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 [Honey] Un repas avec la belle-famille à l'improviste

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Stefan Vulpesco
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________________________________________ 2021-09-14, 07:58

En rentrant dans l’ascenseur, l’homme s’était instinctivement tassé sur le côté, afin de limiter la zone qui serait reflétée dans le miroir. Pour lui, c’était une longue relation d’amour-haine avers cet objet, le fuyant comme la peste afin que personne ne puisse le voir, même pas lui. Il faisait pleinement confiance en la jeune femme à ses côtés qui démontrait sa volonté de respecter ses limites, mais il ne pouvait pas s’empêcher, instinctivement, à chercher à limiter les risques qu’elle puisse l’entre percevoir. Même un peu. Son reflet était très loin de ce que l’on peut qualifier d’aphrodisiaque. En même temps, qui voudrait faire l’amour après avoir vu un vieillard centenaire hurler comme une furie?

Une fois dehors, c’est Stefan qui brise la glace. Je devrais dire qu’il la fait fondre au lance-flamme. D’habitude, c’était quelqu’un de très classe et de distingué qui n’allait pas user de propos considérés comme « crus » en public, à moins que ce soit pour causer un certain effet à son interlocuteur, comme durant sa joute verbale avec Michel-Ange. Avec Honey, il y avait tout un autre raisonnement derrière. Déjà, cette dernière avait longtemps mal compris ses propos quand il essayait de lui faire du rentre-dedans. Ainsi, il lui semblait normal de se montrer clair sur son questionnement. De plus, la raison de son intérêt pour une telle question n’était pas seulement perverse. C’était avant tout dans un but ironique, pour critiquer ce jeune homme qui savait poser les mauvaises questions pour énerver le vampire. Il y avait aussi la volonté de vouloir mieux la comprendre, s’intéresser à ce qu’elle faisait quand elle n’était pas avec lui. C’était assez maladroit comme premier sujet, mais il y avait sûrement pire. En ne manquant nullement la réaction de sa belle, il exprima un certain amusement de voir à quel point cela l’avait gênée. Surtout qu’elle lui expliqua qu’elle pensait, de son côté, à des sujets plus romantiques. Il la laissa finir son discours à propos d’une possible entente avec son ami, puis sur le fait qu’elle savait qu’il serait fidèle avant de répondre à son tour.

- Et bien… Comme diraient mes anciens étudiants, il semblerait que j’ai « cassé l’ambiance »! Je pensais qu’au 21ième siècle, on était franc. Peut-être pas aussi franc, si j’ai bien analysé ta réaction. Laisse-moi me faire pardonner et te faire oublier cette petite incartade!

Se penchant, il souleva la demoiselle dans ses bras telle une mariée à qui on faisait passer la porte sans aucune gêne. Après tout, pour un vampire elle faisait poids plume. Il lui adressa un regard fier de lui. En quelques secondes, il avait trouvé l’idée parfaite pour rebondir et pour ce faire pardonné.

- Madame, je souhaite vous convier à un repas en tête à tête dans votre restaurant préféré avec un vampire qui ne mange pas du tout, mais qui vous prêtera son oreille pour que vous puissiez lui faire part de ces « choses sympas » que vous vouliez lui raconter. Vous me faites cet honneur?


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________________________________________ 2021-09-15, 00:28 « Science is magic that works. »

Stefan avait raison de croire que Honey préférait la franchise : c'était le cas et elle le lui avait fait comprendre quelques temps plus tôt dans la salle de bains de ses parents. Elle appréciait aussi l'idée que, manifestement, elle pouvait aborder absolument tous les sujets, même les plus intimes, avec son compagnon. C'était important dans un couple, important pour l'osmose et la confiance. Mais parler de plaisirs solitaires en pleine rue, c'était un peu trop, même pour cette jeune femme capable de disserter sur la sexualité d'une façon tellement clinique que le sujet en perdait de son piquait. Au fond, c'était peut-être ça le problème.
- Non, non, tu n'as pas "casser l'ambiance", s'empressa de le rassurer la jeune femme. J'aime ta franchise et ton aisance pour parler de tout, absolument tout, c'était juste surprenant. Très surprenant, se corrigea-t-elle après réflexion.
Honey avait encore les sourcils légèrement froncés par sa réflexion quand elle sentit ses pieds quitter le sol. L'instant d'après, elle était effectivement dans les bras de Stefan. Elle se serait presque cru dans un grand film romanesque comme Autant en emporte le vent, la Guerre de Sécession en moins.
Stefan n'était pas son premier amant capable de la soulever avec autant d'aisance que si elle avait été une poupée mais l'effet la surprenait toujours autant. La bouche encore légèrement bée de surprise, ses yeux verts ne quittaient pas ceux de Stefan, cherchant à anticiper ce qu'il pouvait bien avoir en tête, des idées que sa bouche lui partagea bientôt.
Force était de constater qu'il avait complètement changé d'approche mais ce n'était pas Honey qui allait s'en plaindre. Elle ne pouvait pas nier que les projets qu'il fomentait pour leur soirée à venir ne lui déplaisaient pas. Ne pouvant s'empêcher de sourire, la jolie blonde sut que tout son corps, de ses joues rosies à son cœur battant, avait déjà donné la réponse avant qu'elle ne franchisse ses lèvres :
- Je vous fais cet honneur, souffla-t-elle.
Stefan était le seul homme, en dehors de son père (mais c'était totalement différent) qui lui parlait et la traitait comme si elle était une princesse. C'était aussi déstabilisant que c'était agréable. Elle aimait ses manières formelles que la plupart des hommes de son âge, à elle, n'avaient plus. Et que Stefan avait en quantité plus que suffisante car les pieds de Honey ne retouchèrent le sol qu'une fois arrivés devant sa voiture, comme si marcher quelques mètres aurait pu inutilement l'abimer. Et alors qu'elle tendait la main pour en ouvrir la portière, Stefan la devança. A nouveau, Honey rosit, flattée et charmée et se laissa glisser dans l'habitacle aussi gracieusement que ses jambes le permettaient. C'était pas franchement gagné mais Stefan ne sembla pas s'en apercevoir. Avant de refermer la porte, il garda entre la sienne cette même main qu'elle avait voulu utiliser pour ouvrir la portière et l'effleura de ses lèvres. La jeune femme frémit. Le connaissant il avait probablement conscience de l'effet qu'il lui faisait et qu'il lui avait toujours fait quand il faisait ça. Intérieurement, ça l'amusait peut-être même.
Et maintenant, où allaient-ils ? se demanda-t-elle tandis que Stefan faisait le tour de son véhicule pour en prendre le volant. Une fois installé lui aussi, Honey n'eut pas besoin de le regarder pour savoir qu'il l'observait, les mains sur le volant, prêt à démarrer.
- Euhm... Il y a un petit restaurant de poisson sur le port à Boston que j'aime bien. Ca irait ? Je peux programmer le GPS, si tu veux, offrit-elle humblement avec aussi l'envie de contribuer à son niveau.
Honey sourit et Stefan mit le contact de sa voiture qui prit la direction de Boston. Ils quittèrent la ville quand la jeune femme songea que ce serait une bonne idée de relancer la conversation et en profita pour clarifier son étonnement quelques minutes auparavant :
- Tu sais, ça ne me dérange pas de parler de sexe. C'est juste que... disons que c'est différent d'en parler avec toi et d'en parler avec quelqu'un d'autre. Si je dis quelque chose, si je dis que j'aimerais faire quelque chose... J'ai l'impression que je vais avoir l'air idiote parce que... forcément tu as déjà tout fait. Et je crois pas que je sois très originale à ce niveau-là, ajouta-t-elle après une nouvelle courte réflexion. J'pense que tu te rends pas compte de... Disons que tu es ce que tu es et qu'à cause de ça je ressens les choses comme je ne les avais jamais ressenties avant, se reprit la jolie blonde, sachant pertinemment qu'elle n'était pas très claire dans ses propos. Et que j'ai pas envie de t'ennuyer, ni avec ça ni avec mes états d'âme.
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________________________________________ 2021-09-15, 06:49

Au moins, il semblerait qu’il n’avait pas tout gâché. C’était rassurant d’une certaine façon, mais il voulait tout de même lui faire plaisir. Après tout, ce n’était pas comme si le vampire devait se serrer la ceinture niveau budgétaire. Il avait tant de richesses accumulées qu’il fallait bien que cela serve à quelque chose. S’il pouvait offrir à la jolie blonde tout ce qu’elle voulait, il le ferait sans compter. Puis son sourire valait plus que n’importe quel billet vert. Entendre son cœur battre la chamade, voir ses joues rougir suffisait pour le satisfaire. Les choses avaient bien changé depuis un an. Maintenant, il lui suffisait d’être aimable pour être heureux. Qui l’eu cru?

Comme à son habitude, il se montra galant, appréciant prendre soin d’Honey comme de la prunelle de ses yeux. Il lui ouvrit la porte de la voiture et lui fit un baisemain quand elle réussit à s’asseoir à sa place avant de refermer derrière elle. C’est content de lui qu’il alla au volant, attendant qu’elle lui dise où ils se rendraient. Au menu, c’était un restaurant de poisson à Boston. Il hocha la tête, lui permettant d’activer le gps de sa voiture qu’il n’avait jamais utilisée. La dernière fois qu’il avait touché à ses boutons, une voix dans une langue inconnue était sortie des haut-parleurs et il avait eu besoin de l’assistance de Damian pour tout remettre en anglais. Ainsi, que la scientifique s’en charge semblait moins risqué.

Ils quittaient la ville quand Lemon s’exprima à nouveau, brisant le silence qui s’était installé dans l’habitacle. Cette dernière voulait expliquer sa réaction plus tôt et gardant le regard sur la route, l’homme prêtait son oreille à la conversation, voulant pouvoir la rassurer comme il le pouvait. Il n’était pas vraiment sûr de comment exprimer son ressenti sur la question. Après tout, il avait plus l’habitude de dire des choses sans vraiment les penser, mais lors qu’il devait ouvrir son cœur, les mots étaient moins faciles à trouver. Stefan voulait trouver le bon discours pour qu’elle soit plus sereine. Voulant se montrer vraiment intéressé par ses propos, il posa sa main droite sur son genou, gardant l’autre sur le volant. Il caressa doucement la peau sous ses doigts.

- Tu ne m’ennuieras jamais. C’est vrai, je pense imaginer à quel point mon expérience peut être effrayante. Rien chez moi n’est vraiment dans les normes… J’ai vu, connu et fréquenté plus de personnes que jamais un seul humain pourra en rencontrer en une seule vie. Pourtant… J’ai vécu les mêmes choses que tout le monde. Moi aussi, j’ai eu mes peurs et mes craintes. J’ai eu mes questionnements... Je ne suis pas apparu de nul-part avec mes connaissances. Je ne suis pas un être divin, je ne suis loin d’être parfait. Je suis sûr que tu pourrais trouver des détails à redire sur… ma performance. Alors… Non, je ne te jugerais pas, tu ne seras jamais ennuyeuse ou ridicule. Nous sommes ensemble. Nous faisons l’amour régulièrement… Dis-toi que la raison est simple. Tu es ce dont j’ai besoin et envie. Je ne cherche pas la perfection et je n’en veux pas non plus. J’aurais pu, si j’avais voulu, continuer ma vie comme avant. Avoir des coups d’un soir et m’amuser ainsi encore longtemps… Mais cela ne me suffit plus. Avec toi, ce n’est pas seulement du sexe. C’est bien plus que ça. Tu n’as pas besoin d’avoir peur. Si tu veux découvrir certaines choses, je ne te jugerais jamais… Après tout, l’amour est un partage. Si je n’arrivais pas à t’écouter, tu mériterais mieux que moi.

Terminant son monologue, il reposa sa main sur le volant, toujours concentré sur sa conduite.

- Si tu veux me dire quelque chose, tu le fais. Je ne veux pas que tu te questionnes ou que tu décides de ne pas le faire parce que ça te semble stupide. Et si je dois te parler de mes pires performances pour te donner l’impression de retourner à ton niveau, je le ferais sans soucis! Si m’humilier peut te faire rire un peu. dit-il avec un sourire en coin.

Après un moment, une voix robotique indiqua de tourner à gauche et ils arrivèrent sur le stationnement du restaurant de fruit de mer. Une fois à l’intérieur, on leur indiqua qu’il ne restait plus de place, mais il suffit d’une liasse de billets pour qu’on leur trouve une place « miraculeusement » libre. Ils furent placés dans un coin et Dracula recula la chaise de sa copine avant de s’asseoir à son tour en observant autour de lui.

- En tout cas, il n’y a aucun doute que c’est du poisson qu’ils servent ici. Ça empeste la mer à plein nez, dit-il en prenant sa main dans la sienne. Je n’ai pas osé te le dire chez tes parents, mais tu es magnifique ce soir. J’adore tout particulièrement ton parfum. Est-ce pour moi que tu as choisi cette tenue?


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________________________________________ 2021-09-15, 23:44 « Science is magic that works. »

Honey n'avait certainement pas encore tout compris sur Stefan mais s'il y avait une chose qu'elle avait perçue dès le commencement de leur relation, qui n'était alors même pas amicale, c'était sa propension à être tactile. Que ce soit pour replacer une mèche derrière son oreille, caresser sa joue du bout de l'ongle ou bien, comme en cette fin d'après-midi-là, en posant sa main droite sur son genou gauche, on pouvait dire qu'il ne manquait jamais une occasion de la toucher. Et elle, comme d'habitude, ne manquait jamais une occasion de frémir, en partie parce qu'il avait toujours les mains froides, ce qu'elle ressentait particulièrement bien maintenant qu'il avait posé sa main sur un carré de peau que sa robe rouge ne couvrait pas. Et dire qu'avec ses capacités extra-sensorielles il ne manqua pas une miette de ce qu'un geste, même anodin, pouvait produire en elle...
"Tu ne m'ennuieras jamais" était l'affirmation que Honey avait besoin d'entendre et Stefan l'avait très bien compris. La jeune femme opina, rassurée mais désolée d'avoir envisager l'inverse. Manifestement, Honey se prenait trop la tête sur tout, rationalisait trop certains pans de sa vie au lieu de se contenter de les vivre. Et Stefan avait raison de lui rappeler qu'en dépit de ce que les apparences laissaient présager, lui aussi avait, un jour, été un novice.
- Oui, tu as raison, admit la jeune femme. Enfin, je veux dire que tu as raison de dire que tu n'es pas apparu tel que tu es aujourd'hui dans le monde, précisa-t-elle aussitôt pour ne pas donner l'impression de commenter négativement ses performances (ça aurait été grossier, non ?). Tu as tout le temps l'air à l'aise alors que moi... Pas du tout, poursuivit la jolie blonde en regardant volontairement par la vitre de la portière côté passager. Je crois que j'aimerais bien que, parfois, tu me parles de tes peurs et de tes craintes, réalisa Honey en glissant un regard timide vers le conducteur de la voiture ancienne qui filait vers Boston.
D'une certaine façon, c'était déjà ce que faisait Stefan et Honey avait, en fin de compte, seulement besoin de l'inciter à renouveler l'expérience. Elle était aussi touchée de l'entendre dire qu'elle lui suffisait, telle qu'elle était, et que leur relation lui avait donné envie de se lier à quelqu'un d'autre - elle, en l'occurrence - plus longtemps que le temps d'une nuit. Et comme la jolie blonde n'avait rien de plus spirituel ou touchant à dire à ce propos, la jeune femme se contenta de lui sourire. Il était meilleur qu'elle pour décrypter les émotions, il comprendrait sans doute ce qu'elle ne formulait pas.
- Tu écoutes bien, déclara-t-elle cependant quelques instants plus tard. J'aurais pas forcément cru ça de toi quand on s'est connu l'année dernière. Mais je suis contente de découvrir cet aspect de ta personnalité depuis quelques temps.
Ce soir n'était pas le premier où Stefan l'écoutait. Il l'avait aussi écoutée, et même consolée, quand elle s'était réveillée hagarde et en sueur après ce cauchemar récurrent qui l'avait hantée tout le printemps. C'était cette nuit-là que Honey avait découvert que cette capacité sommeillait en Stefan et qu'il ne devait pas la mettre en lumière bien souvent. Avec le temps, il y avait fort à parier que Honey apprendrait à ne pas rougir lorsqu'elle essayerait de lui faire part de ses désirs les plus intimes. Elle l'espérait, en tout cas, mais se connaissait suffisamment pour savoir qu'il lui faudrait du temps, comme il lui en avait fallu pour accepter la magie et le divin.
Mais, du temps, ils en avaient, non ? Personne n'avait dit que Honey devait réussir à s'ouvrir pendant le trajet de Storybrooke à Boston, si ?
Plus sereine, Honey se promit de méditer les paroles de Stefan, y compris celles qui suggéraient qu'il lui fasse part de ses plus mauvaises performances, une idée tellement saugrenue qu'elle la fit glousser, achevant ainsi de la détendre.
- D'accord. Si je veux te dire quelque chose... J'essayerais de le faire, nuança la mortelle. Ca ne se fera probablement pas en une nuit, le prévint-elle. Mais peut-être que les révélations sur tes... contre-performances, je suppose qu'on peut appeler ça comme ça, réfléchit la scientifique à haute voix, les sourcils légèrement froncés, peuvent attendre une autre soirée.
Ca et le millier de questions que Honey avait envie de poser à Stefan sur sa vie d'avant et sur les longs siècles qu'il avait traversés. Elle ne souhaitait certes pas connaitre chaque détail sordide de son histoire, et assurément ne pas découvrir le décompte précis de ses divers amants au travers du temps, mais, esprit curieux oblige, elle voyait aussi en Stefan une mine d'expériences passionnantes qui ne pouvaient que l'ouvrir au monde s'il acceptait de les partager.
Pas en un lieu public, cependant, des oreilles indiscrètes s'y trouvant toujours. Ce soir, au restaurant, ils parleraient d'autre chose et trouveraient quand même des quantités de choses à se dire.
Une fois la voiture garée près du restaurant, Honey en descendit, appuyée sur sa canne, et suivit Stefan dans l'établissement. C'est lui qui s'adresse au maitre d'hôtel pendant que la jeune femme observait les lieux. Le restaurant était bien plein, peut-être auraient-ils dû appeler avant de partir sur un coup de tête, nota la jeune femme pendant que les deux hommes discutaient. Ou peut-être pas, réalisa Honey quelques instants plus tard quand il les installa à une table dans un des coins de la pièce. Ah, si seulement elle n'avait pas observé la salle, elle aurait pu s'apercevoir que cette table miraculeuse était le fruit non pas de la mer mais d'un généreux pourboire ! Mieux valait, toutefois, que Honey n'en sache rien et se contente de s'asseoir en souriant sur la chaise que Stefan avait galamment tirée pour elle.
- Je ne trouve pas l'odeur de poisson si entêtante que ça, observa la jeune femme, sourcils légèrement froncés, tandis qu'elle observait les tablées alentours pour se faire une idée de ce que les voisins mangeaient.
A une époque, elle aurait presque sursauté si Stefan lui avait pris la main mais cette époque était révolue. Maintenant ce genre de témoignage d'affection faisait simplement partie de sa nouvelle normalité. Elle n'était plus gênée à l'idée que quelqu'un s'en aperçoive et laissa sa main où elle était en terminant son observation de la salle quand une réflexion lui traversa l'esprit.
- Attends... Tu trouves que ça sent fort à cause de tes capacités surnaturelles ? chuchota Honey, persuadée, et c'était bien pratique, que Stefan l'avait distinctement entendue.
La jeune femme s'aperçut qu'elle n'avait jamais réellement étudié la question de ces capacités et de leur impact sur la vie courante, pas même lorsqu'il était venue la trouver pour qu'elle l'étudie. En fait, elle n'était probablement pas allée assez loin dans la démarche, sans doute freinée par leur relation très étrange de l'époque. Maintenant la seule chose qui gênait - et encore, vaguement - Honey c'était l'idée de passer, en l'espace de deux phrases, de l'odeur de poisson à son odeur à elle. Bien que le reste du compliment soit on ne peut plus flatteur et n'ait pas manqué de la faire rosir de plaisir en même temps qu'elle reprenait conscience de la longueur de sa robe et de l'épaule nue qu'elle laissait entrevoir.
- Merci, c'est gentil ce que tu dis, souffla-t-elle avant de trop se focaliser sur ses incessants questionnements. Mais... ôte moi quand même d'un doute. Y a aucun lien entre l'odeur de parfum et la mienne, pas vrai ? J'ai pas mis de parfum, tu dois sentir mon shampoing ou autre chose... Tu peux sentir les phéromones et les hormones des gens ? murmura-t-elle de nouveau, extrêmement curieuse et prête à être fascinée si c'était le cas.
Certains animaux le pouvaient et la théorie voulait même que les Hommes y soient sensibles, bien qu'inconsciemment. Alors pourquoi pas un vampire ? Au fond, c'était logique.
- Tu es très beau aussi, à propos. C'est rare de te voir en gris. Et avec des lunettes, ajouta Honey en rosissant encore. J'aime bien, avoua-t-elle. Ca me laisse pas indifférente, ajouta encore la jeune femme du bout des lèvres. Et... c'est un peu ce que je voulais faire avec cette robe. Je voulais que tu... aies envie... de moi.
Où étaient les verres d'eau plein quand on avait besoin d'eux pour se noyer dedans ? Le serveur avait très mal choisi son timing et venait d'apparaitre avec les cartes après cette déclaration maladroite. C'était un peu tard pour se cacher derrière mais Honey n'hésita pourtant pas à ouvrir le menu et à commencer sa lecture, bien que quelques secondes auraient amplement suffi pour qu'elle en fasse le tour.
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________________________________________ 2021-09-16, 22:37

Stefan était effectivement quelqu’un d’assez tactile, surtout quand il essayer de charmer son auditoire. Maintenant qu’il connaissait Honey et ses réactions, c’était souvent calculé. Il savait à quel point un simple geste pouvait la faire frissonner et cela l’amusait beaucoup, alors il faisait exprès, touchant la demoiselle de manière discrète, mais malicieuse. Elle ne pouvait pas cacher ses réactions avec lui puisqu’il sentait, entendait et voyait tout. Dans tous les cas, il y avait bien plus important à penser que les frémissements de la blonde. Elle s’inquiétait de l’embêter et il ne voulait surtout pas qu’elle s’inquiète pour si peu.

- Oui, tu as raison. Je suis sûr de moi. Je ne vais pas te mentir, je sais ce que je vaux. Par contre, cela ne veut pas dire que tu dois te sentir mal de ne pas être comme moi. Si je voulais une femme aussi sûre d’elle que moi, je ne serais pas avec toi dans cette voiture en direction de Boston pour te regarder manger du poisson. Ce n’est qu’une question… de pratique. Regarde-toi! Tu n’as rien à m’envier! Tu n’as pas autant d’expérience sexuelle, certes, mais tu restes une femme brillante, éblouissante. Tes connaissances en chimie et en astronomie dépassent clairement celles que j’ai dans ce domaine. En dehors de te nommer les planètes du système solaire, je ne serais pas apte d’expliquer rien d’autre! Je sais que ce n’est pas comparable, mais je veux juste que tu n’oublies pas que tu es exceptionnelle, peu importe si tu rougis quand je te touche. Puis… Soyons honnêtes, j’adore ça. Puis promis, je vais y réfléchir et si j’ai des peurs et des craintes, je t’en ferais part. Je veux que nous soyons tout à fait honnêtes l’un avec l’autre. J’ai toujours eu une bonne écoute. C’est seulement qu’avant, je n’avais pas vraiment l’ambition d’être un homme bon. Les choses changent…

Quand ils furent enfin à table après avoir mis les pieds dans le restaurant suite à un généreux pourboire, le couple reprirent la discutions, Stefan commentant l’arôme rodant dans le restaurant, celle d’Honey et sa beauté avec une robe aussi belle. Elle lui confia qu’elle le trouvait aussi très beau et qu’elle avait choisi sa tenue pour lui plaire. Il lui adressa un sourire en coin, appréciant particulièrement ce que cela sous-entendait. Non pas qu’il ne le savait pas, mais il aimait qu’elle essaye de lui dire, sans assumer, qu’elle avait envie de lui ce soir. Il allait lui répondre, mais il entendit des pas se rapprocher de leur table et il préféra attendre que le serveur vienne prendre la commande de la demoiselle avant de parler de choses plus ou moins « sensibles ». Pendant qu’elle se cachait plus ou moins derrière le menu, Stefan fit un signe de main pour refuser celui que lui tendait le jeune homme.

- Merci, mais non. J’ai déjà mangé, mais il semblerait que cette petite tête en l’air a oublié! Donc, je l’ai emmené ici! , dit-il en riant faussement.

En général, les gens trouvaient étrange qu’il ne mange jamais. Ainsi, il avait préféré trouver une excuse pour expliquer pourquoi il ne commandait rien.

- Vous êtes sûr, monsieur? Nous pouvons vous servir une boisson si vous le souhaitez.
- Hum… Avez-vous du Whisky?
- Bien entendu monsieur! Le meilleur!
- Entendu, je vous prendrais un verre.
- Parfait! Madame a choisi?

Quand le serveur eut pris les commandes et récupéré le menu, Stefan se pencha légèrement vers son aimée.

- Pour répondre à tas question, oui, j’ai un odora hors du commun grâce à mes capacités surnaturelles. Je pense que pour toi, l’odeur est très légère, voire presque inexistante. De mon côté, c’est comme si on m’avait collé une de ces créatures sous le nez. Pour le « parfum », tu as raison. Je te parle de tes phéromones. Tu sens le désir sexuel à plein nez depuis que nous sommes partis de chez tes parents, il murmure en riant un peu. Je te certifie que ce n’est pas tombé dans le nez d’un enrhumé, plaisante-t-il. J’ai très envie de toi, malheureusement la décence veut que l’on attende un peu, mais je te garantis que je vais répondre à ton désir très bien tôt… Je te rassure, ma tenue avait le même but que la tienne.

Rapidement, on leur apporte leurs boissons. Le vampire prit une rasade de son alcool préférée, appréciant les saveurs, certes, atténuée, mais toujours aussi exquise.

- Pour en revenir à cet après-midi… Je dois dire que je suis agréablement surpris par l’ouverture d’esprit de tes parents. Jamais je n’aurais pu croire que Cina et Hazel soient capables d’accepter notre relation. Après tout, ils pensent que j’ai leur âge. Dire que Cina est un père poule… J’imagine qu’il devait être heureux d’avoir, enfin, un gendre qui n’ait pas peur de lui? Si ce n’est pas indiscret… Comment était la relation entre tes ex et tes parents? J’ai cru comprendre que c’était assez tendu, même s’ils ont quelques photos d’eux dans vos albums photo.


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________________________________________ 2021-09-17, 00:54 « Science is magic that works. »

Honey était, en tout cas aux yeux de Stefan, ceux là même qui s'étaient posés sur bien plus de personnes que les siens, "brillante et éblouissante". Il y avait, dans ces deux adjectifs, de quoi bouleverser n'importe qui et la jolie blonde ne faisait pas exception. Et pourtant, non content de ces hauts qualificatifs, il avait mentionné ses compétences en chimie et astrophysique, les deux domaines dans lesquels elle possédait un doctorat, pour conclure en affirmant qu'elle était "exceptionnelle" et devait garder ce fait à l'esprit. Pour sûr, après pareille déclaration, elle ne risquait pas de l'oublier de si tôt, ce qui ne l'engageait pas forcément à y croire sur parole !
- Toi ce sont tes déclarations qui sont exceptionnelles, fut-elle obligée de reconnaitre avant de sourire, presque malgré elle.
Stefan n'aurait pas eu, dans l'absolu, besoin de confier qu'il aimait la faire rougir. S'il y avait une chose que Honey avait rapidement compris le concernant, c'était bien que cette activité le divertissait particulièrement.
- Je crois que, d'une certaine façon, j'aime bien aussi, si on y réfléchit, analysa la jeune femme en croisant son regard pour lui sourire.
Ce qu'elle aimait aussi c'était cette promesse d'être honnête l'un envers l'autre. Plus encore parce qu'il ne l'avait pas été immédiatement au sujet de certaines choses, ce qui avait attristé Honey. Elle ne demandait pas à tout connaitre dans les moindres détails de sa vie, surtout qu'il n'avait effectivement pas toujours agi comme cet "homme bon" qu'il voulait (re)devenir mais elle voulait qu'ils puissent se faire confiance. Sinon leur histoire d'amour irait droit dans le mur, métaphoriquement.
- Je me souviens que c'est ce que je t'ai dit quand on s'est connu : que tu pouvais décider de la personne que tu voulais être, que les choses n'étaient pas figées. Manifestement tu m'écoutais déjà à l'époque, conclut la jeune femme, flattée.
Avec de pareils échanges, la soirée avait excellemment bien commencé et Honey ne voyait aucune ombre capable d'obscurcir le tableau. Elle aurait pu se contenter de dîner chez lui ou n'importe où et pourtant, ils étaient allés jusqu'à Boston, dans un restaurant qu'elle aimait particulièrement juste "comme ça", pour se faire plaisir, enfin, surtout à elle. Pour Stefan, seule la compagnie était plaisante, le menu, il n'y goûterait pas.
Dans de pareilles circonstances et après avoir pu ouvrir une partie de son cœur à Stefan tout en découvrant que ses parents l'acceptaient comme faisait partie de sa vie en plus de la leur, Honey était d'une humeur à l'image de la soirée : excellente. Elle ne pensait même plus aux interventions hargneuses de Wallace, quelques heures plus tôt, seulement à leur soirée, à ce qu'elle en avait imaginé ce matin-là en s'habillant et à ce qu'elle allait très probablement être. La jeune femme avait à la fois hâte et envie d'en savourer chacun instant. Et pourtant, paradoxalement, Honey se cachait presque derrière le menu, comme s'il pouvait, un peu, empêcher Stefan de lire si facilement en elle.
C'était à la fois déstabilisant et un injuste qu'il puisse, de par sa nature, connaitre, peut-être parfois avant elle, autant de choses sur ses sentiments et ses dispositions et elle si peu. Car même si Stefan avait été un homme ordinaire, rien n'aurait garanti que Honey aurait été en mesure de lire en lui. Parfois, c'était simplement au-dessus de sa compréhension du monde ou de ce qui selon elle était logique. Sans doute parce que les sentiments étaient rarement rationnels, contrairement à son cerveau en perpétuelle ébullition.
Ce même esprit vif ne manqua pas d'analyser mot à mot l'excuse que Stefan inventa, avec une nonchalante déconcertante, comme s'il avait fait ça toute sa vie (ce qui était en partie vrai) pour expliquer qu'il ne dînerait pas. La jeune femme arqua cependant un sourcil, se demandant si elle devait se vexer d'être la "tête en l'air" dans cette histoire. C'était un mensonge, alors ça ne comptait sans doute que pour les apparences, non ? Et comme ici Honey ne connaissait personne, elle pouvait probablement ne pas se formaliser davantage alors elle offrit son plus beau sourire au serveur lorsque celui-ci glissant un regard vers elle. Avec toute la distinction dont elle était capable, Honey passa donc sa commande pour l'entrée et le plat, ne manquant pas d'indiquer qu'elle choisirait le dessert plus tard et, parce qu'elle tenait à ce que l'histoire de Stefan soit aussi cohérente que possible, elle ajouta :
- La petite tête en l'air a très faim.
Le serveur rit poliment puis s'éloigna de la table sur laquelle, l'instant d'après, Stefan se pencha comme pour lui faire une confidence. Et, en effet, les propos qui suivirent n'avaient aucun intérêt à être connus de tous. Honey fut cependant contente de noter qu'ils confirmaient son hypothèse la plus probable, puis tenta d'imaginer le désagrément qu'elle pourrait ressentir si on lui avait mis un poisson sous le nez. Comme elle en raffolait, il ne serait peut-être pas aussi grand que si elle n'aimait pas ça, toutefois, elle songea qu'elle préférerait sans doute que ce fumet ne soit qu'un arrière plan olfactif - ce qu'il était pour elle.
- Je vois, opina la jeune femme. Ca doit être pratique dans certains situations et absolument irritant dans d'autres. On dirait mes migraines, en fait, réalisa la jolie blonde après un instant. Elles me font ressentir certaines odeurs plus fortement, en général ça me donne la nausée, précisa la jeune femme.
On avait connu des conversations plus glamour lors d'un dîner romantique, toutefois, Honey s'était dit que la comparaison pourrait intéresser Stefan, même s'il était certain que ce qui le divertissait véritablement était ce que les phéromones de sa compagne exprimait. Honey était presque choquée de "sentir le désir sexuel à plein nez" mais elle ne pouvait pas nier avoir une certaine libido.
- Il y a sans doute une excellente raison à cette odeur, déclara-t-elle, volontairement évasive, en essayant (en vain) de ne pas laisser le sang monter à ses joues pour les rosir. Etrangement, je suis assez... contente... satisfaite, même, que tu n'aies pas le rhume ce soir, poursuivit Honey sans croiser son regard, volontairement à nouveau.
Honey ne voulait pas finir aussi rouge qu'un homard mais c'était à croire que Stefan s'employait à remplir exactement le dessein opposé. Toutefois, ces nouvelles paroles offraient exactement les perspectives de fin de soirée que la jeune femme avaient espérées alors c'était sans doute un mal pour un bien.
- Une chose est sûre, tu as atteint ton but, souffla-t-elle.
Par chance, quelques instants plus tard, on leur servit à boire et la fraicheur de la tequila sunrise permit à l'esprit de Honey de se remettre un peu en ordre, ce qui était plutôt bienvenu dans un espace public. De la même façon, parler des parents de la jeune femme était aussi une excellente chose. Pour le moment. Viendrait un moment où ils deviendraient un tue l'amour, même si leur fille les adorait.
Cette dernière n'était pas étonnée que Stefan soit déconcerté par leur réaction suite à l'officialisation de leur relation. Déconcerter l'opinion, c'était quelque chose que les Lemon faisaient particulièrement bien et qui se transmettait manifestement d'une génération à l'autre. Avant de répondre, la jeune femme haussa les épaules.
- Moi j'suis pas étonnée. Ils ont toujours été comme ça. C'est de famille, je pense. Ils veulent que je sois heureuse alors si je le suis avec toi, ça leur suffit. Tu es intelligent et bien élevé, en soi, ils n'ont rien à redire. Tu es plus vieux, c'est vrai, mais ça arrive. Ca n'empêchera pas mon père de vouloir te tuer si tu me fais de la peine, même s'il aurait du mal si l'occasion se présentait, nuança Honey. J'crois qu'il est content que je sois avec quelqu'un de sûr de lui, oui. Il ne fait pas vraiment peur, mon papa, enfin... Je trouve. Mon avis est sans doute biaisé, reconnut la jolie blonde en sirotant son cocktail. Il joue seulement son rôle de père avec toi ou... Mes manifestement très intéressants ex, enchaina la scientifique, étonnée que la question des anciens petits amis surgisse.
Et pour cause ! Quand, quelques mois plus tôt, Honey avait dit à Stefan qu'elle avait revu Michel-Ange, il s'en était désintéressé. Il avait préféré l'embrasser, elle, et parler d'autre chose. Faire autre chose, même. Mais pourquoi pas, après tout. Honey n'avait pas honte de ses anciennes relations et se lança dans leur récit :
- Papa et maman adoraient mon premier copain. Tadashi. On était à la fac ensemble et il était un peu comme moi mais n'avait pas sauté de classe. On s'est connu pendant mon deuxième doctorat. On pensait que ça durerait toute la vie et puis... manifestement ça n'a pas été le cas, constata Honey en haussant les épaules. Ils ont été tristes pour moi quand ça s'est terminé. Moi aussi, d'ailleurs, j'étais triste, murmura la jeune femme qui essayait de ne pas trop repenser à cette période de sa vie. C'est la faute à... plein de mauvaises circonstances. Ca n'a pas été évident pour lui. Je crois pas qu'on soit encore amis mais mes parents continuent de l'estimer. Quant à Michel-Ange... Ils n'avaient rien contre lui mais lui s'était mis en tête le contraire. Il était persuadé que papa le détestait alors qu'il n'a pas fait beaucoup plus que menacer de le tuer s'il me faisait de la peine. C'est... Il est comme ça, mon papa. Il s'inquiète pour moi. Il trouvait Michel-Ange amusant et spontané. Mais je crois que lui et maman n'ont pas été étonnés quand je l'ai quitté et qu'ils l'aimaient moins que Tadashi. En fin de compte sur la durée ça n'aurait pas fonctionné, lui et moi. Je crois pas qu'ils aient gardé contact. Je pense même que Michel-Ange n'en aurait pas envie. Et... c'est tout.
L'espace d'un instant Honey avait songé à raconter les raisons qui l'avaient poussée à rompre mais s'était rappelée que ça ne faisait pas partie de l'intitulé de la question. C'était peut-être mieux comme ça.
Alors que Honey se faisait cette remarque, le serveur apporta son entrée et elle commença à la déguster, manquant de demander à Stefan s'il ne voulait pas goûter mais se rappelant à temps que ce n'était pas utile. Puis un autre détail traversa son esprit. Quelque chose qu'il venait de dire.
- Papa et maman t'ont montré les albums photos ? s'étonna-t-elle en retard. Avant de savoir qu'on sort ensemble ? Mais... Pourquoi ils ont fait ça ? C'est pas... c'est pas du tout logique ! Ils ont montré quoi ?
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________________________________________ 2021-09-17, 16:35

«La petite tête en l’air à très faim ». Avait-il fait une erreur en choisissant son histoire? Bon, il est vrai qu’il aurait pu seulement répondre ne pas avoir faim et laisser le serveur repartir en s’inventant lui-même divers scénarios pour expliquer que son client ne suive pas les règles « implicites » de tout bon rendez-vous au restaurant. Mais, soyons honnêtes, il en avait un peu assez de se faire regarder de travers. Pour une fois, il avait envie qu’on ne le juge pas et avoir l’impression d’être un client comme un autre. Être un homme comme un autre. C’était rare de sa part, lui voulant d’habitude être admiré, voir craint. Depuis qu’il connaissait Honey Lemon, il aspirait à une vie plus simple… si on pouvait dire qu’il en avait une.

Quand leurs boissons arrivèrent devant eux, il prit une gorgée et la discussion tomba rapidement sur les beaux-parents. C’était ce que devait faire un bon compagnon, non? S’intéresser à la vie de son amour. Elle lui expliqua, en gros, que les parents ne détestaient pas ses exs. Au contraire, le premier semblait leur avoir plu. Le deuxième, s’ils n’avaient pas développé le même genre de liens, n’avait pas été non plus leur bête noire. Seulement, ce dernier semblait s’être fait des films tout seul. Après l’avoir rencontré dans son bureau, Stefan ne fut pas réellement surpris de ce que lui expliquait la jolie blonde. Il semblait quelque peu… original, à son opinion. Enfin… Peut-on réellement dire qu’il était plus original qu’un vampire de plus de 500 ans? Clairement, à côté, ce pauvre Michel-Ange était tout à fait ordinaire et un bien meilleur partit en comparaison à un vampire assoiffé de sang. Stefan était bien heureux d’être dans la vie d’Honey. Bien d’autres humains auraient pu avoir peur de lui et refusé de le voir, sauf peut-être pour le tuer. Elle, elle voyait le bien chez les autres. Même les plus dangereux.

Il eut un sourire en coin quand elle lui demanda comment ça se faisait que ses parents eussent partagé son album photo sans savoir qu’il sortait avec elle. Une bonne question qui méritait, bien sûr, une réponse.

- Tout simplement parce que je m’intéressais à tes photos. Ils étaient si fiers de toi, c’en était touchant! Ils ont raconté tellement d’histoires adorables à ton sujet… Cette poupée blonde à qui tu as refait la garde-robe pour en faire une scientifique, par exemple… Celle que j’ai préférée, c’est de savoir que tu as fait du théâtre, mais pas n’importe quelle pièce, le Rocky Horror Show! Je n’avais jamais vu avant, mais après avoir compris ce que c’était, je dois dire que je suis stupéfait. Toi, chanter « I want be dirty »? Il faut que tu me fasses une représentation privée un de ces jours. Je serais tout à fait intéressé à te voir jouer cette Janet… Tu devais être extrêmement belle sous cette blouse blanche…

Il la laissa continuer de manger avant de décider de parler de ce qu’il avait dit plus tôt.

- Pardonne-moi si ce que j’ai dit t’a déplu. Par « tête en l’air », je voulais sous-entendre que tu étais tellement concentrée sur ce que tu faisais que tu en aurais oublié de manger, pas que tu serais une sorte de tête de linotte. Clairement, je ne veux pas te présenter comme une imbécile, que ce soit dans le mensonge ou dans la vérité. Tu es une femme brillante et je suis fier de fréquenter un génie pareil que toi. J’espère que tu ne m’en veux pas?, demanda-t-il en prenant sa main pour l’apporter à ses lèvres pour baiser doucement sa peau.

Plus tard, ils quittent le restaurant. Tout s’est très bien passé. Stefan, comme à son habitude, agit en gentleman et ouvre la porte-passager à sa douce avant d’aller au volant. Il espérait que, pour elle, cette soirée serait parfaite ou, tout du moins, agréable. En faisait-il trop, voir pas assez? Il ne savait pas vraiment. Au moyen-âge, des « rendez-vous », ça n’existait pas vraiment. Oui, bien sûr que l’on sortait du château, mais s’était pas du tout les mêmes coutumes, les mêmes mentalités. Les choses ont évolué et il ne savait pas réellement ce qu’attendait une femme du 21e siècle d’un rendez-vous réussi. Il y allait d’instinct et cela semblait fonctionner, mais pouvait-il être vraiment sûr qu’il s’y prenait bien? Aucune idée. De toute façon, l’important c’était le sourire de la demoiselle et lui demander ce qu’elle semblait tant réclamer...

Le vampire est impatient depuis des heures. Le doux fumet, un peu apaisé maintenant, qui imprégnèrent la peau d’Honey criait à la luxure et comme à son habitude, Dracula avait vraiment du mal de ne pas y penser. S’il s’écoutait, il aurait pu le faire dans la voiture, mais il se doutait que Honey, romantique qu’elle était et vu son handicape, serait mieux dans un lit que sur la banquette arrière d’une voiture. Peut-être qu’ils pourraient… Rester un peu plus longtemps à Boston? Il démarra le véhicule et reprit la même route par laquelle ils avaient passé, mais à la place de continuer tout droit comme prévu, il tourna pour s’engouffrer dans le stationnement d’un hôtel qu’il avait repéré un moment plus tôt. Il arrêta le moteur et il se tourna vers sa bien-aimée.

- Tu as droit de dire non. Si tu veux rentrer, nous rentrerons, mais je me disais que nous pourrions peut-être rester à Boston un peu plus longtemps? Nous pourrions dormir ici. Si tu le veux, bien sûr. Qu’en penses-tu?


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________________________________________ 2021-09-18, 00:38 « Science is magic that works. »

Honey avait l'habitude des démonstrations affectives de ses parents quand elle était en leur compagnie. Ils la considéraient comme la prunelle de leurs yeux, leur plus belle réussite et l'enfant rêvé, mais elle n'avait pas conscience que ces mêmes parents parlaient autant d'elle lorsqu'elle n'était pas là. En bref, la jeune femme avait de quoi être surprise, et plutôt deux fois qu'une ! Jamais elle n'aurait imaginé qu'ils auraient l'idée de montrer leurs souvenirs personnelles à celui qui, avant d'être leur ami (et gendre) était avant tout leur patron. Même s'ils avaient sans aucun doute témoigné un intérêt à minima poli pour les photos affichées sur les murs, il y avait tout un gouffre entre l'observation intéressée de la déco du salon et trois heures à regarder chaque page de l'album photo.
Honey n'avait pas besoin d'avoir été là pour savoir qu'ils s'étaient attardés sur chaque photo, sur chaque événement et, comme le mentionna Stefan, sur chaque anecdote reliée aux différentes périodes de la vie de leur heureuse. Par chance, ils ne savaient que trop bien à quel point leur précieuse enfant avait été humiliée au cours de sa scolarité et n'auraient jamais eu l'idée de raconter les moments gênants (et il y en avait eu) de sa jeune vie. Ouf. Stefan devait encore avoir une image agréable, peut-être plus mignonne. Plus important : il n'allait pas se moquer.
En fait c'était tout le contraire ! Il semblait touché par toutes ces histoires que maman et papa avaient raconté sur elle. Honey aurait probablement préféré qu'elles arrivent plus tard dans leur histoire, à eux, mais pourrait largement y survivre. Et elle se souvenait parfaitement des anecdotes que Stefan avait retenues.
- Tu te rends pas compte, tu ne jouais pas à la Barbie quand tu étais petit, dit-elle en choisissant soigneusement sa formulation pour ne pas mentionner que Barbie avait été inventé cinq cents ans après sa naissance. Elles étaient TOUJOURS habillées en rose et en paillettes, c'était très frustrée parce qu'elles n'étaient pas comme moi. Alors maman m'a appris à coudre pour que je puisse y remédier.
Hazel avait eu raison. Savoir coudre, ça servait toujours. Et depuis Honey avait également appris à suturer les blessures, ce qui, en soi, était un dérivé de la couture. Mais Hazel, ou Cinna, celui qui avait raconté cette anecdote, aurait peut-être dû s'abstenir de mentionner le Rocky Horror Picture Show. Certes, ils ne pouvaient pas deviner que Stefan désirait sexuellement leur fille et que cette comédie musicale ne pourrait que lui plaire (en cela, Honey n'était absolument pas surprise que ce soit cette anecdote qui ait obtenu sa préférence) mais quand même : est-ce qu'on montrait vraiment des souvenirs pareils à son patron ? Ils étaient donc des amis si proches ?
Evidemment, Honey rougit et se retint de toutes ses forces pour continuer de manger plutôt que d'enfouir sa tête entre ses mains.
- Mes années en art dramatique étaient vraiment géniales mais crois que mes parents n'auraient pas dû raconter ça à mon patron. Parce qu'à l'époque ils ne pouvaient pas savoir qu'on est aussi ensemble. En plus j'ai fait d'autres comédies musicales, ils auraient pu en choisir une moins... connotée. Enfin bon, tant pis ! soupira Honey. Je suis pas surprise que l'idée te plaise et j'ai encore le DVD de la représentation quelque part si vraiment ça t'intéresse. Ca sera sans doute mieux que d'essayer de le refaire avec ces jambes-là, poursuivit la jeune femme en désignant le bas de son corps d'une mine contrite.
Honey avait toujours adoré danser, depuis qu'elle était toute petite. Après le ballet elle avait appris les claquettes et la danse plus contemporaine. Ses compétences avaient été particulièrement appréciées par ses professeurs d'art dramatique et lui manquaient, parfois. Aujourd'hui, même si elle avait voulu lui faire une démonstration le soir même, Honey n'avait tout simplement plus le tonus nécessaire dans ses membres inférieurs.
- Je pourrai jamais plus danser comme dans la représentation d'origine mais je sais encore chanter alors... Peut-être que j'y penserai, un jour, à la représentation privée, reprit-elle en diminuant le son de sa voix par crainte que les autres clients l'entendent.
Les joues encore roses, la jolie blonde le gratifia d'un sourire qui se voulait complice mais qui était sans doute encore un peu gêné. Cela dit, promettre d'y penser ne l'engageait pas à le faire, seulement à l'envisager. Et c'est justement en essayant d'imager ce que ça pourrait bien donner, si elle donnait vie à ce fantasme de Stefan, que Honey termina son entrée, évitant pour un temps de croiser le regard de Stefan. Juste au cas où. Elle ne savait pas si elle avait été sexy sous cette blouse. Honey n'était pas du genre à se trouver sexy. Notamment parce que ce n'était pas souvent quelque chose qu'elle recherchait.
Alors qu'on venait d'apporter le plait de résistance, Stefan ramena la conversation dans le passé, plus précisément à l'excuse qu'il avait fournie plus tôt au serveur et Honey tiqua. Donc il l'avait vue douter de cette histoire, manifestement.
- T'en fais pas, c'était pas important et je t'en veux pas du tout, assura la jeune femme. C'était une réaction idiote, je sais que tu dois essayer de te justifier pour ne pas avoir l'air suspect et je sais aussi que tu ne penses pas que je suis écervelée. En fait... ça m'est déjà arrivé de rester travailler au lieu d'aller manger, admit la scientifique. Alors tu n'as pas totalement menti. C'est une bonne excuse, à la réflexion. Mais c'est ma faute, c'est moi qui mal interprété ce que tu disais. Le mieux c'est sans doute de ne plus en parler, constata-t-elle.
Le recul était toujours à mieux analyser les situations. Dommage qu'il soit rarement possible de le prendre quand on était en train de vivre la situation. Encore accaparée par ses pensées, la jeune femme frémit, surprise, quand Stefan attrapa l'une de ses mains pour l'embrasser. Bon dieu ce qu'elle aimait quand il faisait ça. Elle se croyait héroïne d'un vieux film - ou princesse.
- Fierté partagée, murmura la jolie blonde juste après.
Une fois le malentendu dissipé, Honey retourna à son assiette et Stefan continua d'animer la discussion. Le pauvre ! Non content de ne pas manger, il dût la regarder manger l'entrée, le plat et le dessert. Mais comment passer à côté d'une note sucrée pour conclure le repas ? A plusieurs reprises, l'humaine avait manquer de s'en excuser mais s'était souvenue, avant que les mots ne franchissent ses lèvres, qu'elle n'y pouvait rien, que manger faisait partie de ses besoins vitaux et que la gourmandise faisait le reste.
En fin de soirée, pendant que Stefan demandait l'addition, la jeune femme s'éclipsa aux toilettes. Si elle n'aimait pas devoir le faire pendant n'importe quel autre rendez-vous (mais qui aimait admettre qu'il avait besoin de vider sa vessie ?), elle appréciait encore moins d'en informer, même subtilement, quelqu'un qui ne partageait pas ce genre de besoin. C'était, pour Honey, encore plus gênant que ses allusions à peine voilée ou le fait qu'il ne mangeait pas. Heureusement, à son retour près de leur table, alors que Stefan était prêt à partir, Honey n'y pensait déjà plus - en plus de se sentir bien plus légère.
La jeune femme suivit Stefan dans l'air frais de la nuit, tombée pendant qu'ils dînaient, et s'engouffra dans la voiture qu'il lui ouvrit, suivant ses manières d'un autre temps qu'elle aimait tellement. La journée avait été agréable, pimentée par juste ce qu'il fallait d'événements imprévisibles et la soirée était en était la parfaite conclusion. Maintenant ils allaient rentrer à Storybrooke et Stefan proposerait vraisemblablement que Honey dorme au manoir et elle accepterait. Ils finiraient par ne pas se contenter de dormir et ça ne serait pas un mal. Alors, prévoyante, pendant que Stefan refaisait le chemin en sens inverse, la jeune femme envoya un sms à Wallace pour confirmer qu'elle n'allait pas rentrer et qu'il devait nourrir Schrödinger. La réponse de l'intéressé ne se fit d'ailleurs pas attendre, si bien que Honey ne releva le nez de son téléphone que pour constater que Stefan avait coupé le moteur sur un parking.
Elle fronça les sourcils, perplexe, et se tourna vers son chauffeur en quête d'une explication qui ne tarda pas mais continua de la baigner dans le mystère encore quelques instants. Dire non à quoi ? Décidément, même s'ils communiquaient mieux qu'aux prémices de leur relation, parfois Stefan était encore plus sibyllin qu'une prédiction de la Pythie de Delphes ! Mais enfin, heureusement, l'explication arriva. Il proposait de dormir à Boston plutôt que de rentrer. Tout s'expliquait. Enfin presque.
- Tu es fatigué et tu as peur de ne pas réussir à tenir la route ? demanda spontanément la jeune femme. Je n'ai pas le permis de conduire sinon j'aurais...
Honey ne termina pas cette phrase car quelque chose venait de faire tilt dans son cerveau.
- Oh, commenta-t-elle lentement. Je l'ai. Tu veux pas réellement dormir. Enfin, si mais pas tout de suite là maintenant. C'est ça, hein ?
Bien qu'athée, Honey aurait presque était prête à prier pour que ce soit ça sinon ça serait elle qui passerait pour une obsédée. Et vu ce que Stefan sentait d'elle ce soir, il pensait peut-être déjà qu'elle en était une.
- Dans ce cas j'espère que c'est un bon hôtel et qu'ils font le petit-déjeuner, décréta la jeune femme en ouvrant la portière de la voiture.
Mais soit Honey était très lente, soit Stefan était vraiment très rapide. Car elle n'avait pas totalement fini de l'ouvrir qu'il était déjà là, prêt à l'en faire sortir comme une princesse de son carrosse. Bras dessus bras dessous, ils se dirigèrent vers l'entrée puis à la réception où, au vu de l'heure tardive, il n'y avait qu'eux et le réceptionniste. Et puisque c'était l'idée de Stefan, Honey resta quelque peu en retrait pour le laisser palabrer avec l'employé, gageant que l'hôtel n'était certainement pas complet.
Son pronostic se vérifia quand, l'air un peu gêné, le réceptionniste annonça :
- J'ai bien peur qu'il ne me reste que la suite nuptiale. Cela pourrait-il convenir ?
Evidemment, songea Honey, amusée. Ce n'était pas comme si c'était la première fois qu'ils avaient un problème similaire dans un hôtel. Le hasard était parfois bien curieux mais n'ennuya pas Stefan qui récupéra le pass pour déverrouiller la chambre et entraina Honey vers l'ascenseur.
Une fois dans l'habitacle, la jeune femme l'enlaça, plus tendrement que lascivement, et enfoui son visage suffisamment contre son torse pour éviter que ses yeux ne se posent par inadvertance sur un miroir. Contre son thorax, elle murmura alors la réflexion qu'elle venait de se faire :
- C'est marrant, non ? A Miami ils se sont trompés dans ta réservation et ici c'est carrément la suite nuptiale ou rien. Franchement, les probabilités pour que ça arrive étaient très, très faibles !
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________________________________________ 2021-09-18, 20:12


C’est tout naturellement que l’homme était sorti en vitesse vampirique pour venir ouvrir la porte de son aimée. S’il savait qu’en 2021, les mœurs étaient différentes et la galanterie n’était plus nécessaire, pour lui qui avait été élevé avec ces valeurs, il était important de se montrer prévenant avec Honey. Quand on était aussi riche de Crésus, les biens matériels perdaient quelque peu de leur intérêt et il lui semblait si facile de donner que ça ne voulait plus rien dire. Les actes, eux, étaient bien plus importants, permettant de prouver ses intentions et les siennes étaient clairement d’être au petit soin de cette femme qui l’avait aidé à redevenir une meilleure personne. Qu’était-ce un peu de galanterie en comparaison?

Le reste de la soirée s’annonçait bien. La jeune femme avait enfin fini par comprendre où il voulait en venir et semblait vouloir la même chose que lui malgré la rougeur de ses joues qui avait fait rire quelque peu ce dernier, la trouvant toujours adorable. Elle était aussi « obsédée » que lui, à la différence qu’elle n’assumait pas. Ça rendait les choses plus amusantes à l’avis du vampire qui aimait la pousser à l’avouer à voix haute. Un peu comme le serpent poussant Ève à manger la pomme interdite. Qui ne mieux qu’un vampire pour pousser à la tentative?

Le couple se présentant à l’accueil où il n’y avait pas chat qui vit en dehors d’eux et du réceptionniste, ils demandèrent une chambre. Selon l’humain, il ne restait que la suite nuptiale. Très bien! Ils ne seraient que plus confortables pour cette nuit. Après tout, le plus important actuellement était d’avoir un bon lit et potentiellement une douche avec une poignée pour que Honey puisse se soutenir au besoin. Stefan prend le passe sans hésitation et après avoir réglé, il accompagne la blonde dans l’ascenseur. Il passa un bras autour d’elle pendant qu’elle se pressait contre son torse et lui regardait droit devant lui, se refusant de voir son reflet afin de garder une humeur adéquate pour le reste de la soirée à venir. Par contre, il n’avait pas vu venir les propos de la jeune femme qui reparla de Miami. Merde…

À ce moment, Stefan avait deux choix. Soit il se montrait honnête, soit il lui mentait, mais s’il lui mentait une nouvelle fois, il serait possible qu’il retombe dans ses travers et continue à lui cacher la vérité. Le risque dans tout cela était qu’elle découvre le pot au rose. Il avait promis d’être honnête. Allait-il vraiment briser sa parole pour ne pas gâcher ses chances de lui faire l’amour? Cela lui semblait totalement absurde. Avant, il ne se serait même pas posé la question, mais les choses étaient différences. Soupirant, il décida de ne pas lui mentir, mais d’oublier volontairement une partie de l’information. Elle n’était pas obligée de savoir que son but était de la manipuler, non?

- Je dois être honnête avec toi… Avec Miami, il n’y a eu aucun coup du sort ou presque. Tout a été calculé. Je voulais passer un peu plus de temps avec toi, mais je ne savais pas comment faire… Donc, j’ai fait semblant de gagner des billets, mais en fais je les récupérer (volé, mais ça, il n’avait pas envie de s’en venter). Pour ce qui en est de la chambre, il était déjà prévu que l’on partage la même pièce, mais j’ignorais vraiment qu’ils n’avaient plus de chambre avec deux lits. Je devais te le dire, je trouvais déplacé de ne pas être honnête quand je te l’ai promis. Je sais aujourd’hui que c’est complètement dérangeant et j’aurais dû t’inviter sans tout inventer. Disons seulement qu’à ce moment-là, tu ne m’avais pas encore fait ouvrir les yeux… Je sais très bien que cela peu gâcher notre moment ce soir, mais je ne voulais pas que tu le découvres et tu me reproches de ne pas avoir pris cette occasion pour ne plus te mentir. Alors, j’accepte les conséquences qu’il y aura.


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________________________________________ 2021-09-18, 23:32 « Science is magic that works. »

Honey ne parvint pas à interpréter le soupir qui s'échappa du thorax de Stefan suite à son commentaire. A moins qu'avoir fait chambre commune à Miami l'ait plus agacé qu'il ne l'avait alors montré ? Stefan n'était pas ce qu'on pouvait appeler un livre ouvert - contrairement à sa compagnie - alors ça n'aurait pas été surprenant que la jeune femme n'ait pas réussi à entièrement le décoder à ce moment-là, quand ils se connaissaient si peu et ne partageaient presque aucune complicité.
Ou alors l'astrophysicienne était à des années lumières de la vérité. C'est ce que la jolie blonde réalisa dès les premiers mots de Stefan. "Je dois être honnête avec toi". En principe ça n'annonce jamais rien de bon mais, quoiqu'à l'écoute, Honey préféra ne pas anticiper ce qui allait suivre et aviser une fois qu'il aurait effectivement été honnête avec elle. Sa vision de la politesse aurait voulu qu'elle relève le menton pour croiser le regard de Stefan et lui signifier ainsi sa totale attention mais Honey n'en fit rien. Elle ne voulait pas risquer de voir son reflet, même du coin de l'œil, même sans vraiment en faire attention. Alors, raidissant son corps, la jeune femme décolla son visage de quelques centimètres de la poitrine du vampire et écouta, attentive.
De toute façon elle avait toujours énormément de mal à interpréter les expressions faciales. Le regarder ne l'aurait peut-être même pas aider à mieux comprendre ce qu'il pouvait bien ressentir en faisant cet aveu qui surprit Honey énormément. Elle songea alors qu'elle avait bien fait de ne pas anticiper ce qu'il allait dire car jamais elle n'aurait pu imaginer le quart de ce qu'il racontait. Inventer une histoire de concours et de micmac dans les réservations pour "passer plus de temps avec elle" c'était... pas banal. Pas banal du tout, même.
Le point positif c'était que Stefan tenait parole : il était honnête, pas seulement parce que ça l'arrangerait mais parce qu'il le lui avait promis. Si Honey avait dû lui attribuer des bons points, il en aurait eu pour avoir décidé d'assumer les conséquences de ses actes. Quant au reste de l'histoire, la jolie blonde ne savait pas encore quoi en faire, si bien qu'elle laissait tournoyer les éléments dans son esprits pour les analyser sous tous les angles et les décortiquer jusqu'au cœur, si bien que ses premiers mots n'eurent rien à voir avec cet aveu :
- On est arrivés à notre étage, déclara factuellement la jeune femme en pointant sur sa gauche.
En effet, les portes de l'ascenseur s'étaient ouvertes depuis quelques instants déjà sur le couloir désert du dernier étage de l'hôtel. Tête encore baissée, si bien que Stefan ne pouvait pas non plus lire les émotions sur son visage, Honey s'appuya de nouveau sur sa canne et quitta l'ascenseur. Après un rapide examen du couloir, elle tourna à droite. Leur suite se trouvait au bout du couloir et la jeune femme s'arrêta devant la porte close quelques instants plus tard. Stefan l'y rejoignit et utilisa le pass électronique pour déverrouiller la porte que Honey franchit en premier. Machinalement, après quelques pas dans la suite, ses yeux verts balayèrent les environs, comprenant un peu plus après chaque centimètre carré parcouru pourquoi cette suite était nuptiale. Le cadre était idéal. Le lit immense. La salle de bains sans doute à cette image mais Honey n'allait pas vérifier.
A la place, elle s'assit au bout du lit et recroisa, pour la première fois depuis ce qui lui semblait être une éternité, le regard de Stefan. Mais elle ne parla pas immédiatement, préférant observer et essayer de comprendre les émotions sur son visage. Il avait l'air inquiet et profitait sans doute du silence pour ressasser sa mauvaise décision. Ca ne devait pas être très fun d'être dans sa tête à cet instant précis.
- Je m'attendais pas à ça, déclara-t-elle finalement. J'espérais rien de spécial mais je sais que si j'avais essayé de deviner ce que tu allais dire j'en aurais été incapable. Stefan, parfois je comprends pas comment tu fonctionnes, avoua Honey, désemparée par ce constat. Je sais pas trop ce que je ressens. Mais en tout cas à l'époque, tu as bien joué ton rôle, j'y ai vraiment cru quand tu as dit que c'était une erreur de la part de l'hôtel. Ca m'avait mise mal à l'aise de savoir qu'on allait partager la même chambre. Je ne t'appréciais pas assez pour me sentir suffisamment proche pour avoir autant d'intimité avec toi.
Il n'y avait manifestement pas que Stefan qui était honnête ce soir. Mais de la part de Honey la franchise crue était davantage attendue que de la part du vampire. Cette dernière poursuivit, les yeux perdus au loin, en train de se remémorer :
- On avait passé une bonne journée. Moi peut-être plus que toi, d'ailleurs, enfin, c'était ma sensation alors même si j'étais mal à l'aise je voulais vraiment prendre les choses d'une façon détachée... En fait avec le recul j'ai presque tout aimé de cette soirée à l'hôtel. Tu m'as protégée pendant l'orage alors que je m'étais coupée la main et je sais, enfin j'imagine, se corrigea-t-elle, que ça a dû être difficile pour toi. Ensuite on a parlé de littérature et de poésie. Je crois que ce que j'ai préféré c'est qu'au vu de la configuration des lieux tu aurais pu me faire des avances, voire me forcer, mais tu l'as pas fait. Je me suis sentie en confiance et j'ai appris à te connaitre et à t'apprécier plus.
Honey se laissa bercer par sa rêverie de souvenirs encore quelques instants avant de se souvenir d'un détail et d'y répondre en passant, comme elle en avait l'habitude :
- Ca fait depuis bien avant ma naissance que les chambres de couple ne sont plus des lits séparés par défaut. Je pense que ça date des années 60 ou 70. Tu as raison, à propos. Elle est un peu dérangeante ton histoire, commenta la jeune femme d'un ton factuel. Mais tu as aussi eu raison de me le dire ce soir. C'est courageux. Tu peux être fier de toi, ajouta-t-elle, sincère. Je me sens pas fâchée. Peut-être que j'ai tort, se demanda Honey à haute voix, sourcils légèrement froncés, songeant qu'elle n'était peut-être pas normale. En fait j'aimerais bien que ce que je considère comme de bons souvenirs puissent continuer d'en être. Tu as dit la vérité alors je te pardonne. Mais plus d'histoires, d'accord ?
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