« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe]

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Icare J. Skellington
Deborah Gust
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Eros Vaughan
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Eros Vaughan

| Avatar : Queen Jennifer Lαwrence.


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Comment çα, y'α plus de cαfé ?
Mαchine de m*rde !


| Conte : Rαyα.
| Dans le monde des contes, je suis : : Sisu.

Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe] - Page 4 Tumblr_mg0rey2gH51qbtzheo1_640

| Cadavres : 277



Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2021-12-20, 22:06





Ils étaient en train de voler avec le père noël. Ça, Simon n’allait jamais le croire ! Et c’était pas faute de connaître North dans la réalité, jamais Eros ne s’était sentie aussi bien à bord d’un traineau qui volait. Plus rien n’avait de sens dans sa phrase mais tant pis, elle pouvait apercevoir en-dessous d’eux la glace du Pôle Nord et au-dessus les aurores boréales dans toute leur splendeur. Qu’est-ce qu’elle les trouvait belles, si Honey avait été là sans doute lui aurait-elle expliqué par quel phénomène physique tout ceci était possible mais… Elle se contenterait de l’image poétique pour cette fois.

Presque se serait-elle laissée aller en écoutant Deborah dévoiler sa véritable identité – alias, pas Deborah – et Zelda l’interroger sur le pourquoi du comment… Presque. Parce qu’il y avait quelque chose de religieusement plus attractif encore. Ils étaient sauvés, super. Ils avaient vaincus les crabes, génial. Ils rentraient chez eux, parfait. Deborah ne saurait jamais rien de cette histoire, il valait mieux pour son égo même si elle avait été fort utile tout le long de cette aventure, idéal. Restait cependant à comprendre comment les crabes les avaient attrapés et pourquoi ils s’étaient retrouvés connectés tous les cinq. Auraient-ils la réponse un jour ? Mystère.

En attendant… Eros se rapprocha de North, assise sur la même banquête que lui, et le fixa. Ce dernier sembla finir par la remarquer parce qu’il haussa un sourcil intrigué. Bon sang… Oserait-elle ?

« J'ai toujours rêvé de dire ça mais... J'peux conduire le traineau ? »

Non parce que le North de la réalité, ou plutôt de celle de son frère, ne laissait personne conduire son traineau à part lui ! Alors, peut-être que celui des rêves serait plus clément ? – s’il savait qui était clément.

Contre toute attente mais avec beaucoup d’espoir, le Père Noël hocha la tête.

« Mais bien sûr Eros ! Enfin... t'as passé ton permis N ? »

Permis N ? Permis Noël ? Oui, évidemment que oui !

« Bien sûr ! Tu m’prend pour qui ? »

Elle pouvait bien passer le permis P – Pâques ou encore D – Dent, tous les permis qu’il voulait, si ça lui permettait de tenir les rênes des rennes ! Dommage qu’il n’existe d’ailleurs pas de permis C – Café, elle serait sans doute une examinatrice redoutable ou une pilote hors pair. Quoi qu’il en soit…

Dis oui dis oui dis oui !

« Alors fais toi plaisir jeune fille ! »

C’était noël !!!

Enfin, pas tout à fait, mais presque, vu que c’était avec le Père Noël mais pas tout à fait à Noël… Ou si, puisqu’ils étaient techniquement le 25 Décembre. Enfin bref, Rosie ne se fit pas prier pour attraper – avec beaucoup de précautions – les lanières de cuir qu’il lui tendait. Oh bon sang, oh bon sang ! Elle sentit son sang ne faire qu’un tour et ses veines se mettre à bouillir d’excitation, sentant la force des rennes rien qu’au travers de ces petits bouts de tissu précieux. Ça y était, elle était aux commandes du traineau ! Le truc le plus fou de toute sa vie ! (après l’apparition magique d’un Starbucks sur la banquise, ndlr) Quand elle raconterait ça à Simon, il…

Il allait être super jaloux et super déçu de pas avoir été là. Donc, en tant que mère aimante et adulte responsable, elle ne lui dirait pas. Du tout. Voilà, se serait son petit secret. Et quel secret savoureux !

Se redressant sur son séant, Rosie donna un petit mouvement du poignet et, aussitôt, les rennes accélérèrent la cadence ! Sous les conseils de North, elle apprit rapidement à les faire ralentir, bifurquer sur la droite, sur l gauche et…

« On peut faire des loopings ?! »

« Évidemment ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait !

« Accrochez-vous ! Ou levez les bras en l’air c’est comme vous voulez ! »

Rosie avait l’impression d’être redevenue une enfant de cinq ans qui découvrait pour la première fois le plus merveilleux des manèges ! Ces rêves lucides étaient décidément le meilleur truc au monde ! C’était presque dommage qu’il faille s’en extraire… Enfin, mieux valait rester en vie tout de même, c’était plus safe. Elle eut une pensée pour son frère, se rappelant à quel point ce qu’il côtoyait au quotidien était beau et plein de surprises. Pas étonnant qu’il n’ait (quasiment) jamais abandonné son poste. Elle l’envia, pour le coup, et se raisonna : lui seul était indiqué pour veiller sur les rêves des autres. Parce que lui seul était tout aussi rêveur…

Après quelques péripéties de manœuvres, la jeune femme prit une vitesse de croisière plutôt tranquille alors que le paysage autour d’eux changeait : la glace laissa place à une longue étendue d’eau à perte de vue, les vagues croisant leur trajet à toute allure. L’océan. Les embruns gelés grimpèrent jusqu’à leurs narines et les aurores boréales disparurent pour laisser place à un ciel étoilé sans nuage. De toute beauté. De toute simplicité. Depuis combien de temps n’avait-elle pas mis en pause ce qu’elle faisait pour juste observer l’univers…. Ou la petite partie qui lui était visible ? Ça faisait réfléchir. Longuement. Sa respiration se calma d’elle-même, la plongeant dans un état de tranquillité très différent de son impulsivité ordinaire.

L’eau fut ensuite remplacée par de la terre enneigée, des arbres, puis quelques maisons. Des bois. Des plaines. Des lacs. Des villes, enfin. Des routes. Même un semi désert et d’autres villes brillant de mille feux sous le manteau de la nuit. C’était une aventure à couper le souffle. Une vision qu’on ne faisiat pas tous les jours… Comment faisait North pour en apprécier l’horizon alors qu’il devait livrer tant de cadeaux en une seule nuit ? C’était impossible !

Elle était là, à rêvasser et se poser des questions existentielles, lorsque North la tira de ses pensées :

« Rosie, t’es arrivée ! »

Oh, déjà ? c’était Storybrooke en desous d’eux ? C’était… Elle eut un sourire envers le Père Noël, pour le remrcier de l’avoir laissé conduire. Mais avant qu’elle n’ajoute quoi que ce soit, il se mit à faire tout noir.

(tagueule)

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I’d be floating long
before we left the airlock
He’d take my hand, never leaving my side as we cartwheeled weightless among the stars.




Icare J. Skellington
« Joyeux Noëlloween ! »

Icare J. Skellington

|  Crédits : Moi (Dydy)
|  Avatar : James McAvoy

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The Boogeyman and The Pumpkin King

|  Boutique : Santa's Factory - La plus grande boutique de jouets de Storybrooke !

|  Conte : L'Étrange Noël de Monsieur Jack
|  Dans le monde des contes, je suis : Monsieur Jack, Roi des Citrouilles

|  Autres Personnalités : Dyson R. Parr - Léon Adonis - Ahsoka Tano

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| Cadavres : 246



Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2021-12-21, 18:33 « Joyeux Noëlloween ! »

Des interrogations qu'on doit taire
Icare n'était nul surpris du dénouement de cette aventure, mais après tout, il n'est pas surpris depuis un moment : lui était plongé dans un rêve curieux d'une aventure curieuse où rien n'avait trop de sens mais après tout, qu'est-ce qui avait du sens ? Autant se laisser porter et profiter de ces curiosités. De plus, cette révélation sur Deborah s'imbriquait totalement avec la façon dont Icare la considérait : quelqu'un d'aussi curieux que le reste de ce rêve.

Pour le moment, il se contentait, tête sous le bras et fumée orange s'évaporant doucement de son cou, de regarder les étoiles. Ca n'a jamais été une malédiction, avait il répondu à Stefan. Ce n'est pas l'état qui fait la malédiction, mais la façon dont on décide de prendre les choses.

Comme ces étoiles, parfaitement iréelles, mais qu'il prenait tout de même grand plaisir à observer. Il repositionna sa tête sur sa base alors qu'ils approchaient de décors plus familiers. Il regarda la maison qui se présentaient à eux, alors que Nikolas annonça à Eros qu'elle était chez elle. Icare tourna la tête vers celle-ci, un regard compatissant sur le visage. Il voulut lui poser une question, mais n'en eut pas le temps : Eros disparut aussitôt, soudainement, sans davantage de cérémonie. Le rêve était fini, pour elle.

Icare prit note de cette maison. Peut être qu'un jour il la reverrait, et lui poser cette question qu'il n'avait pas pu exprimer.

En attendant ce jour là, il se tourna plutôt vers Deborah. Y avait t il ne serait ce qu'un morceau de ce que nous avons vécu qui fut seulement réel ?

"Bien sûr Harry que ça se passe dans ta tête Harry, mais pourquoi faudrait-il en conclure que ce n'est pas réel ?" Je l'ai dit avant, hein, soupira la Raison.

Icare passa sur l'excitation de son joueur quant à la référence d'Harry Potter à laquelle il pensait justement avant que la MJ ne lui réponde dans une syncronisation de pensées parfaite. A la place, Icare regarda ses mains dans une expression interrogative. Je ne suis pas certain de comprendre si ce que j'ai vu de mon passé, et de ma mère, existait vraiment...

Etait-ce une manifestation de ce qu'il voulait (sans qu'il n'en ait eu conscience) ou la reproduction de réels souvenirs perdus ? Est-ce qu'il aurait un jour la réponse ?

Au fond de vous tous je pense que vous connaissez la réponse, que vous savez ce qui était vrai ou pas.

Icare resta silencieux, songeur. Il lui faudrait donc comprendre, dans un premier temps, ce qu'il se passait au fond de lui. Voulait il seulement que ça soit réel ? Mmh... ce cauchemar où Siloé perd la vie brutalement à noel, cela m'arrangerait que ça ne soit rien de plus qu'un cauchemar.

Oh ça c'était vraiment juste un cauchemar. Mon oeuvre. Mon secours, si j'ose dire. Pour te forcer à abandonner cette strate de rêve qui te tuais plus vite que l'autre.

Il resta silencieux encore un moment, perdu dans ses reflexions compliquées, et ses émotions perturbées. Il finit par se tourner vers le Père Noël. Nikolas... Qu'êtes vous, si Deborah incarne tout cela ? Un simple rêve, ou quelque chose de plus grand ? Il leva un sourcil curieux. A Storybrooke, Nikolas ne se souviendra de rien non plus, n'est-ce pas ?

Je suis une représentation mentale de votre espoir subconscient que tout finirait par aller mieux. Et j'ai pris cette forme parce que vous rêviez du Pôle Nord, le matin de Noël. Qui d'autre appeler quand on est en train de mourir le jour de Noël ? A quel espoir se raccrocher si ce n'est à celui que le Père Noël existe réellement ? Aujourd'hui plus qu'un autre jour c'est LE moment de croire au Père Noël. Il marqua un temps avant de reprendre. Mais non, le vrai ne se rappellera pas de tout ça car il n'a jamais été là. Tu discutes juste avec une représentation mentale du réseau psychique formé par vos subconscients.

Icare lui adressa un sourire. Le vrai refusera sans doute de l'entendre alors sachez que je vous apprécie beaucoup. Nikolas lui adressa alors un clin d'oeil, que le squelette appréciait vraiment.

Le squelette se tourna alors un dernier instant vers la maison d’Eros avant qu’elle ne soit hors de vue, avec cette question qui résonnait en lui, attisant sa curiosité quant à sa propre histoire, mais également son empathie, quant à l’histoire de Rosie.

Autrefois, il s’était acharné à comprendre noël qui lui était inconnu. Voilà maintenant qu’il comprenait qu’il aurait du s’acharner à comprendre la mort qu’il avait prise pour acquise.

Il se tourna vers Stefan en pensant à tout cela, et se rappela son commentaire sur sa condition de squelette, et sur l’idée que cela aurait pu être une malédiction. Devenir un vampire, pour vous, en quoi cela a été une malédiction, en contradiction avec votre vie ? Un tendre sourire se dessina sur le visage d’Icare. Un sourire heureux, fier, mais également, au fond, un peu envieux. J’ai cru comprendre qu’un heureux événement vous attend. Vous voyez, tout cela réside dans notre manière d’exister. Celle qu’on décide d’adopter.

Voilà qui ne résolvait pas les interrogations qu’il taisait encore cependant.

Icare haussa les sourcils en reconnaissant sa maison se rapprocher, alors qu’un sentiment agréable se réveillait en lui. Il était de retour. Il se tourna alors vers Meredith et Zelda, en pensant à Bert et Bosphoramus. J’aime ce qu’elle a dit, en parlant de la Raison au visage de Deborah. Tout était dans notre tête mais ça n’a pas à être irréel. Si cette philosophie ne résolvait pas les questions d’Icare, au moins espérait il qu’elle apaiserait leurs coeurs.

Puis tout devint noir pour lui.
code par drake.
icare & meredith & eros & zelda & stefan & deborah

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scary sweet romance

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Zelda Bosphoramus
« Well excuse me, princess »

Zelda Bosphoramus

| Avatar : Lili Reinhart

Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe] - Page 4 22030401113625678617817772

I don't wanna look at anything else now that I saw you
I don't wanna think of anything else now that I thought of you
I've been sleeping so long in a 20-year dark night
And now I see daylight, I only see daylight


Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe] - Page 4 22030401113825678617817774

| Conte : The Legend of Zelda
| Dans le monde des contes, je suis : : Zelda

| Cadavres : 278



Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2021-12-23, 01:02 « Well excuse me, princess »



Les heures de visite

Memory, all alone in the moonlight, I can dream of the old days



Zelda ϟ Le reste des participants.

J'écoutais les discussions de chacun sur le traîneau, un peu ailleurs, pensive. J'étais heureuse d'enfin rentrer chez moi après tout ce qui s'était passé dans ce rêve particulier... Je voulais seulement en avoir finie avec toute cette histoire. Une bonne fois pour toutes. Les interrogations, les idées et les pensées de chacun étaient certes très intéressantes mais, pour ma part, j'en avais fais plus tôt et en avait bien assez. Je vis d'abord Eros disparaître, puis Icare, non sans nous dire une phrase philosophique. Il n'avait pas tort, ce n'était pas parce que nous avions rêvé de tout cela que cela voulait dire que nous ne l'avions pas vécu. Je savais que cette aventure me marquerait d'une façon ou d'une autre, rien que pour avoir revu mon père... Une fois arrivé chez Icare, d'après le Père Noël, celui-ci disparu donc, faisant ainsi rétrécir le traineau de deux places, qui auraient été de toute façon vacante. Je me tournais vers le Père Noël, notre subconscient.

-Qui est le prochain arrêt ?

-C'est toi Zelda mais on a encore un peu de temps devant nous si tu as encore des choses à régler. me répondit-il en regardant sa montre.

Je regardais le reste du groupe un par un, toujours l'air aussi pensive. Qu'avais-je de plus à régler ? Je n'avais presque pas adressé la parole aux deux personnes réelles qui étaient encore sur ce traîneau, alors qu'avais-je de bien plus à leur dire ? Je serais contente de les revoir dans la vie réelle, sachant que nous avions partagé cette aventure ensemble mais pour l'instant... c'était assez. Il était de toute façon bien trop tard pour faire connaissance. Je finis par répondre, regardant l'horizon.

-C'est gentil mais... ça ira. Pour un rêve, cette aventure a été bien assez épuisante comme cela. Mais j'en ressortirais grandie, je le sais. Même si voir mon père n'était qu'un rêve, cela m'a fait du bien d'entendre des choses que je n'avais jamais osé me dire à haute voix. C'était nécessaire. Alors pour ça... Je me tournais vers la Raison, reconnaissante. ...Merci.

-Ah mais je t'en prie, t'as fait tout le boulot, en fait. Moi je suis juste un amalgame de vos petites voix de la conscience, rien de plus. Elle marqua une pause. Et donc tu crois qu'à aucun moment tu n'as réellement parlé à ton père ?

-Non… Comment ce serait possible ? Ça ne faisait pas parti du rêve ? lui répondis-je du tac au tac, comme si cela paraissait logique.

-A toi de trouver la réponse. Je te l'ai dit : c'est toi qui fais tout le travail depuis le début, moi je te pose seulement les bonnes questions. Mais... c'est intéressant de constater ton interprétation.

Je soupirais, un peu frustrée. J'aurais dû me douter qu'elle ne me donnerait pas la réponse aussi facilement, mais bien que cela me frustait, peut-être était-ce une bonne chose ? Je la regardais attentivement, essayant tout de même de déceler ce qu'elle sous-entendait par cette question. Avais-je réellement revu mon père ? Je sentis les engrenages de mon cerveau recommencer à marcher à pleine vitesse, et revit tous les moments que j'avais passé avec lui dans ce rêve. Nos retrouvailles au château, ma rencontre avec monsieur Williams, ou encore le cauchemar du soir du réveillon. J'avais retrouvé mon père comme dans mes souvenirs et il avait pu m'apporter son aide comme il avait toujours su le faire. J'avais pris en compte ses conseils, les avait entendu et comptait bien les mettre en application mais... Cela me faisait aussi penser à quel point mon père me manquait. A quel point il avait marqué ma vie. Il représentait tout ce que j'avais toujours voulu devenir, sans jamais y réussir. Il était un bien meilleur monarque, bien plus sage que je ne saurais jamais l'être. Il était une véritable ancre dans ma vie, un modèle que j'avais toujours voulu suivre. Mais peut-être qu'ici résidait le problème : j'avais toujours voulu marcher dans ses pas, voulant suivre ses pas, agir comme lui l'aurait fait. Je n'ai jamais réellement pensé par moi-même et agi selon mon instinct. J'aimais mon père plus que tout, mais je savais qu'en imaginant que savoir mon père encore accessible quelque part, qu'il était possible de lui parler, ça ne me permettrait de vivre librement. Je continuerais toujours à me tourner vers lui, à attendre ses conseils, à me demander ce que lui aurait fait pour le rendre fier. Je n'apprendrai pas à me faire confiance. Je le devais pourtant, et pour cela je devais aussi laisser mon passé derrière moi. Il était temps d'avancer. Par moi-même.

-Je n’ai pas envie d’avoir l’espoir de revoir mon père, alors je vais me convaincre que ce n’était qu’un rêve…

-Adjugé vendu ! répliqua la Raison tout en faisant apparaitre un marteau de commissaire priseur et tapa sur un bout du traineau.

Je lui fis un léger sourire. C'était la Raison, elle devait bien savoir tout mon raisonnement de pensée pour en arriver à ma réponse, et dans un sens, j'aurais aimé qu'elle soit fière de moi. J'étais moi-même assez fière d'arriver à un point de ma vie où je me rendais compte que je ne pouvais plus compter sur mon père pour prendre les décisions que je ne pensais pas capable de prendre. Je posais ensuite le regard sur Meredith, assise à côté de moi puis Stefan, à peine plus loin. Je leur fis un léger sourire.

-Je regrette que nous n'ayons pas pu échangé plus, mais sachez que si vous voulez un jour reparlez de tout cela, ou simplement si vous voulez prendre un bon repas, vous serez toujours les bienvenues au Comics Burger. D'ici là, je vous souhaite beaucoup de bonheur. Ce fut un plaisir de partager cette aventure avec vous.

J'étais prête à rentrer. Pour de bon cette fois. Le Père Noël répondit à mes pensées de la meilleure façon que j'aurais pu espérer.

-Te voilà arrivée à destination, Zelda.

Puis tout devint noir.
DESIGN ϟ VOCIVUS // IMAGE BY VOCIVUS

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★ Show me how you care

Tell me how you reach the moon. My thoughts err away tonight, my heart fell to love again. I’m turning around, I’m having visions of you but then I understand. The friend I’m dreaming of is far away, and doesn’t feel my love. But I do, I do.
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Meredith P. Newton
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Meredith P. Newton

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Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe] - Page 4 Fh0w
it's complicated to explain

Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe] - Page 4 Reveus10

| Conte : mary poppins
| Dans le monde des contes, je suis : : mary poppins

Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe] - Page 4 Childh10

| Cadavres : 1606



Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2021-12-23, 21:38

Les heures de visites
meredith & les autres
Alors que je voyais disparaître Zelda comme tous les autres avant elle, je me perds quelques instants, le regard rivé vers les étoiles. De nombreux questionnements dans mon esprit restaient sans réponses, des questionnements sur la véracité de tout ce que nous avions pu vivre. Je prenais conscience que certaines choses ne pouvaient être réelles mais une part de mon coeur, une part de mon coeur endolori voulait croire que tous ces instants avec Bert et Nina étaient réels. Je voulais croire que chaque court instant que j’ai pu passer à leur côté étaient tout ce qu’il y a de plus réel. Chaque baiser échangé avec Bert, chaque câlins partagés avec ma fille. Je voulais croire que tout ça n’était pas juste un rêve, une mise en image de mon souhait le plus profond. Pourtant la raison était là. Mais au fond, je suis libre de me dire que ce n’était pas un rêve, que toute cette partie de l’histoire était bien réelle, que j’ai pu danser avec Bert une dernière fois, que j’ai pu dire je t’aime à ma fille une dernière fois, que j’ai pu être heureuse pendant un court instant.

Finalement, je sors de ma rêverie et tourne le regard vers Deborah, enfin la Raison vu qu’apparemment, ce n’était pas vraiment ma meilleure amie qui nous apportait de l’aide depuis le début de toute cette histoire « Merci de m’avoir fait prendre conscience de…beaucoup de choses. » énonçais-je alors. De beaucoup de choses…qu’il était temps pour moi d’avancer, que je devais arrêter de vivre dans le passé et de m’empêcher d’être heureuse. Que Bert et Nina étaient désormais heureux. Au paradis. Enfin plus ou moins ce qui devait être le paradis. Ça devient compliqué toute cette histoire « Y’a pas de quoi, c’est mon travail. Merci d’avoir arrêté de chanter pour te concentrer quand il fallait réfléchir. Sérieux, Mary Poppins, dès fois, c’est usant d’être dans ta tête. Je sais de quoi je parle - ou un sixième de moi sait de quoi il parle » nuance Raison.

Je souris légèrement avant de regarder les étoiles, cherchant peut être un signe que tout cela n’avait pas été qu’un rêve, un dernier sourire, un dernier rire, un dernier « je t’aime ». Je tourne le regard vers Raison et reprends la parole « Et pourtant, ce côté chantant, c’est le petit plus Disney, Travers n’a jamais crée cette part de moi tu sais. Mais parfois, certaines choses importantes ont besoin d’être chantées pour être comprises mais de rien, c’était pas le moment de chanter à ce moment là. Dis…je peux te poser une question ? » « Oui, je sais, j’étais là quand elle te l’a dit en rêve. J’étais seulement pas matérialisée mais j’ai toujours été avec toi jusqu’à présent. Evite de perdre la tête et je serai toujours là dans un coin de ton esprit pour poser les bonnes questions et t’avertir quand tu vas faire une connerie. » un léger sourire perle sur mes lèvres alors qu’elle reprends la parole « C’est quoi ta question ? » Je m’humecte les lèvres et essaie de formuler ma question correctement dans mon esprit avant de finalement prendre la parole « Etant celle qui donne vie aux objets pendant un certain laps de temps, mon parapluie est le seul qui échappe à la règle. Est-ce-que c’est pas qu’en un sens, c’est aussi une sorte de raison 2.0? » C’était une véritable question que j’avais fini par me poser « Et toi, tu en penses quoi, de tout ça ? T’as envie qu’un morceau de ta raison soit un parapluie ? » « Je dois bien avouer que parfois, il est de bon conseil. Alors après tout, comme je dis si bien, rien n’est impossible, pas même l’impossible. »

Je lui souris avant de reprendre la parole « En tout cas, que la raison ait pris l’apparence de ma meilleure amie, ça ne m’étonne même pas et je pense qu’elle sera RAVIE quand je lui en parlerais. » « Je pense aussi. Pourquoi ce visage d’après toi ? » « Vous voulez dire personnellement ou vis à vis des autres aussi ? » « Je veux juste savoir ce que tu en penses ? » Je me mords la lèvre inférieure avant de reprendre la parole par la suite « Peut être parce que lorsque je suis avec elle, elle réussit toujours à me conseiller et il y a sans doute aussi le fait que je lui fasse confiance. Debbie est entière, a une grande gueule mais est très lucide et elle trouve toujours le bon dosage dans ses punchlines, y’a beaucoup de choses qui pourraient expliquer pourquoi ce visage là mais je crois vraiment que c’est parce qu’elle me connaît sans doute mieux que je ne me connais moi-même. » « Alors c’est sans doute ça, la réponse. »

Je lui réponds d’un simple sourire alors que la voix de North parvient jusqu’à mes oreilles « A ton tour, Mary Poppins ! » m’énonce t’il alors que l’on se trouve au dessus du toit de l’Orphelinat. Tout devient noir autour de moi.
code by exordium.



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✭ A cover is not the book ✭
so open it up and take a look. 'cause under the covers one discovers. that the king may be a crook. chapter titles are like signs. and if you read between the lines. you'll find your first impression was mistook. for a cover is nice. but a cover is not the book ✭ ✭ ✭ (c) emily blunt + ÉLISSAN.
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Stefan Vulpesco
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Stefan Vulpesco

| Avatar : Claes Bang

Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe] - Page 4 TAxVNJ8
Things are beautiful if you love them.



| Conte : Dracula
| Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes

| Cadavres : 621



Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2021-12-25, 00:53

Il est vrai que les légendes veulent que le compte Dracula se change en chauve-souris pour se déplacer, mais ce n'est pas tout a fait la vérité. S'il aimait bien ces petites bestioles poilus, jamais il n'avait songer une fois dans sa vie de voler dans le ciel. Peu importe le moyen de locomotion, ce n'était pas vraiment sa tasse de thé. Cela ne semblait pas etre le cas des autres! Ils se retrouvèrent soudain dans un traîneau de noel. Pendant que ces derniers disparaissent, il serrait fortement le bord du traîneau, laissant la marque de ses doigts dans le moyen de transport incongru.

- Je veux descendre IMMÉDIATEMENT !
- Hey, c'est pas en hurlant que tu vas te réveiller plus vite !, répondit le pere-noel.
-J'EN AI RIEN A FAIRE! JE VEUX PARTIR! JE VAIS VOUS ATTAQUER EN JUSTICE POUR PRISE D'OTAGE!

Vous sentez la panique dans da voix? Dracula a peur de quelque chose finalement ! S'il avait été mortel, peut-être même qu'il aurait le mal de l'air! Même si c'était un soit-disant pere-noel qui conduisait son traîneau, il n'était pas plus rassuré. Déjà qu'il n'était pas un grand amateurs du temps des fêtes...

Raison : ok c est chelou ce que tu me fais... C'est pas très sympa de nous comparer à des preneurs d'otages alors que depuis le début on s'escrime à sauver la peau de tout le monde. En plus si tu te détends pas, tu pourras jamais te réveiller alors respire un bon coup enfin... Tu vois ce que je veux dire. Calme toi, en somme.

Il gronde et il agrippe le traîneau encore plus fortement.

- C'est un rêve non? On ne pourrait pas descendre sur terre? Ce serait plus efficace pour me réveiller ! Le père-Noël, je n'y crois pas, c'est bon!

- Puisqu'on ne veut pas de moi, grommela le Père Noël.

L'instant d'apres, voilà que l'objet volant identifié avait disparu et il chutait avec Raison / Deborah, ultra blasé.

-  La prochaine fois j'envoie le Croque Mitaine pour te sauver.

- NON! Ne me laissez pas tomber comme une crêpe ! Retour dans le traîneau! AUX TRAÎNEAU !

- Y a pas marqué "boniche" sur mon front, OK ?, s'exprima Raison.

Voilà qu'elle lui avait offert ce qu'il avait craint. Fichu crabes des rêves l'ayant coincé dans cette réalité ! Il ne voulait pas finir en bouillie! Il voulait retrouver Honey et son fils. Disparaître sans pouvoir leur dire au revoir, ce n'était pas dans ses plans. S'il voulait vivre, c'était pour eux. Pour aucune autre raison.

Dans un bruit sourd, les pieds du vampire touchèrent le sol. Il regarda autour de lui. Ils semblaient dans la ville de Storybrook, mais il n'était pas éveillé, pas encore. La chute avait durée 2 bonnes minutes.  L'homme avait l'impression que son voyage de ces sortes de limbe durait une éternité. La fausse Deborah se mis a marcher dans la direction du quartier nord. Leurs pas se dessinaient dans la neige. On n entend rien autour d'eux.

- Fallait pas fâcher ton subconscient, la prochaine fois t'y réfléchiras à deux fois avant de crier sur tout le monde comme si c'était des gueux.

- Mon vrai subconscient n'apprécie guère ce petit jeu! Un crabe m'a attaquer, je ne peux même pas savoir si ma bien-aimée est victime de cette chose immonde! Je suis pris aux pièges avec un père Noël et une rousse dans mes rêves ! Ce n'est pas agréable du tout!

- J'ai jamais dit que ça l'était mais je te rappelle quand même que le Père Noël et la rousse, de base, ils t'aident à te réveiller depuis le début alors fais toi offrir un dictionnaire, tu verras le mot "reconnaissance" à la lettre R, c'est généralement très apprécié. (une pause puis elle reprend) Honey aurait été dans le rêve si elle avait été attaquée et tu le sais parce qu'on l'a déjà dit genre 32 fois que tout le monde a rêvé en réseau.

- Ne me parlez pas de réseau, l,internet me donne déjà assez mal à la tête... C'Est quoi la prochaine étape?

- Le réveil. Si tu te calmes on trouvera facilement le chemin.

- Et il y a des moyens pour éviter que ces crabes choisissent ma tête une nouvelle fois?

- Je sais seulement ce que toi et les autres savez sur les Crabes des Rêves mais une fois réveillé rien ne t'empêche de faire des recherches, répondit Raison avec force de patience.

Il regarde Deborah

- Vous qui semblez tant connaitre les crabes, un livre a conseiller?

-[i] Moi pas mais demandez à Sadie Ness, elle devrait savoir. [\i]

- D'accord.. Donc si vous n'êtes pas vraiment ce à quoi vous ressembler actuellement, quel est votre vraie apparence? Vous existez vraiment? [\b]

- [i]Je suis la petite voix de ta conscience, à ton avis je ressemble à quoi ? [\i]

- [b]Ça dépend si vous etes la bonne consience ou la mauvais consience... [\b]

- [i]J'suis celle qui a toujours raison. [\i]

- [b]Ou celle qui fait de moi une personne snob?  Je comprend mieux pourquoi les gens ne m'aiment pas... [\b]

- [i]Ca n'a rien à voir. Je suis juste une voix dans ta tête c'est clairement pas moi qui agis à ta place, je donne juste un point de vue. [\i]

Il s'arrêde de marcher et soupire.

- [b]Je m'excuse de ma mauvaise humeur. Je suis las...


Il prend une grande respiration plus pour se calmer que par nécessiter.

- je veux retrouver la femme de ma non-vie..

En tournant à droite, ils arrivent devant la réplique rêvée de don manoir

- Comme quoi, suffisait presque de demander gentiment.

Il jete un dernier regard a la raison , songeant "bon débarra" et il monta les escalier en direction de la porte. Tout devient noir...

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Little Miracle:


Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »

Deborah Gust

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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.

| Conte : Inside Out
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Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2021-12-26, 23:28 « Sarcasm: punching people with words. »

A ce stade de l'histoire le lecteur attentif (Cyril ?) ne devrait pas être totalement satisfait par les explications données par le récit. A raison, car notre aventure n'a pas encore livrée tous ses secrets, même si elle en donne l'impression. Nous avons ainsi déjà plus ou moins compris que Subconscient a pris l'apparence du Père Noël car ce personnage, pour ainsi dire mythologique, est porteur d'espoir depuis bien des raisons, tandis que Raison a pris les traits de Deborah Gust à cause de Meredith, la seule de nos aventuriers d'un jour à savoir qu'avant d'être une rouquine flamboyante qui ne craint pas de dire à chacun ses quatre vérités était une émotion qui habitait dans le cerveau d'une fillette prénommée Riley.
Mais tout ceci ne nous explique ni le caméo de Riley ni comment d'autres réponses, pourtant cruciales, ont pu être apportées par Deborah, un personnage qui n'a jamais été là et qui, bien souvent, semblait en savoir plus que tout le monde.
C'est donc ici le moment idéal pour vous parler de la différence entre un œil et une caméra, bien que, de prime abord, cette différence n'ait que peu de rapport avec l'affaire qui nous occupe. Sauf si on aime les analogies et c'est mon cas. Ainsi, de la même façon que l'œil se contente de voir quand la caméra filme, enregistrant, ce faisant, toutes les informations quelle que soit leur degré de pertinence dans la situation, la conscience n'a connaissance que de ce sur quoi elle jette son dévolu tandis que le subconscient enregistre quantités d'autres informations qui serviront (ou pas) parfois bien plus tard. J'ai, à ce titre, quelques exemples criants tirés de mon propre passé mais je crois qu'ici le lecteur se satisfera des exemples liés à la mission.

Mai 2021

Le Comics Burger grouillait, comme à son habitude, de vie. Depuis que le physiquement affreux Dyson Walters avait déserté les lieux, repris par une jolie jeune femme au prénom de sorcière, Deborah et les autres émotions avaient pris l'habitude de s'y rendre plus fréquemment. C'est d'ailleurs ici qu'elle et Sadie, l'émotion la plus déprimée du monde qui, comme presque toujours, s'était habillée en bleu, avaient donné rendez-vous à Honey Lemon, une jeune femme presque aussi enthousiaste que leur ancienne collègue Joie qui, pourtant, n'avait pas sollicité leur aide pour affaire particulièrement réjouissante.
Cela faisait en effet quelques semaines déjà que la jeune femme était revenue d'un bien étrange mariage qui avait bien failli s'avérer mortel - au sens premier du terme. Et si la jeune femme était revenue physiquement entière de ce périple, on ne pouvait pas négliger l'impact psychologique de cette aventure qui avait comme qui dirait réveiller une myriade d'angoisses profondément enfouies dans son subconscient, si bien que les nuits de la jolie blonde était à présent hantées de cauchemars plus effrayants les uns que les autres.
Honey savait certes que Deborah et ses acolytes n'étaient pas des spécialistes des rêves mais elle savait également qu'il s'agissait d'anciennes émotions et avait songé que leurs connaissances du cerveau seraient au moins un bon début pour l'aider à appréhender ces terreurs nocturnes. Elle avait donc contacté la flamboyante rouquine pour demander son aide (moyennement paiement) qui, n'étant absolument pas experte en la matière, avait à son tour convaincu Tristesse de sortie de sa tanière de larmes pour répondre aux interrogations de la jeune femme. Après tout, c'était bien Tristesse qui avait lu tous les manuels sur le subconscient, les rêves, les cauchemars et tous leurs amis les concepts psychiques quand ils étaient toutes et tous des émotions heureuses d'être aux commandes d'une petite tête bien faite comme celle de Riley Matthews.
Les trois femmes s'étaient donc retrouvées attablées devant burgers, frites et sodas pour discuter, pendant un long moment, du monde merveilleux des rêves. Ce jour-là, Honey s'était vue conseiller de prendre l'habitude de se poser la question "suis-je en train de rêver ou est-ce la réalité" plusieurs fois par jour afin que son subconscient continue de la poser lorsqu'elle serait dans ses cauchemars, une question que, d'ailleurs, Deborah / Raison a souvent posé au cours de notre aventure. Elle avait également appris à se concentrer pour faire fonctionner des choses qui ne peuvent fonctionner que pendant les rêves, telle que l'apparition d'un objet quelconque par la seule force de la pensée, une autre petite astuce que nos aventuriers oniriques ont employé.
Sauf que, me direz-vous, ni Deborah, ni Sadie, ni Honey n'étaient dans cette aventure. Et qu'il est peu probable qu'elle ait décidé d'apprendre à Stefan à faire des rêves conscients. Zelda, en revanche, travaille au Comics Burger et il se trouve qu'au moment le plus crucial de la conversation, faute de clients à encaisser au comptoir, la jeune femme a servi la table juste à côté. Il y a fort à parier que consciemment elle n'a pas fait attention à cette conversation mais qu'inconsciemment une trace de ce que ses oreilles ont entendu sans écouter est restée dans son esprit pour servir au moment opportun. Car comme Deborah / Raison nous l'a si bien dit quelques posts en arrière, elle n'était, après tout, que l'agrégat de la raison de six personnes matérialisée par une volonté de l'esprit dans un univers qui n'existait que dans la tête de ces mêmes six personnes.

Mais est-ce que tout ceci nous permet de comprendre pourquoi Riley était dans ce rêve si Deborah n'y était pas ? Pas vraiment.

4 décembre 2021

La frénésie des courses de Noël avait commencé depuis quelques temps déjà et les samedis de beaucoup d'habitants de la ville étaient ainsi en majeure partie dédiés à l'achat des cadeaux à placer sous le sapin. Mais il y avait, chez les anciennes émotions, une petite tradition supplémentaire, celle qui, justement, conduisit Deborah, Sadie, Jaspeur et Angus à la Santa Factory, au milieu des monticules de jouets créés par le roi des citrouilles et sa bien aimée la jolie poupée. Comme tous les ans, les émotions étaient venus acheter un cadeau symbolique pour Riley, 11 ans à jamais, qu'on placerait sous le sapin et qu'on déballerait, tous ensemble, pour finalement l'entreposer avec tous les autres cadeaux du Noël de Riley desquels Sadie prenait le plus grand soin (et sur lesquels elle pleurait énormément, ce qui expliquait pourquoi elle en prenait soin ensuite : pour éviter d'y laisser des germes plein de morve).
Ce jour-là, l'étrange quatuor avait arpenté la boutique en observant les jouets et en se les proposant mutuellement jusqu'à trouver LA perle rare, l'évidence, bref, jusqu'à avoir une épiphanie. Et autant vous dire que ce n'est pas tous les jours facile de se mettre d'accord quand on s'appelle Dégoût, Tristesse, Peur et Colère. Forcément, il y avait eu débat et de nombreux commentaires - dont voici un échantillon - avaient fusé :
- Tu penses que ça plairait à Riley ?
- MAIS ARRETE DE DIRE DES CONNERIES PLUS GROSSES QUE TOI RILEY SON TRUC C ETAIT LE HOCKEY PAS LE PATINAGE DEBILE ARTISTIQUE !
- Mais c'est joli à regarder le patinage artistique... Oh... On pourrait prendre une peluche en forme de brocoli, si ça existe, pour se rappeler à quel point on détestait ça...
- Tu redis encore une fois le mot brocoli et je t'en fais manger matin, midi et soir pendant DIX jours. Je plaisante pas, Sadie. Non, notre Riley méritait mieux...
Forcément, avec pareil spectacle, les émotions n'étaient pas totalement passées inaperçues et il y a fort à parier que son prénom est arrivé jusqu'aux oreilles d'un certain Icare qui a inconsciemment entendu qu'on parlait de cette fameuse Riley au passé. De là, lorsque l'esprit de Meredith a donné à leur Raison les traits de son amie Deborah, le subconscient d'Icare a fait le reste. Et puisqu'ils étaient pré supposément au Paradis il fallait bien que Deborah rende visite à quelqu'un. D'où Riley. Bien sûr, il se peut également que l'inconscient d'Icare n'y soit plus rien et que Meredith ait fait tout le travail d'invention à cet instant du rêve. De ça, nous ne pourrons jamais être certain.

Tout cela, pourtant, ne nous apprend en rien comment quelqu'un a pu savoir par quel type de créature nos six héros étaient attaqués... peut-être parce que le post d'ouverture de cette intrigue n'a pas été tout à fait honnête avec son lectorat.

24 décembre 2021

Cette histoire nous a permis de vérifier que, bien souvent, la réponse la plus évidente est celle qu'on a juste sous les yeux. Ou, pour le dire autrement, parfois la meilleure façon de cacher quelque chose est de la laisser bien en évidence. Dans un premier post de mission, par exemple, souvent couvert d'une saynète humoristique qui nous indiquait pourtant - et ça Cyril l'a dit à un moment - que les crabes seraient nos ennemis.
Et si les Crabes des Rêves étaient déjà présents dans ce post ? Car, après tout, nous nous sommes alors contentés de préciser que Colère piétinait sauvagement un crabe sans jamais nous attarder sur leur apparence - si tant est qu'il y ait eu quelque chose de notable à dire sur leur apparence ce qui, en fait, est le cas.
Comme nos rêveurs en feront bientôt la désagréable expérience, les Crabes des Rêves n'ont rien de commun avec les crabes délicieux de nos plateaux de fruits de mer servis au réveillon. Ils sont certes aussi laids que ceux auxquels nous sommes habitués et ne manquent pas d'être munis de pinces douloureuses, mais n'ont pas la belle couleur orangée si familière à ces crustacés. Quant à leur format, il est légèrement différent de celui des crabes qui marchent de côté sur tous les littoraux du monde. Les Crabes des Rêves sont, comme les nôtres, munis d'une carapace qui les protège des agressions extérieures (mais pas des agressions de Colère) mais cette carapace n'est pas aussi lisse que celle que nous connaissons. Elle n'est pas non plus orangée mais bleutée.
Evidemment, Deborah, nous l'avons déjà suffisamment dit, n'a jamais fait cette aventure. Et si, sur cette plage à la veille de Noël, elle a effectivement vu que le crabe assassiné par Angus était quand même sacrément bizarre pour un crabe de plage, elle n'est ni experte dans le domaine, ni télépathe au point de transmettre l'information à nos rêveurs.
Mais elle dispose d'un iPhone et de nombreux contacts, parmi lesquels, Honey Lemon - encore elle. Ce soir-là, une fois rentrée de la plage, j'ai bien sûr volontairement omis de préciser que quand la soirée s'est déroulée sans encombres, Deborah, soucieuse de ne pas voir les plages infestées de laideurs de toutes les sortes, avait dessiné le portrait robot de la créature piétinée par Colère (et qu'elle avait eu le temps "d'admirer" auparavant) avant de l'envoyer à son amie scientifique puis de l'appeler pour lui demander si elle avait déjà vu des créatures similaires.
A ce moment-là, c'était la fin d'après-midi et Honey, qui avait passé une grande partie de sa journée à cuisiner, se trouvait au manoir. Elle avait décroché aussi rapidement que possible, heureuse d'avoir des nouvelles (et un dessin) de Deborah (bien qu'elle n'avait pas compris pourquoi elle lui avait envoyé un dessin aussi surprenant le soir du réveillon). La jeune femme n'avait pas déchanté (car elle est d'un naturel trop optimiste) quand Deborah lui avait fait comprendre qu'elle n'appelait pas pour lui présenter ses vœux et l'avait, au contraire, volontiers aidée en lui racontant la légende des Crabes des Rêves (aussi appelés Kantrofarri) à qui ce beau dessin (elle n'avait pu s'empêcher de le complimenter) lui faisait penser, concluant sur le fait que les rêves lucides, si d'aventure cette légende s'avérait réelle et que Storybrooke subissait une attaque, aideraient à déjouer leurs pièces redoutables. Elle en avait profité pour annoncer à son amie qu'elle ne faisait plus de cauchemars depuis de nombreux mois et ce même si tous ses rêves n'étaient pas lucides (un comble, pour une femme aussi cartésienne qu'elle). Puis Honey avait raccroché pour monter se préparer pour la soirée avec son beau-fils, Stefan et les parents Lemon sans plus repenser à cette conversation.
Stefan, justement, un autre de nos protagonistes, qui n'a assurément pas pour habitude d'écouter au portes, n'en reste pas moins doté d'une ouïe extra fine comme seuls les vampires en ont une. Il faut donc croire qu'il aura perçu, sans chercher à l'écouter, la conversation de sa belle et que son subconscient aura fait le reste du travail, se souvenant, au moment opportun, de cette fameuse légende. Car une information pareille ne pourrait certainement pas tomber dans l'oreille d'un sourd quand on est un adepte de mythologie tel que l'est Dracula.
Evidemment, Eros étant la sœur du Marchand de Sable en personne, il se peut également qu'à un moment très lointain dans sa mémoire, Sebastian l'ait avertie contre ces créatures heureusement très rares auxquelles il vaut mieux ne jamais penser.


Eros Vaughan
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________________________________________ 2021-12-27, 21:43





Lorsqu’Eros ouvrit les yeux, elle retrouva le plafond familier de son salon. Clignant plusieurs fois des paupières, légèrement hagarde, elle prit une grande inspiration et… Se mit à tousser de tout son saoul lorsque quelque chose lui bloqua la gorge ! Se redressant à toute allure, main sur son cou, elle manqua de cracher ses poumons et vit de petites particules de poussière bleue jaillir de sa bouche. Le goût cendré était atroce, étouffant, et Rosie cru qu’elle allait y passer tant il y en avait ! Heureusement pour elle, cet épisode-là n’était pas prévu au programme et elle finit par reprendre une respiration normale – quoique rapide.

Ses yeux se posèrent alors sur ses paumes, couvertes d’une pellicule bleu et volatile, avant de se rendre compte qu’il y en avait tout autour d’elle. Est-ce que c’était ça qui avait voulu la tuer ?! De la poussière ? Non, ça aurait été trop simple… Et la couleur lui était familière. Est-ce que… Par réflexe, elle se toucha le visage, sentant de cette horrible cendre contre sa peau, et bondit alors hors du canapé pour filer vers la salle de bain. Pas d’anges chantant hallelujah ni de sensation de bien être cette fois, juste la fraîcheur du carrelage et sa tronche matinale qui apparue dans le miroir : elle s’était transformée en schtroumpf !

Passé la première seconde de surprise, Eros alluma l’eau et se dépêcha de s’en asperger le visage puis de frotter activement pour tenter de se débarrasser de tout ça. Quelques frottements et un peu de savon suffirent à lui rendre un visage à peu près humain, réalisant que quelque chose s’était désintégré sur son visage. Pas besoin de s’appeler Sherlock pour se dire qu’il devait s’agir du crabe des rêves, le fameux ! Celui qui avait voulu la tuer le jour de noël (salaud) et dont il ne fallait pas penser !

Oups !

Elle secoua la tête et poussa un soupir de soulagement, inspirant longuement. Une petite toux plus tard et elle filait récupérer son kimono en polaire pour se rouler dedans, satisfaite d’être revenue à la réalité. Vraiment ? Elle hésita à prendre un livre posé un peu plus loin mais sans comparaison, difficile de savoir si elle avait bien mis un pied sur la bonne version de Storybrooke… Elle ferma alors les yeux et se concentra de toutes ses forces, visualisant exactement ce qu’elle voulait voir apparaître et…

Rien. Ne se. Passa.

Raté.

Bon, en un sens c’était plutôt rassurant ! Disant bye-bye à ses rêves de Starbucks à domicile, Rosie tourna vivement le menton en direction de la chambre de son fils. Est-ce qu’il était toujours là ? Vu l’heure que lui indiqua l’horloge au mur – 9h07 – il était étonnant qu’il ne soit pas déjà en train de sauter dans le salon pour réclamer ses cadeaux… Et si un crabe des rêves s’était aussi emparé de son esprit ?! Non, non et non ! Elle allait voir de quel bois elle se chauffait, le crustacé ! Pas touche à sa progéniture !

Comblant l’espace entre elle et la porte, Eros remarqua alors une lumière blanche et douce en bas de la porte. N’écoutant que son courage, elle tourna la poignée et se précipita à l’intérieur… Et découvrit son fils en train de bailler tranquillement sous sa couverture fusée. Ses cheveux décoiffés et ses petits yeux s’agrandirent en l’apercevant :

« MAMAN ! »

Bon, pas de crabe à l’horizon. Même pas une once de pince coincée dans un coin… Tant mieux, avant son café, elle aurait fait un carnage de cet indésirable.

« … Ça va ? » Damnda-t-elle quand même, juste au cas où.

Il eut un large sourire sur ses dents de lait espacées, hochant la tête lentement d’avant en arrière.

« Oui, j’ai fait un super rêve avec un monsieur qui a dit qu’il était mon papa mais je le connaissais pas, il était très gentil il m’a dit des choses gentilles et après on est allé se promener dans mon rêve et il aimait aussi la glace à la vanille comme moi et… »

… Et Eros le fixa, semi-interdite, semi-impressionnée. Alors… Jonas était venu le voir, lui aussi ? Il avait… Il… Elle sentit sa gorge se serrée, soudain émotive, et s’efforça de retenir des larmes au bord des yeux. Simon le remarqua car il bondit du lit et se précipita vers elle pour passer ses bras autour de sa taille.

« Maman pleure pas c’était un très gentil monsieur ! Il a parlé de bouton, tu sais pourquoi ? »

« Oh je… Aucune idée. » S’efforça de sourire Rosie, reniflant. « Mais j’aime bien les boutons. »

Superbe réponse, vraiment, bravo, répartie dix sur dix ! Aux jeux Olympiques de l’excuse, j’en voudrais même pas comme spectatrice.

« Moi aussi. Maman ? »

« Oui ? »

Il lui fit signe de s’approcher et elle se pencha, intrigué. Simon porta sa main vers l’oreille de Rosie et lui chuchota :

« Tu crois que le papa noël, il est passé ? »

Elle eut un gloussement amusé. Cet enfant ne perdait jamais le nord.

« Je crois… On va voir ? »

« Ouiiiiiii ! »

Alors qu’il se précipitait vers le salon, Eros eut un regard pour sa chambre d’enfant décorée d’espace… Sur le plafond, des étoiles fluorescentes rendaient leur dernière lumière alors que le jour se levait derrière les rideaux. Un peu plus loin, une aurore boréale se détachait de la tapisserie, semblait veiller sur les petits astronautes et autres explorateurs qui parcouraient les planètes éparpillées sur les murs. Un univers tout entier qui se résumait à quelques mètres carrés. Que valait le cosmos face à l’imagination d’un enfant ?

À l’occasion, il faudrait qu’elle pose la question à Sebastian. En attendant… Il était enfin l’heure de se faire un bon – et vrai ! – café.


* * *


Rosie, tu vas où ?

La blonde releva la tête, enfilant son perfecto et nouant son écharpe correctement pour affronter le froid hivernal. À côté d’elle, Simon enfilait son bonnet à pompons en sautillant d’une jambe sur l’autre. C’était le jour de noël, elle ne travaillait pas, mais était passée au Sherwood Coffee pour préparer quelques gobelets torréfiés – son patron, et ami, semblait y fêter le réveillon en compagnie de son meilleur ami.

« Au Cosmic Burger ! Maman a dit qu’ils faisaient des frites ! »

Des frites pour noël ? Tu en as de la chance, Simon !

Le concerné gloussa en validant l’idée, particulièrement impatient à cette idée. En réalité, Eros n’avait aucune idée de si l’établissement serait ouvert ou pas mais… Autant tenter. Elle se souvenait que Zelda lui avait parlé de cet endroit. C’était peut-être étrange mais c’était là qu’elle avait voulu aller après son réveil. Comme pour garder un pied dans la réalité et un autre un peu dans ce rêve singulier. #Maso

Elle salua Aloïs et s’empara des gobelets, plongeant de nouveau sous la neige pour parcourir les quelques dizaines de mètres qui la séparait du restaurant.

Elle doutait de la présence de Deborah à cet endroit en cette date mais, si elle ne la trouvait pas, elle essayerait de la croiser un autre jour. Elle ne la reconnaîtrait sûrement pas et c’était normal mais… Rosie voulait la remercier, de vive voix, d’avoir été la Raison de sa survie dans le monde des songes. Surtout quand, d’après Sab, les crabes des rêves étaient des créatures particulièrement coriaces à affronter !

Elle aperçut des lumières à l’intérieur et, Simon sur les talons, décida de pousser la porte. Ce n’est qu’une fois à l’intérieur qu’elle parcouru la pièce du regard et déclara :

« Salut ! Je sais que c’est très bizarre mais… J’apporte le café ! »


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I’d be floating long
before we left the airlock
He’d take my hand, never leaving my side as we cartwheeled weightless among the stars.




Icare J. Skellington
« Joyeux Noëlloween ! »

Icare J. Skellington

|  Crédits : Moi (Dydy)
|  Avatar : James McAvoy

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The Boogeyman and The Pumpkin King

|  Boutique : Santa's Factory - La plus grande boutique de jouets de Storybrooke !

|  Conte : L'Étrange Noël de Monsieur Jack
|  Dans le monde des contes, je suis : Monsieur Jack, Roi des Citrouilles

|  Autres Personnalités : Dyson R. Parr - Léon Adonis - Ahsoka Tano

|  Statut Social : Fiancé à Siloé Finkelstein ♥

| Cadavres : 246



Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2021-12-28, 23:38 « Joyeux Noëlloween ! »

Des rêves qu'on ne fait pas les yeux fermés
Icare se réveillait presque paisiblement, puisque c'était dans cet état apaisé qu'il avait quitté ce rêve. Son esprit n'était peut être pas entièrement en paix, avec encore des questions qui grattaient l'arrière de son crâne, mais une certaine paix tout de même s'était imposée en lui à la fin de cette étrange aventure. Sans doute grâce aux derniers mots échangés, qui lui correspondait bien.

Il cligna des yeux plusieurs fois, pensant voir trouble avant de comprendre que les petits points bleus qui volaient autour de lui n'était pas un défaut de vision. Quelque chose venait de disparaître dans cette étrange poussière. Le crabe, sans doute, puisqu'il sentait bien avoir retrouvé la réalité et ne voyait pas de dépouille de monstre autour de lui.

Ce qu'il vit cependant, en se redressant, c'était tout le bleu qui recouvrait son pauvre visage, qu'il s'empressa d'aller laver dans la salle de bain. Puis, l'ordre des choses lui revint, maintenant qu'il se réveillait vraiment aujourd'hui. C'est noël ! S'écria t il, tout heureux de pouvoir le dire pour de vrai cette fois.

Il retrouva sa chambre, mais n'y vit pas Siloé, curieusement. Curieusement, mais heureusement pour elle, n'ayant pas ainsi été victime de songes vicieux. Icare se tourna alors vers les escaliers, n'accueillant pas Zéro comme à son habitude (ou comme son "premier" matin), signe qu'il était sans doute déjà avec sa fiancé. Il s'arrêta cependant avant d'entamer la première marche, avec un petit regard vers le sol, où il avait marché sur cette lettre. Elle n'y était pas, évidemment. Un ange passa, et Icare releva les yeux, continuant son chemin vers le salon.

Il eut un sourire tendre en voyant le beau visage de Siloé, endormie sur le canapé du salon, une main sur une poupée qu'elle était en train de coudre avant de s'endormir sur sa tache , tandis que l'autre main était posée sur Zéro, allongé avec elle. Ses cheveux se coloriaient tendrement à la lumière des guirlandes de noël qui n'avaient pas été éteinte, et Icare prit quelques secondes pour l'admirer ainsi, avant que Zéro ne la réveille en sentant la présence de son maître pour sauter à sa rencontre.

Icare lui offrit ses caresses du matin en riant, avant de lever le regard vers Siloé. Joyeux noël, lui dit il simplement.

Après un petit sursaut à cause du chien, elle fut perdue un instant avant de réaliser où elle est. Elle adressa un sourire à Icare. Joyeux noël ! Elle déposa la poupée inachevée à côté d'elle. Désolée, je me suis assoupie ici... je n'ai pas vu l'heure. Tu m'attends depuis longtemps ? Demanda t elle en se levant pour s'étirer.

Icare rigola doucement en s'approchant. Ne t'excuse pas, au moins je vois que tu as passé une bonne nuit, ce n'est pas négligeable, lui dit il pour ne pas lui raconter ce qu'il avait vécu durant la sienne. Il posa ses mains fines sur ses hanches et s'approcha de son visage. Non, je viens de me réveiller, répondit il avant de l'embrasser tendrement.

Il la regarda ensuite un instant dans les yeux, sans quitter son sourire. Je t'aime, lui rappela t il, content de la retrouver entière, à ses côtés, dans la réalité de leur relation.

Elle soutint son regard et posa ses mains sur ses épaules, pour croiser ses doigts derrière son cou. Je t'aime aussi, Icare, lui dit elle, de son éternelle voix douce. Quoiqu'un peu inquiète. Oh tu as passé une mauvaise nuit ? Tu veux que je prépare quelque chose pour que le petit déjeuner te fasse oublier tout ça ?

Le sourire d'Icare grandit. Je ne veux rien oublier. Mais il eut un regard innocent et angélique en rajoutant : Mais un petit déjeuner tout de même... Il laissa Siloé passer, avant d'attraper discrètement quelque chose de volontairement caché.

Il la suivit ainsi, dans son dos, avant de lever les bras et de la surprendre en passant quelque chose autour de son cou. Un fil tissé d'or avec une petite citrouille de cuivre comme pendentif. Il me semble logique que si j'épouse quelqu'un, je fais d'elle la Reine des Citrouilles. Je n'arrivais pas à attendre le mariage pour te l'offrir, lui dit elle avec la pointe d'excitation qui le caractérisait dès que quelque chose le passionnait.

Et Icare accorda à ses pensées un peu de liberté, pour profiter de ce premier noël à Storybrooke avec Siloé qui, cette année, n'était plus consignée dans sa chambre pour soucis de santé. Il n'y eut qu'eux deux - et Zéro qui tenait bien à s'imposer dans cette magnifique petite vie de famille - jusqu'au soir, avant le diner. Icare s'excusa auprès de Siloé, lui disant qu'il avait une curieuse envie, qui montait au besoin, d'aller à l'orphelinat ce soir là. La liberté de ses pensées arrivait à son terme.

Il avait déjà, comme chaque année, organisé un petit noel des orphelins de Meredith, et leur avait offert les cadeaux de la Santa's Factory. Mais après cette étrange aventure nocturne, il sentait l'urgence d'y retourner, avec un nouveau cadeau.

Bonjour Meredith, la salua t il en tendant un paquet merveilleusement bien emballé. J'espère que tu as passé un bon noël, et les enfants aussi !

C'était une autre citrouille, sculptée dans du bois. Un étrange totem, mais Icare le présenta comme un porte bonheur d'Halloween qu'il avait lui même fait. Il espérait ainsi attirer à ce beau monde innocent de la joie et de la chance.

Et en partant, il adressa un dernier regard tendre et touché à ces enfants, en repensant à l'image de Siloé, future mère à ses côtés, futur père, dans ce rêve qu'il avait fait.
code par drake.
icare & meredith & eros & zelda & stefan & deborah

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scary sweet romance

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Stefan Vulpesco
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Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2021-12-30, 06:04

Un vampire n’a pas besoin de dormir des heures durant. C’est toute la beauté de sa nature, profiter du sommeil plutôt comme une pause qu’un réel besoin élémentaire. Même en ne dormant pas trois nuits de suites, il ne risquait pas de finir avec de grosses cernes sous ses yeux ou de piquer du nez sur son bureau à l’université. Pourtant, ce 25 décembre fut différent. C’est en sursaut que Stefan sortit de son rêve complètement dément. Son regard se posa d’abord distraitement sur son réveille-matin pendant que sa main vint automatiquement d’enfouir dans les cheveux de la blonde, comme pour essayer de s’ancrer dans la réalité. 9h07... Était-il réellement dans la réalité? Cela faisait si longtemps qu’il avait l’impression qu’on le baladait de rêves en rêves qu’il n'était pas certains de pouvoir faire confiance à ses sens cette fois. C’est en sentant Honey bouger sous les draps, caressant distraitement son torse qu’il soupira de soulagement. Il se trouvait dans la même position que quelques heures plus tôt, la blonde étendue contre son torse.



-Qu'est-ce qui se passe ?, elle demande d'une voix pâteuse et endormie

-Un cauchemar, je crois..., il dit, un peu sonné.



Était-ce vraiment vrai, cette histoire de crabes oniriques ou d’un nom similaire? Après tout, son esprit aurait pu tout à fait lui avoir joué un tour. Son dernier repas avait peut-être passé trop de temps dans des frigos? Il ne savait pas trop. Après tout, c’était la première fois qu’il vivait une expérience pareille. Dracula se rappelait rarement ses songes et les cauchemars étaient encore plus rares. Il n’était pas vraiment sûr, quelque peu ailleurs pendant qu'il regardait Honey se redressera avec un air soucieux.



-Tu veux en parler ?

-Je me rappel que j'étais comme coincé dans mon rêve... Je je voulais sortir, mais je ne le pouvais pas. On m'a parlé de crabes de rêves... Comme quoi il allait me tuer si je restais là... C'est assez étrange..." il dit en caressant distraitement les cheveux de son aimée.



Il passe sa main sur son visage et il se rend compte qu'il a de la poussière. Il hausse un sourcil.

-Qu'est-ce que c'est?!



Elle aussi passe un doigt sur son visage pour récupérer de la poussière et l'observer, perplexe



-Je sais pas trop mais..., dit-elle avant de s’arrêter pour aller prendre un petit sachet dans la table de chevet. Je peux toujours étudier ça plus tard. Des Crabes des Rêves, tu as dit ? C'est marrant, Deborah m'a appelée hier après-midi et on a parlé d'eux. Un de ses amis avait écrasé un crabe étrange sur la plage.

-Deborah? Ce nom me dis quelque chose... Une rousse ?

-Oui, c'est ça. Une rousse, un mètre soixante-dix, très sûre d'elle et sarcastique. Tu as dû la voir à l'époque où Michel-Ange était maire, elle a été sa cheffe de cabinet.

-Surement, mais je ne m'intéresse pas à la politique... Elle était dans mon rêve cette nuit et disait être une sorte de conscience... On dirait bien que ces "crabes" peuvent peut-être bien exister...

-Tu dois savoir que les rêves sont truffés de métaphores mais ce que je peux dire c'est que Deborah est une excellente allégorie de la conscience, elle connait bien ce domaine. Ca me fait presque froid dans le dos de savoir que ces crabes seraient davantage qu'une légende mais le point positif c'est que tu en as vaincu un !

-Le point négatif, c'est que d'autres sont peut-être morts. Je n'étais pas seul

-C'est vrai ? Il y avait qui ?

-Je ne saurais pas dire leurs noms... Il y avait la dame de l'orphelinat, le squelette, une femme blonde avec un prenom étrange. Zeda ou Zela...

-Ça doit être Zelda qui tient le comics burger. Tu pourrais aller faire un tour en ville ce matin et voir si tu vois tes compagnons d’aventure ?



Il la regarde quelques secondes sans rien dire avant de la serrer contre lui et enfouir son nez dans ses cheveux. Il ferme les yeux.



-Si j'ai vraiment frôlé la mort, je préfère rester au lit avec toi, si tu permets. C'est Noël après tout, on peut faire la grâce mâtiné...

-Si Deborah ou sa personnification t'a aidée, la connaissant, elle a aussi aidé tous les autres, dit-elle avant de se rendormir.



Il la laissa resombrer dans le sommeil paisiblement. Il avait besoin de réfléchir de toute façon, de reprendre ses esprits. Les choses avaient été tellement étranges depuis quelques heures... De plus, il avait une mauvaise impression, mais il ne savait pas trop pourquoi... Il ouvrit grand les yeux en se rendant compte qu'il n’avait pas pensé à une chose. Son fils! Il savait que celle qui se faisait appeler Raison avait dit que ce n’était pas possible, mais rien ne signifiait que ces choses ne pouvaient pas créer d’autres rêves différents avec d'autres groupes de personnes. Valait mieux vérifier, on n’est jamais trop prudent! Il s’empressa à sortir du lit sans réveillée celle qui allait accepter d’être sa fiancée quelques heures plus tard pour aller vérifier si tout allait bien dans la chambre de son garçon. Une lumière vive éclairait sous la porte. Le vampire ouvrit pour voir une silhouette de femme disparaitre devant lui.



-Père... J’ai vue mère!

-Alors... Allons en discuter à la cuisine, tu veux bien? Devant un bon verre de sang frais, j’en ai besoin...

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Something about you positively demands ... intimacy.


Little Miracle:


Zelda Bosphoramus
« Well excuse me, princess »

Zelda Bosphoramus

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Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe] - Page 4 22030401113625678617817772

I don't wanna look at anything else now that I saw you
I don't wanna think of anything else now that I thought of you
I've been sleeping so long in a 20-year dark night
And now I see daylight, I only see daylight


Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe] - Page 4 22030401113825678617817774

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Saison 8 - Evénement #7 - Les Heures de visite [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2021-12-31, 00:11 « Well excuse me, princess »



Les heures de visite

Memory, all alone in the moonlight, I can dream of the old days



Zelda ϟ Le reste des participants.

Je me sentis doucement me réveiller sentant la douce chaleur de mes draps autour de moi. Pourtant, je n'ouvris pas immédiatement les yeux, probablement par peur. Je venais de sortir d'un cauchemar, attaqué par une sorte de crabe maléfique dans lequel j'avais déjà dû me réveiller deux fois... Et si je n'en étais toujours pas sorti ? Et si tout cela faisait encore parti du rêve ? Je n'avais aucune envie de devoir revivre tout cela encore une fois... Pourtant d'après mes derniers souvenirs du rêve, la Raison et notre subconscient nous avait tiré d'affaire donc... tout devrait être rentré dans l'ordre ? Rassemblant un peu de courage, j'ouvris les yeux et prit conscience de l'endroit dans lequel j'étais. Ma chambre, comme je l'avais laissé avant de m'endormir. Rien d'inhabituel, comme mon père décédé qui passait la porte... En me relevant, je vis alors les restes du crabe des rêves qui tombaient de mon visage. Un soupir de soulagement m'échappa. Mais je ne pouvais m'empêcher de rester suspicieuse... Peut-être le crabe me laissait imaginer que je l'avais battu pour mieux me piéger. Je regardais l'heure : 09h07. Bien. Mais comment pouvais-je être bien certaine d'être dans la réalité ? Dans mes souvenirs, il existait différents tests à faire pour savoir si j'étais dans un rêve. J'essayais de faire apparaître un plat de lasagnes, comme dans le starbucks du rêve, sans succès. Je me levais et m'observa dans un miroir, à la recherche de la moindre chose inhabituelle. Je remarquais alors des marques sur mon bras, exactement à l'endroit où la créature m'avait attrapé, ainsi qu'une bosse à la tête, placé à l'endroit où Eros avait frappé à la tête le patient qui me représentait... Ces deux blessures ne me faisaient absolument pas mal, mais au moins cela me permettait d'avoir une nouvelle preuve que j'étais bien sorti du rêve, avec des répercussions sur mon véritable corps, ce dont j'aurais pu me passer. Je sautais pour voir si je pouvais voler ou simplement sauter plus haut que la normal, essaya de déplacer des objets par le seul pouvoir de mon esprit, essaya de soulever mon lit du bout de mon index, tout cela sans succès. Je n'arrivais pourtant pas à me persuader que je n'étais plus dans un rêve... Tout indiquait que c'était le cas, mais je n'en étais pas convaincue. Cependant, je ne pouvais pas non plus attendre que quelque chose se passe, peut-être en vain... J'attrapais mon téléphone et sortit de ma chambre allant me faire un café dans la cuisine.

-Impa, tu es encore là ? appelais-je tout en me dirigeant vers la cuisine.

Le silence fut le seul à me répondre. Je soupirais, un peu déçue de ne pas pouvoir échanger ce qui venait de m’arriver avec ma meilleure amie et me fit couler mon café. Je voulus regarder les actualités sur mon téléphone et me souvint alors que cela ressemblait trop à ce que j'avais fais dans mon rêve... Je voulais éviter de répéter les mêmes pas. A la place, je fis ce qui me semblait le plus logique : partir voir du monde. Je pensais d'abord envoyer un message à Cilas. Il serait sûrement heureux de savoir que j'avais pu revoir notre père mais je devais réfléchir à ce que je voulais partager avec lui. Link avait raison : il restait possédé et je ne pouvais pas lui faire complètement confiance, du moins tant que c'était le cas. Je devais donc réfléchir plus amplement à ce que je lui dirais une fois que je le reverrai et ne voulait pas non plus penser en même temps que mes compagnons de cauchemars pouvaient pousser la porte de mon établissement et nous interrompre dans un moment pareil. En revanche, j'étais bien décidé à régler ce problème de Ganon, et ce au plus vite. Ainsi, j'envoyais un message à Link afin de lui demander de me rejoindre au Comics Burger. Le Comics Burger parce que, premièrement, je voulais sortir de cet appartement et aussi parce que c'était là-bas que j'avais proposé à mes compagnons de cauchemar de venir me voir si l'envie leur prenait. Autant donc que je m'y rende rapidement pour me monter disponible s'ils avaient envie d'échanger sur ce qui nous était arrivés. Je bus mon café d'une traite, m'habilla rapidement en faisant bien attention à cacher les marques à mon bras à l'aide d'un pull bien chaud et la bosse sur ma tête d'un bonnet. Pour une fois que la saison était utile. J'espérais juste que Link ne remarquerait pas que j'avais porté un bonnet, chose qui devait arriver une fois tous les 36 du mois. Fin prête, je pus enfin sortir de mon appartement. C'est alors qu'en me dirigeant vers le Comics Burger, en passant par le centre-ville, j'aperçus un groupe de quatre personnes dont une qui m'était particulièrement familière. Je fronçais les sourcils, et me rapprocha pour mieux voir... Était-ce vraiment Déborah ? Celle dont la Raison avait pris la forme ? Sans hésiter, je l'appelais.

-Deborah ? La vraie Deborah ? Bonjour !

Elle se retourna, visiblement un peu étonnée.

-Bien sûr que je suis "la vraie Deborah". La seule et l'unique, même ! Derrière elle, ses trois amis opinèrent. On se connait ?

Je saluais rapidement les trois autres personnes derrière Deborah puis reposa mon attention sur cette dernière.

-Théoriquement, non, nous ne nous connaissons pas mais... comment expliquer ça sans passer pour une folle ? Je fis une pause, réfléchissant à la meilleure façon d'aborder le sujet. Je vis Deborah arquer un sourcil mais semblait tout de même m'écouter avec attention.Des crabes des rêves m'ont attaqué cette nuit me plongeant, moi et d'autres habitants de la ville, dans un cauchemar pour nous tuer petit à petit... Et la Raison, la personnification de toutes nos consciences, avait prit votre apparence. Pardonnez moi de vous déranger, je suis seulement un peu étonnée de vous croiser juste après mon réveil de ce terrible cauchemar, quelle coïncidence...

-Si je suis le deus ex machina de tes cauchemars, je pense que tu es sur la bonne voie pour réussir ta vie, Miss. Tu veux un autographe ? une photo souvenir ?

Je fronçais les sourcils, ne m'attendant pas à une réaction pareille.

-Hum... Non, pas spécialement, je vous remercie. Mais ne trouvez-vous pas cela bizarre que nos consciences aient pris votre apparence ?

- Non, je trouve ça flatteur. J'aurais trouvé plus bizarre qu'elles prennent l'apparence de Hadès qui n'en a justement pas, de conscience. Mais moi en petite voix de la conscience, je peux vivre avec.

Je ne pus m'empêcher de m'esclaffer en entendant l'insulte contre Hadès, partageant son opinion sur l'ancien maire.

-C'est vrai que c'est flatteur, en y repensant... Contente que vous le preniez aussi bien. Bonne journée à vous, alors et bonnes fêtes !

-Ouais, merci, à toi aussi, Miss !

Nous nous éloignâmes alors l'une de l'autre, mais cela ne m'empêcha pas d'entendre tout de même une bribe de la conversation entre Deborah et le grand dégingandé qui l’accompagnait.

-C'était qui ?

-Aucune idée, c'est pas important. Une fan qui s'assume pas, sans doute.

Je levais les yeux au ciel, agacée. Je ne savais pas si elle avait fait semblant de me croire ou si elle mentait simplement à son ami, mais une chose était sûre : je préférais largement la version d'elle que j'avais rencontré dans mon rêve. Je secouais la tête, essayant de ne pas penser à cette femme hautaine et me rendit jusqu'à mon restaurant. Une fois arrivée, je dis bonjour à tous mes employés et alla les aider en attendant que Link arrive. C'est alors que j'étais derrière le bar, à nettoyer ce dernier, que j'entendis la cloche de l'entrée. Je relevais la tête et vit Link faire son entrée dans le restaurant. Je souris à l’arrivé de Link, content de voir un visage connu, c’était vraiment réconfortant. Son regard se posa directement sur moi. Je le vis froncer les sourcils avant de marcher rapidement vers moi. L'homme posa doucement sa main sur la mienne avant de se mettre à signer.

-Qu'est-ce qu'il vous arrive ?

Je réfléchis quelques secondes, songeant à comment expliquer les choses sans pour autant inquiéter Link.

-J’ai revu mon père, du moins je crois… C’était un rêve et je n’arrive toujours pas à faire la différence entre le réel et l’onirique. Mais il m’a fait prendre conscience que je m’éparpillais trop et que j’avais failli à mon rôle de monarque. Je dois me concentrer sur celui-ci et régler le problème de Ganon et de cette sorcière noire au plus vite. Nous partons pour Hyrule dés demain, alors tiens-toi prêt.

Il hocha doucement la tête pour me faire comprendre qu'il avait très bien compris mon message mais cela ne l'empêcha pas de fixer longuement mon visage, inquiet. Il se remit alors à signer.

-C'est bien de trouver sa voie mais vous avez l'air de souffrir. Vous pouvez me parler vous savez.

Facile à dire, oui... Je secouais la tête. Comment pouvais-je me confier à lui alors qu'il ne se souvenait de rien ? Sans parler du fait que je n'avais pas envie de partager mes inquiétudes avec quelqu'un que j'étais censé protéger.

-Ne t’inquiète pas pour moi… Je suis juste un peu anxieuse de ne pas savoir comment arrêter tout ça et je ne voudrais pas que quelqu’un soit blessé par ma faute.

Link poussa un petit soupir avant de regarder mon bonnet.

-Et moi je veux pas que vous soyez blessé par notre faute. Vous êtes pas seule, vous savez ?

-Je suis parfaitement capable de m’occuper de moi, seule. C’est à moi de protéger mon peuple, non pas l’inverse.

-Peut-être mais vous semblez blessé.

Je levais les yeux au ciel. Je savais très bien qu'il avait raison. Il avait de toute façon remarqué que je portais un bonnet, ce que je ne faisais jamais, et encore moins à l'intérieur. Il savait que je cachais quelque chose... Je ne voulais tout simplement pas lui donner raison, parce que lui donner raison c'était montrer mes faiblesses. Ne voulant pas m'énerver, je préférais changer de sujet.

-Tu seras donc prêt dés demain ?

Il afficha une moue avant de hocher simplement la tête.

-Bien. Tu souhaites peut être manger ou boire quelque chose tant qu’à être venu jusqu’ici ?

Je veux bien boire du coca, merci.

-Et voilà, cadeau de la maison. dis-je en lui tendant une bouteille de coca ainsi qu'un verre.

Link attrapa le coca, l'ouvrit, le versa dans son verre et en bu un peu avant de prendre la parole, à haute voix cette fois.

-N'oubliez pas que mon devoir c'est de prendre soin de vous. Vous protégez votre peuple et moi je vous protège.

-Je ne t'ai jamais demandé de me protéger, c'était mon père qui l'a fait, parce qu'il ne me pensait pas capable de le faire seule. Tout comme tu ne me penses pas capable de me protéger sans ton aide. Je ne suis pas une princesse en détresse Link ! Je ne veux pas que tu me protèges constamment, que ta vie tourne autour de ma protection ! Je dois être celle qui doit se montrer forte pour son peuple, pas celle qui se cache derrière un chevalier courageux dés que le danger se guette. Et... Je marquais une pause, hésitant. Je ne veux pas te perdre, pas toi aussi.

Link écouta mon discours sans me couper avant d'afficher un petit sourire tout en hochant doucement la tête.

-Je n'ai jamais douté de vous. Je sais de quoi vous êtes capable. En tout cas, je serai prêt pour demain. Comptez sur moi.

Je lui fis un petit sourire et avant que je pus répondre quoi que ce soit, la cloche de l'établissement sonna à nouveau, annonçant l'entrée d'un nouveau client. Je levais la tête et aperçut Eros, celle qui m'avait sauvé du patient qui m'attaquait.

-Salut ! Je sais que c’est très bizarre mais… J’apporte le café !

Je fis un grand sourire et lui fit signe de me rejoindre.

-Eros ! Contente de te revoir, merci beaucoup pour le café ! Et salut toi aussi, comment tu t'appelles ? demandais-je au petit enfant qui accompagnait Eros. Vous voudriez peut-être quelque chose pour le déjeuner ? Faites-vous plaisir, tout est gratuit pour vous ! ajoutais-je avec un petit clin d'oeil tout en leur tendant des cartes. Allez-vous installer, je vous rejoins tout de suite. Je les laissais s'éloigner à la recherche d'une table et me tourna vers Link. Excuse-moi, j'ai rencontré cette jeune femme dans mon rêve de cette nuit. Je sais ça parait impossible, mais n'oublie pas que nous sommes à Storybrooke... Enfin bref, j'aimerais beaucoup la remercier pour son aide alors je vais la rejoindre. Mais on se voit demain, d'accord ?

-Bien-sûr je vous dis à demain. Il se leva de sa chaise, le coca à la main et posa délicatement sa main sur mon épaule. Et vous ne me perdrez pas, promis.

Il me sourit avant de quitter le bâtiment. Je le regardais s'éloigner, un léger sourire sur les lèvres. Puis, je haussais les épaules, comme pour chasser mes pensées. Tout cela serait un problème pour demain, en attendant je voulais simplement passer un bon temps avec Eros. Et ainsi, je partis la rejoindre, elle et Simon, à la table qu'ils avaient choisi, espérant que d'autres nous rejoindraient encore...
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Tell me how you reach the moon. My thoughts err away tonight, my heart fell to love again. I’m turning around, I’m having visions of you but then I understand. The friend I’m dreaming of is far away, and doesn’t feel my love. But I do, I do.
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