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 Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit ☆ HYPERION

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Eurus J. Holmes
« Good and bad are fairytales. »

Eurus J. Holmes

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"Ce nouveau design, c'est juste pour moi ?"

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"Ne faites pas comme si vous n'aviez pas envie de regarder..."

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________________________________________ 2022-09-01, 21:21 « Good and bad are fairytales. »



“Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit.”

☆ ★ ☆
La situation était à la fois déconcertante et extrêmement amusante. Hypérion arborait désormais une apparence plus jeune qu'auparavant. Malgré tout, il ne ressemblait pas au tout jeune homme dont il revêtait l'aspect de temps à autre. Non, il s'agissait d'une "nouveauté", car je n'avais pas le souvenir d'avoir vu celui-ci dans les archives que j'avais soigneusement récoltées à son sujet. Cette apparence-là se situait entre deux âges, un "quarantenaire" barbu qui, sans être un canon de beauté, possédait un charme certain. Penchant la tête de côté, je le détaillais sans vergogne. Il venait tout juste de m'embrasser. Nos visages étaient encore très près l'un de l'autre, mais cela ne m'empêchait pas de baisser les yeux pour l'observer sous toutes les coutures. Un tout nouveau corps à explorer... Il était une véritable curiosité ambulante.

— J'ai une question...

Sans doute s'attendait-il à ce que je l'interroge au sujet de ce baiser, ou du choix du lieu dans lequel il nous avait téléportés, mais comme d'habitude, j'étais là où il ne m'attendait pas :

— Ce nouveau design, c'est juste pour moi ?

Je battis des cils avec éloquence avant de l'envelopper d'un regard enjôleur.

— Vous n'aviez pas à rajeunir pour faire ce que vous venez de faire. Mon affection pour vous ne s'arrête pas à l'apparence que vous revêtez. Cependant... je crois être en droit de me sentir flattée pour tout ceci.

Levant une main, je désignai le paysage enchanteur ainsi que le reste. J'avais beaucoup apprécié son monologue me concernant, mais encore plus le baiser qui avait suivi. La présence d'Aurora y était sûrement pour beaucoup. Je lui adressai un regard complice tandis qu'elle était posée sur un caillou, avant de le revenir sur Hypérion.

— Si vous vouliez que je me serre contre vous, vous n'étiez pas obligée de m'emmener dans le grand nord. Une séance de cinéma aurait fait l'affaire.

Avec un sourire en coin, je l'observai. D'une certaine manière, dans toute son immense naïveté, il était adorable. Comment un être tel que lui, qui vivait depuis l'aube des temps, pouvait-il se montrer aussi maladroit pour les choses simples ? Comment avait-il fait pour passer à côté ? Rien de ce genre n'avait-il éveillé son intérêt ? Je me sentis doublement flattée d'incarner cette personne à ses yeux.

— Pour vous faire simple, c'est très compliqué. Je l'ai bien compris, ajoutai-je tout en me blotissant contre lui. Ca tombe bien, je suis quelqu'un de très complexe, moi aussi.

Etrangement, je n'avais pas autant froid que j'aurais dû. Sans doute avait-il fait en sorte qu'une bulle protectrice m'environne. Autrement, j'aurais déjà eu des angelures à l'heure qu'il est, avec mes chaussures en toile enfoncées dans la neige. J'éprouvais à peine une sensation humide au niveau de mes pieds.

— Alors, quelle est la suite du programme ?

J'éloignai quelque peu ma tête de son torse pour la relever vers la sienne, et l'embrasser avec douceur. Puis, m'écartant de quelques centimètres, je murmurai :

— Je voulais seulement égaliser. A présent, si vous le souhaitez, nous pouvons garder tout ceci secret. La neige conserve très bien les souvenirs, et je doute que l'aurore boréale ira répéter ce qu'elle a vu.

Je faisais allusion aux lumières du nord qui dansaient, vertes, violettes et roses, dans la voûte céleste au-dessus de nous. C'était une façon de lui laisser le choix d'assumer ou non. Je n'étais pas pressée. J'avais attendu quarante-neuf jours une première fois, je pouvais bien languir encore un peu. Tout du moins, c'est ce que je lui laissais croire. Peut-être n'était-ce qu'un test, en fin de compte ? Une mise à l'épreuve ? La partie avait plutôt bien débuté. J'avançais mes pions. Loin de moi l'envie de le faire échec et mat ; je caressais davantage l'idée de le voir se livrer. Après tout, la spontanéité lui allait plutôt bien. Et peut-être étais-je en train d'appliquer la psychologie inversée sur lui ? Peut-être.

Je souris intérieurement. Eurus Holmes, tu es incorrigible.

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Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »

Anatole Cassini

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les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »



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________________________________________ 2022-09-05, 11:04 « Maîïîtreuuuh !!! »



À Upendi

KoalaVolant


    Je ne me souvenais plus trop de ce visage, de ce corps, de cette façon de marcher, de parler, de m'entendre et de m'écouter. Chaque apparence était différente. Certaines étaient là pour cacher quelque chose, d'autres parce que je me sentais plus à l'aise avec. Et il y avait elle. Cette apparence là que je n'avais plus arboré depuis fort longtemps. Une apparence pleine de fougue, d'audace... quelque chose qui me ramenait très loin en arrière quand j'osais encore... quand j'en étais capable.

    Je ne pu m'empêcher de sourire, peut-être même de rougir - ce qui était inhabituel pour moi - en entendant Eurus Holmes poser sa question. Est ce que ce nouveau design était là juste pour elle ? Non. Bien sûr que non. Il était là pour une raison bien précise, même si je n'avais pas encore pu percer les mystères de cette raison là...

    Tout s'était très vite bousculé dans ma tête. Elle avait continué à me parler, puis elle s'était blottis contre moi. Nous étions encore très proche après mon fugace baiser. Quand elle s'était approché d'avantage, j'avais passé une main dans son dos pour l'empêcher de s'éloigner après cette étreinte. Un nouveau sourire avait illuminé mon visage. Ce corps ne me répondait plus. Après Aurora, voilà que mon aspect physique aussi faisait des siennes. Est-ce que j'étais désormais au service de tout ce qui m'entourait, et non pas à l'écoute de ce que je désirais réellement ? Ou est-ce que toutes ces choses ne faisaient que refléter mes plus profonds désirs ?

    J'aurais bien voulu mettre un mot sur tout cela. Trouver une explication. Mais la jeune femme avait relevée la tête de sur mon torse afin de m'embrasser avec douceur, une nouvelle fois. Puis, elle s'était écartée, me laissant vaquer à mes interrogations. Pourquoi... ? Pourquoi ce baiser ? Encore ? Une fois de plus ? A son tour ? C'était ce qu'elle avait prétextée. Elle ne souhaitait que égaliser. Mais n'avait-elle pas déjà une lignée d'avance avec celui au goût chocolat ? L'avait-elle fait exprès ?

    Garder tout cela secret pour nous était très tentant. Mais qu'est ce que cela signifiait réellement ? Ca voulait dire s'arrêter ? Ne plus l'embrasser ? Ne plus la laisser m'embrasser ? Ne plus savourer cette saveur chocolat ? Je me mordis les lèvres tout en la regardant. Elle attendait quelque chose. Elle voulait que je réagisse d'une manière ou d'une autre. Mais laquelle était la réaction qui lui conviendrait ? Souhaitait-elle que je choisisse de garder tout cela secret ?

    Le Temps était sur le point de s'arrêter, de se briser. La Nature était à un point de non retour. La vie sous toute ses formes touchait peut-être à sa toute fin... et pourtant... on était encore là, à se poser une multitude de questions sans grand intérêt face à l'univers tout entier. C'était donc cela d'être humain, d'être mortel. Ce que Hadès chérissait tant et dont je ne comprenais pas le sens. Peut-être que juste une fois, je pourrais apprendre ? Comprendre ? Appréhender cette nouvelle façon de voir les choses ? Et si pendant un seul et unique instant, on pouvait non pas briser le Temps, mais l'enfermer dans une boite, ou plutôt... une forêt ? Et si on pouvait le mettre de côté, lui et tous les soucis qu'il engendre et juste prendre un peu de son Temps pour nous ? Juste pour nous ? Ca faisait beaucoup de si, de possibilités... ça demandait beaucoup de courage, d'audace, de tout mettre de côté juste un instant.

    La contemplant, je connaissais déjà les réponses à mes questions. Je savais déjà quelle décision j'allais prendre et elle devait sans doute s'en douter. J'étais un Titan. Je devais montrer l'exemple. Toujours penser aux autres avant de penser à moi-même. Je devais pendre en compte chaque parcelle de Temps qui se présentait à moi et saisir chaque opportunité de pouvoir changer les choses en mieux. Je ne pouvais pas penser à moi, laisser le Temps de côté. Alors je lui répondis la seule chose qui me vint à l'esprit et que j'avais envie de formuler...

    « Montre moi. »

    J'étais un Titan. Et aussi loin que je m'en souvenais, un Titan était et restera toujours un enfant de la Nature. Un enfant en quête de connaissances et de savoir. J'avais envie d'apprendre, de découvrir, de partager, de savourer. La Nature était au-delà de chaque secondes de notre Temps. C'était ça la réponse à se question sur la suite du programme...

    « Je ne ressens pas le besoin de cacher ce moment à qui que ce soit. » lui avouais-je très sûr de moi.

    Je lui avais demandé si elle voulait me consacrer un moment. J'en avais toujours envie. Et je me rendis compte que je ne l'avais toujours pas lâché. Nous étions toujours très proche l'un de l'autre. Sans pourtant que je ressente le besoin d'égaliser. Après tout, elle était persuadée qu'on était déjà à égalité, n'est ce pas ? Ou alors testait-elle ma capacité à tenir les comptes ? Je souriais une nouvelle fois.

    « Faisons les choses simplement. » lui confiais-je. « Si bien sûr, tu en es capable. » la taquinais-je.

    Elle m'avait dit être quelqu'un de très complexe elle aussi. Mais dans la simplicité, qu'est ce que cela donnerait ? N'empêche, quelque chose qu'elle avait dit un peu plus tôt m’accaparai tout de même l'esprit, si bien que je n'arrivais pas à me le sortir de la tête...

    « J'ai juste une question avant... quand tu as dit que ton affection pour moi ne s'arrêtait pas à mon apparence. De quelle affection parlais-tu ? » lui demandais-je le plus sérieusement possible avant de poser mon index tout contre sa bouche. « Non. Attends. »

    Je me sentais un peu trop sûr de moi, ce qui ne me ressemblait pas. Pourquoi la lançais-je dans ce genre de choses ? Je savais très bien que je ne pourrais pas la contrôler ensuite. Qu'elle finirait par obtenir ce qu'elle souhaitait quelle que soit la chose qu'elle souhaitait. Elle avait ce petit côté manipulatrice et opportuniste, comme je l'avais si bien confié à une amie. Mais était-elle dangereuse pour autant ? J'arrivais un peu mieux à la comprendre avec le temps et l'affection qui en découlait, mais elle restait un grand mystère à mes yeux. Sans doute pour cette raison que j'avais tant envie de percer tous les mystères d'Eurus Holmes.

    « Tu vas œuvrer, je le sais. » dis-je en retirant mon index de contre ses lèvres légèrement humides. « Tu vas tourner la phrase de manière à ce que je ne sache pas ce que tu penses mais ce que j'ai envie d'entendre. Et ce, même si on a dit qu'on ferait les choses simplement. Qui d'ailleurs, était ton idée si on réfléchis bien à cela. Parce qu'en évoquant mon côté complexe, tu me pousses à vouloir te prouver que je peux être très simple. »

    Je la cernais plutôt pas mal. Et peut-être même que tout ce que je disais, c'était ce qu'elle souhaitait entendre et que j'agissais une fois encore, comme elle le désirait. Je devais me stopper là et être moi même. C'était pour cette simple et unique raison que j'avais arrêté de parler, me contentant d'une toute dernière phrase.

    « Je vais me contenter de gestes simples. De remplacer les paroles par ces gestes là. » lui confiais-je avant d'approcher une nouvelle fois mes lèvres des siennes afin de l'embrasser tendrement.

    Ca faisait beaucoup de baisers tendre... mais c'était ce qu'elle souhaitait n'est ce pas ? Un souhait que je partageais. Mais étais-ce la seule chose qu'elle attendait ? Voilà que j'en étais encore... de son fait... à me torturer l'esprit, lui prouvant ainsi que oui, j'étais quelqu'un qui n'arrivait pas à faire dans la simplicité... je n'aimais pas quand elle remportait la partie avant même qu'elle ait commencée...

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________________________________________ 2022-09-26, 20:37 « Good and bad are fairytales. »



“Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit.”

☆ ★ ☆
Hypérion prenait des initiatives et c'était loin de me déplaire. Cette apparence le rendait-elle plus spontané ? Probablement. Après tout, il avait amorcé un rapprochement après être devenu ce quarantenaire à l'allure débonnaire. Pour les gens comme lui, le physique comptait, tout du moins suffisamment au point de changer quelque peu son comportement. Ce second baiser eu une saveur toute particulière, car il concrétisait une sorte d'engagement nous concernant. Un frémissement d'allégresse me parcourut. C'est qu'il savait y faire, le titan... Le vieux dicton se confirmait : ce sont ceux qui semblent les plus timorés qui se révèlent les plus doués.

— Montre-moi.

Ces deux petits mots plein d'insouciance revenaient par moments en écho dans mon esprit. Je ne risquais pas d'oublier une telle invitation. Cependant, une question demeurait : jusqu'où souhaitait-il que je l'emmène ? A ce genre d'exercice, j'avais peu de retenue. En avait-il conscience ? Etait-ce pour cette raison qu'une lueur malicieuse brillait au fond de ses yeux noisette ? Cherchait-il à ce que je brise ses dernières résistances ? Bien qu'il me semblât, au vu de ses récents agissements, qu'il s'en délivrait très bien par lui-même. Puisqu'il avait plusieurs milliards d'années -ce chiffre imprécis donnait le tournis- je supposais qu'il s'était déjà adonné aux plaisirs de la chair, à l'instar de son frère Atlas. Bien entendu, il se montrait plus réservé en temps ordinaire, comme s'il voulait endosser le rôle du grand sage de son éminente famille.

— Montre-moi.

Il savait probablement tout ce qu'il fallait savoir, mais me confier autant de pouvoir me grisait malgré tout. Un nouveau frémissement imperceptible me parcourut à la perspective qu'il connaissait la manière de me faire chavirer. Il était forcément un expert en la matière, avec son air de ne pas y toucher. Soudain, un désir nimbé d'impatience me submergea. Les montagnes enneigées, l'aurore boréale, les étoiles qui dansaient au-dessus de nos têtes, tout m'invitait à lâcher prise. Ca devait arriver ici et maintenant. Je me plaquai contre lui et l'embrassai à pleine bouche. Rapidement, agiles et caressantes comme des petits serpents, mes mains passèrent sous sa chemise, remontant le long de son torse tandis que mon baiser s'intensifiait. Un sourire étira brièvement mes lèvres comme un mirage, ma langue s'aventurant déjà plus avant...

Une sonnerie de téléphone résonna entre nous. Tout d'abord, je voulus ne pas y prêter attention, mais ce genre de bruit a le don de gâcher un grand moment. A regret, j'éloignai donc mon visage de celui de Hypérion, gardant quelques secondes les paupières closes.

— On capte un peu trop bien par ici, murmurai-je dans un mélange d'amusement et de déception. Décidément, le grand nord est plein de surprises.

Laissant cette dernière phrase pleine de promesses flotter entre nous, je sortis mon téléphone de ma poche et décrochai sans même regarder de qui il s'agissait. Une voix masculine qui ne m'évoquait personne en particulier déclara alors, sans même un bonjour :

— Il est arrivé quelque chose.

Curieusement, ces cinq mots me glacèrent le sang. Ils étaient porteurs d'une mauvaise nouvelle.

— Les Woodcombe ont eu un accident.

Alors, je compris qui était mon interlocuteur. Une personne que j'avais engagée pour surveiller une famille, il y avait de cela plusieurs années, avec la consigne stricte de me prévenir uniquement en cas de problème grave. Avec le temps, je m'étais confortée dans l'idée que cet appel n'aurait jamais lieu. Je n'avais pas oublié ce que cela impliquait ; je l'avais seulement rangé dans un coin de ma tête.

Mon visage avait perdu toute couleur. L'angoisse me saisit au coeur tandis que je demandai d'un ton étranglé, que je tentais de maîtriser le mieux possible :

— Comment va Archibald ?

— Il était dans le véhicule.

Je déglutis. En dépit de l'aura de Hypérion autour de moi, j'eus la sensation que la neige me pénétrait jusqu'à l'os. Incapable de poser la question fatidique : "Et comment va-t-il ?", je demeurai muette. La gorge nouée, le cerveau gelé. Incapable de penser.

— Venez vite.

La personne raccrocha. Fébrile, je rangeai le téléphone dans ma poche de veste, puis remis une mèche de cheveux derrière mon oreille.

— Nous allons devoir remettre nos réjouissances à plus tard, dis-je d'un ton faussement détaché. Il me faut régler une affaire urgente à Londres. Rien de grave. Mais autant s'en débarrasser au plus vite.

Le sang battait follement à mes tempes, mon coeur palpitait. Hypérion était-il capable de sentir tout ceci ? Mon corps risquait-il de me trahir ? J'étais douée pour cacher mes émotions, je m'y employais depuis mon plus jeune âge, mais face à un titan, étais-je quelque peu transparente ? Il me fallait gommer les éventuelles erreurs. Je forçai un sourire.

Autant s'en débarrasser au plus vite... Qu'avais-je dit là ? Ces paroles étaient infâmes. Une part de moi se sentait-elle soulagée à la perspective qu'Archibald soit...? Je ne pouvais achever cette phrase, même mentalement. Non, j'étais terrifiée par l'issue de ce voyage. Je ne voulais pas m'y rendre, mais je ne pouvais me dérober. Cela ne me concernait plus vraiment, alors qu'en réalité, tout avait débuté à cause de moi. Je n'avais pas le choix, je devais faire face. Peu importe ce que cela impliquerait. Peut-être aurais-je le coeur brisé ? Non, Eurus. Pour qu'il le soit, il faut en avoir un.

— Pouvez-vous me...?

Je n'eus pas le temps d'achever ma question que Hypérion nous téléporta devant Buckingham Palace. Déroutée, je battis des cils. Beaucoup d'émotions en très peu de temps. Je ne m'attendais pas à m'y rendre si rapidement.

— J'allais vous proposer de me ramener à Storybrooke. Prendre l'avion ne m'aurait pas dérangé...

A présent qu'il était là, comment le convaincre de partir ? Je ne pouvais décemment pas le faire... participer. Il s'agissait d'un très sombre secret que je n'avais aucune envie de partager avec qui ce que ce soit.

— L'affaire qui me concerne est très personnelle, expliquai-je. Cependant... vous pouvez éventuellement m'attendre dans l'endroit qui vous plaira et je vous promets de vous rejoindre dans les plus brefs délais. Nous pourrons continuer ce que nous avons commencé... Qu'en dites-vous ?

Ma voix n'était plus qu'un suave murmure. Ma bouche frôlant la sienne, une note sucrée flottant entre nous. J'étais persuadée qu'il n'insisterait pas. Dans le fond, un titan reste un homme, donc par extension... aisément corruptible.

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________________________________________ 2022-09-29, 09:17 « Maîïîtreuuuh !!! »



À Upendi

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    « ...et les titanides ? D'accord... elles ne sont plus toutes jeunes, à l'exception de Aura et Thémis, et avec elles, ça serait bien trop bizarre, mais les autres ? » me demanda le jeune garçon.

    Je haussais un sourcil. Avions-nous réellement cette discussion ?

    « Prenons Epiméthée... elle est grande, élancée, coupe à la garçonne, mais elle peut changer ce détail. Après, y'a mieux, c'est sûr. Et puis elle fait un peu trop virile, surtout avec son armée tout autour. Je dis pas qu'une femme ne peut pas être entourée de soldats, mais pas quand elle est en armure avec une coupe comme ça et un regard de braise. Faut un petit côté glamour. La bombe, c'est pas censé représenter que ce qu'elle envoie sur ses ennemis, c'est ce qu'elle est censée être elle aussi ! »

    « Une bombe ? » demandais-je, sceptique.

    « C'est un terme pour désigner quelque chose qu'on envoie sur nos ennemis. »

    Je haussais un nouveau sourcil, sans réellement comprendre tous les termes qu'il employés. A force j'avais l'habitude de ne pas réussir à totalement le suivre...

    « Enfin pas elle. Elle, on ne l'envoie pas. Je parlais de la bombe en elle même. Mais elle, elle pourrait en être une. Faut juste faire un effort. Je lui en parlerai, peut-être, un jour. Je suis sûr qu'on peut arranger tout ça. » avait-il poursuivi en se désignant le visage tout en faisant des cercles autour.

    Je hochais la tête, faisant mine de comprendre.

    « Je suis donc censé chercher une bombe. » conclus-je.

    « Exactement ! Et ne me remerciez pas, c'était l'échange du jour. » dit-il tout fier.

    Je... oui... haussais un nouveau sourcil, mais cette fois ci avec un air amusé. Tous les jours, on avait notre petit échange. A chaque nouvelle aurore, je lui autorisais à me poser une question et en échange, il m'apprenait quelque chose que j'ignorais sur les coutumes de son monde. Cela faisait déjà un très long moment que ça durait. Et chacune de nos discussions me réjouissait. Même si aujourd'hui, il avait réussi à m'intriguer avec son histoire de bombe. Mais au moins, il m'avait amusé !

    « Y'a jamais eu une petite bombe ? Une bombinette ? Une mini bombinette ? » insista t'il. « Et interdiction de me répondre Ellie ! »

    Je penchais la tête légèrement sur le côté, le regardant une nouvelle fois avec un air intrigué. Ellie ? Voulus-je lui demander, mais il secoua très vite la tête.

    « Oubliez ! C'est pas le bon moment. Et de toute façon, ça ne devra pas arriver. On a déjà vécu ça, c'est pas une bonne chose. Aura, Thémis, Ellie... on zappe, on passe à autre chose. Y'a les nymphes sinon ? C'est coutume courante apparemment... »

    Cette fois ci je le fixais sans laisser transparaître la moindre émotion. Que venait-il de dire ? Il me surprenait toujours avec ses connaissances qui parfois ne devraient pas être aussi poussées, mais là, il parlait de quelque chose qu'il n'était pas censé savoir et d'un savoir bien au delà de celui qu'aucun mortel devrait acquérir... sans doute qu'il remarqua son erreur, vue l'air gêné et nerveux qu'il adopta.

    « Je crois qu'on peut passer à ma question. J'en ai un tas encore en stock. Là j'en ai une justement. Elle arrive, deux secondes. Je me concentre. »

    Il avait du mal à y arriver, et je continuais à le fixer de la même manière, ce qui le perturbait très certainement. Mais, me rappelant qu'il était un véritable mystère à mes yeux que je tentais au mieux de décrypter, et qu'il était encore qu'un jeune enfant... je tentais de me radoucir et d'oublier ce qu'il avait dit. Ma réaction sembla le rassurer un peu. Il tenait plus que tout à nos échanges et je ne savais toujours pas pourquoi... ou tout du moins quelle était la véritable question qu'il redoutait de me poser et pour laquelle il venait tous les jours, m'en poser d'autres, qui lui apprenaient une multitude de choses, sans pour autant que ce soit sa question essentielle.... mais je ne voulais pas le brusquer. Nous avions tout le Temps...

    « Comment était-elle ? »

    Il m'adressa un regard sans réellement comprendre où je voulais en venir.

    « Tu sembles avoir bien plus de connaissances dans le domaine que les personnes que j'ai croisé. Du moins des connaissances différentes. Plus... poussées. Cela signifie sans doute que tu as déjà trouvé une... bombe ? »

    Je n'en revenais pas d'employer un tel terme. Tout en le fixant, je souriais cette fois ci. Il avait réellement réussi à m'amuser. Mais même si il me fixait toujours, je voyais bien que son esprit était ailleurs. Ses traits avaient changés eux aussi. Ils étaient bien plus tirés, bien plus fatigués... à croire qu'en cet instant précis, il était plus âgé que ce qu'il paraissait... J'aurai pu insister. Avoir enfin la réponse à ma question, mais il était sans doute encore trop tôt... et je ne voulais pas le brusquer. On devenait ami, lui et moi... et je n'avais pas la sensation d'avoir beaucoup d'amis sur qui pouvoir compter. Il serait peut-être l'exception...

    « Alors dit moi, Elliot. Quelle est la question du jour ? » lui demandais-je avec un ton doux et un petit sourire.

    *

    « As-tu de l'argent sur toi ? » demandais-je à Eurus Holmes.

    Je venais à sa demande de la ramener à Londres. Elle souhaitait que nos chemins se séparent pour un bref instant. Je tentais au mieux de ne pas laisser transparaître la moindre émotion qui pourrait indiquer dans quel état j'étais sur le moment. Ce qui importait était de rester concentré sur le moment présent. Et elle avait besoin d'être seule, même si j'ignorais ce qui la conduisait jusqu'ici, d'une manière aussi précipité...

    *

    Les heures qui avaient passés, les unes après les autres, m'avaient permis de découvrir, ou plutôt de redécouvrir Londres. C'était une ville magnifique. Je m'étais rendu jusqu'au London Bridge, un pont immense et majestueux, où juste à côté, j'avais pu déguster de merveilleuses saveurs dans des stands que tenaient divers marchands.

    Je m'étais ensuite rendu jusqu'à la Tour de Londres et j'avais pu admirer non seulement une architecture royale, mais aussi des bijoux qui l'étaient tout autant. C'était durant la file d'attente, qui avait prise près d'une heure, que je m'étais posé la question de pourquoi des êtres dont le Temps était limité, se languissaient dans des files où le Temps s'écoulait, sans rien leur apporter en échange. La plupart étaient avec leurs téléphones, d'autres en train de regarder autour d'eux, sans rien regarder pour autant. Certains discutaient entre eux. Mais dans l'ensemble, tous, perdaient leur Temps. Cette époque était surprenante, en tout point...

    Puis, au fil du Temps, une question me tarauda l'esprit... qu'est ce qui pouvait être plus important pour Eurus Holmes et devait se régler dans l'immédiat, que d'être à mes côtés sous une Aurore Boréale ? Sur le moment, je me rendis compte du sens caché de ma question. Etais-je réellement en train de penser que j'étais plus important que qui que ce soit d'autre ? Me comparais-je véritablement à la plupart des Titans ? Cette apparence que j'arborais me ramena à une époque lointaine, où justement j'aurai pu songer à ce genre de choses et penser être la personne la plus importante de l'univers. C'était sans doute une mauvaise idée. Mais après tout, ce n'était qu'une apparence, n'est ce pas ? Elle ne signifiait rien comparé à l'être qu'elle représentait. Je devais agir comme d'ordinaire et avoir les même idées et surtout faire disparaître cet égo qui était revenu de nulle part...

    Sherlock... cette pensée m'arriva à l'esprit. Il était sans doute le plus important dans sa vie. Mais j'avais beau tenter de sentir son aura, elle me semblait beaucoup plus lointaine qu'à Londres. A dire vrai, elle se trouvait pile à l'endroit où habitait Eurus Holmes. Sherlock était chez lui... ce n'était donc pas lui. Ni le second frère de Eurus, car il se trouvait exactement au même endroit que le précédent... par conséquent, il était question ni de l'un, ni de l'autre. Je songeais ensuite aux parents de Eurus, mais ils n'étaient pas non plus dans cette partie de ce monde.

    Je devais me stopper là. Ce n'était pas un proche, pas de la famille. Je pouvais cependant, avant de tout arrêter, retrouver juste la trace de la jeune femme pour m'assurer qu'elle ne risquait rien. Où s'était elle rendue ? C'était une question qui me taraudait l'esprit.

    « On ne peut pas dire que c'est s'imiscer dans la vie privée de quelqu'un. C'est simplement s'assurer qu'elle va bien. » précisais-je en cette fin de soirée à la jeune femme qui se tenait là, assise au bar à mes côtés et qui faisait tourner sa paille dans son cocktail, qu'elle avait devant elle depuis un très long moment sans pour autant y toucher.

    « Les téléphones servent à ça. Garder le contact. »

    Je hochais la tête.

    « Je n'ai jamais aimé ces machines. Si on veut parler à quelqu'un, il suffit d'aller le voir. »

    Elle laissa échapper un grand sourire.

    « Faut encore que cette personne soit à proximité. Vous imaginez avoir votre mère en Amérique, votre père en Australie, et votre frère en France ? Si vous voulez les joindre, ça vous fait un long voyage à chaque fois. »

    Absolument pas. Songeais-je. Un claquement de doigt et c'était bon. Mais il était vrai que pour des mortels, incapables de se téléporter, les téléphones étaient l'idéal...

    « Allez la voir... » soupira t'elle.

    « Je ne crois pas que ça serait une bonne chose. Elle m'a dit qu'elle me recontacterai une fois fini. »

    « Sans téléphone... ? » ajouta t'elle avec un petit sourire suspicieux. « Ca ne me dérange pas que vous ne souhaitez pas que je sache que vous en avez un. C'est pas la première fois que ça ne passe pas. Mon charme ravageur n'opère pas autant que je le souhaiterais. » ajouta t'elle avec un autre petit sourire amusée, cette fois ci. « Mais allez la voir. Si vous savez où elle est, allez y. Vous verrez bien ce qui se passera. »

    Elle avait raison. Et puis... en tentant simplement de percevoir l'aura de la jeune femme, je m'étais rendu compte qu'elle n'était pas si loin qu'ici, à un étage supérieur d'un grand bâtiment. Je pourrais y aller, et attendre devant sans entrer... ça serait... pratique si elle venait à en sortir.

    Laissant la demoiselle seule au bar, après lui avoir tout de même payé sa consommation et conseillé de rentrer chez elle, j'étais apparu devant cet immense immeuble, qui s'avérait être un hôpital. Qui était elle venue voir ici ? J'avais tenté de percevoir les auras des gens présent, avant de m'arrêter net. Ce n'était pas une bonne chose. Si elle voulait que je sache qui se trouvait là, elle me le dirait. Au lieu de poursuivre, je m'étais contenté de m'asseoir sur un banc, profitant de la fraîcheur de la nuit et attendant... attendant... jusqu'au petit matin...

    *

    J'avais perturbé le jeune homme, je m'en étais rendu compte. Il avait mis vite fin à notre conversation, prétextant qu'il avait à faire. Mais que pouvait-il avoir à faire de plus important que de parler avec un Titan ? Laissant mon égo de côté, j'étais revenu le voir un peu plus tard dans la journée. Les soleil de Titania commençaient à descendre, laissant bientôt plus à la nuit tombée.

    « J'ai quelque chose pour toi. » lui confiais-je en le trouvant chez lui, dans cette demeure que je lui avais procuré quelque Temps plus tôt. « C'est une histoire. »

    Il me regarda d'un air surpris. On avait tendance à offrir ou confier à des amis, un objet précieux, mais rarement une histoire. Même si à mes yeux, cela était bien plus précieux que la plupart des objets.

    « A une époque lointaine ou pas, cela dépend de comment tu vois les choses, j'ai fait la rencontre d'une créature un peu à part. » débutais-je. « On ne parlait pas la même langue, même si je comprenais ce qu'elle me disait par les nombreuses gestes qu'elle employait. A dire vrai, je n'ai jamais su comment qu'ils communiquaient entre eux. Elle m'a cependant confié quelque chose. Une chose précieuse que j'ai toujours gardé avec moi. Je ne saurais pas comment te décrire cette chose, si ce n'est que c'est l'équivalent d'un sentiment, un léger frisson... »

    Je voyais qu'il m'écoutait, même si il ne comprenait pas réellement où je voulais en venir. Mais ça allait venir, à un moment ou à un autre...

    « Depuis ce jour, j'ai ressentis à divers moment cette sensation. Ca se produit en présence de certaines personnes que j'ai rencontré. Une émotion plus ou moins grande. Je ne saurais véritablement pas comment te la décrire. Mais un jour, alors que je me promenais dans ma demeure et que j'ai fait la connaissance d'un étranger, qui y était apparu à l'intérieur, sans qu'on ne sache comment, j'ai ressentis cette chose. C'est pour cette raison que je ne t'ai pas fait arrêter ce jour là. »

    Il semblait captivé, mais aussi sceptique par tout ça.

    « Vous me voyez comme une bombe ? C'est ça la morale de l'histoire ? » dit-il en plissant les yeux, tandis que j'arborais un magnifique sourire amusé.

    « Je n'ai pas besoin de ce dont tu m'as parlé. La connaissance, le savoir, c'est ce qui m'intéresse le plus, me captive, et me fait... vibrer, comme tu dis. Découvrir de nouvelles personnes, créatures, apprendre à les connaître et en apprendre d'avantage sur la Nature elle même, c'est ce qui a l'effet d'une bombe sur moi. »

    « Ou alors c'est le physique. »

    Je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire par là...

    « Vous dites ça parce que vous êtes vieux. Enfin, vous en avez l'apparence. Vous pourriez être plus jeune. Beaucoup plus jeune, ou juste un peu moins vieux. Et là, vous verriez l'effet bombe d'une toute autre manière. »

    Je plissais à mon tour les yeux. Me trouvait-il réellement vieux ? Bien sûr que je l'étais. J'avais plusieurs milliards d'années à mon compteur. Mais vieux pour un Titan, ça ne signifiait rien !

    « Si je pouvais changer d'apparence pour me faire du bien, je n'hésiterais pas une seule seconde ! »

    Là, je le comprenais encore moins...

    « Pourtant tu es jeune. Pourquoi voudrais-tu changer d'apparence ? »

    Ca ne correspondait pas à ce qu'il venait de me dire. Je vis une nouvelle fois son regard me fixer mais son esprit être loin, très loin. Qu'avait-il donc ? Qu'est ce qui pourrait le pousser à changer d'apparence si il en avait l'occasion ?

    « Parfois ça peut permettre aussi d'oublier qui on a été... ce qu'on a fait... »

    Je me sentais tout aussi perdu que lui, à cet instant précis. Au moins nous partagions un point de vue. Changer d'apparence n'était pas pour rencontrer une bombe, mais pour en désamorcer une...

    *

    En rentrant chez moi, sur le chemin de mon Palais, j'avais sentis quelque chose de nouveau, de différent. Faisant un petit détour, je m'étais rendu jusqu'à cette nouvelle demeure qui n'existait pas auparavant. Sans doute qu'elle serait passé inaperçue pour n'importe qui, mais à moi, elle me sauta aux yeux, car je ressentis cette sensation que j'avais décrite à Elliot quelque heures auparavant.

    « Sapristi... » laissa échapper une voix derrière moi, en remarquant que quelqu'un se trouvait en plein milieu de chez elle, où s'entassaient une multitude d'ouvrages plus énigmatiques les uns que les autres. « Je... bonjour. Enfin... hum... » bégaya t'elle avant d'incliner la tête, puis de la relever et de poser les livres qu'elle tenait dans sa main sur la table en bois, avant d'incliner une nouvelle fois la tête.

    Je tournais la mienne en direction d'une étagère. Que renfermaient tous ces ouvrages ? Qui était-elle pour en posséder autant ? Les avait-elle prit chez Thémis ? On pouvait aisément emprunter un écrit, mais une telle quantité... ?

    « Je... c'est un honneur d'avoir la visite d'un Titan dans ma modeste demeure. » bégaya t'elle une nouvelle fois avant de reprendre contenance. « On m'a demandé de garder ces écrits le Temps des travaux. »

    Je haussais un sourcil. Des travaux ? Voilà qu'elle se mordait les lèvres. De quels travaux parlait-elle ?

    « On ne vous a pas prévenu ? Je pense que c'est une erreur. »

    M'approchant un peu plus de la table en bois, je vis qu'il y avait une feuille de manuscrit où étaient écrits plusieurs noms dessus. Une liste ? Dans quel but tenait t'elle une liste ? Tout en haut était indiqué "nouveau prénom". Je ne comprenais pas grand chose à ce que je voyais. Même si ça paraissait pourtant évident. Mais assez surréaliste.

    « C'est pour un roman. » dit-elle avant de se mordre une nouvelle fois les lèvres. « Une loi je voulais dire. Pour une nouvelle loi. J'étudie les noms les plus souvents portés. »

    C'était véritablement étrange. Mais cette sensation était bel et bien là et elle ne m'avait jamais trompé jusqu'à présent. La fixant un petit instant, je lui avais posé la question.

    « Et quel est ton nom ? »

    « Mon nom ? » demanda t'elle surprise tout en cherchant autour d'elle la réponse à ma question, ce qui eu pour effet de rendre tout cela encore plus étrange à mes yeux.

    « Oui. Ton nom. Ton véritable nom. » ajoutais-je en jetant un oeil vers la liste de nom qu'elle avait inscrit.

    Elle comprenait qu'elle avait commis une erreur en laissant cette liste trainer sur la table. Et elle devait se douter que je saurais si elle me mentait. C'était sans doute pour cette raison qu'elle me donna son véritable nom.

    Une phrase qu'avait prononcé Elliot me revint à l'esprit. Je savais que ce nom me disait quelque chose. Et que cette sensation n'était pas le fruit du hasard. Alors elle existait réellement ? Il n'avait pas prononcé un nom au hasard ? Qu'est ce que cela signifiait ? Que devais-je faire ?

    « Soit. Conserve ces écrits le Temps des... travaux. Enfin, à part... celui ci. » dis-je en prenant un des livres posé sur la table, sous le regard médusé de la jeune femme. « Je t'emprunte celui ci. » lui dis-je. « J'espère que ça ne te dérange pas, Ellie ? »

    ...
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Eurus J. Holmes
« Good and bad are fairytales. »

Eurus J. Holmes

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"Ce nouveau design, c'est juste pour moi ?"

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"Ne faites pas comme si vous n'aviez pas envie de regarder..."

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| Conte : Sherlock Holmes
| Dans le monde des contes, je suis : : Eurus, la soeur de Sherlock

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Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit ☆ HYPERION - Page 2 _



________________________________________ 2022-11-13, 14:21 « Good and bad are fairytales. »



“Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit.”

☆ ★ ☆
— Tout est arrivé très vite. Ils étaient à l'arrêt. Le camion ne les a pas vus.

Les propos de Mr Harmon résonnaient dans mon esprit à mesure que j'approchais de la chambre 202. L'appréhension me nouait l'estomac.

— Il les a percutés de côté. Mrs Woodcombe est morte sur le coup. Elle n'a pas souffert.

— Merci Mr Harmon. Je pense que je n'aurai plus besoin de vos services, avais-je déclaré d'une voix étonnamment détachée.

Etant donné que la famille Woodcombe avait éclaté, je n'avais plus besoin d'un agent de liaison pour m'informer de temps à autre de leur évolution. Ce dernier, un rond-de-cuir à l'allure empruntée, m'adressa un bref signe entendu du bout de son chapeau rond avant de partir. Pour lui, il s'agissait d'un travail qui prenait fin. Pour moi, c'était une brutale descente aux enfers.

Mon corps se raidissait davantage à chaque pas. Lorsque ma main se referma autour de la poignée de la porte, je sentis le froid m'envelopper toute entière. D'ordinaire, je ne manquais pas de courage. Cette sensation était nouvelle. Il est des situations qui nous dépassent.

La chambre d'hôpital était ridiculement petite. Et plus petit encore le corps étendu dans le lit. L'enfant était allongé de côté et me tournait le dos. Un bip régulier informait que son coeur battait correctement. J'hésitais à rester sur le seuil. Tout mon être me criait de faire demi-tour, mais je suis une Holmes. Par conséquent, affronter mes peurs est comme une seconde nature. La tête haute, je m'avançai et contournai le lit. A mon grand soulagement, je m'aperçus que le petit garçon dormait. Il semblait presque paisible, même s'il arborait un hématome sur le front, à peine caché par ses boucles folles. Son bras était relié à une perfusion. Surprise, je le dévisageai. Il ressemblait tant à Sherlock ! Il possédait les mêmes cheveux un peu fous et désordonnés ainsi que le menton volontaire des Holmes. Je n'avais jamais demandé de photo à Mr Harmon. J'avais seulement souhaité le surveiller de loin, savoir qu'il se trouvait dans une famille aimante et qu'il ne manquait de rien. Désormais, tout son petit monde avait volé en éclats.

Pourquoi avais-je voulu le voir, en fin de compte ? A quoi cela rimait-il ? Je ne comptais pas m'en occuper. J'avais renoncé à mes droits le jour de sa naissance, dix ans plus tôt. Le mieux que je pouvais faire pour lui était de disparaître, une fois encore. Il ne saurait jamais que j'étais venue. C'était mieux ainsi.

Le coeur douloureusement gros, je m'éclipsai donc à pas feutrés. Je serai à jamais une ombre dans sa vie, un écho à peine perceptible, une illusion vite envolée.

*

Hypérion était assis sur un banc, à l'orée d'un parc non loin de l'hôpital. Il paraissait serein et patient. Depuis combien de temps m'attendait-il ?

Le tumulte de mes pensées m'accompagnait aussi sûrement que le vent frais tandis que j'approchais du titan, serrant ma veste devant moi. Tout en esquissant un sourire faussement décontracté, je demandai :

Vous attendez depuis longtemps ? Oh, de toute façon, ça ne fait pas 49 jours...

Mon sourire se fit plus large à cette taquinerie. Le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne l'avais pas loupé. Je pris place à ses côtés, me serrant volontairement un peu trop contre lui.

J'ai terminé ce que je devais faire, annonçai-je. Désormais, je suis toute à vous.

Penchant la tête de côté, je plongeai mon regard dans le sien. Nos visages étaient très proches l'un de l'autre. Baissant les paupières, je m'approchai encore dans l'intention de l'embrasser...

Cependant, une présence me déconcentra. Tournant la tête vers le parc, je tressaillis en reconnaissant le petit garçon qui nous faisait face. Les mains dans les poches de son manteau dont le col était relevé (dans une imitation saisissante d'un oncle qu'il ne connaissait pas), il nous observait de son regard bleu glacier.

Salut, lança-t-il avec une assurance feinte.

Salut... répondis-je, abasourdie.

Nous nous observâmes une longue minute sans ciller. Il avait un regard intelligent et posé, presque adulte. Même si une lueur timide y brillait, accentué par ses joues rondes. La curiosité dévorait ses grands yeux clairs.

Je peux savoir pourquoi vous êtes venue me voir dans ma chambre ? s'enquit-il enfin, presque impérieux.

Pour la première fois depuis longtemps, je fus incapable de trouver un mensonge rapidement.

Vous êtes de la famille éloignée ?

Il avança d'un pas. J'étais aussi figée qu'une statue.

Ca tomberait sous le sens. Mon père est dans le coma et ma mère est morte. Par conséquent, vous êtes forcément là pour moi.

Il avait prononcé ces mots avec un tel détachement que j'en eus un frisson. Encore une fois, par son comportement, il me rappelait Sherlock.

Comment... comment as-tu fait pour t'habiller si vite ?

Ma question me sembla absurde. Il y répondit tout naturellement :

J'étais déjà tout habillé sous la couverture. J'avais hâte de partir. J'ai enlevé moi-même la perfusion. D'ailleurs, je commence à avoir faim. Comment vous appelez-vous ?

Il nous observa tour à tour, de plus en plus intrigué. Rassemblant mes esprits, je battis des cils et déclarai :

Il s'appelle Hyp... Anatole Cassini. Je suis Eurus Holmes.

A cet instant, le petit garçon posa sur moi un regard accru. Pourtant, il ne pouvait savoir qui j'étais. Ses parents ne m'avaient jamais connue et mon nom ne figurait pas sur le dossier. Avait-il remarqué nos similitudes physiques ? Non Eurus, tu te fais des idées.

Anatole, je vous présente Archibald Woodcombe. C'est mon... petit cousin.

Mes parents ne m'ont jamais parlé de vous, remarqua l'enfant, suspicieux.

Nous n'étions pas en bons termes, inventai-je en vitesse.

Il hocha la tête comme si cette explication suffisait.

Bon, j'ai faim, nous rappela-t-il. Je mangerais bien un gros éclair au chocolat.

Il était rare que les rouages de mon cerveau se figent. Mais en cet instant, j'étais physiquement et mentalement incapable de faire quoi que ce soit. Je me contentai de fixer cet étrange enfant en me demandant comment me sortir d'une telle situation. Une chose était certaine : plus rien ne serait jamais comme avant.

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Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »

Anatole Cassini

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« Il existe 175.000
espèces de papillons... »


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« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »



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________________________________________ 2022-11-14, 10:21 « Maîïîtreuuuh !!! »



À Upendi

KoalaVolant


    Je laissais échapper un soupire. Ces derniers Temps, il m'arrivait très souvent, quand j'avais un moment à moi, de traverser le Temps. Elliot, Cassandre, Ellie... n'étaient pas les seuls à avoir cette faculté. On l'avait tous. Il nous suffisait de fermer les yeux, de nous laisser porter et de revenir plusieurs mois, années, siècles, millénaires dans le passé. De là où nous étions, nous pouvions revivre un souvenir, mais aussi le modifier. Et même si cela n'avait pas de réel impact sur notre vie présente et celle des autres, ces modifications pouvaient nous permettre de mieux comprendre les choses, d'y réfléchir d'avantage et de ne plus commettre les même erreurs dans le futur. On pouvait voir la vie autrement, voir notre passé différemment et imaginer une nouvelle aurore !

    Quand Eurus Holmes m'avait rejoint, j'étais toujours assis sur ce banc, à songé au tout premier livre que j'avais lu. Ca remontait à loin, maintenant. Le Temps que j'avais passé à l'attendre, me semblait d'un seul coup beaucoup moins long. Beaucoup beaucoup moins qu'elle avait attendu elle, comme elle venait si bien de me le faire remarquer. Ce qui lui avait valu un lèvement de sourcil de ma part. Se permettait-elle réellement de remettre cela sur le tapis et de cette manière ci ? Je pris un petit air outré avant qu'elle ne prenne place à mes côtés, bien proche de moi, se serrant sans doute volontairement pour me faire oublier son parjure... je laissais échapper un petit sourire, appréciant grandement son approche...

    J'allais ouvrir la bouche pour lui répondre, mais elle fit de même et non pas afin de prononcer la moindre parole, mais pour m'embrasser... du moins ce fut le cas jusqu'au moment où quelque chose attira son attention et la mienne par la même occasion... je tournais la tête. Observant le nouvel arrivant qui se mit à me parler. Son look, sa façon de faire me semblait familière. Je le regardais avec grand intérêt, surtout quand il annonça qu'il était la raison de la présence de Eurus dans cet hôpital...

    Leur échange était des plus surprenants. Ils semblaient se connaître depuis extrêmement longtemps et en même temps, ils paraissaient des inconnus l'un pour l'autre. Voilà que Eurus répondit à mes interrogations en faisant les présentations. J'étais donc bien plus Hyperion à ses yeux qu'Anatole Cassini ? Je m'en sentais flatté... quand au petit bonhomme qui semblait avoir une dizaine d'années et pourtant un esprit déjà bien affuté, il s'appelait Archibald Woodcombe. Il était de la famille à Eurus et plus précisément son petit cousin...

    Une question me traversa l'esprit. Pourquoi Eurus était venue et non pas Sherlock ? Tout semblait laisser penser qu'il avait un air très familier avec Sherlock. De par son allure, sa façon de parler et aussi sa touffe de cheveux. Je restais à l'observer, songeur, me demandant si il se pouvait que d'une manière ou d'une autre, le frère de Eurus ait un lien plus fort qu'elle le disait, avec ce petit garçon. Pendant un bref instant, il me vint à l'esprit de sentir l'aura du petit, afin d'avoir la confirmation de ce que j'avançais, mais quand mon regard croisa celui de la jeune femme, qui semblait légèrement déroutée par cette situation, je me ravisais. Il n'était pas très gentleman d'entrer dans la vie privée d'une personne à laquelle on tenait, sans y avoir été invité. Par conséquent, je m'étais fait la promesse de ne pas tenter de savoir, d'une autre manière que par la bouche de la jeune femme, qui était réellement ce petit garçon pour Sherlock...

    Je sortis de mes pensées et de mes déductions et affiché un air des plus surpris quand ce dernier prétexta non seulement qu'il avait faim, mais qu'il souhaitait également un très gros éclair au chocolat. Mon visage s'illumina et un grand sourire s'afficha au coin de mes lèvres. Etait-il réellement l'enfant de Sherlock ou le miens ? Songeais-je amusé.

    Sans la moindre hésitation, je posais ma main sur celle de la jeune femme qui se trouvait toujours à mes côtés, et avec toujours cet air mi perturbé, mi émerveillé par la personne qui se trouvait face à elle. Je la serrais légèrement en lui adressant un petit sourire, l'invitant à me regarder.

    « Que penserais-tu si je vous invitais tous les deux dans le salon de thé qui se trouve juste au coin de la rue ? Ou alors on pourrait prendre de quoi se sustenter et se promener dans le parc. Il fait bon ce matin. »

    Il faisait bon tous les matins quand on ne subissait pas le froid...

    Me levant et lâchant la main de la jeune femme, même si j'aurais étrangement aimé la garder dans la mienne, j'adressais un regard au petit gars.

    « Sais tu que l'origine des éclairs remonte à 1850, à Lyon ? C'est en France... »

    J'avais déjà conté cette histoire à la jeune femme et voilà que je pouvais la conter à quelqu'un d'autre. La dernière fois où j'avais tenté, c'était avec Robyn, dans sa pâtisserie, et elle m'avait simplement répondu "tu les prends ou pas ?". Elle n'aimait pas beaucoup les histoires. Je me demandais comment elle avait été bercée quand elle était petite...

    *

    De retour de la boulangerie avec des croissants au chocolat, on avait fait route en direction du parc qui se trouvait à proximité de l'hôpital. Je n'étais pas satisfait. Si bien que même si je n'aurais peut-être pas du, je fis quelque chose qui... qui comptait beaucoup pour moi et qui allait sans doute plaire au petit jeune homme...

    « Connais tu la magie ? » lui demandais-je, tout lui montrant le sachet de pâtisseries. « Il y a une légende qui dit que quand on croit fort en quelque chose, cette chose peut se produire. Le tout, c'est d'être plusieurs à y croire et à y mettre toute notre bonne volonté. »

    Il m'adressa un regard, se demandant sans doute ce que je voulais dire par là. Ou tout du moins, de quel tour il était question, vue que je disposais que d'un sachet de croissants au chocolat.

    « La magie est un phénomène social. » me répondit-il contre toute attente.

    Sur le coup, je ne su quoi lui répondre. Mais fort heureusement, il prit une nouvelle fois la parole afin d'éclairer un esprit aussi peu ouvert que le miens... ?

    « C'est une croyance collective qui est tout simplement liée aux religions ou à la science. »

    Une fois encore, je ne su quoi répondre. Il avait les yeux rivés sur le sachet, attendant de pouvoir prendre un croissant et rien de plus. Je lui adressais un petit sourire, tout en gardant le sachet dans ma main sans l'ouvrir.

    « Peut-être. » lui dis-je. « Mais il n'y a rien de mal à croire suffisamment fort en quelque chose, pour que cette chose devienne réelle. Et ce, même si on n'arrive pas à l'expliquer, que ce soit par la religion ou la science. N'est ce pas ? »

    « Qu'entendez-vous par là ? » me demanda t'il, intrigué ou juste par politesse.

    Je lui tendis le sachet, pour qu'il l'ouvre et prenne... cet éclair au chocolat dont il avait tant envie. Je vis son visage redevenir celui d'un enfant, plus que d'un adulte... il tenait l'éclair au chocolat et analysa le sachet, se demandant sans doute comment j'avais fait.

    « Ni la religion, ni la science ne peuvent l'expliquer. N'oublie jamais que si tu crois suffisament en quelque chose, tout devient possible... »

    Je tendis ensuite le sachet en direction de Eurus. Elle pouvait prendre le second éclair au chocolat qui s'y trouvait et qui était légèrement parsemé d'éclats de pistaches sur le dessus. Je me disais qu'elle apprécierait.

    « HE ! VOUS ! » lança un vigile au loin.

    Il était accompagné d'un autre vigile et de deux personnes vêtus de blanc. Sans doute des infirmiers. Le petit garçon n'était pas sortit avec les papiers nécessaire qui pousseraient les locataires de l'hôpital à ne pas nous poursuivre pour enlèvement. J'adressais un regard à Eurus, me demandant si elle voulait se lancer dans une explication, ou si je devais m'y coller. Quand ils arrivèrent à proximité de nous, le petit garçon parla le premier, à mon grand étonnement, ou pas tant que ça, finalement...

    « Je suis partit de mon plein grès. Il faudra revoir la sécurité dans votre hôpital. Je vous remercie de vous être occupé de moi, je vais rester un petit moment avec eux. » dit-il en faisant référence à Eurus et moi-même.

    Sur le coup, les vigiles ne surent quoi dire, mais ils reprirent très vite le contrôle de la situation.

    « Qui êtes vous ? » nous demandèrent t'ils. « Vous étiez en visite, vous êtes de la famille ? » lança un autre à l'adresse de Eurus.

    « Elle est de la famille, c'est exact. C'est la petite cousine de monsieur Archibald. Il est en sécurité avec elle. Nous le ramèneront en fin d'après midi, ne vous inquiétez pas. » tentais-je de les rassurer.

    On allait passer l'après midi ensemble. Ca permettrait à Eurus et au jeune garçon de discuter ensemble. Ca leur ferait sans doute du bien, mais ça ne semblait pas convenir aux vigiles.

    « Vous allez revenir à l'hôpital avec nous et sur le champs, ou on appelle la police ! » nous lança l'un des hommes.

    « Laissez les faire. » nous proposa Archibald. « Je vous rejoins à l'arrière de l'hôpital d'ici quinze minutes. Je trouverais un autre moyen de leur fausser compagnie. »

    Je ne pu m'empêcher de laisser échapper un petit rire. Il était amusant, digne d'un Holmes ! Une fois encore, l'idée qu'il pouvait être le fils de Sherlock m'effleura l'esprit, mais je me refusais toujours à tenter de sentir son aura.

    « Ca suffit maintenant ! On appelle la police ! »

    Je me mis accroupis face à Archibald, lui adressant un petit sourire.

    « Tu veux voir un second tour de magie ? Mais il va falloir y croire fort et... fermer les yeux. »

    « Qu'est ce que vous faites ?! » lança un des vigiles en s'approchant d'Archibald, avant d'avoir la sensation de ne pas pouvoir avancer d'avantage.

    Je tournais la tête vers Eurus, attendant que le jeune garçon ferme les yeux. Puis, j'adressais un petit clin d'oeil à la jeune femme avant de reporter mon attention sur Archibald. J'aimais bien son nom...

    « Tu sais que Archibald est le nom de famille d'un personnage d'une série télé ? » lui appris-je. « Je ne connais pas bien son histoire, mais Apple m'on a souvent parlé. J'ai retenu que le nom. Au cas où ça t'intéresse, c'est dans Gossip Girl. Je crois que c'est comme ça que se nomme la série. »

    Même si il avait tenté jusqu'à cet instant de garder les yeux fermés, il n'avait pas pu s'empêcher de les ouvrir, afin de m'adresser un regard. Je ne savais pas ce qu'il pensait, mais je l'avais peut-être légèrement perturbé en parlant de cette série... quoi qu'il en soit, ça lui passa rapidement, quand il remarqua que même si il n'avait pas bougé, tout autour de lui avait changé. Je lui adressais un petit regard, sans laisser transparaître la moindre émotion, tentant de voir si il était capable ou non d'encaisser ce changement. Vue qu'à mes yeux, il était un Holmes, je ne doutais pas de sa faculté à s'adapter...

    « Croire en quelque chose, le rend possible. » lui dis-je.

    Nous étions précisément dans l'endroit où il souhaitait être. Quand on avait tenté de nous éloigner de lui, il avait entendu une voix dans sa tête. Un murmure. Ce dernier lui demandait juste de songer à un endroit, n'importe lequel où il se sentirait en sécurité. Et nous avions fait le voyage par la seule force de la pensée, ou par un petit coup de pouce titanesque.

    Je l'observais toujours, attendant de voir dans quel endroit on se trouvait...
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________________________________________ 2022-11-20, 19:11 « Good and bad are fairytales. »



“Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit.”

☆ ★ ☆
Parfois, le tourbillon de la vie est un peu trop étourdissant. Beaucoup de choses venait de se produire dans un court laps de temps. Le genre de choses difficiles à assimiler pour une personne étrangère à Storybrooke. Depuis le lever de la Malédiction, la magie faisait partie courante de notre vie. Ce n'était pas le cas du reste du monde.

Anxieuse, je fixai Archibald. Le souffle haletant, les yeux écarquillés, il observait l'endroit dans lequel nous venions d'apparaître.

Qu'est-ce... que... quoi...? balbutia-t-il.

Il chancela et lâcha l'éclair au chocolat comme si ce dernier l'avait mordu.

Comment... Comment...?

Il tourna sur lui-même, dévorant de ses grands yeux interrogateurs et paniqués la salle dans laquelle nous nous trouvions.

Respire
, lui conseillai-je en avançant d'un pas vers lui.

N'approchez pas ! s'écria-t-il. Vous... vous...

Sa voix devint de plus en plus aiguë. Il peinait à reprendre son souffle. Pâle comme un linge, il tomba brusquement sur le sol, inerte. Affolée, je me précipitai vers lui et posai deux doigts sur sa gorge, à l'endroit de sa jugulaire, afin de vérifier son pouls. Je peinai à le sentir, car mon propre coeur s'était emballé. Soulagée d'entendre sa pulsation, je m'agenouillai près de lui pour prendre doucement sa petite tête et la poser sur mes genoux. Après quoi, je levai un regard sévère sur Hypérion.

C'était très malvenu, déclarai-je d'un ton réprobateur.

Je plissai des yeux en comprenant, à son expression, qu'il ne comprenait pas ce qu'il avait fait de travers.

Je constate que c'est très compliqué pour vous de faire les choses simplement. Ca ne vous est pas venu à l'idée qu'utiliser vos pouvoirs devant lui risquait de lui causer un terrible choc ? Il vient de subir un accident de voiture qui a causé la mort de sa mère. Son père est dans le coma. Et voilà qu'un inconnu transforme les croissants en éclairs et le téléporte... où sommes-nous, d'ailleurs ?

J'avais parlé à voix basse afin de ne pas traumatiser davantage le petit garçon évanoui, mais mon intonation était vibrante d'indignation. Mon regard lançait des éclairs (tout sauf en chocolat) au titan. Je me désintéressai brusquement de lui pour observer les alentours. La salle était vaste et des rayonnages s'étiraient sur plusieurs mètres. La pénombre empêchait de discerner correctement les formes, mais il me semblait qu'il s'agissait de jouets. En très grand nombre.

Soudain, les lumières s'allumèrent toutes en même temps, dévoilant les rayonnages d'un très grand magasin de jouets. Puis, des voix, sans doute celles des employés, se répondirent non loin :

Zac, tu peux faire l'ouverture ? Je dois terminer l'inventaire.

Ca roule !

Mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines. Si on nous découvrait au milieu d'un rayon avant l'ouverture, on risquait de gros ennuis. Hors de question que Hypérion nous téléporte de nouveau. Je craignais que la santé mentale d'Archibald n'y résiste pas. Déjà que nous allions sûrement être recherchés pour enlèvement d'enfant...

Vous pouvez vous approcher, s'il vous plaît ?
demandai-je d'une voix étonnamment calme, nantie d'un sourire charmeur.

J'attendis que Hypérion se trouve près de moi pour... lui administrer une tape sur le bras en signe de mécontentement. Je n'avais pas frappé fort. Mais ça faisait du bien.

A présent, aidez-moi à le porter. Nous allons nous cacher. Une fois le magasin ouvert, ce sera plus facile de nous déplacer.

Un étrange frisson me parcourut lorsque je chassai machinalement une boucle sur le front d'Archibald. Un geste tendre, imprévu, à l'image de toute cette histoire. Ainsi inconscient, l'enfant semblait apaisé, comme perdu au beau milieu d'un rêve.

Ne le réveillons pas, soufflai-je à Hypérion. Pas tout de suite. Il a eu beaucoup d'émotions. Ce n'est encore qu'un petit garçon.

Ma voix s'était adoucie. Tandis que je levai de nouveau les yeux vers lui, j'esquissai une moue.

Je ne vous en veux pas, admis-je finalement. Et puis, c'est un peu de ma faute, je suppose... Je vous ai encouragé à vous montrer plus impulsif. Mais à l'avenir, ne recommencez pas.

J'eus un petit sourire, que je perdis en entendant des bruits de pas non loin. Il fallait faire vite pour ne pas être repérés !

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________________________________________ 2022-11-21, 10:37 « Maîïîtreuuuh !!! »



À Upendi

KoalaVolant


    Il se pourrait bien, en y réfléchissant bien, et avec un tout petit peu de recul, que je n'aurais peut-être pas dû faire preuve d'autant d'impulsivité en présence d'un petit garçon de dix ans. La petite frappe de Eurus sur mon bras, me fit constater qu'elle pensait exactement la même chose que moi. A dire vrai, je pensais qu'en voulant que je m'approche d'elle, elle... je ne savais pas quoi au juste. Mais rien de semblable en tout cas. Quoi qu'il en soit, j'avais compris le message. Faire preuve de discrétion quand Archibald était avec nous. C'était bien enregistré.

    La suite allait dépendre de si nous arrivions à nous cacher à temps ou pas. Je songeais au fait qu'en déplaçant une nouvelle fois le jeune homme, on allait sans doute le perturber, encore. Ce qui n'était pas le but espérer. Par conséquent, mieux valait rester ici. Et puis, Eurus était bien à ses côtés, avec la tête de l'enfant reposant sur ses genoux. Par conséquent, j'entrepris de me tourner pour aller à la rencontre du gardien qui venait dans notre direction.

    « Bonjour l'ami ! » m'exclamais-je, tandis que l'homme qui venait dans ma direction avec un bloc note et un stylo, leva droit les yeux dans ma direction, surpris de me trouver ici, ou plutôt de nous trouver ici.

    Car son regard se pencha bien vite vers Eurus et le petit garçon allongé par terre. Tout était normal, tout paraissait normal... c'était évident !

    « Permettez moi de vous faire le point sur la situation actuelle. » lui dis-je.

    Il ne tentait pas de prévenir ses collègues pour le moment, mais il ne semblait pas être totalement détendu non plus.

    « Je me présente. Anatole Cassini. Je suis le fils du propriétaire du magasin. Vous m'avez sans doute déjà vue ? »

    Ce n'était pas réellement une question, mais l'homme secoua la tête de gauche à droite, tout en m'observant, puis en portant son attention sur Eurus, et enfin sur l'enfant.

    « Voici Eurus Holmes, ma... mon assistante. Et... un acteur. Archibald... »

    J'avais beau chercher son nom de famille, son nom ne me revenait pas. L'avait-elle dit précédemment ? Quoi qu'il en soit, il fallait continuer dans les explications qui pour le moment me paraissaient claires, nettes et précises. Je jouais bien le jeu !

    « On prépare une démonstration de sécurité pour les employés. Bien entendu, tout cela doit rester discret. C'est une surprise pour mon père. »

    Je levais discrètement la main afin de voir si comme je le pensais, j'avais bien une apparence jeune et non pas celle que j'arborais les jours précédents.

    « Votre père ? Fergus Harrold's, est votre père ? » me demanda t'il.

    Je tournais la tête vers Eurus en lui faisant un sourire confiant, avant de regarder une nouvelle fois l'employé et de lui adresser un grand sourire avec un haussement de tête. Ce dernier semblait confus...

    « Mais monsieur Fergus Harrold's vient tout juste de fêter ses trente ans. »

    « Vraiment ? » répondis-je surpris.

    « Oui. Il a pris la succession de son père... enfin de votre grand père, il y a deux ans de cela. »

    « Ah oui, c'est très juste. Paix à l'âme de grand papa. » dis-je en levant les yeux au ciel.

    C'était bien ainsi qu'ils faisaient, n'est ce pas ?

    « Il n'est pas mort... » sembla encore plus confus l'employé.

    « Je sais. Mais il a accomplis tellement de choses, qu'il mérite qu'on lève les yeux au ciel pour remercier sa venue ici et pour acclamer son âme. » dis-je en levant une nouvelle fois les yeux au ciel.

    Contre toute attente, l'employé fit de même, avant de faire un signe de croix... je me retenais de rire. Etais-je aussi crédible que cela ?

    « Mais votre père... enfin... monsieur Harrold's... » débuta t'il avant que je le coupe.

    « Il m'a adopté. »

    « Vous avez quel âge ? » me demanda t'il avant de se rendre compte que si j'étais bien le fils de son patron, c'était sans doute très déplacé.

    « 22 ans. Je sais. On m'a toujours dit que je faisais plus vieux de quelque mois... »

    Il n'osa pas me contredire. J'aurai vraiment du prendre une apparence encore plus jeune...

    « Bien. Vous pouvez donc nous laisser faire notre démonstration en privé, et ensuite on vous appellera pour rassembler tous les employés juste ici, afin qu'on leur montre tout cela. »

    Il semblait véritablement perdu, mais il n'osa pas me contredire. Une fois partit, après avoir regardé plusieurs fois en arrière, je m'étais tourné vers Eurus, en écartant les bras de chaque côté, l'air fier et triomphant.

    « Impulsivité contrôlée. Tu vois, j'apprends vite. » lui dis-je, tout en hésitant à m'approcher une nouvelle fois d'elle vue qu'elle ne m'avait pas encore tappé le second bras...

    Mais au lieu de cela, je penchais la tête vers Archibald.

    « Il reprend ses esprits ? »

    Ce n'était pas véritablement une question, car voilà que le petit garçon ouvrait délicatement les yeux. Il semblait prendre le temps de voir où il se trouvait. D'ici, il donnait l'impression d'être totalement à l'aise et en sécurité dans les bras de la jeune femme. Je me demandais ce qu'elle ressentait. C'était après tout son neveu... enfin si je ne m'étais pas trompé dans mes théories.

    « Tu souhaites que je prévienne Sherlock ? Enfin... que je le fasse venir jusqu'ici ? » lui demandais-je. « Avec un taxi bien entendu. » ajoutais-je en lui adressant un petit clin d'oeil.

    Après tout, c'était à elle de décider si elle souhaitait que le potentiel père de l'enfant soit de la partie...
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________________________________________ 2022-11-27, 14:59 « Good and bad are fairytales. »



“Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit.”

☆ ★ ☆
Il était impressionnant de voir Hypérion empirer les choses en souhaitant les améliorer. Médusée, j'écoutais son discours tarabiscoté pour justifier notre présence dans ce magasin avant l'heure d'ouverture. Le pire étant qu'il semblait parfaitement à l'aise et souriait d'un air confiant, comme si ses justifications étaient des plus logiques. Indéniablement, en cet instant, je voyais le titan à travers lui d'une manière plus limpide que jamais. Dans le même laps de temps, je m'aperçus une fois encore que cet être tout puissant, cosmique et millénaire, ne s'avérait être qu'un grand enfant : dans ses yeux, je lisais la conviction absolue qu'il avait berné le vigile du magasin de jouets.

Impulsivité contrôlée. Tu vois, j'apprends vite.

Je lui adressai un sourire de surface. Rien n'était moins sûre. N'avait-il pas agi impulsivement en racontant n'importe quoi au vigile ?

S'il m'avait laissé faire, nous serions loin des ennuis à l'heure qu'il est, songeai-je, car j'étais passée maître dans l'art de raconter des mensonges.

Devais-je lui en faire la remarque à haute voix ? Non, ce serait malvenu. Après tout, il pensait avoir fait un effort dans le bon sens, le brimer nuirait à l'encourager.

Il reprend ses esprits ?

Suivant son regard dirigé vers Archibald, je remarquai qu'effectivement, les paupières du petit garçon papillonnaient. Mon coeur s'emballa, anxieuse à l'idée de le voir se réveiller. Il était beaucoup plus simple de s'occuper de lui quand il était inconscient.

Tu souhaites que je prévienne Sherlock ? Enfin... que je le fasse venir jusqu'ici ? Avec un taxi bien entendu, déclara Hypérion avec un clin d'oeil.

Je fronçai les sourcils. Pour quelle raison prévenir mon frère ? Nous avions bien suffisamment à faire avec un titan qui pensait "contrôler son impulsivité". Inutile d'ajouter un Holmes à l'équation.

Eludant sa question, je frémis tandis qu'Archibald posait les yeux sur moi. Toujours penchée au-dessus de lui, je me redressai brusquement et manquai de heurter sa tête avec mes genoux. Je gardai cette dernière sur mes jambes, sans savoir comment me comporter. Vivement, j'éloignai mes mains de son visage pour les poser contre mes cuisses.

Ca... va ? m'enquis-je.

Je suis toujours chez Hamley's ? demanda-t-il en me fixant.

J'acquiesçai.

Le sorcier est toujours là ?

Considérant qu'il parlait de Hypérion, je hochai de nouveau la tête. D'un geste vif, il repoussa alors la manche de son manteau et se pinça le poignet. Après quoi, il étouffa un soupir fataliste tout en baissant le bras.

Donc, je ne rêve pas, conclut-il. Je crois qu'il s'agit de la pire journée de toute ma vie.

Il se releva et épousseta son manteau avant de toiser Hypérion d'un oeil suspicieux.

Comment faites-vous ? Il ne s'agit pas d'un tour de passe-passe. Nous avons physiquement changé d'endroit.

Tout en parlant, il s'assura de la réalité des étagères débordant de jouets en les touchant.

C'est quoi votre truc ? s'enquit-il en croisant les bras. Tous les magiciens ont un truc. J'ai déjà vu des choses plus spectaculaires que celle-ci. Une fois, un magicien a fait disparaître la Statue de la Liberté à New York pendant quelques minutes. La foule présente a témoigné que la statue n'était plus là. Il s'est avéré que grâce à un subtil jeux de miroirs créant une illusion d'optique, on avait l'impression qu'elle avait disparu. Vous, vous avez fait plus fort en nous emmenant ailleurs. Mais vous avez forcément un truc. Alors ? J'attends.

Ses doigts tapotaient dans le creux de son coude tandis qu'il fixait Hypérion sans ciller.

Vous allez me dire qu'un magicien ne révèle jamais ses tours, soupira-t-il soudain. Dans ce cas, répondez à une autre question : pourquoi avoir fait ça ? Pourquoi me montrer ce dont vous êtes capable ? Vous avez besoin d'argent ? Vous savez que je suis riche, c'est ça ? Désolé de vous décevoir, mais mon compte bancaire ne sera débloqué qu'à ma majorité, cela bien sûr si mon père ne sort pas du coma avant. Les médecins placent très peu d'espoir dans son réveil car il n'est pas loin de la mort cérébrale. Donc, si vous espériez faire de moi votre mécène, vous avez fait mauvaise pioche. Vous auriez dû vous spécialiser dans la voyance, ça vous éviterait ce genre de déconvenue.

Fier de son monologue, le petit garçon saisit les bords de son col et le redressa d'un geste sec, tout en toisant Hypérion avec mépris. Quant à moi, j'étais partagée entre l'envie de l'applaudir, de rire et de compatir au sort de son père adoptif. Tout compte fait, le seul mot qui franchit mes lèvres fut :

Courez.

Il était de circonstance, car même si Archibald me renvoya un regard interrogateur, il comprit très vite où je voulais en venir : le vigile était de retour avec deux autres collègues.

Pas un geste ! On a appelé la po...!

Stupéfait de nous voir décamper, il en oublia le reste de sa phrase. Nous passâmes par les portes désormais ouvertes et détalâmes à travers la rue, courant à perdre haleine jusqu'à une rue adjacente beaucoup moins fréquentée. Cependant, je jugeai plus prudent de nous faire arrêter dans un parc grouillant de monde, car nous serions plus difficiles à repérer.

Vous voyez... vous avez encore... beaucoup à... apprendre, lançai-je à Hypérion, le souffle saccadé.

Je restai courbée en deux quelques instants, puis me redressant, je lui décochai un sourire ravageur.

Vous n'avez pas convaincu le vigile. Honnêtement, vous faites beaucoup plus que vingt-deux ans.

La magie ne solutionne pas tout, renchérit Archibald, caustique.

Je lui jetai un regard complice avant de revenir à Hypérion, tout en lui souriant toujours.

J'accepte de rester avec vous, décida le petit garçon brusquement. Vous êtes fous mais pas dangereux, autrement je serais déjà mort.

La logique d'Archibald était épatante et sans appel. Malgré tout, je frissonnai à l'idée qu'il nous accompagne. Comment allait-il réagir si on l'emmenait à Storybrooke ? Là-bas, la magie était impossible à démystifier. Sherlock s'y était cassé les dents en vain. Je fixai Hypérion, espérant qu'il n'ait pas "l'impulsivité contrôlée" de nous téléporter dans le Maine. C'était bien trop tôt. Bien trop tôt pour toutes sortes de raisons.

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________________________________________ 2022-12-20, 11:08 « Maîïîtreuuuh !!! »



À Upendi

KoalaVolant


    Les Holmes ! C'était des êtres véritablement à part, qui pouvaient en un claquement de doigts vous faire perdre la tête. Le petit garçon, sans doute l'enfant de Sherlock, si j'avais bien tout saisi, acceptait très vite l'inacceptable, même si il jugeait qu'il y avait derrière chaque merveille, une explication plausible. Quant à la grande, la soeur du détective, la demoiselle sûre d'elle, bien plus futée que la plupart des personnes habitant ce monde, pouvait vous rendre dingue avec un simple sourire ravageur. Je ne pouvais pas convaincre des vigiles que j'avais vingt deux ans, mais est ce qu'ils se seraient montrés plus ouvert à mes explications si je leur avais confié mon véritable âge ? Auraient t'ils acceptés l'inacceptable ou sombrais dans la folie en découvrant tout un monde qui s'offrait à eux. C'était d'ailleurs la question qui se posait pour le jeune garçon. Devais-je continuer à user de mes pouvoirs, ou le laisser dans l'ignorance la plus totale ?

    « Je suis un vieux fou, tu m'as très bien cerné. » lui confiais-je avec un petit sourire. « Mais tu ne crains rien avec moi. Il ne peut rien t'arriver tant que tu seras à mes côtés. »

    Rien du tout... c'était bien le genre de promesses que faisais un vieux fou. Peut-être que je devrais y réfléchir à deux fois à chaque fois que je formulais ce genre de propos. Car rien arriver était quelque chose qu'on ne pouvait pas promettre. Certains de mes amis les plus proches en avaient déjà fait les frais. On pouvait être blessé, prisonnier, mourir... il pouvait effectivement nous arriver plein de choses qu'on soit ou non avec moi. Mais il fallait le rassurer. Et comme d'habitude, j'utilisais ces propos dans cet unique but. Même si je me doutais qu'un esprit comme le siens, se doutait qu'il y avait toujours des risques. Il était bien plus évolué et avancé pour son âge que toutes les personnes que je connaissais... ca en était effrayant... et fascinant...

    Tout autour de nous, il y avait foule. Eurus nous avait conduit dans un endroit bondé de monde, afin qu'on passe plus facilement inaperçu. C'était fûté de sa part. Maintenant, restait à savoir ce qu'elle souhaitait que l'on fasse. Devait-on quitter cet endroit pour un endroit plus éloigné et plus sûr ? Ou devions nous nous comporter comme des gens normaux et marcher simplement jusqu'à un autre repère où se cacher ? Et pourquoi se cacher ? Qu'est ce qui la poussait à vouloir prendre cet enfant sous son aile au lieu de passer par une voie légale ? D'ailleurs, Sherlock l'avait abandonné ? Qui abandonnerait un enfant ? Je le savais intelligent et non cruel...

    « J'aurai des questions à te poser le moment venu. » dis-je à la jeune femme. « Mais en attendant, je pense que le mieux serait de se rendre dans cet endroit là bas, le temps de reprendre nos esprits et de réfléchir à la marche à suivre. » ajoutais-je en indiquant une bâtisse qui portait le nom d'hôtel.

    Une fois à proximité, on était entré à l'intérieur et face à la personne derrière le comptoir, on avait demandé une chambre pour trois. La mère, le père et l'enfant. C'était une bonne manière de passer inaperçu. Quand le moment de payé arriva, je sortis une liasse de dollars. Avant de me rappeler que ce n'était pas de cette monnaie qu'il s'agissait, ici. Du coup, je sortit une liasse de euros. Qui se transformèrent vite en une liasse de livres sous le regard médusé de l’hôtelier.

    « Je suis magicien professionnel. » lui dis-je, confiant. « Ce sont des vraies. »

    Il hocha la tête et prit les billets, tandis qu'on montait dans notre chambre. Une fois à l'intérieur, on pouvait observer ce qui se tramait au dehors. On avait demandé avec vue sur la rue. Et ainsi, on pourrait également discuter tranquillement de ce qui allait suivre. Devait-on le ramener à Storybrooke ? Ou simplement le ramener au chevet de son père...

    « Que penserais-tu de prendre une douche ? Ca te remettrait d’aplomb. » conseillais-je au jeune garçon.

    Je n'avais pas trouvé mieux pour me retrouver seul à seul avec la jeune femme. Et quand ce dernier se décida à rejoindre la salle de bain, je pu m'entretenir tranquillement avec Eurus. J'attendis bien entendu d'entendre l'eau couler avant de me mettre à parler.

    « J'ai la sensation que ce que l'on fait se rapprocher d'un kidnapping. Son père est actuellement dans le coma, entre la vie et la mort. Ce n'est peut-être pas judicieux de lui enlever son enfant à ce moment là de son existence. A moins bien sûr que tu ais une bonne raison de le faire. »

    Comme par exemple si son père n'était pas son véritable père. Mais étais-ce judicieux de procéder de cette manière ? Quelqu'un savait pour Sherlock ? Pourrait t'on le retrouver ?

    « Je ne te demande pas les raisons. Mais ce que j'aimerais savoir, c'est ce que tu comptes faire. Si on le ramène à Storybrooke, ça pourrait compliquer beaucoup les choses. Aussi bien pour lui, que pour toi ou que pour... qui que ce soit d'autre. » dis-je sans prononcer le nom de Sherlock. « Si il reste ici, il faudra bien faire les choses en le ramenant nous même et en prétextant que c'était une erreur... »

    Le vieux cinglé refaisait surface... "Bonjour, c'est une erreur, on vous rend l'enfant. A la revoyure, merci !"...

    « Quelle que soit la décision que tu prendras, je te suivrais. Si tu veux qu'il vienne à Storybrooke, il pourra même venir au Cottage. C'est comme tu le sens. Et j'éviterais de faire quoi que ce soit de... titanesque, sans ton accord. »

    Ca lui donnait beaucoup de responsabilité et mettait une grosse pression sur ses épaules. Mais le futur de cet enfant dépendait que d'elle. Ce que je trouvais surprenant, était sa façon d'accepter les choses. Aussi petit qu'il était, il était capable de changer de vie du jour au lendemain. De suivre des inconnus. Même des gens qui l'effrayaient avec des dons qu'il ne comprenait pas...

    « Et pendant que j'y suis... tu me donnes quel âge ? » lui demandais-je. « Je veux dire... avec ce physique là. Je pensais que c'était dans les 22 ans, mais j'ai toujours du mal à définir un âge en fonction d'un physique. Faut dire que les années sont pas les même pour un Titan et une personne de trente neuf... quarante... ans ? » dis-je en lui adressant un petit sourire, tout en la souhaitant la taquiner un peu...

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