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 Qui par sa femme est trompé, l'a trop souvent négligée [pv — Alec Sacabeu | Kot O'Neill]

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Kot O'Neill
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Kot O'Neill

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Qui par sa femme est trompé, l'a trop souvent négligée [pv — Alec Sacabeu | Kot O'Neill] - Page 4 _



________________________________________ 2021-04-19, 18:00


Qui par sa femme est trompé,

l'a trop souvent négligée.



KKot ne savait plus quoi faire. Voguant entre des sentiments qu’il n’avait jamais voulu mettre à plat … Il n’était pas être humain. C’était un fait établit depuis tellement longtemps que personne ne pouvait le remettre en cause … mais ce sentiment qu’il ressentait pour Raven était … étrange. Il était indubitablement humain, mais il était aussi autre chose … peut être même proche du divin… et il ne savait pas comment faire pour le faire sortir de lui… non pas pour s’en débarrasser, non, mais pour le montrer à Raven une bonne fois pour toute.

Il avait compris sa colère autant qu’elle devait s’attendre à la sienne. Elle ne lui avait pas laissé un poussin à éclore sous le nez juste « comme ça » il avait eu un but ce petit poussin. Celui de le faire venir ici. Non ? et les larmes qu’il voyait couler ne lui plaisait pas. Si faire pleurer Liliann avait été une chose qui lui était passé dessus, au contraire de la créa, voir pleurer Raven était autre chose. Il ne pouvait laisser pleurer Raven. Parce que. C’est tout. Il était faible face à ses yeux. Il avait envie de partir lui chercher le monde pour les mettre à ses pieds.

Après tout, il l’aimait comme un vilain aime une femme, et ce n’était pas des idées cons comme ça qui lui manquait. Heureusement pour lui, Liliann avait été assez avisé pour lui donner quelques bons conseils qui avaient mérité d’être écouter.

Et même sans ce conseil, Kot pensait que son corps aurait tout de même prit la femme dans ses bras. Parce que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire ? Parce que ça lui brulait de ne plus la sentir, de ne plus lui sourire, qu’elle ne lui souris plus non plus. Il ne voulait pas plus de cela que de leur mésentente. Il avait fait une erreur, oui. Il pouvait l’admettre. Mais cette erreur ne pouvait être réparée, même s’il le voulait. Il ne pouvait pas rendre ce qu’il avait prit ce jour là … sinon aurait il tout rendu depuis bien longtemps.

Il savait qu’il avait merdé. Et les larmes de sa femme contre lui étaient comme des balles qu’on lui envoyer dans le corps. Sauf que ses balles ne tuaient pas, elles ne faisaient que naître la souffrance. Ce qui, pour une personne comme lui, était bien pire que la mort. Mais il savait le mériter alors il ne pouvait que doucement essayer de toucher la jeune femme pour lui dire dans un silence qu’il n’osait combler « qu’il était là ». Etrangement… il n’était même plus en colère contre l’espère de machin sur deux pattes qui étaient avec sa femme un instant avant. Il n’était plus que triste, et en colère contre lui-même.

Mais il ne le dit pas, il ne fit pas la réflexion. Il n’avait plus aucune envie de parler de lui pour le moment. Ce qui était pour une personne comme Kot un miracle, personne ne devait en douter… Il pinça ses lèvres quand elle le traita d’abruti. Oui. Ça, elle pouvait le dire. La suite le laissa quelques instants interdit.

Il ne s’était jamais réellement poser la question de pourquoi elle était revenu. Il s’était dit que c’était comme ça. Leur destin a eux, qu’ils se croisent toujours, se touchent, s’aiment et se dispersent comme une tragédie grecque dont on aurait fait trop de remake. Il ne voulait pas se fichait d’elle, alors il ne rajouta pas ce qu’il pensait. Il observa son regard, il observa son visage. Si les yeux pouvaient tuer, il serait mort.

- Je …

Il ne pourrait jamais l’abandonner à dessein. A une époque, il n’allait pas mentir, il l’avait fait … mais parce qu’elle était un corbeau, et elle ne pouvait pas l’aimer réellement alors que lui n’était qu’un chat tyran. Dès le début de leur relation, il était le monstre et elle la personne embarquait avec lui. Il l’avait obligé à être son ami, et Kot ne savait pas quand elle avait commencé à l’aimer réellement comme son regard lui disait. Peut être était ce lui qui penser ainsi pour ne pas avoir à être rejeter ? Que pouvait-il dire maintenant ? Puis elle l’embrassa. Il se figea car cela faisait tellement longtemps qu’il avait presque oublié cette sensation. Il apprit, ainsi, que le corps avait des souvenirs. Et quand elle le toucha tout reviens. Il la regarda s’éloigner encore.

- Je ne veux plus t’abandonner.

Que valent les mots d’un chat ? Tel était la question qui se posa dans son esprit. Tout le monde connaissait la « réputation » des chats. Et bien que Kot n’aime pas plus ses congénères que ça il savait qu’il y avait une ressemble entre eux…. Donc que valaient ses mots ? Pourrait-elle le croire alors que lui était, pour une fois, le plus sincère du monde. Il ne voudrait pas d’une vie où elle n’est plus. Que pouvait il dire pour ne pas qu’elle parte maintenant ?

- Que puis-je faire pour que tu me pardonnes alors ? Tu sais, je ne veux pas plus te partager avec quiconque…

Dit-il alors que sa main descendit le long de son bras pour attraper la main de Raven. Oui. Il ferait tout pour se faire pardonner. Parce qu’une relation avec une personne qui nous en veut, ça risque d’être toxique, et elle risque de ne pas supporter de rester avec lui à la fin… Et Non. Il ne voulait pas être partagé, ni partagé. C’était étrange cette sensation de vouloir d’une personne ainsi. Il avait l’impression qu’on lui avait mit du ciment dans le cœur, et que celui-ci commencé à craqueler, rappelant son existence pour un temps. Quand elle s’était écartée, il s’était avancé à nouveau pour lui prendre sa main. Il ne voulait pas enlever ce contact. Il observa le visage de sa femme. Il écarquilla les yeux.

- Qui a osé dire ça ? Qu’est ce qui te fait croire que je ne veux pas de toi ? Tu es la seule personne que je veux sur cette putain de Terre. La seule que j’ai envie d’avoir dans mes bras. La seule qui me donne envie d’être humain pour avoir des bras. La seule qui arrive à me faire sentir des sentiments qui m’effraient et qui me donnent pas envie de me carapater ! Je ne sais pas quand j’ai pu te dire que je ne voulais pas de toi, mais je veux de toi !

Il s’approcha et mit sa deuxième même sur la joue de la jeune femme alors qu’il se laissa plonger dans ses yeux. Cette femme… Il pourrait devenir gentil pour elle … il était devenu gentil pour elle. Il le referait encore. Il deviendrait un monstre. Il deviendrait un ange. Il deviendrait un chien. Il deviendrait même humain si c’était ce qu’elle désirait pour rester à ses côtés encore un peu. Même si pour toujours était ce qu’il voulait lui le plus, et qu’il n’était pas sur de pouvoir la laisser partir un jour… Il la pourchasserait. C’était sur. Faisant de lui un psychopathe et un stalker mais tant pis ! Il posa lui aussi ses lèvres sur les siennes. Il se souvenait comment faire avec elle. Il laissa son nez frottait contre le sien. Il ne pouvait se détacher d’elle.

- Je t’aime Raven. Je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne, et comme je n’aimerais jamais personne. Pardonnes moi.

Avant qu’elle ne puisse répondre, ses mains laissèrent leur place pour s’enrouler autour de son dos et la tenir contre lui. Il plongea sa tête contre son cou et y cacha son visage alors qu’à son tour les larmes coulèrent sur ses joues. Il tremblait un peu. Il ne pouvait pas la perdre. Pas elle.





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Qui par sa femme est trompé, l'a trop souvent négligée [pv — Alec Sacabeu | Kot O'Neill] - Page 4 _



________________________________________ 2021-05-02, 11:44

Qui par sa femme est trompé,

l'a trop souvent négligée.
Les rires moqueurs, ses grincements méprisants, tout était coincé au creux de sa gorge, formait une boule qu’elle n’arrivait pas à avaler, digérer. Toute cette histoire pesait lourd sur l’esprit de la taxidermiste. Elle ne savait plus où donner de la tête. Elle ne savait plus ce qu’elle devait penser de tout ceci. Devait-elle reculer à tout jamais ? Avancer, forcer pour qu’il comprenne ce qui ne voulait pas entrer dans sa tête ? Raven n’avait plus la force de se battre dans cette guerre sans merci qui était la leur. Elle n’en pouvait plus de ses insultes, de ses longues nuits passées à jouer de la musique comme s’il était un dieu de la batterie. Ce qu’il n’était pas. Elle ne voulait plus tendre l’oreille vers l’appartement mitoyen, à se demander s’il va rentrer, cette fois, où s’il se perdra entre d’autres draps.

Elle ne veut plus rien de tout ceci. Raven aspire au calme, à la solitude qu’elle a tant fui, autrefois, à l’ennui qui la ronge et finira par la précipiter dans la tombe. Une bonne fois pour toutes, sans possibilité de revenir sur ses pas. Sauf qu’il reste, encore et toujours, cette mains qui s’accroche à celle de son abruti de mari. Cet espoir que les choses reprennent leur allure d’autrefois, qu’il cesse d’être un abruti pour comprendre qu’elle ne peut pas survivre sans lui. Raven a essayé trop de fois, déjà. La mort est passée à deux doigts de le faucher, à chaque fois. Sauf qu’il a beau être un démon, lui, il n’a pas dix mille vies. Deux, c’est déjà bien trop pour un corbeau. Il ne lui en reste plus une seule au compteur.

Il ne veut plus l’abandonner et le simple fait de l’entendre le dire accentue le flot de larmes, sur les joues de Raven. Elle entend, dans ces quelques mots, l’aveu qu’il n’a jamais voulu lui faire. Elle ne demandait que ça, pourtant : que le démon avoue ses crimes une bonne fois pour toutes, qu’il assume ses erreurs. Voilà que, désormais, sans même y penser, il proférait cette vérité, entre eux, ce qui avait tout détruit, tout changé : oui, Kot l’avait abandonné. Il s’était détourné de celui qui aurait voulu être son meilleur ami, son meilleur ennemi aussi. Il s’était barré sans plus de cérémonie, sous des faux airs de kidnapping pour qu’on ne vienne pas le chercher où il était, où il vivait une vie de roi, de dieu adulé pour ce qu’il n’est pas.

La question la figea. Raven sentit l’air se bloquer, dans sa gorge, avec tous ces mauvais sentiments qui ne passaient toujours pas. Elle ne comprenait pas pourquoi il posait cette question-là. Le pardon n’existe pas. Elle ne pouvait pas lui tendre la main et lui bouffer dans la paume, après ce qu’il avait fait de lui, d’elle, des deux Raven que Kot s’empressait de fouler au pied. Quand recommencerait-il ? Elle n’osait pas se poser la question. Elle ne voulait pas se poser la question. Elle savait que la prochaine serait la fois de trop, celle qui ferait tout exploser entre et autour d’eux.

Et il osait, en plus, lui dire qu’il ne voulait la partager avec personne ! Mais Raven n’était à personne. Elle ne se roulait pas dans les bras des autres, elle ne réclamait pas des caresses, ni à manger (quoi que… mais ce n’était pas vraiment pareil). Elle n’avait même pas d’amis, au fond. Une seule humaine trouvait grâce, à ses yeux, et elle ne remplacerait jamais Kot. Alec l’avait à peine touchée. Les seuls pour qui elle se serait donnée ne voulaient pas d’une inconnue dans leur vie. Alors avec qui pensait-il devoir la partager ?

Elle ne voulait plus le toucher, mais il se permettait de tendre à nouveau la main pour prendre la sienne. Les dents de la brune grincèrent. Elle resta immobile, sans savoir ce qu’elle devait faire pour lui faire comprendre qu’elle avait besoin qu’il la laisse tranquille quand elle décidait de ne plus vouloir de son contact.

» Moi ! (Elle releva le menton pour l’affronter.) Tout me le fait comprendre. As-tu fait la moindre chose pour me dire que tu ne veux pas que je m’en aille ? Ou est-ce que, au contraire, tu ne fais pas tout pour que je me barre ? T’as gagné, Kot, je ne veux plus supporter tout ça. Je vais partir.

Ses yeux bleus se détournèrent des siens, pour qu’il ne voit pas le mensonge à l’intérieur. Ou plutôt : le doute. Raven n’était pas certaine de cette solution. Elle sentait, pourtant, que ça mettrait, enfin, un terme à toute cette histoire, à toute cette souffrance dont elle ne pouvait faire part à personne. Que lui restait-il, ici, de toute façon ? Elle ne savait pas elle-même ce qui la retenait à SB. Elle s’arrangeait pour que personne ne l’apprécie et sa famille l’avait oubliée. Il ne restait que Kot, qu’elle aurait aimé avoir le courage de détruire. Elle espérait, peut-être, que son départ suffise à lui faire comprendre qu’il avait dépassé les limites.

» Tu es un lâche.

Parce qu’il avait peur de ses sentiments, il fuyait. C’était idiot. Raven ne voulait pas l’entendre dire des choses pareilles. Elle l’avait connu grand, fort, courageux. Prêt à braquer des banques pour ses beaux yeux. Maintenant, il n’était plus qu’un chat domestique qui fuyait au moindre bruit suspect, tapi sous la table pour qu’on ne le voit pas, pour que ses sentiments ne le rattrapent pas. S’il l’aimait tant, pourquoi n’était-ce que maintenant qu’il était trop tard, qu’il lui prenait la main ?

Et il osa, lui aussi, lui donner un baiser.

Le nez de Kot frotta contre le sien. S’il ne pouvait pas s’en détacher, ce n’était pas le cas de la brune qui attendit qu’il ait fini de parler, de pleurnicher sur son épaule, pour le repousser violemment sur le lit derrière lui. Ses larmes l’atteignaient plus qu’elle ne voulait le montrer, persuadée qu’il n’avait pas le droit de pleurer. Tout était de sa faute à lui, pas la sienne à elle. Pourtant, c’était ses larmes d’idiot qui roulaient sur ses joues, qui salissaient l’épaule de Raven. Les siennes, à elle, s’étaient taries. Il n’en restait que les traces discrètes, sur ses joues.

» Tu crois que c’est aussi simple ? Qu’il te suffit de me dire que tu m’aimes pour que j’oublie tout le reste ? Viens donc effacer ma mémoire, à moi aussi. Si tu y parviens, j’oublierai peut-être que t’es le seul à n’avoir jamais eu le moindre regard pour moi, le moindre mot pour me dire que je ne suis pas qu’une merde que tu as envie d’écraser du bout du pied.

La brune rejeta ses cheveux noirs derrière son épaule et s’approcha du lit pour se planter devant lui et le toiser de toute sa hauteur. Elle tendit une main pour la caler sous le menton de Kot et le forcer à relever la tête vers elle.

» Tu crois que j’aime les humains ? Que je suis heureuse d’avoir ce corps pourri ? Pour quel abruti tu crois que je transcende ce que je suis ? Il n’y a que dans cette vie qu’on peut s’aimer, toi et moi. Tu as oublié ?

Elle releva, soudain, la main gauche entre eux pour agiter les doigts et présenter cette alliance qui la quittait rarement. Alliance que lui n’avait plus, visiblement. En tout cas, elle ne se rappelait pas l’avoir vu avec alors qu’elle portait la sienne comme un anneau d’appartenance coincé à la cheville de l’oiseau noir.

» Prouve-moi que tu n’aimes que moi ou quitte-moi. Tu n’as plus le droit de fuir, Kot. Il est temps de choisir.


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Qui par sa femme est trompé, l'a trop souvent négligée [pv — Alec Sacabeu | Kot O'Neill] - Page 4 _



________________________________________ 2021-07-24, 18:39


Qui par sa femme est trompé,

l'a trop souvent négligée.



Kot avait toujours vu la vie comme quelque chose d’un peu inutile… il doutait que si, un jour, il devait mourir, il n’y aurait rien ensuite. Il était un démon parce qu’il avait reçu le pouvoir d’un démon à une époque révolu … Si son enveloppe devait mourir, il retournerait tout simplement en enfer. Pour lui, il n’y avait rien de définitive à la mort… Aussi avait il eu du mal à comprendre la peur de la mort de certains, ou l’envie de mourir. Il se disait que s’il venait à mourir, il serait tout simplement pareil, mais mort. Raven avait été la seule à amener dans ses réflexions quelque chose de plus … de plus humain dans un sens… Une réflexion plus poussé en observant les autres… Lui était immortel de bien des manières, mais les autres n’avaient qu’une vie. Deux à la limite, si on considérait la malédiction comme une mort, et sa dissolution comme une résurrection.

Ainsi avait il eu du mal à comprendre bien des choses en ne prenant que son cas comme exemple. Il avait du prendre l’idée de voir le reste du monde pour pouvoir ainsi … comprendre les autres ? Oui. Un peu. Il avait eu besoin des autres pour appréhender les méandres de leur réfléxion … et la seule « autre » qu’il avait voulu, c’était Raven.

Il essayait ainsi, de sa manière mal habile de comprendre et de faire ce qu’il faut. Il essayait de mettre en bout à bout tous les conseils, idées, et choses qu’il avait entendu. Il n’aimait pas la voir sous tension, ni même pleurer … et il avait l’impression que quoi qu’il dise il n’arrivait pas à se faire comprendre comme il faut … Qu’il la mettait en colère, alors qu’il ne le voulait pas.

- Je fais tout pour que tu saches que je suis là. J’ai acheté une maison, en tant qu’humain, à côté de toi pour être prés de toi…. Je ne veux pas que tu partes…

Même si, encore, tout ce qu’il avait fait était d’une maladresse sans nom … il avait fait tout ça pour essayer d’être dans le collimateur de Raven, et qu’elle sache qu’il était là … il avait acheté une maison à côté d’elle pour pouvoir l’embêter avec de la batterie toute la nuit, juste pour qu’elle vienne le disputer … Il n’avait jamais réussi à la faire venir de son côté, alors même qu’il gardait les fenêtres ouvertes… Quand elle le traita de lâche, il ne dit rien qu’un petit oui soufflait. Oui… il avait peur de ce que Raven faisait naître en lui… il avait peur de cette envie d’être humain qu’elle lui faisait ressentir dans son cœur … il avait peur d’elle d’une manière qu’il n’aurait jamais cru possible … mais il ne pouvait tout de même pas la laisser partir. Il n’y arrivait pas. Il ne pouvait pas. C’était tout simplement au dessus de ses forces. Alors oui, il avait pleuré lui aussi… Quand elle l’envoya sur le lit, il ne bougea pas et releva les yeux vers elle. Tout simplement.

- Je ne crois pas que c’est aussi simple… je me dis que c’est par là que je dois commencer. Le reste, je trouverais des idées, je compte ne pas abandonner ! Je ne veux rien effacer de toi. Je voulais te … te garder que pour moi. Tu as toujours été la seule.

Il lui avait jamais dit vouloir l’écraser si ? Peut être à l’époque où elle n’était qu’un corbeau …mais bien vite elle était devenu un allié qu’il ne voulait pas abandonner … jamais. Il la laissa lui prendre le menton. Se plantant dans son regard. Il voulait encore trouver les mots à dire mais n’était plus sur de ce qu’il devait dire. Il ne pouvait pas se défendre, ça l’agaçait. Il ne pouvait pas lui dire qu’il l’aime, ça l’énervait … alors que devait il dire alors que, pour une fois, il était tout à fait honnête avec elle dans la moindre parcelle de son corps.

- On peut s’aimer dans toutes nos vies. Je t’aime, même quand je suis un chat. Je n’ai juste pas envie de faire des galipettes, mais l’amour que je ressens pour toi n’a rien à voir avec celui des humains. Il est bien plus fort. Je veux tout être avec toi.

Il pouvait être un chat qui aimait un corbeau … que quiconque essaie de le dissuader et il finira en brochette. En humain, ils pouvaient se tenir la main, s’embrasser, et autres fondus en noir, mais en chat, il ne l’aimait pas moins. Son amour pour elle allait vers toutes ses apparences, vers toutes ses formes … il l’aimait point. Elle lui demanda une preuve… une preuve qu’il l’aime… en montrant son alliance.

En effet, lui ne l’avait pas… pour la bête raison que s’il la gardait sur lui, quand il se transformait, il avait le droit à un arrêt de la circulation c’était tout simplement cela. Il ne savait pas comment lui prouver qu’il l’aimait. Il ne savait plus quoi dire ou quoi faire.

- Laisses moi une journée ! Une journée complète, de minuit à minuit, ou tu restes avec moi et qu’on sort ! Et je ferais en sorte de te prouver que je te veux plus que tout, et seulement toi. Et … et je trouverais un moyen de te prouver que je t’aime. Si à la fin de la journée tu n’es pas sur de ce que je ressens alors …. Alors je te laisserais partir si c’est vraiment ce que tu veux.

Doucement, il se redressa et prit sa main pour la fermer doucement alors qu’il planta ses yeux dans les siens avec toute la motivation du monde … bien sur, il lui faudrait un peu de temps à prévoir … juste des vetêments par exemple… il voulait lui prouver qu’il la voulait dans toutes les sphères de sa vie, même celle humaine… et pour ça il allait devoir s’habiller … et il n’avait pour le moment pas grand-chose pour faire une « bonne journée ».





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