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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Take me back to the night we met. - (ft. Pacifica ♡)

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Dipper Pines*
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Dipper Pines*

| Avatar : Alex Lawther

Take me back to the night we met. - (ft. Pacifica ♡) Ewwl

I will always love the time that we shared
But until we fall apart, I don't wanna stay

I can only hope that you find your way
But now I just can't go on
It's always the same

Take me back to the night we met. - (ft. Pacifica ♡) Tumblr-osw2d7ygis1tl9bd2o2-500

| Conte : Souvenirs de Gravity Falls
| Dans le monde des contes, je suis : : Dipper Pines

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| Cadavres : 65



Take me back to the night we met. - (ft. Pacifica ♡) _



________________________________________ 2021-05-25, 16:10


Take me back to the night we met.
Dipper & Pacifica

« One day, I know that you will be there.
One day, I'll focus on the future.
Maybe one day, oh, baby, isn't life so fucking inconsistent ? »
Le nez dans ses bouquins d’études, Dipper était plongé en plein dans ses révisions. Les premiers examens n’allaient pas tarder à arriver et ce n’était plus le moment de penser à autre chose mais le jeune homme semblait davantage perdu dans ses pensées plus qu’à réellement vouloir obtenir son année. Dernièrement, beaucoup d'événements se sont déroulés et sa vie de jeune adulte s’en retrouvait légèrement bousculée. Il y avait d’abord eu l’enquête sur le journal japonais qui avait conduit à de sympathiques retrouvailles avec Bill, il s’est ensuite vu forcé de déménager de chambre après que la sienne ait fini en cendres et ensuite il y avait eu cette discussion avec Pacifica. Une longue discussion qui avait pris une tournure bien différente de celle qu’il s’imaginait. Chacun des deux avaient reconnu leur tort, s’étaient excusés du mal qu’ils avaient pu causer -volontairement ou involontairement- et sont finalement parvenus à se donner une seconde chance.

Le regard du jeune homme se posa sur la couverture de son journal qui traînait sur son bureau non loin de lui. Ce n’était pas le même que celui qu’on lui avait offert pour Noël -ce dernier ayant été brûlé dans l’incendie qui a ravagé sa chambre précédente- et une légère pointe de tristesse le piqua quand le souvenir lui traversa l'esprit. Il s'était attaché à ce journal, une des raison était parce que c'était un cadeau. D’ailleurs, comme pour s’excuser d’avoir mis le jeu à son journal, Pacifica lui en avait offert un nouveau à l'identique du premier. Une attention qui avait particulièrement touché Dipper alors que, cette fois-ci, rien ne l’obligeait à agir de cette façon. Seulement, dans un élan d’inattention, elle s’était trompée de journal et lui avait remis celui dans lequel elle s’était confiée et avait admis être attachée aux jumeaux. Cette révélation, alors découverte le soir même alors qu’il comptait rédiger sa mésaventure avec son oncle Ford, avait eu pour effet de faire sourire le jeune homme qui avait profité de détenir le journal de la Northwest pour lui glisser un petit mot dont seul lui avait le secret sur une page vierge prise un peu par hasard.

“SDUIRLV, OD YHULWH HVW GLIILFLOH D DFFHSWHU. DYRLU XQ FRPSRUWHPHQW GHVWUXFWHXU QRXV VHPEOH HWUH XQH VROXWLRQ GH IDFLOLWH SRXU FDQDOLVHU VHV HPRWLRQV PDLV FD QH UHJOH SDV OD VLWXDWLRQ, HFULUH VXU XQ ERXW GH SDSLHU QRQ SOXV. OH GHQL HVW XQ SRXYRLU SXLVVDQW FKHC O’HWUH KXPDLQ, LO HVW SOXV IDFLOH GH VH FDFKHU GHUULHUH XQ PHQVRQJH TXH G’DGPHWWUH TX’RQ QH YD SDV ELHQ.

O’LQGHSHQGDQFH HVW XQH FKRVH PDLV LO IDXW DFFHSWHU TX’RQ D SDUIRLV EHVRLQ GH VH VHQWLU DLPH. WX HV IRUWH HW FRXUDJHXVH PDLV WX Q’HV SDV D O’DEUL G’DYRLU, WRL DXVVL, WHV PRPHQWV GH IDLEOHVVHV. TXDQG WX HV HQ SURLH D GHV PRPHQWV GH GRXWHV, Q’RXEOLH SDV TXH WX Q’HV SOXV VHXOH PDLQWHQDQW.

MH VXLV OD.”


Ce n’était pas grand chose mais, en partant dans l’hypothèse qu’elle prenne la peine de déchiffrer ce message de quelques lignes, Dipper espérait que cela puisse rassurer la blonde pour le jour où elle sera victime d’un moment de doute. Même si les choses semblaient s’être apaisées entre les deux jeunes adultes, Pacifica restait une personne bien trop fière pour admettre qu’elle avait besoin des autres. Elle aimait se croire indépendante mais elle restait une personne humaine. Dipper ne pouvait pas lui en vouloir d’agir de cette façon, elle avait grandi bercée par les mœurs de ses parents qui voulaient voir en elle une enfant parfaite.

L’étudiant n’avait pas traîné pour rendre à son amie ce qui lui appartenait. Dès le lendemain, Dipper s’était de nouveau rendue chez elle à la fin de ses cours. La première réaction de la blonde fut de vérifier ses propos après avoir nié avec insistance qu’elle ne s’était pas trompée. Constatant qu’il n’avait pas tort, Pacifica s’était alors empressée de lui demander s’il avait lu à l’intérieur d’un ton peu aimable avant de lui claquer la porte au nez lorsqu’il lui avoua avoir lu les quelques lignes rédigées sur les premières pages du journal.

Cet événement remontait à plus d’une semaine maintenant, une semaine sans n’avoir plus la moindre nouvelle de Pacifica, sans même l’avoir croisé dans la rue. Il suffisait qu’ils se réconcilient pour qu’ils n’aient plus à se supporter mutuellement, ironique. Un soupir s’échappa des lèvres du jeune homme qui tenta de se concentrer à nouveau sur ses révisions. Et lorsqu’il trouva enfin la motivation nécessaire pour poursuivre son exercice, quelqu’un toqua à la porte de sa chambre.

"Laisse-moi tranquille Mabel, je révise !”

Le silence revint et Dipper put de nouveau se pencher sur son devoir. Seulement, sa mine eut tout juste le temps de s’écraser contre le papier qu’on s'acharnait de nouveau contre sa porte. Dans un long soupir, le jeune homme leva les yeux au ciel avant de finalement daigner à se lever pour ouvrir.

“Mabel, je t’ai déjà dit que-”

Dipper ne prit pas la peine de terminer la phrase quand il constata que ce n’était pas Mabel qui était venu le déranger.

“Pacifica ?”

La surprise se lisait sur son visage, il ne s’attendait pas à voir la blonde sur le pas de la porte. Machinalement, il glissa une main dans ses cheveux, ne sachant pas trop comment réagir. Dipper ne savait pas pourquoi elle voulait lui parler mais elle n’arrivait pas au bon moment. Quelque soit la raison de sa venue, il ne serait probablement pas en mesure de l’aider mais il connaissait aussi la jeune femme. Si elle avait fait le chemin jusqu’à lui, c’était que la situation l’y forçait. En temps normal Pacifica avait une bien trop haute opinion d’elle-même pour demander de l’aide à quiconque. Alors Dipper s’écarta finalement pour inviter la jeune femme entrer dans sa chambre.

“T’arrives pas vraiment au meilleur moment.” D’un geste de la tête il indiqua son bureau à la jeune femme, lui faisant ainsi comprendre ce qu’il était en train de faire avant son arrivé. Il ajouta tout de même. “Qu’est-ce qu’il y a ?”


La traduction du message parce que je suis pas une sauvage quand même Take me back to the night we met. - (ft. Pacifica ♡) 3392629739:
(c) DΛNDELION


Pacifica Northwest
« The most popular girl in town »

Pacifica Northwest

| Avatar : Lucy Boynton

Take me back to the night we met. - (ft. Pacifica ♡) 3jfk

You should take it as a compliment
That I got drunk and made fun of the way you talk
You should think about the consequence
Of your magnetic field being a little too strong


Take me back to the night we met. - (ft. Pacifica ♡) H7s7

| Conte : Souvenirs de Gravity Falls
| Dans le monde des contes, je suis : : Pacifica Northwest

Take me back to the night we met. - (ft. Pacifica ♡) Z86d

| Cadavres : 526



Take me back to the night we met. - (ft. Pacifica ♡) _



________________________________________ 2021-06-22, 12:16 « The most popular girl in town »




Take me back to the night we met

I had all and then most of you. Some and now none of you. Take me back to the night we met



Pacifica ϟ Dipper.

-Mademoiselle Northwest ! J'ai fini le ménage alors j'y vais, bonne journée !

-Très bien, à la semaine prochaine !

Qu'elle s'en aille cette satanée femme de ménage. Je n'en pouvais plus d'entendre l'aspirateur me déconcentrer en plein travail. J'avais besoin de silence quand je créais des vêtements pas de ces bruits insupportables. Enfin, au moins elle travaillait efficacement, je ne pouvais pas que me plaindre. Une fois ma nouvelle idée de vêtement dessiné dans mon carnet de créations, je retournais au salon pour vérifier que le travail avait été bien fait, comme je le faisais chaque semaine. Il était hors de question que je paye quelqu'un qui faisait la moindre erreur. Heureusement pour elle, je ne remarquais rien de spécial. Cependant, quelque chose attira mon regard posé sur la table du salon... Un livre, un journal plutôt. Je le reconnaîtrais entre milles. C'était le même que celui que j'avais offert à Dipper. Celui dans lequel je m'étais confié avant de lui donner par accident. Il était venu me le rapporter il y avait maintenant une semaine, tout en m'avouant en avoir lu le contenu. Bien trop en colère de savoir qu'il avait pu lire que j'avais écris des choses que je ne pensais pas, je l'avais jeté dans le salon et n'y avait plus touché. Jusqu'à ce que mademoiselle la femme de ménage se mêle de choses qui ne la regardait pas en le ramassant et le reposant à un endroit inapproprié. Si cette chose était écrasée sur le sol, c'était que je ne voulais pas le voir ailleurs. Je réfléchirais à la punition de mon employée plus tard, je devais d'abord aller brûler ce journal démoniaque.

Avec Dipper, ça allait mieux, du moins c'était l'impression que j'en avais. Sa disparition avait mené à une discussion qui avait pu mettre les choses au clair, ce dont on avait besoin autant l'un que l'autre. Il s'était excusé de toute la peine qu'il m'avait fait subir mais... il était trop tard pour cela. Rien n’enlèverait toute la souffrance que j'avais endurée par sa faute et celle de sa famille. L'abandon qu'il m'avait fait subir ne pouvait pas seulement disparaître avec des jolis mots. J'avais moi-même fais un effort, étant presque prête à lui donner une seconde chance. Ce jusqu'à qu'il lise l'intérieur d'un journal sur lequel il n'aurait jamais dû mettre la main. C'était une insulte à ma personne, à mon intimité ! Certes, j'avais fais la même chose. Mais moi c'était pour les biens de l'enquête. Il aurait très bien pu s'arrêter à la première ligne en voyant que ce n'était pas son écriture mais non, cet idiot avait lu l'entièreté de ce que j'avais marqué à l'intérieur. J'étais tout autant énervée que morte de honte. Je ne voulais pas qu'il sache ce que je pensais de lui. Je voulais simplement qu'il sache que je le déteste de tout mon être, rien d'autre. Il ne méritait rien de plus. Je ne pensais pas ce que j'avais écris. J'étais juste troublée par la situation, voilà tout. Je ne tenais absolument pas aux Pines, ni à qui que ce soit d'autre. C'était une faible de tenir à qui que ce soit, en particulier quand le qui correspond à un clochard qui se croit trop malin. Mes parents m'avaient toujours appris cela, et je comptais bien respecter l'éducation qu'ils m'avaient donnés. En particulier maintenant que je savais qu'ils étaient en vie... Si Bill ne m'avait pas menti. Ses paroles ne m'étaient pas sorties de la tête depuis notre confrontation. Je devais retrouver mes parents... Je leur devais bien cela. Peut-être qu'ainsi ils me verraient finalement digne d'être leur fille. Leur sauveuse. Peut-être qu'ainsi ils m'aimeront enfin...

-Dommage qu'il fasse déjà trop chaud pour allumer un feu de cheminée... me dis-je à moi-même.

Mes mains effleurèrent la couverture avec délicatesse. Je le touchais comme quelque chose de précieux alors que je comptais le brûler ou simplement le jeter dans la première poubelle qui me tomberait sous la main. Je ne savais pas pourquoi, mais je ne pouvais m'en empêcher. Dans un moment de nostalgie, j'ouvris le journal pour tomber sur mon écriture. Les quelques mots étaient toujours là, sans aucunes modifications visibles. J'avais pourtant espoir qu'ils se soient effacés depuis. La fin en particulier. Dire que Dipper avait lu ça... Je ne préférais même pas y penser. Je continuais à tourner les pages, sans but particulier. Mon inconscient semblait être à la recherche de quelque chose comme un message de Dipper, quelque chose qui me ferait sourire. Mais je savais que je ne trouverais rien, il ne représentait que déception sur déception. Jusqu'à ce que je tombe sur une page étonnamment remplie. Je m'arrêtais, ébahie avant de m'y concentrer avec plus d'attention... Ces lettres n'avaient aucun sens. C'était un code, bien sûr. Du Dipper tout craché. Un soupir machinal s'enfila hors de mes lèvres.

-Il se croit bien trop malin... Comme si j'allais perdre une seconde de mon temps à déchiffrer cela. Pour que je lise quoi ? Encore des excuses dépourvues de sentiments ?

Je refermais le journal brutalement, et tourna les talons. Ce pauvre idiot ne me ferait pas perdre mon temps. Jamais. Je décidais donc de prendre un peu l'air, et m'éloigner de ce journal démoniaque. Plus loin j'en étais, mieux je me portais. Je ne savais pas quoi faire, une fois dehors, mais l'air frais et le soleil me faisait un bien fou. Du moins jusqu'à ce que j'entende une voix que je ne connaissais que trop bien...

-PACIFICA ! Je me retournais et vit Mabel me faire des signes de main. Je ne pus m'empêcher de laisser échapper un soupir, excédée à sa vue. Qu'est ce que tu fais ici ? Tu es venue voir... Dipper ? Dit elle en me mettant un coup de coude dans les côtes comme si nous étions les meilleures amies du monde.

-Génial, il ne manquait plus que toi pour gâcher ma journée… Je ne viens pas voir Dipper, il préfère me laisser des messages codés que me parler de toute manière.

-Oooh, c'est signe qu'il t'aime bien ! Ou alors qu'il n'a vraiment pas envie de te voir ... Mais ne t'inquiète pas ! Je suis sûre qu'il n'attend que tu puisses le trouver !

-Eh bien il peut attendre… Je ne décoderai pas son fichu message. Je n’ai pas autant de temps à perdre que lui.

-MAIS SIIII ! Tu dois le faire !! Il va se vexer si tu le fais pas ! Si ça se trouve, c'est pour te faire une déclaration d'amour ? Tu dois le faire Pacifica. L'avenir de votre vie sentimentale est en jeu !

Le dégoût pouvait se lire sur mon visage... Une déclaration d'amour ? Et puis quoi encore ? Si je lisais ce message et y découvrait une déclaration d'amour ce ne serait pas le journal que je brûlerai ou même l’appartement mais bien Dipper directement. Mabel devait vraiment sortir de son monde de Bisounours et comprendre que son frère ne m'aimait pas, et inversement. Rien que d'y penser, j'avais des nausées.

-Encore pire ! Je ne veux pas lire une déclaration d’amour de sa part, plutôt mourir ! Tu m’as convaincu de ne pas le faire, merci !

Elle m'attrapa et resta accrochée à moi sans jamais me lâcher. Elle n'allait pas lâcher l'affaire... Je la poussais violemment mais elle ne se laissa pas faire.

-NON ! Tu le fais ou sinon je ne te lâche pas d'une semelle de toute la journée !

-Mais lâche moi pauvre folle, je le ferai pas !

-Pacifica. Tu dois traduire ce message ! Tu as beau être une personne detestable, je sais qu'au fond de toi, tu n'es pas si terrible.

-Je suis parfaite enfin ! Mais cela ne veut pas dire que je ferai ce que tu me demandes ! Tu n’as qu’à le faire et m’envoyer la transcription si ça te tient tant à coeur.

Lui refiler le boulot, en voilà une bonne idée. Mabel sembla réfléchir un instant, comme pour peser le pour et le contre de ma proposition.

-Je n'ai pas la capacité intellectuelle pour traduire ce code. Mais je suis sûre que toi tu le peux, tu es comme Dipper ! Un vrai génie

Cette petite peste... Elle savait comment me parler, cela ne faisait aucun doute.

-Pour une fois je suis d’accord avec toi. Je soupirais, vaincue. Bien, je le ferai. Si j’ai le temps.

-Je suis sûre que tu le trouveras !

-C’est ça, c’est ça.

Sans lui adresser la moindre politesse, je m'éloignais. Elle ne méritait pas un "au revoir" de ma part. Ni quoi que ce soit d'autre. Je finis alors par rentrer chez moi, comprenant que le centre ville était devenue loin d'être une endroit tranquille par la seule présence de Mabel dans les parages. Je ne pus m'empêcher de regarder à nouveau le journal, une fois le pas de la porte passée. Je l'ouvris de nouveau machinalement, recherchant la page trouvée plus tôt. Malgré sa stupidité remarquable, Mabel avait réussi à piquer ma curiosité. Je voulais savoir ce qui y était écrit... Et puis, le décoder ne voulait pas forcément dire que je devais le dire à qui que ce soit ou en parler à Dipper. C'était simplement pour satisfaire ma curiosité personnelle. Finalement décidée, je sortis des feuilles vierges, un stylo et m'assit confortablement afin de me plonger dans le mystère du code. Heureusement il ne me fallut qu'une heure pour décoder l'entièreté du message, ce qui paraissait être un délai raisonnable pour un génie comme moi... Je pris soin de retranscrire le message sur la page au dos et me mit à le lire dans ma tête.

“Parfois, la vérité est difficile à accepter. Avoir un comportement destructeur nous semble être une solution de facilité pour canaliser ses émotions mais ça ne règle pas la situation, écrire sur un bout de papier non plus. Le déni est un pouvoir puissant chez l’être humain, il est plus facile de se cacher derrière un mensonge que d’admettre qu’on ne va pas bien.

L’indépendance est une chose mais il faut accepter qu’on a parfois besoin de se sentir aimé. Tu es forte et courageuse mais tu n'es pas à l’abri d’avoir, toi aussi, tes moments de faiblesses. Quand tu es en proie à des moments de doutes, n’oublie pas que tu n’es plus seule maintenant.

Je suis là.”


Je lis attentivement chaque mot que je venais de retranscrire du message codé. Je fronçais d'abord les sourcils, avant de me détendre au fur et à mesure de ma lecture. Dipper avait définitivement une façon bien à lui de prouver son amitié. Je n'étais pas certaine que le fait de dire que j'étais dans le déni et que j'avais un comportement destructeur était la meilleure manière de m'apaiser... Mais la fin de son message rattrapait un minimum le début. Il voulait simplement que je sache qu'il serait toujours là pour moi quoi qu'il arrive. Je levais les yeux au ciel. Ce que c'était gnangnan. Je détestais cela. Dire que j'avais perdu mon temps pour lire un message pareil... Mais j'eus soudain une idée. Ce message... Il tombait à point nommée. J'allais pouvoir tester sa parole. Je ne croyais pas à ses belles paroles, j'avais besoin d'actes. Et il était grand temps qu'il prouve à quel point notre amitié comptait pour lui. Enfilant un léger manteau, et attrapant mes clés, je sortis de chez moi avec un léger sourire aux lèvres.

Il me fallut peu de temps, pour arriver à l'hôtel, malgré la course que j'avais dû faire entre temps. Je connaissais le chemin que trop bien, à force de venir y brûler les chambres. J'entais comme chez moi et commença à me diriger vers la chambre de Dipper, avant de me souvenir que c'était son ancienne chambre. Fort heureusement, Mabel avait mentionné le numéro de sa nouvelle chambre lors de notre discussion en ville et je pus donc la trouver avec facilité. Arrivée devant sa porte, j'hésitais pendant de longues minutes. Je n'aimais pas demander de l'aide à qui que ce soit... Mais je devais me rendre à l'évidence : partir à la recherche de mes parents seule serait bien trop dangereux. J'avais besoin de quelqu'un que je pourrais sacrifier en cas d'urgence et qui connaissait bien Gravity Falls et ses créatures pour m'aider. Dipper semblait donc remplir tous ces critères, en plus de n'avoir d'autres choix que d'accepter ma demande s'il voulait me prouver qu'il était bien là pour moi. Prenant une grande inspiration, je finis par toquer à la porte. Je fus d'abord reçu par la voix frustrée de Dipper, n'aimant pas être dérangé en pleine révision, et me confondant avec Mabel... Une telle insulte me fit frisonner. Dipper savait pourtant que je toquais de façon bien plus élégante que sa sauvage de soeur. Mais je n'abandonnais pas. Je toquais une seconde fois. Cette fois, la voix de Dipper fut accompagné de ses pas jusqu'à qu'il ouvre la porte et se décomposa en me reconnaissant. Je m'enfilais à l'intérieur de sa chambre, ne manquant pas d'observer chaque recoin de celle-ci, à la recherche de la moindre information intéressante. Je remarquais, bien évidemment, le bureau en désordre de Dipper, surmonté de livres et de feuilles volantes, indiquant bien une période de révisions importante. Tant pis pour lui, mes besoins passaient en priorité. Je reposais finalement mon attention sur Dipper.

-J'arrive toujours au bon moment. Je sortis de ma poche la page arrachée du journal représentant le message codé et sa traduction écrite au dos et lui tendit. Tu as dis que tu serais toujours là pour moi, non ? Eh bien, révisions ou non, il est temps de le prouver. Nous partons à Gravity Falls chercher mes parents. Maintenant. Avec un petit sourire qui n'invitait pas à la négociation, je sortis deux pin's de ma poche, nous permettant de voyager entre les mondes. Deux autres, pour mes parents étaient bien gardées au fond de ma poche. Tu ne voudrais pas déjà briser une amitiée à peine retrouvée ?

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