« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)


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 Une rencontre inespérée [feat Aron]

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Esteban Rodriguez
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Esteban Rodriguez

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J'aime : le carnaval ♤ Les gâteaux ♤ planter des cacayotiers ♤ ma famille ♤ passer du temps avec elle ♤ l'attention ♤ l'autorité ♤ les bals ♤ mes parents défunts ♤ le protocole ♤ la musique et le chant

Je n'aime pas : avoir tort, devoir répondre aux autres ♤ le vol ♤ aider Shuriki ♤ blesser et faire souffrir ma famille ♤ prendre des médicaments et les médicaments en général ♤ ne pas être respecté comme il se doit ♤ Les décisions et réglements de Shuriki ♤ Elena et sa tête de mule.

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| Conte : Elena d'avalor
| Dans le monde des contes, je suis : : Esteban Flores, le chancelier félon et avide de pouvoir

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Une rencontre inespérée [feat Aron]  _



________________________________________ 2021-04-26, 13:05

 Feat Aron

Esteban et Aron

J'adore la pâtisserie Le Fantasia, c'est mon lieu préféré a Storybrooke. Premièrement les gâteaux préparés sont aussi exquis que d'une élégance folle au point que de les croqués représente un sacrilège. Deuxièmement leur décoration relève d'une sophistication élevée qui convient parfaitement à mon honorable personne. Après avoir houspillé les cuisiniers tout ce matin pour que le désert de miss Hélène soit énorme, rien n'est trop beau pour une étoile, même entêter comme mademoiselle Hélène, je me dis qu'une petite pause au Fantasia ne me ferait pas de mal. Je quitte donc a onze heures du matin la villa pour me rendre à la pâtisserie. Seulement en chemin, une sensation de malaise me prend, j'ai la très nette impression d'être suivi. Ou alors c'est le surmenage de ce matin ? Je hausse les épaules avec dedain, ne prêtant pas attention à ce mauvais pressentiment et je continue ma route.

Je suis presque arrivé au Fantasia lorsque quatre individus surgissent de derrière un buisson et me plaque contre le mur d'une habitation abandonnée. Deux hommes, un blond, l'autre châtain m'enserre alors les bras, me les tordant dans le dos ce qui m'arrache une grimace de douleur, tandis que les deux autres, dont un très grand, me fouille les poches.

- papy tu va gentiment nous donner ton argent
- je vous demande pardon ?

Malgré la douleur je détaille avec dégoût les habits des quatre brigands qui m'attaque, j'ai un froncement de nez, regrettant de ne pas avoir les mains libre pour pouvoir le bouché. Bonté divine, j'ignorais que le style poubelle revenait à la mode. Cette mauvaise odeur est intolérable pour mon odorat délicat.

- Je ne savais pas que la tendance du moment était poubelle chic.
- la ferme grand père !

Je profite d'un instant d'inattention d'un de mes agresseurs, occupé a ricaner, pour lui écraser le pied, il pousse un hurlement strident et je me libère, j'en profite pour ramasser au sol une longue branche de bois, assez épaisse. J'ai des compétences en épée, mais mon agilité, avec l'âge n'est plus ce qu'elle est, je n'ai plus vingt ans. En voyant cela, le grand voleur sort un sabre d'un fourreau qu'il porte à la ceinture. Je pare son attaque d'un mouvement et d'un coup de pied dans le ventre je l'envoie valser sur le bitume. Il se relève avec un cri de rage et j'esquive son sabre d'un bond. Je passe le plus clair de mon temps à parer, à toucher et à esquiver. Mais j'ai cinquante ans et je m'essoufle plus vite qu'avant. Sentant que je commence à faiblir,mes esquives, mes coups se font moins violent, plus lent, les voleurs reprennent l'avantage et le combat se finit avec moi plaqué au sol sur le ventre par le grand voleur qui s'assoit sur mon dos. Je suis dans l'incapacité de me mouvoir alors que ses comparses fouille les poches de mon pantalon.

- Alors papy on fait moins le fier avec des années de plus hein ?
- Savez vous a qui vous avez affaire ? Je suis le chancelier d'Avalor et je vous prierais d'ôter vos mains répugnantes de mon corps. Votre odeur infâme sera difficile à enlever au nettoyage.
- Tu dis un mot supplémentaire et je te crève sale bourge

La dessus je sens la pointe du sabre sur ma gorge, et je ravale ma salive tout en priant pour qu'une aide arrive.


☆☆☆ Beerus

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Esteban Rodriguez
For oh so many years I have been haunted By one mistake I made while just a youth Since then the only thing I ever wanted Was that my family never learn the truth
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________________________________________ 2021-05-09, 10:10



Une rencontre inespérée
Ses yeux clairs baissés sur le gamin qui lui faisait face, Áron fronçait les sourcils pour se donner plus d’autorité et défier l’autre de l’attaquer. Ce n’était qu’un entraînement, des coups de poings lancés dans ses pattes d’ours pour jauger de sa force et lui apprendre, par la même occasion, de quelle manière se défendre en combat. Les gamins de l’organisation étaient beaucoup trop jeunes, du goût de l’infiltré, mais il faisait ce qu’on lui demandait, sans ronchonner. Ou presque. Il laissait, parfois, échapper un petit grognement qui inquiétait son adversaire. Sans cesse, il relevait des yeux timides vers ceux d’Áron et détournait immédiatement le regard, impressionné par celui de son entraîneur. Ce gamin n’irait pas bien loin, dans cette vie, s’il continuait ainsi.

Le coup porté toucha à peine sa patte d’ours et le brun contre-attaqua en repoussant le gamin, d’une tape sur l’épaule. Il tituba sur trois mètres en arrière, avant de se prendre les pieds dans un sac et de s’étaler par terre. Áron soupira, se débarrassa de ses pattes d’ours et tourna les talons. À ce rythme, les jeunes n’auraient pas appris à se défendre avant d’avoir trente ans. Sauf que lui, il ne serait plus là, à ce moment-là, pour veiller sur eux et les empêcher de s’en prendre plein la tête, lors des prochaines guerres de gangs. L’infiltré restait persuadé que seule une chance incompréhensible avait réussi à le maintenir vivant si tard, dans sa double vie étrange, et qu’il ne passerait pas la barre des quarante ans.

Débarrassé de ses obligations de gros bras au service du caïd du coin, le criminel vérifia le bon glissement du couteau, coincé à sa ceinture, dans son dos, sous sa veste en cuir, et s’échappa du hangar. Avant, il avait toujours son pistolet sur lui, sauf que le brun avait prêté son arme à Judith, deux mois plus tôt, et attendait d’être certain que les balles ne soient pas analysées pour remonter jusqu’à lui, avant de la réutiliser. Il feintait de l’avoir balancée à la flotte, lors d’une course poursuite, pour ne pas avouer qu’il l’avait confiée à une femme de la police. Si ça se savait… il pourrait tirer une croix sur sa tête.

Sa moto noire l’attendait, sagement garée dans un coin, et il l’enfourcha pour se rendre en ville, à toute vitesse. Áron ne voulait pas repenser aux obligations criminelles pour la matinée. Il voulait prendre du temps pour aller se perdre loin en dehors de Storybrooke, profiter de la nature si paisible qui entourait cette drôle de ville, respirer l’air qui, dans son époque, n’existait plus. Besoin de prendre ses distances, d’être en paix, pour ne pas faire exploser la tension qui menaçait de craquer, dans tout son corps. Toute cette frustration accumulée à devoir prendre soin de ceux qu’il rêvait de voir croupir derrière des barreaux pour cesser leurs méfaits.

Du moins était-ce, à peu près, ce qu’il comptait faire, avant de passer près du Fantasia et d’être témoin d’un scène étrange. Áron passa d’abord devant la rue, sans s’en inquiéter, à essayer de se persuader que ça ne le regardait pas, qu’il devait passer son chemin. Puis il arrêta la moto, enclencha la béquille et coupa le moteur. Casque posé sur le siège, il s’étira, hésita encore et, finalement, marcha nonchalamment vers la rue en question.

Le temps qu’il arrive, l’air de rien, les mains enfoncées dans sa veste en cuir, les voleurs avaient plaqué leur victime au sol et la menaçait d’un sabre posé sur sa gorge. Áron se pencha pour récupérer un long bâton qui avait servi à l’agressé pour se défendre quelques temps. Le bruit du bâton qui racla le goudron, quand il le ramassa, suffit à détourner l’attention des voleurs de leur victime. L’infiltré profita d’avoir toute leur concentration pour se tenir de toute sa hauteur, les toiser de haut et faire tournoyer, trois fois, l’arme dans ses mains.

Ça faisait longtemps que le brun ne s’était pas emparé d’une épée. La sienne lui manquait, quelques fois. Il se revoyait, bien droit dans sa combinaison en cuir, l’épée tendue vers les adversaires pour tirer quelques balles de son canon bien caché. À l’époque, il pouvait attaquer sans penser à se défendre, fort d’une immortalité qui le maintenait en vie avec son vaisseau. Aujourd’hui, il devait faire plus attention à sa vie. Ce qui ne voulait pas dire qu’il le faisait systématiquement.

– T’es qui, toi ? cracha l’un d’eux.

Áron tourna ses yeux clairs vers lui et approcha lentement. Dans ce coin de la ville, il n’était pas très connu, mais il ne doutait pas que l’un d’eux, au moins, devait déjà avoir entendu parler de lui. Il n’avait plus qu’à les faire taire avant qu’ils n’en disent trop.

– Ton adversaire, je dirais. Sauf si tu préfères t’en prendre à ceux que tu juges plus faibles que toi.

Le défi lancé à l’autre fit mouche. Áron fit mine de garder le bâton tendu vers le sol, pour attirer ces abrutis à lui. Ils mordirent à l’hameçon et l’infiltré échappa un sourire, à l’idée du combat qui s’annonçait. Il esquiva le premier coup de poing lancé dans sa direction, répondit d’un crochet droit dans sa mâchoire et serra les dents pour accuser le prochain coup, donné par un deuxième adversaire, directement dans son estomac. Áron eut tout juste le temps de faire tournoyer son bâton pour l’abattre sur une tempe, avant de reculer précipitamment, la lame du sabre traçant une ligne de sang sur son menton.

– Cessons de jouer, j’en ai marre, les provoqua-t-il, en se mettant en garde.

Cette fois, il ne leur laissa pas le temps d’attaquer. Áron bondit dans la mêlée, échangea coups de poings et de bâton pour se débarrasser de trois de ses adversaires et pouvoir se concentrer sur celui qui était armé. Face à la lame, il prit plus de précaution et esquiva les premiers coups pour analyser les mouvements de son adversaire. Quand il trouva, enfin, la faille attendue, il frappa fort sur le poignet du voleur qui laissa tomber son arme. Dans le même mouvement, l’infiltré lui infligea deux coups puissants sur le côté du crâne. Il s’étala par terre en gémissant.

Sabre libre, le brun s’en empara et assomma un dernier adversaire d’un coup de crosse derrière la nuque. Sans attendre que l’un d’eux trouve le courage de se relever, Áron se précipita vers la victime qu’il força à se relever en lui empoignant le coude, sans ménagement. Puis il le poussa dans la rue pour lui dire de partir, alors que le brun le suivait de près, les yeux rivés sur les voleurs à terre. De temps en temps, il s’assura que l’inconnu continuait d’avancer, en le poussant à l’épaule.

Quand ils furent hors de vue des abrutis qui, visiblement, mettraient un certain temps à s’en remettre, Áron cessa de pousser l’homme et regarda autour de lui où il pourrait se débarrasser du sabre. Puisqu’il ne trouva rien d’autre que les égouts, son attention revint tout à fait à celui qu’il venait, plus ou moins, de sauver d’une bande de délinquants de seconde zone.

– Vous n’avez rien de cassé ? demanda-t-il, sans s’inquiéter de sa propre brutalité avec lui. Ils vous ont volé ? Le mieux, c’est de s’éloigner encore, avant qu’ils appellent des renforts… ou les flics.

Áron grimaça, peu désireux de se retrouver face aux poulets qui ne croiraient pas une seconde qu’il venait d’aider l’homme, face à lui. Les apparences étaient contre lui et le brun ne pouvait nier qu’il n’avait pas, au moins un peu, apprécié ce combat. Essayait-il vraiment de venir en aide à une victime ou s’était-il contenté de sauter sur la première excuse offerte pour se défouler sur des criminels ? Il ne préférait pas trouver la réponse à cette question.

– Les rues de cette ville sont pas vraiment sécurisées, vous devez faire plus attention. Avec un peu de chance, ils penseront que vous êtes protégés par… hm, moi. Ça devrait les dissuader de se venger.

Heureusement, il s’était repris avant qu’il ne soit tenté de dire « la mafia » ce qui n’aurait, franchement, pas été l’idée du siècle. Même si son allure ne laissait que peu de place au doute, Áron voulait en garder le bénéfice et ne pas avouer, immédiatement, son lien forcé avec les criminels de cette ville.


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________________________________________ 2021-05-09, 14:05

 Feat Aron

Esteban et Aron

Les jaquins furent apparemment sensible à mes prières car j'entends un bruit de moto s'arrêter là quelques mètres de moi. Une jeune personne d'une trentaine d'années au regard sombre apparaît devant moi, bien malgré moi j'ai des frissons dans le dos. Je me demande ce qui est le pire : le style vestimentaire de mes agresseurs ou bien le sien, en effet ne lui a t'on jamais dit que trop de cuir tue le cuir ? Je ne crois pas, il ferait mauvais genre à une quinceañera . Mais bon, pour le moment, je ne devais pas faire la fine bouche, j'étais en difficulté et je m'occuperais de ce problème plus tard.

Soudain, l'inconnu bondit avec le bâton, me laissant le temps de me libérer de mon immobilité. La suite est un long ballet de défense ,une danse ou se mêlent le sabre, les poings et le bois. Je me relève, des douleurs lancinante dans les bras et dans le dos, je suis empli de courbatures, avoir un homme assis sur votre dos ce n'est pas une sinécure pour votre colonne vertébrale. Le jeune inconnu avait la force de la jeunesse, et moi je reste un excellent combattant mais je me fatigue beaucoup plus rapidement qu'avant. Je tate mes poches pour m'assurer que ma carte de credit est bien là, oui elle y est. Par contre mes 70 dollars ont disparu dans les poches de ces vauriens.

Un des brigands recula sous le coup violent qu'il vient de recevoir sur le crâne et pour moi c'est l'occasion, je tend mon pied et cet imbécile s'écrase sur le sol dans un gémissement mou. Mais je n'ai pas le temps de savourer cette petite vengeance car le jeune inconnu me pris brusquement par le coude, sans douceur et nous courrons dans la rue. Je m'insurge, ce n'est pas une façon de traiter un homme aussi haut placé que moi. Lorsque nous arrivons en lieu sûr il me lâche. Il me demande si je n'ai rien de cassé et je m'epousette les vêtements.

- Je suis un peu mâché, mais tout va bien jeune homme, oui ces vauriens m'ont dérobé 70 dollars en billet mais ma carte de credit est là.

Il m'informe alors que les rues de cette ville n'était pas sûre, je m'en doute un peu même si à mon avis les docks reste le pire en matière de mauvaise réputation.

- Vous avez beaucoup de chance, vous venez de sauver rien de moins que Esteban Flores, le chancelier du royaume d'Avalor, en personne !

J'étais redevable envers cet homme a l'habillement insolite, aussi j'ouvris la bouche pour lui proposer, en digne homme de cour que je suis :

- Je parle donc au nom de mon royaume puisque j'en suis le représentant, Avalor vous est reconnaissant de ce sauvetage... quelque peu mouvementé ! Aussi, ne pouvant être la bas pour vous recompensez comme il se doit, laissez moi vous inviter au Fantasia, mais avant cela j'aimerais savoir votre prénom, mon jeune ami ?


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________________________________________ 2021-06-03, 16:11



Une rencontre inespérée
Ce petit combat avait fait du bien à Áron, ce qu’il n’aimait pas avouer, mais il ne pouvait pas faire semblant de l’inverse. La tension, dans ses muscles, avait eu besoin d’être libérée et ces petits truands de pacotille avaient payé pour tous ceux que l’infiltré ne pouvait pas frapper. Ce n’était pas l’envie qui manquait, chaque fois qu’il devait se rendre dans le hangar de son organisation criminelle, pour supporter tous ces idiots qui pensaient bon de le provoquer. Il avait cru comprendre, parmi les bruits de couloir, que les jeunes se lançaient pour défi de l’énerver, voir jusqu’où ils devaient aller pour le faire craquer. Áron tenait bon parce qu’il n’avait pas le choix. À la moindre incartade, il risquait sa tête.

Pouvoir se défouler, aujourd’hui, lui permettait, par la même occasion, de tenir plus longtemps à la botte de ses employeurs actuels sans faire de vague. Un plaisir utile pour son travail, en somme, qui lui assurait de déculpabiliser quant à l’état dans lequel il avait laissé ses opposants. Áron ne faisait pas dans la dentelle et il ne s’était pas retenu de frapper de toutes ses forces. Heureusement pour eux, il n’avait plus ni ses armes ni son immortalité et il devait faire un peu plus attention à ce qu’il faisait. Néanmoins, il ne doutait pas que certains d’entre eux feraient bien de passer checker leur état à l’hôpital, quand ils le pourraient. La chute provoquée par leur victime n’avait pas, non plus, épargné celui qui était tombé.

Néanmoins, tout ceci ne le regardait plus. Áron avait mieux à faire que de compter le nombre de pièces détachées qu’il avait laissées derrière lui. D’un coup d’œil professionnel, le grand brun vérifia son interlocuteur de haut en bas, pour s’enquérir de ses blessures et des sévices subies avant qu’il ne puisse intervenir. Avant de plonger dans la mêlée, Áron l’avait vu se défendre d’une main de maître, une chose qu’il ne pouvait que respecter à sa juste valeur. Tout ce qu’il manquait, au pauvre, était quelques années de moins. Il ne doutait pas que fort de ses vingt ans, la victime aurait su faire regretter à ses agresseurs de l’avoir pris pour cible.

Sa façon de lui répondre amusa un peu le brun qui échappa un sourire en coin. À juger des vêtements de l’homme face à lui, l’infiltré était persuadé que soixante-dix dollars ne devaient pas faire un trou très important dans son porte-monnaie. L’homme avait tout de la classe de ceux qui ont un trop d’argent pour eux tout seul. Áron n’était, lui-même, pas en reste, grâce à ses missions d’infiltration et les primes de risque reversées sur son compte. Néanmoins, il ne l’exhibait pas et restait humble, mis à part sa moto rutilante et ses blousons de cuir, dont il prenait plus soin que de sa vie.

– J’imagine que cette perte ne doit pas être bien grave, lâcha-t-il, avec un haussement d’épaules.

Même si le combat l’avait, plus ou moins, détendu, Áron n’avait pas très envie de retourner voir les criminels, dans la rue où il les avait laissés, pour leur demander de rendre les dollars qu’ils avaient volés à leur victime. Soixante-dix dollars, c’était peu cher payé pour les coups qu’ils s’étaient pris et le temps qu’il leur faudrait pour guérir et leurs blessures et leur ego réduit en miette par Áron et… Esteban, visiblement. Áron ne connaissait pas le royaume d’Avalor, mais il était prêt à parier que son rang ne devait pas dire grand-chose, ici, à Storybrooke. La malédiction avait plus ou moins privé les habitants de ce qu’ils étaient dans leur véritable monde. Tout comme Áron n’était plus capitaine, ni même le criminel le plus recherché de l’univers entier.

– Rien que ça, fit-il, dans une vaine tentative d’avoir l’air impressionné. Tant que vous ne me demandez pas de m’agenouiller, ça devrait aller.

Il eut un rictus, ressemblant vaguement à une grimace, pour indiquer qu’il s’agissait d’une blague vaseuse, de cet humour tout moisi qui était le sien et paraissait, le plus souvent, forcé. Áron n’était pas le meilleur de la ville pour les relations humaines et préférait, généralement, faire cavalier seul. La solitude lui allait comme un gant. Seul, il n’avait de compte à rendre à personne et pouvait faire ce qu’il voulait sans avoir l’impression d’avoir une laisse autour du cou. Une laisse tenue par des mains fermes qui ne voulaient pas le laisser s’échapper.

– Áron, répondit-il, en tendant une main dans l’intention de serrer celle d’Esteban. Vous n’avez pas besoin de me récompenser, je mentirais si je disais que je l’ai fait seulement pour vous sauver. Et rien ne dit qu’ils ne viendront pas se venger de vous quand je ne serais plus là.

Le brun essaya de ne pas laisser passer, dans ses yeux clairs, le soulagement qu’il ressentait en apprenant qu’Esteban n’avait pas de mal et que la seule perte à déplorer était quelques billets verts. Il était censé être un criminel recherché, il ne pouvait pas se permettre d’avoir l’air amical avec le premier venu. Ou du moins, pas totalement.

– Je ne dirais pas non à quelques pâtisseries gratuites, ceci dit.

Une nouvelle fois, il esquissa un petit sourire en coin et haussa même un sourcil pour accepter, à sa manière à lui, l’invitation au Fantasia. Ce n’était pas un endroit que le brun avait l’habitude de fréquenter. Il leva, néanmoins, l’arme dans sa main pour la montrer à Esteban.

– Il faut juste que je trouve un endroit où cacher ça. Je ne peux pas me pointer dans la rue avec.

Ce qui, d’ailleurs, lui rappela la ligne de sang, sur son menton. Áron leva la main à son visage et tâta la coupure, sur sa peau. Il sentit que le sang commençait à sécher et quelques gouttes semblaient avoir coulé dans son cou et sur le haut de son t-shirt blanc. Il ne s’en sortait pas si mal, en vérité. Mise à part la coupure sur son menton, il aurait, sûrement, deux ou trois hématomes sur le ventre et les flancs, mais rien de fâcheux.

– Ça fait partie des attributions d’un chancelier de savoir se battre comme vous le faîtes ? s’enquit-il, en soulevant la plaque d’égout dans la ferme intention de faire tomber le sabre dedans. Quoi qu’il en soit, vous avez eu un sacré professeur.

La plaque résista plus qu’il ne s’y attendait, mais Áron redoubla d’efforts et réussit à la décoincer de son socle pour pouvoir balancer le sabre à l’intérieur, après avoir vérifié ce qu’il pouvait apercevoir dans la pénombre. Il se doutait que les égouts de la ville devaient infester d’autres criminels, mais il espérait, au moins, que le sabre ne soit pas trouvé avant une ou deux semaines. De quoi lui laisser le temps, peut-être, de le récupérer pour le cacher ailleurs, s’en débarrasser à jamais ou indiquer sa position aux autorités.

– C’est bon, on peut y aller, annonça-t-il, en se relevant.



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