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 L'envers du décor | Erwin

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Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »

Deborah Gust

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L'envers du décor | Erwin Fh0w

- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.

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L'envers du décor | Erwin _



________________________________________ 2020-09-29, 22:54 « Sarcasm: punching people with words. »

Sans me vanter, le rédacteur en chef de la gazette de Storybrooke avait bien fait de m'embaucher. Il n'avait absolument pas compris à qui il avait affaire et c'était sans doute pas plus mal car il faisait partie de ces personnes qui vont le bon chez tout le monde et qui pense que le mal - ou simplement le mesquin - ça n'existe pas. Je suis d'avis qu'il ne faut pas détromper ce genre de personnes. Elles sont bien trop précieuses.
En plus le rédacteur m'adore et ça, c'est de bon goût. Je n'ai absolument aucun intérêt à le détromper sur la personne que je suis surtout qu'il n'a pas fondamentalement tort. Je ne répands pas réellement les paillettes et la bienveillance partout où je passe mais, à ma façon, je fais le bien quand même. Comme je dis toujours : y a que la vérité qui blesse.
Prenez l'Heureux-scope, par exemple. C'est l'une de mes rubriques qui prédit si les personnes d'un signe précis vont en baver dans le mois qui vient ou si ça ira et qui se fend de quelques conseils in et out histoire d'aider ces pauvres âmes en perdition - même si certaines sont tellement perdues qu'on ferait mieux de classer l'affaire et passer à autre chose. Bref. L'Heureux-scope, donc, n'a pas vocation à faire plaisir au lectorat mais à lui dire la vérité, telle qu'elle est. Parfois elle est cool, mais la plupart du temps elle est franchement désespérante. Faut juste que les humains s'y fassent, acceptent cette idée et ils accepteront mieux cette rubrique.
Les interviews, c'est différent. Faut laisser la parole aux autres, que je ne choisis pas, que je n'apprécie pas forcément et qui n'ont presque jamais rien à dire d'intéressant, s'effacer au profit de leur vision des choses. Dieu merci les NDLR existent. Faudrait quand même pas que les gens commencent à croire que je cautionne les conneries des uns et des autres. Je cautionne pas grand-chose, au global, parce que j'ai un niveau d'exigence incroyablement élevé envers les autres et encore davantage envers moi-même (et je vous parle même pas du niveau d'exigence que la personne qui écrit ces lignes à envers elle-même...).
Par chance, le rédacteur, dans sa trop grande bienveillance, a embauché des gens que je considère. Jessie, pour commencer. Elle a le bon goût d'être rousse, canon et maligne, ce qui nous fait trois points communs en dehors de notre genre. J'appelle ça une bonne base. Alastor a un prénom un peu étrange que je trouve plus adapté à Poudlard qu'à Storybrooke, mais j'ai rien à lui reprocher. Certes, j'ai pas cherché à le connaître plus que ça pour le moment mais il n'empiète pas sur mes plates bandes et c'est déjà un très bon début.
Et puis, récemment, le rédacteur nous a annoncé avoir embauché Erwin Dorian, que je peux, je pense, qualifier de meilleur ami chez les vipères. Fatalement j'étais aux anges et fatalement j'ai fortement appuyé ce choix judicieux auprès du big boss. Oui, bien sûr qu'Erwin est charitable, bienveillant, humble et tutti quanti. Evidemment.
J'avais hâte de le voir débarquer, je ne vous le cache pas. Et aujourd'hui, ça tombe bien, c'est le grand jour. Je me suis naturellement portée volontaire pour lui faire visiter les lieux, histoire de le mettre au parfum et de rattraper le temps perdu, si je puis dire. Je suis persuadée qu'il aura des tas de choses croustillantes à me raconter.
Il est un peu plus de neuf heures quand justement je le vois arriver. Et de loin, avec ça ! Un égo pareil, ça ne passe pas inaperçu, croyez en mon expérience. Je me lève donc et vais à sa rencontrer, un franc sourire aux lèvres.
- Bienvenue cher nouveau collègue, je sens que vous et moi allons faire un malheur. Je vous fais visiter ou on commence déjà par une pause café près de la machine ?

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________________________________________ 2020-12-20, 17:59 « If the crown should fit, then how can I refuse? »

Les commérages ne tuent pas, ils sont la rançon de la réussite.


Dire que Preminger se satisfaisait de sa situation était une hérésie sans nom. Il avait cependant un confort assuré par son métier principal de notaire mais son ambition, sa volonté de nuire à autrui et d’assurer l’éveil des consciences des idiots qui composaient la ville de Storybrooke l’avaient poussé à assurer son soutien financier à Alexandre Davis. Jusqu’à inciter son intégration dans le gratin de la Haute Société de la ville comme lui seul et son âme bienfaisante pouvait le permettre. Néanmoins, un tragique concours de circonstances indépendantes de sa volonté et de sa présence avaient conduit à loger le journal dans des mains nettement moins….adroites. Si bien que sans reprendre ses parts dans la société, il avait démissionné de son poste de rédacteur en chef avec hâte. On pouvait demander au Monde de se plier à ses volontés mais jamais au grand jamais ne se plierait-il à une autre. Cependant, la situation l’agaçait encore… Oh combien. L’impression de saisir une fortune et de la voir subitement dérobée sous ses yeux avant que ses mains ne puissent se refermer dessus à tout jamais. Tout viendrait un jour mais les retardements avaient ce côté éreintant qu’il détestait franchement.
Mais, malgré tout, peut-être que ce revers du destin finalement l’obligeait à s’intéresser subitement à des points de détail, des pistes différentes, plus corsées mais nettement plus savoureuses qu’à l’accoutumé. Le Destin ne se pliait jamais plus que lorsqu’il se jetait rageur sur une autre faille. Et pour corroborer sa thèse, le Rédacteur en Chef du Wake Up Storybrooke l’avait subitement contacté...après qu’il se soit arrangé pour que son CV si retentissant trône sur son bureau après son départ retentissant et quelques mots échangés avec cette âme fragile et innocente avait suffi.
Il se présentait alors dans son premier jour de travail et fut satisfait d’y trouver une élégante connaissance à lui, qui semblait l’attendre sur le perron, dans un sourire digne des plus efficaces guides touristiques. Deborah Gust. Une récente connaissance mais une des seules dignes de son intérêt. Il savait qu’elle travaillait aussi au journal et avait même compté sur son soutien. Visiblement, il avait bien fait. A sa vue, il avait agité la main aussi sobrement que lui permettait ses gestes fantasques et son costume vert amande :

- « Deboooooooraaaaaah ! Mais quel exquis plaisir que de vous voir séant ! » s’était-il exclamé ensuite en tendant les mains pour saisir les siennes comme sous le coup d’une émotion intense...feinte. « Je pourrais dire qu’il s’agit d’une excellente surprise mais cela serait mentir. Je savais vous y trouver... »

Son visage s’était relevé sur la façade élégante de l’édifice d’un ton qu’il voulait appréciateur puis s’était reporté sur la rousse.

- « Ma chère collègue… Notre collaboration va être des plus resplendissantes j’en suis persuadé. Storybrooke a besoin de personnes telles que nous. Des personnes qui...leur ouvrent les yeux. Les réveillent quant à leurs défauts, leurs passades, la tristesse de leur existence. Difficile de s’ennuyer sous l’idée d’un tel programme, n’est-ce pas ? »

A vrai dire, l’idée même le faisait frétiller d’impatience. Il avait hâte de tracer son premier commentaire acerbe et mesquin sur le papier, le lire et voir l’impact blessant dans le coeur de ses lecteurs. Il se savait fin et exquis, délicieusement sournois même. Sa plume l’était. Et il avait même poussé l’importance jusqu’à s’acheter une nouvelle plume sertie de cristaux. Quelle belle allure aurait-il là ! Il avait exigé un bureau des plus spacieux, LE PLUS SPACIEUX même et il avait souligné cette « demande » d’un regard entendu en balayant celui du rédacteur en chef dans un ton qui ne laissait pas place au doute. Sûrement ce brave homme avait-il su le contenter. En attendant, il sourit à Deborah et au programme proposé :

- « Faites-moi donc visiter si cela vous sied. Je goûte peu le café et loin de moi l’envie de donner à mon nouvel employeur la détestable impression d’indolence qui j’en suis sûr doit être le fort de nos collègues » ricana-t-il puis alors qu’il lui emboîtait le pas, il demanda « Alors, ma chère, comment vous portez vous depuis ce dernier et cocasse petit séjour ? Ce métier vous satisfait-il pleinement ? Quel dernier et merveilleux petit commérage traîne donc dans ces petits corridors ? »



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________________________________________ 2020-12-20, 18:50 « Sarcasm: punching people with words. »

Erwin ne faisait jamais rien à moitié, aussi bien dans son approche de ce qui devait constituer un look que dans ses manières. On aurait pu le qualifier de "too much" et je devais bien avouer qu'il m'arrivait de penser à lui en ces termes. Mais parmi la plus ou moins fine équipe que comptait la gazette, je savais qu'il serait mon plus précieux allié et que nous n'allions pas manquer de nous amuser - à notre manière, bien entendu.
Je devinais sans peine quelles émotions le notable notaire de la ville feignait et celles qui étaient vraies mais ne m'en souciais pas réellement. Nous savions tous les deux que l'être comptait autant que le paraitre et que pour avoir un style il fallait déjà commencer par s'en donner un. Je ne pouvais pas m'offusquer de rencontrer quelqu'un qui avait si habilement appris à maitriser les codes sociaux de sorte à manipuler les âmes les plus crédules ou les plus faibles et je songeais, parfois, que nous aurions pu faire un malheur si nous avions piloté main dans la main un être humain de l'intérieur comme je faisais autrefois.
- Dans ce cas moi je ne vais pas dire que je ne suis absolument pas étonnée d'entendre cela, lui répondis-je sur le même ton.
J'écoutai ensuite avec intérêt ce qui avait tout l'air d'être les grands projets qu'Erwin faisait pour notre collaboration avec le journal et en pus, ma foi, que les approuver.
- Ne sommes nous pas en cela extrêmement généreux ? Partager autant de savoir avec autant de personnes qui pour la plupart ne mériteraient pas le tiers du quart de nos fines observations tient presque de l'œuvre de charité. Dieu merci, j'ai bien négocié mon salaire. Et je ne doute pas que vous aussi, précisai-je avec un sourire de connivence adressé à mon nouveau collègue. Vous avez bien raison. Nous n'allons pas nous ennuyer tant la tâche qui nous incombe est vaste, en dépit de la taille modeste de cette ville, observai-je, blasée.
Mon talent - et celui d'Erwin - était indéniable. Mais la bêtise profonde d'une majorité de personnes en ville l'était tout autant, or la bêtise humaine était sans doute la chose la plus difficile à combattre, d'autant qu'à cela il fallait ajouter la bêtise divine et celle de tout un tas d'autres espèces. Heureusement que le Rédacteur, derrière ses airs naïfs et trop bienveillants pour son propre bien, avait su comprendre l'importance de donner la parole au Dégoût. Et aussi à Erwin, mais d'abord à moi, quand même. Je me prétendais pas pouvoir sauver la ville, car les individus devaient avoir envie d'être sauvés, se sauver eux-mêmes afin de pouvoir l'être, mais j'étais de taille pour les guider sur leur chemin si d'aventure ils décidaient de l'emprunter.
Me lancer dans le journaliste comptait parmi les meilleures idées que j'avais eues. Ce serait beaucoup plus impactant que de recevoir une personne plus ou moins pathétique en séance de coaching individuel. Je pouvais espérer que ma supériorité de compréhension du monde, de ce qui était in et out comme le rappelait ma rubrique, inspirerait d'autres personnes. Quant aux heureux-scope, dont le nom ravissait incroyablement le Rédacteur, ils seraient avant tout l'occasion rêvée pour distiller ma science et mes conseils avisés aux personnes sous couvert de faire parler les astres - une science en laquelle je ne croyais absolument pas mais qui était tellement populaire que j'avais décidé de l'utiliser à mes fins. Le Rédacteur ne devinerait jamais tout cela lui-même, de toute façon.
Je comptais également, dès que l'occasion me serait donnée, interroger les habitants sur l'insipidité de leurs vies voire de leurs goûts et me faire une joie non dissimilée de les juger. Parce que juger, ça a toujours été mon hobby préféré. Ma raison d'être, pourrait-on même dire.
Mais pour l'heure, je revêtais fièrement ma casquette de guide pour la visite privée des locaux du journal, ravie de pouvoir mettre Erwin au parfum des dernières nouvelles croustillants dont je le savais aussi friand que moi. L'une de ses questions ne venait-elle après tout pas de le prouver ?
Tandis que nous pénétrions à l'intérieur du bâtiment, je répondis :
- Je me porte comme un charme et je constate que vous aussi. Le journal démarre à peine mais je crois avoir pris une excellente décision en m'associant à lui. Je pense que la naïveté aberrante mais ma foi très utile de notre cher Rédacteur ne vous a pas échappée et que les avantages qu'elle nous offre ne tarderons pas à vous être très clairs s'ils ne le sont pas déjà suffisamment comme ça.
Tandis que je parlais, nous avancions dans le bâtiment, passant devant l'open space immonde et ingrat réservé aux pigistes, ceux tout en bas de l'échelle sociale du journal.
- Ici c'est la plèbe, commentai-je sobrement. L'endroit idéal si vous voulez écouter des commérages sans intérêt. C'est d'ailleurs pour ça que Gladys, la secrétaire, adore trainer dans le coin. Elle est comme cet open space et ses commérages : sans intérêt. Mais elle obéit bien quand on lui demande un service. L'autre jour je l'ai envoyée récupérer mes affaires chez le teinturier. Ca lui a pris toute sa pause déjeuner et elle n'a pas bronché. Fascinant, ce genre de personnes.
Nous nous éloignâmes rapidement des pigistes pour nous diriger vers la plus grande salle de réunion, celle qui servait au comité éditoriale et se composait d'une grande table toute en longueur au bout de laquelle se trouvait le siège du Rédacteur. Il décidait très peu de choses en dehors de l'Edito mais comme ça lui faisait plaisir d'être assis en bout de table, personne n'avait protesté. Il fallait bien qu'il continue de croire que c'était lui le patron, non ?
- Je sais que le trône en bout de table vous fait de l'œil et personnellement si vous voulez l'utiliser en dehors des comités éditoriaux hebdomadaires, je pense que ça n'ennuiera personne mais je suggère que pendant nos réunions éditoriales, qui ont donc lieu ici, vous laissiez croire à notre ami le "grand patron" qu'il a un peu de poids dans cette gazette. Ce n'est pas le cas, bien sûr, mais tant qu'il pense l'inverse et continue de nous voir comme les êtres altruistes et bienfaisants que nous sommes, nous sommes les maitres du monde. Vous ne croyez pas ?

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________________________________________ 2021-02-06, 12:00 « If the crown should fit, then how can I refuse? »

Les commérages ne tuent pas, ils sont la rançon de la réussite.


Deborah se congratulait du salaire et de sa générosité et il lui adressa un sourire non moins ravi, en hochant lentement la tête du haut vers le bas.

- « Evidemment… J’ai négocié au mieux, je ne serais pas étonné de profiter d’une paye plus importante que celle du Rédacteur en chef lui-même, mais comme il me l’a si gentiment proposé, quel monstre serais-je de le lui refuser ? S’il est tant satisfait de mon recrutement ? » il ponctua cette phrase d’un rire hautain puis ajouta « Malgré tout et malgré le ramassis d’imbéciles qui ne comprendront pas une infime miette de ce que nous allons tenter de leur apprendre, j’avoue avoir l’espoir de m’amuser follement à poser les mots juste sur la médiocrité humaine et voir qui dans le lot sera suffisamment évolué pour s’en apercevoir… S’il n’y en a pas, ce sera encore plus plaisant. Nous pourrions tenir des paris, qu’en dites-vous ? Pour pimenter la chose ? Nous possédons aussi clairement la possibilité de rire des malheurs et déboires pathétiques d'autrui par l'intermédiaire de la plume acérée de notre chère "Cupibidon... Quel nom étrange. Quoiqu'il ne ment pas sur la marchandise...»

Ils étaient entrés dans le bâtiment et il avait observé les alentours lentement s’impreignant des lieux. On pouvait apprendre maintes et maintes choses par la seule observation, une ambiance, un parfum. Pour avoir parfaitement saisi le portrait psychologique de son « responsable », l’endroit se trouvait à son image. Sobre, neutre, dénué de personnalité hormis cette surdose de générosité douceâtre qui donnait la nausée au notaire. Nul doute qu’il se serait parfaitement entendu avec sa si naïve femme.

- « J’ai cette même sensation. Le journal démarre mais avec nous en son sein, il ne peut qu’atteindre la prospérité et la qualité ! Si je puis me permettre quelle est donc votre rubrique ? Vous avez une telle quantité de talents qu’il vous était possible de vous atteler à tout, alors quel fut le choix ? » interrogea-t-il de sa voix aussi douce que la soie, aussi affectée de également.
Il l’imaginait dans la rubrique mode ou mondaine en réalité, mais il ne fallait jurer de rien… Deborah était, et il le pensait aussi sincèrement que pouvait le permettre son esprit critique, une femme assez intelligente et possédant un mordant susceptible de faire des ravages peu importe l’endroit où elle se trouvait.
Il observa le lieu que la rousse désignait comme « la plèbe » songeant qu’en réalité, cette plèbe s’étendait un peu partout, tout en comprenant l’image qu’elle cherchait à lui faire passer : ici elle grouillait pullulante, absorbant tout ce que le monde pouvait mettre à la portée de leurs oreilles assourdies et leurs dents brisées. Répugnant. Il ne put cependant s’empêcher d’éclater d’un rire arrogant, songeant que malgré tout le mal qu’il pouvait penser de ces gens, ils s’avéraient parfois des plus utiles pour les choses les plus primaires et essentielles. En d’autres termes, l’équivalent de petits serviteurs inconscients, une masse d’insignifiants qui ne demandaient pas mieux que de se laisser asservir par mieux qu’eux. Et comme il était l’être le plus supérieur au monde cela ne serait guère délicat :

- « J’ai rencontré cette sorte d'énergumène, cette...Gladys par le biais d’une conversation téléphonique et je ne puis que vous approuver ma chère Deborah, une obligeance sotte mais ordonnée à toute épreuve. Ou alors, peut-être faut-il considérer que malgré toute sa médiocrité, son pauvre petit cerveau est au moins capable de reconnaître les individus de puissance. »

Il se garda de rajouter qu’il considérait que c’était là la seule qualité du Petit Peuple. Même s’il le pensait sincèrement, la rouquine n’aurait pas manqué de trouver cette opinon datée. Pas qu’il s’intéressa sincèrement à ce qu’elle pouvait contester ou critique mais il appréciait un peu discuter avec elle la trouvant hautement divertissante. Elle ne pouvait pas manquer d’être totalement admirative de son allure. Incidemment, il devait être son modèle, son égérie…
Il poursuivit dans la salle de réunion, observant la longue table ovale et la chaise qu’elle destinait à son Grand Patron, s’empressant de tenter de lui ôter l’idée de s’y asseoir. Il sourit, amusé qu’elle puisse à la fois tomber assez juste et pourtant à côté de ses ambitions pour cet endroit. A vrai dire, effectivement, Preminger courait après le pouvoir. Il s’y trouvait subitement illuminé lorsqu’une perspective se présentait à lui et il y prenait grand cas de s’y frayer un chemin pour asseoir son pouvoir. Mais...en attendant, il n’agissait jamais réellement frontalement. Sauf en présence de ceux qu’il considérait alliés et déjà dévoués à la cause. Sinon, il préférait de loin, glisser, se frayer un chemin, lentement, profitant d’une apparente politesse et d’un parfait dévouement. Il envisageait les choses, s’interrogeait sur l’utilité, se délectait des profits, tentait d’identifier les défauts.
Travailler au journal était un moyen de posséder un pouvoir certain. Mais un pouvoir caché tant qu’il n’apparaissait pas clairement qu’il en était le décideur. Là, à l’inverse avançait-il caché, dissimulé derrière l’ombre bienveillante du Rédacteur en chef, une tendresse pour dissimuler le Mal. Une méthode qui fonctionnait parfaitement. Et qui continuerait à fonctionner :

- « Qui vous dit que j’en ai envie ? Mon métier me satisfait pleinement, ma chère Deborah. Je ne suis que par pur désintérêt du pouvoir, par simple loisir. » rétorqua-t-il docilement sans laisser son regard s’attarder sur la chaise qu’elle lui présentait « peu importe la chaise et l’homme qui y siège, l’important reste l’incitateur. Même si je me garderai bien l’audace d’y prétendre, bien sûr » rajouta-t-il hypocritement. « Tenons-nous régulièrement ce genre de réunion ? Je présume qu’au minimum, nous devrions avoir un plan toutes les semaines…Ne serait-ce que pour procéder à un bilan régulier des ventes… Mais montrez-moi donc notre étage très chère, je rêve de découvrir ce qu’il consister mon rare espace de travail entre deux autres rendez-vous professionnels. »


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________________________________________ 2021-02-06, 20:17 « Sarcasm: punching people with words. »

Erwin n'avait pas tort : puisque notre boss était toujours d'humeur à accéder à nos moindres désirs, c'eut été totalement stupide de ne pas en profiter autant que possible. Peut-être même qu'un jour l'un de nous parviendrait à obtenir son poste, simplement parce qu'il ou elle aurait glissé à la pause café que ça lui ferait plaisir.
En vrai, je trouvais ça très flippant que des personnes pareilles existent "pour du vrai" comme dirait Jaspeur. Mais c'était aussi arrangeant dans bien des circonstances. Comme souvent, en fait, tout est une question de point de vue. Einstein n'avait pas tort avec sa théorie de la relativité, il a juste rajouté des calculs compliqués pour faire genre qu'il a révolutionné le monde.
- Des paris sur la médiocrité de notre lectorat ça me parait une idée totalement divertissante, approuvai-je en opinant. Après tout, me délecter de la médiocrité des autres est l'un de mes passe-temps favori. J'ai déjà vu passer quelques courriers pour Cupibidon, à vrai dire et au train où vont les choses, sachant qu'apparemment personne dans cette ville ne sait véritablement dissimuler son identité, nous allons bientôt rire sous cape à tous les coins de rue. C'est tout bonnement dé-so-lant, commentai-je en détachant chaque syllabe pour appuyer ma désolation. Mais délicieusement divertissant.
Il n'était pas nécessaire que je gâche de la salive pour approuver le commentaire tout à fait à propos d'Erwin sur le nom de plume de Cupibidon, ça aurait fait de l'écho et c'est très désagréable. Il collait à sa rubrique et c'était tout ce qu'on lui demandait.
Quant à moi, effectivement, j'avais de nombreux talents. Mais Erwin n'avait pas tort de le rappeler, un égo comme le mien n'est jamais trop gonflé. J'étais d'ailleurs très contente qu'il me demande ce que je faisais plus précisément au journal. J'avais espéré cette question afin de me mettre en valeur et ça y était, mon moment était arrivé.
- Eh bien, comme j'ai de nombreux talents, ainsi que vous le rappelez, il était donc normal, je pense, que je collabore sur différents types de contenu. Quand j'ai vu qu'un nouveau journal cherchait à recruter je me suis proposée pour aiguiller nos plus ou moins chers concitoyens quant à leur avenir immédiat. Le rédacteur en a conclu que j'étais en lien direct avec les astres et m'a donné confié la rubrique Heureux-scope. Notez que le nom vient de lui, pas de moi, précisai-je tout en sachant qu'Erwin me connaissait suffisamment bien pour savoir que le trop plein de bonheur me donnait la migraine. Mais ne vous en faites pas, il y a très peu de gens à qui je prédis des choses positives. Je regarde le registre des dates de naissances des différentes personnes de la vie avant d'écrire et je rédige en fonction de ce que la personne m'inspire afin de lui dire ses quatre vérités en lui faisant croire que c'est l'alignement de Jupiter avec Mars qui le dit. Ils n'y voient que du feu et le Rédacteur aussi, d'ailleurs. J'ajoute à cela une rubrique sur les tendances du moment. Ce qui est in et ce qui est out avec l'espoir, même s'il est mince, que les gens vont finir par comprendre des notions aussi rudimentaires que "il ne faut pas mettre de chaussettes avec ses sandalettes, même si ça rime". Je fais aussi quelques interviews, des micro-trottoirs, afin que nos lecteurs pensent que leur avis nous intéresse. Et bien sûr il y a cette nouvelle idée du Rédacteur, les suppléments, à paraître quand la revue complète ne parait pas, auxquels je suis disposée à apporter mon génie. Et vous, quelle sera votre mission ?
S'il est vrai que je préfère toujours parler de moi, j'étais quand même curieuse de connaitre plus en détails le travail d'Erwin (même si je savais qu'il n'avait pas été embauché pour faire les cafés) et surtout sa vision de la tâche qui l'attendait. Je ne doutais pas, notamment grâce à ce qui avait déjà été dit, que sa vision des choses serait complémentaire de la mienne, au moins vis-à-vis des idiots qui peuplent la ville.
Gladys en faisait définitivement partie mais nous n'allions pas réellement nous plaindre. Comme le fit très justement remarquer Erwin, elle avait son intérêt. Elle possédait aussi un cerveau mal fait mais ce dernier fonctionnait suffisamment pour qu'elle puisse opérer des tâches simples de la bonne façon. C'est plus que ce dont beaucoup de gens peuvent se vanter.
- Vous avez sans doute raison, approuvai-je. On pourrait presque dire, en fin de compte, que la nature a gâté Gladys.
Ou alors simplement le lui dire, à elle, pour la brosser dans le sens du poil, afin qu'elle continue d'être une petite secrétaire serviable qui n'irait jamais ni loin ni haut dans la vie. Contrairement à Erwin et moi qui sachions ce que nous voulions et nous donnions les moyens de l'obtenir.
Je le savais très intelligent et futé, suffisamment pour ne pas abattre toutes ses cartes d'un coup. Et justement, c'était ce que j'appréciais chez lui. Mais je ne croyais certainement pas qu'Erwin ne voit pas dans son travail au journal autre chose qu'une façon d'obtenir plus de pouvoirs, plus d'avantages et plus de renommée, doutant que le désintérêt puisse animer quoi que ce soit chez lui. Ca ne me dérangeait pas s'il voulait me servir ce petit discours et progresser en coulisses. Au contraire, ce serait intéressant.
- Dans ce cas votre désintérêt va faire énormément bien à la ville. C'est très charitable, ajoutai-je avec une emphase un peu moqueuse qui pouvait, en fait, s'adresser à lui ou à la ville que j'aurais prise de haut. Avec autant de qualités si clairement affichées, pas étonnant que le Rédacteur vous aime autant... Quant aux réunions eh bien c'est une fois par semaine, soit pour la création du magazine, soit pour celle du supplément. Ca n'exclut pas l'ajout d'autres réunions en plus de ces instantes, vous savez comme moi que la réunionite aigue touche de nombreuses personnes, mais il y a au moins ce meeting du lundi, conclus-je sans signifier qu'en parlant de réunions hebdomadaires juste avant j'avais plus ou moins déjà donné la réponse.
Pour accéder à sa requête, je rouvris la porte de la salle de réunion et entrainai mon nouveau collègue à ma suite, dans les étages. En ascenseur, puisque nous en avions un qui faisait le travail de nous monter à la place de nos pieds.
Notre étage était beaucoup plus tranquille que le rez-de-chaussée et se composait d'une succession de bureaux. Il y avait d'autres salles de réunion, plus petit, une machine à café, une imprimante et une cafétéria qui nous était exclusivement réservée. Hors de question de déjeuner avec tout et n'importe quoi !
Je savais où se trouvait le bureau réservé à Erwin et l'y menai, m'arrêtant devant la porte close où trônait un écriteau qui indiquait son nom en lettres d'or.
- C'est votre bureau, à vous l'honneur d'ouvrir la porte, je pense.

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I'm sorry I offended you with common sense


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L'envers du décor | Erwin _



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