« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Votre Gloire couronnera nos terres... [Fe]

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Queen Elsa
« Complètement Givrée ⛄ ! »

Queen Elsa

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Votre Gloire couronnera nos terres... [Fe] _



________________________________________ 2022-01-04, 21:26 « Complètement Givrée ⛄ ! »


« Le Grand Jour est arrivé...
...votre Gloire couronnera nos terres ! »
▼▲▼

L'hiver s'installe doucement dans la nuit... Voilà à quoi je songeais dans ma robe de chambre. J'étais à la fenêtre de l'appartement que je partageais avec ma soeur. Il était près de deux heures du matin. Le soleil était encore très loin de se lever. Il avait neigé toute la nuit et désormais le sol était recouvert de ce nuage blanc.

« Je n'arrive pas à dormir. » Précisais je à ma salamandre qui venait de se poser sur le rebord de la fenêtre. « Je songeais au mois de décembre que nous venons de quitter. À tout ce qui s'est déroulé. Le cercle à pris un nouvel essor et pour la toute première fois je me suis débrouillée comme une grande. » avouais-je un peu gênée par une telle constations.

Grandir avait été une expérience prématurée et dans laquelle j'avais eu du mal à y trouver un certain équilibre. Les années avaient passés à Arendelle sans que je sache réellement ce à quoi je devais me préparer, ni même si j'en serais capable. Mes pouvoirs avaient impactés toute mon existence. Et à cause d'eux, je n'avais jamais réussi à trouver ma place dans mon monde. Aujourd'hui, tout était plus facile à Storybrooke. Mais il m'avait fallu du temps et l'aide de précieux amis, d'un précieux ami, pour réussir à sortir du lot. Pour devenir la Reine que j'étais amenée à devenir. Prendre mon destin en main. Voilà ce que m'avait appris à faire monsieur Black et que je venais de réussir à accomplir.

Je jetais un coup d'oeil à Francis en lui adressant un faible sourire. Faible car même si je pouvais être fière de moi, il y avait quelque chose qui grondait au fond de mon être et que je n'arrivais pas à faire taire. Une envie. Un désir profond.

« J'ignore si un jour je me sentirais totalement accomplie. Mais je sais que tout ce que j'ai accomplis le mois passé c'est grâce à Aloysius. »

Francis crachota une petite flamme. Je lui adressais un nouveau petit sourire. Je savais ce qu'il pensait de aloysius black.

« Ne soit pas jaloux. Ce n'est qu'un ami. » Précisais je.

Il m'arrivait de songer qu'il pourrait être plus que cela mais quand cela m'arrivait, je me ravisais rapidement. Je savais qu'a ses yeux je n'etais qu'elsa. La reine des neiges. Même si parfois en me rappelant ce moment étrange qu'on avait vécu dans une vision d'un futur inaccessible, on était tous les deux. Mais ce n'était qu'un fantasme. Rien de plus.

Soupirant je fermais la fenêtre avant de retourner dans mon lit. Francis avait retrouvé sa place juste à côté de moi sur l'oreiller qui lui était réservé.

*

Le lendemain matin, je m'étais vêtue de ma plus belle robe afin de me rendre jusqu'au cabinet de Monsieur black. J'avais pris un rendez-vous quelque jour plutôt. À dire vrai, j'avais dit à l'ancien maire que je voulais lui parler d'une affaire de la plus haute importance et qu'au lieu de m'imposer chez lui, je lui avais demandé un rendez vous en tant que conseiller et ami.

Une fois à son cabinet et installé dans son Bureau, je n'avais pas attendu très longtemps pour lui faire part des raisons de ma venue qui pour une fois ne concernait pas le cercle royal.

« Je vais vous dire la raison de ma présence ici. Mais s'il vous plaît, Monsieur black, j'aimerais que vous soyez le plus sincère possible. Je sais que nous sommes amis et que je peux compter sur votre soutiens en toute circonstances, et ce depuis déjà de nombreuses années. Mais la c'est quelque chose qui me concerne directement et non le Cercle. »

Je le regardais bien droit dans les yeux. Je ne voulais pas sous entendre que je doutais de son intégrité. Mais je voulais être sure qu'il comprenait que je lui demandais d'agir comme le conseiller et non l'ami sincère et fidèle que je voyais en lui.

Prenant une grande inspiration, je débutais.

« Depuis quelque mois, et grâce à vous, j'ai réussi à prendre plus d'assurance et à faire des choses un peu plus par moi même. Je vous en serais jamais assez reconnaissante. Ces dernières nuits je les ai passées à penser à vous. À me rappeler ce que vous m'avez dit. Les conseils que vous m'avez promulgué. À de nombreuses reprises je me suis réveillée, songeuse, prenant l'air à la fenêtre et repensant à tout cela. Pour la première fois depuis qu'on est à storybrooke, je me sens mieux. Je me sens délivrée d'un poids. » Précisais je.

J'en profitais pour marquer une pause. Son Bureau était toujours aussi beau et ordonnée. Il fallait que j'évite dy faire déborder toutes mes pensées.

« Voilà. Je crois qu'il est temps pour moi de faire un grand pas en avant. »

Sans même m'en rendre compte, j'avais soutenu le regard d'aloy depuis un bon moment déjà. Mais je me sentais bien en sa présence. Je ne ressentais aucune gène.

« Je souhaite me rendre à Arendelle. »

Je voulais voir l'étendue des dégâts par moi même. Je savais qu'un jour où l'autre, je devrais réparer le mal causé.

« Et j'aimerais que vous m'y accompagnez. »

J'ignorais si il accepterait ou non. Ça n'était pas obligé d'être aujourd'hui, ni même demain. Je voulais pas oui imposer de prendre des congés sur le vif. Mais je voulais qu'il soit de la partie. Je voulais offrir à Anna cette surprise de nous rendre notre royaume mais aussi me libéré d'un grand poids.

« À dire vrai... Je me sentirais moins perdue avec vous à mes côtés. » achevais je.

Je réfléchissais à tout cela depuis bien longtemps, sans vraiment y songer. Je savais que ça serait une tâche périlleuse et je n'avais aucune idée de comment la réaliser. A dire vrai, c'était peut-être plus avec Anna que j'aurais du en parler, avant, mais je voulais vraiment être sûre de pouvoir y arriver, avant d'évoquer ce souhait avec elle. Arendelle était la terre de nos parents. Je ne pouvais pas la décevoir sur ce qui concernait notre monde.

« Pensez vous qu'il y a quelque chose à faire avant ? » lui demandais-je. « En tant que Maire, vous y aviez peut-être déjà réfléchis ? Je sais que Arendelle est le Royaume de mes parents et pour ainsi dire, le nôtre avec Anna, mais Storybrooke a pris une telle place dans l'existence de chacun, que je me demande quel rôle il pourrait jouer dans cela. »

Est-ce que la Mairie pouvait s'approprier un monde ? Devions nous les laisser faire ou pouvions nous contester cela ? Dans tous les cas, je me doutais que monsieur Black serait le choix idéal pour répondre à toutes mes questions à ce propos.




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Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »

Aloysius Black

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________________________________________ 2022-01-24, 23:32 « Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »

Ma Gloire couronnera vos terres
“Trois mots qui me feront un roi incontesté, respecté, salué. Le seul dieu vivant qu'on acclame”

Elle était restée très sobre sur ses sentiments et ses doutes lorsqu’il l’avait questionnée, début Décembre. Puis tout semblait être rentré plus ou moins dans l’ordre. Elle le gratifiait toujours d’un petit sourire lorsqu’ils se croisaient et il n’avait pas manqué de lui souhaiter son anniversaire peu avant Noël. Comme elle l’avait promis, ils avaient d’ailleurs eu de la neige pour les fêtes et chemin faisant, 2021 avait laissé place à 2022, dans le froid et la grisaille parfois parsemée de soleil de l’hiver. Et en ce jour de Janvier, c’était presque l’heure du bilan, malgré lui. Un an qu’il était revenu à Storybrooke et presque jour pour jour après sa toute première demande, elle avait appelé pour demander un rendez-vous à son cabinet. La boucle était bouclée, ils étaient de retour à la case départ. Et pourtant beaucoup de choses avaient évoluées. Elle lui avait précisé au téléphone qu’elle souhaitait le voir en tant que conseiller et cela avait piqué sa curiosité. Était-ce sa façon de dire qu’elle avait besoin du psychiatre plus que de l’ami qu’il s’était figuré être pendant un an ?

Lorsque le rendez-vous était arrivé, il l’avait invité à entrer, après avoir fait sortir le patient précédent par la porte à l’autre bout de son bureau. Il l’invita à s’asseoir avant de s’asseoir en face d’elle, déboutonnant la veste de son costume juste avant de s’asseoir. Il avait pris le temps d’humer son parfum lorsqu’elle était passée devant lui, d’observer sa tenue tant qu’elle était de dos. Une fois de plus, elle avait soigné sa présentation. Aloysius croisa les jambes et attendit qu’elle expose la raison de sa présence. Comme elle l’avait précisé à demi-mot et comme il l’avait deviné, elle venait bien plus pour elle que pour tout autre type d’organisation et elle avait besoin d’un conseil, un véritable conseil, dépourvu de tout “sentiment” et de toute “amitié”, ce qu’il pouvait clairement lui donner. Avec un sourire avenant, il hocha la tête pour lui spécifier son accord avant d’écouter la suite de son propos. Elle disait aller mieux et il n’avait pas de mal à le croire : cela se voyait. Il avait réprimé un sourire en coin, attiser par son égo, lorsqu’elle avait avoué penser à lui le soir. Les pensées qui venaient au creux de la nuit était les plus intimes et si on en croyait ce monde parallèle, il n’était pas étonnant le voir apparaître dans ses pensées à cet instant. C’était parfait, son emprise sur la jeune femme était plus que réussie.

Il avait haussé un sourcil surpris quand elle lui avait proposé de venir avec. Non pas qu’il soit réellement surpris mais il se devait de garder une posture humble face à ce qu’elle lui proposait. Il voyait pourtant qu’à mesure que le temps passait, il prenait de plus en plus d’importance dans sa vie et qu’elle savait de moins en moins faire sans ses conseils avisés. L’idée qu’elle ait envie de l’avoir à ses côtés pour reconquérir son royaume n’était donc pas tout à fait insensé. Il ignorait ce qu’il s’était passé à Arendelle mais à voir comment la reine avait soutenu son regard et semblait annoncer ce voyage de façon si solennel, il y avait fort à parié que tout ne s’y était pas bien passé. Un putsch peut-être ? Avec la famille chassée du trône ? A moins que cette violence... c’était elle-même qui l’avait créé... Il se souvenait avec quelle force elle avait tenté de mettre le Cercle Royal à Storybrooke, refusant cette nouvelle vie qui s’offrait à elle mais refusant aussi de tenter de retourner d’où elle venait. Sa joie à son retour pour tenter de se battre pour cette petite association en danger d’extinction par le maire en place... et ce rêve dont elle lui avait parlé à cœur ouvert, si promptement, alors que sa voix trahissait encore les relents de stress qu’elle avait subi. Cette voiture immergée et de la glace, qui scellait son sort... Elle avait grandi depuis, elle s’était retrouvée dans cette voiture et elle les en avait extirpé, tous les deux ainsi que du palais des glaces en le réduisant en milliers d’éclats lumineux. Oui, elle était prête à y retourner... à affronter son passé. Mais elle avait besoin de lui car elle avait peur de ne pas être aussi forte... il le voyait à présent.

— C’est une très bonne chose que vous souhaitiez retrouver la terre de votre naissance... et de votre règne.

Il l’avait dit posément, d’une voix calme et douce, approuvant ses paroles, les encourageant, comme il lui arrivait de le faire en séance, loin du protocole trop guindé de la médecine psychiatrique qui en bloquait plus d’un.

— Je serai absolument honoré de vous y accompagner, si vous le souhaitez.

Il lui avait souri, ses yeux toujours dans les siens. Ses mains étaient jointes sur son genou plié sur l’autre, dans une posture qu’il semblait camper avec une extrême aisance, comme si c’était là la plus confortable qui soit, bien en maîtrise dans ce bureau et ce fauteuil qui était le sien. Il fit mine de réfléchir un instant à sa dernière question. Il avait détourné le regard vers la grande fenêtre qui donnait sur le tout Storybrooke, réprimant un sourire en s’humidifiant les lèvres. Elle s’inquiétait des formalités, d’une éventuelle demande du maire de maintenir Arendelle sous son jouc. Il n’en doutait pas de son cher “ami”, lui qui avait pour projet très peu secret en sa compagnie d’étendre son pouvoir et sa royauté par-delà les contrées et les mondes. Lui en parler était sans aucun doute la pire des idées. Non pas qu’il lui cacherait, il saurait amener le sujet quand cela serait le moment, mais c’était surtout que cela ne le concernait pas pour le moment. Aloysius avait déjà observé ces plans des années auparavant, craignant que certains désertent son royaume qu’était Storybrooke pour leurs contrées d’origines comme cette idiote de Sarabi... Ou cette petite blonde qui espérait ouvrir un Cercle Royal, faute de mieux... Qu’il était drôle de voir à présent à quel point il se trouvait de l’autre côté. Et Elsa semblait plutôt combattive à l’idée qu’on lui prenne ce qui lui revenait de droit. Parfait. Excellent.

— Vous n’avez rien à craindre de la mairie de Storybrooke pour le moment. Officiellement, le maire n’est élu que pour un temps conditionné et n’est maître que de cette passerelle que notre chère Regina nous a offerte. Ce qui est dans le monde des contes n’est officiellement régi par personne pour le moment. Je ne dis pas que cela ne pourrait pas changer, cependant... Les lois changent plus facilement à Storybrooke que dans le reste du pays, surtout avec des divins parmi nous. Mais avant de nous soucier des éventuels problèmes qui pourraient subvenir, je pense que vous pouvez aisément vous targuer de reprendre ce qui vous appartient sans même en informer la mairie puisque ce n’est pas dans sa juridiction. En revanche...

Il avait volontairement laissé traîner le silence, suspendant sa voix dans les airs comme i suspendait la jeune femme à ses lèvres. Il tourna alors lentement la tête vers elle, se détournant de la lumière crue que lui prodiguait la fenêtre pour observer la Reine qu’il avait en face de lui.

— Un problème de taille me semble encore à définir. Peut-être avez-vous déjà la solution à ce mystère, vos connaissances sont plus étendues que les miennes quand il s’agit d’habitants étranger à Storybrooke, comme nos amis divins...

Il faisait bien entendu allusion à celui qui avait ravi son cœur douloureusement fut un temps, sans pour autant enfoncer le couteau dans la plaie, se contentant d’observer sa réaction. Elle était restée très évasive lors de leur dernière discussion, elle ne pouvait lui en vouloir de trouver ses réponses par d’autres moyens.

— Savez-vous comment nous rejoindrons votre Royaume ? Je crois savoir qu’il existe actuellement en ville de petits gadgets nous permettant de rejoindre un lieu mais cela ne dur que quelques temps... je suppose que vous souhaitez y rester un temps plus appréciable... ? Qui sait dans quel état vous retrouverez votre Royaume... ou dans quel état il a été laissé lorsque le nuage vous a tous emportés.

Il avait vu l’une de ses fossettes se creuser. Elles le faisaient lorsqu’elle souriait sincèrement... ou qu’elle était gênée. Et à première vue, elle ne souriait pas. Ses intuitions étaient donc fondées. Ne bougeant pas de sa position de “conseiller” dans lequel elle l’avait mis, il ne s’était pas approché pour lui prendre la main comme un ami aurait pu le faire. Il s’était contenté de laisser le silence s’installer pour voir si elle perlerait et le voyant s’éterniser, afin d’éviter tout malaise, il reprit alors la parole.

— Majesté, vous le savez, je serai toujours de votre côté. Mais si vous souhaitez que je vous accompagne, j’ai besoin de savoir où nous allons... et dans quelles conditions. Je crois comprendre dans vos silences que cela peut-être un voyage difficile à entreprendre et l’idée que vous puissiez avoir envie de le faire montre votre évolution, votre libération de vos chaînes. Mais je me permets cette question cependant : êtes-vous certaine de vouloir le faire ?

Il laissa un nouveau silence avant de couler avec douceur :

— Il faudrait peut-être songer à ce que vous soyez en parfaite maîtrise de vous-même avant que nous y allions... ce que vous pourriez y voir risque de vous blesser ou vous paniquer plus que vous ne l’imaginiez... vous devez y être préparée. Je peux vous aider, si vous le souhaitez.

crackle bones
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________________________________________ 2022-01-25, 10:08 « Complètement Givrée ⛄ ! »


« Le Grand Jour est arrivé...
...votre Gloire couronnera nos terres ! »
▼▲▼

Après tout ce temps passé ensemble, il m'arrivait encore fréquemment de me demander comment monsieur Black était capable de paraître aussi calme et détendu à chaque fois que je le rencontrais. Ce n'était pas un trait de caractère qu'il laissait transparaître uniquement en ma présence. Avec lui, il n'y avait pas de faux semblants. Il se montrait comme il l'était réellement. Quand j'étais entré dans le bureau, il s'était assis en face de moi, déboutonnant la veste de son costume. Puis, il avait croisé les jambes. Ses gestes étaient tellement naturels. A côté de cela, je devais lui semblait être une boule d'énergie stressée qui pouvait à tout moment exploser. Car oui, comparé à lui, je n'arrivais pas à canaliser mon énergie et à me détendre. J'étais constamment stressée.

Aloysius trouvait que c'était une bonne chose que de vouloir retrouver la terre de ma naissance, mais aussi de mon règne. Mon règne... songeais-je. Qu'en avais-je fait de tout cet héritage laissé par mes parents ? Je n'avais pas réussi à m'occuper de Anna, à la préparer à devenir une grande Princesse. Je n'avais pas réussi à cacher mes pouvoirs et à contenir tous ces sentiments que j'avais au fond de mon être. Je n'avais pas réussi à le protéger de la malédiction lancé par Régina Mills, et encore moins de ma propre malédiction qui l'avait plongé dans un hiver sans fin. Aujourd'hui, je venais quérir l'aide de mon bienfaiteur pour retrouver cette terre laissée à l'abandon et ravagée par une Reine des Neiges incapable de maîtriser ses sentiments.

J'avais détourné mon regard du psychiatre et de mon ami, quand ce dernier m'avait avoué être honoré de m'y accompagner. Voilà qu'il acceptait. Quand je m'étais rendu jusqu'au cabinet ce matin, c'était dans le but d'obtenir son aide. Je savais qu'il me l'accorderait, comme à chaque fois. Je ne souhaitais pas venir le voir uniquement quand j'avais besoin de lui. A dire vrai, je ne voulais pas dépendre de lui pour la moindre chose, ni lui donner l'impression que je voulais l'utiliser. Ce n'était pas le cas. Monsieur Black était un être bien trop bon pour qu'on lui fasse le moindre mal et qu'on le manipule. Je voulais simplement lui demander son aide en tant qu'ami, non pas pour faire les choses à ma place, mais pour partager ce moment avec moi. J'en avais ressentis le besoin ces derniers temps. A dire vrai, je pensais un peu trop souvent à lui, à tout ce que j'avais vue dans ce futur hypothétique et mon regard envers lui changeait de jour en jour. C'était pour toutes ces raisons que j'avais détourné la tête. Parce que j'étais honorée qu'il accepte ma proposition. Parce que je me sentais gênée de lui avoir demandé. Et parce que je voyais en lui quelqu'un de bien plus précieux que je le devrais.

Tournant la tête une nouvelle fois vers monsieur Black, je le vis ramener ses mains jointes sur son genou plié. J'avais observé ses mains, ses doigts, le moindre de ses gestes et en remontant jusqu'à ses yeux, je le vis détourner son regard pour observer par la fenêtre. Le faisais-je douter de ma réelle envie de redonner à Arendelle sa splendeur d'avant ? Avait-il peur que j'en sois incapable et d'avoir accepté de me suivre dans une aventure à laquelle il ne pourrait qu'en sortir déçu ? Peut-être que je n'aurais pas du lui en parler. Ne pas l'impliquer dans tout ça. Ne pas lui faire subir une nouvelle fois une catastrophe comme j'étais si souvent capable de provoquer quand il se trouvait à mes côtés. J'allais ouvrir la bouche pour lui dire d'oublier tout ce que je venais de lui demander et m'excuser de l'avoir dérangé, mais il avait une nouvelle fois pris la parole.

La mairie. La domination des divins. Toutes ces choses auquel j'avais songé, ces questions que je m'étais posé sur mes droits à Arendelle, en tant que Reine... des choses qu'aucun monarque devrait être amené à se demander. Il venait de répondre à toutes ces questions, remplissant une nouvelle fois mon coeur de joie. Arendelle était à moi, à mon peuple. Il ne dépendait d'aucune autre juridiction. Quand il évoqua les dieux, je laissais échapper une petite grimace involontaire. Deux noms me vinrent à l'esprit. Deux dieux qui m'avaient à tour de rôle déçu, même si j'en avais déçu l'un d'entre eux à mon tour. François et Hadès. Ce Hadès... lui aussi avait été Maire fut un temps et je n'avais pas encore réussi à cerner le nouveau Maire pour savoir si ce dernier ferait les même erreurs que son prédécesseur ou non. Ils cumulaient à eux tous de grandes déceptions pour la ville. A l'exception d'un seul qui avait été exceptionnel dans ce rôle et qui avait tout fait pour nous aider, nous les plus démunis, qui avaient perdu le plus avec la malédiction.

Le regard de Aloysius me figea. Je sentais qu'il y avait quelque chose qui le gênait, qui l'embettait dans tout ça. Peut-être même une raison qu'il venait d'entrevoir qui m'empêcherait d'arriver à mes fins. Se pouvait-il qu'il n'ose pas m'en parler ? Il cherchait ses mots, il prenait son temps. Je l'observais avec grand intérêt, voulant l'inciter à continuer, sans réellement savoir comment m'y prendre. Le soucis qu'il m'exposa était celui pour se rendre jusqu'à mon Royaume. Il y avait bel et bien ces pins que la Mairie avait créé et distribué. Mais je ne leur faisais pas confiance. A dire vrai, je voulais emprunter une toute autre voie pour m'y rendre. La même qui m'avait permise d'arriver jusqu'ici...

Un silence s'installa entre nous. Je ne lui avais pas encore dit ce que je comptais faire. Je voulais être sûre qu'il ne me prenne pas pour une folle une fois que je lui aurais tout avoué...

« Aloysius. » débutais-je.

Ma langue avait fourchée. Je voulais l’appeler Monsieur Black ou lui rendre la pareil quand il m'avait appelé Majesté. Je voulais employer un terme le désignant qui représentait bien l'homme qui se trouvait face à moi. Le monarque, celui qui méritait tous les éloges. Le psychiatre qui m'avait tant aidé. Mais ce n'était pas ces deux mots que j'avais prononcé. C'était celui de l'ami. Sur le moment, je m'étais demandé si il le prendrait mal ou pas. Mais je ne regrettais pas. C'était à l'ami que je m'adressais. Et pour la première fois, je l'appelais réellement, en le voulant, par le prénom qui lui allait si bien.

« Quand je me suis retrouvée ici, je n'allais pas bien. A dire vrai, j'ignore réellement de quelle manière j'ai pu débarquer à Storybrooke. Tout est encore un peu trop confus. »

J'avais entendu dire beaucoup de choses sur Aloysius, ses méthodes de travail, les méthodes de travail des divers psychiatre, les prouesses que cette médecine procurait. Il avait été question d'hypnose, entre autre. Cette dernière aurait peut-être pu m'aider à découvrir plus de choses sur mon passé, à me rappeler, mais je n'avais guère confiance en cela. A dire vrai, j'avais peut-être un peu trop peur de ce que je pourrais dire sans en avoir réellement envie, ou de ce que monsieur Black pourrait découvrir sur moi et définitivement le décevoir.

« Je venais à peine de quitter Arendelle. Je m'étais perdu dans les montagnes enneigées et en même temps... je m'y suis trouvée. »

J'avais soupirée. Oui, je m'y étais retrouvée. Loin du Royaume, loin des problèmes, loin des responsabilités. J'avais pu me libérer d'un poids, me délivrer de cette vie qui m'empressait jour après jour. Mes parents me manquaient. Leur précieuse aide et soutiens, mais aussi tout leur amour. Ma soeur m'en apportait tout autant, mais ce dont j'avais réellement besoin était de quelqu'un qui pouvait réellement m'expliquer d'où venaient mes pouvoirs et m'aider à les contrôler. J'avais fuis le jour de mon couronnement.

« J'ai bâtis un château de glace. J'y ai séjourné de nombreux jours. Et puis il y a eu ce blizzard. Je suis sortie, j'ai observé ce qui se passait au loin. Je me souviens de quelque chose de nuageux, de vert, de sombre, qui entourait tout mon nouveau Royaume. Mais ce blizzard, cette glace donnait la sensation d'envelopper le nuage à chaque fois qu'il s'avançait. »

J'essayais de me remémorer précisément ce que j'avais vue ce jour là. Et même entendu... car il y avait cette voix au loin, mais il était peut-être trop tôt pour en parler avec mon ami.

« Puis, ce fut le trou noir. Je me suis réveillée à proximité de Storybrooke, dans la forêt. J'ai marché jusqu'à la ville et la malédiction était levée. J'ai appris le temps que chacun avait passé ici, sans savoir réellement où je m'étais trouvé pendant toutes ces années. Je n'avais pas perdu la mémoire. Enfin, je n'avais pas eu cette nouvelle vie à laquelle ils ont tous pu goûter. J'ai retrouvé ma soeur et les choses ont évoluées d'une manière ordinaire pour les autres et totalement différente pour moi. J'étais toujours Elsa, la Reine d'Arendelle, mais sans Royaume, perdue dans un monde que je ne connaissais pas et que je n'ai jamais réussi à apprivoiser. »

Je n'avais jamais raconté ce souvenir à qui que ce soit. Même pas à Anna. En quelque sorte, cela m'avait fait le plus grand bien de me confier à monsieur Black et en même temps, j'avais peur qu'il me voit différemment, maintenant.

« Vous avez raison, je crois. Je ne sais pas si je serais capable de réparer quoi que ce soit dans cet état. Je suis encore... une épave... » avais-je dit en détournant mon regard de lui.

J'avais honte. Honte qu'il me voit ainsi. Lui... et honte aussi d'avoir entrevue dans ce qu'il venait de dire, une once d'espoir. Car cela impliquait de lui demander une nouvelle fois son aide. Jusqu'à quand j'aurai besoin de lui ? Et quand pourrais-je lui rendre la pareil ? Je me faisais une promesse solennelle aujourd'hui, dans ce bureau, face à monsieur Black. Un jour ou l'autre, je payerais ma dette, de quelque manière que ce soit. Tournant une nouvelle fois la tête vers mon ami, je tentais de garder contenance, songeant à cette promesse.

« Je vous en demande beaucoup. Une fois encore, n'est ce pas ? »

Ce n'était pas réellement une question. Une simple constatation. Il n'allait pas broncher, m'aidant comme il le faisait à chaque fois, car il était quelqu'un de bon qui donnait sans jamais rien demander en retour. J'avais une chance incroyable d'avoir un aussi précieux ami.

« J'ignore totalement comment contrôler mes pouvoirs. Je les ai depuis ma naissance et ils me sont encore totalement inconnus. Je ne voudrais surtout pas vous emmener avec moi et vous blesser une fois sur place. Je ne ne souhaite faire de mal à personne et surtout pas à vous. » lui avouais-je. « J'ai besoin de votre aide. Une Reine n'est pas censée dire ça, mais avec vous je peux me confier. Je sais que vous ne me jugez pas. Que je peux vous faire confiance. Vous n'avez qu'à me dire ce que je dois faire pour tout réparer. Je pourrais venir à toutes les séances. Pratiquer même de l'hypnose si vous jugez cela utile, même si je dois bien avouer que je préférerais ne pas passer par là. Quelle que soit la méthode que vous entrevoyez pour m'aider à me libérer, j'accepterais en vous faisant une confiance aveugle. »

J'en faisais peut-être trop, mais je le pensais réellement. Chaque mot n'était pas calculé. C'était réellement des mots qui venaient du coeur. J'avais foi en lui. Ramenant une mèche de cheveux derrière mon oreille, je lui avais adressé un petit sourire.

C'est fou ce qu'on était capable de ressentir en présence d'un ami. En l'observant ainsi, en voyant comment il me regardait, j'avais la sensation que toute la tristesse qui m'envahissait, toute mes angoisses et mes peurs, me quittaient petit à petit. Ca ne durait qu'un instant, le simple moment où nos regards se croisaient, mais ça faisait du bien. Ca me permettait de respirer.

« Je suis prête à faire le grand saut. » lui avouais-je sans détour.

J'espérais que ce soit la réponse qu'il attendait, qu'il espérait lui aussi.

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Aloysius Black
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________________________________________ 2022-02-10, 00:06 « Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »

Ma Gloire couronnera vos terres
“Trois mots qui me feront un roi incontesté, respecté, salué. Le seul dieu vivant qu'on acclame”

Aloysius avait écouté longuement et patiemment le discours de la Reine en face de lui. Il ne s’était pas formalisé à l’entente de son prénom, même s’il avait été ravi d’en rajouter un peu sur la gêne apparente de la jeune femme en haussant un sourcil surpris. Il avait pourtant tôt fait de la rassurer avec un sourire encourageant, ce qui l’inviterait sûrement à réitérer l’expérience. Installer le traumatisme d’avoir potentiellement fait une erreur avant de donner la récompense apaisante, quel meilleur moyen que d’être certain d’ancrer son prénom une bonne fois pour toute dans sa tête pourtant bien faite ? Il avait pourtant montrer un air compatissant, après tout, lui aussi avait-il déjà “fourché” en l’appelant par son prénom. Une erreur était si vite arrivée, n’est-ce pas ? Ne restait plus qu’à enfoncer le clou final mais ce serait pour plus tard... pour le moment une divertissante histoire s’offrait à lui.

Elle était fascinante. Elle était parvenue, pour une raison qu’ils semblaient ignorer tous les deux, à échapper à la malédiction, d’une façon qui était pourtant extrêmement confuse. Avait-elle vécu ses 28 ans comme gelée elle-même, dans son château avant d’être téléportée à Storybrooke ? Y avait-il une histoire de voyage dans le Temps derrière tout cela ? Il avait cru comprendre par les différents racontars de la ville que le Temps était un pouvoir particulier, instable et puissant qui causerait peut-être un jour leur perte. Aloysius se contrefichait bien de cette partie, il fallait après tout bien mourir un jour. A force de tant côtoyer la mort dans son art, il avait appris à ne pas en avoir peur, se contentant de savourer chaque jour de vie qui le séparait de l’échéance pour ne rien avoir à regretter. Mais l’idée que cette jeune femme pouvait transcender son pouvoir et le faire voyager d’une certaine façon à travers l’espace et le temps lorsqu'il était lié à un pouvoir comme celui de la malédiction était intéressante et alléchait le scientifique en lui, bien plus rationnel et cartésien, mais toujours en recherche d’expérience. Et s’il avait une jolie petite expérience prête à lui proposer de l’amener sur le lieu desdites expériences, pourquoi s’en priver ?

Elsa était à l’image de son pouvoir, elle pouvait se montrer aussi gracieuse que les plus belles chutes de neige, aussi glaciale que pouvait l’être un iceberg et aussi fragile que l’était un flocon. Et il le voyait à présent ce flocon, tandis qu’elle détournait le regard, à nue, blessée comme pouvait l’être une biche en souffrance.

— Vous êtes trop dure avec vous-même...

Ce n’était pas la première fois qu’il lui disait et il le pensait d’autant plus en cet instant. Peut-être était-ce pour cela qu’il l’avait précisé à voix basse, sans chercher à minauder, plutôt comme une constatation, presque ne parlait-il pas pour elle mais pour lui. Elle n’était pas une épave. Elle n’était pas en désintégration, elle était en perdition. Elle n’attendait que la bonne impulsion pour remonter et se révéler et s’il pouvait être cette impulsion, quelle grandiose ascension ce serait. Il revoyait l’image de cette Reine glaciale et brune dans son château, son pouvoir était immense, empreint d’une force brute et d’un art bien à elle mais elle avait fait l’erreur de se détourner de lui. Cela n’arriverait pas ici, il le sentait, il suffisait de savoir la manier correctement, pour qu’elle se révèle, qu’elle cesse de se dévaloriser tout en gardant l’humilité nécessaire de se rappeler à qui elle le devait. Elle venait de lui demander si elle lui en demandait trop et il ne lui avait pas répondu. Non pas par manque de politesse mais parce qu’il avait bien vu que sa question était bien plus rhétorique et lui servait plus à se flageller qu’à savoir le vrai du faux. Qu’elle se flagelle donc ! Elle était parfaite quand elle était fragile, après tout la glace était magnifique quand on y percevait les nervures des craquelures. Elle ne lui en demandait pourtant jamais trop, elle lui en demandait juste assez pour piquer sa curiosité sans jamais l’ennuyer.

— Le grand saut ?

Il l’avait répété comme un écho, un sourcil levé, véritablement surpris de ce qu’elle venait d’avouer. Il l’avait vu prendre un certain élan de le dire, bien consciente qu’elle se lançait peut-être dans quelque chose de périlleux ou de difficile pour elle et si elle avait à l’époque balayé sa proposition d’un revers de la main, elle semblait cette fois s’y jeter à corps perdue, prête à tout pour faire disparaître cette épave qu’elle était la seule à voir en elle parmi les personnes de la pièce.

Il avait envisagé pendant un instant avant qu’elle propose le grand saut à lui reproposer des séances, partir sur une hypnose qui pouvait lui en apprendre plus sur la jeune femme, la mettre dans une situation de vulnérabilité qu’il avait espéré avoir depuis pratiquement un an. Accéder à ses rêves, ses souvenirs les plus enfouis, ses peurs les plus profondes. Mais en voyant son air déterminé, la façon dont ses mains s’entrecroisées comme si elles avaient été taillées dans le marbre, fines et belles, il avait laissé son esprit divaguer en les observant, les mentalisant un instant pour pouvoir les faire rejaillir devant ses yeux au moment propice, lorsqu’il serait de nouveau installé devant sa feuille avec son fidèle fusain. Il n’avait pas cessé de la dessiner, il avait même accentué les dessins grâce à de nouvelles images mentales qui étaient venues s’ajouter à celles qu’il connaissait déjà. Mais il avait l’occasion ainsi de la voir sous encore d’autres coutures, atteindre son but de vulnérabilité tout en ayant l’occasion d’exercer son art sur elle. Commençait-il à ressentir l’excitation à l’idée qu’elle puisse l’accepter ? Il fallait pourtant garder la tête froide. La blonde était guindée, l’exercice n’était pas des plus aisés et il n’avait pas la meilleure des presses. Mais pourquoi se passer d’une si belle occasion ? C’était le goût du risque... Et puis il ne la laissait pas en reste. Si elle était vraiment prête à faire le grand saut, alors sans aucun doute serait-elle apte de retrouver parfaite maîtrise de son corps, de son âme et de ne faire qu’un avec son contrôle et son absence de contrôle. Un travail éprouvant, difficile, mais qui saurait les récompenser tous les deux.

— Je dois bien avouer que l’hypnose m’a traversé l’esprit..., commença-t-il sincère, le regard sur elle bien que pensif. Il se caressa un instant les lèvres du bout des doigts avant de reprendre :

— Mais vous ne semblez pas avoir d’attrait à la pratique et je peux comprendre votre point de blocage. L’hypnose demande de rentrer dans un état de subconscience qui vous prive d’une certaine conscience sur ce plan de l’existence... et donc d’une certaine présence également. Peut-être alors vaudrait-il mieux vous proposer quelque chose qui vous apprendrez à reprendre le contrôle de votre être tout en vous laissant pleinement consciente de ce que vous êtes en train de réaliser. Si nous n’étions pas à un stade aussi... “peu averti” disons que l’est votre cas, je vous aurai sans doute conseillé du yoga ou de la méditation.

Il laissa un autre silence, lui laissant le temps de prendre conscience de ce qu’il était e train de lui expliquer tout en se laissant le temps de réfléchir et de choisir ses mots.

— Malheureusement, je doute que ce soit votre solution. Le yoga demande déjà un état d’abandon à soi et à son moi interne que vous ne pouvez sans doute pas encore atteindre. C’est ce que je tentais de souligner en vous qualifiant de “peu avertie”. Vous pouvez toujours essayer en parallèle bien sûr, voire pendant un temps comme pratique seule, mais je gage que votre état vous amènera à une certaine déconcentration et une certaine agitation due à l’attente du résultat...

Il prit le temps de s’installer correctement sur son fauteuil, prenant plus position, décroisant les jambes et s’avançant un peu pour rajouter de la proximité avec la jeune femme.

— J’aurai donc une autre proposition à vous faire mais... C’est effectivement le grand saut... Sachez en tous cas que je suis honoré de la confiance que vous me faites et je ne m’aventurerais pas à vous proposer une telle chose si vous ne m’aviez pas demandé une véritable expérience et que vous n’aviez pas mis en moi toute votre confiance. Pour être très honnête, je ne pratique que très peu ce domaine en séance car il peut être pour certains... un peu trop en dehors des sentiers battus, mais... je suis un homme de sciences et d’expérience et je suis plutôt ouvert à de nombreux type de thérapies si celles-ci peuvent être bénéfiques. Avez-vous entendu parler du shibari ?



Quelques jours plus tard. Cabinet Black – 21h00.

Il régnait dans la pièce une atmosphère feutrée et apaisante. Aloysius avait pris soin de fermer les rideaux de la grande baie vitrée pour que ne transparaisse aucune lumière des réverbères au dehors. Il s’était contenté d’allumer que quelques lampes d’appoint, refusant l’éclairage plus classique du bureau en soirée. Quelques bougies avaient été allumée, un bâton d’encens brûlait dans un coin, distillant une odeur poudrée des épices d’orient qui avait quelque chose d’apaisant. Les meubles avaient été poussés pour l’occasion : les deux fauteuils qui se faisaient face ainsi que les guéridons à côté de chacun d’eux. Ils reposaient à présent contre la bibliothèque de bois et la méridienne était venue s’accoler au mur. Au sol, il avait rajouté un grand tapis, similaire à un tatami pour éviter toute éventuelle chute malencontreuse. Tout était calme, Malcolm Polstead était rentré chez lui il y avait quelques heures et Aloysius venait juste de revenir après être rentré dîner. Il en avait profité pour prendre une douche et changer de vêtements, arborant simplement une chemise blanche ainsi qu’un pantalon de costume bleu nuit ainsi d’être plus à l’aise dans ses mouvements.

Il avait pris un certain temps pour lui expliquer la pratique ce jour-là. Il n’avait pas requis de réponse tout de suite, se contentant de lui proposer d’y réfléchir. Si cela lui convenait, elle saurait où appeler pour prendre rendez-vous. Si cela ne convenait pas, il lui suffisait de revenir pour qu’ils trouvent ensemble une autre solution. Il lui avait promis la plus grande discrétion. Même son assistant ignorait tous des “séances” auxquelles ils allaient s’adonner. Il avait juste demandé au jeune homme de placer un rendez-vous en soirée si Elsa appelait, à partir de 21h, le soir de sa convenance. Lorsqu’elle avait appelé pour prendre rendez-vous, elle savait à quoi s’en tenir. Il avait pris le soin d’expliquer ce jour-là ce qu’elle devrait porter pour être certaine d’avoir une séance sécurisée. Rien de bien extravagant mais déjà une grande marque de confiance car il fallait qu’elle accepte de se mettre tant à nue, en sous-vêtements fussent-ils uniquement de sport.

Lorsque l’heure arriva il fut surpris et quelque peu soulagé d’entendre les coups frappés à la porte de son bureau. Elle n’était pas entrée cependant, il lui avait bien précisé que cela faisait partie de la séance. Il avait longuement hésité à faire cela dans un autre lieu. Neutre... Ou chez lui peut-être... mais il ne voulait pas que la jeune femme puisse se méprendre sur ses intentions et tout confondre quant à ce qu’ils faisaient. Le shibari était une pratique que certains qualifiait facilement d’érotique mais qui s’apparentait ici avant tout à l’apprentissage du contrôle de soi. C’était une véritable séance. Aussi son bureau médical était-il encore le meilleur endroit pour l’exercer. Lorsqu’il ouvrit la porte, elle se trouvait dans l’encadrure. Il l’accueillit avec un sourire avenant :

— Bonsoir. Entrez, je vous prie. Vous pouvez déposer vos affaires sur la méridienne. Si vous avez besoin de vous changer seule avant le début, je peux vous proposer de le faire dans la salle d’attente. Comme vous l’avez-vu, il n’y a plus personne à cette heure et les rideaux sont tirés, vous y serez plus à l’aise. Lorsque vous vous sentirez prête, je vous attendrai sur le tatami. Et si vous avez des questions avant de commencer ou besoin de discuter avant, nous pourrons tout à fait l’envisager. C’est une première séance, nous irons à votre rythme. Ce n’est pas une course, c’est un marathon.

Il l’avait observé un instant dans les yeux avec sérieux pour lui montrer qu’il était maître de ce qu’il disait et confiant. Il risqua ensuite un léger sourire pour la détendre et lui rappeler également l’ami qu’il pouvait être. Il la laissa faire son choix quant à son déshabillement, ne prêtant pas attention du tout à ses mouvements, se mettant lui-même en condition, face à la concentration que cela allait lui demander, pour savoir quoi faire... et ne pas se laisser gagner par l’excitation du moment. Il retira ses chaussures calmement, puis ses chaussettes et monta sur le tatami. S’installant en tailleur, il ferma les yeux un instant, attendant qu’elle le rejoigne. Il n’y avait aucune corde à côté de lui, rien de visible pour le moment, hormis une installation en bambou, encore en retrait qu’il lui servirait de poutre d’accrochage, bien qu’il sache qu’ils ne l’utiliseraient pas lors de cette séance. L’objet était cette fois bien plus là pour qu’elle s’y habitue, qu’il lui semble de moins en moins imposant à mesure que le temps et les séances passeraient. Quels délicieux croquis il allait ainsi pouvoir... croquer.

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________________________________________ 2022-02-26, 10:37 « Complètement Givrée ⛄ ! »


« Le Grand Jour est arrivé...
...votre Gloire couronnera nos terres ! »
▼▲▼

La connexion et le lacher prise. C'était principalement de ça dont il était question, plus que de BDSM. Je ne pensais pas un jour employer ce vocabulaire. Il fallait que je me relâche. Que je concentre mon esprit sur d'autres pensées que la folie. Et que j'accepte l'idée que c'était une proposition non pas d'un malade, mais d'un très grand spécialiste de toutes ces coutumes.

L'était-il réellement ? Je savais que je pouvais faire confiance à monsieur Black, mais pour la toute première fois depuis qu'on se côtoyait, il m'avait laissé dans un tunel sans fond. J'ignorais si j'allais en trouver le bout toute seule. Si j'allais y voir plus clair dans quelque instants. Tout ce qu'on pouvait lire sur cette boite de métal avec écran, partait dans tous les sens.

« Je vais direct aux photos ? » me demanda le gamin qui se tenait sur la chaise devant moi.

Par gamin, j'entendais l'adolescent prépubaire avec une tonne de boutons, qui tenait la salle information de la bibliothèque. J'aurais pu demander à Anna de m'aider à faire cette recherche, mais je redoutais le fait de devoir lui expliquer, l'inexplicable. Là, ici, dans un endroit où je venais jamais, je risquais moins de me faire juger par le premier venu.

« J'ai dit non. » insistais-je une nouvelle fois.

Je sentais que ça l'ennuyait qu'on lise un texte plutôt que de voir des photos. Mais je n'étais pas encore prête pour les photos...

Le Shibari n'était pas quelque chose de simple à expliquer, ni à conceptualiser. Beaucoup de sites en parlaient et il fallait trouver le bon. Car la plupart évoquaient uniquement la pratique sexuelle. Car oui, s'en était une aussi à en croire ce qui était dit ici. Mais jamais monsieur Black m'aurait conduite dans un traquenard. Je pouvais lui vouer une foi aveugle.

Dans le Shibari, il était question de liberté. Ou plutôt de s'en priver, sous la contrainte. Ou pas nécessairement. Enfin du moment qu'il y avait des bandages et qu'on ne pouvait plus bouger, c'était une d'une façon ou d'une autre un moyen de nous priver de notre liberté. Et l'idée me paraissait absurde. Pourquoi en m'attachant je pouvais apprendre à mieux me connaître et à contrôler mes pouvoirs ? Qui aurait pu croire une chose pareille ? Si elle n'avait pas été prononcée par la bouche de mon bienfaiteur, j'aurais sans doute coupé court très vite à cette discussion.

M'attacher, c'est me rendre prisonnière. Ca ne m'était jamais arrivé jusqu'à aujourd'hui. Et à dire vrai, je doutais qu'on puisse m'attacher réellement. Dans le sens où, j'aurais les bandages, mais je pourrais très bien les geler et m'en libérer grâce à mes pouvoirs. De ce fait, je ne pouvais pas être retenue prisonnière. Je le serais tant que je l'accepterais, ce qui pourrait me convaincre de le faire.

Je fus stoppée dans mes pensées, en entendant le jeune pousser une exclamation. Je le fixais, me demandant ce qu'il trouvait drôle dans tout ça.

« Ils font croire que c'est de la médecine. C'est juste excitant. »

La puberté... ces jeunes ne comprenaient rien à la vie quand ils atteignaient ce stade. Je savais que les garçons étaient généralement un peu beaucoup dérangés à ce moment de leur vie, mais à ce point... lui en tenait une couche ! L'ignorant, j'avais plongé une nouvelle fois mon regard sur l'écran lumineux afin d'en lire un peu plus.

L'attache peut aider la personne à se concentrer sur ce qu'elle est en train de vivre ou de ressentir. Elle devient un catalyseur d'émotions. Elle créée un cocon protecteur enveloppant, chaud qui met en confiance et qui permet de se détacher de tout ce qui est superflu.

« Ca permet de se concentrer ? De concentrer son esprit ? C'est comme un cours de méditation ? »

« Un orgasme bien plus contrôlé ? »

Je foudroyais le jeune du regard. S'en était trop. De toute façon, je n'avais pas besoin d'être ici et encore moins de voir les photos. Tout ça était une pratique tout a fait normale et médicale. Il n'y avait pas besoin de se renseigner d'avantage. Je devais simplement faire confiance à mon bienfaiteur. Abandonnant le jeune ici, j'avais décidé de ne passer par mon salon de thé habituel afin de prendre un lait de poule à emporter. Je voulais marcher, me changer les idées et accepter le fait que j'allais participer à une simple séance de psychanalyse avec la seule personne en qui j'avais une foi aveugle pour tout ce qui touchait au libre arbitre. Car il ne m'en priverait jamais. C'était quelqu'un de trop bon pour cela !

*

A 21h précise, je m'étais rendue jusqu'au bureau de monsieur Black. Dehors, la nuit était déjà tombée depuis un bon moment et un léger vent frais s'était engouffré dans les ruelles de la ville. Je ne le ressentais pas comme les autres personnes, car pour moi le froid était le prix de la liberté. Et fallait que j'arrête de songer sans arrêt au mot liberté. J'avais accepté l'idée de me rendre à cette séance et de pratiquer le Shibari avec Aloysius.

Quand il m'avait ouvert la porte, il m'avait accueillis avec un sourire avenant. Ca m'avait de suite rassurée. La pression était retombée et je pouvais avancer tranquillement dans son bureau. Je remarquais d'ici qu'il avait créé une ambiance particulière. Les grands rideaux étaient fermés et la pièce était éclairée par des lampes d'appoint. Il y avait même quelque bougies. C'était plutôt surprenant un tel décors... ça rendait l'atmosphère plus chaleureuse, mais aussi beaucoup plus intimiste. Je songeais aux photos que je n'avais pas regardé. Peut-être que c'était dans ce genre d'atmosphère que devait se dérouler la pratique. Qu'est ce que j'imaginais ? Que ce soit sur la terrasse à la vue de tous ? Par terre, entre le bureau et le canapé ? A force de me poser des questions, je me rendais compte que ce n'était pas les bonnes qui m'avaient traversés l'esprit. L'ambiance toute autour de moi me mettait en confiance, car une fois encore, j'avais bien fait de suivre les directives de mon bienfaiteur. Il guidait mes pas et m'aidait à avancer !

Quelque chose dans la pièce titillait mon odorat. Il y avait une douce odeur d'épices d'orient. Peut-être qu'il faisait brûler de l'encens ou qu'il avait vaporiser quelque chose. J'optais plus pour l'encens, vue que l'odeur semblait bien plus naturelle. Et puis, ça sentait toujours bon ici.

Je remarquais que quelque meubles avaient été déplacés, sans que la pièce fasse désordonné. Et au sol, à quelque pas de moi, se tenait un grand tapis. C'était donc là que ça allait avoir lieu ? La seule chose qui m'intriguait, était l'absence de bandage. De cordes. Avais-je bien compris ses explications ?

Avant de faire quoi que ce soit, j'avais observé Aloysius. Il avait retiré ses chaussures et ses chaussettes avant de s’asseoir ur le tatami. Il m'avait dit qu'on irait à mon rythme et il m'avait laissé le temps de me changer. Je ne savais pas précisément comment je devais m'habiller. Il avait opté lui, pour une chemise blanche et un pantalon de costume bleu nuit. Une tenue qui me semblait bien plus décontractée que d'ordinaire. Quant à moi, j'avais suivi ses recommandations. Et quand je m'étais éloignée pour rejoindre la salle d'attente, j'avais ôté ma robe que j'avais déposé sur l'une des chaises.

Je ne pouvais pas venir dans quelque chose de décontracté. Je devais venir dans ma tenue habituelle. Ou du moins l'une de mes nombreuses tenues. Ca me mettait en confiance. Mais maintenant qu'il fallait la retirer, je me demandais si j'avais fait le bon choix quant à la tenue à arborer. Il m'avait dit de mettre quelque chose de simple, de pas extravagant.

J'avais donc opté pour un leggin basique. Quelque chose que je n'aurais pas mis d'ordinaire. C'était un vêtement de fitness en coton et extensible. Même si tous ces détails ne m'étaient pas utiles. Quant au haut, c'était un simple t-shirt et ça m'en coûtait de porter une chose pareille. Il était à manches courtes, en coton également avec un col rond pour en montrer le moins possible et ne pas paraître vulgaire dans une telle tenue inappropriée pour une Reine. Le tout était léger et confortable. Vue que Monsieur Black ne portait rien au pieds, je m'étais décidé à le rejoindre, pieds nus.

Jusqu'à présent, je n'avais pas prononcé la moindre parole. Je ne lui avais même pas répondu à son bonjour. Je venais tout juste de m'en rendre compte. Il avait fait tout cela pour moi. Il avait créé une ambiance rassurante et je ne l'en avais même pas remerciée. Mais faut dire que je ne pouvais pas ouvrir la bouche et parler. Je me sentais comme prise au piège avant même que la séance débute. Fallait que je me détende...

Après une légère hésitation, je l'avais rejoins sur le tatami. Je m'étais assise juste en face de lui, dans la même position que lui. Il semblait avoir tellement confiance en lui et en ses méthodes. Je ne pouvais que me laisser convaincre. Tournant la tête pour trouver les cordages et avoir un aperçu de ce à quoi cela ressemblait, j'avais entrevu un objet assez particulier. C'était une sorte d'installation en bambou qui se trouvait un peu en retrait. Je me demandais à quoi elle pouvait bien lui servir, avant de me rendre compte qu'elle faisait sûrement partie de la séance. J'aurai du regarder les photos. Je me demandais à quoi tout ça allait ressembler... Je sentais mon coeur s'accélérer...

« Je... » prononçais-je avant de me relever rapidement.

Quelque chose n'allait pas. On manquait d'air ici, non ? Pourquoi la fenêtre était fermée ? Qui avait coupé l'aération ? Et qu'est ce qui me prenait de me comporter de la sorte ? Fallait que je ferme les yeux, que je me concentre, que je me laisse aller... que j'évacue tout ce stress sinon elle n'irait pas bien loin cette séance. Et je m'en voudrais toute ma vie de lui avoir fait perdre son temps et de m'être montrée aussi faible face à lui...

Mais je n'arrivais pas à prononcer la moindre parole, ni à rouvrir les yeux. Je me sentais perdue...

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________________________________________ 2022-03-13, 21:27 « Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »

Ma Gloire couronnera vos terres
“Trois mots qui me feront un roi incontesté, respecté, salué. Le seul dieu vivant qu'on acclame”

Comme un poisson hors de l’eau. C’était sans aucun doute la façon dont devait se sentir Elsa en cet instant précis. Il l’avait vu à la seconde où elle avait repassé la porte de son bureau, désormais vêtue d’un t-shirt et d’un legging. Il n’avait pas bougé de sa position en tailleur, se contentant de l’observer tandis qu’elle fermait la porte derrière elle tout en semblant avoir une furieuse envie qu’elle reste ouverte... à moins qu’elle ne désirât la refermer plutôt derrière elle ? Le psychiatre ne pouvait plus lui en vouloir. L’exercice était plutôt intimidant de prime abord, même pour quelqu’un d’ouvert d’esprit et de bien dans sa peau. Ce n’était absolument pas le cas de la reine. Elle n’était ni ouvertes à des pratiques si peu conventionnelles ni parfaitement à l’aise avec ce qu’elle était. La seule chose qui la sauvait en réalité était sa confiance aveugle et entière en ce qu’il était. C’était plaisant... plutôt même grisant. Lui qui avait si longtemps inspiré la méfiance avait su gagner la sympathie de ses patients, s’était gorgé de l’acclamation des foules de Storybrooke mais rien n’avait été si puissant jusqu’alors que cette confiance qu’elle mettait en lui. D’autres avaient eu confiance par le passé, comme Angela, cette jeune extra-terrestre plutôt insouciante et je-m'en-foutiste. Il y avait eu aussi Nudge aussi et son innocence et sa pureté désarmante. Mais rien n’avait été similaire à celle-ci. Elsa n’était ni insouciante, ni innocente. Elle avait des convictions propres, un sens aigu des responsabilités, une certaine maîtrise de son statut. En somme, c’était loin, très loin d’être une proie facile et pourtant elle avait plongé si facilement, par désespoir d’abord et par appât du gain et à présent pour quelque chose de nouveau dont il ne parvenait pas encore à discerner tous les contours.

Son regard glissa rapidement de haut en bas sur la tenue de la jeune femme qui se tenait avec une certaine rigidité, semblant sans aucun doute garder une certaine dignité qu’elle avait l’impression de voir disparaître à mesure que les secondes s’égrainaient. N'avait-elle pas compris ce qu’il lui avait expliquer ou avait-elle sciemment refusé d’obtempérer ? Il n’arrivait pas encore à le déterminer. Après tout, c’était elle qui mettait sa vie en jeu, non lui mais il pouvait comprendre que l’idée de se mettre à nue était quelque chose de bien trop important pour elle de sorte à ce que l’idée aie besoin de plusieurs tours avant d’atteindre son cerveau.

Et d’ailleurs ce dernier venait de s’en doute se réveiller pour lui intimer de fuir puisqu’après une hésitation, elle avait fini par s’asseoir avant de se relever brusquement, cherchant une issue comme une pauvre hermine prise au piège. Il n’y avait pourtant rien de cela, la porte n’était pas fermée à clé, les fenêtres pouvaient facilement s’ouvrir, elle n’était pas encore attachée ni même retenue captive et pourtant, elle semblait manquer d’air vu comme sa poitrine se soulevait et s’abaissait avec hâte et de mots, tant elle s’était arrêtée dans l’élan de sa première phrase. Elle était plantée là, droite comme un piqué, les yeux fermés, le corps crispé. Il remarqua alors qu’une étrange fumée blanche et légère s’échappaient de ses mains comme elle pouvait s’échapper d’un bac d’azote. La toucher par les extrémités aurait sans doute était dangereux.

— Elsa...

Il avait prononcé son nom avec douceur, la voix posée, celle qu’il utilisait bien souvent dans le sein de son cabinet pour apaiser ses patients. Mais plus que la patiente, c’était “l’amie” à qui il tentait de venir en aide. Sans geste brusque, il s’était alors relevé pour lui faire face. Elle était toujours dans le même état, il la dévisagea un instant sans ne rien dire.

— Vous n’êtes pas seule. Je suis là pour vous aider. Maintenant, si vous le permettez, je vais vous toucher le coude pour vous aider à vous ancrer à nouveau.

Il avait attendu qu’elle proteste, ce qu’elle ne fit pas. Prenant son absence de réponse comme un consentement tut par le stress il posa avec douceur le bout des doigts de sa main droite sur son coude, ajoutant de la pression, intensifiant le contact doucement, petit à petit.

— Vos mains sont gelées... littéralement je le crains, sinon je vous aurais peut-être proposer de la prendre dans la mienne mais... restons ainsi. Je veux que vous inspiriez et expiriez en même temps que moi, en vous rappelant pourquoi vous êtes là et surtout, SURTOUT, que vous n’êtes obligée à rien. Nous pouvons arrêter définitivement là, nous pouvons repousser la première séance, nous pouvons uniquement en discuter. Nous allons à votre rythme, vous vous souvenez ? Il est inutile de vous mettre dans un tel état, souvenez-vous simplement que c’est VOUS qui guidez cette séance. Nous ne sommes pas là pour vous blesser mais pour vous faire du bien, vous vous souvenez ? Alors à présent, nous allons inspirer et expirer lentement. Calez vous sur mon rythme, calmement et quand vous serez prête, vous ouvrirez les yeux d’accord ?

Il avait commencé à inspirer et expirer avec lenteur et force, donnant l’exemple à la blonde pour qu’elle puisse se mettre au diapason. Si cela lui sembla plutôt difficile au début, pour des raisons qui étaient siennes, l’envie peut-être, la gêne ou le stress tout simplement, elle finit pourtant par se détendre et après plusieurs minutes, Elsa ouvrit les yeux. Il la gratifia d’un sourire amusé en précisant :

— Et les voici, ces deux éclats de glace... bien mieux ainsi, n’est-ce pas ? Sur ses pieds, sereine, calme. Peut-être souhaitez-vous que j’ouvre le rideau ? Et la fenêtre... je m’étais permis une ambiance que beaucoup jugent apaisantes mais je réalise à présent que cela a pu être une erreur vous concernant, vous semblez – avec logique – bien plus familière au froid... peut-être préféreriez-vous que je baisse la température de ce moment ? Et que vous envisagions peut-être une autre séance plus proche de la nature ? Dehors peut-être ? Il fait encore assez frais en cette période de l’année.

Avec douceur, sa main avait glissé du coude de la jeune femme jusqu’à sa main désormais libérée de son aura glaciale pour se refermer dessus avec douceur. L’attirant lentement vers le tatami, il l’invita à s’asseoir une nouvelle fois. Les cordes étaient toujours à ses côtés, après un regard vers elle, il en prit une dans ses mains avant de lever le regard vers la Reine en face de lui.

— J’ai vu votre regard lorsque vous êtes entrée. Vous sembliez surprise de l’attache, peut-être aviez-vous imaginé quelque chose de plus... léger disons. Mais je vous assure que ces cordes ne sont pas aussi dangereuses que vous pourriez le croire. Elles sont spécialisées pour ce genre de pratique, afin d’éviter des dangers médicaux ou de brûler par la rudesse de leur cordage. Elles sont fines et douces, presque autant que la soie... fermez les yeux.

Il avait attendu qu’elle le fasse.

— Je vais prendre vos poignets pour placer vos mains paumes contre ciel afin que vous en éprouviez le toucher.

Voyant qu’elle ne protestait pas, il prit délicatement les poignets de la jeune femme pour lever ses mains et tourner les paumes vers le ciel. Après cela, il déposa la corde sur ses deux paumes pendant un instant, la laissant la soupeser à l’aveugle. Puis il en tira un morceau, laissant la corde se dérouler entre ses paumes, la caressant au passage, la titillant peut-être un peu, lentement jusqu’à ce qu’elle disparaisse entièrement de ses paumes.

— Vous avez senti ? Elle ne vous fera pas beaucoup plus de mal, une fois autour de vous... Elle sera juste...

Il prit ses mains entre ses mains, ramenant les paumes de la jeune femme ensemble, entre ses propres paumes, douces et chaudes. Il resta un moment ainsi, lui intimant de rester dans cette position sans ouvrir la bouche. Récupérant la corde, il la passa avec douceur autour des poignets de la jeune femme, lui faisant tester différemment la douceur des liens avant de faire un second tour et de serrer fermement pour lui immobiliser les poignets, sans lui faire de mal cependant, ni couper la circulation sanguine, juste pour immobiliser entièrement les mains.

— … Plus ferme. Vous voyez ? Qu’en dites-vous ? Si vous avez des questions, je suis bien entendu toujours là pour y répondre.

Il avait relâché le lien pour la rendre libre de ses mouvements et de sa réflexion, loin de la panique que le nœud aurait pu générer, pour qu’elle choisisse véritablement ce qu’il convenait de faire selon elle.

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________________________________________ 2022-04-06, 09:43 « Complètement Givrée ⛄ ! »


« Le Grand Jour est arrivé...
...votre Gloire couronnera nos terres ! »
▼▲▼

Fermer les yeux. Respirer. Compter. J'inspire, un, j'expire deux. J'inspire trois, j'expire quatre. Se détendre était la clef. D'ordinaire j'y arrivais plutôt bien, mais là sur le coup, ça m'était un peu plus compliqué.

Quand j'étais entré dans la pièce, mon regard s'était posé sur les différentes attaches. Ce n'était pas ce que j'avais imaginé. A dire vrai, je ne savais pas réellement à quoi je m'étais attendu. Aloysius Black m'avait expliqué en quoi le Shibari consistait, mais entre entendre et voir, il y avait un gouffre !

La voix du psychiatre, de mon ami, me rassurait. J'arrivais, tout en gardant les yeux fermer, à me détacher de la réalité et me crééer une bulle de protection. Puis, à revenir tout doucement vers la voix, jusqu'à ouvrir les yeux une nouvelle fois et à me fondre dans le regard de monsieur Black. Un regard envoûtant, rassurant...

Ces cordes ne sont pas dangereuses. C'était ce que je devais me dire. C'était ce qu'il me confiait. C'était en lui que je croyais et non en mes craintes. Je pouvais lui faire confiance. Je me devais de lui faire confiance. J'étais venue ici pour aller mieux et j'allais aller de l'avant. Pour cela, il fallait me laisser faire. C'était pour cette raison que quand il prit une nouvelle fois délicatement mes poignets, je le laissais agir comme il le souhaitait.

Il posa la corde sur mes deux paumes, un petit instant et je pouvais ainsi soupeser l'objet. Un petit frisson me parcouru quand il passage le cordage légèrement sur mes mains, les caressant avec. C'était tout du moins la sensation que j'avais ressentie. Une simple caresse. De quoi me mettre en confiance et me permettre de ne pas continuer ce petit comptage mental... un, j'expire, deux j'inspire...

Laissant échapper un petit sourire de soulagement, je répondais ainsi à la question de mon ami. Oui, je l'avais sentis. J'avais sentis le cordage et je n'en avais plus peur. Je hochais la tête, l'incitant à poursuivre ou à débuter. Est-ce qu'on avait déjà commencé ? Allait-il simplement passer la corde sur moi, ou alors réellement l'utiliser pour m'attacher ? Je connaissais déjà la réponse... et cette fois ci, je gardais les yeux bien ouvert en le voyant une nouvelle fois prendre mes mains, joignant mes paumes ensemble.

Je sentais une légère chaleur agréable me parcourir. Comme si le froid laissait place à quelque chose de plus doux, de plus rassurant. C'était étrange, car le froid me rassurait déjà. Même si par moment, quand je voyais les autres personnes se blottir dans leurs vêtements, leur couvertures, je ressentais un certain manque. Une chaleur que j'aurais aimé ressentir et qui était justement à cet instant, en train de traverser mon corps de tout son long.

La corde passa autour de mes poignets. Le cordage avait quelque chose de doux dans ses premiers instants, pour devenir très vite ferme et dur. Ca ne faisait pas mal. C'était juste la sensation d'être beaucoup plus soutenue. Beaucoup plus liée, mais aussi beaucoup plus... solide ?

Quand Aloysius serra un peu plus fort le cordage, sans pour autant me faire mal, mais tout en m'immobilisant les poignets, mon regard avait croisé le siens. J'avais ressentis une multitude de sensations au fond de mon être. D'abord de la crainte, de la peur, une envie de me protéger. Mais ensuite, quelque chose de plus rassurant. Ce n'était pas le cordage qui me maintenait les poignets. C'était lui, monsieur Black. Et de savoir que c'était mon ami qui était là, face à moi, qui me procurait cette douceur et fermeté, je me laissais aller. Mon esprit n'était plus bloqué dans ses pensées. Il se libérait d'un poids. Quand Aloysius relâcha le lien, je voulu lui dire de poursuivre, de ne pas attendre, de me faire ressentir cela une nouvelle fois. Mais je m'étais abstenu.

Il venait de me rendre libre. De me libérer de l'emprise des liens. Et par la même occasion, de laisser mon esprit une nouvelle fois vagabonder à sa guise et se remplir de pensées que j'aurai voulu chasser et oublier. Non, je n'étais pas libre. Au contraire. En défaisant le noeud, c'était là que le lien m'avait réellement serré. J'avais besoin de lui. Besoin de cette sensation de chaleur que je venais de ressentir. J'avais besoin qu'il me libère, qu'il me délivre, qu'il me lie une nouvelle fois à cette adrénaline qui avait traversé tout mon corps !

« C'est incroyable ! » laissais-je échapper.

Je n'avais pas les mots pour lui faire comprendre ce que j'avais ressentis. Il l'avait sans doute vue à mon expression. Sa méthode pouvait marcher. Elle avait déjà eu son petit effet.

« Comment faites vous ? » fut la seule question qui réussi à s'échapper de mon esprit pour se poser sur mes lèvres. « Votre voix. L'emprunte de vos mains sur les miennes. Tout ça a quelque chose de tellement rassurant, libérateur. »

J'arrivais vraiment difficilement à mettre des mots sur mes émotions. Je m'emballais et je m'embrouillais par la même occasion.

« J'ai ressentis quelque chose de vraiment fort quand vous m'avez... passé la corde autour des poignets. »

Il me fallait encore du temps pour employer le bon langage. La corde. Les poignets. C'était surréaliste de participer à une telle pratique médicale. Je n'y aurais jamais songé si il ne m'en avait pas parlé. Et je ne crois pas que j'aurais accepté de qui que ce soit d'autre, de me laisser faire de la sorte.

« Je veux continuer ! » m'exclamais-je un peu trop enjouée. « Si vous êtes d'accord, monsieur Black. » ajoutais-je plus calmement, tout en lui adressant un petit sourire.

J'avais hâte qu'il reprenne mes mains. Que je ressente une nouvelle fois sa douceur. Son professionnalisme. Tout ce qui fait de lui l'être si parfait qu'il est. Je l'ai toujours vue comme un très grand monarque, un très grand dirigeant, un très grand homme. Aujourd'hui, je le vois aussi comme un très grand spécialiste de l'esprit. Il est capable d'attiser un feu au fond de mon être, tout comme d'y apporter douceur et liberté. Et pour la première fois de mon existence, je ne goutte plus à ce froid, que je connais si bien, mais à cette chaleur, qui est pour moi le prix de la liberté.

CODAGE PAR AMATIS

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________________________________________ 2022-04-25, 23:39 « Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »

Ma Gloire couronnera vos terres
“Trois mots qui me feront un roi incontesté, respecté, salué. Le seul dieu vivant qu'on acclame”

S’il s’était attendu à ce qu’elle cède aussi facilement... Il avait beau la côtoyer depuis presque un an plus souvent qu’il ne l’avait jamais fait, il avait bon se savoir très fin connaisseur de l’âme humaine, il n’en restait pas moins qu’Elsa d’Arendelle en était parfois surprenante... et cela était très... rafraîchissant. Il l’avait vu s’éveiller à l’effet du cordage sur ses poignets, remplaçant son angoisse par une excitation qu’elle tentait tout de même de dissimuler, plutôt habillement de surcroît. Enfin... jusqu’à ce qu’elle lui demande de poursuivre avec une vigueur et une joie nouvelle, à condition que cela lui convienne. La dévisageant un instant, il osa un léger rire :

— Bien sûr... mais je vous rappelle que c’est votre séance, Elsa et non la mienne. Nous continuons uniquement si vous le désirez. Et puisque c’est le cas... Placez-vous sur vos genoux, si vous plaît, la tête haute et le regard bien au loin, par-delà les rideaux clos et ses vitres translucides.

Il l’avait guidé de ses mains, avec douceur, laissant la corde tomber à côté d’elle, tandis qu’il restait dans son dos, lui-même à genou, comme en position de prière, l’un derrière l’autre. Il avait senti qu’il l’avait quelque peu désarçonné. C’était une chose que de se faire lier les mains de façon visible, l’un en face de l’autre, une autre de changer la méthode pour quelque chose où elle ne pouvait pas encore en dessiner les contours. A distance respectable d’elle et sans la toucher de son torse, il avait approché sa tête de la sienne, afin de lui parler à voix plus basse tout en restant intelligible. Son ton était à peine plus haut qu’un murmure, ses cheveux blonds se mouvant sur l’impulsion de l’air expiré par ses lèvres. Avec douceur, il posa ses deux mains sur ses épaules, comme pour la maintenir dans cette position, la pousser à entrer dans une méditation sans rien en dire pourtant.

— Il va falloir avoir confiance à partir de maintenant. C’est le même exercice, mais poussé un peu plus loin, entre force et contrôle de soi. N'oubliez pas que vous êtes Reine, Majesté. Ces cordes ne sont pas là pour vous emprisonner. Elles sont là pour vous rappeler qui vous êtes. Vous êtes forte, dotée d’un grand contrôle de vous-même, je le sais. Accepter de donner un peu de soi, ce n’est pas plier, c’est aussi garder le contrôle, accepter ce qui ne dépends pas toujours de notre volonté pour mieux le soumettre à notre mental. Inspirez, expirez, lentement, tout en fixant le point devant vous. Je vais...

Il avait descendu ses mains le long de ses bras, avec douceur, jusqu’à atteindre ses poignets. Dans son dos, sans pour autant lui faire du mal ou lui tordre le bras, il l’avait guidé pour qu’elle paume ses mains paume contre paume avant de les relevées lentement, autant qu’elle le pouvait, avant que l’articulation ne l’empêche d’en faire plus. Récupérant la première corde, il l’avait nouée autour de ses poignets fermement, pour elle ne puisse plus les dessouder sans pour autant lui couper la circulation sanguine.

— Inspirez, expirez. Rappelez-vous que vous êtes maîtresse de cette situation, parce que vous êtes maîtresse de vos choix. Vous ne vous laissez pas aller à la panique, chaque obstruction fait grandir ce qu’il y a au fond de vous.

Tout en parlant, il avait récupéré une deuxième corde qu’il avait commencé à nouer avec douceur au-dessus de ses coudes, sans pour autant serrer autant qu’avant. Ses bras ne pouvaient pas se joindre sans la blesser ou lui disloquer une épaule et ce n’était pas le but de lui faire subir un tel moment. Il avait donc laissé respirer l’espace entre ses deux membres, se contentant juste de lier les lier autant qu’il le pouvait pour lui donner une certaine fermeté dans le maintien. Afin de l’aider à reposer ses membres qui avaient dû éprouver un effort certain à se maintenir en l’air, il les avait déposés sur ses genoux, lui étant toujours à genoux également, derrière elle. Il avait laissé courir son regard le long de son œuvre. C’était peu. Mais très prometteur. Il ne doutait pas de l’effort que la Reine mettait en revanche dans l’exercice et à quel point son “peu” devait être “beaucoup”. Mais pour le moment, il ne se considérait pas encore à l’hors d’œuvre, à l’amuse-bouche, à l’émoustillement de ses sens à l’extrême limite. Le son de sa détermination et de ses faiblesses qui transparaissaient dans sa respiration saccadée et discontinue était un véritable délice à ses oreilles. Son corps commençait à prendre une forme digne de ses croquis.

— Tout va bien ? Je me suis permis de poser vos bras sur mes cuisses, ce sera moins douloureux pour vous que de les maintenir en l’air ou de les faire retomber jusqu’au tatami. Il serait peut-être temps de faire une pause en cet instant. Prendre le temps de ressentir les sensations qui se trouvent autour de vous, la force de la première corde, le maintien de la deuxième, votre position qui n’est ni naturelle, ni confortable à première vue mais qui peut le devenir si vous vous recentrer en vous-même. Que ressentez-vous en cet instant, Elsa ?

La faire parler était sans aucun doute une occasion de la faire se concentrer sur autre chose que ces liens qui l’obstruaient, lui laissé une autre chance de s’en sortir, l’aider même un peu, gentiment. C’était aussi pour lui rappeler qu’en dehors de tout le côté saugrenu que pouvait avoir cet instant, ils étaient avant tout en séance. Elle voulait être plus forte, elle voulait pouvoir se sentir à la hauteur sans en rougir et il lui avait proposé cet exercice. En dehors de l’intimité qui les liaient dans cet instant, en dehors de cette faiblesse apparente qu’elle mettait entre ses mains, et de cette force qu’elle prenait en elle, à mi-chemin entre soumission et domination de soi, il était question de réfléchir à cet instant, à ce qu’elle vivait, de bon comme de mauvais.

— Je vais vous laisser le temps de la réflexion. Nous pouvons discuter encore un peu ainsi si vous le souhaitez, sinon je peux tenter de vous aider à vous mettre dans une autre position. Si vous vous sentez à l’aise, je continuerai la séance.

Il avait repris ses mains dans les siennes pour lui permettre de les garder à bonne hauteur, tandis qu’il se reculait. Avec douceur, il l’avait accompagné dans son geste pour qu’elle puisse les poser au sol, lui permettant un certain équilibre, tant qu’elle cambrait un peu son dos pour atteindre la position. Ainsi en meilleur équilibre, il s’était alors relevé lentement pour la contourner et lui faire enfin face. Il était désormais debout face à elle, dans une position des plus compliquées et il s’autorisa à la toiser un instant de la sorte, se rendant compte de toute la détresse qui transparaissait en elle en même temps que toute sa maîtrise. Après un court instant en suspension ainsi, il revint à sa hauteur, lui faisant fasse, s’asseyant en tailleur devant elle. Il ne prononça pas un mot de plus, attendant qu’elle se lance à présent qu’elle avait toutes les cartes et les instructions en main, comme il l’aurait fait dans toute séance normale.

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________________________________________ 2022-05-09, 12:17 « Complètement Givrée ⛄ ! »



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    Si je m'étais attendue à cèder aussi facilement... j'avais beau connaître Monsieur Black depuis quelque années, lui faire confiance et m'être habituée à me fier à son jugement, je ne pensais pas après sa proposition de procéder à ce genre de thérapie, que je me laisserais aussi facilement convaincre et que j'irais aussi loin dans cette méthode. Quelque chose avait changé. Je le sentais. Ces derniers temps, je me faisais un peu plus confiance et je tentais au mieux d'aller de l'avant. Le monde ne changeait pas nécessairement. Il était toujours aussi hostile et instable. Mais moi. Moi, je changeais.

    Il s'agissait non pas d'une séance de Shibari, mais de ma séance à moi. Je pouvais la poursuivre ou la stopper. Je pouvais laisser Aloysius Black guider mes gestes, ou l'empêcher d'aller plus loin. Il n'était pas mon geôlier, mais mon bienfaiteur. Il avait ce don de mettre les gens en confiance, de me mettre moi en confiance. C'est pour cette raison, grâce à toute cette liberté, que quand il m'avait demandée de me mettre à genoux, même si j'avais sentis une once de réticence me parcourir le corps je m'étais exécutée. J'avais posé un genou à terre, puis un second. Du fait que je ne portais pas de robe, mes mouvements étaient plus faciles à exécuter. Il n'y avait rien à froisser, rien à devoir calculer. De simples vêtements, souples et adaptés à mon corps, c'était l'idéal pour ce genre d’exercices. Et pour la toute première fois de mon existence, je me plaisais à porter un simple t-shirt et ce qui allait avec.

    Tout en me redressant, la tête haut, le regard bien au loin, concentrée sur les rideaux clos, sur ce qui pouvait se dérouler au delà de cet obstacle, au delà de ce monde, dans mon monde, où n'importe où ailleurs, j'entendis la corde tomber à côté de moi. A quoi allait correspondre l'exercice suivant ? Je ne devais pas y réfléchir. Je devais me contenter de respirer. D'inspirer, d'expirer. D'observer l'horizon inconnu qui se présentait à moi. Il n'y avait rien d'autre. Juste cette... cette étendue de neige... cette montage... cette tranquillité... cette voix...

    La voix me disait de lui faire confiance. J'avais confiance. Elle me disait qu'on allait se rendre plus loin dans l'exercice. Entre force et contrôle de soi. Ce nouveau décors en était la preuve. J'étais dans mon élément et cette montagne emplie de neige était ma force. Je suis Reine. Je suis Majesté. Ces cordes ne me retiennent pas prisonnières. Elles me libèrent...

    J'avais senti la voix s'agenouiller derrière moi, tandis qu'un frisson me parcouru. Elle s'était faite entendre plus proche, beaucoup plus proche, mettant ainsi tous mes sens en éveil. Puis, des mains apparurent, sans que je puisse les voir, mais simplement les sentir, tel un petit courant frais sur mes bras nu. Elles étaient descendues jusqu'à atteindre mes poignets. J'avais sentit mon bras bouger sans que je le commande. Je laissais la voix diriger mes mouvements, prendre possession de mon corps, tout en me laissant libre de stopper le tout à tout moment, de quitter cette montagne enneigée, cette liberté... mais qui l'aurait fait ? Je m'y sentais tellement bien.

    Quelque chose, sans doute la corde, s'était nouée autour de mes poignets, fermement. Je ne pouvais plus les bouger, mais je les sentais toujours. J'inspirais, j'expirais. Je suivais les recommandations de la voix. Mes coudes s'étaient serrés à leur tour. Je ne me sentais pas prisonnière, mais plus solide. Plus forte. Comme si le simple fait de sentir mes membres aussi proche de mon corps, me donnait la sensation d'être un tout bien plus grand, plus solide. Du roc. Petit à petit, j'avais la sensation de ne plus voir la montagne, mais d'être cette montagne, ou d'être à son sommet. De la dominer totalement. Le monde était à mes pieds...

    J'aurai pu rester là, pour l'éternité. Mais la voix me ramena à Storybrooke, dans le cabinet de Monsieur Black. Elle me ramena à la réalité. Les mots avaient eu comme un choc sur moi. Elle disait que je devais prendre le temps de ressentir toutes les sensations qui se trouvaient autour de moi. La force pour la première, le maintien pour la seconde. Ma position n'était ni naturelle, ni confortable. Je me sentais attachée... ma force me quittait petit à petit. Je n'étais plus en haut de la montage, mais dans ce bureau, a genou par terre. Un malaise s'empara de moi. Comme une sensation honteuse de me retrouver dans ce genre de position. Moi, la Reine, la Majesté. Et face à qui ? Ou plutôt dos à qui ? A Aloysius Black. Car je lui donnais le dos désormais. Je sentais mes mains dans... sur ses cuisses ? Puis dans ses mains, et petit à petit, elles reposèrent par terre. Je ne savais plus ce que je souhaitais. Continuer, m'arrêter, quitter cette position inconfortable ? Pourquoi la voix m'avait écartée de la montagne ? Pourquoi je ne la voyais plus ? Pourquoi elle s'éloignait de moi ? Je me sentais tellement plus en sécurité avec elle, à mes côtés, si proche...

    Regardant autour de moi, je la vis de retour. Elle était là, mais avec une forme humaine cette fois ci. Elle avait un visage qui se dessinait petit à petit, des épaules, un torse, des jambes. Elle m'observait, me toisait, me faisait face. Je ne me sentais pas à mon aise. Pas encore. Puis, après un bref instant, elle s’essaya en tailleur face à moi. Elle ne prononça plus un mot et se contentait de m'observer, d'attendre quelque chose de moi. Cette voix avait désormais un visage, celle de Monsieur Black. Je le savais depuis le début, mais pendant un bref instant, dans cette espace enneigée, il n'y avait plus son visage, ni son corps, uniquement sa voix... son esprit... et je me sentais tellement plus libérée et délivrée...

    Inspirer...

    C'était une belle et grande maison...

    Expirer...

    Elle était décorée avec soin et sentait le frais et les odeurs d'ailleurs, de pin et d'épices, des odeurs du Grand Nord...

    Inspirer...

    Les canapés semblaient moelleux. Il y avait une grande cheminée et une belle clarté qui se dégageait à travers les grandes fenêtres...

    Expirer...

    Des photos... des photos de lui... des photos de moi... des photos de nous...

    J'observais le contour de son étrange visage. Ses pommettes hautes. Son petit nez. Ses yeux d'un brun envoûtant... la commissure de ses lèvres...

    Je fermais les yeux un instant, sentant le décors changer une nouvelle fois. Il y avait à nouveau cette montagne enneigée. Ce Royaume que je dominais. Petit à petit, je sentais les liens se resserer. Etre bien plus présent contre mes poignets, contre mes coudes... je sentais cette force, ce contrôle de moi. Ce pouvoir grandir petit à petit. J'arrivais à maîtriser ce qui m'entourait, à le contrôler, jusqu'à ce qu'elle apparaisse à son tour. Elle. Cette maison. Cette chaleur. Cette odeur de bacon et d'oeufs sur le plat...

    Il y avait la neige. Une luge abandonnée. Ce soleil qui caressait ma peau. Cette chaleur nouvelle. Puis, la porte s'ouvrit et j'ouvris les yeux à mon tour. La voix, ou plutôt le visage de la voix était de retour face à moi. Et il y avait autre chose. Quelque chose de frais qui me tombait sur le bout du nez. Quelque chose de frais qui le toucha à son tour. Quelque chose que j'avais amené avec moi, de ce lieu d'havre et de paix. Des flocons. De petits flocons tombaient les uns après les autres dans le cabinet du Docteur Black.

    J'aurai pu me sentir gênée, une fois encore, d'avoir échouée, d'avoir libéré mon pouvoir et d'avoir fait neiger à l'intérieur. Mais au lieu de cela, un simple petit sourire se dessina au coin de mes lèvres. Je me sentais étrangement mieux, même si les liens commençaient à devenir de plus en plus présent et à me serrer. J'aurai pu les faire disparaître moi même, mais je ne voulais pas mettre fin à cette thérapie, à ce moment.

    « Je crois que cette rencontre a changé beaucoup de choses pour toi comme pour moi... » murmurais-je, me remémorant ces mots qu'il avait prononcé.

    Je regardais toujours Aloysius, cherchant dans son regard des réponses à mes questions. Qu'est ce qui m'avait poussé à être avec lui dans cette autre dimension ? Qu'est ce qui avait poussé l'autre moi ? Elle était seule... il l'était aussi... c'était donc tout ce qui les avait lié ? Ou il y avait autre chose ? Me rendant compte que j'avais prononcé à voix haute ce que je m'étais remémoré, je ne pouvais plus revenir en arrière et faire comme si je n'avais rien dit.

    J'avais du mal à remettre mes idées en place, mais je ne me sentais pas perdue pour autant. C'était simplement comme si je ressortais des choses que j'avais gardé au fond de moi pendant très, sûrement trop, longtemps. Je fixais Aloysius, le sentant désemparé à son tour. Etais-ce moi ou lui qui était attaché ?

    « Je n'ai pas eu le courage jusqu'à présent de vous dire réellement tout ce que vous me procurait à chacune de nos rencontres. Je n'ai pas eu le courage de vous dire que je me sens mieux, que j'ai beaucoup plus confiance en moi, et que j'ai la sensation, grâce à vous, pas seulement grâce à votre don de thérapeute, mais aussi grâce à l'homme que vous êtes, d'être totalement complète. Je n'ai pas eu le courage de rester jusqu'au bout, après ce passage dans l'autre monde, d'affronter la réalité avec vous. Je n'ai pas eu le courage d'insister quand je suis venue vous voir, cette nuit là, quand j'allais mal. Je n'ai pas eu le courage de vous embrasser... » laissais-je échapper, sans le moindre regret. « ... à chaque fois que j'en ressentais le désir. Aussi nombreux que ces moments ont été. Je n'ai pas eu le courage de vous dire que j'étais seule, que vous l'étiez et qu'ensemble, on pourrait ne plus l'être. »

    Je le regardais toujours avec la même intensité. Ces liens m'avaient permis de me montrer plus forte, plus en proie à mes émotions. Est ce que je regrettais qu'ils ne furent pas plus serrer ? Qu'ils ne maintenaient pas plus fermement pour que je puisse lui dire réellement tout ça... ? Je savais au fond de moi que les choses avaient changés ce jour là et je n'arrivais pas encore à prononcer cette évidence à voix haute. Je ne possédais pas encore ce courage. Pendant l'espace d'un instant, j'aurai pu. Mais je n'aurai rien créé. J'aurai simplement brisé ce qui aurait pu être. Car ce n'était pas monsieur Black en face de moi. Ce n'était pas mon ami. C'était mon thérapeute. Et je ne devais pas mélanger les deux. Alors après avoir prononce cette évidence, que cette rencontre avait changé beaucoup de choses entre lui et moi, je n'avais rien dit de plus. Je m'étais contenté de l'imaginer, sans tenter d'anticiper sa réaction, car aucun mot était sortit. Il était peut-être encore trop tôt. Ou ce n'était pas le bon moment. Voir ça ne le serait jamais...

    « J'aimerais arrêter, si vous le permettez... » lui dis-je.

    Je lui demandais la permission de mettre fin à cette séance. Il m'avait dit que j'avais les cartes en main, que je pouvais décider par moi même de poursuivre ou d'arrêter. Jusqu'à présent, j'avais poursuivis, mais maintenant, je souhaitais arrêter. Je me sentais bien. Je me sentais mieux. Je voulais en rester là pour le moment. Les prochaines séances me permettraient sans doute d'aller plus loin. Mais là où je m'étais rendu cette fois ci, m'avait suffit, m'avait convenu et m'avait comblée... j'allais être en proie à une multitude de questions, de doutes. J'aurais de quoi faire pour les prochains jours. En tout cas une chose était sûre...

    « Je vous suis reconnaissante pour tout le temps que vous me consacrez. »

    ...je l'étais réellement. Personne m'avait permis d'obtenir autant de choses en étant simplement moi même. Peut-être que c'était cette sensation qui avait fait stopper la neige de tomber dans le bureau. Le sol n'en était pas recouvert. On avait eu le droit qu'à quelque flocons. Ce qui avait eu pour effet de créer une ambiance un peu particulière dans la pièce. Et peut-être l'avait légèrement refroidie...

    « J'aimerais vous réchauffer, plutôt que de vous mettre en proie avec le froid hivernal qui me suit où que j'aille. » lui dis-je en songeant à cette température qui avait chuté et dont il devait en ressentir les effets sur son corps. « Mais mon don a un côté plutôt glacial... » ajoutais-je en baissant les yeux jusqu'à la commissure de ses lèvres.

    A dire vrai, il ne l'était pas toujours. Il arrivait parfois qu'il agissait différemment en moi et que les autres le ressentaient de la même manière...

    Relevant les yeux vers ceux de Monsieur Black, je lui adressais sans me rendre compte du vas et viens que j'avais fait avec le regard, un magnifique sourire. Sourire qui diminua petit à petit. Une question me brûlait les lèvres. Mais j'ignorais si j'aurai le courage de la poser. Après tout, ce n'était pas face à Aloysius que j'étais, mais face à mon thérapeute, n'est ce pas ? Maintenant que j'en étais convaincue, je pourrais peut-être la formuler à voix haute sans craindre son jugement...

    « Pourquoi on était ensemble dans cette autre réalité ? La solitude, seule, suffit à mettre deux personnes aussi différentes l'une avec l'autre ? »

    Ou n'étions nous pas si différents... ?
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Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »

Aloysius Black

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________________________________________ 2022-05-29, 23:40 « Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »

Ma Gloire couronnera vos terres
“Trois mots qui me feront un roi incontesté, respecté, salué. Le seul dieu vivant qu'on acclame”

En un instant, elle avait disparu. Elle n’était plus là. Son corps n’avait pas bougé mais son esprit avait vogué ailleurs. Aloysius était resté ainsi, les jambes en tailleur, la tête légèrement penchée sur le côté, à l’observer disparaître dans un monde dont seule elle avait la clé. Il n’avait pas spécialement envie de savoir l’endroit où elle était présentement, ni même de la rejoindre, l’observer ainsi était grandement satisfaisant. Plus, sans aucun doute. Sa technique du shibari était précise. Il l’avait apprise auprès des plus grands. C’était du moins ce que la malédiction avait laissé supposer, lui n’en avait absolument aucun vécu. Des souvenirs faussement créés qui pourtant s’étaient ancrés pleinement en lui quand Scar n’était devenu qu’un avec son alter-ego. Et lorsqu’il avait voulu plus, lui aussi était parti. En Décembre 2019, Aloysius Black avait fermé pour la dernière fois son cabinet et les portes de son manoir et armé uniquement d’une valise, il avait décidé de quitter enfin Storybrooke pour se retrouver et ne faire qu’un avec ses faux souvenirs. Il en avait parcouru des kilomètres, vu des civilisations et des bâtiments. De quoi abreuvé son esprit, sa faim de meurtre et sa soif de pouvoir. Il avait aimé ses moments de solitude, rencontrer de nouvelles personnes... il s’était aperçu que comme les animaux, la viande humaine avait un autre goût en fonction de sa provenance. Il s’était fait connaître sous de doux petits pseudonymes que des gratte-papiers en recherche de gloire avaient inventés rien que pour lui et parmi ses moments de voyage sans errance il avait découvert le Japon.

Se reculant dans les campagnes profondes, il avait touché du doigt des cultures ancestrales dont sa malédiction lui avait donné quelques connaissances : médecine, corps à corps, herbologie, gastronomie... Et parmi elle, il avait perfectionné son art du cordage, y trouvant un style de vie bien différent de ce qu’il utilisait jadis que dans ses crimes. Il avait vu la sérénité des suspendus, la transcendance des soumissions et il voyait à présent le même spectacle sur les traits fins et détendus de la Reine d’Arendelle. Parfois, un spasme de volonté la parcourait, comme si elle cherchait quelque chose dont il ne pouvait que percevoir les contours. Silencieux, il ne cessa de l’observer, mémorisant mentalement chacune de ses expressions pour les croquer à loisir tandis que la jeune femme continuait son périple. C’était encore plus beau qu’il ne l’avait observé par le passé sur quelqu’un d’autre. Peut-être parce c’était précisément sur elle que le changement se faisait ?

Il avait cligné des yeux, un peu surpris en sentant quelque chose de frais se déposer sur sa joue. Relevant les yeux, il remarqua que quelques fins flocons de neiges flottaient dans les airs au-dessus d’eux. Elsa semblait les avoir faits apparaître malgré elle. Y avait-il de la neige, là où elle se rendait ? Une chose était certaine, cette magie, pleine de poésie qu’elle possédait ne se réveillait pas aujourd’hui par stress. Il y avait autre chose. Il l’avait déjà vu anxieuse et les flocons étaient plus abondants, tombaient plus vite. Ici, ils étaient peu, se laissant tomber mollement comme un premier jour d’hiver. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, l’ancien lion avait reposé son attention sur elle et lui souriait amicalement.

— Je crois que cette rencontre a changé beaucoup de choses pour toi comme pour moi...

Un peu surpris, il se contenta de l’observer en silence. C'était la première fois qu’elle le tutoyait et Aloysius avait l’impression que cela lui était moins destiné qu’une bribe d’un souvenir qu’elle vivait. Un souvenir... C’était forcément cela puisqu’il avait lui-même l’impression d’avoir déjà entendu cette phrase, comme si elle raisonnait étrangement en lui. Il réalisa alors que c’est ce que son alter égo avait dit à Elsa, lorsqu’il l’avait rencontré. Cet homme faible et pleins de bons sentiments, veuf éploré qui continuait à vivre une vie de solitaire après l’avoir perdue... Elle. C’était donc là-bas qu’elle était partie se réfugiée. Pourquoi ? Cela s’était-il imposé à elle ? Était-ce pour elle un havre de paix refoulé ? Ou bien pensait-elle que nombre des réponses qu’elle cherchait s’y trouvait ? Voilà une situation inattendue et des plus trépidante. Il avait tenté pourtant de lui parler de ce moment sans pour autant atteindre un succès. Elle avait préféré occulter, parler d’autres choses. Peut-être avais-ce été trop tôt pour elle ? Elle avait eu besoin de digérer l’instant ? Et pourtant malgré son calme apparent, elle n’avait rien digéré, ce souvenir avait continuer à la ronger jusqu’à la dévorer. Et voilà comment elle en était arrivée, démunie, à genoux dans son bureau, attachée, dans l’attente de réponses qui peinaient à venir. Il n’avait cessé de la regarder dans les yeux, dans l’attente. Elle semblait comme bloquée, en proie à un combat interne difficile, prête à dire quelque chose qui ne dépassa pourtant jamais ses lèvres closes. La patience avait toujours été l’une des meilleures armes de l’ancien lion...

— J'aimerais arrêter, si vous le permettez...

— Nous arrêterons uniquement si VOUS le permettrez.

Il avait eu un petit sourire amusé et retenu, preuve qu’il ne se moquait pas d’elle mais qu’il tentait simplement de la détendre en lui rappelant qu’elle était avant tout maître de ce propre moment. Voyant qu’elle avait véritablement envie de stopper l’exercice, il revint dans son dos et commença à défaire les noeuds tandis qu’elle le remercier. Humblement, il ne répondit rien, se contenant de répondre à la suite de ses paroles :

— Ne vous inquiétez pas pour cela. J’ai suffisamment connu la chaleur dans ma vie précédente pour ne pas m’offusquer d’un peu de fraîcheur.

Il relâcha le cordage au niveau de ses coudes avant de préciser :

— Votre pouvoir est plein de beauté Majesté et il est très souvent le reflet de vos émotions. Ne vous en voulez pas de ce que vous pouvez ressentir. Tout le monde ressent. C’est ce qui fait que nous sommes vivants... Je vais récupérer vos poignets à présent.

Il laissa ses doigts glisser le long de ses bras jusqu’à atteindre les derniers nœuds qui la retenait alors qu’elle posait la question qui semblait la tarauder depuis un certain temps. Il hésita un instant, réalisant le numéro d’équilibriste qu’il allait devoir réaliser en cet instant. Il allait falloir se teinter d’une certaine franchise, se sentir concerné puisqu’il l’était, tout en gardant la distance de psychiatre que la séance lui demandait. Finalisant de défaire le nœud, il laissa glisser la corde aux pieds de la jeune femme et posa les mains sur ses épaules pour lui demander de se tourner et lui faire face. S’asseyant de nouveau face à elle, il constata qu’elle était toujours à genou et précisa :

— Vous pouvez à présent changer de position si vous le désirez...

Il resta un instant silencieux à l’observer avant de préciser :

— La solitude n’est pas suffisante pour mettre deux personnes ensemble, non. Mais elle est suffisante à rapprocher deux personnes, le trouver le premier intérêt commun d’une longue lignés, plus importants, qui les mèneront à être ensemble. Êtes-vous certaine qu’ils étaient si différents l’un de l’autre ? Après tout, nous ne les connaissons pas... mon alter égo a choisi une route quelque peu différente de la mienne quant au votre... nous avons eu que trop peu d’occasion de l’éprouver.

Il laissa un silence se poser entre eux, la contemplant, réfléchissant aussi, les mains jointes. Au bout d’un moment, il décida de rompre le silence :

— Pensez-vous réellement que nous sommes si différents ?

C’est ce qu’elle avait laissé supposer dans sa question. Nullement vexé de la supposition, simplement intéressé par la réponse, il pencha légèrement la tête sur le côté, un léger sourire au coin des lèvres, l’observant.

— Nous avons le même goût pour la royauté, je pense que nous nous entendons plutôt bien sur quelques sujets. Nous avons chacun un certain sens et une connaissance de la fraternité.

Il appuyé ses mots d’un mouvement de tête et d’un sourire, se gardant bien pourtant de dire que là où Elsa aimait et protégeait sa sœur, il n’avait eu que l’ambition de le détester jusque destruction.

— Il est vrai que nous n’avons pas les mêmes façons d’agir ou de réfléchir, mais c’est aussi ce qui fait la beauté des êtres humains, les différences qui s’entremêlent pour former un tout plus puissant. Et parfois... ce qui s’ajoute est... un soupçon de magie.

Il avait prononcé les derniers mots en tapotant de l’index la main de la jeune femme posée sur le tatami, comme pour la taquiner. Lui souriant toujours, il ajouta humblement :

— Mais je pense que sur ce terrain, vous êtes bien meilleure guide et connaisseuse que moi. Ce n’est qu’une supposition après tout mais... plus que vous demander ce qui nous avait uni dans ce monde... ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi c’était maintenant que nous nous rapprochions d’avantages ? Nous nous connaissons depuis plusieurs années... j’ai toujours été sensible à votre cause, vous le savez. Mais nous en vivons pleinement les contours et les évolutions qu’à présent. Il a fallu mon départ... et mon retour pour que nous puissions nous parler et nous voir comme nous le faisons aujourd’hui... pleinement. La vie est faite de rebondissements, n’est-ce pas ?

Il lui avait souri sympathiquement, la laissant réfléchir à ces possibilités avant de reprendre.

— Est-ce la raison qui vous a poussé à méditer vers là-bas ? Tentez-vous de percevoir quels seront nos prochains rebondissements ?

Il l’observa alors avec plus d’intensité, tentant de scruter ses réactions, ses expressions. La question avait été posée en toute innocence, de la façon la plus neutre possible. Après tout, il pouvait exister des rebondissements de toutes sortes, aucun sous-entendu apparent existait dans ses propos. Sauf pour celui qui les avait prononcés... et celle qui potentiellement croyait à ces sous-entendus. Il avait vu la façon dont elle l’avait observé en silence en revenant de son état de méditation. Il avait vu ses doutes, ses hésitations. Elle avait sans doute voulu dire plus qu’elle ne l’avait dit, il pouvait le ressentir. La façon dont elle l’avait regardé, cette façon bien particulière où les sentiments se troublaient dans le plus chaotique des mélanges. Il y avait bien longtemps qu’il n’en avait plus été le destinataire. En avait-il même été l’heureux élu dans ce monde ci ? Il ne parvenait plus réellement à s’en souvenir. Il avait déjà vu un désir plus animal, un attachement plus sentimental et familial, mais ce regard, celui-ci en particulier, il ne se souvenait pas l’avoir fait ressentir à quelqu’un avant elle. Était-ce le regard que son alter-égo avait eu pour le sien ? Avait-il alors partagé cet échange ? Il semblait, dans leur monde, incapable de ressentir la même chose et pourtant une envie presque malsaine lui donnait envie de le découvrir un peu plus sur le visage d’Elsa, voir ce que cela pouvait créer... ou détruire.

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