« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Hilda regardait Bart avec de gros yeux. Il venait de se pointer avec un artefact faisant la moitié de sa taille. Elle en avait plus que marre de ses trouvailles qu'elle trouvait des plus encombrantes, mais Bart était tellement studieux qu'il emportait son travail dans son bureau pour mieux l'étudier. La doyenne lui accorda des bureaux plus grands, et Hilda dû quitter sa vue dégagée et ensoleillée pour un bureau légèrement plus sombre. Elle poussa un soupir en voyant l'énorme statue, ouvrant la bouche d'un air menaçant. Délicatement, Bart déposa la statue dans un coin et fit une pause pour souffler. Il vit une note sur son bureau lui indiquant que Béatrix était malade et qu'il devait la chercher. Bart ne l'avait pas vu venir, mais qui était-il pour douter de la bonne foi de la maîtresse ? Il jeta un oeil à sa liste de rendez-vous de la journée et rien en vue. Pas de cours aujourd'hui. Parfait. Il pourra emmener sa fille ici, et prendre rendez-vous avec le médecin d'ici là.
"Hilda. Je dois y aller. J'ai une urgence."
"Ah non Bart ! Tu ne peux pas partir, on a un invité important cet après-midi !"
Bart réfléchit un instant mais rien ne lui vint à l'esprit sur le moment. Il n'avait pas pu être présent à la dernière réunion, et rien ne lui avait été rapporté. Il devait rencontrer la maîtresse, et la conversation avait été longue. Très longue. Voilà qui devait expliquer ce rendez-vous surprise qui ne l'arrangeait pas du tout. Mais il préférait venir s'occuper de sa fille plutôt que de travailler et la laisser seule. Isobel était trop occupée aujourd'hui en plus.
"Désolé, mais ma fille est malade. Tu leurs dira que j'ai eu un imprévu."
"T'es vraiment casse-pied. Je me tue à la tâche et toi tu te permet de t'absenter comme tu veux !"
"On en reparlera quand tu seras mère célibataire" dit-il avec un ton faussement désinvolte.
Bart prit son manteau et s'éclipsa. Il connaissait tellement bien le trajet entre l'université et l'école de Béa qu'il pouvait y aller les yeux fermés. En dix minutes, il a atteint l'école, rencontré la maitresse, et rentra tranquillement sur son lieu de travail. Béa avait attrapé un méchant rhume qui semblait pire que prévu et elle reniflait avec difficulté. Le jeune père se montra tendre envers elle, lui caressant ses cheveux avec un regard limite gaga. La routine habituelle quoi. Ils discutèrent sur le trajet du retour. Béa avait quand même passé une bonne journée malgré tout.
De nouveau à l'université, Béa monta d'elle-même au bureau de son père, ce qui étonna Hilda qui vit la tête brune s'installer sur le bureau en face d'elle. Bart la succéda et il vit alors un parfait inconnu avec la doyenne. Elle lui fit un regard exaspéré mais se retint sur la moindre remarque :
"Monsieur McDuck, voici notre meilleur élément et sa fille. Le docteur Klauser. Docteur, voici monsieur McDuck, le multimilliardaire philanthrope."
"Enchanté. Excusez mon absence, ma fille est malade et je n'ai personne pour la garder."
Ebenezer B. McDuck
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : F**cking sexy Peter Capaldi <3
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Aussi longtemps que vous vivrez rappelez-vous
que le trésor le plus précieux sera toujours votre famille !
| Conte : Intrigue Toon | Dans le monde des contes, je suis : : Scrooge McDuck ou Balthazar Picsou
S’il était une chose que j’aimais par-dessus tout, c’était bien collectionner des trésors archéologiques. Lorsque je vivais encore dans le Monde des Contes, un étage de mon coffre-fort était d’ailleurs tout aménagés pour eux. Si les richesses de ce monde avaient de l’importance, elles n’en avaient que d’autant plus lorsqu’elles portaient gravées en elles une histoire et un passé qui leur étaient propres. Souvent, je venais les dépoussiérer tout attendris, me rappelant avec une mélancolie typique du vieux canard que j’étais, les aventures que j’avais vécu avec mes neveux et petits-neveux pour les rapportez à Donaldville. Même si les circonstances actuelles étaient différentes, je conserverais toujours pour elle un amour profond et sincère.
Cependant, il arrivait parfois que les œuvres que je récoltais aux cours de mes voyages finissent par s’avérer être des copies très bien réalisées. Cela me désolait à chaque fois, d’autant plus que je pensais avoir un œil suffisamment aiguisé pour reconnaître une vraie œuvre historique d’une contrefaçon. Je me rappelais encore d’un échec cuisant que j’avais vécu dans ma ville originelle, lorsqu’ayant prêter une de mes œuvres à une exposition temporaire regroupant les plus belles découvertes autour du globe l’un des organisateurs avaient fini par découvrir la supercherie. Je m’étais alors senti humilié… ce d’autant plus que j’avais dû présenter mes excuses devant tous mes concitoyens. J’espérais au plus profond de moi ne jamais avoir à revivre un pareil déshonneur. C’est pourquoi, avant toute exposition publique, je faisais à présent appel à de experts pour confirmer les certitudes que je nourrissais face à mes trésors.
Ce jour-là, je me rendis d’ailleurs à l’université pour rencontrer un certain Bartolomé Klauser dont on m’avait vanté les capacités. J’avais alors laissé derrière moi mes différents travaux en cours pour me préoccuper de cette fameuse statuette maya en or que j’avais découvert lors de mon périple avec mon neveu Donald quelques mois auparavant. Délaisser ainsi mes affaires me fendait le cœur mais je me consolais en me disant que cela en vaudrait le détour. Et de toutes manières notre rendez-vous ne serait que de courte durée, non ?
Ma naïveté est parfois sans limite ! Car plus d’une demi-heure après ce qui était censé être notre heure de rendez-vous, j’attendais encore l’arrivée de Klauser. Une attente que j’avais compensé en invectivant la pauvre Hilda de milles et un sarcasmes dérangeant. Je n’aimais pas attendre ! Tout le monde le savait pourtant, non ? Alors pourquoi devais-je passer mon temps à regarder l’aiguilles des secondes me narguer plutôt que de discuter affaire.
Finalement, après une attente interminable, l’archéologue arriva finalement accompagné de sa fille. Hilda me le présenta alors mais la fureur pouvait se lire sur mon visage. Tapant le bout de ma canne sur le sol pour lui exprimer mon mécontentement, je me lançais alors.
« J’espère bien que vous êtes le meilleur élément que cette université a à offrir Monsieur Klauser ! Je n’ai pas l’habitude d’attendre et j’ai horreur que l’on me fasse perdre mon temps ! »
Un petit bout de chou nous rejoignit alors, ses grands yeux posés sur l’homme qui venait d’houspiller sévèrement son père. Mon vieux cœur de grincheux fondit alors en voyant cette adorable petite brunette malade de surcroît. Après tout, j’avais une famille également et je savais ce que cela pouvait représenter de s’occuper d’enfants. Oh bien sûr, cela ne justifiait pas tout mais cela avait au moins le mérite de justifier quelque peu son regard. Soupirant légèrement, je finis par fixer mon regard sur lui avec une mine toujours renfrognée.
« Bref, passons aux choses sérieuses ! Où se trouve votre bureau… histoire que l’on puisse régler ça avant la tombée de la nuit ! »
Bart ne fut pas déçu par la réaction de ce nouveau venu un peu trop bougon. Il n'avait rien contre sa hiérarchie, si ce n'est qu'il la trouvait beaucoup trop à cran. Une sorte de syndrome qu'il ne souhaitait surtout pas développer si jamais il en venait à gérer une équipe de chercheurs. Il ne tint donc pas rigueur de l'attitude de son interlocuteur. D'autant plus qu'elle était largement justifiée. Il s'assied à son bureau et invita sa fille sur ses genoux. Autant éviter qu'elle transmette ses microbes à tous le monde. Il avait l'habitude de la gastro annuelle et toute autres maladies que les célibataires sans enfants ne connaissaient pas. Hilda lui donna des photos, celles d'une statuette dans le même style que la grosse qu'il avait montée tout à l'heure.
"Bien, monsieur McDuck tient à faire authentifier la statue présente sur les photographies. Rassurez-vous, il l'a amenée en personne" expliquait la doyenne qui était habituée à la présence de Béatrix dans les parages. "Les détails de sa découverte sont au dos de la première photo. Je compte sur vous pour ne pas faillir à votre réputation."
"Facile à dire" se disait Bart qui regardait minutieusement les photos en détails. Il admirait le bel ouvrage du trésor qu'il avait sous les yeux et qui lui semblait authentique. Ceci lui rappelait ses chasses aux trésors dans le monde des contes où il se battait contre les monstres et récupérait des armes, des trésors antiques, soit pour son usage personnel, soit pour le revendre. Il était content de la malédiction pour la simple et bonne raison que ce monde possède des musées. Ainsi, l'envie d'explorer et de conserver ses trésors plutôt que de les vendre lui était devenu tout à fait naturel.
Il lut dans le rapport que la statuette a été trouvée il y a quelques mois dans un temple maya. Il déposait les photos dont il n'avait pas l'usage sur son bureau et Béatrix les récupéraient pour mieux les voir, comme à son habitude. Elle avait ainsi l'impression d'aider son père dans ses aventures, même si elle se contentait de dire des banalités la plupart du temps. Bart appréciait toutefois que sa fille s'intéresse à son métier et espérait presque qu'elle prenne la relève.
"De mon point de vue, il me faut l'objet physique. Il parait bien authentique sur les photos. Et... il pourrait même y avoir plus. Quel était le nom du temple ? Ou encore de l'empereur auquel il faisait honneur ?"
