« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)


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 Hey boy ! (x. Leo)

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Aloïs Tribberhood
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Aloïs Tribberhood

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________________________________________ 2021-09-12, 22:30






There will be a way

« Tearing down these walls
Dreaming of a new horizon
Out of ashes we will rise »

C’était quand même bien plus agréable de voir Mono sourire ou s’offusquer de ses interventions stupides plutôt que se faire du mouron autour de son existence. Aloïs devait bien le reconnaître : il n’aimait pas du tout le voir dans un tel état de désespoir. Et même si la perspective d’amélioration ne semblait pas au programme de son avenir, au moins tenterait-il de le rendre plus doux et agréable à affronter… Encore faudrait-il avoir un combat à mener. Son ami avait été plutôt clair : il acceptait ce sort et se laisserait probablement dévorer par lui le moment venu. C’était si triste de baisser les bras ; aux yeux de Robin, c’était même intolérable. Que ne donnerait-il pas pour parvenir à le secouer ! Mais il y avait eu assez de frais pour ce soir. Assez de souvenirs. Assez de remuage de passé.

Ils avaient bien mérité une pause, même si l’heure tournait et que la nuit avançait.
Personne n’arrêtait le temps, même pas le monsieur dans la télévision.

T’as de ces beaux discours sur l’amour… Je pourrais tellement y croire ! Mais l’amour c’est aussi cruel et éphémère, plein de péripéties et de quiproquos, pire qu’un virus dont on ne parviendrait pas à se débarrasser. Et ça fait mal quand ça te frappe puis que ça s’en va.

Que Mono ne le prenne pas non plus pour un débutant ; avec les hommes, d’accord, mais Aloïs n’en était ni à son premier essai ni à sa première histoire. Il n’avait simplement pas trouvé chaussure à son pied, ni satisfaction où que ce soit. Comme si mentir sur sa nature l’avait poussé à vouloir prouver le contraire et finalement se heurter à de l’insatisfaction constante. Il était jeune, d’accord, mais depuis combien de temps ne s’était-il pas attaché à quelqu’un ? Dyson avait été le dernier à lui faire tourner le cœur et la tête malgré lui… Et voilà comment ça s’était terminé : comme ça avait commencé, sur un coup de vent.

Il se mordit la lèvre inférieure, poussant un soupir un peu plus lourd que ce qu’il aurait voulu.

Pourquoi on a inventé un truc pareil ? L’amour, les sentiments, c’est vraiment là pour nous rendre dingue. Un peu comme les petits frères.

Lucas lui rendait bien la monnaie de sa pièce au quotidien, sacrée bourrique… Il lui pardonnait volontiers à la première occasion, un petit air d’excuse et le tour était joué. Il balaya sa mélancolie soudaine d’un geste de la main et tenta de rattraper l’attaque de frite qu’on venait de proférer contre lui !

Sale gosse.

Tu me rassures, j’avais peur que ton carnet d’adresse ne contienne que des lycéens ou… des types armés prêts à nous dégommer enc as de nécessité. Entre l’un ou l’autre, je sais pas ce qui serait le pire.

Robin fit mine de réellement y réfléchir avant de se mettre à rire. Aucune de ces deux populations ne lui convenait, il en était certains. Il avait bien trop de respect pour la vie et l’aventure qu’il ne tolèrerait pas d’être avec une personne qui l’ôtait sans une once de remords. Quant aux mineurs… Aloïs n’était tout simplement pas taré. Un peu de décence, diable !

Dommage, t’aurais pu faire un bon petit ami quand on y pense.

Le chambra-t-il, se feignant d’un sourire innocent et pourtant si malicieux.

Je plaisante, Mono. Pas sur le bon petit ami, tu es quelqu’un qui rendra heureux qui que tu trouves digne d’être près de toi ; mais sur toi et moi. Je suis trop vieux, tu es trop jeune, on n’est pas dans un soap opera.

Terrain glissant, terrain glissant, alerte ! La dernière fois qu’il avait sorti un truc pareil, c’était à Dyson et il se souvenait encore de sa déconvenue un instant après ça… Aloïs était le spécialiste pour ne pas lire entre les lignes et il préférait d’ailleurs qu’il n’y en ai aucune ! Mieux valait vite sortir de cette pente dangereuse où il allait amèrement le regretter. Pressentiment, toussa toussa.

À l’évocation des applications, il ne put s’empêcher de glisser un regard vers son téléphone au chaud dans la poche intérieure de son manteau. Il l’en extirpa, d’ailleurs, puis déverrouilla l’écran par réflexe.

Des applications de rencontre… Ça marche vraiment, ce genre de trucs ?

Tout ce qu’il en connaissait, c’était des publicités à la tv ou des articles qui signifiaient que des gens s’étaient fait arnaquer par ce genre d’applications. D’ailleurs, l’idée de Mono n’était pas si bête à bien y réfléchir ! Mais ça serait un poil extrême quand même.

On v aquand même essayer de respecter la notion de vie privée… Même si la proposition est très tentante. Imagine c’est un vieux camionneur de soixante ans qui a volé des photos sur internet, j’aurais l’air malin si je lui demande s’il préfère Dua Lipa ou Yonoka… Tu crois qu’on mettrait combien de temps à retrouver mon corps si je tombe sur un psychopathe ou un serial killer ?

A bien y réfléchir, c’était peut-être dangereux ces trucs O_o

Ça fonctionne comment, faut juste discuter ? Ou je suis obligé d’envoyer des photos ?

Non parce que bon, il avait pas que ça à faire de prendre des photos et il ne voyait pas franchement l’utilité de montrer le décor du café si on lui demandait où il était… Ou alors c’étaient des photos d’autres choses ? Aloïs, réfléchit deux minutes, bordel. Soit pas aussi ralenti ! Il lui manquait vraiment un café, ce soir.

… Je sais pas si j’ai déjà “bavé” sur plusieurs mecs. J’suis plutpot occupé quand je bosse au café, j’ai pas tant le temps de regarder la clientele ou de dévisager le premier venu.

Il savait rester professionnel malgré la présence de Jean et ses répliques quotidiennes ! Certes ils s’amusaient à leur niveau et la barmaid, Eros, pouvait partir très loin dans leurs délires respectifs… Mais de là à mater la clientèle comme de la potentielle marchandise, ça ne lui avait jamais vraiment traversé l’esprit.

C’était pas gagné, Robin. Bon courage Mono !

Sinon… Y’a pas genre des endroits pour rencontrer des personnes comme ça ? Je veux dire, je connais des boîtes de nuit mais jamais tournée autour des hommes. Je suis même pas sûr d’y être à l’aise, en fait.

C’était comme s’il existait deux versions de lui : celui sûr et certain de ce qu’il voulait, à l’aise dans le monde du jour comme de la nuit, intransigeant et avec quelques coups d’avance. Et l’autre, plus réservé, plus timide, presque naïf tant il se mettrait des paires de claques à parler plus vite qu’il ne réfléchissait. Mono devait le prendre pour un simplet des fois.

Tu sais quoi ? On va faire ça.

Déclara-t-il soudainement, rangeant son téléphone sans télécharger la moindre application.

Tu vas venir avec moi en boîte. T’es majeur, non ? T’as le droit d’y entrer.

Mais Lucas, non, et c’était très bien comme ça ! Aloïs avait besoin de reprendre un peu le contrôle de sa vie et de ses habitudes, retrouver la maîtrise habituelle de son existence et cette assurance qui semblait s’être un peu envolée ce soir. Il n’avait plus rien à prouver à personne à part lui-même… Et les clubs ou ce genre d’endroits ne lui faisaient pas peur. Peut-être qu’être dans un environnement aussi familier que secret lui permettrait de mettre à profit les conseils de son ami ?

Ça nous fera une nouvelle soirée pleine de promesses. Qu’est-ce que t’en dis ?

Des fois, il se demandait vraiment qui était le plus gamin des deux.

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It seems like we lost touch
so hold me
as the record skips
Maybe you're just too good
Maybe I'll run away
Maybe I shouldn't stay
Maybe I talk too much
But baby I'll be there
It's been a little hard
But maybe all along I'm afraid


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________________________________________ 2021-09-18, 17:47


With shortness of breath, you explained the infinite.
I couldn’t help but ask for you to say it all again. I tried to write it down but i could never find a pen. I’d give anything to hear you say it one more time,that the universe was made just to be seen by my eyes.


Cette situation était hilarante, enfin dans un certain sens. Mono qui était prédestiné à devenir le monstre de la dépression et de la solitude croyait fermement en l'amour alors que Aloïs, simple gérant d'un café ne semblait plus y croire. Les déceptions faisaient sûrement partie de la vie de tout le monde. De ce serveur qui bataillait depuis un moment avec la télévision, de la cuisinière qui n'arrêtait pas de regarder l'horloge depuis un petit moment ou encore cette vieille femme qui sirotait son thé tout en se moquant du serveur. Ils avaient tous eu ce sentiment au moins une fois dans leur vie et pourtant Mono était persuadé qu'ils n'avaient jamais abandonné en l'amour. Quand il voyait la bague de mariage que la vieille dame n'arrêtait pas de tripoter sur son doigt ou encore le sourire qui venait de se dessiner sur le visage de la cuisinière quand un client venait de rentrer dans le restaurant. L'amour... C'était quelque chose qui rendait dingue, Mono partageait son avis là-dessus mais sans l'amour, que seraient-ils ? Des coquilles vide. L'amour n'était pas la raison de vivre de l'homme ? Ce sentiment que tout le monde cherchait, cette chose qui aidait à se lever le matin. Enfin c'était comme ça que Mono définissait l'amour. Il n'en avait pas beaucoup connu dans sa vie et la seule fois où il avait été amoureux, il en avait souffert et il en souffrait encore. Mais de là à dire qu'il aimerait ne plus ressentir ce sentiment... Cela avait été bref mais il avait aimé sentir son cœur tambourinait dans sa poitrine quand il voyait le visage de Six. Enfin qui n'avait pas envie d'être aimé et chéri ? Mono fronça alors les sourcils n'aimait pas la tournure de la conversation. Il ne voulait pas que Aloïs pense comme ça. Il voulait le guérir de ses maux d'amour. Alors il posa brusquement ses mains sur la table avant de froncer les sourcils tout en fusillant son ami du regard afin de le faire réagir.

« Moi, je veux être amoureux et être aimé. Je veux être plus que ma malédiction, plus qu'un homme triste et gris. Sans l'amour je serai encore coincé dans une école triste où je me faisais constamment frapper. Je ne dis pas que c'est parfait comme sentiment mais au moins, ce sentiment me fait me sentir humain et c'est ce que tu devrais ressentir toi aussi ! »

Mono était persuadé que l'amour c'était ce qui le permettait de ne pas plonger dans sa malédiction. L'amour que Gavin et Conan portaient pour lui, l'amitié de Lucas et Aloïs... C'était grâce à tout ça qu'il ne perdait pas espoir. Grâce à toutes ces personnes qu'il voulait encore tenir. Ce soir, il avait tenu tête à son père pour Aloïs et c'était surprenant venant de lui. L'amour pouvait faire des miracles, il en était persuadé. Mono finit alors par se laisser tomber dans son siège tout en croisant ses bras contre son torse. Un petit sourire amusé se dessina sur son visage quand Aloïs mentionna le problème des petits frères.

« En attendant, Lucas il prend soins de toi. Il est comme moi ! Il ne veut que ton bonheur. »

Le sourire que Mono avait sur son visage depuis un moment disparût sans laisser de trace. Son visage se ferma presque quand Aloïs lui annonça qu'il aurait fait un petit-ami parfait. Que répondre ? C'était faux bien-sûr. Il y avait quelques années peut-être mais il se rapprochait de plus en plus de la fin. Robin n'avait pas besoin d'un monstre en partenaire, d'un homme qui perdait de plus en plus son âme. Mono baissa légèrement son regard avant d'afficher un petit sourire.

« Désolé j'ai déjà promis à Lucas que si je trouverai rien, je me marierai avec lui. » Il leva ses mains en l'air en guise d'innocence. « T'en fais pas, je sais que tu rigoles. Surtout après ce que je t'ai avoué. Ce n'est qu'une question de temps avant que ma vision sur l'amour ne change alors tu loupe rien ! »

Un petit rire sortit de sa bouche essayant de ne pas trop casser l'ambiance. Heureusement pour lui Aloïs rebondissait sur les applications de rencontre. Le renard ne semblait pas apprécier cette idée et Mono pouvait le comprendre. Même maintenant beaucoup de monde avait du mal à croire en l'amour via internet. Alors si Aloïs ne voulait pas tester les applications de rencontre, il respecterait son choix sans en discuter. Heureusement pour Mono, son ami proposa une nouvelle idée. Une idée qui fit immédiatement plaisir au jeune homme. Une boîte de nuit gay ! Qu'elle bonne idée ! Aloïs pouvait presque les étoiles se dessiner dans les yeux de Mono tandis qu'il hocha vivement la tête.

« J'adore cette idée ! Ça fait longtemps que je me suis pas amusé ! »

Il n'attendait pas l'avis de Aloïs et se leva rapidement de sa chaise, il partit à la caisse pour payer son repas et celui de son ami avant de lui faire signe de se dépêcher. Mono attendit Robin pendant quelques à l'entrée du fast food avant de prendre son ami par le bras. Il tira Aloïs tout en gardant son sourire sur le visage. Cela l'avait remit de bonne humeur. Mono y avait déjà mit les pieds quelques fois et il en avait gardé de bon souvenirs. Les gays étaient des personnes vraiment gentils. Il s'arrêta finalement devant la fameuse boîte de nuit. Pas besoin d'être savant pour savoir que celle là était réservé pour les gays, la devanture ne le cachait pas. Mono se tourna vers Aloïs et il le fixa un moment avant de passer délicatement ses mains dans les cheveux du blond afin de les recoiffer.

« Surtout, tu dois être naturel. Ils sont très tactiles et bavard mais ils sont loin d'être méchant ! »

Puis sans attendre, il tira son ami dans le bâtiment. L'éclairage était rose et violet et la musique, parfaite. Un morceau de Circa Waves passait à fond dans la boîte de nuit. Le regard de Mono se posa sur les danseurs et il en reconnût immédiatement un. Le jeune garçon fit signe au danseur de venir vers eux. L'homme afficha un grand sourire avant de descendre de la scène alors qu'il portait simplement un boxer doré. Il s'arrêta finalement devant Mono avant de lui embrasser tendrement la joue pour finalement poser son regard sur Aloïs.

« Tu me présente pas ton ami ? »

« Bien-sûr ! C'est Aloïs. » Il se tourna vers Robin. « Et je te présente Angel Dust ! Il bosse ici de temps en temps. Si tu as des questions sur la boîte et tout, tu peux lui demander ! »

Angel dévisagea un moment Aloïs avant de sourire un petit peu plus.

« Première fois donc ? C'est pour ça que tu as l'air nerveux ? Ou alors c'est parce que le placard a l'air plus confortable que cette endroit ? Ou c'est juste que tu te rends compte que les hommes te rendent vraiment dingue ? »

Angel dévisagea Robin de la tête aux pieds alors que Mono se mit entre les deux tout en secouant négativement la tête.

« Ne me le mets pas mal à l'aise s'il te plait. »

« Promis ! Alors Aloïs... Des questions ? Des demandes? »


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Aloïs Tribberhood
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________________________________________ 2021-09-25, 11:29






There will be a way

« Tearing down these walls
Dreaming of a new horizon
Out of ashes we will rise »

Et voilà, il avait créé un monstre. Ce n’était pas comme si l’heure était déjà bien avancée mais Mono semblait avoir retrouvé toute sa fougue et sa motivation d’antan ! Ces jeunes… Aloïs n’était pas bien plus vieux que lui mais de là à pouvoir se mettre soudain à être au top de ses capacités d’éveil, il y avait un pas. Mettant ça sur le coup de la digestion – et pas du tout sur les évènements passés, non, voyons – il se laissa embarquer à travers les rues sans opposer grande résistance. Mono avait l’air de savoir parfaitement où il allait, c’était à la fois rassurant et plutôt perturbant : il y avait décidément beaucoup de facettes qu’il ne connaissait pas de son ami. Frôler la mort ensemble ne suffisait pas à faire de vous des incollables de l’autre, bien au contraire, ça ne faisait qu’ouvrir une porte qui en recelait des centaines d’autres. Connaissait-on vraiment les gens qui nous entouraient ? Bien souvent, Robin en doutait.

À commencer par son propre petit frère qui avait probablement dû déjà mettre les pieds ici, mineur ou pas. Ça se sentait à plein nez que Mono était venu et sans doute en compagnie de Lucas ; ce dernier allait l’entendre ! Ou pas. Non, pas vraiment en fait. Pas du tout. Ça serait lui révéler que lui aussi était entré à l’intérieur de cet… endroit ? Boîte de nuit ? Repère gay ? Placard ouvert ? Impossible de décrire exactement où on lui avait fait mettre les pieds. Ce n’était pas le premier night-club qu’Aloïs découvrait. Mais c’était le tout premier qui affichait autant de surface corporelle masculine sous des projecteurs et des haut-parleurs qui diffusaient de la musique plutôt forte et attrayante. Un peu style années quatre-vingt-dix, pourquoi pas…

Le renard évolua au milieu de cette foule qu’il jaugea du regard sans honte aucune, à la fois impressionné et intrigué. Ça n’avait… Pas de grande différence avec un autre endroit, si ce n’était les petits détails. Et l’espèce d’atmosphère langoureuse qui planait au-dessus de leurs têtes comme une évidence. Malgré lui, Aloïs eu la très nette impression d’être directement sous un faisceau de projecteur et d’avoir le logo « gay » tatoué sur le front. Tous ces gens autour de lui l’étaient-ils ? Tout le monde se doutait-il qu’il hésitait ? Qu’il pouvait l’être, mais… Pire qu’un livre ouvert en pleine bibliothèque. Par réflexe, il tira les pans de son manteau et fourra ses mains dans ses poches. Relever le menton. Reprendre cette attitude altière qui le faisait se sentir en sécurité.

Tout allait bien. Tout irait bien…
Vraiment ?

Ses yeux clairs parcoururent à toute allure le corps de celui qui venait de les rejoindre. Depuis quand Mono connaissait-il ce genre de… Personnage ? Pas degueu pour un sou, c’était clair, mais est-ce que le caleçon doré était de rigueur ? Pitié, dites-lui que non. A ses questions, Aloïs se retourna pour vérifier qu’il ne parlait pas à quelqu’un d’autre. Mais non. Dommage, ça lui aurait évité d’avoir à répondre. Il appuya son regard dans celui de Mono avant de revenir sur le nouveau venu. Angel Dust, c’était bien ça ?

Il faut un début à tout.

Un petit sourire naquit sur le coin de ses lèvres, ne précisant pas à laquelle des questions il répondait. Gagner un peu de temps ne lui aurait pas fait de mal mais, visiblement, malgré le brouhaha et la foule autour d’eux, personne ne semblait décidé à les interrompre. Si peu.

Mono vient souvent ? Je ne connaissais pas cet endroit.

Prêcher les informations, glaner pour savoir s’il connaissait Lucas. Mauvais curieux va.

Vous bossez ici depuis longtemps ?

Autant être poli, même si les mouvements de certains danseurs franchement près d’eux commençaient à dévier. Un peu. Beaucoup. Aloïs fit un pas de côté pour se décaler lorsque l’un d’eux cogna son coude contre le sien. Contact un peu trop rapproché, non merci ! Il avait accepté de venir, il était même l’instigateur de l’idée, mais fallait pas non plus abuser. Une chose à la fois, essvépé.

A nouveau il balaya la foule d’un coup d’œil et revint sur Angel Dust. Ne pas baisser les yeux plus bas que sa barbe. Ne pas baisser les yeux tout court. Ne pas mater les centimètres de peau transpirante qu’il exposait sans une seule once de gêne ou d’indisposition. Un danseur dans une boîte de nuit gay, ça devait valoir le coup d’œil et… Non, Aloïs, non et non.

Et du coup, c’est quoi le concept… ? On vient ici et on s’amuse comme n’importe quel autre club ? Si on omet que c’est plutôt un endroit de rencontre entre hommes consentants.

Et peut-être pas que de rencontres, vu ce qu’un parfait inconnu venait de lui déposer dans la main en la serrant avec un enthousiasme débordant : Aloïs ne savait pas si c’était le fait qu’il porte un boa rose autour du coup, son sourire brillant de paillettes, le baiser qu’il gratifia sur sa joue ou le préservatif estampillé « ConDRAGulations ! » qui le surpris le plus. L’étranger agita ses doigts dans un petit signe aguicheur, faisant voleter son boa de plumes près du visage de Mono et contourna – en frôlant beaucoup – Angel Dust pour retourner se fondre dans la foule.

… D’accord. Okay. Ça quand même, il n’était pas tout à fait prêt. Pas du tout même.

Je déduis que les backrooms sont plutôt actives à toutes heures de la nuit ?

Demanda le renard, plutôt de manière rhétorique, en faisant tourner le préservatif entre ses doigts. Ça commençait bien cette histoire… Dans quoi est-ce qu’il avait accepté de se laisser embarquer ?

Alors, comment ça fonctionne ?

Y’avait moyen de boire un peu aussi ? Aloïs avait besoin d’un bon verre là.

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