« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)


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 Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe]

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Dinah Smith
Kot O'Neill
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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2020-05-29, 20:02



Les songes de la neige

MOI et les autres

Raven s’était tant calmée, épuisée de se battre contre un ennemi invisible qui ne flancherait jamais, qu’elle trouvait, au fond d’elle, une voix qui vibrait au même rythme que l’inconscient d’Axel. Une drôle de voix, douce, apaisante, qui lui soufflait de ne pas s’énerver, de voir la beauté dans un paysage qu’habituellement, elle n’aurait même pas regardé. Le corbeau se fichait pas mal des arbres, des feuilles, des bonbons qui pullulaient partout. Il s’arrêtait à peine sur les ponts de biscuit, son péché mignon inavoué. Pourtant, l’ourson rouge glissait ses yeux sur tout ce qui se présentait à elle, même ses compagnons d’infortune. Elle répondait aux autres, elle créait des alliances temporaires et passait les épreuves avec le groupe. Elle ne se tenait jamais très loin de l’un d’entre eux et prêtait attention aux énigmes, aux mots qui étaient échangés, pour essayer de trouver le meilleur moyen de sortir d’ici au plus vite.

Tout ceci était étrange.
Pourtant, ça ne l’énerva pas.

La rouge réfléchissait à tout ceci quand le séisme s’empara du monde et que des rochers commencèrent à tomber. Elle eut à peine le temps de relever les yeux sur celui qui lui fonçait dessus que le projectile était dévié par l’assaut de Kot. Instinctivement, Raven tendit la main à son mari et se dessina une batte de baseball pour frapper les prochains cailloux qui oseraient passer sur sa trajectoire ou celle du noir. La taxidermiste ne se ferait pas prendre par surprise deux fois de suite. En renouant avec la grand-mère calme, au fond d’elle, elle renouait, aussi, avec l’espionne qui avait été entraînée pour taper du méchant. C’était inévitable, l’une n’allant pas sans l’autre, et ça tombait plutôt bien. Raven se fraya donc un passage, en essayant de survivre à ce séisme qui n’augurait rien de bon. Soudain, elle sentit qu’il manquait quelque chose, au creux de sa paume, et eut à peine le temps de relever les yeux qu’on l’entraînait vers le château. La rage revint se trouver une place de choix, dans son cœur, mais Raven garda patience. Elle retrouverait son chat et elle passerait l’envie, à celui qui avait osé les séparer, de recommencer. Une fois qu’elle en aurait fini avec lui, en vérité, il n’oserait même plus ne serait-ce qu’y penser.

Bon, Raven se retrouva donc dans le château, à papoter avec l’ourson orange qui, même si elle ne l’aimait pas trop, au début de cette aventure, remontait lentement dans son estime. Sans aucun doute, c’était facilité par l’absence du corbeau qui boudait dans un coin de son esprit, et l’emprise de l’humaine sur sa conscience. Néanmoins, même l’oiseau noir ne pouvait nier que de voir ses idées de génie approuvées par un grand sourire était une bonne chose. Si l’orange présentait un esprit capable d’accepter que la brune ait très envie de tout faire péter, alors elle méritait, peut-être, un peu d’attention.

Oui, évidemment, même l’espionne en Raven fut déçue de ne pas avoir le droit de tout faire exploser avec un gros bazooka, ce qui aurait, quand même, facilité beaucoup de choses. Néanmoins, elle ne se faisait pas trop d’illusions en donnant ces propositions et ne laissa pas l’échec la détourner de leur but et de ses réflexions. Il fallait trouver une solution. La seule qu’elle voyait, pour le moment, était d’empêcher la bête de bouger pour se libérer un bon timing et l’achever comme il se devait. Sûrement en découvrant ses points faibles. Mais ça, ils ne pourraient pas les supposer de loin, ils devaient attaquer pour les trouver et pouvoir donner le coup final. Sur une chose aussi grande que ce monstre… ce n’était pas le plus simple, surtout sans les ailes de Raven. Elle avait réussi à mettre K.O. deux sorcières (allez, avouez que ça vous avait manqué de ne pas en entendre parler) grâce à ses transformations, mais là… Elle devait trouver un moyen de faire sans et elle doutait que le monstre accepte de s’allonger par terre si elle le lui demandait.

Néanmoins, au moment où, enfin, le séisme se calmait et que Raven pouvait espérer obtenir ce qu’elle voulait de la part des zarbis, elle comprit que les choses ne seraient pas aussi simples en voyant Sécurité retenir l’orange. La rouge fronça les sourcils, resserra ses poings sur le stylo et la batte, et se tint prête à frapper le moindre truc qui passerait par la porte du château. Elle frapperait sûrement avant de voir ce dont il s’agissait, mais tant pis. C’était nécessaire pour leur survie.

À la place de voir quelque chose passer la porte, ils entendirent un bruit énorme, un long hurlement, et des pouf à répétition venant de derrière eux. Raven pivota sur ses talons pour découvrir des dizaines d’Innocences qui prenaient, soudain, la forme de Peur, ce gamin qui avait agressé l’orange, au début de l’aventure.

avatarOn a intérêt de se dépêcher avant qu’ils finissent tous comme ça.

Ni une ni deux, Raven se détourna du spectacle et sortit du château, accompagnée d’Altana, de plusieurs Sécurités et des zarbis. Le monde entier semblait sens dessus dessous, complètement renversé. Le monstre, au milieu de la place des quatre saisons, marchait dans un sens puis un autre, comme s’il ne comprenait pas lui-même où il était, ce qu’il se passait et où il devait aller. La rouge ricana, comme à son habitude.

avatarIl a peut-être besoin d’un chien d’aveugle, le gros poulet.


avatarPlutôt d’un coup de pied au cul, si tu veux mon avis, rit l'orange, à ses côtés.


avatarSi seulement c’était possible, ça aurait été avec plaisir. Bon, allons chercher ces cordes.


Non que ça la gêne, d’être menée par des zarbis, mais les voir voleter devant eux jusqu'à un garage avait quelque chose de bizarre. Raven suivait sans un mot. Elle sentait que les choses ne seraient, sans le moindre doute, pas aussi simple que ça. Ça ne pouvait pas être aussi simple que ça. La porte du garage coulissa et les zarbis s’engouffrèrent dedans pour ressortir avec des cordes.

avatar
Que voulez-vous faire ? On peut vous aider ?


avatarIl faudrait empêcher au monstre de bouger. Il ne faut pas qu’il fasse plus de dégâts.


avatarVous êtes les seuls à pouvoir voler, alors il va falloir que vous l’attachiez pendant qu’on essaie de trouver un point d’ancrage, au sol.

Il se tourna vers Sécurité pour attendre son approbation. Depuis quand les gens zarbis attendaient l’accord de quelqu’un d’autre pour faire quelque chose ? Raven se contenta de hausser un sourcil, en attendant qu’ils se décident.

avatar
Vous avez besoin de nous tous ?


avatar
Plus on est de fous, plus on rit, non ?


Vraisemblablement, il ne valait mieux pas demander à Raven sa pensée sur le sujet. Plus de zarbis, ça faisait surtout plus de pions à sacrifier pour faire le tomber le roi. La guerre, c’était savoir faire des choix pour la bonne cause. Le zarbi siffla et plein d’autres zarbis débarquèrent d’un seul coup.

avatarBon, qu’est-ce qu’on attend ? Prenez une partie des cordes et au boulot.


Et les zarbis s’emparèrent des cordes, comme le leur demandait l’orange, mais l’un d’eux se détacha du lot pour s’approcher, les joues rouges. Raven se prépara au pire.

avatar
On lui envoie juste dessus ?


avatar
Vous savez pas faire un nœud ?


Raven bugua. Des débiles. Ils étaient entourés et accompagnés de débiles profonds. Qui aurait l’idée de lancer des cordes sur quelqu’un ? Raven avait, pourtant, bien expliqué qu’il fallait attacher le monstre. En quelle langue il fallait le leur dire ? Ce n’était pas elle, la linguiste, dans l’histoire, mais Kot. Et Kot n’était pas là. Les zarbis échangèrent des regards entre eux et, soudain, des nœuds apparurent sur les cordes qu’ils tenaient dans leurs mains. Bien, au moins, le plus dur était, au final, le plus simple pour eux.

avatarVous enroulez la corde autour de ses bras, expliqua-t-elle, en mimant autour du sien, vous serrez et vous faîtes un nœud pour qu’il ne puisse pas se dégager. C’est compris ?

Suite à quoi, les zarbis approuvèrent tous en chœur et s’envolèrent avec les cordes, vers le monstre. Raven s’empara d’un bout, en cherchant, déjà, un endroit où elle pourrait accrocher le monstre pour l’empêcher de bouger. Néanmoins, les réjouissances ne durèrent pas longtemps : d’un bras, le monstre envoya voler plus loin les petits zarbis et leurs cordes. Ils n’y arriveraient jamais. Ce qui ne les empêchait pas d’essayer, encore et encore. Au moins, ils n’étaient pas des lâches, même s’ils étaient de gros boulets. Raven se retourna finalement vers Altana.

avatar
Ça ne marchera jamais, il faut trouver une autre idée…


avatarSi on ne peut pas l’attacher, il faut restreindre ses mouvements. L’empêcher de remuer partout comme un idiot.

Ah ! Raven approuvait totalement cette pensée, qui permit à l’orange de montrer plusieurs marches (oui, cette fois, ce sont des marches et plus des colonnes) dans son estime. Pour ce que ça changeait à cette histoire, Sécurité aussi approuva ce plan d’un hochement de tête. Il se mit même à réfléchir, ce qui ne devait pas être facile pour lui.

avatarLes portes ne marchent plus, mais nous pourrions le faire manuellement pour aider à ça.


avatarFaisons ça. Je prends la porte de l’hiver. Ils en restent trois.


avatarJe prends celle du printemps. Les Sécurités, prenez les autres. Vous servirez enfin à quelque chose.


avatar
On va hanter tes rêves, c’est déjà utile, non ?


Inévitablement, la rouge ricana. La pique de l’orange avait été bien détournée par une phrase qui portait, sans trop de doute, la patte de son mari. Mais elle n’y pensa pas plus et s’éloigna vers le pont-levis qui menait à l’hiver, tandis que les Sécurités s’occupaient de l’été et de l’automne, et l’orange du printemps. Ce qui était assez simple, en vérité, puisqu’il suffisait, aux uns et aux autres, d’actionner un levier pour relever les ponts. Il était même essentiel de préciser qu’Altana réussit sa tâche à la perfection et referma l’accès au printemps. Le même résultat pouvait être constaté avec les Sécurités.

Revenons à Raven.

Elle, de son côté, approcha du pont-levis bleu et blanc qui menait au pays de l’hiver. Elle repéra vite le levier, sur le côté, et l’actionna sans encombre. Sous son regard vermeil, le pont se leva doucement, tiré par ses grosses chaînes, et se referma sur la porte. L’accès au pays de l’hiver était, maintenant, bloqué, et le monstre ne pourrait plus quitter la petite place des quatre saisons.

Ce qui ne lui plut pas vraiment, il fallait croire.

Alors que Raven se retournait, prête à rejoindre les autres, une grosse main recouverte d’écorce se referma sur son gros bidon. Les yeux de l’ourson s’écarquillèrent. Elle eut à peine le temps de lâcher sa batte et de se tenir aux doigts immenses qui l’entouraient, que le monstre la soulevait soudain de terre. Raven essaya de garder son calme, habituée aux hauteurs, et se concentra plutôt sur les intentions du monstre qui semblait… n’en avoir aucune. Force était de constater qu’il ne prêtait pas la moindre attention à sa nouvelle acquisition et qu’il se contentait de bouger sans cesse, toujours sans savoir où il allait.

Cette certitude se brisa un peu quand Raven sentit le bras bouger sous elle pour se diriger vers la tête du monstre. Elle dégagea son deuxième bras de la poigne du colosse et serra les doigts sur le stylo magique qu’elle n’avait pas lâché. Que pouvait-elle faire pour sortir d’ici ? S’il comptait la manger, Raven ne se laisserait pas avaler sans se battre ! Néanmoins, sa combativité et sa peur d’être croquée s’envolèrent à l’instant où la main s’arrêta près de la tête. Si proche du visage, la rouge put observer la bouche du monstre qui présentait une drôle d’encoche, sur les lèvres : un petit cœur. Raven songea à celui qu’elle avait sur le ventre et celui qu’elle avait dessiné à Kot. Qu’était-elle censée comprendre ?

Elle avait déjà une petite idée de la réponse, quand la main s’écarta du visage, sans la lâcher. Raven fut portée un peu plus haut et elle aperçut, sur les toits, tout le petit groupe d’oursons. Elle haussa un sourcil et relâcha un peu la tension dans son corps mousseux. Bien. Que foutaient-ils ? Ils admiraient le spectacle ? Il était peut-être temps de se bouger un peu le cul ! Pour le moment, le monstre ne la serrait pas fort, mais qui pouvait lui jurer qu’il ne déciderait pas, d’un seul coup, de la balancer au loin, de l’écraser ou de l’adopter, comme un doudou qui n’avait pas du tout envie de finir sa vie ici ?

Ah bah ! Certainement pas Kot et son petit cœur au cul.
La petite Willie et son envie de tout bouffer ?
Toujours pas Thomas et ses paillettes.
Altana, peut-être, et sa répartie ?

Normal, tiens.
A l’instant, elle se souvint de tous leurs prénoms.



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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2020-05-30, 15:38

Les songes de la neige !
Avec Kot, Raven, Altana, Willie & des choses étranges dans la tête d'Olaf

La petite mamie avait l’air de savoir ce qu’elle faisait alors Thomas décida de la suivre dans le trou noir. Ce n’était pas tous les jours que l’on pouvait se targuer d’être rentré dans un trou noir, mais comme Solitude lui avait dit, ce n’était pas dangeureux. Effectivement vu qu’il fallait tout colorier pour calmer le fameux trou noir, qui au bout de leurs efforts, devint tout blanc. Hourra ! Ils avaient réussi ! Tout se redesinna rapidement et quand ils sortirent de l’endroit, ils commencèrent presque à célébrer leur victoire. Ils avaient désactivé la dernière tour, ce qui voulait dire que tout allait redevenir comme avant ? Non ? Non c’était trop beau. Ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir vraiment tué… Des secousses se firent sentir. D’abord faible et puis après très violentes. Il remarqua que Willie tomba au sol, secouru dans la minute par Altana. Qu’est ce que ça voulait dire ? Ils avaient réussi pourtant … Sécurité leur avait dit qu’en désactivant toutes les tours, Axel serait sauvé … Où était la couille dans le potage sérieusement. Esquivant un gros bloc de pierre, il mit les mains sur ses grosses oreilles quand le cri du monstre retentit. C’était celui qu’il avait entendu … C’était le monstre qui se trouvait à la frontière de sa conscience et de son subconscient. Déloria. Sécurité le connaissait. Il n’eut pas le temps de lui poser plus de questions qu’ils commencèrent tous à courir pour se mettre à l’abri. Dans la cohut, Responsabilité apparu, au moment où Sécurité attrapa Altana pour l’empêcher de combattre le monstre. Responsabilité leur fit signe de venir avec elle. Se tournant, Thomas se rendit compte que Raven avait suivit Altana. Il ne restait plus que Willie et Kot.

Marchant rapidement, parce qu’un ours en peluche ça s’essoufle vite, Thomas remarqua que dans le regard de Responsabilité luisait une lueur de peur, forcément, mais aussi de tristesse. Elle savait quelque chose, il en était persuadé. Doucement, il commença à lui parler sous le regard attentif de ses deux autres camarades.

"Quand je suis arrivé ici ... ce monstre ... je l'ai vu ... est ce que toi tu aurais une idée à quoi il pourrait être rattaché ?"
“Malheureusement oui. C est lui qui a fait les tours. Je ne comprends pas. Désactivé les tours devaient le renvoyer loin sous terre.... dans votre monde il est Deliora”

Déliora … Thomas n’en avait jamais entendu parler, mais avec une ville comme Storybrook, il n’était pas étonné de voir que même un esprit aussi pur qu’Axel, pouvait avoir des visions de monstres de ce genre.

"Je ne sais pas qui il est … mais c'est comme un boss final dans les jeux vidéos"

Il n’était pas un très grand fan de jeux vidéos, mais il aimait bien Kowalski l’entendre parler pendant des heures de toutes ses stratégies qu’il mettait en place pour gagner. Il avait l’impression que c’était comme ça. Dans chaque niveau, une tour à désactiver. Puis, à la fin, le méga boss qu’ils devaient vaincre pour terminer le jeu. Sauf que malheureusement, ça n’en était pas un …

“Ici... ici il est un traumatisme..... il se sent coupable, triste, inutile et seul ....”
"Un traumatisme ..."

Voila quelque chose d'intéressant … Thomas se gratta le menton en reprenant son souffle.

"Dommage que l'on est pas un psy parmi nous ... ça aurait pu nous aider ... parce que je ne pense pas que l'on puisse régler un traumatisme par la violence. Il faudrait essayer de discuter avec lui ..."
“On ne peut pas. Il n'entends rien.... de ce que l'on a compris il ne peut que parler... mais il ne peux ni voir ni entendre …
"Et bien ... il faut le faire parler ! Poser des mots sur les choses qui font mal est la clé de l'avancement."
“Comment le faire parler sans qu il n entends ? Il faudrait qu il puisse nous comprendre .... mais traumatisme est enfermé dans son propre esprit....
"Hum ... bonne question ..."

Gardant le silence, Responsabilité les fit accélérer un peu pour arriver devant une maison assez grande, d’un style campagnard. Dans le fond du salon, des innocences recroquevillées sur elles même, se tenant la main. Certaines accrochés aux jambes d’autres Responsabilités. Se retournant vers celle qui les avait accompagné jusque dans cet abri, Thomas reprit.

"Il faudrait le pousser à parler ... peut être en le touchant ?"
“Il ne sent pas non plus quand on le touche…”

Ils étaient vraiment pas aider… Thomas posa sa patte sur la hanche de Responsabilité qui regardait le monstre par la fenêtre, d’un air toujours aussi triste.

“La culpabilité et la responsabilité sont des sentiments liés mais je ne sais pas comment faire pour le calmer…
"Ah ... et bien tu serais donc la seule à pouvoir l'aider ... Essaye quand même de lui parler. Si vous avez ce lien, forcément il va t'entendre. Il faut que tu lui fasses comprendre que dans la vie, parfois, on est pas responsable de choses qui arrivent."
“J en doute... J ai déjà essayer. Mais je peux retenter !”

Il la regarda partir, laissant sa place à un autre Sécurité, qui leur annonça que Raven et Altana voulaient arrêter le monstre. Ce qui en soit n’était pas du tout étonnant. Il allait continuer de l’écouter quand il entendit Kot se plaindre encore plus fort que précédemment. Se tournant vers lui, il remarqua qu’il n’était pas bien du tout, ses deux mains plaqués contre son nez.

"Qu'est ce que tu as ?"
“L’odeur.... ça pue tu ne sens pas ?”

Thomas huma l’air mais ne sentit rien. Alors il lui fit un non mécanique de la tête tandis que Kot essayait à nouveau de respirer.

“Pourquoi cette odeur est si forte ? Fait quelque chose TomTom !”

Thomas eut une petite moue désolée, de ne pas pouvoir vraiment l’aider.

"Essaie de respirer juste par la bouche ... parfois les odeurs passent moins comme ça ..."

Kot se mit alors à faire ce que Thomas lui avait dit avant qu’une innocence commence à l’approcher. Il recula jusqu’à la table, ne pouvant se débarrasser de l’innocence et tenir son nez en même temps. Au final, elle lui dessina sur le nez, un pince nez, au moment où Kot essaya de la repousser. Thomas eut un petit sourire, se retournant vers Sécurité maintenant que le soucis de Kot était réglé.

"Bon et maintenant ... on fait quoi ? Parce qu'on va pas laisser Altana et Raven se battre seules contre le monstre !"
“On ne se bats pas ici !”
"Oui je sais que vous ne vous battez pas mais à un moment donné ... même la plus pacifique des personnes doit se battre pour sauver sa peau !"
“Nous sommes la securité. Pas le combat. Peut etre est ce vous qui ne pensez trop à la violence pour voir les solutions pacifiques qui s offrent a vous ?”

Ah oui toujours la même rengaine, qui commençait vraiment à exaspérer Thomas. Surtout qu'il venait de parler par métaphore, visiblement c'était trop compliqué à comprendre ...

“Pour le moment le plan est d enfermer Traumatisme dans la place des 4 saisons en fermant les portes....

Kot les regarda, se mit à sourire malgré son pince nez.

“TomTom .... quand on a pas de plan .... il faut prendre de la hauteur !”

Il sortit du salon pour passer dans le hall et commença à grimper à une échelle qui menait au toit. Directement Sécurité le suivit. Thomas fit un signe de la tête à Willie pour prendre la même direction. Arrivant sur le toit, ils purent observer le monstre enfermé sur la place … mais qui avait capturé Raven dans sa main. Il lança alors un regard plein de dédain à Sécurité.

"Ce n'est pas au vieux singe que l'on apprend à faire la grimace ... bien sur qu'il y a toujours des solutions pacifistes, j'en ai moi même proposé une à Responsabilité. Mais se battre peut être aussi prit dans le sens métaphorique. On se bat pour sa vie, c'est à dire que l'on agit !" Puis il va voir Raven et avoir un petit sourire en coin en regardant sécurité. "Et là ? On essaye toujours de le raisonner en lui disant gentiment de lacher Raven ?"
“Il n est pas en train de lui faire du mal. Et s il le lache elle pourrais se faire mal”
"Ah ouais ? Tu te fais souvent porter par un immense monstre imprévisible ?"

Son jugement était visiblement malgré son apparence de bisounours. Ah un moment donné … il fallait qu’ils comprennent aussi les rouages de la vie. Ce n’était pas un long fleuve tranquille.

"Ouais mais si déja de base il ne l'avait pas prise elle n'aurait pas la possibilité de tomber ... mais bon on sait que ça sert à rien de discuter de ce genre de chose avec vous. Concentrons nous sur comment apaiser ce traumatisme de l'esprit d'Axel"






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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 4 PracticalDimCow-size_restricted
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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 4 Aj7x


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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2020-05-31, 19:47

les songes de la neige
Willie & Cie

Le petit groupe était sur le toit depuis un bon moment, lorsque deux petites oreilles rousses firent leur apparition à l'orée de celui-ci. Une Altana entière et légèrement irritée leur succéda rapidement:

« Qu’est ce que vous foutez ? Il faut aider Raven ! »

Avant qu'elle arrive à leur hauteur, Willie entendit un petit « Je suis d'accord avec l'idiote ! » prononcé par Kot qui hochait doucement la tête. Heureusement, la rouquine n'était pas assez près pour saisir la remarque et tant mieux, la priorité était de sauver Raven du monstre qui la secouait dans tous les sens. L'ourson rose pivota vers la nouvelle venue pour souligner:

« On essaye de trouver une solution pour l'aider, mais c'est pas si simple ! La violence ne résoudra rien ! »

La violence ne résolvait jamais rien, et encore moins dans le monde d'Axel. Il fallait trouver une solution qui était au-delà de cela, après tout ce monstre n'avait pas l'air si méchant, peu de monstres l'étaient vraiment. C'était pour cela que Willie servait toujours à comprendre d'où provenait le mal être des autres, afin de pouvoir véritablement leur venir en aide. Alors qu'elle réfléchissait à une façon de sauver Raven sans pour autant blesser le "monstre", les cris de l'ourson rouge parvinrent à ses oreilles:

« Il a une encoche en forme de coeur sur les lèvres ! C'est tout ce que je vois ! »

Willie se plongea à nouveau dans son esprit pour tenter de comprendre comment ils pourraient venir à bout de cette épreuve. Depuis le début de cette aventure, ils avaient dû venir à bout d'une balle au prisonnier, d'un twister, d'un guitar hero, d'un labyrinthe... Ses neurones se connectèrent soudainement et elle s'exclama:

« Oh mais oui ! Un jeu ! C'est forcément ça, pour vaincre un monstre de ce monde, il faut adapter notre façon de penser à ce monde ! »

Elle croisa alors le regard de Kot qui penchait la tête d'incompréhension, comme si elle était absolument stupide et qu'il n'avait pas joué aux mêmes jeux qu'elle depuis le début. Il lui fit une réflexion tout en jetant des cailloux sur ce pauvre monstre qui n'avait rien demandé.

« Notre pensée ? Tu as fumé pour de vrai en faite ! Et l'odeur tu en fais quoi ? »

Elle voyait difficilement le rapport, mais elle avait arrêté d'essayer de comprendre avec ce pauvre ourson noir. Si elle n'avait pas été aussi optimiste, elle l'aurait classé dans la catégorie des cas désespérés, mais Willie plaçait des espoirs en chaque personne qu'elle rencontrait. Heureusement, Raven était là pour remonter le niveau, elle les informa qu'elle avait toujours son stylo avait de proposer:

« Je peux faire comme dans le trou ! Puis elle ajouta: Kot ! Arrête tes bêtises et réfléchis un peu ! T'as intérêt à trouver un moyen de venir me sortir de là ! »

Des menaces qu'il ne fallait pas prendre au pied de la lettre, après tout, l'ourson noir était déjà en mauvaise posture. Willie n'arrivait pas à savoir s'il avait fait autre chose qu'être un boulet durant cette aventure, jusqu'à ce qu'elle se souvienne qu'il avait servit de bouclier durant la balle au prisonnier. Et puis, on ne pouvait pas lui emmener son sens de l'humour.

« Peut-être en fabriquant une clé en forme de cœur ? Ca me semble simple, mais restons optimistes ! » suggéra Willie à l'ourson rouge.
« On a un stylo, on a un monstre moche, on va lui colorer la tête ! »

Kot avait dit cela en râlant, tout en secouant les fesses, prêt à sauter. Bon au moins, cette fois-ci, il n'était pas là que pour faire de la figuration et mettait du coeur à l'ouvrage. Le contraire aurait été inquiétant, lorsque l'on savait que celle qui se ferait peut-être bientôt broyer dans la main du monstre était sa femme. Toutefois, sa petite remarque ne plut pas à Willie qui lui lança en brandissant un doigt en l'air:

« N'importe quoi, il n'est pas moche, juste pas à ton goût ! »
« Je veux bien lui dessiner ce qu'il veut sur les lèvres, mais je vous rappelle que je suis coincée ! Bougez-vous un peu !" »

Comment auraient-ils pu oublier qu'elle était coincée dans la main du monstre immense qui se tenait devant eux ? Willie remua doucement la tête tandis que Raven essayait de dessiner divers objets pour se libérer. Malheureusement, chaque essai se concluait par un échec, jusqu'à ce que Kot saute enfin sur le bras du monstre. Il avait une incroyable souplesse, ce qui faisait grandement écho à sa nature de chat. Willie ne put qu'être impressionnée, incapable de s'en remettre alors qu'il tendait déjà la main à Raven pour l'aider. Lorsqu'elle fut libérée, elle s'appliqua à colorier l'encoche en forme de cœur que le monstre portait sur les lèvres. Soudain, il rétrécit légèrement et ses mouvements se firent plus lents.

« Oh c'est plus simple que ce que je pensais en fait ! »

A ces mots, elle dessina un grappin en faisant l'impasse sur toutes les customisations qui lui auraient pris trop de temps, et s'accrocha à une oreille du monstre. Une fois installée sur le crâne de l'immense créature -sur laquelle elle avait peiné à monter à la force de ses petits bras-, elle fit signe à Altana et Thomas:

« Hééé ! Venez colorier vos encoches les amis, Altana elle doit se trouver près d'une main et Thomas vers les yeux ! »

En quelques minutes, toutes les encoches étaient coloriées. Willie n'avait pas vu comment l'ourson orange s'y était prise, mais elle avait aperçut Thomas se jeter sur la créature de la même façon que l'avait fait Kot plus tôt en lançant:

« Allons y ! »

Le monstre ayant disparu, le petit groupe se retrouva sur la place des Quatre Saisons, avec une personne déguisée en fantôme en plein milieu. Willie devina sans mal qu'il s'agissait d'Axel, avoir vaincu le monstre avait comme un goût de fin, ils avaient forcément sauvé le glacier cette fois-ci ! Elle remarqua soudain qu'il pleurait, agité de tremblements. Sans vraiment réfléchir, elle le prit dans ses bras, le cœur serré. Voir les autres souffrir était absolument insupportable, et son empathie sans limite ne l'aidait pas vraiment.

« Axel ? Tu vas mieux ? »

Willie avait complétement oublié qu'en vérité, Altana était la seule à connaître Axel. Tous les autres membres de la mission avaient atterrit ici par hasard, mais elle aurait pu parier que tout le monde se sentait proche du glacier à présent. Il releva doucement la tête vers l'ourson roux, penaud et prononça en tremblant:

« Altana... Ne me déteste pas... Je voulais pas être méchant tu sais ? »
« De quoi tu parles ? Tu as toujours été gentil ! »
« J'ai fait du mal. J'ai dû faire du mal. J'ai pas eu le choix... »

Willie ne se permit pas de prendre part à la conversation, écoutant simplement en maintenant son étreinte. D'un bras, Axel fit signe à Altana de rejoindre le câlin. C'est alors que plein de petits pas se firent entendre, suivit d'applaudissements. Les innocences étaient toutes sorties sur la place pour entourer le groupe et les féliciter. Mais ces applaudissements furent rapidement éclipsés par un grand câlin collectif dans lequel le groupe au complet fut entraîné. C'était une belle récompense, et il fallait avouer que cela faisait du bien après une aventure aussi éprouvante. Mais une plus grande surprise arriva rapidement. Le groupe avait eu le choix de sauter directement dans la brèche, ou bien de faire la fête avant. La deuxième option avait été choisie avec joie.

De nombreuses tables avaient été disposées sur la place, et les innocences avaient revêtu des chapeaux de fête. Au-dessus de leurs têtes, des fanions flottaient dans les airs, bercés par des brises sucrées. Tout le monde parlait et rigolait joyeusement, la vie d'Axel n'étant plus en danger, ils pouvaient s'amuser sans culpabiliser. Chaque mets dont ils rêvaient apparaissaient directement dans leurs petites assiettes en carton, c'était la magie de ce monde. Kot dégustait donc des corayas tandis que Raven grignotait des biscuits. Willie piochait un peu partout dans le buffet, incapable de vraiment choisir ce qu'elle voulait. Elle ne trouva son bonheur qu'en s'approchant de la fontaine de chocolat au milieu de la place, mangeant des fraises en cachette pour que l'ourson rouge ne la regarde pas d'un mauvais œil. Après quelques minutes à naviguer entre les différentes tables du buffet, elle décida de rassembler tous les membres de cette belle aventure. Ils trinquèrent à Axel, un verre de champomix à la main.

« Alors, quel est le plus beau souvenir qu'il vous restera de cette aventure ? »

C'est Kot, qui se tenait à Raven depuis la fin de l'aventure, visiblement incapable de la laisser s'éloigner de plus de trois mètres, qui commença:

« Le moment que je préfère ? Taper contre les nounours en raquette... Il ricana avant de soudainement se tourner vers Raven pour préciser: Mais pas la fin ! »

Force était de constater qu'il avait fait des progrès depuis le début de cette aventure. Altana prit à la suite:

« C’était compliqué d’apprécier quelque chose alors que la vie de mon ami était en danger... mais je pourrai retenir les nouvelles personnes que cela m’a permis de rencontrer. Et renforcer mon amitié avec toi, Willie. »

L'ourson rose hocha doucement la tête, tout sourire, heureuse d'avoir pu à nouveau apprécier la compagnie de son amie même si c'était dans de telles conditions. Thomas approuva d'un hochement de tête, ajoutant:

« C'est vrai que de base on était pas en mode colo de vacances ... mais c'est bien de voir aussi les gens sous un autre jour, ou une autre forme. »

Il conclut par un petit clin d'oeil avant que Raven donne sa réponse:

« Maintenant. Parce que j'avais franchement la dalle. Elle ajouta un peu plus bas: Les trampolines, c'était plutôt cool. »

Willie était étonnamment touchée par ce moment, émue par la rétrospective de ce petit bout de chemin qu'ils avaient fait ensemble. Elle ignorait s'ils se reverraient dans le monde réel, mais ça lui faisait chaud au cœur d'avoir fait de si belles rencontres. Elle prit une petite inspiration pour ne pas pleurer, sachant déjà qu'ils se serraient moqués d'elle, puis observa ses camarades un à un.

« Pour ma part, j'ai adoré découvrir ou redécouvrir de super coéquipiers ! Mais je pense que le moment que j'ai préféré, restera celui où j'ai dansé avec les zarbis ! »
« Danser beurk. »

Elle ignora la remarque de Kot, ne faisant même plus attention aux idioties souvent blessantes qu'il débitait et trempa ses lèvres dans son verre de champomix. L'heure de sauter dans la brèche vint rapidement et les adieux étaient difficiles. Willie aurait pu se trouver une jolie place dans ce monde, même Sécurité le lui avait fait remarquer, mais elle préférait la vie réelle malgré les problèmes et les peines qu'elle apportait. Après avoir fait un immense câlin aux zarbis, elle sauta dans la brèche et se réveilla dans une chambre d'hôpital.



©️ Gasmask

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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2020-06-01, 18:43


Les songes de la neige

Tout plein de pas beaux !

Bon … on avait sauvé le monde à base de coloration crayonnique (mot qui n’existe pas) et beaucoup d’amour, ou d’amitié …. Kot avait subi la plupart des jeux … et comme il adorait, il avait réussi à désespérer tout le monde sans même se forcer … Il se sentait si puissant d’arriver à exaspéré même une nonne, ou une statue … ouais, même la statue ne pouvait pas résister à lui … qu’il ne pouvait que se pavaner … alors qu’il se diriger vers le tobboggan … il était temps de partir non ? – Kot passa à côté d’un ourson avec un miroir sur le bidon. Il lui parla alors qu’il était dans son dos, et notre chat se retourna … et là …

- RAVEN !!!!!!

On commençait avec Raven qui crie Kot, et on fini avec Kot qui crie Raven. La boucle est bouclé … Tout est réellement terminé.. ou pas … Raven faisait l’innocence avec un petit sourire.

- Oui ? Ton petit tatouage n'est pas à ton goût ? Je le trouve plutôt mignon. Il va avec le mien.

Elle se caressa le ventre alors qu’il observait encore son cœur sur les fesses … est ce que c’était une excuse ? Elle avait été puni par un cœur, il n’avait pas à souffrir aussi d’un cœur… Avec sa tête outré, il reprit !

- Depuis quand ?! J'ai eu un cœur au cul tout le temps ?
- Depuis que tu es à moi, que ça te plaise ou non !

Elle se mettait à bouder ? Sérieusement ? Kot était encore plus outré. Comme s’il avait besoin d’un cœur dans CETTE ZONE pour se souvenir à qui il appartenait.

- Je suis à toi depuis toujours mais je n’avais pas de cœur aux fesses !

Il la regarder bouder à travers le miroir … Non mais … Mais … mais …. Il avait un cœur sur les fesses tout de même ? Ce n’était pas normal …. Il réfléchit, il n’était pas en colère contre Raven. Une autre personne serait déjà morte … d’ailleurs il ne lui aurait jamais donné l’occasion … mais pas Raven. Il essaya donc de trouver un bon côté …

- Mais bon au moins on me prend pour un innocent et je peux mieux manipuler les gens ?
- Qu'est-ce que ça peut faire, de toute façon ? Ca sera parti dès que tu auras sauté dans la brèche.

Elle avait toujours les bras croisés … et lui ne savait plus quoi faire … les femmes étaient simples à comprendre. Elles étaient connes. Raven était autre chose … bien plus complexe, et pas conne … et …. Il n’était pas sur de savoir comment faire alors qu’elle était toujours en train de bouder.

- Si c'est ce que pensent les autres qui t'intéresse, t'as qu'à aller leur demander leur avis. C'est qu'un petit coeur de rien du tout, arrête de m'embêter.
- Je t'embête si je veux d'abord, tu vas voir je viendrais te dessiner des cœurs moi aussi ! ça commence à être une habitude !
- J'en veux pas. Dessine sur quelqu'un d'autre.

Elle baissa les yeux et appuya sur son cœur à elle … ouais … bah non … Vous savez qu’elle avait dessiner sur Kot aussi dans leur dernière mission ? Alors prout. Ça ne pouvait pas commencer à être normal… on ne pouvait pas le colorer alors qu’il était si parfait …Puis, ça prouverait qu’il aime sa femme s’il la laisse faire … alors il se vengera, c’est tout.

- Je voulais juste qu'on soit accordé, mais t'es jamais content. Pour rappeler à tout le monde que tu es à moi et qu'ils n'ont pas le droit de te toucher. Mais moi, si.


Elle fit un « poke » sur le torse d’ourson de Kot. Kot la regarda faire … Il regarda aussi la bèche, et prit la patte de sa femme dans la sienne avec un sourire.

- Ne t'en fais pas. Ça, tout le monde le sait.

Et il fit un mouvement assez rapide pour prendre sa femme dans ses bras et sauter sur le tobbogan. Il laissa un « adios les nullos » planer alors qu’il n’était déjà plus là pour les voir.

Dans le monde réel
Kot était déjà en train de s’étirer. Ses pattes faisant tomber les quelques outils et autres qui trainaient sur la petite table où on l’avait mis. Il regarda autour de lui… Sa femme était à l’opposé… qui avait osé ? Alors qu’il était déjà en train de sauter pour aller rejoindre Raven (sautant sur les torses des autres pour aller jusqu’à elle) une infirmière arrive

- Oh mon dieu ! DOCTEUR DOCTEUR JE CROIS QU ILS SE REVEILLENT.

Kot leva les yeux au ciel et observa sa femme qui prenait plus de temps à revenir. Peut être parce qu’il manquait Thomas…. Ou qu’elle était venue fatigué … avec l’abruti d’infirmière pourtant, elle aurait dû se réveiller. Un médecin voulait venir vers Raven… Ko fini par grogner, ses poils irisés prêt à lacérer l’homme … On ne touche pas à sa femme.

Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 4 8chr
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La fin d'un monde

Des instrus pas comme les autres


Voici venu le temps de la conclusion ♪ Dans cette mission c’est toujours très marrant ♫ C’est le moment joyeux, des glaciers heureux, des monstres petits, oui c’est bien fini ♪


Voici donc … la conclusion pour Kot. Etant en chat, il n’aura pas la même chose que vous. Pour ce dernier post … si vous voulez un adios dans le monde du rêve, alors n’hésitez pas à le dire… Sinon….

Vous vous réveillez à l’hopital. Une infirmière/infirmier/Médecin vient vous voir pour prendre vos tensions et vérifier que vous vous souvenez qui vous êtes. Ils vous mettent au courant que vous avez été retrouvé dans les pommes avant-hier, et que vous avez fait deux attaques depuis. Ils vous demandent de rester pour vérifier que tout va bien jusqu’au moins le lendemain matin.


Axel sera toujours en train de dormir, mais ses données seront cohérentes et en bonne voix… si vous restez peut être pourriez vous lui parler ? Sinon, revenir plus tard et autorisé si vous décidez de partir ! Un duo avec Kot est absolument voulu, mais ce n'est pas des instrus, juste un duo parce que c'est la fin Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 4 2731903649 … alors à vos claviers !

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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2020-06-02, 21:55

Les Songes de la Neige

Les Quatre Saisons

Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 4 TVqH
Nous avions fini par sauver Axel. Il avait simplement fallu colorier certaines encoches correspondant aux cinq sens que chacun ressentait depuis notre arrivée. Le toucher pour ma part. Comme cela semblait ironique. Moi qui ne supportait aucun contact depuis que l'on m'avait kidnappé... Mais, cette expérience avait pu m'apprendre quelque chose : tous les contacts n'étaient pas mauvais. Depuis le kidnapping et tout ce qui s'y était passé... je faisais attention à ce que l'on ne me touche pas. Jamais. Mais, pourquoi avais-je monté un mur aussi haut ? Bien sûr que je n'appréciais pas que l'on me touche sans mon consentement, encore plus à des endroit inappropriés... Mais le pauvre Axel qui me demandait des câlins ne méritait pas d'être puni pour ça. Je pouvais très bien accepter et le faire. Enfin... Ce n'était pas le plus important en ce moment. Il fallait retourner dans le monde réel mais avant, nous vîmes Axel, déguise en fantôme. Il m'invita à lui faire un câlin ce à quoi je répondis par un sourire avant de m'exécuter. Tout le monde nous rejoint, et nous fûmes acclamés par de longs applaudissements. Tous les habitants de ce monde nous remerciait et nous proposait même de participer à une grande fête ce qu'on finit par accepter avec joie. C'était la moindre des choses après tout ce qu'on avait fait aujourd'hui... Une fois la fête finie, et de derniers bons moments partagés, on sauta alors dans la brèche pour retourner dans le monde réel.

Je me réveillais à l'hôpital, comme après un rêve qui était, en réalité, bien réel. Je plissais les yeux plusieurs fois, essayant de me réveiller en douceur, et sans douleur. Venait-on réellement de voyager dans le subconscient d'Axel ? Toute cette histoire paraissait irréelle. Pourtant, elle l'était, je le savais. Je commençais à regarder autour de moi, avant d'entendre le bruit de la porte. Je levais la tête pour apercevoir une infirmière entrer. Elle me fit un grand sourire, me demandant si tout allait bien avant de prendre ma tension. Elle me posa plusieurs questions, sûrement pour vérifier que je n'avais pas perdu la mémoire. Heureusement ce n'était pas le cas. Elle m'expliqua alors la situation : je m'étais évanouie devant la chambre d'Axel avant-hier et j'avais fais deux attaques depuis. Je lui demandais ce qu'il en était pour les autres, ainsi que Axel. Elle me dit que les autres étaient dans le même état que moi mais en ce qui concernait Axel... il était toujours dans le coma. Mais elle me rassura en me disant que ses données étaient en bonne voix. Elle me demanda de rester ici au moins jusqu'au lendemain matin, pour vérifier que tout allait bien. Je n'avais pas vraiment le choix, de toute façon. Je ne comptais de toute façon pas partir d'ici tant que Axel ne serait pas réveillé. Je lui devais bien ça. L'infirmière me laissa tranquille. Je vis passer Thomas dans le couloir et ne put m'empêcher de me lever pour aller le saluer.

-Thomas ! Merci pour ce que tu as fait pour sauver Axel. Au final, le petit accident avec tes pouvoirs lui aura sauvé la vie...

-C'est normal. Je ne pouvais pas laisser un innocent dans cet état là ! Et quel innocent... Il rit avant de reprendre. Merci à toi aussi ! C'est un travail de groupe en vérité, nous ne serions jamais arrivé à le faire séparément.

Sa remarque me fit sourire. En effet, nous avions tous eu notre rôle dans cette histoire, même Jot que j'espérais ne pas revoir de si tôt. Nous avions pu sauver Axel seulement parce que nous avions tous travaillé ensemble, mettant parfois l'animosité de côté. Tout ça pour la vie de mon ami. Finalement, l'humanité n'était pas tant à jeter que ça... Mais je pensais soudainement à ce que m'avait dit Thomas quand il était venu me parler plus tôt dans le subconscient d'Axel. Il connaissait Sécurité non ?

-C’est vrai ! On a tous été géniaux. Dis... je me demandais si tu pouvais me présenter au vrai Sécurité ? Même s’il est homosexuel j’aimerais le rencontrer !

Le sourire de Thomas s'élargit à son maximun, ce qui m'étonna un peu... Son sourire était loin d'être normal... Mais, j'avais vu bien plus bizarre à Storybrooke.

-Mais avec grand plaisir ! Sécurité s'appelle River, et ça tombe bien c'est mon meilleur ami...

Jackpot ! J'attrapais un post-it vierge ainsi qu'un stylo sur le comptoir de l'infirmière d'accueil et y écrit mon numéro de téléphone ainsi que l'adresse du Rabbit Hole. S'il comptait me trouver, autant qu'il me voit de façon sexy.

- Ah oui ? Quelle chance ! Je compte sur toi pour lui faire passer ça alors. lui dis-je en lui tendant le post-it, suivi d'un petit clin d'oeil complice.

-Pas de problème, il l'aura, et puis ça lui fera du bien de voir de nouvelles têtes en ce moment !

-Ravi de l'entendre ! Merci beaucoup, j’espère qu’on se reverra aussi à l’occasion.

Je filais vite, déjà parce que j'étais un peu gênée par la situation mais surtout parce que ce n'était pas ce qui importait le plus. Je devais voir comment allait Axel. Sa situation m'inquiétait et l'infirmière ne m'avait en réalité pas vraiment rassurée. Je voulais être là pour lui quand je me réveillais. Je rentrais alors dans sa chambre et y vit Willie et sauta sur l’occasion. S'il y avait bien quelqu'un qui pourrait attendre avec moi, ce serait elle. La bonté incarnée ne laisserait pas une pauvre âme comme Axel toute seule. Je m'assis sur la chaise présente à côté du lit où le bonhomme de neige dormait paisiblement.

-Willie, je peux te demander de rester avec moi ? Je veux attendre que Axel se réveille mais... j'ai peur... et si out ce qu'on avait fait n'aurait servi à rien ?

-Bien sûr, je ne comptais pas partir avant qu'il se réveille de toute façon. Son sourire compatissant s'agrandit pour laisser place à un plus déterminé. Il va se réveiller, il n'a pas le choix ! Sinon je retourne dans son subconscient et je le ramène de force, je peux te l'assurer.

-T'as raison, soit il se réveille, soit on le réveille de force ! Je ne compte pas l'abandonner et ça me fait plaisir de voir que toi non plus. Merci.

-Il n'y a pas de quoi, je ne laisserais jamais quelqu'un tomber tu peux en être assurée !

C'est alors que j'entendis du bruit à côté de moi. Je tournais la tête du visage de Willie pour reposer les yeux sur Axel qui... se réveillait ! Enfin ! Un sourire des plus éclatants apparut sur mon visage. J'étais tellement heureuse de le voir vivant et en meilleure santé. J'étais aussi soulagé que tout ce qu'on avait fait, avec mes quatre alliés n'avait pas été en vain. Il commença à papilloner des yeux mais j'avais l'impression qu'il ne voyait pas ce qui se passait autour de lui. Je lui attrapais la main, après avoir hésité quelques secondes, pour qu'il comprenne que j'étais là pour lui avant de lui parler.

-Axel, tu vas mieux ? J’ai eu si peur...

Le pauvre avait l'air si perdu... Il regarda dans ma direction, du moins celle où il pensait que venait ma voix et je sentis sa main se serrer dans la mienne.

-Altana ? Tu es là ? Il essaya de sauter dans mes bras mais il était encore attaché par la perfusion, ce qui arrêta son mouvement. Qu'est ce qui se passe ?

- Ne bouge pas, tu es à l’hôpital... Un docteur devrait arriver assez vite. Je fis signe à Willie d'aller en chercher un, justement. Tu ne te souviens pas de ce qui s’est passé ?

-Je marchais... et j'ai eu mal... voilà.

-Oh... Eh bien, tu t’es fais renverser par une voiture et tu étais dans le coma pendant quelques jours...Mais tout va mieux maintenant te voilà réveillé !

J'imaginais qu'il n'était pas très utile de préciser que nous avions sauvé son subconscient. Le pauvre venait de se réveiller il n'avait définitvement pas besoin qu'on l'assomme avec des informations pareilles. mais je finirais bien par lui dire, quand il sera sur pieds. Juste pour le plaisir d'être remercié.

Et tu es là ? Tu es venu me voir ? Il regarda ma main et un sourire apparut. Je suis content !

Il venait d'apprendre qu'il avait passé plusieurs jours dans le coma après s'être fait écrasé par une voiture mais il était content ? C'était un concept mais Axel ne cessera jamais de m'étonner.

-Bien sur ! Je suis venu dès que j’ai appris ce qui t’étais arrivé.

-Pardon de t'avoir derangé. Je suis content de te voir mais je voulais pas t'inquieter ! Je te rembourserais en glace ! Plus bas, il continua. Ou en câlins...

-Tu ne me déranges pas enfin ! Et câlin ou glace, tu me rembourseras comme tu veux !

J'aurais bien dit qu'il n'y avait pas besoin de me rembourser, mais je savais que ça lui tenait sûrement à coeur. Il papillona de nouveau des yeux.

-En câlins aussi ? me demanda t-il sûrement étonné de sa proposition, lui qui savait que je ne supportais pas les contacts.

-Oui des câlins aussi. Mais d’abord, il faut te reposer et écouter ce que les médecins vont te dire ! Je veux te voir sur pied au plus vite !

-Je vais tout faire ! Promis ! Contre des calins je le ferais sans soucis ! J'acquiescais, toute contente alors qu'il reprit. -Je peux avoir un bisou ? me demanda t-il, indiquant son front.

Je levais les yeux au ciel en riant avant de m'exécuter. Il l'avait bien mérité. C'est alors qu'un médecin arriva, alors que je remarquais seulement maintenant que Willie avait bien compris ce que je lui avais dis. Il lui dit qu'il devait prendre sa tension, et j'estimais qu'il était mieux que je m'éclipse pour le moment.

-Je t'attends devant, appelle moi si il y a un problème quelconque !

Ce n'est pas comme si j'avais mieux à faire de toute façon... Ah si, peut-être travailler ? Honey devait s'inquiéter si j'étais évanoui depuis hier et que je ne lui avais pas donné de nouvelles... Encore un sujet compliqué à expliquer.





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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2020-06-03, 23:13


Les songes de la neige

MOI et les autres

Sauter dans la brèche entre les bras de son mari fut, sans doute, plus simple que de le faire d’elle-même. Elle n’eut, au moins, pas besoin de se poser de questions, ni de repenser à sa dernière chute en date. Elle prit à peine le temps de se caresser une dernière fois le bidon, prise par une nostalgie étrange, avant que les ténèbres ne se referment sur elle.

Raven sursauta, dans son lit, et ouvrit les yeux sur le faux plafond. Elle fronça les sourcils et se concentra sur les bips incessants qui traînaient tout autour d’elle. Elle se redressa d’un seul coup, comme Undertaker sur le ring, à la seule force des abdominaux, et zieuta tout autour d’elle pour constater le drame : des lits d’hôpitaux, des blouses d’hôpitaux, des bruits d’hôpitaux, des odeurs d’hôpitaux et d’affreuses gueules d’hôpitaux ! Elle appuya un peu sur son ventre pour constater, avec soulagement, que sa minceur était revenue sur son corps d’humaine. D’ailleurs, elle était revenue dans son corps d’humaine ! Au moins une bonne nouvelle, dans cette histoire. Jusqu’à ce que ses yeux tombent sur sa main perforée par la perfusion.

Et là, c’est le drame.

La brune paniqua. Il n’existait pas d’autres mots pour décrire ce qu’il se passait. Elle poussa un grognement sourd et arracha, avec frénésie, le moindre truc accroché à son corps. Un médecin, à côté de son lit, eut la bonne idée de s’approcher, comme un débile, et d’essayer de lui dire de se calmer. De se calmer ! Évidemment, celui-ci, s’il se prit un coup dans la mâchoire, ce n’était absolument pas volontaire, promis. Il n’avait qu’à tenter de dire le contraire, tiens !

Arracher une perfusion n’est jamais une bonne idée et le sang commença à couler sur ses doigts. Si Raven n’en avait absolument rien à foutre, ce ne fut pas le cas de Kot, sur ses jambes, qui tourna vers elle, cessa de faire le dos rond et posa ses deux pattes sur sa poitrine pour être à hauteur de son visage. Étonnamment, la taxidermiste se calma un peu. Elle sentit, dans ce contact, quelque chose de vital, comme une bouée de sauvetage à laquelle elle devait s’accrocher. Alors, elle s’accrocha, glissant ses mains sur les flancs du chat.

avatar
On se calme !


avatar
Je veux pas mourir. Laisse-moi partir !


Si Raven essaya de le repousser, sans grande conviction, Kot ne se laissa pas faire et appuya un peu plus fort, sur sa poitrine.

avatar La dernière fois, je suis morte ! Fiche-moi la paix ! Je veux sortir d’ici !


Cette fois, elle n’attendit pas son avis et repoussa le chat noir pour s’extirper du lit. Elle manqua de peu de se rétamer par terre, en s’emmêlant dans les draps, mais réussit à garder son équilibre. Quoi qu’il advienne, Raven devait sortir de l’hôpital. Elle ne voulait pas passer une seconde de plus dans cette chambre ! Derrière elle, Kot la suivit docilement, mais c’était, évidemment, sans compter sur les médecins qui ne semblaient rien avoir de mieux à faire que les emmerder. L’un d’eux se planta devant eux et leur sortit un tas de conneries du genre qu’ils avaient fait des attaques et qu’ils devaient rester en observation à l’hôpital. Kot, à ses pieds, se contenta de miauler, mais Raven laissa échapper un rire nerveux. Deux attaques ? Elle fixa le médecin dans les yeux et enfonça un doigt sur son torse.

avatar
Oh. Essaie de m’arrêter pour voir.


La brune ne laissa pas à l’autre le soin de répondre. Elle s’en détourna immédiatement, l’ignora comme la sous-merde qu’il était à ses yeux et capta le regard de son démon-chat.

avatar
Fais-toi tout petit, chaton.


Elle n’attendit aucune réponse de lui non plus. À la place, Raven ouvrit la blouse en défaisant le nœud, dans son dos, et prit sa magnifique forme de corbeau. L’oiseau noir déplia ses grandes ailes, poussa un croassement d’avertissement (pas touche !) et s’extirpa du vêtement pour bondir de lit en lit jusqu’à la fenêtre. Il ne jeta qu’un coup d’œil rapide au lit d’Axel, avant d’atterrir dans l’herbe, devant la fenêtre. Derrière lui, le chat prit le temps de laisser un cadeau odorant et le rejoignit dehors. Ce n’est qu’une fois à l’abri des regards qu’il prit une forme minuscule de chaton tout mignon et que Raven, loin d’être attendri par la bouille de l’animal, l’accueillit entre ses serres et prit son envol.

L’oiseau noir était un pro du vol, le meilleur, toutes catégories confondues. Ce n’était pas ce poids, dans ses serres, qui allait le perturber. Il en avait connu d’autres, des proies potelées à trimballer partout. C’était, néanmoins, la première fois qu’il offrait un vol à un ami. Ce qui ne changeait qu’une chose au voyage : le corbeau devait faire attention à ne pas transpercer la peau fragile et le ventre dodu du petit chaton avec ses belles serres bien aiguisées. Ç’aurait été dommage.

Ils rejoignirent le Fur Ever sans encombre. Raven ne s’embêta pas à larguer son chat chez le voisin. Il passa directement par la trappe dans le toit de sa véranda et remonta jusqu’à l’étage pour se poser dans son lit. Maintenant qu’il avait le ventre plein, il ne restait qu’une seule chose à faire pour le corbeau : pioncer jusqu’au lendemain. Et même s’il avait partagé cette expérience avec les autres, même s’il avait participé au sauvetage d’un total inconnu, il ne voulait pas remettre un seul pied dans l’hôpital. C’était mort, mort de chez mort.

Hors.

De.

Question.

Le lendemain, Raven se ramenait comme une fleur à l’hôpital, la mâchoire crispée, les mains serrées dans les poches de son pantalon. Elle ne revenait pas pour Axel. Non. Qui a dit ça ? Pas elle, en tout cas ! Elle revenait pour récupérer ses vêtements (oui, chut, maintenant, elle s’inquiète de ses vêtements) et aussi le fauteuil roulant qu’elle avait abandonné dans un coin. Est-ce que c’était de sa faute, à elle, si le fauteuil n’était pas très loin de la chambre d’Axel ? Comment ça, ce n’était pas son fauteuil et la petite vieille, dedans, la regardait d’un drôle d’air ? Raven abandonna l’idée de la pousser jusqu’à son but et préféra se pointer devant la porte, l’air d’être tout à fait à sa place.

Du moins était-ce ce qu’elle avait prévu, sans prendre en compte les potentiels péripéties qui l’empêcheraient d’atteindre la princesse endormie sur son lit d’hôpital. Le premier gobelin moche qu’elle devait trucider pour passer à la suite se présenta sous les traits de Thomas. L’insupportable petit Thomas qui se croyait assez malin pour lui faire la leçon. À elle. Et maintenant qu’ils étaient tous redevenus humains, Raven connaissait son visage. Oh, oups ! Ce ne serait sûrement pas de sa faute à elle s’il se faisait fienter dessus dans la rue ou s’il trouvait des animaux morts sur son paillasson.

Ce petit con était au téléphone et ne faisait absolument pas attention à elle. Ce qui était, avouons-le, l’occasion rêvée pour l’emmerder un peu, non ? Non ? Une infirmière jeta un regard vilain à Raven (c’était un regard normal, en vérité), ce qui ne lui plut pas du tout. Comme un enfant grondé avant d’avoir pu faire une bêtise, la brune abandonna l’idée de le faire chier et se contenta de poker l’épaule de Thomas, pour qu’il fasse attention à elle.

avatar Je sais pas où est la chambre d’Axel, tu peux me montrer ? Ces petits pigeons à blouse blanche m’ont volé mes habits, j’aimerais les récupérer.


Après tout, Raven n’était jamais entrée dans la chambre d’elle-même. Elle s’était évanouie pas loin de la porte et était sortie par la fenêtre. Elle n’avait pas la moindre idée du numéro et pensait simplement faire comme en arrivant : ouvrir toutes les portes jusqu’à la bonne. Thomas leva le nez de son téléphone et lui fit un petit sourire.

avatar Bien sur. (Il se leva de son siège et l’accompagna.) Et encore, tu es partie avant qu'ils ne te fassent subir tous leurs tests. Chanceuse, va !


avatar Évidemment ! Il était hors de question que je les laisse me toucher. (Elle fit une pause.) Puis je déteste les hôpitaux. Ça pue, ça fait du bruit, et ça donne des ordres dans tous les sens ! Pire qu'un môme.


Thomas hocha la tête positivement et Raven ricana, dans son coin, très fière de sa future blague.

avatar Pire que Kot, ça marche aussi ! La prochaine fois, le laisse pas t'embarquer dans ses histoires, ça vaut mieux.


avatar Oh pour une fois que c'est une bonne histoire, je ne regrette absolument pas, répondit-il, en haussant les épaules.


avatar Ça manquait de baston, mais ça c'est pas trop mal fini. Avec une autre équipe, ça aurait été pire. On s'en est bien sortis.


avatar Je ne sais même pas si Axel connaît ce mot... peut-être qu'on devrait lui apprendre, ça lui servira, ricana Thomas, avant de faire une pause et de reprendre. Au début j'étais sceptique, mais l'urgence de la situation a montré les talents de chacun. Comme je l'ai dit hier à Altana. Nous avons réussi grâce à notre coopération, c'est qu'au final, nous avons trouvé un terrain d'entente.


avatar Compte sur moi, ricana-t-elle, aussi. Un terrain d'entente, peut-être, oui. Alors, je suis sympa, maintenant ? Je préférais presque quand tu me gueulais dessus. (Elle sourit.) C'est bon, je plaisante. Pas la peine d'essayer.


avatar Dommage, entendre ta douce voix mélodique nous hurler dessus était si charmant. (Il rit aussi.) Pour ce que je t'ai dit, je le pense vraiment, que tu es la créature la plus importante aux yeux de Kot. (Il redevint plus calme et eut un petit sourire.) Quant à ta sympathie, on a tous nos moments où l'on ne connaît pas ce mot.


avatar Je crierai peut-être en ressortant, juste pour te faire plaisir. Oublions ça. Personne n'est mort, c'est le plus important.


avatar
Trop d'honneurs que tu me fais !
sourit Thomas.


Ils arrivèrent enfin devant la chambre d’Axel, alors que Willie en sortait, justement. Raven pigea soudain l’impression de déjà-vu qu’elle avait eue, avec l’ourson rose. Ce n’était pas qu’une impression. Elle connaissait cette jeune fille à qui elle essayait, tant bien que mal, d’apprendre à se défendre. Évidemment, Willie ne pigeait rien. Thomas, de son côté, eut un appel à prendre et s’éloigna, tandis que Willie s’était retournée et essayait de s’éloigner discrètement en priant pour que Raven ne l’ait pas vue. Ce qui n’était pas le cas et fit ricaner la brune.

avatar Tiens, tiens, mais qui voilà ? Je me disais bien que je te connaissais, j'aurais dû m'en douter.


Willie pivota lentement en se frottant l’arrière de la tête un peu gênée. Elle ne comprenait pas vraiment ce que Raven lui voulait, apparemment, incapable de faire le lien avec l’ourson rouge dans la tête d’Axel.

avatar Hahaha ! Saluuut, tu vas rendre visite à un autre inconnu que tu as un peu trop brusqué ?


avatar Sérieux ? Je te fais peur ? rit Raven, en s’approchant. Tu étais plus sympa quand je te parlais de fraise.


Willie sembla frappée par une illumination soudaine. Enfin ! Tous les neurones ne devaient pas être connectés, là-haut…

avatar Raven ? J- Je savais pas que c’était toi ! Tu n’as rien d’une peluche rouge au cœur sur le ventre… sourit-elle faiblement, toujours perplexe.


avatar On est au moins d'accord sur un point ! Allez, fais pas cette tête. À moins que ce soit ta manière de me réclamer un petit entraînement. (Raven ricana de sa petite blague.) Stresse pas, je plaisante, j'ai autre chose à faire.


Willie eut un petit rire un peu gêné. Elle ne paraissait pas à l’aise avec l’idée d’avoir l’un de ces entraînements. Il fallait dire que Raven ne lui demandait pas vraiment son avis et ne se contentait pas de « faire semblant ». Il arrivait que des baffes ne se perdent pas. C’est en tombant qu’on apprend à se lever, non ?

avatar Cette aventure m’aura au moins permis d’apprendre ton nom, et de découvrir que tu n’es pas si étrange que ce que j’imaginais... (Elle ajouta, en se dandinant :) Enfin sans vouloir t’offenser !


avatar J'aimerais pouvoir dire la même chose, mais… (Raven haussa un sourcil.) Il n'y a que le petit fantôme qui est étonnant, dans toute cette histoire.


avatar J- Euh... Étonnant ? Je ne vois pas du tout pourquoi ce serait étonnant… nia-t-elle, en haussant les sourcils bien haut. Puis elle détourna un peu le regard avant de dévier la conversation : Et toi, pourquoi avoir été affublée d’un joli petit cœur ? Peut-être que tu n’es pas si froide que tu n’aimerais le paraître.


Willie fit un grand sourire malicieux et pencha un peu la tête sur le côté en battant des cils. Raven, elle, se contenta d’une main posée sur son ventre, avant de répondre.

avatar Une erreur, sans aucun doute. Oh, non ! Je sais ! La censure d'Axel. (Elle ricana.) Le vrai symbole devait être trop dur à accepter pour lui, un peu comme les gros mots qu'on pouvait pas dire.


Willie secoua doucement la tête avec un grand sourire, persuadée que sa remarque était juste.

avatar Je dois y aller, mais contacte-moi pour le prochain entraînement ! Maintenant que je sais que je n’ai pas affaire à une sociopathe, je serai plus à l’aise !


Elle sortit un petit papier de sa poche avec son numéro de téléphone marqué au-dessous d’un petit « Willie : » avec des petites étoiles dessinées partout. Raven s’en empara sans regarder et rangea le papier directement dans sa poche.

avatar Ouais, ouais, je n'y manquerai pas. On se reverra très vite, Fantômette.


Willie fit un petit signe de la tête avec un grand sourire et partit. Enfin débarrassée des péripéties, Raven poussa la porte du donjon… euh… de la chambre et s’approcha du lit. Elle regardait partout, en faisant mine de chercher ses vêtements, mais ses yeux bleus glissaient sur les informations qui clignotaient sur les machines. Axel, réveillé, la regarda avec un grand sourire et lui dit bonjour. La brune se cala donc à côté du lit et le fixa également, un petit sourire aux lèvres.

avatar Tiens, t'es réveillé. T'as bien dormi ? Réponds pas, c'est une blague. (Elle s’assied sur un bout du lit.) T'es qui, en fait ? Tu peux causer ? Tous ces machins-là, quelle horreur !


Axel eut l’air de vouloir répondre que oui, il avait bien dormi, mais se tut quand Raven le lui demanda. Heureusement pour lui, parce qu’elle s’en fichait pas mal, de son sommeil. Ce n’était qu’un peu d’ironie au vu de la situation : il dormait tranquillement pendant qu’eux s’échinaient à essayer de le sauver.

avatar Je suis Axel ! Enchanté ! Et je peux parler oui et les machines, on m’a dit de les garder alors je les garde.


avatar Tu fais tout ce qu'on te dit ? ricana Raven. Réponds pas non plus. (Elle fit une pause.) Axel, OK. Moi, c'est Raven. Qu'est-ce qui t'es arrivé, alors ?


Axel voulut répondre, à nouveau. La taxidermiste avait bien cerné le personnage… Il ne comprenait pas le second degré et fonçait droit sur le premier. C’était du délire ! Elle ne voulait pas avoir à s’expliquer à chaque fois qu’elle parlait. Quelle plaie !

avatar J’ai eu un accident. Une voiture m’a percuté et je me suis retrouvé là. J’ai fait un coma… et j’ai inquiété tout le monde.


avatar Une voiture ? Je comprends mieux. Tu as même inquiété des gens qui ne s'inquiètent de rien, tu fais fort ! C'est un peu le bordel, là-dedans, hein ? (Elle lui tapota le front gentiment) Et tu sors quand, petit ?


avatar Mais non ! Ne vous en faites pas ! Je n’ai pas de séquelles selon les médecins, sourit-il, en secouant la tête doucement. Et je sors bientôt ! J’ai des carottes à arroser.


avatar Eh bah ! T'es pas gâté par la nature, toi. Bon, j'ai pas que ça à faire, je dois aller voir Honey pour faire un blague à celui qui nous a fait entrer dans ta tête. Tu savais qu'on était tous entrés dans ta tête ? C'est pas joli-joli.


avatar Dans ma tête ? Vous êtes bizarre, vous êtes bien trop grande pour ça. Et si vous étiez dans ma tête vous me feriez un câlin !


avatar Je t'ai sauvé, mon gars, un peu de respect ! (Elle sourit et regarda autour qu’ils étaient bien seuls.) Bon, OK, mais juste une fois.


Raven ouvrit les bras. Axel, lui, poussa les tuyaux de ses machines et fit un câlin à Raven. Un privilège rare qui n’arrive qu’une fois dans une vie, sans aucun doute.

avatar J’ai pas tout compris, mais merci. Je suis ravi de vous connaître.


avatar Ouais, c'est ça. Bon, je file. Il paraît que tu vends de la bouffe, alors je passerai un jour. (Elle se leva et alla vers la porte.) Oh, et regarde avant de traverser, OK ?


avatar
Je vends des glaces et je n’avais pas traversé.


avatar D'accord, d'accord. Oh, tiens, j'ai trouvé ça, j'aime pas, alors prends-les. (Elle revint vers lui et lui donna les fraises qu’elle avait dans une poche.) Elles sont un peu écrasées, mais tant pis. Ciao, l'affreux.


Alors que Raven sortait de la chambre, elle entendit Axel lui crier merci et s’empresser de manger les fraises avant qu’un médecin ou une infirmière débarque pour lui dire qu’il n’avait pas le droit. La brune, elle, n’en avait rien à faire. Elle donnait ce qu’elle voulait aux malades. Personne ne lui disait quoi faire ! Tiens, d’ailleurs, elle en avait oublié ses vêtements avec toutes ces histoires… Tant pis ! Elle reviendrait une autre fois. En attendant, toute cette aventure lui avait donné une drôle d’idée et elle ne comptait pas terminer cette histoire sans la mettre à exécution. Mais pour ça…

avatar Bon, allez, je dois trouver Honey, honey, ricana-t-elle, en glissant les mains dans ses poches.


Devant la porte, plantée comme un garde du corps, Altana attendait que Raven sorte, apparemment. Elle ne manqua pas de l’entendre parler tout haut, puisque la brune ne faisait aucun effort de discrétion, loin de piger que son humapedia personnel n’était pas son exclusivité.

avatar
Honey ? Tu connais Honey Lemon ?


avatar Je connais Honey, elle répond à mes questions. Je vais la voir. Tu la connais aussi ? C'est mon... amie.


avatar Bien sûr que je la connais ! C'est ma maîtresse de stage, et je comptais aussi me rendre à son laboratoire. On pourrait y aller ensemble ?


Évidemment, Raven n’avait pas la moindre idée de ce qu’était une « maîtresse de stage », mais elle jalousa un peu cette relation entre les deux. Elle croyait bien que la blonde ne devrait regarder qu’elle et répondre à sa question. Une fois qu’elle aurait sa réponse, elle pourrait faire ce qu’elle voudrait avec la rousse, mais elle devait lui offrir son attention exclusive tant qu’elle n’aurait pas sa réponse !

avatar Ouais, viens. J'ai juste une question à lui poser et après je file. J'ai un truc à faire, ricana-t-elle, à l’avance, rien qu’en pensant à ce qu’elle avait prévu.


avatar Parfait ! D’ailleurs, je ne t’ai pas remercié d’avoir aidé à sauver Axel donc, merci.


avatar C'est normal. J'étais coincée aussi, je devais bien sortir ! T'es restée à l'hôpital depuis hier ? T'aurais mieux fait de partir, comme moi.


avatar Oui, j’ai préféré écouter ce que les médecins conseillaient et veiller sur Axel.


avatar Mouais. Les médecins sont pas toujours très doués, crois-moi. (Elle fit une pause.) Tiens, t’as jamais vu la belle plume dans le labo de Honey ?


avatar
La belle plume ? Non… C’est quoi ?


avatar D’après toi ? (Elle souleva ses cheveux comme une pétasse, le menton haut de fierté.) Je l’ai offerte à Honey. Parce que c’est mon amie. Et elle l’a mise dans un beau cadre, pour que tout le monde la voit.


avatar C’est bizarre, je suis allée plusieurs fois dans son bureau et je ne l’ai pas vue… Elle l’a peut-être enlevée dès que tu es partie. Ce que je comprends, une place, c’est moche.


avatar Je t’aime bien, toi, rit Raven. Tu n’as juste pas vu. Quand tu verras, tu comprendras. Il n’y a pas de plus belles plumes que les miennes.


Raven et Altana arrivèrent enfin au laboratoire de Honey et la brune se pointa devant la porte pour, comme souvent, marteler la sonnette. Ce qui n’était pas tant pour appeler la blonde que pour le plaisir d’appuyer sur un gros bouton.

avatar
Honey, honey, j’ai une question !


Derrière la porte, elle entendit Honey se presser pour venir ouvrir à son amie. Ce qu’elle fit avec un grand sourire.

avatar
Et je pense que j’aurai une réponse !


avatar Honey ! Je suis pas venue seule, mais je suis pressée alors écoute-moi !


avatar Oui, je vois ça. Bonjour, Altana. Alors, tes études d’océanographie, ça avance comme tu veux ?


avatar Bonjour, docteur ! Oui, ça avance ! Enfin, je suis loin d’y être, mais j’ai validé mon année, donc c’est déjà une bonne nouvelle.


avatar On s’en fiche ! bouda Raven, délaissée. Allez, aide-moi ! J’ai une blague à faire à quelqu’un.


avatar Je suis toute à toi, fit Honey, après avoir levé un pouce à l’attention d’Altana et tourné le regard vers Raven.


avatar Je veux savoir où je peux trouver un œuf de poule prêt à éclore. Tu me suis ? Je l’emprunte juste un peu, ni vu ni connu.


Ce qui était un peu loin de la vérité. Raven ne comptait pas le rendre et elle était prête à parier que le poussin ne survivrait pas à l’expérience, mais ce n’était pas elle que ça allait faire pleurer. Ses complices du jour, peut-être, mais franchement, elle s’en fichait.

avatar
Mais qu’est-ce que tu veux faire avec ça ?


La taxidermiste regarda la rouquine de travers et réfléchit à la possibilité de lui faire part de son plan ou non. Elle préféra s’en vanter, très fière de son programme de la journée.

avatar Je vais le donner à Kot, évidemment. Avec une petite carte. Pour le faire mariner un peu, ricana-t-elle.


avatar Je n’ai pas d’oeuf fécondé sous la main, mais je peux te fabriquer vite fait un mire œuf ! Comme ça, tu peux aller dans une basse-cour et chercher un œuf fécondé.


avatar Un mire œuf… (Elle n’avait pas la moindre idée de ce que c’était, mais elle se débrouillerait.) D’accord, faisons ça ! Vite, vite !


Altana, à ses côtés, eut l’air excédée, mais Raven n’y fit pas attention, concentrée sur Honey qui s’amusa à découper un rond dans un rouleau d’essuie-tout. Après quoi, elle le tendit simplement au corbeau qui le regarda d’un drôle d’air, avant de le ranger soigneusement dans sa poche.

avatar Parfait ! Ça devrait le faire pile poil, alors. Plus qu’à trouver un poulailler, mais ça, je m’en charge. Merci, Honey ! Tiens, montre-lui ma plume, elle me croit pas. Moi, je file chercher un œuf ! Salut, les filles ! Faites des bêtises !


Et Raven, enfin, mit le point final à ce RP interminable, en s’éloignant du laboratoire en ricanant, comme à son habitude, très amusée par son plan diabolique qui, sans le moindre doute, hérisserait le poil de son démon-chat. Oh, pour sûr, cette fois, il y repenserait à deux fois avant de la faire chier, mais la suite de cette histoire est gardée pour le début d’un futur RP.




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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2020-06-04, 17:28

Les songes de la neige !
Avec Kot, Raven, Altana, Willie & des choses étranges dans la tête d'Olaf

La situation était compliquée. Raven était aux prises du monstre et eux sur le toit de la petite maison. Puis finalement, Willie s’élança dessus quand Raven le lui demanda. Kot et Thomas se regardèrent pendant quelques instants avant d’observer l’oursonne rose colorier une encoche sur le monstre qui lui était réservé. Oh … c’était donc ça … c’était le petit truc pour vaincre le boss final qu’ils avaient sous les yeux depuis le départ. Lui, en toute logique, devait se rendre en dessous des yeux vu qu’il avait le sens de la vue. Il l’avait vu Déloria hurler quand ils étaient tombés ici. Puis il avait vu les balles de couleurs, et même son double du futur. Ainsi Thomas s’exécuta, suivant Kot dans les sauts périlleux pour s'agripper fortement au monstre quand il atterrit sur lui. Il sentait qu’il ralentissait fortement, et finalement, quand les deux oursons colorièrent leurs parties, le monstre disparu dans un pop. Eux tombèrent doucement, sans se faire mal et un petit fantôme apparu au sein de la place des 4 saisons. Tout le monde se mit à applaudir. Oui ! Là ils avaient réussi à sauver Axel, car il était là ! S’expliquant, bégayant, mais ses mots furent bien vite noyé sous l’amour de tout le monde et des calins collectifs. Thomas se sentait bien. Très bien même et il aida chaleureusement les innocences à mettre le buffet en place. La fête fut grandiose, et même si ce n’était pas celle auquelle il était habitué, elle était bien. En vérité, elle lui rappelait même les soupers de non anniversaire que Jeff organisait dans sa chaumière à Wonderland. C’était joyeux, entraînant et sans prise de tête. Parfait pour décompresser.

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin, et Sécurité les appela pour qu’ils rentrent chez eux. Thomas rigolait toujours de voir River aussi sérieux et calme. Vraiment il faudrait qu’il lui en parle quand il le verrait. Au final, cette aventure lui avait permis aussi une chose. De comprendre qu’il avait toujours fait au mieux pour venir en aide aux gens. Il avait voulu autant aider River qu’Axel, et ce n’était pas de sa faute si pour River, tout avait dégénéré. Il était un peu plus serein qu’en arrivant. Disant aurevoir à tout le monde, lui aussi sauta dans la brèche. Quelques instants d’après, Thomas papillona des yeux. Quand ils les ouvrit en grand, il feula de voir un infirmier sur lui, qui examinait les rayures phosphorescentes qui étaient sur son corps.

“Psst, on discutera après !”
“Mais Monsieur … il …”
“Chut j’ai dis … je veux d’abord voir comment va Axel ! On discutera de mon cas après.”

Petit à petit, son corps reprit son apparence normale et il regarda Raven se transformer en corbeau pour s’enfuir avec Kot dans ses griffes. Tiens, un autre volatile. Il demanderait à Aguistin s’il l’a connaissait. Regardant la pièce, visiblement les autres membres du groupe n’étaient plus là. Il sentit le courant d’air sur ses fesses, levant les yeux au ciel en remarquant qu’il était en blouse d’hopital. Il n’aimait pas trop ça, mais il n’était pas très étonné. Sortant de la pièce, il se dirigea dans le couloir pour aller dans la chambre d’Axel quand il tomba nez à nez avec Altana. Leur petite discussion fut sympathique, et il comprit qu’elle allait aussi voir l’état du jeune homme. Se souvenant qu’elle avait dit qu’il était son ami, Thomas décida de rebrousser chemin pour retourner dans la grande chambre. Il aurait tout le temps de voir Axel, il pouvait bien leur laisser ce moment d’intimité. Allant dans son coin réservé, il fouilla dans ses affaires pour sortir son téléphone. Outch, il avait une tonne de messages et d’appels. Il se contenta d’abord d’envoyer un message rassurant à Isola, puis ouvrit la discussion avec Lewis. Ce dernier ne lui avait envoyé qu’un seul message, hier dans la journée. Se mordant la lèvre, il décida de lui dire la vérité.

“Salut Lewis. Désolé de ne pas avoir pu répondre plus tôt. Je suis à l'hôpital. L’affaire est compliqué mais j’ai été inconscient ses 72 dernières heures. Je viens juste de me réveiller. Les medecins me gardent encore en observation cette nuit et demain ça sera bon. Est ce que ça te dérange de venir me chercher demain dans la matinée ?”
“Inconscient ?! Pourquoi personne ne m'a prévenu ? Je commençais à me demander où tu étais passé, Thomas ! Tu vas bien ? ... Non bien sûr que non c'est une question complètement ridicule. Tu ne vas pas bien depuis un moment. Bien sûr que je vais venir te chercher demain et tu restes dormir chez moi pendant quelques jours. Et tu n'as pas intérêt à refuser.”
"Parce que personne n'a été au courant, c'est le principe de l'inconscience ... J'ai envoyé un message à Isola et au cirque pour les rassurer à l'instant."


Thomas sentit son sourire plaqué sur son visage. Il ne s’était pas vraiment attendu à ça comme réaction de la part de Lewis et ça le touchait véritablement. Rapidement il lui envoya un autre message, ne lui laissant pas le temps de répondre au précédent.

"Maintenant je vais mieux. Je te promet que je t'expliquerai tout en détail quand on sera chez toi. Ne t'en fais pas, vraiment ! Et j'accepte avec plaisir. Pouvoir manger tes délicieuses pâtes me font saliver d'avance."
“Thomas... Tu peux me promettre quelque chose ? La prochaine que tu vas mal, ne t'enferme pas dans ta bulle. Pas avec moi d'accord ?”
“J'essaierai.”
“Je te jure la prochaine fois que tu disparais, je te tue. Vraiment. J'ai eu peur.”


Regardant son téléphone, il s’allongea quelques temps sur le lit. L’infirmier qui se trouvait au dessus de lui revient le voir, vu que c’était plus tard. C’est là qu’il lui expliqua qu’il avait fait deux attaques pendant son mini coma et qu’il préférait vérifier qu’il n’ait pas de séquelles. Thomas leva les yeux au ciel mais accepta. Pour Lewis. Parce qu’à la vue de ses réponses, il pourrait lui dire qu’il n’avait strictement rien du tout, que tout ceci avait été déclenché par ses pouvoirs et le subconscient d’Axel. Pas par une quelconque défaillance de son cerveau. Il partit ainsi pendant quelques heures, passer différents scanners et irm. Quand on le ramena dans sa chambre, Thomas décida qu’il était grand temps d’aller voir Axel. Le silence régnait, la lune éclairait le couloir du service de réanimation et toqua doucement avant de pousser la porte.

"Salut Axel, est ce que je te dérange ?"


Vu l’heure, il devait peut être dormir. Néanmoins, vu qu’il venait tout juste de sortir du coma, la probabilité pour qu’il soit éveillé était aussi élevé. Axel était allongé dans son lit et il se contorsionne pour essayer de regarder la lune. Il se tourna vers Thomas, lui adressant un grand sourire.

“Jamais jamais !”
“Comment te sens tu ?”

Il s’approcha doucement du lit et l’observa. Il était encore pâle, surtout sous la lumière de la lune, mais le sourire qui barrait son visage était encourageant.

"On ne se connait pas encore mais je suis bien content que tu sois en vie."
“Je vais bien. J’ai bien dormi mais apparemment trop longtemps ! Pas encore ça veut dire que tu veux bien qu’on se connaisse ? Peut avoir un calin ?
"Oh moins maintenant tu es reposé ! Et Bien entendu que j'ai envie qu'on se connaisse !"

Il posa sa main sur son bras après lui avoir murmuré à l’oreille.

"Et pas que dans des rêves !"
“Dans mes rêves ?”

Le regard d’innocent et perdu d’Axel était si charmant. Thomas eut son sourire qui s'agrandit à son maximum. Il avait l’impression d’avoir affaire à Alice quand elle était jeune.

“Je suis Axel et je vends des glaces ! Tu aimes les glaces ? Tu as un joli sourire !”
"Je sais Axel. Moi je m'appelle Thomas, et je suis le propriétaire du cirque de la Lune. C'est moi qui présente le spectacle et je suis aussi magicien !"
“Magicien ???? Je sais faire un tour de magie regarde !”

Il se pencha sur la table de chevet pour prendre une pièce qu’il fit disparaître dans ses mains. Thomas connaissait ce tour mais ne dit rien, applaudissant et baissant la tête humblement.

"Et bien, bravo Axel ! Tu es doué ! Tu possèdes beaucoup de ressources inestimables !"
“Merci les enfants aiment la magie alors j essaie d en faire ! Mais il faudrait que je vienne dans ton cirque !”
"Avec grand plaisir ! Je t'offrirais des places pour toi et tes amis. C'est bien le minimum de ce que je peux faire."
“Tu me dois rien tu sais ?”
"Oh je sais, ça serait plutôt l'inverse."

Thomas eut son sourire énigmatique alors qu’Axel pencha la tête sur le côté comme pour essayer de comprendre cette dernière phrase. Mais il ne s’en focalisa pas dessus, trop content de savoir qu’il allait pouvoir aller au cirque. Il va avoir encore son sourire énigmatique tout en prenant la directeur de la porte. "

“Et bien mon cher Axel, j'ai été content de te rencontrer et j'espère que l'on pourra très vite se recroiser. Prends soin de toi surtout !"

Axel lui fit un signe de la main et Thomas referma la porte. Oui, c’était décidé, il ne laisserait pas Axel tout seul dans ce monde de brute, encore plus maintenant, qu’il savait que son esprit ressemblait à celui d’un enfant de quatre ans. Peut être, était il un enfant, avant que cette malédiction ne les frappe tous. Il faudrait qu’il lui demande la prochaine fois. Et en parlant d’enfant, Thomas remarqua qu’à quelques pas de lui, Willie était dehors. Silencieusement, il s’approcha d’elle, se mettant dans son dos.

"Épatante de bonté pendant cette mission ... comme toujours en vérité."

La jeune femme fit un bond en avant, totalement surprise par la voix rauque du chat, ne s’y attendant certainement pas à ça !

“Thomas ? Excuse moi, je ne t’avais pas vu, je sors à peine d’un... rêve troublant.”

Elle se mit à bailler, mettant sa main devant sa bouche avant d’ajouter en souriant.

“Je me contente de faire ce qui est juste. Et toi aussi, visiblement. Je t’avouerais qu’au début je n’étais pas franchement ravie de te voir…”
"Je l'ai toujours dis. Mon rôle est d'aider les âmes perdues ou en perditions. Je fais ça depuis la nuit des temps et ce n'est pas une malédiction qui m'empêchera de mener à bien mes agissements."

Se décalant, ils se mirent à marcher en même temps, à travers les couloirs de l'hôpital, tels deux êtres éthérés.

"Oh ça ne m'étonne absolument pas... Je connais ton opinion sur moi et ça me fait toujours autant rire."
“Il faut dire que tu manques cruellement de tact, surtout pour quelqu’un qui doit remplir une telle mission. Si j’étais une âme perdue -je soutiens que ce n’est pas le cas- j’aimerais qu’on me parle avec douceur.”
"Qu'est ce que le tact ? Qu’est ce que la diplomatie ? C'est une vision très subjective à chaqun de savoir jouer avec les susceptibilité... et parfois, la douceur ne mène à rien. Quand la personne est trop entêté, trop perdue dans ses propres souffrances, elle a des oeillères. La douceur vient après la claque et la prise de conscience. Pour panser les blessures faites."
J’aurais été plus apte à entendre ce que tu avais à dire si tu m’avais prise par la main, au lieu de me mettre une grande gifle. »

Elle point sa joue, ancrant son regard dans celui de Thomas qui ne l’avait pas quitté depuis le début de leur conversation. Enfin avait il pensé d’ailleurs. C’était vrai qu’avant, ils n’avait pas trop eu le temps de parler de cette chose là.

“Regarde, je suis sûre que la métaphore était tellement violente que j’en ai encore le visage rougit. Tu as peut-être des enseignements à apporter à ces chères âmes, mais je crois que c’est réciproque.”
"Pourtant j'ai essayé d'être doux avec toi, mais tu m'as pris en grippe directement ! Alors forcément ... secouer le cocotier pour que les fruits en tombe et finalement beaucoup plus facile."

Rentrant dans son jeu, il fit mine d’examiner sa joue avant de sourire, la regardant mettre des pièces dans le distributeur pour s’acheter un paquet de bonbons.

"Oh ça, je ne te le fais pas dire. Je pourrais me gorger d'égo comme à une époque en disant que tu te trompes mais ce n'est pas le cas. On apprend tous les jours de nos erreurs et surtout de nos rencontres."
“Je n’avais pas envie d’accepter la réalité que tu m’imposais.”

Elle haussa les épaules, ouvrant le paquet et commençant à grignoter sous le regard énigmatique et jugeant de l’ancien chat.

“ J’ai un enseignement à t’apporter: ces bonbons sont délicieux ! T’en veux un ?”

Après l’avoir observé, et décidé que de toute façon, il n’en tirerai pas plus ce soir, il piocha à son tour dans le sac.

"Et quel enseignement ! Fichtre pour une fois qu'il y a quelque chose de bon à manger dans un hôpital !"
“Je suis d’accord, c’est le seul truc comestible par ici !”

Le rire cristallin de Willie se répercuta contre les murs et elle s’arrêta net, plissant les yeux avant de demander doucement.

“Comment ça se fait que tu ne dormes pas ?”
"La nuit est mon élément."

C’était un fait inéluctable. Il était beaucoup plus actif la nuit, tout comme ses pouvoirs d’ailleurs. Baissant d’un ton, il lui dit, très mystérieux, comme toujours.

"Ce n'était pas pour rien s'il y avait la lune dessiné sur mon ventre ... c'est parce que dans mon monde, je l'étais vraiment."

“Eh bien, tu es plein de surprises... Finalement, je suis heureuse que nos chemins aient pu se recroiser, j’ai pu me faire une nouvelle opinion de toi.”

Son sourire de cheshire apparu sur son visage et il hocha la tête.

"Et bien, à l’occasion, passe me voir au cirque, que l'on puisse continuer notre discussion."

Commençant à s’éloigner, il rajouta tout en lui faisant un petit clin d’oeil.

"De toute façon, Axel doit venir voir un spectacle. Venez y ensemble."

“Je n’y manquerai pas !”

La nuit passa très rapidement, certainement parce qu’il avait croisé Willie déja au début de l’aurore. Il ne dormit pas beaucoup, peut être une heure à tout cassé, ne se sentant pas vraiment bien dans cet endroit. Il ne se doucha même pas, enfilant ses habits, bien décidé à partir rapidement de cet endroit. Lewis lui avait dit qu’il venait le chercher dès qu’il aurait déposer Lily au collège et en attendant, il discuta avec Isola, qui l'engueula bien entendu. Il fut interrompu dans sa discussion par Raven, qui lui poka l’épaule. Si au départ il fut tenté de ne pas lui répondre à la vue de son comportement désagréable qu’elle avait eu quand il avait tenté de faire connaissance, il décida finalement de lui accorder une deuxième chance. Tout se passa bien et si Isola ne lui avait pas téléphoné, il aurait certainement continué. Coupant court à la conversation en lui expliquant que Lewis venait le chercher et qu’il l’a rappellerait plus tard, il retourna dans sa chambre pour vérifier qu’il n’ait rien oublié. On cogna à la porte, c’était Lewis, qui resta un moment à le fixer avant de finalement s’approcher pour l’enlacer.

"Je te déteste..."

Thomas poussa un énorme soupir de contentement. Lewis n’était pas très démonstratif, encore moins ces derniers temps vu que c’était lui, qui avait mis de la distance, pour ne pas l’inquiéter. Alors sentir son odeur, sentir ses mains dans son dos le plaquer contre lui était vraiment revigorant.

"Oui moi aussi, je sais."

Ils restèrent de longues minutes comme ça, silencieuses, justes entrecoupés par les ronronnements de Thomas avant que Lewis ne s’en détache, secouant négativement la tête.

"Tu es sûr que ça va hein ? Parce que ce soir Lily risque de te harceler de question. Je lui ai tout dit, tu la connais. Dès que ça te concerne elle veut savoir."

Il eut un sourire à l’évocation de la petite Lily, même si son coeur s’était pincée. Lewis lui avait dit, et c’était bien la dernière personne qu’il avait envie d’inquiéter.

"Ecoute moi je vais beaucoup mieux. J'ai compris certaines choses qui me bloquaient avant ... si j'ai été dans le coma c'est parce que j'ai utilisé mes pouvoirs pour sauver quelqu'un de la mort avec un petit groupe et j'en suis très content."

Finalement il gloussa, tapotant le torse de Lewis.

"Et bien, comme ça on fera soirée spectacle. Pizza et je vous raconterai tout en détail !"

Ce dernier lui répondit par un coup dans l’épaule, tout en levant le ciel, ses lèvres retroussaient en un petit rictus.

"Bien-sûr que tu sauves les gens. Tu n'es pas une mauvaise personne, imbécile. Sinon tu ferais clairement pas partie de ma vie."

Thomas ronronna encore plus fortement. Les moments où Lewis lui faisait des compliments étaient si rare, qu’il en profitait au maximun. Il le connaissait, il savait qu’il n’était pas un bavard, mais ce n’était pas pour autant qu’il ne pensait pas, loin de là.

"Bon courage pour gérer mini Castellanos. Je t'ai dis qu'elle était comme moi quand elle est en colère ?"

Attrapant la main que Lewis lui tendit, il rigola tout en prenant un ton mielleux.

"Aaah mais c'est que j'ai les techniques pour vous gérer ! Elle aura les yeux qui pétillent quand elle va savoir ce qui s'est réellement passé."


Sortant de la chambre, Thomas emmena Lewis devant la chambre d’Axel, dont la porte était grande ouverte. Après un dernier aurevoir et un signe de la main, Thomas prit la direction avec Lewis de la sortie.

"Merci d'être venu !"

"J'allais pas te laisser rentrer tout seul après une... aventure pareille. Tu comptes rester un moment à la maison j'espère ?"
"Autant de temps que tu le souhaiteras"


Pando

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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2020-06-06, 02:08

les songes de la neige
Willie & Cie

En ouvrant les yeux sur le monde réel, Willie resta de longues minutes dans son lit d'hôpital, bercée par les bips des machines et les chants des oiseaux qui régnaient de l'autre côté de la fenêtre. Le passage du rêve à la réalité avait été perturbant, soudain, frustrant. Elle entendit vaguement d'autres personnes se lever dans la chambre, mais n'y prêta pas vraiment attention. Toutes ses pensées flottaient au-dessus de sa tête, confuses, et elle était incapable de les organiser. L'état dans lequel elle se trouvait, lui rappelait les matins où elle se réveillait après avoir passé la nuit sous DN. Le retour au réel était toujours brutal, la drogue lui faisant oublier la perte de son frère et de celui qu'elle aurait voulu aimer toute sa vie... Une larme roula sur sa joue, sans qu'elle n'essaye de l'arrêter. Thomas avait raison, son âme était perdue. Entre joie et tristesse, vie et trépas, passé et présent. Cela ne se trahissait jamais dans son comportement, ou sur son visage, mais Willie menait une véritable lutte intérieure. Un combat dont personne n'avait jamais vraiment eu vent de l'existence. Mis à part Thomas.

Elle prit une grande inspiration et se redressa enfin sur son lit, le visage radieux, comme si ce n'était pas le chaos dans sa tête. Un infirmier vint à sa rencontre et elle l'accueillit avec gentillesse, comme à son habitude. Elle répondit avec précision à chacune de ses questions, ajoutant des détails qu'il n'avait pas réclamés, et ponctuant ses explications de grands gestes. Un infirmier ordinaire aurait déjà songé à l'interner dans l'aile psychiatrique, mais Storybrooke n'était pas une ville comme les autres. Lorsque l'interrogatoire fut terminé, au grand malheur de Willie qui s'était fait un nouvel ami, Altana fit irruption dans la chambre. Lui demandant de rester avec elle pour veiller sur Axel. La question ne se posait pas, le glacier était devenu un être à part entière de sa vie, comme un enfant dont elle devait prendre soin. Il se réveilla sans qu'elle n'ait le temps de lui adresser un mot, Altana l'ayant charger d'aller chercher un médecin.

Il faisait sombre dans la chambre d'hôpital, seuls les sons des machines branchées au corps d'Axel faisaient encore du bruit. Dehors, les oiseaux ne chantaient plus et l'air était sec. Willie peinait à respirer, comme si un poids écrasait ses poumons. Ses pieds nus se posaient sur le carrelage gelé, faisant remonter des frissons le long de sa colonne vertébrale. Elle avait froid, terriblement froid, mais personne ne pourrait lui prêter de vêtement pour réchauffer sa peau devenue violacée. La chambre était vide, même Axel ne semblait plus dans ses draps. Pourtant, la machine continuait d'afficher un rythme cardiaque, par le biais de pics verts fluorescents, la seule lumière qui se dégageait dans la pénombre de la chambre. Willie n'avait pas peur du noir, mais la solitude lui était toujours pesante, alors elle partit à la recherche de ses amis. Elle mit la main sur la poignée, qui était tellement froide qu'elle lui donna l'impression de lui brûler la paume. Exactement comme lorsqu'elle s'amusait à plonger les mains dans la neige lorsqu'elle était plus jeune, et qu'elle les ressortait sous le coup de la douleur. La porte de la chambre coulissa lentement, sans un bruit, et dévoila un long couloir plus sombre encore. Lorsqu'elle mit un pied dans le couloir, un grand coup de vent s'y engouffra, sûrement par une fenêtre restée ouverte. Les pans de la robe de Willie flottèrent un instant au dessus de ses genoux, tandis que des mèches de ses cheveux se déposaient devant son visage. Elle rit un peu, voyant le vent comme un ami qui voulait jouer avec elle, et son écho lui répondit en ricanant. Elle repoussa les quelques mèches de cheveux qui trônaient devant ses yeux verts, et remarqua alors qu'une silhouette qui se tenait au fond du couloir.

« Bonsoir, vous savez pourquoi il fait au- »

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase, que ses mouvements furent stoppés. Elle s'arrêta donc au milieu du couloir, face à cette silhouette qui semblait l'observer, immobile. Les bips provenant de la chambre se rapprochèrent, soulignant le rythme cardiaque de la jeune femme qui augmentait. Soudain, l'inconnu se mit à courir dans sa direction. Il s'approchait de plus en plus et Willie demeurerait incapable de fuir, si bien que des larmes commencèrent à s'écouler de ses yeux, et que son cœur battait de plus en plus vite. Elle voulait crier, hurler à plein poumons, mais elle étouffait. Un visage surgit soudainement à un centimètre du sien, et elle se réveilla en sursaut. Sa tête se cogna contre la fenêtre de la chambre qui était restée ouverte durant la nuit, et elle s'appliqua à la refermer en grelotant. Elle avait les yeux mouillés, signe qu'elle avait pleuré, et était incapable de calmer sa respiration.

Willie avait dormi toute habillée, installée au fond d'une chaise dont le confort était à déplorer. Mais elle n'avait pu se résoudre à laisser Axel à l'hôpital, alors elle était restée pour lui tenir compagnie. Ses pas la menèrent jusqu'à la porte de la chambre, mais en posant la main sur poignée gelée, un flash survint dans son esprit. Même à travers les larmes de son cauchemar, elle était parvenue à identifier les traits de l'inquiétante silhouette. Ceux de son père. Elle frissonna et sortit tout de même dans le couloir, bien décidée à venir à bout de sa fringale nocturne. Elle n'allait pas souvent à l'hôpital pour soigner ses propres blessures, mais il n'était pas rare qu'elle rende visite aux patients. Et au fil du temps, elle avait découvert un mets délicieux. Le distributeur se trouvait au bout du couloir, brillant comme la terre promise. La peur de Willie avait été immédiatement éclipsée, par son délice à venir, elle salivait déjà. Soudain, une voix glissa sur elle comme un horrible serpent et elle ne put retenir un sursaut. En faisant volte face, elle se rendit compte que ce n'était que Thomas et qu'elle pouvait toujours bouger, aucun rapport avec son cauchemar donc. Elle se calma immédiatement, réalisant que sa phrase d'approche n'avait rien d'un reptile perfide, et fut même ravie de la présence du jeune homme. Sans lui, elle se serait sentie oppressée par les ténèbres, et les flashs de son mauvais rêve qui lui revenaient en tête. Son rôle de protecteur contre les forces de l'ombre -même s'il n'en avait pas conscience,- méritait bien quelques sucreries qu'elle lui offrit volontiers.

Les cauchemars étaient devenus une habitude pour elle, et parfois, elle passait la nuit éveillée pour ne pas avoir à affronter les monstres de ses songes. Il lui arrivait de trouver du réconfort auprès de son père, qui lui préparait un chocolat chaud et sortait des biscuits. Mais parfois, il dormait à poings fermés, et elle se retrouvait seule dans un coin de sa chambre. Les yeux remplis de larmes, et des démons plein la tête. Ce soir-là, la présence de Thomas avait été assez apaisante pour qu'elle trouve à nouveau le sommeil, mais des questions flottaient encore dans son esprit. Ce cauchemar avait agit comme une piqûre de rappel, ramenant à sa mémoire les confidences qu'Altana lui avait fait la veille. Elle s'endormit donc en songeant qu'elle devrait avoir une discussion avec son père, loin des oreilles de Timothy qui soupçonnait déjà l'artisan de baigner dans de drôles d'affaires.

Le reste de la nuit fut calme, bien que Willie fut réveillée par un mal de dos grandissant. Les chaises de cet hôpital n'étaient vraiment pas faites pour dormir, mais elle n'avait pas voulu emprunter un lit, préférant le laisser à de potentiels malades. Le Soleil avait déjà entamé sa course dans le ciel, lorsqu'elle ouvrit les yeux sur une chambre baignée de lumière. Il n'y avait plus qu'elle et Axel dans la pièce, mais elle se doutait qu'Altana était simplement allée chercher de quoi manger, ou se dégourdir les jambes. Willie se leva pour avancer jusqu'aux fleurs qu'elle avait apportées à son arrivée à l'hôpital, le temps et le manque d'eau les avait flétries, mais elles gardaient une certaine beauté. Elle saisit le vase dans ses mains pour porter les pétales jusqu'à son nez, et se délecter de l'odeur du bouquet fané. Willie était de ces personnes qui appréciaient la beauté en toute chose, et la recherchaient sans cesse.

« Bonjour, vous ! »

Elle se retourna pour tomber nez à nez avec Axel, qui s'était probablement réveillé tandis qu'elle admirait les fleurs fanées. Elle s'approcha, le vase toujours en main, et débita sans même se rendre compte qu'elle parlait énormément:

« Salut ! Je n'ai pas encore eu l'occasion de te le souhaiter, mais bon retour parmi les vivants ! Je m'appelle Willie, j'ai participé à ton sauvetage ! Ce qui se passe dans ta tête est absolument merveilleux, j'ai même faillit hésiter à y poser mes valises ! »

Il ne comprenait probablement rien, mais sourit tout de même, collant à l'image que Willie avait toujours eu de lui.

« Je suis content si tu trouves cela merveilleux ! C'est quand tu veux ! »

Elle rit doucement, réalisant à quel point Axel ressemblait à un enfant, puis répondit:

« C'est une gentille proposition, mais j'espère tout de même ne jamais retourner dans ta tête, ça voudrait dire qu'il t'est à nouveau arrivé un malheur... Enfin bon, ne songeons pas à cela. Je t'avais apporté des fleurs, mais malheureusement elles ont fané avant ton réveil ! »

Il la remercia, sans faire aucune remarque sur l'état des fleurs que Willie posa sur une petite table qui trônait à côté de lui. Après quoi, elle commença à partir, lui ayant souhaité un bon réconfort. Elle allait passer la porte quand un souvenir la frappa:

« Oh, j'allais oublier, nous avons un spectacle à aller voir tous les deux, appelle moi quand tu auras envie d'y aller ! »

A ces mots, elle lui tendit un petit morceau de papier sur lequel son nom et son numéro de téléphone étaient inscrits, le tout entouré de petites étoiles multicolores.

« Merci, je suis trop content ! »

En sortant, Willie aperçut une chevelure rousse qu'elle commençait à bien connaître, face à une vitre. Elle s'approcha doucement, afin de ne pas la faire sursauter et observa avec elle les arbres qui fleurissaient en contrebas. Après une ou deux secondes passées à contempler les pétales roses, elle planta ses yeux dans ceux d'Altana et demanda:

« Ça va, tu te remets de tes émotions ? Ce sauvetage était vraiment éreintant mentalement, j'ai l'impression d'avoir couru trois marathons... »
« C'est sûr qu'on a pas eu le temps de se reposer, il y avait toujours un truc à faire... Mais ça va ! Et toi alors ? Tu pars confronter ton père ? »
« Confronter est un grand mot... D'abord, j'aimerais trouver cette carte pour avoir une base solide. Est-ce que tu pourrais m'indiquer où tu l'as trouvée ? »
« Si je me souviens bien, c'était dans un des tiroirs de son bureau. Fermé à clé habituellement, comme s'il voulait cacher quelque chose, mais il était ouvert cette fois. Et si tu as besoin d'aide pour le confronter, préviens moi, je peux lui casser la gueule. Ah ça fait du bien de pouvoir jurer ! »

Willie secoua doucement la tête avec un petit rire.

« Ça avait dû vous manquer à tous les quatre, bande de charretiers ! Merci en tout cas, mais je ne pense pas que nous en viendrons aux mains... Enfin je l'espère... »
« Ça c'est sûr... C'est bien joli les bisous et les câlins, mais c'est chiant à la longue. J'espère aussi que ça n'arrivera pas et que tout ça n'est qu'un malentendu, mais sache que je suis là au besoin. »

Willie ne fit pas de remarque, elle adorait les marques d'affection, alors le monde d'Axel ne lui avait pas tant déplu que cela. Elle adressa un petit sourire reconnaissant à Altana, puis commença à se diriger vers la sortie, bien décidée à parler à son père et à dénicher le fin mot de cette histoire. C'était sans compter sur une grande silhouette qu'elle connaissait bien, et pas seulement pour de bonnes raisons. Elle se détourna lentement, faisant mine de ne pas l'avoir vue, mais l'autre l'apostropha. La cadette ne comprit pas immédiatement qu'il s'agissait de Raven, pour elle, ce n'était que la vieille folle qui l'obligeait à se défendre sans ménagement. Cette femme lui avait mis plus de gifles que son propre père, c'était inquiétant. Pourtant, en découvrant de qui il s'agissait, elle vit ces entrainements d'un oeil complètement nouveau. Elle comprit que d'une certaine manière, Raven veillait sur elle, en lui apportant les clés pour apprendre à se défendre seule. A l'avenir, sa présence ne serait plus une source d'angoisse, et elle ne fuirait plus en pensant croiser sa chevelure brune dans la rue...

Elle avait laissé un papier avec son numéro de téléphone à Raven, ses poches en regorgeant, et pensait enfin parvenir à atteindre l'extérieur. Un chat noir l'interpela soudainement, lui faisant peu à peu perdre l'espoir de sortir de cet hôpital un jour.

« Hé la moche ! Tu m'as pas fait de papouille quand on s'est rencontrés, tu dois régler ça ! »

Elle se baissa, les yeux brillants pour gratouiller la tête du chat incroyablement mignon qui se tenait devant elle. Il aurait pu vraiment l'être, s'il n'était pas Kot et qu'il n'ouvrait pas la bouche pour dire des idioties. Tout en le couvrant de caresses, elle lui fit remarquer:

« Tu devrais arrêter de traiter les gens de moche, ce n'est pas très gentil tu sais. Tout le monde ne peut pas être un joli chat au poil soyeux ! »

Si elle allait dans son sens, c'était pour parvenir à lui faire entendre raison, mais il était incroyablement buté. Il fit semblant de tomber à la reverse, avant de se relever pour venir se frotter contre les jambes de Willie qui s'était relevée.

« Les humains sont tous moches à mes yeux. »
« Tu es irrattrapable, mais bon tu es déjà plus mignon en chat qu'en ourson grognon. » avait répondu la brune en secouant la tête.
« Bien sûr que je suis mieux en chat. Je suis un chat. Kot veut même dire chat en russe. »

Un chat qui s'appelait "chat" ? Elle ne fit pas de remarque, mais n'en pensait pas moins: tout cela manquait d'originalité. Elle n'aurait pas été plus surprise s'il avait répondu au nom de "moustache". Il se frottait contre ses jambes, réclamant plus de caresses, tandis qu'elle l'observait.

« Storybrooke ne cessera jamais de me surprendre, tu as déjà entendu parler de grenouilles qui miaulent ? »

C'était de drôles de spécimens que Willie avait découverts dans une marre près de chez elle, et qu'elle avait nommés "chenouilles". Mais à ce jour, le phénomène restait inexpliqué. Kot semblait réfléchir, jusqu'à ce qu'il explique:

« Je sais qu'il existe des grenouilles dans un lac. J'en ai mangé quelques unes. Mais elles ne miaulent pas. »

Le contraire l'aurait étonnée... Leur avait-il au moins laissé le temps de s'exprimer ? Il s'assit contre les pieds de Willie et s'appliqua à l'observer, les pupilles en fente. Elle haussa les épaules et conclut:

« Je vais poursuivre mon enquête sur cet étrange phénomène... En attendant, sois gentil avec Raven ! Espèce de petit chat aigri. »
« Je suis toujours gentil avec elle. J'ai fait une erreur parce que je la pensais morte, et elle me fait la tête même si c'est pas ma faute. Mais... Il sauta sur son épaule, pour s'y installer sous forme de chaton. Je partirai pas sans mes papouilles. »

Elle secoua doucement la tête en rigolant, puis s'appliqua à lui faire des papouilles. Il ronronnait.

« Si ce n'est que ça, ça lui passera... C'est alors qu'elle aperçut Thomas sortir au bout du couloir. Oh faut que je te laisse ! Promis je t'apporterai des corayas plus tard pour me faire pardonner ! »

Il sauta sur le sol avec agilité, et partit en criant:

« Et apporte quelque chose pour Raven, sinon elle boudera ! »

En plus d'être exaspérant, ce chat était exigeant. Elle n'eut pas le temps d'acquiescer, qu'elle partait déjà en trottinant vers l'entrée, marquant son arrivée d'un:

« Thomaaas, atteeends ! »

Elle avait une question de la plus haute importance, et depuis le soir précédent, elle restait convaincue que Thomas possédait une certaine forme de sagesse. Pas la plus aboutie, mais une forme de sagesse tout de même. Elle reprit son souffle, puis remarqua un peu honteuse qu'il était accompagné.

« Oh, bonjour ! Les salutations ne durèrent pas plus longtemps, et elle ne fit même pas attention au "Hum" de l'intéressé, enchaînant directement en se tournant vers Thomas: Tu penses que la bonté est génétique ? »

Thomas la regarda avec intensité, alors qu'elle attendait sa réponse avec un mélange d'impatience et d'appréhension.

« Hum... Chacun a une part de bonté en soit. Parfois certaines personnes comme Axel vont l'utiliser au maximum, et d'autres vont tout faire pour l'annihiler complètement. »

Étonnamment, cette réponse lui convenait. Elle hocha doucement la tête, les yeux plissés, réfléchissant à ce que ça impliquait, puis conclut avec un grand sourire:

« Merci, on se voit au cirque ! »

Thomas haussa les épaules avec un petit sourire, alors que Willie partait déjà en sautillant dans tous les sens. Sur le départ, elle eut tout de même le temps de saisir ses paroles:

« Avec plaisir, Willie. N'hésite pas à y passer si tu es prête à entendre d'autres conseils. »

Si c'était pour qu'il lui sape le moral comme lors de leur première rencontre sans façon, mais elle ne manquerait pas d'aller lui poser toutes les questions existentielles qui trottaient dans son esprit. Dieu sait qu'il y en avait beaucoup. Elle rentra chez elle en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, et fonça directement dans la chambre de son père après avoir fait attention à ce qu'il n'y soit pas. Elle ouvrit le tiroir que lui avait indiqué Altana, ressentant tout de même une sorte de culpabilité. Etait-il acceptable de fouiller ainsi dans les affaires d'un père à qui elle avait toujours fait confiance ? La voix de Timothy lui trotta dans la tête et elle reprit ses recherches. Mais après avoir vidé tout le tiroir, elle n'avait toujours trouvé aucune carte. Elle ne pensait pas qu'Altana était folle, mais peut-être avait-elle rêvé ?

Si seulement elle avait su que quelques minutes à peine avant son arrivée, son père avait découvert que ses tiroirs avait été fouillés. Et qu'il se tenait actuellement à l'extérieur de la chambre, juste à côté de la porte, carte d'identité en main. Malheureusement, Willie ne voyait pas à travers les murs, et en ressortant elle le trouverait simplement installé dans le canapé, comme lors d'une journée tout à fait normale. Elle ressentirait alors une pointe de culpabilité. La seule chose qui aurait changé dans la maison, serait que son père penserait à présent qu'elle en savait plus qu'elle n'en laissait paraître.



©️ Gasmask

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Axel Oswald
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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2020-06-06, 22:55


Les songes de la neige

Tout plein de pas beaux !

Dans les mondes des rêves et du subconscien, tellement de choses peuvent se passer. Là, Olaf était réveillé depuis quelques heures ... et il pouvait se passer dans ses rêves, comme dans la réalité, de nouveaux visages et de nouvelles impressions qu'il ne connaissait pas... Lui donnant l'impression qu'il était toujours assoupie. Oh, n'allait pas croire que lui, en tant que petit être naïf, il avait pu comprendre les sous entendu de ses visiteurs. Il était assez perdu pour tout avouer. Il avait compris en général que ...

1. Il avait eu un accident de voiture
2. Il avait été dans le coma
3. D'autres personnes l'avaient été aussi
4. Que tout finissait bien.

Les détails qui n'étaient que des détails étaient assez flous ... et Olaf trouvait cela normal que dans son grand rêve, il avait vu Altana, qui était son amie, mais aussi Willie, qu'il ne connaissait pas trop bien ... et qu'il avait l'impression de devoir aller s'excuser auprès d'eux.. peut être avait il fait encore quelque chose ? Mais dans ses rêves, une brèche avait été comblé, et il savait maintenant quelque chose qu'il n'aurait jamais cru possible. Il a un traumatisme. Ce fut quand le médecin lui avait dit qu'il avait évité le "traumatisme cranien" qu'Olaf avait eu une illumination.

Il était traumatisé, comme on pouvait le lire dans les livres, ou le voir dans certains films ... comme il avait pu le comprendre en parlant à Anastasia ... Olaf avait besoin de parler de tout ça car le garder pour lui ... pour ne pas déranger ... et il avait déranger tout le monde. Seul dans sa chambre (parce que lui allait rester à l'hopital encore un peu) il observait la porte de sa chambre en visualisant toutes les personnes qui étaient passés par là ...,Que cela était pour le voir lui, ou parce que c'était leur travail... il avait dérangé toutes ces personnes ...

Et il se disait, sans se vanter, que l'information n'avait pas du arriver aux oreilles de toute le monde, sinon, il aurait eu encore plus de soucis à se faire sur les visites ... Alors ... il était peut être temps de parler de ce qui lui était arrivé ? De parler à des personnes qui était comme Anastasia, prête à accepter que ce qu'il pensait n'était pas modifiable, mais à l'amener vers son propre pardon ... Il n'était pas sûr que c'était une bonne idée... mais c'était la seule idée qu'il avait pour le moment.

En sortant de cette histoire, il se promettait alors d'aller prendre rendez vous chez un psychologue ... Il se redressa un peu et fini par demander dans une petite voix s'il y avait quelqu'un ... N'osant pas appuyer sur le bouton d'urgence pour quelque chose qui n'était clairement pas une urgence..

Olaf ignorait que derrière la porte se trouvait son grand ami de toujours ... Gabriel ! Quand ce dernier l'entendit il accouru dans la chambre... Bien sur que cela avait fait naître sur le visage d'Axel un énorme sourire.

- Axel ?

Il s'approche de lui ... Axel qui avait déjà un sourire très contente ... était encore plus content de voir Gabriel ! L'homme reprit !

- Enfin, bon sang ! Je commençais à -

Il hésita à poursuivre alors qu'Olaf pencha la tête sur le côté de manière très mignonne ... Aussi on parle d'Olaf ... Il sourit alors pendant que Gabriel changea de sujet. L'homme ne savait pas encore qu'Axel était réveillé, il n'avait pas encore eu l'occasion de demander aux infirmières l'avancement de son état.

- Ce n'est pas grave. Comment te sens-tu ?

Olaf sourit encore plus alors qu'il essayait de combler la phrase de son ami dans sa tête ... Qu'est ce que Gabriel pouvait bien commencer à .... Puis, il tendit les bras vers lui, même s'il était toujours accorché par plein de fils.

- à manquer de câlin ? Je me sens endormi, j'ai l'impression que je suis encore dans un rêve ... mais si tu es là, je veux bien y rester !

Gabriel sourit pour le prendre dans ses bras ... dans sa tête une petite voix qu'on nommera fierté était en train de danser la lambada ... Là comme ça, on peut trouver qu'il était simple d'avoir enfin un câlin de Gabriel ... mais ça faisait déjà des années que ce cher Olaf trimait pour faire un peu parti de son coeur, alors il était trop heureux ! Il avait eu son câlin, en plus de son amitié ! Gabriel répondit alors.

- Je me suis vraiment inquiété Axel ! Comment tu -

Il passa son visage dans ses mains avec de souffler...

- Tu aurais pu faire attention à la route. Le monde n'est pas en guimauve... N'importe quoi peut t'arriver à n'importe quel moment.

Olaf savait bien cela ... mais il ne voulait pas non plus croire que le monde était si moche. C'était rare de se faire écraser non ? Il pencha la tête sur le côté en essayant de se rappeler l'accident le mieux possible mais rien.

- Mais je ne traversais même pas. J'étais sur le trottoir ... J'en suis presque sûr... Mais promis, je ferais plus attention ! Je ne veux plus jamais t'inquiéter !

Gabriel sembla étonné qu'un chauffard pareil existe, surtout qu'il est pu aller sur le trottoire, mais ne le dit pas. Il reprit juste :

- On retrouvera celui qui t'a fait ça. En attendant .... Tu dois te reposer et doucement reprendre tes esprits.

Gabriel ne pouvait pas se douter que ses esprits, il les avait repris depuis un moment, il était même prêt à faire la lambada ... Un câlin suffit, c'est ce qui est dit plus haut.

- Oui je fais tout ce que les médecins me disent ... Mais ils ont dit qu'avec de l'amour, j'irais mieux très vite ...

et sans perdre un instant, il se mit à revenir contre Gabriel pour l'enlacer à nouveau. Au diable la perfusion qui l'empêcherait de faire ça !

- Je te remercie Gabriel d'être venu, je suis tellement content de te voir !
- Moi aussi. Surtout soulagé à vrai dire... Tu commençais à t'éterniser dans ton sommeil et les hôpitaux ne sont ... jamais gtrès réconfortant.

Olaf fit oui de la tête, toute en vérifiant que son ancienne colocataire ne soit pas là pour le voir ... Il chuchota même.

- Je ne suis pas fan des hôpitaux non plus ... Mais je dois y rester on m'a dit ... Mais ensuite, je reprendrais le travail !

parce que sans lui pour le glacier, qui pourrait ouvrir le magasin ? Personne ... donc voilà, il était temps pour lui de faire ce qu'il avait à faire. Il observait Gabriel alors qu'une idée était en train de germer dans son esprit ...il ne pouvait pas dire quelle fleur allait pousser, mais il était sûr que bientôt elle serait à maturité. Gabriel lui dit qu'il pouvait répondre, mais doucement.

- doucement ! J'ai eu une idée de glace à la barbapapa et à la fraise, je ne sais même pas pourquoi mais je dois essayer !

et bien sur, il comptait inviter son amie à l'essayer et à dire ce qu'il en pense ! Le plus vite possible le temps que le bourgeon d'idée qui arrive finisse de pousser. Il ne savait pas encore de quoi il pensait, mais il y pensait ! Gabriel se mit à rire, et acquieça ...il ne pouvait pas se douter que ce simple geste venait de sceller son destin. Olaf sourit, et ils continuèrent de parler jusqu'à ce que les heures de visites soient passer. Gabriel parti de temps en temps, d'autres passèrent le voir, mais Olaf avait, à la fin de la journée, la certitude de ce qu'allait lui réserver le futur.

Que du bonheur pour tous ses amis, il réitère sa promesse de rendre tout le monde heureux, et tant pis pour ceux qui ne le désire pas. être dans le coeur d'Olaf avait toujours cette conséquence.

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