrabouiller le crâne entre ses deux énormes mains. Il l’avait déjà fait auparavant. Il pourrait recommencer. Il n’avait pas besoin d’armes pour tuer. Il était une arme à lui seul. Il s’était arrêté à leur hauteur, sans tourner la tête dans leur direction, il avait tout simplement dit :

- Quelque chose à ajouter?

- ...non…m’sieur…, dit l’un des membres du groupe alors que subitement tout le monde regardait leurs pieds.

- C’est ce que je pensais aussi. Passez une agréable fin de soirée.

Une fois à l’intérieur du bar, les choses étaient sensiblement les mêmes; les gens se bousculaient pour lui laisser le champ libre. C’était peut-être dû au fait qu’il tenait toujours dans sa main une hache de pompier maculée de sang? Probablement. Il avait poursuivi son chemin jusqu’à la toilette des hommes pour se laver les mains et les avants bras qui n’avaient pas été protégés par la bâche de plastique. Il en avait profité pour nettoyer la hache au passage. Bizarrement, aucuns hommes n’étaient entrés dans la toilette pendant ce temps. À sa sortie, il ne put s’empêcher de sourire lorsqu’il s’aperçu qu’une file d’attente s’était formé devant la porte des toilettes des hommes. Au bar, Constantine s’afférait et elle semblait très occupée. Les clients entouraient le comptoir autant pour la féliciter de ses prouesses que pour commander des consommations. Le colosse les avait contourné pour rejoindre la tenancière des lieux derrière le bar, où il avait pris soin de déposer la hache maintenant étincelante.

- Elle va devoir rester là. J’ai brisé la vitre pour la prendre. Il ne serait pas prudent qu’elle tombe entre les mains d’un tueur. Je vais t’aider avec les clients parce que je sais que je mérite ma place en tant que ton nouvel employé. Tu ne peux pas refuser, sinon…je te tue!! avait-il dit en s’esclaffant puis en espace d'un instant s'arrêta net en reprenant un visage de marbre.



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