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 Here Comes The Bride | Stefan

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Honey Lemon
« Science is magic that works. »

Honey Lemon

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| Conte : Big Hero 6
| Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon

| Cadavres : 6419



Here Comes The Bride | Stefan - Page 3 _



________________________________________ 2021-08-01, 00:45 « Science is magic that works. »

Il leur avait fallu toutes ces aventures, certaines pour le moins rocambolesques et d'autres totalement illogiques, pour que Stefan appelle Honey par son prénom. Non pas que la jeune femme n'appréciait pas de se faire nommer "miss Lemon" dès qu'il s'adressait à elle. Au contraire, Honey avait toujours trouvé cette habitude un peu vieux jeu totalement charmante. Mais elle devait bien admettre qu'entendre son prénom dans la bouche de Stefan, effleuré par son léger accent exotique qu'elle n'aurait jamais identifié s'il n'avait pas mentionné venir de Roumanie, n'était pas la chose la plus désagréable qu'elle ait entendue.
Mais c'est avant tout parce que Stefan affirmait qu'elle se sous-estimait que la jeune femme se prit à sourire, flattée. Elle n'était pas mécontente qu'il explicite le sens de ses agissements de la veille, persuadée que ces explications lui permettraient, à l'avenir, de mieux interpréter les réactions des autres individus qu'elle fréquentait. Honey se sentait également rassurée. Même si Stefan venait d'une époque très éloignée de la sienne, il ne comptait pas la posséder au sens strict du terme et semblait prompt, contre toute attente, peut-être, à pardonner leurs errements au moins à ses proches. La jolie blonde le trouvait également touchant de s'être ainsi inquiété pour sa sécurité et songea qu'elle devrait probablement se sentir flattée d'être, elle, en mesure de rendre jaloux quelqu'un comme lui. Cependant, ce qui flattait réellement Honey était, une fois encore, l'accent porté à ses compétences de stratèges, celles-là même que la jeune femme avait occultées dans son raisonnement précédent.
- Vous me flattez, souffla-t-elle. Vous avez sans doute raison, en tout cas vous faites bien de me rappeler que j'ai aussi eu mon rôle à jouer, réalisa la jeune femme. Ca ne me dérange, à propos, reprit-elle après quelques instants de silence. Que vous ne m'ayez pas sauvée par pure bienveillance. C'est vrai qu'en général je suis kantienne mais je dois me rendre à l'évidence, quelles qu'aient été vos raisons pour me sortir de là, elles me conviennent totalement, assura Honey en relevant les yeux vers Stefan.
Une nouvelle fois, la jeune femme laissa le silence s'installer entre eux tandis que son esprit méditer les dernières paroles du vampire. "J'aime votre personne et il est hors de question de vous laisser tomber." Plus elle y songeait et plus elle sentait les commissures de sa bouche s'étirer en un sourire flattée, encore une fois. Il était en train de lui redire qu'il l'aimait, non ?
Honey n'eut pas le temps de poser la question pour vérifier son hypothèse que déjà, riant lui aussi, il reprenait la parole. C'était d'ailleurs sans doute mieux ainsi. La chimiste avait tendance à tout gâcher quand elle posait des questions qui appelaient des réponses évidentes pour le commun des mortels - et d'autres espèces immortelles, manifestement. Or, elle avait l'impression de vivre un moment qui gagnerait à ne pas être inutilement gâcher.
La jeune femme se souvenait avec précision de l'unique fois où Stefan l'avait déshabillée. De la nuée d'émotions et de sensations qui l'avaient traversée. De son impression de perdre l'esprit. Et de tout un tas d'autres choses. Et elle n'avait aucun mal à imaginer que, dans un avenir proche, elle n'aurait absolument rien contre l'idée qu'il la déshabille de nouveau, une idée qui, à elle seule, réussissait à augmenter les battements de son cœur. Mais pas ce matin-là. Pas après une nuit à la fois horrible et épuisante. Pas après être devenue épouse et veuve pendant la même soirée. Si Honey appréciait de se réfugier contre la stature virile de Stefan, elle avait aussi besoin de temps pour digérer cette aventure voire l'oublier, si c'était possible (ce dont elle doutait sincèrement).
La bouche légèrement bée et les yeux rivés à ceux de Stefan, Honey tentait tant bien que mal de ne pas se laisser envahir par les étreintes que son esprit pouvait déjà anticiper et de s'encrer dans le moment présent qui était loin d'être déplaisant. Quand il la regardait de la sorte, la jeune femme avait toujours l'impression que son cœur manquait un battement et que son cerveau gelait momentanément, l'engourdissant totalement comme si elle était subjuguée - ce qu'elle était peut-être, en fin de compte.
Et pourtant, là où n'importe qui aurait sans doute répondu "oui" ou bien "non", à moins de s'enhardir au point d'initier soi-même le baiser, Honey apporta une réponse qu'elle seule aurait pu apporter à pareille question :
- Je sais pas si vous savez, souffla-t-elle, mais je crois pas vraiment au coup de foudre. J'aime l'idée de tomber amoureux comme on tombe de sommeil. D'abord... petit à petit, poursuivit la jeune femme en approchant ses lèvres encore davantage de celle de Stefan, jusqu'à ce qu'on tombe tout d'un coup.
Etait-ce là une façon détournée pour la scientifique de signifier la réciprocité de ses sentiments ? Evidemment. Et, de son point de vue, l'image était parfaitement claire. Mais ce qui le fut sans doute également fut très certainement la façon dont elle plaqua, presque avec violence, ses lèvres contre celles de Stefan. Force était de constater que l'envie, à ce moment précis, était partagée car le vampire répondit à cet appel avec autant de passion sinon plus. S'agrippant à lui comme si sa vie en dépendant, Honey perdit les longs doigts d'une de ses mains dans les cheveux de Stefan pendant que l'autre s'accrochait à l'un des pans de sa chemise noire alors que ceux du vampire venaient se perdre dans la chevelure blonde de sa mortelle.
Combien de temps ils restèrent là, dans cette cuisine, à s'embrasser comme si leur vie en dépendait, Honey n'aurait pas su le dire. Elle perdit à cet instant toute notion du temps et même peut-être de l'espace. Et c'est presque à bout de souffler que finalement elle descella ses lèvres de celles de Stefan. Un autre moment indéfinissable passa encore avant qu'elle ne fasse remarquer qu'elle avait probablement trop abusé de l'hospitalité qui lui était offerte :
- Je crois que je devrais m'habiller et rentrer chez moi, déclara-t-elle.
Stefan n'objecta pas et laissa Honey se rendre au salon pour récupérer les vêtements qu'il était sorti acheter pour elle. Au point où elle en était, la jeune femme ne prit pas la peine de remonter à l'étage mais retira le peignoir qu'il lui avait prêté avant de passer la robe rouge qu'il lui offrait ainsi que la pair de ballerines qui allaient avec la tenue. Lissant les pans de sa robe sur ses cuisses, Honey tenta, difficilement puisqu'elle n'avait pas de miroir, d'imaginer l'effet et se tourna finalement vers la seule paire d'yeux capable d'avoir une vue d'ensemble du résultat.
- Ca rend bien ? demanda-t-elle.
Stefan la détailla rapidement du regard avant de décréter qu'elle était magnifique, ce qui fit rosir de plaisir les joues de la jeune femme.
Maintenant que Honey était prête à repartir chez elle, c'est en parfait gentleman que Stefan offrit, avant qu'elle ne pose la question, de la reconduire jusqu'à son appartement du centre-ville. Puisqu'elle n'avait pas eu le temps de partir en fauteuil roulant la veille, Honey était soulagée par cette offre qui, pourtant, tombait sous le sens au vu des derniers rebondissements dans leur relation. Le trajet, d'ailleurs, sembla ne durer que quelques instants. Déjà il s'était arrêté en bas de l'immeuble, à Wisteria Lane, dans lequel se situait l'appartement qu'elle partageait avec Wasabi. S'il avait, comme Honey le supposait, remarquer son absence mais la présence de son fauteuil dernier cri, il aurait naturellement des tas de questions pour sa colocataire. Mais peut-être accepterait-il qu'elle y réponde plus tard, quand les événements de la veille auraient décanté dans son esprit.
Pour l'heure, toujours assise sur le siège passager, Honey se tourna vers Stefan et lui tendit un bout de papier plié.
- C'est mon numéro de portable personnel, expliqua-t-elle. Violette vous avait donné le pro. Et j'ai aussi mis mon adresse email, si vous en avez une. En fait... Je sais pas trop comment vous envisagez les relations sentimentales, avoua Honey. On va de toute façon se revoir à l'université mais... si jamais vous voulez m'appeler... Disons que vous pouvez, conclut-elle maladroitement avant d'ouvrir la portière.
La jolie blonde était prête à descendre du véhicule mais se tourna finalement vers son chauffeur pour déposer un baiser sur sa joue avant de le quitter, pour un temps seulement. Une fois arrivée à hauteur de l'entrée de l'immeuble, elle se tourna une dernière fois pour observer sa voiture disparaitre au coin de la rue puis regagna son appartement. Sortie sans avoir non plus eu le temps de prendre ses clés, Honey sonna à la porte et fut effectivement accueillie par la flopée de questions de Wasabi.
- Promis, je t'expliquerai mais... un autre jour, d'accord ? Retiens seulement que j'ai vécu une sacrée aventure, que ça aurait pu mal finir mais que c'est pas le cas. Un jour normal à Storybrooke, en somme.

Fin
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t76583-honey-honey-oh
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