« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
- Apriiiil ! Devine qui c'est ? s'écria Amelia quand son aînée décrocha. Gagné ! déclara t-elle encore quelques instants plus tard quand une April soupirante eut prononcé son prénom. Amelia aimait bien téléphoner. Elle faisait ça souvent, surtout avec ses sœurs. Elle aimait bien avoir de longues conversations en se baladant un peu partout dans la maison et en s'occupant les mains de diverses façons. En l'occurrence, la pâtissière déambulait dans sa cuisine, se demandant ce qu'elle allait faire de son dimanche après-midi. C'était le 1er jour de mai, la fête du travail. Amelia avait donc fermé sa boutique et préparé un bon repas pour les enfants. Puis Velma était allée lire au parc et Declan partit faire du sport. L'occasion idéale pour passer des heures au téléphone avec April, d'autant qu'elle en avait des choses à lui dire ! - Tu sais, j'ai pas spécialement aimé ton coup de l'autre fois, quand tu m'as inscrite SANS prévenir à ce concours de cuisine en place publique. C'était... fourbe. Ma grande sœur préférée qui me fait un coup pareil alors qu'on avait dit qu'on ferait des cupcakes roses ensemble, c'est vraiment douloureux pour mon petit cœur, surjoua Amelia. Et je me vengerai ! Voilà, comme ça tu es prévenue. Ma décision est prise, c'est irrévocable. Et comme c'est ta faute si j'ai fait ce concours, va falloir que je te raconte TOUT en détails... Et qu'on reporte cette séance de pâtisserie toutes les deux, naturellement. Par contre, je sais pas si tu mérites des cupcakes roses vu ce que tu m'as fait. A voir. On fera peut-être qu'une tarte et tu ne pourras que t'en prendre à toi même, poursuivit-elle d'une voix grave. Changeant de pièce, Amelia s'assit sur le canapé du salon et poursuivit encore : - Bref. On le planifie quand cet atelier pâtisserie dans ta cuisine ? Mercredi aprem ça te va ? C'est la journée des enfants, selon moi c'est la meilleure journée pour faire ça et puis, on peut inviter Simba comme ça et faire ça tous les trois ! Ce serait fun, pas vrai ? La réponse d'April manquait cruellement d'enthousiasme mais Amelia laissa courir, surprise d'entendre qu'on sonnait à sa porte. Un dimanche. Un dimanche 1er mai, de surcroît. - On sonne à la porte, commenta t-elle dans le combiné. Bouge pas, je vais voir, c'est sûrement rien, reprit la jeune femme en se levant, le téléphone toujours à son oreille. On est dimanche, après tout, je parie que c'est Declan qui a oublié ses clés. C'est tout lui, ça. Quitte pas, j'en ai pour deux minutes, assura t-elle encore en calant le téléphone entre son épaule et sa tête afin d'avoir les deux mains libres. Tout en parlant, Amelia avait atteint l'entrée et enclenché la clé dans la serrure. L'instant d'après, elle ouvrait la porte, à moitié concentrée sur ce qu'elle faisait, persuadée de bientôt entendre Declan la remercier avant de filer dans sa chambre. Quelle ne fut pas sa surprise de s'apercevoir que ce n'était pas Declan qui se tenait sur le pas de sa porte mais son père, Wyatt. Amelia ne l'avait pas revu depuis cette rencontre fortuite chez Granny's où il s'était brièvement excusé avant de détaler comme un lapin. Ca faisait déjà un sacré bout de temps, probablement un an. Rassurée de le savoir en vie, la pâtissière n'avait pas écumé les rues à sa recherche mais décidé de lui donner du temps. Ou de l'espace. Ou ce qu'il voulait même si elle ignorait potentiellement ce que c'était. De toute façon, il connaissait leur adresse et pouvait revenir si ça lui chantait ! Et il allait revenir, c'était certain. Mais... aujourd'hui ? Amelia avait buggé, comme si son cerveau venait de planté. La bouche entr'ouverte et les yeux écarquillés, elle sentit sa main porter le combiné à son oreille et s'entendit dire d'une voix absente : - April... Je te rappelle.... N'oublie pas d'aller chercher du muguet, on est le 1er. Puis elle coupa la communication et son bras retomba le long de son corps. Et maintenant quoi ? Amelia cligna plusieurs fois des yeux, tâchant de faire de l'ordre dans ses idées. On était la dix-septième semaine de l'année, une semaine impaire, donc. C'était ces weekends là qu'il voyait les enfants normalement. Sauf qu'il ne repassait plus à la maison depuis au moins un an et leur donnait rendez-vous dieu sait où pour éviter de croiser Amelia. Alors s'il était là... ça voulait donc dire... Non, impossible. Enfin si, ça l'était. Mais non. Amelia refusait d'y croire en dépit de tout ce qu'elle avait pu dire autour d'elle. C'était trop inattendu. Trop surprenant. Trop tout. Amelia le détailla des pieds à la tête. Oui, pas de doute : c'était bien Wimbo. Toujours aussi grand, toujours aussi séduisant, avec toujours autant de classe. Aucun doute possible, absolument aucun. Finalement, la pâtissière s'éclaircit sa gorge devenue sèche et le salua : - Bonjour. Les... hmm... Les enfants sont sortis, je suis désolée. Tu veux les appeler, peut-être ? offrit-elle en tendant le téléphone. Wimbo ne l'attrapa pas, sur quoi Amelia laissa à nouveau son bras retomber le long de son corps. - Tu... hmm... Très chouette, le costume. Tu veux... quelque chose ? Je n'attendais personne de toute façon, j'ai le temps. Et... l'envie. Ca fait... un sacré moment, dis donc ! C'est... surprenant. De te revoir. Donc, tu voulais quelque chose ? Du café ? Des biso... biscuits ? se reprit-elle, rougissante.
Wyatt était stressé. Cela ne lui était pas familier. En temps normal, il prenait tout à la légère et faisait tout son possible pour rendre chaque chose amusante, au moins pour lui, les autres ayant tendance à préférer se concentrer ! Mais aujourd'hui, rien de ce qu'il pourrait faire ne rendrait la chose amusante. Le lion allait faire une chose qu'il n'aurait jamais dû faire, il n'était franchement pas digne de réparer sa faute... Et pourtant, il en avait assez de toujours fuir, de se planquer. Il était un mâle que diable ! Et en tant que tel, il avait décidé de cesser de fuir.
Avant de partir, Wyatt avait contacté son beau-frère, Christopher, avec qui il était régulièrement en contact depuis qu'il s'était séparé d'Amelia. Son pote serait présent quand il se prendrait une veste et aurait besoin de noyer son chagrin dans l'alcool, c'était au moins une chose dont il était certain. Alors armé de son sourire et d'un joli plant de muguet, il s'était dirigé vers sa femme, enfin, vers la maison qu'ils avaient partagé un temps, avant qu'il ne foute tout en l'air. Qu'à la base cela soit la faute de Regina n'entrait pas en ligne de compte, il avait franchement merdé et ne savait toujours pas comment réparer sa faute.
Mais aujourd'hui était un jour spécial et il voulait la retrouver. Retrouver la femme qu'il n'avait jamais cessé d'aimer et qu'il n'avait que trop longtemps abandonné. Les choses seraient certainement compliquées... Surtout avec la famille de lionnes surprotectrices qui était celle de sa femme ! Il imaginait déjà les réactions d'April et Faith ! Mais puisque Wyatt avait toujours eu un côté très insouciant, ce n'était pas franchement ça qui allait l'arrêter. La seule crainte qu'il avait, c'était qu'Amelia le rejette. Il l'aurait mérité, mais il savait déjà que ça lui ferait très mal... Le brun en était là de ses réflexions quand il se retrouva devant la porte de son ancienne maison. Il sonna et attendit donc, persuadé qu'elle serait là.
Un sourire en coin naquit sur ses lèvres quand il vit sa surprise. Elle était apparemment incrédule face à sa présence ici et en pleine communication avec April. Mince. Si cette dernière comprenait qu'il se passait un truc, elle débarquerait et fissa. Ce qui ne lui laissait pas beaucoup de temps. Sa femme incroyablement belle et généreuse lui proposa plein de choses, dont un truc qui ressemblait à des bisous. Il arqua un sourcil, tenté. Mais ça n'était pas comme ça que Wyatt voulait renouer avec elle.
- Je sais qu'ils ne sont pas là Amy... Dit-il d'une voix douce. Ils m'ont prévenu. Enfin Declan, parce que Veema m'en veut encore je crois. Expliqua-t-il, songeur. Tiens, c'est pour toi. Ajouta-t-il en lui tendant la plante. Je sais que tu as toujours aimé acheté du muguet pour le 1er mai... Wyatt se sentait vraiment gourd. Je veux rentrer à la maison. Définitivement. Lui dit-il franchement. Je n'aurais jamais dû rester loin de toi tout ce temps mais...
Wyatt n'eut pas franchement le temps d'ajouter quoi ce que soit de plus, car quelqu'un débarque. Une personne qu'il aurait préféré voir bien plus tard, après s'être expliqué avec Amelia...
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BENIT SOIT LE FRUIT
And don't tell me what to do
and don't telle me what to say
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Sarabi
L'un des avantages de ne plus avoir d'enfants à la maison, et donc de vivre seule était que je n'avais pas à préparer le petit déjeuner pour deux, de peur qu'un lionceau pas très dégourdit ne se brûle avec le gaz en tentant de faire chauffer du lait. Je pouvais me lever à l'heure que je souhaitais, et me faire mon petit déjeuner, quand j'estimais avoir faim. C'est donc encore en pyjama, que je me dirigeais vers le bas de la maison, afin de me faire des pancakes, et accessoirement attraper la bouteille de jus d'Orange dans le frigo. Je prévoyais de passer un 1er mai tranquille, et je l'espérais sans nouvelles affaires à régler. C'était pas tous les jours facile d'être à la tête d'un clan d'ex prédateur. Tama, était je ne sais où dans la nature, j'avais contacté Tojo, et on s'était donné rendez-vous en début de semaine prochaine pour en discuter. Il, en savait manifestement plus que moi à ce sujet. J'avais dût rassurer Kula sur son état il y a peu, prendre des nouvelles de Sarafina, histoire d'être sur que son suivit se passait bien -on avait beau dire, je demeurais très inquiète au sujet de ma meilleure amie.
Malheureusement, mes plans furent brusquement interrompus par la sonnerie de mon téléphone. Soyons honnête, n'importe qui aurait pu m’appeler. Tous les lions devaient avoir mon numéro, j'étais la personne à joindre en cas d'urgence. Mais, le numéro qui s'affichait sur l'engin électronique, me donnait tout sauf envie de répondre. Le soucis, c'est que si je ne le faisait pas, mon interlocutrice, se ferait une joie de se déplacer chez moi. Et alors là, je pourrais définitivement dire adieu à ma tranquillité. Aussi, après un long soupire me décidais-je à décrocher le combinet :
- Apriiiil ! Devine qui c'est ?
- Amélia lâchais-je dans un soupire, qui signifiait bien que mon degrés d'enthousiasme n'était pas tout à fait égal au siens. Pour autant, ma sœur n'était hélas pas du genre à se démonter. Aussi, se décida-t-elle à engager la conversation comme si de rien n'était. Le sujet qui vint sur le tapis étant bien évidemment son inscription au concours de cuisine. Inscription, qui n'était pas le moins du monde innocente parce que je l'avais fait, pour l'empêcher d'investir ma cuisine pour un atelier pâtisserie. Il y avait, toujours le repli stratégique chez Faith, qu'Amélia n'osait pas trop embêté, mais par moment, il fallait aussi que je me débrouille toute seule :
- C'est bizarre lâchais-je l'air de rien et moi qui croyait que ça te ferait plaisir, que je prenne cette initiative. Après tout, il était temps que tu prenne un peu du galon, et le mieux pour ça, c'est de faire des concours.
Oui, n'est pas reine qui veux, même avec ma famille de sang, il fallait savoir manier la diplomatie. Particulièrement avec Amélia et Jillian. Et avec ça, une bonne dose de patience. Fort heureusement, la nature m'avait doté des deux. Je remerciais silencieusement, l'esprit de Mufasa qui semblait toujours veiller sur nous, même ici, quand ma cadette annonça que je ne méritais pas ses cupcakes et que l'on se contenterait sûrement d'une tarte. Pas, que je sois très emballé à l'idée de faire un atelier pâtisserie de base -je ne voyais pas très bien à quoi cela me servirait à l'heure actuel. Mais, si en plus, je devais subir les cupcakes roses d'Amélia, autant abdiquer et laisser Simba, diriger le clan. Et tiens, puisqu'on parlait de lui, la voilà qui proposait que l'on se programme ça Mercredi et que mon fils se joigne à nous. Je visualisais déjà la catastrophe :
- Merci mais je tiens à ma cuisine dis-je. J'aimerais autant éviter d’appeler Christopher cette fois-ci, parce qu'on aura ENCORE fait un remake d'Apocalypse Now dedans.
La dernière fois, ça avait été évité, Connor avait été là au bon moment, au bon endroit. Néanmoins, nous n'étions pas plus proche que cela, et je n'avais plus la carte qu'il m'avait laissé avec son numéro depuis bien longtemps. Le réparateur, coûtant une fortune, ne me restait que mon beau frère qui était le seule à pouvoir retaper une cuisine. Hors, j'aimerais éviter, de monopoliser le mari de ma petite sœur parce qu'on passait son temps à me démolir ma maison. Je la laissais parler, acquiesçant vaguement par onomatopée. Particulièrement, quand elle dit que l'on sonnait à sa porte et que ce devait sûrement être mon neveu. C'était bien le genre de Declan d'oublier ses clés. Sauf que la voix absente qu'elle prit par la suite, me fit froncer les sourcils, de même que sa manière de raccrocher. Il y avait quelque chose de louche là dessous. Mon instinct me le soufflait. Adieu, Dimanche tranquille, bonjour les ennuies. Avec un profond soupire, je finit rapidement mon petit déjeuner, et filait dans ma chambre pour me doucher et me changer, le tout avant de redescendre de prendre les habituels, sac et clés, et de prendre la voiture direction chez Amélia. Oh, elle n'habitait pas très loin, donc le trajet serait vite fait. D'ailleurs en me garant je pu constater que sa porte était grande ouverte, et qu'une silhouette masculine s'y dessinait. Pas n'importe quelle silhouette masculine : son mari. Là, ça ne me plaisait clairement pas. Aussi, une fois garé, descendis-je de la voiture pour me diriger droit vers la maison de ma sœur. Cette dernière m’aperçus la première, de même que mon beau frère (ou ex beau frère) qui se retourna, avec un air pas tranquille. D'un côté, à sa place je ne le serais pas non plus :
- Diku, on a dit quoi au sujet des ex ? Lui demandais-je
Ma sœur, pour la première fois de sa vie ne sembla pas savoir quoi dire. D'un côté, elle savait pertinemment mon avis sur la question, on en avait discuté plus d'une fois. Néanmoins, je savais qu'elle ne resterait pas muette très longtemps
- Wimbo, dis-je me tournant vers le revenant, jolie cravate. Tu étais où pendant tout ce temps ?
Deux personnes, deux attitudes différentes. J'agissais en tant que sœur avec Diku, mais avec son époux, c'était en reine, en chef de clan que je me comportais. On aurait pu éviter, une situation pareil, s'il avait donné signe de vie.
Pourquoi mais pourquoi je sens qu'il va se passer quelque chose prochainement, dans notre famille, depuis que je me suis levée, j'ai cette impression. Tranquillement, assise devant le bar de la cuisine entrain de siroter mon café, je me pose des questions sur la sincérité de mon très cher époux. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il me cache quelque chose. Tiens qui voilà, celui qui me sert de mari est réveillé, je lui souri tout en restant silencieuse, je ne l'écoute pas tellement prise dans mes pensées. je sursaute à cause de deux bras qui entourent ma taille, je regarde Christopher avec une moue désolé.
-Désolé, je suis un peu dans la lune ce matin.. Tu travailles pas aujourd'hui ???, il y a du café de fait si tu veux, lui annonçais-je avant de finir ma tasse, je me retire de son emprise, je vais aller prendre une bonne douche, profites en pour déjeuner, tu dois être affamé. lançais-je en plaisantant avant de monter vers la salle d'eau. j'en profite pour fermer la porte à clé pour que chris n'en profite pas, je le connais. une bonne douche bien chaude me fait un bien fou à chaque fois. je me dirige vers la chambre avec mon peignoir sur moi pour aller chercher mes vêtements quand le portable de Christopher vibre sur sa table de nuit. Curieuse comme je suis, je prends le portable pour voir qui peut bien lui envoyer un message à cette heure là. Non je ne suis pas jalouse, je suis juste CURIEUSE, enfin bon ce n'est pas le sujet. Quand je vis le nom de l'envoyeur du message, je me suis dis que je vivais un cauchemars ou un rêve j'en sais rien. Wyatt... Enfin Wimbo..... qu'est-ce que c'est ce bordel... Pourquoi mon mari m'avait pas prévenu qu'il avait contacte avec mon beau frère.
-Christopher !!!! tu peux venir immédiatement dans la chambre s'il te plait ! j'essaye de pas m'énerver. Tout en m'asseyant sur le lit, j'essaye de rester calme, je tenais le téléphone de mon époux qui venait juste de rentrer dans la pièce, en le regardant, je lui tends le téléphone avec le message affichée," Alors j'attends des explications... depuis combien de temps as tu des nouvelles de Wimbo , Shohamu??? Ma voix a un mélange d'interrogation et de colère. Je déteste quand on me cache des choses surtout au sujet de mon beau frère celui que je considère comme mon grand frère. Après avoir écouter sans rétorquer sa réponse, je me dirige vers la salle d'eau pour m'habiller et me maquiller pour aller voir ma soeur Diku, pour voir comment elle allait.
Quand je sorti de la salle d'eau, Chris est en face de moi, ça se voyait que je suis énervée. Comment a t'il pu me cacher ça.. Je reprends mon calme.
-On va aller voir ma soeur maintenant d'accord et ne crois pas que tu vas t'en tirer comme ça Shohamu.. Oui quand je l'appelais par son prénom de lion c'est pas bon signe pour un petit moment. Après avoir pris mon sac, on se dirige vers la voiture pour aller chez ma soeur. Le trajet fut très silencieux, au fond de moi, je bouillonne, je sais pas comment je vais réagir face à lui.. Avant de sortir de la voiture, je regarde mon lion;
-Est-ce que tu pourras me calmer si je vais trop loin avec mon beau frère, mais ne crois pas que j'oublie que tu m'a cacher le fait que tu as communiqué plusieurs fois avec lui.. on se dirige vers la porte puis frappe en attendant qu'Amélia nous fasse rentrer.. La journée avait bien commencé mais là je ne sais pas comment elle va se terminer..
Wyatt venait de lui tendre un adorable pied de muguet qu'Amelia avait attrapé d'une main presque tremblante. Cette plante, elle n'allait pas lâcher de si tôt, foi de lionne et quitte à ce qu'elle lui fane entre les doigts ! Puis il avait déclaré de but en blanc vouloir "rentrer définitivement", ajoutant au choc de la pâtissière qui espérait qu'il ait suivi ses cours de secourisme au lycée, juste au cas où elle ferait une syncope. C'était définitivement le plus beau jour de la vie d'Amelia depuis un sacré moment. Wyatt qui revenait enfin vers elle c'était du bonheur en barre, de l'espoir pur et la preuve irréfutable qu'Amelia avait bien fait d'y croire. De surprise, elle était devenue rayonnante, presque rosissante. Bien sûr qu'il pouvait revenir, quelle question ! Mais Amelia n'eut pas le temps de le faire remarquer, tout comme elle n'eut pas le temps de lui sauter dans les bras comme dans les films - quoique sans la pluie romantiquement mouillée - que déjà une voix bien trop familière - notamment parce qu'elle l'avait eue dans les oreilles par intermittences pendant un petit moment juste avant - se fit entendre. April. - Diku, on a dit quoi au sujet des ex ? demanda t-elle, plus sérieuse - presque sévère, en fait - que jamais. Amelia déglutit non sans difficultés. Cette conversation, elles l'avaient eue cent trente fois, si ce n'est plus. April était intransigeante. Et probablement une rancunière qui s'ignore, allez savoir. Elle s'était donc donnée pour mission de faire entrer dans le crâne de sa cadette qu'elle devrait jamais reprendre un homme qui l'avait abandonnée de la sorte... Et bien sûr, elle entendait faire exactement l'inverse. Il ne restait qu'à trouver... Soudain à nouveau souriante, si ce n'est triomphante, Amelia se rendit compte qu'elle avait la parade toute trouvée et déclara : - Eh bien... tous tes arguments marcheraient probablement si nous avions signé les papiers du divorce, j'imagine. Ce qui n'est pas le cas. Donc je suis légalement encore sa femme. Mais ne nous battons pas, poursuivit-elle, consciente que Wyatt avait joué avec les nerfs d'April et qu'elle-même n'avait rien arrangé. Allez, tout le monde à l'intérieur, je vais faire du café, on va en avoir besoin. Joignant le geste à la parole, Amelia s'effaça pour laisser entrer son mari et son aînée et se dirigea vers la cuisine où elle mit du café à passer. La tension dans la pièce était palpable. Et dire que c'était d'ordinaire l'endroit où Amelia se sentait le mieux. - Bon, reprit-elle aussi guillerette que possible. Où est ce que... La jeune femme n'eut pas le temps de finir que déjà quelqu'un d'autre sonnait à la porte. Levant les yeux au ciel, elle respira un grand coup pour garder son calme. - Je vais ouvrir, c'est sûrement Declan qui a oublié ses clés, annonça t-elle en espérant de tout cœur que ce soit effectivement lui. April, tu voudras bien servir le café s'il a fini de passer ? demanda t-elle, à moitié dans l'entrée. Et ne vous entre-tuez pas, souffla t-elle, lasse. Quelle ne fut pas la surprise de la jeune femme quand elle ouvrit la porte et découvrit que c'était à présent Jillian et Christopher qui se tenaient sur son perron. Jillian avait l'air en pétard. Voulait-elle, elle aussi s'en prendre à Wyatt ? Est ce que la vie de couple des Peters faisait l'objet d'une télé-réalité sans qu'elle en était été informée ? - Hey ! C'est gentil de passer me voir ! Mais vous ne passez pas du tout pour mes beaux yeux, je me trompe ? Allez, rentrez, on a du café et de l'aspirine... APRIIIIL ! RAJOUTE DEUX TASSES S IL TE PLAIT JE SENS QU ON EN A POUR UN MOMENT ! L'instant d'après, les deux nouveaux arrivants entraient dans la cuisine qui semblait devenir trop petite. Si seulement Declan avait pu oublier ses clés et April, Jillian et Christopher oublier l'existence de Wyatt et Amelia... - Merci April, commenta Amelia en voyant le café servi. Bon. On commence par quoi ? Vous faites d'abord la leçon à Wyatt puis ensuite à moi ou les dames d'abord ? demanda t-elle, lasse.
Christopher Mitchell
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Shohamu
I'm so tired. br> Tired of playing with this bow and arrows...
Je m'éveillai doucement, quelques rayons de soleil venant me caresser le visage. La tête encore enfouie dans l'oreiller, je tendis un bras vers l'autre côté du lit. Vide. Encore tiède cependant, Jill' ne s'était pas levée il y a très longtemps. J'émergeai doucement, prenant le temps de m'étirer et de bailler. Je me redressai alors, enfilant simplement un caleçon avant de descendre au rez-de-chaussée. Mon épouse se tenait là, de dos, le regard dans le vague, sa tasse de café à la main. Je fronçai les sourcils, elle avait l'air absente. Je m'approchai un peu plus, sans bruit, avant de l'enlacer tendrement et de déposer un doux baiser dans le creux de sa nuque.
"Bonjour mon amour..." dis-je tendrement, d'une voix rauque et mal réveillée.
Elle s'excusa d'être dans la lune et me demanda immédiatement si je ne travaillais pas aujourd'hui. Je lui répondis non d'un signe de tête, esquissant un sourire malicieux. Mais elle s'extirpa de mon emprise bien trop vite à mon goût, comme si elle m'en voulait pour quelque chose... Je ne devais pas devenir parano non plus, elle n'avait rien à me reprocher. Jusqu'à maintenant.
"Je trouverai mon bonheur, ne t'en fais pas... Bonne douche."
Je reversai un peu de café dans sa tasse et en bus quelques gorgées le temps d'entendre l'eau couler. Je posai ensuite la tasse avec hâte avant de grimper les marches quatre à quatre et d'essayer d'abaisser la poignée de la porte de la salle de bain. Ah ! Elle avait verrouillée. Décidément ça n'allait pas être ma journée. Par quoi pouvait-elle être tellement obnubilée ? Il était vraiment que moi aussi j'avais été un peu absent ces temps-ci, pas distant, mais pensif. Je m'oubliai parfois...
Je redescendis bredouille, n'ayant pas le choix que de lui obéir. Je beurrai deux tartines avant d'y mettre un peu de poudre de cacao, et mordis dedans à pleine bouche. Avalant parfois quelques gorgées de café chaude, je laissais moi aussi mon esprit vagabonder. Elle ne pouvait rien savoir de toute cette histoire avec la déesse... Enfin toute cette histoire, comme si c'était une histoire... Non, ce n'était pas ça. Elle devait simplement se dire que quelque chose se tramait de mon côté sans pouvoir l'identifier.
J'avais reçu un message de Wimbo hier soir. Ça m'avait fichu les jetons sur le coup, parce qu'il m'avait annoncé vouloir renouer avec sa femme et qu'il allait littéralement se pointer chez elle aujourd'hui même. Je venais à peine de m'en souvenir. Etant donné l'effet de surprise, il devrait pouvoir l'avoir pour lui toute seule quelques temps avant que les lionnes ne montrent leurs griffes... Ou pas.
J'entendis ma femme crier mon nom de l'étage, m'ordonnant de monter tout de suite. Je posai tout ce que j'avais en main et accourrai, croyant qu'elle avait un problème, ou qu'elle s'était blessée. Mais j'aurais dû deviner à son ton menaçant que ça n'allait pas être une partie de plaisir... Lorsque je franchis le seuil de la porte, elle avait mon téléphone en main. Je déglutis nerveusement, me figeant sur place un instant. Sur quoi avait-elle bien pu tomber ? C'était forcément le message de Wimbo... Et elle m'appelait par mon nom de lion, ce n'était jamais bon signe...
"Ce n'est pas ce que tu crois..." tentai-je de me justifier. "Il avait besoin de quelqu'un à qui parler et... Quoi ! C'est la famille non ?! Il est comme ton frère ! Je devais lui tourner le dos ?! Toi tu as tes soeurs..." terminai-je ma phrase qui sonnait presque comme un reproche.
Elle n'avait rien dit, absolument rien. Elle s'était relevée du lit et avait marché droit comme un i vers la salle de bain pour se maquiller. Je restais là derrière elle, soufflant d'exaspération, passant une main dans ma nuque, mal à l'aise. Comment rattraper ça ? Bonne question.
Elle ressortit quelques minutes plus tard, belle et gracieuse comme toujours. Ce n'était pas vraiment le moment pour les compliments cela dit. Jillian m'informa alors que nous allions immédiatement chez sa soeur, et que je n'avais pas mon mot à dire. Je le payerai d'une manière ou d'une autre, pour ça je lui faisais entièrement confiance...
Alors que je prenais le volant de mon pick-up, elle s'assit à côté de moi sans dire un mot tout le long du trajet. Je ne savais vraiment pas quoi faire pour me faire pardonner, en tout cas, pas tant qu'elle serait incertaine sur l'état psychologique de sa soeur, et tant que son niveau d'énervement ne serait pas retombé... Avant de descendre alors que je me garai le long du trottoir devant la maison d'Amelia, elle me demande de la réfréner au cas où les choses dégénéraient... Je n'étais pas persuadé que mon intervention n'envenimerait pas les choses, mais j'acquiesçai silencieusement d'un signe de tête, approchant ma paume de ma sienne pour lui tenir la main. Mais elle ouvrit la portière et se détourna de moi sans même un regard, avalant déjà les pavés de la petite cour pour se retrouver face à la porte d'entrée.
Je la suivis en traînant presque des pieds... Je savais que Wimbo était déjà là, et April aussi apparemment, leurs voitures n'étaient pas loin. Ça faisait déjà énormément de monde là-dedans à se crêper le chignon, pas certain que j'ai envie d'entrer. J'avais dis à Wyatt que je se serais là après coup, pour prendre une bière et en parler. Mais là, ça ne me regardait pas. Ni Jillian, ni April. Les lionnes pouvaient parfois vraiment être envahissantes... Je comprenais bien qu'elles tenaient tellement l'unes à l'autres qu'elles se protégeaient quoiqu'il arrive, mais certaines choses devaient restées privées, et le couple en faisait parti dans ces cas là...
"Jill'... T'es sûre que tu veux faire ça ?" lui demandai-je baissant les yeux sur les pavés, me gratouillant la tempe. Non pitié, je ne voulais pas y aller... "C'est leur vie, et ce sont deux adultes, ils peuvent régler ça tous seuls..."
La porte s'ouvrit sur Amelia qui débordait d'un faux enthousiasme enivrant. Je laissais entrer ma femme d'abord, puis leva légèrement les bras en roulant les yeux au ciel en passant devant Diku. L'air de dire, je n'ai rien pu faire, désolé.
April se trouvait là à servir les tasses de café, pour l'instant. Peut-être que d'ici une minute elle finirait par les envoyer dans la tête de son beau-frère. Ou de ces deux beaux-frères si elle savait elle aussi que j'avais été en contact pendant tout ce temps avec Wimbo... Je m'appuyai contre l'un des meubles de la cuisine, les mains posées sur le plan de travail derrière moi. Amelia commença par le vif du sujet, évidemment. Ce n'était pas comme si on pouvait tous raconter des blagues et attaquer le truc dans dix ans...
"Et si personne se prenait la tête et que tout le monde rentrait gentiment chez soi ? Non ? Bon, d'accord..."
Peut-être qu'il valait mieux que je la boucle pour l'instant, car Jillian venait de me faire taire d'un seul regard noir. Je relevai le mien vers Wyatt qui, malgré le fait qu'il s'était douté ne pas pouvoir être tranquille longtemps, ne s'imaginait peut-être pas tout ce bazar aussi rapidement. Je lui lançai un regard désolé, mais aussi lui promettant de le rejoindre plus tard dès que le calvaire serait passé...
Ça devait être trop demandé que d'avoir un moment seul tranquille avec sa femme. Non franchement, l'arrivée d'April avait tout gâché aux yeux de Wyatt. D'autant plus que sérieusement, il n'avait pas besoin d'elle et de son avis si fortement en sa faveur. Ah ça, ce qu'elle pouvait l'agacer la reine parfois ! La réponse d'Amelia à sa sœur le fit sourire. Sa lionne ne se laissait pas faire et montrait là sa force. Ce dont il n'avait jamais douté d'ailleurs. Il devait bien être l'un des rares dans ce cas-là...
- April, quelle surprise... Dit-il avec une légère ironie. Oh, j'étais quelque part dans un endroit que tu n'aurais pas l'idée de visiter : un sex shop dissimulé près de la boutique de Monsieur Gold. Je t'emmènerais un jour si tu veux. Lui dit-il avec un sourire charmant.
Forcé de coopérer le temps de la visite d'April, Wyatt suivit sa compagne jusqu'à la cuisine où elle se mit en quête de café, jusqu'à ce que la sonnette retentisse de nouveau. Amelia semblait être persuadée qu'il s'agissait de leur fils, mais l'homme avait comme un doute. Et le doute fut confirmé quand il vit entrer Jillian et Christopher. Son ami et beau-frère lui avait été d'un grand soutien tout au long de ses soucis amoureux. Ils avaient fait pas mal de soirées poker ensemble et Chris avait été d'une aide précieuse. Et bien qu'il ait senti que tout pouvait virer au désastre quand Wyatt rejoindrait Amelia, il avait fait comprendre au lion qu'il serait là au besoin.
- Désolé mon pote, je crois que la solution tranquille a été annulée. Dit-il sur un ton désabusé. Jill, tu es ravissante ! Ajouta-t-il à l'attention de sa belle-sœur.
Wyatt avait été pas mal proche de la plus jeune des lionnes, qu'il considérait comme une petite sœur qu'il fallait taquiner autant que possible. Il lui avait souvent fait des blagues. Enfin, sur la Terre des Lions. Car il ne l'avait plus approché depuis la Malédiction, ne voulant pas la mettre dans l'embarras vis à vis de ses sœurs.
April King
« Long live the queen »
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BENIT SOIT LE FRUIT
And don't tell me what to do
and don't telle me what to say
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Sarabi
Je haussais un sourcil amusée devant la réponse d'Amelia. Néanmoins, elle s'aventurait sur un chemin glissant. Mieux valait éviter de citer la loi en ma présence. Si Faith a fait Journalisme, Jillian art et Amelia pâtisserie, moi j'ai fait droit. J'avais, d'ailleurs laissé mon job au refuge afin de marquer la fin de ma dépression, et avait reprit mes études par correspondance, afin de passer un concours d'assistante juridique. J'en profitais également, pour continuer mes cours à la maison, dans le but de devenir avocate :
- Ce n'est pas parce que sur le papier, il n'y a pas eu de divorce de prononcé que cela ne fait pas pour autant de lui ton ex Diky. Ne confonds pas romantisme et justice, je serais capable de te faire un cours avec les origines du divorce ajoutais-je amusée
Mon visage se crispa une demi seconde, alors que je me tournais vers Wyatt. Plissant les yeux, le jaugeant d'un regard noir. Fût un temps où je l'appréciais. Sans quoi, jamais il n'aurait pu être avec Diku sur la terre des lions, puisqu'il fallait mon approbation. Néanmoins, aujourd'hui il ferait bien de pas trop la ramener :
- Mettons les choses au point, je ne cherche pas la guerre. Après, si toi tu déclenche les hostilités, ne vient pas t'étonner si tu as récolté ce que tu as semé. Si tu veux on échange, je te laisse la gérance du clan, et moi pendant ce temps là je prends du temps pour moi. Tu crois que ça m'amuse ? En deux ans, pendant que tu étais on ne sais où, Scar a attaqué deux fois, certains lions qui étaient resté sur la terre des lions, sont arrivés avec une forme humaine, et je dois les aider à s’acclimater à une vie qu'ils n'ont jamais connus. Et, je ne parle même pas de Sarafina et de sa fausse couche. Sans compter que tu n'étais pas là, quand Diku était triste, ce n'est pas toi qui t'es occupé de sécher ses larmes. Alors pardonne moi de ne pas vouloir que l'un des miens ne souffre encore plus vraiment désolée
D'ordinaire, je n'étais pas quelqu'un d'agressif. J'étais même plutôt calme. Mais, il ne fallait pas oublier ma vrai nature, j'étais une lionne, un prédateur, et par dessus tout j'occupais une place de dominant de par ma fonction de chef de clan. Je, ne faisais pas ça pour le pouvoir. A choisir, j'aurais aimé avoir une vie bien plus simple. Mais, il fallait quelqu'un pour surveiller tout le monde de loin. Et, il n'y avait malheureusement que moi pour le faire. Je souhaitais simplement m'assurer qu'il était sérieux. Qu'il ne donnait pas de faux espoirs à ma petite sœur. Oui, elle était agaçante, oui c'était une vrai pipelette, oui je n'avais aucunement l'intention de faire des cupcakes roses avec elle. Mais, elle restait ma sœur malgré tout et je l'aimait autant que j'aimais Faith, ou Jillian. Alors j'avais sortie les griffes. Et un coup d'oeil rapide à ma main, m'apprit que je n'étais pas loin, de le faire littéralement. Néanmoins, voyant que le ton avait monté, ma cadette décida de couper court à la discussion, me chargeant de servir le café après que l'on ai sonné à la porte. Je passais outre sa recommandation de ne pas nous entre tuer, me contentant de tourner le dos à Wimbo, m'occupant du café. Je n'avais pas l'intention, de lui planter mes griffes dans le ventre. Je n'étais pas Scar, je ne tuais pas les maris des autres.
Mon visage se ferma, à cette pensée que je rejetais au loin. Voilà bien longtemps, que ça ne m'était pas revenu à l'esprit. Trop occupé sans doute. J'entendis vaguement ma sœur me dire qu'il allait falloir rajouter deux tasses. Je poussais un soupire lasse, la cavalerie arrive on dirait. Et ça m'étonnerait fortement que ce soit Faith et George. Bien, que je n'aurais pas dit non à leur présence. J'avais toujours été plus proche d'eux. Giza, était plus qu'un beau frère, c'était également un ami. Quand à Faith, elle aurait réglé la situation en trente secondes montre en main. Et aurait été bien moins sympathique que moi à l'égard de Wyatt également. Cette pensée m'arracha un sourire. J'irais sans doute, la retrouver après tout ça.
Je m'adossais au meuble, jetant un regard perçant à l'assemblée après les commentaires de ma sœur et de Christopher. Me retenant néanmoins de lever les yeux au ciel :
- Je ne suis pas là, pour faire la leçon à qui que ce soit, ni même pour me battre avec qui ce soit dis-je sèchement.
Ça commençait à bien faire cette histoire. Je faisais mon job, point à la ligne. Ils pensaient peut-être que ça m'amusait ? J'essayais simplement, de maintenir un minimum d'équilibre dans le clan. Ce qui malheureusement, n'était pas gagné quand l'on gérait une aussi grande famille que celle des lions. Ils ne s'en rendaient peut-être pas compte, mais le moindre de leur faux pas me retombait immanquablement dessus. Plus de larme, m'étais-je promis. Il y n'y en avait déjà que trop eu au sein du clan :
- Le devoir d'un monarque va au delà de sa volonté ça ne m'amuse pas plus que vous, de me retrouver ici.
Mais voilà, on ne pouvait pas passer un an de silence radio, pour réapparaître d'un coup avant de nouveau donner un an de silence radio et se pointer la bouche en cœur comme si rien ne s'était jamais passé. Etais-je donc la seule à trouver cela hallucinant après ces un an de silence radio le voir se repointer et qu'on doive lui donner le bon dieu sans confession. Il ne c'est jamais rien passé, tu n'as jamais trompé ta femme. Viens entre on va se boire une bierre. Je secouais la tête, voilà que je devenais sarcastique.
Je le savais mais je le savais qu'il avait quelque chose qui allait tout dérégler cette journée. Je ne comprendrais jamais les hommes. Pourquoi Christopher m'a caché ça, il sait pourtant que Wimbo me manque beaucoup, c'est le mari de ma soeur Diku et mon grand frère depuis la terre des lions. Des larmes tentèrent de monter pendant que j'attends que mon idiot de mari monte à la chambre, vu le regard que je lui lance, il doit comprendre que je lui en veux... Sans lui répondre, je vais pour finir de me préparer, les larmes sont toujours présente, mais j'essaye qu'elles disparaissent, je dois paraître forte pour mon époux et ma famille. C'est dur pour moi cette situation, le stresse monte quand même, je suis sur qu'il y a April chez Diku, Pour Faith, je ne sais pas, je n'ai pas eu de nouvelles d'elle, ces derniers temps.. Je m'en veux aussi de mon comportement envers Christopher, je me doute bien qu'il a fait ça pour aider Wimbo, mais bon c'est ma fierté qui a prit le dessus. A peine que ma soeur diku ai ouvert, je lui fais un câlin, pendant que Chris va rejoindre les autres dans la cuisine, Je lui fis un sourire bienveillant avant qu'on se dirige aussi vers le lieu où tout le monde est présent. La tension se fit ressentir surtout entre April et Wimbo, sans réfléchir, je vais vers April pour la prendre dans mes bras, pour éviter qu'elle casse tout la cuisine de notre soeur, oui c'est la petite ruse de la plus jeune pour essayer d'apaiser les tensions. Espérons que ça marche.. je me remets dans les bras de mon époux après lui avoir fait un regard désolé pour tout à l'heure. Mon regard se tourne ensuite vers mon beau-frère qui vient de me faire un compliment.
-Essayons de pas faire de meurtre, s'il vous plait, annonçais-je en regardant plus particulièrement April, je repris la parole, Wimbo, je peux savoir depuis combien de temps tu communiques avec mon époux, j'ai vu ton message ce matin, c'est pour ça que je suis là, avoir des réponses. Car, je n'en peux plus qu'on me fasse des cachotteries. On est un clan, comme là dit April, Pourquoi es-tu reparti pendant un an. Tu n'a pas pensé au mal que tu as pu faire, de combien de fois ai-je passé des soirées à consoler Diku, comme mes autres soeurs qui ont essayer de rendre le sourire à ta femme...
ce n'est pas sur un ton de reproche que je lui demande, mais j'ai besoin de savoir..
D'ordinaire, la cuisine était le lieu privilégié d'Amelia, la pièce dans laquelle elle se sentait le plus à l'aise, le plus utile, la plus brillante. Mais pas cet après-midi là. La cuisine lui semblait trop petite et son corps tout raide. Le café allait-il suffire ? April était tendue elle aussi. Wyatt l'était sans doute, étant donné sa requête et Christopher était désolé de se trouver dans cette même cuisine ce qu'Amelia appréciait. Elle lui adressa un sourire contrit tandis qu'April explicitait les raisons de sa venue - ou de son ingérence, comme l'aurait sans doute fait remarquer Wyatt. Il ne l'avait pas fait et c'était tant mieux. Cela n'empêchait pas Amelia de moyennement apprécié la tournure des événements. Mais au moins, elle et April était d'accord : la situation n'était pas amusante. En rien. Amelia aurait voulu des retrouvailles explicatives intimes et April considérait qu'il était dans ses attributions d'être venue. Certes. Mais si elle avait pu passer une heure plus tard, sa cadette aurait préféré. De loin. Et sans le reste de la famille. Malgré tout, elle n'appréciait pas de voir April aussi tendue et fut soulagée de voir Jillian la prendre dans ses bras. La plus jeune voyait cela comme sa botte secrète, son remède anti-dispute. Et ce remède marchait au demeurant plutôt bien, à l'exception qu'il n'avait plus rien de secret depuis longtemps. Mais l'instant bisounours n'allait qu'être de courte durée, malheureusement. Jillian avait adopté l'air le plus sérieux dont elle était capable pour questionner Wyatt... Ce qu'Amelia n'avait même pas commencé à faire ! Est-ce que c'était normal que la principale intéressée ne mène pas l'interrogatoire ? Amelia s'y connaissait peut-être moins qu'April en droit mais elle était assez futée pour voir que ça, ce n'était pas logique. Prenant une longue gorgée de café, elle reposa sa tasse un peu trop brutalement sur la table et demanda calmement : - Jillian, est ce qu'on pourrait reprendre cette affaire concernant ton mari et le mien plus tard ? Je comprends, vraiment, que ça te perturbe et te mette en colère et que tu te sentes trahie... Moi aussi j'ai horreur qu'on me cache des choses, surtout quand il s'agit de mes proches mais... Wyatt n'était pas venu chez moi pour ça. D'ailleurs, est ce qu'on pourrait également ne pas trop s'attarder sur ma consommation de Kleenex ? Oui, j'ai pleuré. Oui, vous avez toutes étaient là quand j'avais besoin de vous et je vous en suis reconnaissante du plus profond de mon être. Je vous aime et vous le savez. Je sais que vous vous sentez concernées de près et de ça aussi je vous remercie et ça me touche parce que je n'ai jamais été seule mais je suis une grande fille. Je suis même plus vieille que toi, Jillian. On est un clan et on se soutient, oui. Vous me l'avez toutes prouvé au moins cent fois. Mais c'est mon couple, ma vie sentimentale, mon mariage. Que vous soyez là pour entendre ses explications, c'est une chose et je l'accepte. C'est normal que vous vouliez savoir. Mais c'est à moi que Wyatt doit rendre des comptes en premier lieu, vous ne croyez pas ? Amelia n'était pas habituée aux discours, du moins, pas aux longs discours aussi sérieux. Parce que parler beaucoup, elle savait le faire. Mais elle parlait rarement de manière aussi posée et adulte, étant d'ordinaire plus impulsive, comme elle l'avait été plus tôt avec sa réplique enfantine envers April. Peut-être était-ce d'ailleurs ce qui amenaient les gens à considérer qu'elle avait tout le temps besoin de leur aide. En l'occurrence, elle n'aurait pas été contre un signe d'approbation - de la part de n'importe qui. Car une fois son discours terminé, elle sentait le manque de confiance poindre à nouveau le bout de son nez. - Christopher, si ça te va, vous réglerez vos histoires ailleurs que dans ma cuisine... Wyatt, si ça te va... enfin, je pense que tu n'as pas réellement le choix,... mes sœurs et Christopher vont rester t'écouter parce qu'ils se font du souci pour nous. Tout le monde est impliqué de toute façon. C'est comme Jack dans... Oh laissez, c'est pas important... Avant que vous n'arriviez Wyatt disait vouloir revenir définitivement et regrettait ses erreurs. Puis on a été interrompus. Donc on pourrait peut-être reprendre à partir de là ? Ca rassurerait tout le monde. Surtout moi. Je rappelle qu'il reste du café au cas où.