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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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Axel Oswald
Alec Sacabeu
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Human _



________________________________________ 2020-08-31, 09:25



Human

L'
air lui brûla la gorge, enflamma ses poumons, explosa en son sein et ressortit, dans un souffle violent, suivi d’une quinte de toux incontrôlable. Ses yeux clairs glissèrent sur l’horizon, sur les couleurs chaudes du crépuscule, le feu qui s’emparait du ciel et des toits, donnant à la ville une allure d’enfer. Sa vision se brouilla soudain. La fumée de l’incendie lui piquait les yeux et lui arracha une nouvelle quinte de toux. Elle devait se dépêcher.

Iris rabattit la capuche noire sur ses cheveux roses et traversa la route en courant, un bandana sombre relevé sur le nez. À mesure qu’elle approchait, la chaleur l’écrasait. Les flammes s’élevaient haut dans le ciel rouge, léchant la voûte céleste pour prévenir la ville entière du danger : les anti-mutants rôdaient, dans les rues, et n’hésitaient plus à agir au grand jour. Le bâtiment incendié en était la preuve évidente, comme le nez au milieu de la figure, qui se dressait fièrement dans le quartier habituellement calme.

La jeune femme arriva devant la porte défoncée de la résidence. À l’intérieur, elle entendait les cris de ceux qui n’avaient pas encore réussi à fuir. Les sirènes de pompier ne retentissaient pas encore, dans les rues de la ville, tandis que le bâtiment entier émettait de sinistres craquements, à deux doigts de s’effondrer. Si elle ne se dépêchait pas, il y aurait des morts que le monde aurait pu éviter, en s'en donnant la peine. Néanmoins, Iris ne comptait pas là-dessus. Le bar, surplombé d’une vingtaine d’appartements, était connu, dans toute la ville, pour être réservé à une clientèle mutante. Personne ne viendrait à leur secours.

Sauf elle.

Un bras en travers du visage pour se protéger des flammes, elle pénétra dans le bâtiment et se concentra sur les cris pour se diriger dans les décombres du bar, en partie détruit par l’explosion. Elle réussit à décoincer une femme de sous une table, aida un homme à en sortir un second du bar et grimpa, aussitôt, dans les étages. Sous ses pieds, il lui semblait que le sol tremblait par moment. Elle ne devait pas traîner.

Iris grimpa les marches quatre à quatre jusqu’au deuxième, après avoir vérifié que le premier était vide, et entra dans un appartement. Là, elle s’empara du corps inconscient d’un petit enfant et vérifia les autres pièces. Sur le seuil d’une chambre, elle eut un temps d’arrêt, ses yeux clairs braqués sur un adolescent, affalé sur son bureau. La fenêtre avait explosé à l’intérieur de sa chambre et quelques éclats de verre saillaient de son dos et de son cou.

Au vu de la quantité de sang sur le meuble et au sol, Iris comprit qu’il était mort. Néanmoins, ce ne fut pas ce qui la perturba. Au-delà du sang qui séchait déjà, sur ses joues, elle reconnut les traits ronds d’un camarade de classe. Un adolescent à qui elle n’avait jamais parlé, mais qu’elle croisait, parfois, dans les couloirs, en déambulant entre les casiers comme si elle était une princesse d’un royaume oublié et que le monde entier lui devait respect et admiration. Sara. C’était le nom qu’elle portait devant ses camarades.

Sara la princesse, la pétasse idiote qui a redoublé quelques classes, déjà. La fille de riche qui ne jure que par les marques, une bonne dose de maquillage et une hypocrisie qui ne s’incline que devant une méchanceté exacerbée envers tout ce qui n’est pas… elle. Une humaine comme tant d’autres, persuadée de valoir le surnom de princesse, voire de déesse.

Tout ce qu’elle n’était pas, en somme.

Entre ses bras, l’enfant toussa et Iris se détourna du cadavre pour rejoindre l’extérieur. Elle confia le gamin à ceux qu’elle avait aidés à sortir et se retourna vers le bâtiment en proie aux flammes. Un nouveau craquement sinistre fut suivi de tout un pan de mur qui se craquela, tandis que le plafond du troisième s’effondrait en partie. La jeune femme jura, sous son bandana, et prêta l’oreille aux sirènes des pompiers qui approchaient enfin. Elle s’apprêtait à repartir avant que les fonctionnaires ne la voient, comme toujours, mais un dernier cri retentit au dernier étage.

Sur le trottoir, elle hésita. Les poings et les mâchoires serrés à s’en faire mal, Iris évalua le danger. Elle n’avait pas tant peur de se blesser que de se faire capturer par les pompiers. La jeune femme militait, depuis quelques années déjà, dans l’ombre, afin de sauver les mutants des attaques anti-mutants et, au besoin, les humains des attaques qui les visaient aussi, ce qui était, tout de même, de moins en moins courant. Un combat qu’elle avait hérité de ses parents, mais qu’elle menait seule, dans l’anonymat, en espérant, un jour, pouvoir mettre un terme, une bonne fois pour toutes, à cette folie.

Les gémissements cessèrent et elle bondit en avant. Quelqu’un essaya de la retenir, mais elle évita sa main de justesse et plongea dans les flammes, sans regarder en arrière, sans plus hésiter une seconde. Derrière elle, dans la rue, le camion de pompier venait de s’arrêter devant le bâtiment enflammé et les pompiers sortaient les lances à incendie pour essayer de contenir les flammes. Iris fonça, disparaissant dans la fumée, pour rejoindre le dernier étage et partir à la recherche du dernier survivant.

Pourvu qu’elle n’arrive pas trop tard.



Bran Uaike
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Bran Uaike

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________________________________________ 2020-09-02, 02:22



Human

S
eth était en train de faire des tractions. Tranquillement, le plus calme du monde… il enchainait les tractions sans faire attention à l’heure. Trop occupé à penser pour avoir mal. Hier il avait eu un appel de Gordon qui avait eu le don de lui mettre les nerfs à fleur de peau. IL avait donc besoin d’activité pour se soulager de toute la frustration. Alors qu’il allait entamer une nouvelle série de traction à une main, l’alarme se déclencha.

Ni une ni deux, lui et sa brigade se prépara à partir. On leur donna des informations. Un batiment en flamme, un bar mutant. Certainement un attentat d’un groupe anti mutant… n’était ce pas la mission qu’il avait refusé hier … certainement. Soupirant, il se demandait si ses parents étaient déjà au courant de son refus.

- Merde.
- Seth, calme-toi. On va avoir besoin de toi en forme.
- Et de préférence sans faire ton héro.

Il avait déjà dans la brigade une petite réputation de casse cou… Le genre à rentrer dans les maisons en flamme… En réalité, Seth se disait que tant qu’à faire de devoir mourir prochainement, par Gordon, par ses parents ou par des mutants pas contents, il pouvait ne pas avoir peur de la mort. Bien sur son chef et ses collègues ne le voyaient pas ainsi, et il taisait sa pensée le plus souvent. Arriver sur les lieux. Il faisait déjà tout ce qu’il avait à faire. Sa tenue était mise, et il était déjà en train de sortir les tuyaux d’eau. Alors qu’il était en train de faire ça, son regard fut attiré par une jeune femme au loin … Qui sauta dans la maison en feu.

- Une civile vient de rentrer dans l’immeuble.

Il avait crié l’information mais était déjà en train de la suivre avant que son chef ne puisse dire quoi que ce soit de plus. Il plongea dans les flammes avec sa combinaison et suivit l’inconnu comme il le pouvait. Il prit le masque qu’il avait accroché à son combinaison. Touchant la femme dans les flammes, il lui tendit un masque, moins protégeant, mais c’était toujours mieux que rien.

- Il vous faut sortir d’ici. Tout de suite. La structure du batiment risque de ne pas tenir sous la chaleur.

Criait-il à travers les flammes. Il pouvait entendre le bruit des murs… Il le connaissait à force. Ce craquement qui veut dire que bientôt, il allait falloir creuser pour trouver les corps. Il ne voyait pas trop la jeune femme derrière ses lunettes anti-fumée. Mais il savait qu’elle devait partir avant qu’il ne soit trop tard. Il entendit un bruit à l’étage. Merde… ils n’avaient pas le temps, mais il allait falloir le trouver pour le coup.




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Human _



________________________________________ 2020-09-09, 18:47



Human

I
ris fonça à travers la porte du rez-de-chaussée, droit dans les flammes, sans s’inquiéter du monde qui s’agitait, à l’extérieur, pour essayer de calmer l’incendie et de s’occuper des blessés. Elle entendit quelques éclats de voix, des mots qui la désignaient vaguement, sans arriver à donner une description exacte de celle qui venait de les aider. Par-dessus le grondement infernal du feu qui brûlait les murs, le bâtiment tout entier, elle crut, aussi, entendre quelqu’un hurler qu’elle venait d’entrer dans l’immeuble. Vrai. Et elle ne comptait pas en sortir tant qu’elle n’aurait pas trouvé le dernier survivant. Là était son combat. Elle ne pouvait pas échouer.

Les bras levés devant son visage, la jeune femme se protégea d’une gerbe d’étincelles qui fusa dans sa direction, alors qu’une poutre du plafond tombait en travers du bar. La distraction la détourna de son but pour quelques secondes. Quelques secondes précieuses qui lui glissèrent entre les doigts et permirent à la mort de s’approcher de plusieurs pas. Iris n’avait pas peur de mourir. Iris n’avait pas peur de souffrir. Ce monde était en proie à des flammes plus dévastatrices, à des problèmes plus importants, encore, que cet incendie. Si elle mourait ici, en tentant de sauver les derniers survivants de l’explosion, alors sa mort ne serait pas vaine. Elle crèverait en héroïne, ses actions seraient, enfin, dévoilées au grand jour et les choses, peut-être, pourraient changer.

Néanmoins, elle n’avait pas prévu de mourir.

Elle s’appuya sur la poutre pour passer de l’autre côté et rejoindre l’escalier. Ce léger contre-temps ne l’empêcherait pas de rejoindre les étages supérieurs et s’il fallait passer par les toits, ensuite, pour sortir la dernière âme de là, elle n’hésiterait pas. Iris posa une botte sur la première marche et s’apprêtait à enchaîner, en grimpant les degrés quatre par quatre, quand une main se posa sur son épaule. Elle pivota sur ses talons, fixa le pompier qui venait de sauter dans les flammes et lui tendait, désormais, un masque, sans savoir ce qu’elle devait faire de lui. Ce contre-temps-là, au contraire de l’autre, pourrait tout changer. Elle ne pouvait pas le laisser la ralentir.

– Il y a quelqu’un ! mugit-elle, par-dessus le grondement de l’incendie.

D’un doigt, elle pointa les étages et, comme pour lui répondre, un bruit retentit au-dessus de leur tête. Iris leva la tête vers la cage d’escaliers et tendit l’oreille. Elle pourrait jurer qu’il s’agissait de quelqu’un qui essayait de ramper pour se garder à l’abri de la fumée et tenter de sortir de l’établissement. S’ils ne se dépêchaient pas, le bâtiment entier s’effondrerait et Iris et le pompier pourraient être comptés parmi les dernières victimes de l’explosion. Elle ne pouvait pas laisser ça arriver. Si la jeune femme ne craignait pas la mort, elle ne comptait pas mourir ce soir et encore moins traîner dans son sillage un pompier qui n’avait, sans le moindre doute, rien demandé.

Il n’était, cependant, plus temps de tergiverser. Iris arracha le masque des mains du pompier, l’enfila rapidement à la place de son bandana et de sa capuche, puis s’empara du poignet de l’inconnu. Là, sans crier gare, sans lui demander son avis non plus, elle se précipita dans les escaliers en le traînant derrière elle. À deux, ils auraient plus de chance de sortir de là vivant, s’il fallait porter le dernier survivant. Et, de toute évidence, ce fut une bonne idée : derrière eux, une partie du premier étage s’effondra dans le bar, bloquant la sortie. Si elle avait laissé filer le pompier… elle ne préféra pas y penser.

Les doigts serrés sur la combinaison ignifugée, Iris grimpa jusqu’au dernier étage, le troisième, qu’elle n’avait pas encore eu le temps de vérifier. Sur le palier, elle lâcha enfin l’inconnu pour se précipiter sur la première porte et coller l’oreille contre le bois sombre. Elle n’entendit rien d’autre que le ronflement des flammes et les craquements sinistres du bâtiment. Sans plus attendre, Iris réitéra l’expérience sur la seconde porte. Dans l’appartement, elle entendit à nouveau le frottement des vêtements contre le sol.

D’un signe, elle indiqua au pompier qu’il s’agissait de cette porte et se recula d’un pas pour se préparer à ouvrir. Évidemment, la poignée se bloqua, fermée à clé et Iris laissa échapper une flopée de jurons. Pourquoi les choses ne pouvaient pas être simples, pour une fois ? Inconsciemment, Iris se tourna vers le pompier qui l’avait accompagnée et le toisa de haut en bas. Elle voulait bien tenter de défoncer la porte à coups d’épaule, mais elle était prête à parier qu’il s’en sortirait bien mieux qu’elle à ce petit jeu. Alors, Iris se décala de l’entrée et lui indiqua d’approcher.

– Défonce la porte ! Vite ! Pas de temps à perdre !

Elle ne s’inquiéta pas plus de savoir s'il comptait faire ce qu’elle lui demandait ou non et se détourna, les yeux rivés sur le plafond du palier. Elle eut du mal à discerner ce qu’elle cherchait, derrière la fumée, mais elle finit par trouver la trappe qui menait au toit : leur seule chance de sortir d’ici vivant. Iris bondit sur la rambarde de l’escalier et tendit les doigts pour atteindre le plafond. Avec peine, elle réussit à ouvrir la trappe et faire glisser l’échelle jusqu’au sol. Sa partie du job était faite, il ne restait plus qu’à aller chercher le survivant dans l’appartement.


HRP : Si tu veux dire qu'ils sortent par le toit, rejoignent le toit suivant ou arrivent à descendre dans une allée (de préférence pas celle devant le bar 0:) ) tu peux sans soucis ♥


Alec Sacabeu
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Alec Sacabeu

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Human _



________________________________________ 2020-09-23, 16:17



Human

S
eth avait quelques défauts … OK. Beaucoup de défauts. Mais il ne pouvait pas laisser des innocents être blessé … parce qu’il en laissait trop souvent mourir par ses parents, il n’avait pas envie de laisser ça se passer dans son travail…. Alors quand la jeune femme lui dit qu’il y avait encore quelqu’un … il savait qu’il devait lui aussi aller aider cette dernière personne mais pas elle.

Bien sur, la jeune femme fille ne semblait pas d’accord avec les dire du brun, cela aurait été si simple sinon, et elle prit le masque (petite victoire) pour la suivre plus profondément dans le bâtiment en feu. Son chef de brigade allait le tuer, pour sur…. Si le feu ne faisait pas son taf, c’est lui allait le faire. De l’extérieur, il pouvait entendre qu’ils mettaient en place les jets d’eau… normalement tant que quelqu’un est encore à l’intérieur, ils ne peuvent pas commencer à envoyer l’eau.

Parce que l’eau sous pression pouvait être plus fatale que le feu. Parce ça faisait encore plus de fumée. Parce que ça pouvait encore plus abîmer la structure de la batisse déjà grignoter par les flammes. Tant qu’ils étaient à l’intérieur, ils n’allaient pas commencer à éteindre le feu … et cela pouvait être dramatique pour les maisons alentours. Il prit le temps de prendre son talkie walkie.

- Il y a quelqu’un à l’intérieur. Je le sors et vous pourrez envoyer. Attendez mon signal.

Quelques secondes plus tard, on pouvait entendre à travers l’objet de communication une voix forte et sereine. « Sors de la vite que je te botte le cul ». Il avait bien sur compris que c’était son chef qui parlait. Il suivait encore la jeune femme. Se permettant de temps en temps de dire à son chef les remarque qu’il pouvait faire sur la structure et l’état du feu … ou encore sur le fait que ça puait l’essence, et donc l’incendie criminel. Seth fit ce qu’elle lui demandait… pas parce qu’il voulait recevoir des autres, mais parce que c’était ainsi. Il sentit que la porte lui résista un instant. D’un geste ample il prit sa hanche qui était accroché dans son dos.

- Si vous m’entendez reculer vous d’un cran de la porte.

Il donna un grand coup dans la porte, puis une autre et une autre, jusqu’à pouvoir passer sa main à l’intérieur et déverrouiller tout ça. Son chef lui donna des nouvelles et Seth n’y répondit pas alors qu’il entendait des choses pétaient au rez de chaussé. Il dit plusieurs fois « merde » à la suite. Arrivant devant la personne au sol… Il n’avait rien pour le protéger. Il lui donna rapidement son casque et un masque de secours pour les pompiers. Il le prit sur son dos, comme un sac de patate et sortit. Il trouva la jeune femme qui avait trouvé un chemin vers le toit.

- On peut descendre en rappel, j’ai le matériel, viens !

Et se fut à son tour de lui prendre le bras et de grimper, un homme sur le dos, et la femme lié à lui par la main. Ils arrivèrent sur le toit. Il posa la victime par terre.

- Essaie de le garder conscience. Il faut pouvoir descendre à trois sur une corde pour deux personnes !

Il se mit à mettre en place le rappel le plus vite possible. Il reprit son talkie walkie.

- Vous pouvez envoyer l’eau on est plus à l’intérieur.
- Seth si tu …
- Je ne te mens pas, nous sommes dehors envoie l’eau !

Et il attrapa l’homme. Il le mit sur son dos le plus rapidement possible l’attachant à l’arrière de son dos comme il le pouvait. L’homme une fois bien attaché, il observa la jeune femme.

- Saute sur moi comme si tu voulais qu’on fasse l’amour et ne dessert tes jambes que quand j’ai touché le sol, vite !

Il ne pouvait pas l’attacher car toutes les attaches étaient pour l’homme dans son dos. Il fallait qu’elle l’attrape et se lie assez à lui pour qu’il puisse descendre avec elle devant, un homme derrière, et avoir encore de la place pour pousser sur ses jambes…Il ne restait plus qu’à attendre qu’elle le fasse !
[/quote]


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Human _



________________________________________ 2020-09-25, 11:29



Human

C
oncentrée sur la trappe du toit, Iris garda, tout de même, un œil sur le pompier. Il lui paraissait jeune, derrière son masque, tête brûlée prête à foncer tête baissée dans les flammes, sans s’inquiéter du danger. Pourtant, il avait quelque chose de professionnel. Il prenait le temps de prévenir son patron, de donner des détails sur l’incendie qui faisait rage dans le bâtiment, de prévenir, comme il se fallait, les pompiers au dehors. Et, surtout, il ne semblait pas s’inquiéter de mourir.

Cette information ne plut pas tellement à l’étudiante aux cheveux roses. Elle ouvrit enfin la trappe et déplia l’échelle, jusqu’à terre, avant de s’accroupir sur la rambarde de l’escalier. Elle pouvait se permettre de mourir, ici, parce qu’elle avait un combat invisible qui méritait, enfin, d’exploser au grand jour. Mais lui… il n’était qu’un pompier de la ville, au service d’un gouvernement qui se fichait pas mal de sauver des mutants. Il était un pion et sa mort, dans le bâtiment, n’aiderait pas la cause d’Iris. Il ne ferait que tout gâcher.

Les yeux rivés sur le pompier – peut-être un peu bas, mais les uniformes avaient ce petit quelque chose d’intéressant – qui s’échinait à défoncer la porte à coups de hache, Iris essaya de calculer ses prochains mouvements. Elle devait s’échapper du bâtiment avant que d’autres personnes ne la voient. Lui, c’était déjà trop. Elle pouvait, peut-être, espérer que l’épaisse fumée de l’incendie et le masque du pompier l’aient empêché de la voir correctement, à l’instant où elle s’était défait de son bandana et de sa capuche pour enfiler un masque, mais elle n’osait trop y croire. Rien que ses cheveux roses brillaient dans la fumée comme un phare en pleine tempête.

Quoi qu’il en était, elle ne pouvait pas lui donner l’occasion de la ramener en bas, à l’avant du bâtiment, devant tout le monde. Iris tenait à son anonymat. Son combat ne pouvait pas être mené de front, elle se devait d’agir dans l’ombre, à couvert. Elle ne pouvait pas affronter les questions qui fuseraient sur elle, les liens que certains réussiraient, assez vite, à faire avec sa famille. Iris n’avait pas qu’elle-même à protéger, dans cette histoire, elle devait faire attention.

La porte de l’appartement s’ouvrit sur un blessé qui gisait à terre. Iris bondit immédiatement sur le palier, quittant son perchoir, et s’inquiéta, de loin, de l’état du dernier survivant. Elle ne préféra pas s’approcher, consciente que le pompier savait ce qu’il faisait, et resta à côté de l’échelle, le temps qu’il revienne. Elle plissa fort les yeux, dans son masque, en le voyant jeter la pauvre victime sur son épaule. Était-il sûr que c’était la chose la plus intelligente à faire ? Elle ne fit, néanmoins, aucun commentaire et se persuada que, le plus important, était de le sauver. Tant pis pour la dignité.

Elle n’eut pas le temps de protester ou d’accepter, quand le pompier revint vers elle, que les doigts de l’inconnu se refermaient sur les siens. Iris ne dit rien et le suivit docilement, concentrée sur les barreaux de l’échelle pour ne pas en manquer. Si elle glissait et tirait le pompier en arrière… il ne valait mieux pas laisser une telle chose arriver. Elle ne lui dit pas, non plus, qu’elle ne comptait pas descendre en rappel le long d’un bâtiment en proie aux flammes. Il aurait tout le temps de s’en rendre compte plus tard. Pour l’heure, le plus important était de sortir, de s’échapper, enfin, de la fumée et des flammes.

Sur le toit, le pompier largua son fardeau et Iris se jeta immédiatement à son chevet. Elle tapota les joues de la victime, d’abord, puis se pencha sur lui pour écouter sa respiration. Au moins, il n’était pas mort. Avec les soins adéquats et beaucoup de repos, il finirait pas s’en remettre. La fumée ne serait qu’un souvenir pesant dans son crâne, mais il n’en garderait aucune séquelle. Ce qui rassura la jeune femme qui parla, tout bas, à l’homme pour essayer de le maintenir sur terre.

Pendant que le pompier s’affairait sur son matériel de rappel, Iris sortit un petit crayon, de sa poche, et souleva le t-shirt de la victime qui roula des yeux intrigués, vers elle, mais trop fatigués pour protester. Elle lui fit signe de garder le silence. Quand le jeune pompier revint à eux, il n’y avait aucune trace de ce qu’elle venait de faire, ni aucune culpabilité au fond de son regard.

Elle le regarda installer le blessé sur son dos et l’attacher solidement pour qu’il ne tombe pas pendant la descente. De son côté, Iris attendait, les bras croisés sous la poitrine, le regard rivé sur ce visage qui apparaissait sans masque, depuis qu’il l’avait donné à la victime. Elle ne doutait plus de sa jeunesse, désormais, et fut bien contente de constater qu’il pourrait échapper aux flammes et sortir de là en vie.

En héros, même.

Les mots du pompier la firent sourire. Que croyait-il ? Elle ne lui nierait pas un certain charme, mais tout de même, il ne fallait pas abuser. Iris avait d’autres chats à fouetter que de sauter sur le premier venu. Surtout alors que sa porte de sortie n’était, pour elle, que le meilleur moyen de l’enfermer dans une cache de laquelle elle ne pourrait plus sortir. Non. Elle ne pouvait pas le faire.

À la place, elle s’approcha, si près qu’en enlevant son masque, elle n’aurait eu qu’à tendre le menton pour toucher son visage. Mais ce n’était pas franchement dans ses intentions. Elle préféra, plutôt, glisser le masque sur la tête du pompier, maintenant qu’il ne pouvait plus s’en défendre, chargé comme il l’était. De l’autre main, elle glissa un doigt sous la manche de la victime, pendant que le pompier ne pouvait pas la regarder faire, et appuya sur un petit trait rose qui tachait son poignet.

– Désolée, l’ami, ce n’est pas comme ça que je fais l’amour, moi. Spoiler.

Elle lui fit un clin d’œil et tira la langue, avant de bondir en arrière pour lui couper toute envie de la retenir. À quelques pas de lui, elle remit son bandana sur son nez, rabattit sa capuche sur ses cheveux roses et fixa ses yeux bleus sur lui tandis qu’il pouvait, déjà, sentir quelque chose remuer dans son dos. Ce qui n’était pas la victime, soudain sortie de sa léthargie, non, mais des fourmillements, de grouillements qui tentaient de se frayer un chemin jusqu’à la sortie.

– Tu es un héros, profite, tu n’auras pas besoin de demander pour qu’une fille te saute dessus et ne veuille plus te lâcher, dit-elle, avec un petit rire. Moi, je ne suis qu’un fantasme, une hallucination. Je n’ai jamais été là.

Iris ouvrit soudain les bras, au moment où les fourmillements, contre le dos du pompier, s’échappaient enfin du vêtement de la victime dans un geyser d’ailes poudreuses. De gros papillons se frayèrent un chemin entre les deux hommes et tournoyèrent autour d’eux pour perturber leur champ de vision. Iris, elle, profita de la confusion pour reculer dans la fumée et disparaître. Il ne resta que sa voix, par-dessus le brouhaha des flammes.

– Dépêche-toi ou tu meurs, l’abruti !



Axel Oswald
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Axel Oswald

| Avatar : Matthew Gray Gubler

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| Conte : La reine des neiges
| Dans le monde des contes, je suis : : Olaf

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Human _



________________________________________ 2020-10-02, 20:45



Human

S
eth avait la tête à l’envers. Sur son camion de pompier, il passait son temps à réfléchir à ce qu’ils s’étaient passés …. A la femme aux cheveux roses. Bien sur, il s’était fait passer un savon … surtout que la jeune femme n’avait pas pu prouver ce qu’il avançait. Il n’était pas rentré dans le bâtiment pour le plaisir, mais pour aller récupérer une civile. Il revient avec une personne qui était déjà à l’intérieur, et sans civile. Le remontrance avait duré une heure.

Alors il attendait. Il était retourné sur les lieux…. Et il y avait vu quelque chose d’incroyable qui lui avait retourné la tête (mais cette chose ne sera pas encore décrite parce qu’on en a pas encore discuté). Il ne pouvait pas le décrire, parce que son cerveau avait refusé les informations avec une telle force. Il ne pouvait pas être au courant de chose comme ça. Jamais.

- SETH ! Magnes toi le cul, on va à ton université !

Seth était déjà en train de sauter au sol. Son commandant et lui avaient eu une grande discussion sur son université qui n’était pas aux normes de sécurité. Il ne faisait qu’un cursus court, de médecine d’ailleurs, mais le peu de temps qu’il y passe lui avait suffit pour apprendre que plein de choses cloche.

Arrivé là bas, Seth eu l’occasion de voir le campus grouillant de monde. Ses cours étaient jamais à des horaires biens lumineuses, c’était la première fois qu’il pouvait voir autant de monde. Son commandant lui demanda de rester dehors le temps qu’il allait faire le tour. Seth accepta. Il ne fut pas longtemps de toute façon pour qu’il est de la compagnie.

Deux filles étaient en train de minauder devant lui. Et il leur rendait bien. Les coups d’un soir ça le connaissait. Et il avait bien envie de s’éclater lui. Alors qu’elles donnèrent leur numéro, Seth cru voir quelque chose au loin. Une femme, sur un banc, aux cheveux roses. Un homme, peut être son petit ami, ou alors il l’espère, était en train de lui faire une parade nuptiale. Seth sourit.

- Vous m’excuserez mesdemoiselles, j’ai une personne à voir.

Et il s’approcha de la rose pour sauter sur le banc avant que le garçon ait pu s’assoir.

- Hé ! Dégage.

Seth le regarda avec des yeux noirs pour le voir partir avant de se tourner vers la femme aux cheveux roses. Il n’avait pas vu son visage. Il ne pouvait pas dire avec certitude si c’était elle ou pas … mais ce n’était pas grave. Il pointa du doigt le joueur de football et sourit avec toute la confiance qu’il avait en lui.

- Sérieusement, entre moi et lui, avoue que c’est avec moi que tu préfèrerais faire des galipettes ? A cause de toi je me suis fais disputé sévère. Je mérite au moins ça non ?


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Human _



________________________________________ 2020-10-04, 11:45



Human

I
ris prit une grande inspiration et secoua ses cheveux roses pour les replacer correctement sur ses épaules. L’odeur de fumée était, enfin, partie de ses mèches et de ses vêtements. Elle avait dû prendre plusieurs douches, frotter, frotter et frotter encore pour que personne ne suspecte la moindre chose. Ses parents ne devaient se rendre compte de rien, sinon elle serait foutue. Ils ne la laisseraient plus sortir de sa chambre. Ou essaieraient, en tout cas, de la garder enfermée dans sa tour, comme une princesse. Ce qu’elle n’était pas.

Du moins, Iris n’était pas une princesse.
Sara, en revanche…

La jeune femme ouvrit les lèvres pour faire glisser le rouge à lèvres dessus, puis pinça la bouche et vérifia l’intégralité de sa dégaine. Ses cheveux roses ondulaient à peine sur ses épaules, ses vêtements serraient sa taille et s’arrêtaient à mi-cuisse, dans des teintes de blanc et de rose. Un débardeur et une jupe courte n’étaient peut-être pas la meilleure tenue pour étudier, mais ça se saurait, à l’université, si Sara venait étudier.

Un coup d’œil à la montre, à son poignet, lui indiqua qu’elle avait une heure de retard à son premier cours.

Parfait.

Elle s’empara d’un petit sac qui ne contenait rien d’intéressant pour ses cours d’art, mépris total pour ses professeurs qui n’en pouvaient plus, et posa, sur ses yeux bleus, de grosses lunettes de soleil rondes. Prête à défiler sur un podium, Sara sortit de sa chambre, salua ses parents et s’engagea dehors pour rejoindre l’université, sans se presser.

Il ne lui fallait guère de temps pour rejoindre l’établissement, à une dizaine de minutes de marche du domicile familial, en vérité. Ses talons haut claquaient sur le trottoir et les mouvements de sa jupe attiraient certains regards qui passaient sur elle sans qu’elle n’y prête la moindre attention. Sara avait l’habitude. Sara était une princesse. Une pétasse qui n’attendait qu’un peu d’attention, un regard en biais, pour choisir sa prochaine proie.

Une fois à l’université, Sara décida qu’il était trop tard pour se rendre à son premier cours et se posa plutôt sur un banc, devant l’établissement. Là, elle croisa les jambes, déposa son sac à côté d’elle et leva un miroir à main à hauteur de visage pour vérifier l’intégrité de son maquillage. Ce qui n’était qu’un bon moyen de faire semblant d’être occupée, tandis que ses yeux bleus détaillaient le moindre étudiant qui passait devant elle, bien cachés derrière ses lunettes opaques.

Comme d’habitude, il ne fallut que peu de temps au premier poisson pour débarquer devant elle. Sara releva les yeux sur le joueur de foot, costaud, au visage agréable, plutôt populaire à l’université. Elle le connaissait déjà, en vérité. Lui et elle avaient, depuis longtemps, dépassé le stade de la drague hasardeuse pour passer aux choses sérieuses. Ce qui n’empêchait pas son « ami » de parader chaque fois qu’il la trouvait seule, à attendre, ce qui signifiait, pour lui, qu’elle avait bien quelques minutes à lui accorder. Il ne lui fallait jamais plus que quelques minutes, en vérité.

Sara fit ce que l’on attendait d’elle. Elle sourit, chassa ses cheveux roses derrière son épaule et bomba un peu la poitrine, tandis qu’elle répondait par quelques gloussements à l’autre abruti. Femme qui rit… elle s’étonnait, parfois, que les vieux dictons aient tant d’impact sur les garçons. Car il n’était qu’un garçon, au final, plus jeune qu’elle et sans le moindre intérêt pour Iris. Mais elle n’était pas Iris.

Alors qu’il s’apprêtait à s’asseoir à ses côtés pour, sans aucun doute, la toucher sans trop lui demander, la place libre fut soudain prise par un autre et Sara tourna la tête vers le nouveau venu. Sans trop de mal, elle reconnut le jeune pompier qu’elle avait aidé dans le bar, la veille. Elle avait, elle, eut beaucoup de temps pour regarder son visage et l’uniforme ne laissait que peu de place au doute. Avec l’assurance de celui qui a l’habitude de claquer des doigts pour obtenir celles qu’il veut, il fit dégager son joueur de foot et Sara se contenta de sourire.

L’un ou l’autre, au fond, peu importait.

Iris, en revanche, dut se concentrer autant qu’elle le put pour ne pas se griller devant le pompier. Elle pensait avoir eu l’avantage de l’anonymat, mais ses cheveux roses faisaient tache, dans le paysage, et la fumée de l’incendie n’avait pas totalement effacé leur couleur flashy. Sara rangea enfin le petit miroir à main dans son sac et se tourna un peu vers le pompier. Derrière ses lunettes noires, elle le regarda de haut en bas, sans gêne.

– Faire des galipettes, ça peut se négocier, monsieur le pompier. Comme beaucoup de femmes, j’ai toujours eu un faible pour les uniformes
, confia-t-elle, plus bas, en se mordant la lèvre inférieure. Pour le reste, en revanche…

Une fenêtre s’ouvrit soudain, au premier étage d’un bâtiment, à quelques mètres de leur banc. Un jeune homme sortit la tête et se pencha par la fenêtre, les mains en porte-voix. Sara reconnut un camarade de classe qui, justement, devait être à son premier cours de la journée.

– Hey, Sara ! Ne m’oublie pas, princesse !

– Oh. (Elle jeta un coup d’oeil à sa montre.) Dans vingt minutes, je suis toute à toi, honey.

Il sourit à pleines dents, tandis qu’elle lui envoyait un baiser de la main. Dans la salle de classe, il lui sembla entendre le professeur s’énerver et dire de « ne plus jamais revenir à son cours », mais elle ferait mine qu’elle n’avait rien entendu. La fenêtre se referma brusquement et Sara revint à son pompier, si rapidement ignoré.

– Où en étions-nous, déjà ? minauda-t-elle, en sortant, soudain, une petite carte de son sac à main. Je n’ai pas la moindre idée de ce que j’ai pu faire pour vous nuire, monsieur le pompier, mais croyez bien que je le regrette. Si je peux me racheter, ce sera, évidemment, avec beaucoup de plaisir.

Sara se pencha un peu, s’appuya sur l’épaule du pompier et déposa un léger baiser sur sa joue, juste au coin des lèvres. Une belle marque rouge prit la place, sur sa peau blanche, et elle se leva du banc en tendant la petite carte.

– Mon numéro. Au cas où. (Elle haussa les épaules, désinvolte.) À moins que vous n’ayez une bonne raison de me retenir ou des preuves à avancer sur le mal que je vous aurais fait contre ma volonté, il est temps pour moi de vous laisser, j’ai… rendez-vous.

Elle indiqua la fenêtre du premier et lâcha la petite carte au nom de Sara Parker, Princess, avec son numéro, tout en nuances de rose et accompagnés de petites fleurs et autres cœurs. Ainsi qu’une marque de ses propres lèvres, évidemment. Une carte qui aurait pu paraître professionnelle, mais qui lui évitait surtout d’avoir à épeler son numéro une vingtaine de fois dans la journée. De toute façon, Iris savait pertinemment que le dictionnaire des synonymes de la faculté indiquait son propre nom à côté de « prostituée » et de « princesse ». Et elle en jouait.

– Au plaisir ! lui dit-elle, avec un clin d’œil, avant de tourner les talons.



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________________________________________ 2020-10-16, 13:51



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R
ien n’était plus excitant qu’une biche que l’on trouve devant les phares de sa voiture. Bien sur pas littéralement, Seth n’était pas ce genre d’homme. Mais il avait l’impression d’avoir coincer une petit animal dans ses griffes, et ça l’amusait beaucoup. Cela pouvait se lire sur son visage d’ange alors qu’il souriait à la jeune femme au cheveux rose.

Avait il penser à elle depuis cette histoire ? Oui, clairement. Est ce qu’il était temps de la retrouver pour soigner son égo blessé ? Pas vraiment. Ce qu’il voulait s’était comprendre, et la taquiner. Une mutante comme elle, elle avait de quoi faire dresser les cheveux sur la tête de Gordon, et savoir qu’elle existe quand tout le monde l’ignore … ça aussi c’était un plus.

- Oh ma biche, si tu aimes les uniformes, tu n’as pas encore vu le matériel qui va avec.

Dit il en faisant un rire. Il aimait bien cette comparaison avec la biche. Cela lui resterait, il en avait décidé ainsi. Alors qu’il allait dire bien plus, il entendit quelqu’un au loin parler pour avoir l’attention de « Sara ». Oh maintenant il connaissait son prénom. Il n’aurait pas de mal à tout découvrir d’elle avec un peu de charme. Il l’écouta s’excuser comme si elle ne savait rien… mais il n’était pas dupe. Gordon aussi faisait ça, mentir. Et pourtant, lui comme elle, il savait qu’il avait raison. Il rangea le numéro dans sa poche sans la quitter du regard. Il ne pouvait pas la laisser partir. Clairement pas. Mais toutes les idées qu’il avait sur l’instant pour la garder avec lui n’était … clairement pas gentleman.

Mais depuis quand l’était il ? Alors que la jeune femme était dos à lui, il fit un saut pour l’attraper par la taille et tout simplement la hisser sur ses épaules. Sa main passa t elle sous sa jupe alors qu’il la portait ainsi ? Très certainement, mais pour une fois, c’était réellement innocent… ça ne sera pas toujours le cas. Il la porta alors et ouvrit le camion de pompier pour la mettre dedans avant de s’enfermer avec. Il était sur elle sans aucune honte.

- Ma biche, je t’ai pour moi encore une vingtaine de minute alors ….

Il s’approcha de son visage, assez pour donner l’impression de vouloir l’embrasser. Ce qu’il aurait pu faire. Il faudrait être un abruti fini pour ne vouloir embrasser une femme qui lui donner tant de frisson rien qu’à la regarder … mais il ne le fit pas et s’assit à côté d’elle.

- Tu as 20 minutes pour essayer de me convaincre que tu n’es pas la femme irresponsable que j’ai rencontré hier soir. Ou alors tu peux laisser tomber et passer les 20 minutes à m’expliquer pourquoi je ne dois pas faire un rapport sur toi.

La dernière chose qu’il avait en tête ne pourrait pas se faire en 20 minutes, et il lui sourit d’une manière clairement entendu sur ce qu’il se passait dans sa tête. Il n’était pas le genre à coucher tout le temps, sauf quand il était torché mais c’était autre chose. Mais leur histoire avait commencé avec la jeune femme qui refuse d’écarter les jambes pour lui, et c’était même pas sexuel, alors il pouvait bien continuer dans le même registre pour s'amuser un peu non ?




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________________________________________ 2020-10-17, 12:13



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L
es provocations étaient, sans aucun doute, le domaine de Sara, connue pour ne pas être difficile, ou pas totalement. La belle étudiante choisissait ses victimes dans une démarche de sélection très stricte qui passait, sans aucune honte, par le physique, puis la popularité de son prétendant. Plus ils étaient grands et forts, beaux à en faire tomber toutes les filles, plus Sara leur tournait autour, comme un charognard au-dessus d’un cadavre. Elle n’avait, généralement, qu’à tendre la main et refermer les griffes sur eux. Ainsi, toute l’attention était sur elle et les filles la jalousaient pour ses conquêtes. Enfin… celles qui ne faisaient pas déjà partie des ses conquêtes.

Évidemment, toutes ces choses n’amusaient pas Iris, mais elle se devait de le faire pour sa couverture. Être Sara n’était qu’un mal temporaire et nécessaire. Elle le faisait sans y penser, habituée, et ne s’en plaignait pas. À qui pourrait-elle s’en plaindre, de toute façon ? Personne ne connaissait l’existence d’Iris, plus cachée que tous les trésors du monde. Elle n’était qu’une chimère que certains évoquaient dans leur délire, un idéal inventé dans la panique. Même ses tags intempestifs, sur les murs de la ville, n’avaient pour signature que de prendre vie pour le premier qui les voyait.

Mais personne ne savait qu’elle était la seule à les accrocher aux murs, comme une mise en garde à ceux qui font le mal, un soutien aux victimes. Celui du bar avait été fait sur ce dernier modèle. Un travail de longue haleine qui lui avait demandé beaucoup de temps et de concentration, pendant lequel elle avait cru finir démasquée. Heureusement, personne ne l’avait vue faire et Iris s’était évanouie dans la nuit. Il ne restait, sur le mur du bar, que les centaines de papillons multicolores et les fleurs sur lesquels ils se posaient, ainsi que la silhouette stylisée de l’étudiant mort, à l’étage. Et les premiers yeux qui étaient tombés sur le dessin avaient dû voir la moitié de ces papillons prendre leur envol pour disparaître à jamais.

Ce pompier, en revanche, avait été témoin des actions d’Iris et Sara ne savait pas de quelle manière elle devait les lui enlever de la tête. Enfin… elle avait bien une petite idée, mais elle sentait que ça ne suffirait pas. Elle se contenta, donc, d’entrer dans son jeu, de lui faire miroiter celle qu’elle était, gentiment aidée par son camarade de classe, et tenta de s’éclipser aussi vite que possible, non sans lui laisser un petit cadeau d’adieu au coin des lèvres. Évidemment, elle n’en attendait pas moins, de lui, qu’une belle réponse à ses provocations et il ne se fit pas prier. Si Iris eut envie de lui faire regretter le surnom moisi, Sara se contenta de sourire et de tourner les talons.

Elle avait, semblait-il, sous-estimé l’intérêt du pompier pour sa personne. Sara partait du principe qu’il voulait tuer le temps, en attendant quelqu’un, et qu’il pouvait très bien le faire avec toutes les autres femmes du coin. Néanmoins, il avait décidé de l’importuner elle et sa Iris intérieure grognait. Heureusement, Sara était plus commode et ne protesta pas, alors qu’il la soulevait soudain pour la porter sur son épaule. Évidemment, elle n’apprécia pas le portée qui ne correspondait pas à ce qu’elle méritait, en tant que princesse, mais elle ne bougea pas, sur son dos, et ne dit rien pour la main baladeuse qui se glissa sous sa jupe. Elle était habituée à pire, en vérité.

Déposée à l’intérieur du camion, Sara avisa la porte fermée derrière eux, puis la proximité du pompier. Personne ne pourrait savoir, ni entendre ce qu’il se passerait à l’intérieur, non ? Une pensée qui réveilla son elle cachée et la força à relever un peu le genou, prête à le lui enfoncer là où il fallait s’il osait l’embrasser, mais elle tint bon. À la place, elle se cambra à peine et prit une position presque naturelle qui laissait peu de place au doute quant à la suggestion qu’elle lui faisait. S’il se laissait tenter, elle ne doutait pas de pouvoir lui faire oublier la femme qu’il croyait avoir vu la veille.

Sauf qu’il ne voulait pas en démordre, plus accroché au souvenir d’Iris, qu’un chien après son os. Toujours allongée, Sara soupira tout l’air de ses poumons et se releva doucement, pour lui faire face. Elle s’approcha assez pour le regarder droit dans les yeux, de très près, tandis qu’elle relevait ses lunettes noires dans ses cheveux roses. Du bout des doigts, elle caressa la marque de ses lèvres, sur la joue du pompier, puis posa, sans honte, la main sur sa cuisse et soupira à nouveau, sans le lâcher des yeux.

– Quelle femme ? Attention, je suis quelqu’un de très jaloux. Si elle t’intéresse plus que moi, alors tu devrais aller le lui dire dès maintenant, plutôt que de me faire perdre mon temps.

Vingt minutes, c’était tout ce qu’elle lui avait donné, afin qu’il ne trouve pas ça trop suspect, mais qu’il n’ait pas, non plus, le temps de trop en exiger d’elle. Vingt minutes, c’était tout ce dont elle avait besoin pour nier ses accusations et le forcer à oublier ce qu’il croyait avoir vu. Iris devait rester cachée, pour son propre bien et celui des autres, aussi. Si le monde apprenait ce qu’elle était… Non, il valait mieux que toute la ville continue de croire que Sara n’était qu’une humaine, une pimbêche qui pète plus haut que son cul parce que papa et maman sont riches. C’était mieux ainsi.

– Est-ce que je dois te fournir un alibi pour hier soir ? Je peux te citer quelques noms, si tu le souhaites, même si tu n’es clairement pas de la police et que ça ne te regarde pas. Tu notes ? (Elle glissa un doigt sous son menton et le releva un peu.) Il y a eu une fête chez John, puis je suis rentrée avec Colin et Christina a fini par m’appeler. J’ai été… pas mal occupée, tu vois.

Ce qui était plus ou moins la vérité, d’ailleurs. Sara s’était incrustée à une fête, elle était repartie avec un homme et Christina l’avait appelée au beau milieu d’une… conversation agitée, disons. Ce qui n’avait pas empêché Sara de lui répondre, curieuse de savoir ce qu’elle lui voulait. Néanmoins, son amie ne lui voulait rien de ce que Sara suggéra au pompier, d’un regard appuyé, mais seulement la prévenir de l’affaire, au bar. Iris était persuadée que la bombe n’exploserait pas avant quelques heures, ce qui lui laissait le temps de trouver un alibi, mais ça n’avait pas été le cas. Évidemment, s’ils appelaient Christina, elle confirmerait que Sara était avec elle.

– Quel rapport veux-tu faire sur moi ? se moqua-t-elle, avec un petit rire. Tu ne peux pas m’accuser d’être quoi que ce soit, sous prétexte que… que quoi ? Tout le monde sait, ici, qui je suis, ce que je suis. Personne ne te croira. Ils penseront que tu as été jeté et que tu essaies de te venger, ajouta-t-elle, avec un haussement d’épaules. Ce ne serait pas la première fois.

Ce qui était véridique. Certains avaient essayé de décrédibiliser la jeune femme, pour diverses raisons. La vengeance auprès de ses parents était, sans doute, la plus populaire. Le constat restait le même dans tous les cas : Sara était une personne délicate, si fragile qu’elle ne pouvait pas être brusquée. De toute façon, elle n’en avait pas besoin : tout le monde savait qu’elle était humaine. Ce qui faisait bien rire la Iris en elle.

– Bon, maintenant, tu me dis franchement si tu as envie de perdre ton temps à parler ou si on passe aux choses sérieuses. Car j’ai d’autres chats à fouetter, vois-tu.

Sara se recula un peu et chassa ses cheveux roses derrières ses épaules. Bien caché derrière son oreille, là où, normalement, il ne pouvait pas le voir (mais sait-on jamais), le petit papillon rose remua un peu, perturbé par la menace du pompier qui pesait sur Iris. S’il ne voulait pas en démordre, cette fois, ils passeraient aux « choses sérieuses » et là, il regretterait sûrement d’avoir laissé passer sa chance. Sara était douce et aimante, mais Iris était tout l’inverse. Elle trouverait un moyen de lui faire jurer de ne rien dire. Son rôle était trop important pour laisser un petit pompier le mettre en péril.

Elle se protégerait, quoi qu’il en coûte.



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________________________________________ 2020-10-17, 18:08



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S
eth était un petit con… et il l’avouait presque sans honte face à la jeune femme qui pensait pouvoir le berner … et qui le pense encore d’ailleurs. Il la regarda intensément, mais même si tout suggérer l’inverse, il était réellement plus intéressé par le fait de savoir la vérité que d’explorer son corps. Il fit un claquement de la langue alors qu’elle n’avoue encore pas. Il planta ses yeux dans les siens.

- Oh oui, elle m’intéresse bien plus que celle que tu me montres là ma biche. Et je m’y emploie en ce moment même de lui dire que je la veux, elle, et pas une pâle copie qui n’a pas son courage…

Il lui fit un sourire qui savait faire son effet avec la plupart des jeunes femmes. Et il étira encore plus ses lèvres en un sourire quand elle continua de luis mentir en lui sortant plein de noms et de personne. Elle parlait d’une fête. A partir du moment où quelqu’un parle d’une fête, avec de l’alcool, il ne faisait plus confiance. La plupart du temps pendant des fêtes alcoolisés, il se souvenait même plus de son prénom mais il dirait que son meilleur ami était avec lui sans soucis.

- Ce n’est pas un assez bon alibi, tu vas devoir en trouver un autre. Pour ce qui est du rapport, tout le monde m’a entendu crier qu’une civile était à l’intérieur. Penses tu que l’on pourrait me croire aussi désespéré quand on sait qui j’ai eu dans mon lit avant toi ?

Il eu un rire. Sa famille n’était pas pauvre. Et les anti-mutants avaient leur lot de famille riche. Savoir qu’il était en couple, soit disant et pour le plaisir de ses parents, avec une femme que tout le monde lui envier, ça suffirait à faire taire les gens. Et surtout sa petite copine actuelle ne supporterait pas que quelqu’un pense avoir plus de pouvoir sur Seth qu’elle.

- J’ai envie de beaucoup de chose. Toi nue attaché dans un lit par exemple, mais juste pour le principe que tu ne connaitras plus jamais meilleur partenaire. Et de m’avoir déjà jeté hier. Mais cependant, je ne suis pas venu pour voir une menteuse.

Il sortit son téléphone et le déverrouilla rapidement d’une main de mettre alors qu’il s’approcha un peu plus de la jeune femme. Les yeux toujours dans les siens.

- Quand celle que j’ai vu hier voudra me parler, tu pourras lui dire que je détiens quelque chose qui lui appartient ?

Il plaça son téléphone dans les mains de la jeune femme alors qu’il s’approcha encore d’elle en souriant de plus belle. Sur son téléphone, une vidéo d’un papillon rose, clairement dessiner, qui voler dans un bocal et essayer de sortir. Il était si proche d’elle qu’il pourrait lui chuchoter. Ce qu’il fit d’ailleurs.

- Dit lui aussi que je sais qui a mis le feu au bar cette nuit là.

Et avant qu’elle ne puisse rajouter quoi que ce soit (si ça te va sinon tu vires cette phrase) la porte du camion s’ouvrit sur un chemin pas très content de voir son collègue et une femme en train de commencer des préliminaires.

- Seth sors de là tout de suite ! Prends sur tes horaires de cours pour t’envoyer en l’air pas de services.

Il rit un peu avant de relever la jeune femme et la laisser dehors. Il sourit et tapa l’ambulance d’un main alors qu’il récupéra son téléphone.

- Si tu me cherches, je fini à la brigade à 18h et j’ai des cours du soir ici à 19h. Et si tu veux un conseil, ne sors pas, ou même couche avec l’abruti de ta salle de classe il ne te mérite pas.

Et il ferma la porte pour que son chef commence à rouler.




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