« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Va de retro Satanas ! ⎮ ft. Erwin

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
2 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
AuteurMessage


Lena Davis
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Lena Davis

| Avatar : katie mcgrath

Va de retro Satanas ! ⎮ ft. Erwin - Page 3 Cizv
Je te jure, je me sens tellement mal de t'avoir amenée inconsciemment dans cette histoire.
Va de retro Satanas ! ⎮ ft. Erwin - Page 3 Hf3k
Par delà les apparences...

Va de retro Satanas ! ⎮ ft. Erwin - Page 3 Zv9r

| Cadavres : 1480



Va de retro Satanas ! ⎮ ft. Erwin - Page 3 _



________________________________________ 2021-04-04, 19:19

Va de retro Satanas !
◇ ◆ ◇
Des hurlements de douleur, la voix qui se brise mais qui ne veut pas supplier de s’arrêter. Les mains maintenues tandis que le fouet frappe de plus belle la peau cristalline de l’enfant malaimée. Pea u de porcelaine entaillée par la douleur, souffrance un peu plus à chaque secondes qui passe. Douleur inconnue mais invivable. Besoin cependant de ne pas le dire, ne pas paraître faible. Le sang qui perle doucement le long du dos tandis que le cops ne peut taire les larmes de douleur. Le mur gris et poussiéreux devient l’unique ami qui te regarde. Les gardes qui s’amusent à me fouetter de plus en plus fort à chaque seconde, si fort que ma tête en exploserait.

Je sentais le fouet lécher ma peau, laisser sa marque, indélébile. Douleur lancinante dans l’entièreté du corps. La vue qui se trouble, les lèvres qui tremblent et les mains qui se resserrent. Les menottes hurlantes alors que je tente de me libérer de leur emprise mais sans succès. Maudissant chaque lente seconde qui passent, ils finissent par arriver au bout. Assise sur le sol, le dos douloureux, le regard vide, perdu. Ils libèrent mes mains avant de me laisser là, seule. Entailles douloureuses qui fendent la peau tandis que l’esprit s’enfuit vers d’autres contrées.

Fausse réalité. Alternative. Coeur qui s’emballe à chaque seconde un peu plus. Ce besoin omniprésent de devoir jouer avec le feu. Comprendre si cette version est similaire à l’originale, si ce n’est qu’un jeu de la virtualité, de l’esprit. Pourtant, les choses auraient pu bien finir, j’aurais pu être dans les bonnes grâces de cette version royale de Preminger. Mais être Charity de Barnum, je ne le pouvais plus, j’étais Lena Davis et je n’arrivais pas à être quelqu’un d’autre. Je l’avais provoqué, je l’avais testé, j’avais voulu en apprendre plus, beaucoup plus. Beaucoup trop. La main qui parsème doucement le bas du dos pour se retrouver ensanglantée. Douleur fugace et omniprésente mais moins destructrice que des entailles plus profondes. Je sentais la douleur mais pouvais encore bouger. Les entailles n’étaient pas profondes mais chaque petite parcelle de peau n’avait pas échappé à la léchouille du fouet.

Mes larmes finirent par s’échapper alors que je restais silencieuse, assise sur le banc du cachot. De la paille était là et rendait le tout un peu moins inconfortable. Ce besoin de terminer cette maudite vision, besoin de dire adieu à ce monde.

« Fin de simulation. »

Mais toujours aucune réponse. Pourquoi ? Pourquoi n’avais-je pas tentée de fuir au début même de cette maudite idée ? Pourquoi vouloir toujours jouer avec le feu. Une nuit entière à pleurer, parsemée par quelques minutes à tenter de trouver le sommeil. Besoin de taire la douleur omniprésente dans l’entièreté du corps. Ma robe de « princesse » avait été changée contre une tenue beaucoup plus simple. Une simple robe grise sans aucune forme réelle, mes cheveux bruns tombaient en cascade sur mes épaules et un tissu servant de serre-tête me les tenaient. Je restais là, assise alors que le jour commençait enfin à se lever. Je percevais le soleil à travers les barreaux et j’entendais que le palais semblait se réveiller.

Je voulais rentrer à Storybrooke, c’est tout ce que je souhaitais. Taire cette douleur. Retrouver James, ma fille à venir et même…retrouver la version d’Erwin moins dangereuse que celle-ci. Désormais dans mon esprit prenait vie deux souvenirs. Deux gifles aussi douloureuses l’une que l’autre. Debout dans l’obscurité, mes yeux bleus lumineux par les premiers rayons du soleil, des pas se font entendre tandis qu’ils se dirigent vers ma cellule. Je m’approche de la porte et ne tarde pas à faire un pas en arrière en voyant qui se trouve de l’autre côté des barreaux.

« Vous jubilez hein ? »

Je le regardais sans dire mot.

« Effectivement. Vous vous êtes bien amusée ma chère Charity ? Je vois qu’on vous a affublée d’une tenue plus appropriée. »

Je ne le quitte pas des yeux, respirant profondément, tentant de calmer mes nerfs.

« Allez vous faire voir ! » « Oh mais on me verra ! »

Il finit par ouvrir la porte et s’approche de moi avant de tourner autour de moi, tel un vautour. Ne bougeant pas pendant quelques minutes, je finis par le suivre du regard avant de me tourner pour qu’il ne puisse pas s’attarder sur mon dos. J’ignorais si mes entailles étaient visibles sous le tissu de la robe mais je préférais éviter que cela se voit, tout bonnement. Je ne voulais pas lui faire ce plaisir.

« Je vais bien. Merci de le demander. » soufflais-je entre mes dents « Je me fiche de votre état très chère… ».

Il me force à faire demi-tour et pose sa main sur mon dos alors que je me crispe sous la douleur du simple contact.

« Douloureux ? » il se met à rire « voici la perspective de votre mort prochaine… »

Je me pince les lèvres et retiens mes larmes en serrant les poings alors que le simple contact de sa main sur mon dos a fait rejaillir le feu des entailles, rougissant légèrement le tissu gris de ma robe.

« Ne me touchez pas ! » râlais-je « Vous n’êtes qu’un roi de pacotille, misérable et faux. Vous jubilez de la souffrance des gens parce que ça flatte votre pauvre petit égo de vieux con mais vous ne valez rien. Et je suis sûre que je ne suis pas la seule à le penser. »

Ne pas se laisser abattre, surtout ne pas se laisser abattre. Gardez la souffrance à l’intérieur, ne pas la laisser jaillir sur le regard. Neutralité. Souffle léger et calme même si le besoin d’hurler se fait sentir. Il soupire en souriant toujours.

« Ce que vous pensez m’indiffère royalement…d’autant que vous n’en pensez pas un seul mot. »

Il me fait pivoter vers lui pour m’observer. Mes yeux bleus ne quittent pas les siens. J’ai envie d’hurler, j’ai envie de fuir loin de tout ça mais je ne peux pas. Garder contenance quand on sait que la grande faucheuse est proche est une chose veine et complexe. Dans mon esprit s’entrechoquaient les dernières vingt quatre heures, les derniers instants également avant que je ne décide d’utiliser les lentilles, avant que je ne me retrouve dans ce monde. A présent, faire marche arrière était impossible tant que je n’aurais pas compris pourquoi les lentilles ne fonctionnaient pas. Et pourtant, je ne voulais pas mourir. Je ne pouvais pas mourir. Pas dans ce monde. Pas dans cette fausse réalité où je ne peux même pas être apte à être moi-même, où je suis incapable de donner ma véritable identité. Cette réalité où je ne peux que survivre de mes agissements. Quarante huit heures dans cet univers de royauté et je me rendais compte au fond de moi que j’aurais prié n’importe qui pour me sortir d’ici. Je voulais juste retourner chez moi, rouvrir les yeux et oublier toute cette histoire.

« Vous avez une mine déplorable presque pourrai-je croire que vous n’avez pas bien dormi. »

Je le fixe avant de reprendre, ironisant « Vous n’êtes qu’un vieux con et je le pense sincèrement. » le regard dur, je reprends rapidement la parole « Oh mais si, j’ai fais de très beaux rêves sur ce maudit lit de paille. Vous devriez essayer, ça vous dériderais. »

Passant une main dans ma chevelure brune, je finis par ramener mon regard sur lui avant de soupirer.

« Qu’est-ce-que vous voulez ? »

Il se met à sourire avec mépris.

« J’en suis ravi. Au moins, votre dernière nuit a été inoubliable. Tous les prisonniers n’en sont pas satisfaits…voyez que je suis on ne peut plus « charitable ». Prête pour le grand saut ? Vos compagnons d’infortune n’attendent plus que vous. »

Ne pas se laisser démonter par les ressentis intérieurs. Surtout ne pas se laisser démonter. Surtout ne pas se laisser démonter. Un petit sourire perle sur mon visage. Un dernier amusement pour la route. Ironie profonde et omniprésente mais après tout, au point où j’en étais, je n’allais pas chercher à m’énerver, ce serait me fatiguer pour rien. Mes yeux bleus ne quittent pas les siens.

« Vous seriez charitable au point de me conduire vous même jusqu’à la faucheuse ? C’est un véritable honneur votre majesté. » énonçais-je avec BEAUCOUP d’ironie « cela fait partie de vos dernières volontés ? » demande t’il avec cynisme.

Il veut vraiment jouer à ça ?

« Que notre bon roi m’accompagne jusqu’à l’échafaud ? Oh mais rien ne m’enchanterais d’avantage ! » énonçais-je avec cynisme, ne le quittant pas des yeux « Après tout, n’est-ce pas vous qui m’anoncait pas plus tard qu’hier que vous prendriez plaisir à passer le noeud de la corde autour de mon joli petit cou ? Ou peut-être ai-je mal entendu. » énonçais-je alors.

Le voilà qui se met à ciller cyniquement.

« A vous écouter, j’en veins à me demander si effectivement l’hypothèse ne vous plaît pas. Vous êtes folle ma chère. »

Et voilà qu’il se met à présent à rire méchamment. Plus le temps passait et plus je commençais à me dire que les lentilles fonctionnerait sans doute si mon esprit se trouvait dans un moment aussi dangereux que la mort. Après tout, je ne suis pas vraiment là mais si les lentilles VR possèdent réellement un signal de détresse, peut être qu’il s’activait en cas d’extrême urgence et de danger irréversible pour le cerveau ou bien même pour le porteur alors peut être que me retrouver sur l’échafaud les feraient démarrées. D’ailleurs, si cela s’avérait fonctionner, il allait vraiment falloir que je parle avec les laborantins qui ont dû encore suivre les mauvais calculs. Et encore je n’étais pas au bout de mes peines quand j’apprendrais que tout cela était dû à une manipulation de mon abruti de frère aîné. Cependant, pour le coup, je devais entrer dans son jeu et le laisser m’amener jusqu’à une mort certaine, en espérant que ma théorie soit la bonne. Après tout, mourir dans la VR ne voulait dire mourir dans la réalité pas vrai ? Je l’espérais en tout cas.

« J’entre simplement dans votre jeu très cher. » je soupire « Bon on va continuer longtemps comme ça ? Non parce que je compte pas vous supplier ou que sais-je encore alors autant qu’on y aille non ? » énonçais-je en haussant les sourcils.

Plus vite on y serait, plus vite ça me permettrait de voir si mes soupçons s’avéraient véridiques. Il m’observe, très froidement.

« Votre tour viendra très rapidement…les déchets partent toujours en premier. »

Je me retenais de ne pas à nouveau lui cracher au visage. Il sourit.

« Je laisse les gardes vous préparer. »

Et voilà qu’il sort de la cellule avant de me laisser seule avec les gardes. Des coups de fouet dans le dos, je sens encore la brûlure, la morsure de chaque seconde. Mais je me laisse faire sans rien dire. Je rembobinais dans ma tête chaque seconde, chaque maudite minute passées ici. L’un des deux gardes se positionnent devant moi, son arme dans la main tandis que le second s’empare de mes mains avant de me les attacher dans le dos. Je respire longuement mais ne dis rien. Je me laisse faire. On passe les portes de ma cellule et on avance dans le couloir. Je porte aux pieds de simples ballerines grises. Escortée par les gardes, je regarde droit devant moi et ne dis rien avant d’être surprise par la lumière du soleil qui se répercute d’un seul coup en plein sur mon visage.

La cour est rempli de nombreuses personnes. Tous ces gens là étaient venus pour l’exécution ? Ça gardait quand même quelque chose de très glauque. Alors que mes pas conduite par les gardes me mènent jusqu’à l’échafaud où m’attendait une corde, je pose mon regard sur Preminger quand je croise le sien et lui fais un immense sourire victorieux « Peut être un peu trop brillante la couronne. » Il se borne à me faire une petite moue dédaigneuse avant de proférer les termes de l’exécution.

« Mademoiselle Charity de Barnum, vous avez été reconnue coupable de complicité de tentative d’assassinat sur la personne de votre souverain et coupable de complicité d’assassinat d’un des ministres de sa majesté. Vous êtes donc condamnée à être pendue haut et cour. Par suite, votre corps sera jeté dans la fosse commune. »

Respirant profondément, je me passe la langue sur les dents mais ne quitte pas Preminger des yeux.

« Ainsi soit-il alors. » répondis-je froidement « par ici. » il désigne le petit échafaud où les gardes m’escortent devant un petit tabouret pour monter sur une estrade. Je ne dis rien, me laisse faire mais ne quitte pas le Roi des yeux, j’attendais le moment opportun. J’espérais que ça fonctionne « Nous y sommes. A l’approche du grand saut. » énonce t’il en me regardant « c’est bête, j’ai le vertige. » répondis-je avec un sourire. Une moue hautaine prend place sur son visage avant qu’il ne me passe lentement la corde autour du cou « comme promis » « votre majesté est siii charitable. » énonçais-je avec un sourire, il me regarde « Comment refuser ? ». Respirant profondément, je ne le quittais pas des yeux, priant pour qu’il ne soit pas le dernier visage m’accompagnant dans l’autre monde. La corde autour de mon cou, je sens le tabouret qui se brise sous mes pieds. L’air qui ne tarde pas à me manquer alors que mes mains sont toujours attachées dans mon dos. Les yeux ne quittant pas Preminger, je tente de retrouver de l’air et alors je perçois soudainement les éléments qui composent l’intérieur de mon salon. C’était le moment.

« Fin de simulation ! »

Je me relève en sursaut et retire les lentilles avant de retrouver mon air passant instinctivement les mains autour de mon cou. J’étais de retour à la maison, une main se portant à mon ventre, je sens ma fille bouger. J’étais revenue à Storybrooke. Rangeant les lentilles dans la boîte, je ne tarde pas à me saisir de mon portable avant d’envoyer un message à James puis à Kara avant de finir par retourner au labo. Cependant, je ne tarde pas à sentir une douleur nouvelle flagrante dans mon dos. M’approchant du miroir, je soulève légèrement mon chemisier avant de percevoir les cicatrices des entailles causées par les coups de fouets. Légères, fines mais présentes là, comme pour me rappeler jusqu’où j’avais fini par aller, comme pour me souvenir…un souvenir intact à jamais inscrit dans ma chair.

⇜ code by bat'phanie ⇝


FIN DU SUJET

♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥


Quand le totem sera retrouvé
le réveil sera accordé et l'esprit libéré
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t82565-qui-a-dit-que-les-bru http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t89367-regina-et-les-droles-de-dames-liens-et-sujets http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t89367-regina-et-les-droles-de-dames-liens-et-sujets http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t89438-loft-de-lena-centre-ville http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t89439-d-corp-centre-ville#1282957 http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t85587-_lenadavis_
 Page 3 sur 3
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3

Va de retro Satanas ! ⎮ ft. Erwin





Disney Asylum Rpg :: ➸ Les Pépites de Disney RPG :: ⚔ WC Publics :: ➹ Précédemment :: ➹ Archives Rp