« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Nous deux ? Genre, Monsieur J et moi même ? Je m'imaginais déjà dans une grande et majestueuse robe blanche avec des paillettes dans les cheveux et deux corps attachés avec une corde, chacun à l'une de mes chevilles. Le seul hic, c'est que je ne pourrais plus avancer. A moins de les attacher aux chevilles de Monsieur J. Mais ça serait lui qui ne pourrait plus avancer. Et si il ne pourrait plus avancer, je pourrais faire ce que je veux de lui ! D'ailleurs, ça me faisait penser à un truc...
« C'est impossible ! » m'exclamais-je.
On ne pouvait pas se marier. Jamais un prêtre accepterait cette requête, vue qu'il manquait quelque chose d'essentiel.
« On ne peut pas se marier, on n'a pas consommé le mariage ! » précisais-je.
Pour se marier, il fallait consommer. C'était dans ce sens là, n'est ce pas ? J'avais un doute d'un seul coup. Après tout, ce n'était pas bien grave. Le tout était de dire oui le moment venu ! Et j'étais prête !
« Monsieur le prêtre, on peut consommer sur place ou on se marie avant ? »
Il semblait confus, ne sachant pas quoi me répondre. Etait-il un réel professionnel de la profession ou non ?
« Ok, d'accord, je m'adresse à plus haut. » ajoutais-je en levant les yeux au ciel. « Et toi, il faut qu'on cons... » fus-je coupé par le prêtre.
« Grand dieu ! Ne vous adressez pas au seigneur de cette façon ! »
Comment pouvais-je faire autrement ? Je n'avais pas son fixe ni son whatsapp. Oh mais que suis-je bête ! Il y avait sans doute une ligne privée entre celui d'en haut et le prêtre en face de moi. Avait-il un téléphone portable sur lui ? Je m'étais élancée contre lui pour lui faire les poches. Il se débattait, mais ça ne me calmait pas.
« Arrêtez ! Arrêtez ! » hurla t'il tandis que je me stoppais net.
« Tu n'as pas de téléphone ? Juste un taser et c'est tout ? » lui demandais-je, car quelque chose me disait au toucher qu'il avait un taser sur lui, lui aussi.
« Arrêtez ! Je suis un homme de dieu ! » précisa t'il une nouvelle fois.
« Oui, je connais ça. J'ai été avec un dieu aussi. Ou plutôt attiré par l'un d'entre eux. Le dieu des dieux, celui de la Renaissance. Vous le connaissez ? Vous avez son numéro ? Ca fait quelque temps que je ne l'ai pas vue. Je me demande ce qu'il devient. La dernière fois il était nu comme un vers devant sa piscine. Beau spectacle. Mais sa femme était présente. J'aurai du la tuer, ça aurait arrangé les choses. »
Le prêtre se signa. Je fis de même. Après tout, il devait mieux savoir que moi comment il fallait procéder pour implorer son dieu de tuer quelqu'un. Qui sait, ça pourrait me porter chance à l'avenir. En attendant... on en était où ? Je me tournais vers Monsieur J, remarquant qu'il était toujours là.
« Oh oui ! La consommation ! J'ai déjà plus de collant. Reste à bénir le corps. » dis-je en regardant le prêtre.
Il semblait ne pas comprendre. Est ce que j'étais en train de confondre mariage et enterrement ? J'avais vraiment un sacré doute...
« Laissez moi faire, j'ai tout ce qu'il faut ! » dis-je en me détachant de lui pour m'éloigner et rejoindre une voiture qui venait de s'arrêter plus loin.
C'était une voiture de flic. J'étais sûr qu'ils possédaient ce que je souhaitais. Et tandis que les deux agents s'étaient précipités hors de la voiture pour aller aider un gars au loin qui était en proie à un loup, j'avais ouvert le coffre de leur voiture et sortit un bidon d'essence. Revenant vers mes deux complices, j'avais ouvert le bidon et j'avais commencé à verser le contenu sur le prêtre, qui avait tenté de se débattre, mais fort heureusement, Monsieur J le tenait.
« Bon, maintenant qu'on a l'eau bénite, il manque une allumette pour bénir le corps. Tu as ça sur toi Sherlock ? » demandais-je à Monsieur J...
Sherlock ? Monsieur J... Ca grondait une nouvelle fois dans ma tête. Fallait pas faiblir. On avait un corps à bénir. Manquait juste du feu. C'était bien le corps du prêtre qu'il fallait bénir, n'est ce pas ?
« Citrouille ! » m'exclamais-je à l'intention de Monsieur Sherlock J !
Car dans le ciel, une pluie de citrouille avait lieu. Je levais la tête, la laissant tomber sur moi. Ce n'était pas des vrais citrouilles, car à plusieurs mètres au dessus de nous, elles se transformaient simplement en poussière qui nous tombaient dessus. A peine la poussière m'avait effleurée que j'avais éternué.
« Ca chatouille les narines ! » m'exclamais-je, avant de revenir vers Monsieur J et de rester face à lui quelques instants.
Je sentais quelque chose se passer. J'avais la tête lourde. Comme si on tentait de faire irruption à l'intérieur. Ou plutôt d'en sortir... de m'en sortir ???!!!
« Je crois qu'elle revient... » laissais-je échapper à l'intention de Monsieur J. « Je veux pas partir ! » ajoutais-je.
Mais elle était forte. Bien trop forte... !
« J'ai le droit à un dernier repas ? Une dernière volonté ? » demandais-je au prêtre qui semblait reprendre ses esprits.
Ok. Il allait me servir à rien. J'avais même pas un batte de baseball sur moi. Ni batte, ni briquet, ni allumettes. La vie était tellement injuste... !
CODAGE PAR AMATIS
♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Sherlock Holmes
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Benedict Cumberbatch
« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Sherlock Holmes
“Si vous voulez construire une machine à voyager dans le temps, faites en sorte que ce soit dans une voiture!”
Un dieu de la Renaissance ? Vraiment ? Pourquoi ça me faisait aussi mal. Ces paroles. J’avais déjà eu quelque chose à voir là dedans, comme un lointain souvenir. Mais en même temps, j’étais le Joker. J’avais fait fi du passé pour me concentrer sur le présent. Pas l’avenir, juste le présent. Et là, actuellement, je faisais de la contention à un prêtre pour lui faire du mal. Parce que c’était drôle. « Dommage qu’elle est choisi cette voie là… Je t’aurai réservé le même sort que j’avais envisagé au type de la Renaissance. Quelque chose de pire que la mort… Quelque chose qui l’éloignerait définitivement de ma Nora. Tu sais, mon garçon, il existe une façon de mourir, mais tellement d’être tourmenté… Et par l’esprit… Oh, j’adorerai te tourmenter par l’esprit... »
Je le lâchais alors. Queenie était en train de revenir. Mais l’avais-je vraiment appeler Queenie dans mon monologue avec le prêtre ? J’avais utilisé un autre prénom. Quelque chose qui faisait écho en moi. Contrairement à Queenie d’ailleurs, cette personne, à l’intérieure de moi, ne se débattait pas pour ressortir, pour revenir. Pourquoi j’avais pas quelqu’un qui se débattait ? Pourquoi j’avais pas un hargneux comme Queenie. A nouveau, j’étais très jaloux. « J’ai un briquet chérie ! »
Je lâchais le prêtre, en même temps que je cherchais un briquet. Ce dernier se mit à courir à toute jambe. J’aurai du prendre un lance-flamme. Je soupirai, les bras le long du corps ; j’étais presque déçu que ça se passe comme ça. Mais c’était peut être mieux. Il allait faire des cauchemars de nous pendant des années ! Ca c’était de la tourmente ! Et à l’occasion, j’irai le voir, juste le voir, pour lui rappeler doucement ma présence… J’étais heureux. Consommer le mariage ? Je n’avais pas relevé cette idée, mais elle me plaisait plutôt bien. Après tout, il n’y avait plus grand-chose à faire. Finalement, le prêtre n’était pas aller bien loin. Je sortis mon téléphone et lui jetait. « Tiens, film, on va consommer, on mettra ça sur le net ! »
Mais je n’eus pas le temps de dire autre chose qu’une pluie de citrouille nous arriva dessus. La poussière envahit à mon tour les narines, et je me mis à éternuer. Je me sentais partir. Alors que l’autre, en moi, l’inactif, semblait gagner en puissance ! Non ! J’avais tellement de projet ! Pour Queenie, pour moi ! Surtout pour moi. « Oh non non non non non…. »
Je me secouais. Il fallait que je parte avec les honneurs ! Que je crame le prêtre ! Après tout y’avait qu’une façon d’aller dans l’haut delà ! Quand je le rejoindrais, il me dira, comme tous les autres avant lui si c’était si bien. J’allumais le briquet. « Nous sommes réuuuuniiii ici pour… Pour... »
Qu’est ce que je faisais là bon sang ? Je vacillais, et manquait de tomber. La flamme du briquet dansa. Ce dernier me glissa des mains d’ailleurs. Je le rattrapas in-extremis. Je voyais le prêtre pleurer, et une autre tâche apparaître dans son pantalon. « On la preuve qu’un hydrocarbure et que l’eau n’est pas miscible Queenie ! »
C’était quoi cette phrase ? Je la sortais d’où ? Je n’étais pas chimiste. J’étais comédien. Pourtant, j’avais sorti cette phrase, avec assurance et évidence, comme si mes connaissances n’étaient pas en réalité les miennes. Je fermais le briquet, brusquement, pour éviter de faire une erreur. J’étais redevenu Sherlock. Le prêtre devait être redevenu lui, et je ne savais qui s’était. Quand à Nora… Elle était en train de redevenir elle même. Qu’est ce que nous avions fait ? Qu’est ce qui s’était passé ? Pourquoi était-elle habillé de cette manière, et pourquoi je trouvais que ça lui allait bien ? Mes yeux se posèrent sur ses jambes. Oh. Deux minutes, Sherlock. « Est-ce que tu vas bien ? »
Bourru, je m’étais élancé vers elle, et l’avait pris par les épaules. J’avais envie de la serrer dans mes bras, de la réconforter, de lui dire que c’était terminé. Parce que je savais, que c’était terminé. J’avais envie d’agir comme quelqu’un qui aime quelqu’un. Mais… Cette histoire m’avait tellement perturbé, alors que j’avais des flashs et des souvenirs de ce que j’avais dis et fait ; que j’avais un peu honte à faire ce genre de chose. D’ailleurs, j’avais eu toujours honte de ce genre de chose. « Tu te sens mieux ? Nora ? C’est moi, Sherlock. Il faut qu’on appelle... »
Je fis une pause. J’allais encore demander d’appeler quelqu’un. Mais cette fois-ci, j’allais demander d’appeler Elliot. Lui, serait venu rapidement. Mais… Je me rappelais très bien de ce qu’elle avait dit à son sujet. Aussi, je ne crus jamais qu’un jour dans ma vie je dirai cette phrase horrible que je détestais par dessus tout au vu de l’incompétence de cette équipe. « Il faut qu’on appelle la Police. »
♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Famille Holmes
l'Amour c'est comme une cigarette... Ca brûle et ça monte à la tête !
Sinmora
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : ➹ Daisy Ridley
« Tu es incorrigible ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Intrigue divine ☣ Originaire de Vigrid. ϟ
Je sentis des mains se poser tout contre mes épaules, tandis que je vacillais. J'avais reçu comme un coup de jus à l'intérieur du crâne. Posant une de mes mains dessus, je tentais de faire passer la douleur, tout en gardant les yeux ouverts du mieux que je le pouvais, et en observant Sherlock qui se tenait devant moi. Oui, Sherlock. C'était bien lui.
« Sherlock... » murmurais-je, sans doute pour lui faire comprendre que j'étais à nouveau moi.
Qu'est ce qui nous était arrivé ? Ces citrouilles... cette soirée... quelqu'un avait du faire cela. Et tandis que je laissais le détective parler, on pouvait entendre au loin des bruits de sirènes. On n'était pas les seuls à avoir retrouvé nos esprits et la police était déjà sur le point d'arrivé. J'espérais que tout se passerait au mieux pour les personnes présentent.
Tournant la tête, j'entendis au loin des cris. Il y avait beaucoup de lumières, dont les pompiers qui devaient être là. Tout était allé très vite. Je voyais d'ici qu'ils se précipitaient vers une femme qui avait la jambe à moitié brisé. C'était elle... je m'en souvenais. C'était de ma faute ? De la faute de la personnalité qui s'était emparé de moi. Je ne pouvais plus décider de mes mouvements. Mais je me sentais tout de même responsable de ce que - qu'elle- avait fait.
« Il faut qu'on aille voir si ils ont besoin d'aide... » dis-je d'un ton saccadé en retournant vers le Cottage, après m'être détaché de Sherlock.
A peine on avait fait quelque pas, que des policiers vinrent dans ma direction.
« Vous avez besoin d'aide ? » nous demanda l'un d'entre eux.
« Non. Ca va... on peut encaisser... » le rassurais-je tout en reprenant ma route.
« Attendez, mieux vaut vous éloigner de ce domicile pour le moment. On essaye de rétablir l'ordre et de faire le tri entre ceux qui sont encore sous l'emprise de cette drogue et les autres. Si vous êtes clean, ne vous mélangez pas aux autres pour le moment. »
C'était peut-être mieux ainsi. De toute façon, je ne me sentais pas très en forme sur le coup. Mieux valait laisser faire des gens compétents qui avaient encore toute leur tête. Me tournant vers Sherlock, je lui adressais un regard, pour voir ce qu'il en pensait. Puis, je me mis en route pour le centre ville. On devait s'éloigner du Cottage et faire quelque pas nous ferait du bien.
Au lieu de prendre par la forêt, on avait pris par la rue. Il y avait un petit peu de marche avant d'être proche de la première maison. Le Cottage était un peu à l'écart de la ville, tout au bout d'une grande ruelle où il y avait encore beaucoup de verdure. Hyperion avait choisi cet endroit pour le calme qu'on pouvait y savourer. Enfin par calme, j'entendais sans la présence de ces colocataires qui avaient sans doute tout gâcher ce soir... je m'en voulais terriblement...
« Désolé de t'avoir embarqué dans tout ça... » murmurais-je au détective.
Je l'avais invité à venir. Je lui avais imposé tout ça. Lui aussi avait fait des choses pas très bien ce soir. Mais il n'était pas responsable. J'espérais qu'il arriverait à me pardonner de l'avoir fait venir ici et subir tout ça avec moi.
Et cette tenue... je ressemblais plus à rien maintenant. J'avais des parties déchirées sur mon haut. La veste que je portais arrivait à me tenir suffisamment chaud. Mais collants quant à eux avaient totalement disparus et j'avais une tenue beaucoup trop courte. Fallait que je fasse disparaître cette couleur dans mes cheveux...
« Plus jamais Halloween... » ajoutais-je.
C'était la dernière fois que je fêtais cet événement. Je n'écouterais plus jamais personne qui me dirait de me déguiser. Il n'en était plus question.
« Allez, une dernière fois... pour finir en beauté... » entendis-je au fond de mon crâne.
J'étais en train d'ouvrir la bouche pour prévenir Sherlock que quelque chose clochait, mais je n'euz pas le temps de prononcer quoi que ce soit, que je sentais mes mains se poser sur le détective pour le saisir, le rapprocher de moi et l'embrasser passionnément. Mes mains descendèrent jusqu'au popotin du jeune homme, dont je saisis les fesses d'un geste brusque avant de me reculer d'un bond !
J'ouvris la bouche pour laisser échapper une exclamation, avant de sentir la chose dans ma tête disparaître définitivement. Elle était restée jusque là. Elle voulait une fin à la hauteur ! Je... je ne savais plus quoi dire. Je n'osais plus regarder Sherlock. Pourquoi elle avait fait ça ?!
« Elle est partie. » laissais-je échapper. « Elle est partie. »
Je tentais de m'en convaincre.
CODAGE PAR AMATIS
♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
