« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)


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Alexandre J. Davis
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Alexandre J. Davis

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Allez... arrête d'ignorer la ressemblance avec Luthor. Tu es exactement comme moi, sœurette.

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________________________________________ 2020-05-09, 22:58

Don't stand against the wrong ones


8 mai 2020

Alexandre gara sa Tesla sur le parking privé du Weekly Planet. C'était un jour ferié aujourd'hui, et le Weekly Planet était inhabituellement calme, puisque toute l'entreprise était fermée. Alexandre n'était pas tendre, et il n'était pas de son genre de fermer son entreprise durant un jour férié : celle à la Silicon Valley, d'ailleurs, n'avait pas fermé et avait été forcée de continuer son travail.

Il s'était montré tendre et ses employés n'avaient rien vu d'anormal à ça. Il était le patron du journal depuis quelques mois seulement, ayant racheté l'entreprise début 2020, et ils ne connaissaient pas la nature sévère d'Alexandre. Alors lorsqu'un jour était férié, il était normal pour eux que l'entreprise soit fermée.

Ce n'était pas le cas. Lena, qui était la seule à le connaître, devait se dire que quelque chose clochait, si jamais elle avait eu vent de la fermeture du Weekly Planet comme n'importe quelle autre structure. Le fait est que Lena n'était pas là, et que ce n'était pas son affaire.

Alexandre n'était pas le seul à ne pas être chez lui, mais sur son lieu de travail, en ce 8 mai. Sans compter les hôpitaux et autres services indispensables. Une certaine Wilhelmina, dont l'activité professionnelle n'avait rien d'indispensable pour travailler un jour férié, n'était pourtant pas chez elle. Ni ses études, ni le journal, ne justifiait cette absence.

Alexandre sourit, lorsqu'il ouvrit le bâtiment du journal. Tout était éteint, c'est-à-dire les écrans, puisque les éclairages ne servaient de toutes façons que la nuit : le bâtiment se voulait lumineux avec de grandes baies-vitrées, et était toujours éclairé.

Mais il ne cherchais pas la lumière aujourd'hui. Il descendit dans les locaux, au sous-sol, rallumant le compteur pour illuminer son chemin. Et arrivé en bas, il croisa les bras en voyant la jeune femme qui se réveillait sur cette chaise.

Elle n'était pas attachée. Ramenée ici, inconsciente, elle émergeait à peine.

Voyez-vous, mademoiselle Klein, je n'accepte pas la démission de votre stage. Il prit une chaise à son tour, et prit le temps de s'asseoir face à elle. Les raisons qui vous poussent à partir, à savoir une soudaine aversion pour ma personne et ce que je pourrai poursuivre comme but dans ma vie, ne sont pas recevables.

Lex s'adossa alors, croisant les jambes, regardant sa stagiaire dans les yeux, toujours avec assurance. Vous avez bien mieux à faire avec moi, avec le Weekly Planet, qu'en le fuyant. Et je crois que vous voyez aujourd'hui que ce n'est pas tant un choix que vous avez : alors autant saisir l'opportunité que je vous offre, de rester avec nous, volontairement.

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Wilhelmina Klein
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Wilhelmina Klein

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________________________________________ 2020-05-10, 11:37

Don't stand against the wrong ones
Willie, Alexandre & Blanche

Wilhelmina Klein ne mettait plus les pieds à l'université depuis un bon moment, et même s'il lui était arrivée de s'y rendre pour des motifs divers, ça n'avait jamais aucun rapport avec ses cours. Son père pouvait bien s'entêter à la réinscrire chaque année, elle n'y retournerait pas. Les études dans lesquelles elle s'était un jour lancée tendaient vers un objectif précis: pouvoir faire de la danse son métier. Mais puisqu'elle ne pouvait plus danser, ce projet était pour le moment ajourné. La pauvre Willie avait déjà du mal à supporter d'entendre de la musique, car cela lui faisait trop penser à la danse, alors étudier cet art aurait été une véritable torture. Cependant, même si elle refusait de s'infliger des heures de cours qui blesseraient son cœur, elle trouvait toujours du temps pour répondre aux mails qu'on lui envoyait. Elle avait donc eu l'occasion de lire qu'elle était censée effectuer un stage pour pouvoir valider son année. Elle ne comptait pas vraiment se donner cette peine, jusqu'à ce que son père la supplie de le faire. Willie avait été incapable de lui tenir tête, pas avec ses pupilles qui l'observaient fixement comme s'il était préparé à ce que sa fille le déçoive.

Elle s'était donc rendue à la fac à contre cœur, trainant des pieds jusqu'au bureau du responsable des stages. L'ambiance était des plus oppressantes, Willie n'ayant jamais réellement apprécié les adultes, même si elle s'adressait à eux avec de grands sourires et beaucoup de bonne humeur. Elle avait dépassé depuis longtemps l'âge d'en devenir une, mais n'avait jamais souhaité saisir cette occasion, préférant demeurer pour toujours une jeune femme de 18 ans. A cet âge, tout semblait possible, les rêves ne s'étaient pas encore heurtés au mur de la réalité. Elle se présenta avant de s'asseoir, toujours très polie, et planta ses yeux dans ceux du responsable. Cet homme semblait étonnamment plus concerné par le sort de Willie, qu'elle ne l'était elle même. Il lâcha un long soupir, frottant l'espace qu'il y avait entre ses sourcils, tout cela sans ajouter aucun mot.

Après cette entrevue, Willie était convaincue qu'il fallait qu'elle trouve un stage. Car voyez-vous, un autre des problèmes des adultes était qu'ils étaient facilement déçus. Si elle restait là, sans rien faire, son père et le responsable seraient grandement insatisfaits. D'après le deuxième, tous les organismes concernant la danse et présents dans l'état avaient déjà accueilli des stagiaires pour cette année. Tant mieux, Willie ne comptait pas observer d'autres personnes danser. Dans sa situation, elle pouvait donc demander un stage où elle voulait, et surtout où on voudrait bien d'elle. Une idée lui traversa soudainement l'esprit. Pourquoi pas le Weekly Planet ?

Il y avait de cela quelques jours, elle avait rencontré le patron en se rendant elle-même dans les locaux. Comme toujours, elle avait des questions, mais ce ne sont pas tant les réponses qui parvinrent à lui faire aimer le personnage qu'était Monsieur Davis. En effet, il dégageait un charisme impressionnant qui aurait pu convaincre n'importe qui de l'écouter, et surtout, ses idées étaient en harmonie parfaite avec celles de Willie. L'humanité n'était pas parfaite, corrompue par toute cette violence et cette haine, ce dont Monsieur Davis et Willie avaient bien conscience. Quand elle l'écoutait parler, elle n'avait pas l'impression d'entendre un adulte, on aurait dit qu'il avait son âge et qu'il était convaincu de pouvoir réformer le monde. Il n'était pas étonnant que Willie veuille avoir la chance de graviter autour de quelqu'un d'aussi inspirant, elle avait donc placé en lui son intérêt du moment.

Comme déjà écrit dans l'esprit optimiste de la jeune femme, il avait accepté le stage qu'elle lui avait demandé. Tout se passa pour le mieux durant des semaines, bien que quelques imprévus l'empêchèrent parfois d'être présente. Elle se plaisait énormément au sein de cette entreprise, et commençait même à caresser l'idée d'en faire un jour véritablement partie. Enfin, jusqu'à ce qu'elle découvre que sa vision et celle de son patron divergeaient beaucoup. Il avait soigneusement omis de lui faire comprendre qu'il n'était pas aussi pacifiste qu'elle. Si Willie voulait rendre le monde meilleur avec douceur, c'était loin d'être le cas de Monsieur Davis. Finalement, les adultes n'étaient pas les seuls à pouvoir être terriblement déçus. Dès qu'elle apprit tout cela, elle déposa immédiatement sa lettre de démission, l'idée de travailler pour un homme aussi abject lui étant insupportable.

Willie sortit des locaux comme un oiseau qui s'échappe de sa cage, encore blessée d'avoir vu ses rêves être ainsi manipulés par son patron. Comme les jeunes filles de 18 ans pouvaient être naïves... Elle avait cru pouvoir se soustraire ainsi à son travail, sans que Monsieur Davis n'y trouve rien à redire. Malheureusement, il n'était pas d'accord avec cela, et elle ne le comprit que lorsqu'un torchon imbibé de chloroforme s'abattit sur son visage. Il était trop tard pour fuir.

Ses paupières s'ouvrirent difficilement, ayant du mal à s'adapter à la lumière artificielle. Ce n'était pas la première fois que Willie se faisait enlever, et ce ne serait sûrement pas la dernière, mais elle ne parvenait toujours pas à deviner combien de temps elle était restée inconsciente. Son crâne n'était pas douloureux, car pour une fois, elle n'avait pas été assommée. Autre nouveauté, aucun lien ne la retenait, ni cordes, ni chaînes. Était-elle libre de partir ? Elle en doutait, ses poignets avaient beau ne pas être attachés, elle se doutait qu'un piège plus grand la freinerait. Elle eut à peine le temps de se réveiller, que la voix de son patron résonnait déjà.

Il prit place face à elle, visiblement très à l'aise avec le fait d'avoir kidnappé sa jeune stagiaire. Et lui servit un discours ponctué de menaces presque silencieuses. Il lui inspirait autant de dégoût, qu'il lui inspirait d'admiration quelques jours plus tôt. Willie planta ses yeux dans ceux de son interlocuteur, l’écœurement était peint sur son visage.

« Vous êtes méprisable. »

Elle ne savait pas vraiment quoi dire, elle nourrissait une telle aversion envers cet homme, que les reproches s'encombraient dans sa gorge tant ils étaient nombreux. Un mélange de rancœur et de tristesse l'accablait, elle regrettait déjà que tout cela ne soit pas qu'un simple cauchemar. Elle avait pensé trouver en Monsieur Davis une âme qui la comprenait, et qui nourrissait les mêmes desseins qu'elle, inutile de préciser que la désillusion était extrêmement douloureuse. S'il y avait bien quelque chose que Willie avait du mal à supporter, c'était le goût amer de la trahison. Elle resta tranquillement assise sur sa chaise, tout à fait consciente qu'il était inutile d'essayer de fuir. Et puis, elle n'était pas encore véritablement menacée.

« Si vous voulez débarrasser le pays de ses maux, il faudra commencer par vous donner la mort, Monsieur Davis. Et encore, je suis sûre que votre petit esprit perfide reviendrait avilir le monde. »

Elle avait presque craché ces derniers mots, les imprégnant de tout le dégoût qu'elle pouvait ressentir en cet instant. Puis elle redevint plus calme, déposant délicatement ses mains sur ses cuisses, et reprenant doucement:

« Vous vous doutiez bien en m'amenant ici que je ne changerais pas d'avis, n'est ce pas ? J'ai des principes, même si cette notion semble vous échapper. »



©️ Gasmask

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Blanche de Mitry
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Blanche de Mitry

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-Willie, viens on va tuer des gens !
-Blanche, tu veux pas arrêter de tuer tout le monde ?

| Conte : Folklore
| Dans le monde des contes, je suis : : La Dame Blanche

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________________________________________ 2020-06-06, 00:02




Don't stand against the wrong ones
I think a lot of psychopaths are just geniuses who drove so fast that they lost control.



☾☾ S'il y avait bien quelque chose que je détestais, c'était le retard. Du moins, quand il ne venait pas de moi. J'étais la seule à pouvoir être en retard. Mais cette fois, c'était Willie, ma meilleure amie qui avait osé me poser un lapin. Cela faisait maintenant vingt minutes que j'attendais que cette idiote se pointe, sans succès. Elle était parfois en retard, mais de vingt minutes et sans message pour me prévenir ? C'était bizarre. Je ne savais même pas pourquoi elle m'avait fait venir à la base, à part pour me faire perdre mon temps ! Contrairement à elle, j'étais une femme occupée. J'avais un métier à temps plein, une secte à diriger et accessoirement, des études. Je n'avais pas le temps pour les bêtises de celle que je considérais comme ma sœur. Mais elle avait beau m'énerver, je m'inquiétais réellement pour cette idiote. Et la connaissant, elle avait encore dû se mettre en danger inutilement. Cette fille était tout le temps de bonne humeur, mais vivait dans le plus grand malheur possible. Du jamais vu. Enfin... Je pris le café noir que la serveuse m'avait apporté et le jeta sur cette dernière. J'étais énervée et il fallait que je passe mes nerfs sur quelqu'un. Elle cria, sûrement à cause de la douleur que la chaleur de la boisson avait provoqué. Pathétique. Je levais les yeux au ciel avant de sortir du café. Bon, où pouvait se trouver cette idiote ?

Le premier arrêt était le plus logique. Chez elle. Elle était peut-être sortie la nuit dernière et comatait dans son lit après une nuit de débauche. Ce qui m'étonnerait de sa part, mais pourquoi pas après tout... C'était compliqué de retrouver ce qu'elle faisait à la trace, car Willie était une femme qui bougeait beaucoup, animée par sa curiosité et on ne se parlait pas tous les jours comme le font certaines amies étranges. Nous n'avions pas besoin de ça pour entretenir notre amitié. J'arrivais donc à sa porte, et me rendit directement dans sa chambre. Je croisais son père, mais j'étais devenue invisible alors lui ne me vit pas. Personne. La chambre de Willie était vide. Je fis un rapide tout de la maison, mais non. La seule personne vivante présente ici était son père. Tant pis, j'allais devoir lui soutirer des informations directement à lui. L'homme n'avait même l'air inquiété par l'absence de sa fille. Pathétique. J'apparaissais devant lui, et après avoir repris ses esprits d'avoir vu un fantôme (sa fille en était pourtant une aussi, mais les humains n'avaient pas l'air de s'habituer aux intrusions des fantômes), il répondit à mes questions. Le couteau avec lequel je le menaçais devait peut-être aussi aider pour qu'il se montre loquace. De plus, j'étais là pour aider à sa fille il n'avait aucune raison de m'agresser Enfin, il finit par m'expliquer que Willie devait aller déposer sa démission au Weekly Planet ce matin.

Au moins je connaissais maintenant ma prochaine destination. Cela aurait été bien plus simple si mademoiselle avait daigné me donner de ses nouvelles. Je pouvais jurer que si je la trouvais en pleine forme en train de prendre le thé avec son patron, j'allais l'étrangler de mes propres mains. Puis, son patron, juste pour le plaisir. Je planais alors jusqu'au Weekly Planet, de l'autre côté de la ville, regardant de haut tous ces idiots qui marchaient. Se fatiguer pour rien, quel concept étrange... Enfin, je finis par y arriver en quelques minutes puisque un autre avantage du vol était que j'allais bien plus vite. M'infiltrer à l'intérieur du bâtiment ne fut pas non plus compliqué. J'étais toujours invisible et je pouvais traverser n'importe quel mur qui se tenait devant moi. La trouver était, en revanche, plus compliqué. Avec le nombre de fois où elle se retrouvait dans des situations comme celles-ci, j'allais finir par lui installer un traceur. Mais le bâtiment était immense, c'était un véritable dédale et retrouver Willie à l'intérieur n'allait pas être facile. Je devrais commencer par le bureau du directeur de la structure. J'apparus devant le bureau de l'accueil, face à la secrétaire qui cria d'effroi. Je ne rencontrais décidément que des gens pathétiques aujourd'hui.

-Où est le bureau de votre patron ? Vite.

-Je... Je ne peux pas vous dire ça à moins que vous ayez rendez-vous...

Je levais les yeux au ciel. Est ce que tout le monde aujourd'hui s'était allié pour me mettre à bout de nerfs ? Je sortis le couteau de la poche de ma veste et le montra avec un sourire sadique à la secrétaire qui déglutit. Je savais que le bâtiment était rempli de caméras de surveillance, mais je n'en avais vraiment rien à faire.

-Je ne me répéterais qu'une fois : où est le bureau de votre patron ?

Elle finit par me donner un plan du bâtiment, entourant l'endroit où je voulais me rendre. Eh bien voilà quand elle voulait ! Je rangeais mon couteau délicatement avant d'attraper le plan qu'elle me tendait et de disparaître devant ses yeux ébahis. Remets toi en idiote, à Storybrooke les gens ont des pouvoirs. Je me rendis donc à l'endroit indiqué, et découvrir sans surprise que le bureau était vide. Cette histoire commençait sérieusement à m'inquiéter. Je ne connaissais pas le directeur, mais d'après les dires de Wilhelmina, il avait l'air d'être quelqu'un de bien. Je le voyais mal avoir tué Willie après avoir appris qu'elle voulait démissionner. Enfin, vu les psychopathes (dont moi-même) qui vivaient dans cette ville, je ne m'étonnais plus de rien. Il fallait maintenant que je trouve l'endroit où Willie était retenue. Et vite, avant que je ne trouve plus que son corps. Avec un peu de chance, il essayerait d'abord de l'influencer pour qu'il reste à ses ordres. C'est en tout cas ce que j'aurais fais si un de mes fidèles souhaitait quitter la secte. L'influencer et en cas de refus, le tuer.

Quel était le meilleur endroit pour retenir quelqu'un ? Le sous-sol, sans aucun doute. Je me dirigeais donc à cet endroit et au bout d'une bonne dizaine de minutes à parcourir les salles qui s'y trouvaient, je finis par la trouver. Là assise sur une chaise face à son patron, lui aussi assis. Enfin, celui que je reconnaissais comme son patron d'après les photos que j'avais pu voir dans son bureau. Une vraie tête de con. Comme quoi, j'avais raison. Willie avait encore trouver le moyen de se mettre dans une situation des plus dangereuses. Enfin, heureusement, j'étais encore là pour le sauver puisqu'elle ne pouvait apparement pas le faire tout seul. Je remarquais cependant qu'elle n'était pas attachée. Davis était un débutant en kidnapping ? Même un idiot comme Benjamin aurait pu comprendre qu'il fallait attacher ses otages. Je réapparaissais derrière lui, saluant mon amie avec un sourire sadique et lui montrant mon couteau, tout cela en silence pour ne pas que Alexandre me remarque. Puis je me mis derrière lui et plaçant le couteau sous sa gorge.

-Alors, on kidnappe ses employés monsieur Davis ? Je levais la tête vers Willie. -Je vais finir par en avoir marre de venir à ta rescousse. Bon, allez viens on s'en va. Je l'égorge ou ça ira ? En fait, ne dis rien, je l'égorge, on sera débarrassés. Un dernier mot monsieur Davis ?



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Alexandre J. Davis
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Alexandre J. Davis

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________________________________________ 2020-07-29, 13:55

Don't stand against the wrong ones


Alexandre ricana. Vous prétendez, vous, être une fervente défenseure de la justice, qui, comme moi, veut soigner un monde en péril. Mais qu'avez-vous fait ? Oh, nul n'a besoin de prouver ses principes par ce qu'il a déjà accompli, les opportunités n'ont pas toujours la chance de se montrer. Mais dans ce cas... que voudriez vous faire vraiment ?

L'une ou l'autre question revenait au même et servaient à montrer l'hypocrisie de ceux qui se disaient gentil, leur inaction, et/ou leur incompétence. Le fait que personne aujourd'hui n'osait mettre le doigt sur les vrais problèmes et chercher leurs solutions. Vous dîtes que j'incarne le mal, mais dans cette pièce, je suis le seul qui cherche à réparer ce qui a été cassé. Et je ne supporte pas qu'on s'éloigne de ce chemin après s'y être engagée, mademoiselle Klein.

Et enfin, Alexandre eut un sourire en sentant le mouvement qu'il y avait derrière lui. Il avait osé douté qu'elle ne viendrait pas, ayant plutôt parié sur son arrivée pendant que Wilhelmina serait encore endormie. Mais l'intuition des Davis était à toute épreuve. Il fallait juste, parfois, donner un peu de temps aux choses, n'est-ce pas ?

Il accueillit donc cette attaque "surprise" sans aucune surprise, se laissant faire le temps qu'elle joue son numéro. Et enfin il put parler, lorsqu'elle fut assez assurée d'avoir le dessus et qu'elle se tut. Bienvenue dans mon "humble" société, Blanche de Mitry, Dame Blanche de son nom connu dans l'autre monde et les histoires de celui-ci, amie assez proche de ma chère stagiaire Wilhelmina Klein et qui a un sens pointu de la ponctualité, ne se privant pourtant pas d'être en retard parfois, comme à cet instant où je pensais vous voir arriver il y a environ 2 minutes.

Il souriait toujours. Il venait de reprendre le dessus en une seule phrase, montrant à son agresseur qu'il le connaissait parfaitement, et plus encore, l'attendait. Alexandre n'était pas le directeur d'un journal pour rien, se renseigner était là tout l'art de sa personne. Il était si dur de surprendre Alexandre, et lui même s'en plaignait parfois, trouvant à certains moments qu'il s'ennuyait dans une vie pourtant aussi active. Mais il prenait l'assurance de la journée avec le sourire, il pouvait se contenter de s'amuser comme ça.

Après lui avoir laissé quelques secondes de surprises et de troubles pour se rendre compte que rien de tout cela ne sortait de ses plans, Alexandre bougea alors furtivement sa main droite pour sortir un petit taser d'une poche et l'enfoncer dans le ventre de cette chère Blanche, et se libérer de son emprise. Veuillez m'excuser pour une telle barbarie. Je n'ai nul doute qu'une telle attaque vous causerait de réel problème de toutes façons, et je suis certain que vous pouvez comprendre qu'il me fallait bien un moyen ou un autre.

Il s'approcha alors d'une table, sans précipitation, avec la même assurance et le même calme dont il faisait toujours preuve. Maintenant que vous êtes là, vous pourrez probablement nous rejoindre à votre tour. Il était assez évident que pour expliquer à mademoiselle Klein qu'il lui fallait rester, que sa meilleure amie vienne s'en mêler assez tôt. Cela ne me dérange pas, pour ce que je sais de vous.

Puisqu'il était l'investigateur d'un kidnapping, on pouvait attendre de lui de sortir quelconque arme de torture de cette table. Pourtant, il se contenta... de s'y asseoir. Maintenant que vous avez compris que je sais beaucoup de choses, je ne doute pas que vous réfléchirez à la raison de votre présence ici avant de m'attaquer, pour ne pas risquer... les dieux savent quoi, dit-il en regardant Blanche.

Il leva son regard ensuite vers sa stagiaire. Détrompez-moi, mais votre amie n'a aucun scrupule à tuer, n'est-ce pas ? Et est-ce pour réparer quelque chose, pour assouvir quelconque justice ? Alexandre appuya alors sur un bouton et un projecteur se lança. Les Etats-Unis d'Amérique sont nés de la migration européenne, puis de la rébellion des migrants envers le gouvernement britannique, qui les contrôlait, pour obtenir l'indépendance. Et sa culture a été forgée grâce aux guerres remportées en la faveur de l'abolition de l’esclavage. Pourtant, aujourd'hui, des violences, meurtres, discriminations, et j'en passe, sont faîtes aux nouveaux migrants, refusant ce qu'ils peuvent apporter au pays. Des articles, des photos, violentes, tristes, s'affichaient sur le tableau.

Des femmes voilées, et d'autres, sur des photos beaucoup plus anciennes, s'affichaient ensuite. Dans les pays orientaux, la religion contrôle encore les pays et sont au coeur des plus grandes discriminations. Le voile pour préserver l'intimité de la femme, une loi religieuse imposée pour limiter la liberté féminine, n'est pas une loi ancestrale comme tout le monde peut le penser. Il y a encore quelques temps où les femmes étaient libre, jusqu'à ce que la politique change et en vienne à ce "fondamental" religieux.

Le projecteur affichait encore et encore des images, des textes et des statistiques démontrant une évolution de l'humanité qui allait dans le mauvais sens. L'humanité a eu des milliards d'année pour apprendre. Et de cet apprentissage, elle en revient à une barbarie constante et à une preuve désespérante de régression intellectuelle lorsqu'il en vient de la société et des libertés. Le projet de ma vie servira à redresser cette humanité, et forcer un réel apprentissage. Un meilleur futur.

Il éteignit alors le projecteur et s'approcha de sa stagiaire. Je suis le mal ? Toute ma carrière sert un projet qui a pour nom "Non Nocere". "Ne faire aucun mal". Je vous repose donc la question. Que faîtes vous, que voudriez vous faire ? Trainer avec une meurtrière et accuser le seul de cette ville prêt à éradiquer les problèmes ?

Arrivé derrière Wilhelmina, il s'appuya sur le dossier de la chaise. Elle n'était pas attachée, et pourtant était encore là. Blanche en face. Puis l'existence de la magie a été prouvé. Pas au grand public, mais c'est indéniable, il y a une arme supplémentaire dans l'évolution dégressive de ce monde. Mais vous possédez, à l'inverse, des ressources qui peuvent être exploitées dans le sens contraire. Voulez-vous vraiment quitter le chemin de l'histoire ? D'une meilleure histoire ?

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