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 Samhain is a new beginning ! } feat Tiberius Wolf [Pour les grandes personnes]

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Aguistin R. Marban
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Aguistin R. Marban

| Avatar : Andrew Scott

| Conte : Folklore européen ۩๑ L'étrange Noël de Mr Jack
| Dans le monde des contes, je suis : : Le Porte-Parole de Madame La Mort & sa personnification ☘ La muse d'Egdar Allan Poe ☘ Le porteur de poisse ☘

| Cadavres : 1958



Samhain is a new beginning ! } feat Tiberius Wolf [Pour les grandes personnes] _



________________________________________ 2019-11-08, 15:27

Samhain is a new beginning Aguistin & Tibérius

En amour il n'est rien d'impossible, sois patient, parfois indifférent, et l'impossible devient possible. ~ Max Alexis



“Tu as une petite mine Aguistin !”

Passant les grandes portes en fer du cimetière, il sourit en voyant Eustache venir à sa rencontre, se posant sur son épaule. Flattant de sa joue celle du corbeau, il poussa un petit soupir.

“Storybrook est vraiment épuisant !”

Il parlait doucement, voyant que certains habitants de la ville étaient encore présent dans le cimetière. Il les salua d’un geste de la tête tout en se dirigeant vers la grande bâtisse, tout au fond de l’endroit. Il se cogna bien entendu le pied contre l’une des tombes, maudissant le fait que c’était mal éclairé.

“Non mais entre les trucs impromptus, les trucs promptus, plus de temps pour soi.”
“Tu es encore allé dans le monde des chats ?”

Rien qu’en repensant à cet épisode malencontreux de sa vie, Aguistin frissonna.

“Oh non, heureusement, mais j’ai eu pas mal de trucs qui lui font concurrence.”
“C’est vrai que ça faisait quelques jours que je ne t’avais pas vu ici !”
“Attend tu crois pas que j’allais rater Halloween quand même !”

Le corbeau croassa quand il ouvrit la porte, la maison silencieuse.

“J'vais faire un goûter je te raconte ça.”

Allumant mine de rien les lumières, les laissant quand même tamisé, il donna quelques coups à son grand aquarium à l’entrée, là où vivait Peter l’Axolott. Ce dernier sortit de sa tanière pour saluer son hôte. Regardant l’horloge du salon, il remarqua qu’il n’était pas loin de 16h45. Bien, il avait encore un peu de temps pour préparer ce qu’il avait en tête. Cette fois, ça ne se passerait pas comme Noël. Il serait seul avec Tibérius pour passer une bonne soirée. Il avait tout prévu au millimètre près. Livio était de garde donc il ne viendrait pas à l’improviste. Dolorès était avec le reste du groupe à la Pleine Lune, aidant Greg comme chaque année. Depuis que cet imbécile lui avait donné le jeu de l’oie, Aguistin avait décidé de le bouder. Ça lui ferait les pieds un peu, à ce crétin, de venir pleurnicher chez lui pour qu’il se décide à lui adresser la parole. Non mais il fallait vraiment être débile pour fouiller dans la décharge. Pour trouver des objets intéressants lui avait il dit à son retour … quand Spencer l’avait retenu de l’étrangler. Oh il avait attendu que le monstre sous le lit ait le dos tourné pour se jeter sur lui, et lui asséner différents coups, trouvant la force dans la rage qu’il avait. C’était Tibérius, qui l’avait finalement empêché de le terminer, rien que par son apparition dans l’encadrement de la porte du bar. À croire que ce jeu devait se conclure toujours par une mort violente. Au moins, cette fois ci, il avait combattu ses démons. Finkelstein annihilé, il était allé jusqu’au bout de la chose, mais cela ne voulait pas dire qu’il pardonnait à Greg son imbécilité. À cause de lui, il avait mis en danger ses amis, et deux inconnus, plus inconnus à l’heure actuelle. Aguistin les appréciait, il les trouvait marrant, à voir si la réciprocité était de mise.

Regardant le mico onde tourner, il sursauta quand Eustache lui picora la main. En silence, il se dirigea vers le frigo pour lui sortir un bout de viande cru.

“Qu’est ce qui te rend aussi épuisé ?”

Lui jetant à même le plan de travail, il fit une petite moue tout en récupérant sa tasse et se posant sur la chaise.

“J’ai pas eu le temps de récupérer en fait ! J’ai pas eu une semaine de tranquillité. Tu vois, j’me suis dis quand Tib’ est venu ici, chouette j’vais pouvoir profiter de lui mais même pas ! Déja il a eu un surplus de travail à cause de l’explosion. On a découvert des cadavres jusqu’en Août s’il te plait ! Après moi j’ai eu la boutique à gérer, le lancement et tout parce que c’est le début qui compte.”
“Ah oui, j’en ai entendu parler, j’ai dégusté quelques pendus ! Ils avaient ton odeur, j’ai fais le lien avec ce que tu m’avais dis.”

Aguistin hocha la tête, fier de sa réussite. Même si Lolo y croyait, elle ne pensait pas que le bilan prévisionnel qu’il avait fait serait bon. Au contraire, ils avaient même explosé les chiffres. Mais il l’avait dit, la misère du monde et l’ambiance générale était telle, qu’ils offraient la solution sur un plateau. Certes, il y avait les curieux, qui passaient dans la boutique pour voir le concept. Il y avait aussi les sorciers, et autres magiciens qui venaient se fournir en herbes et en poisons rares. Quelques criminels, qu’Aguistin reconnaissait à cause de leur odeur morbide. Puis les désespérés. Ah ceux là, qu’est ce qu’il les aimait. Et internet ! Ah internet ! Heureusement qu’internet était là à vrai dire, car c’était le plus gros de leurs ventes. Visiblement ils avaient eu une promotion d’enfer -c’était le cas de le dire- sur le dark net, et ils réalisaient le plus gros de leur chiffres d’affaires grâce à ça. Alors oui, c’était parfois chiant de mettre les objets dans les boîtes, d’être méticuleux, de faire des étiquettes et de faire la queue à la poste mais ça rapportait de l’argent. Beaucoup d’argents

“Puis genre des adeptes de Luci m’ont invoqué moi au lieu de lui … c’était n’importe quoi … bon j’ai eu mes ailes pendant quelques minutes et ça c’était cool. Visiblement elles sont entrain de revenir, faut juste que je trouve le moyen que ça soit définitif.”

Alors si on lui avait dit, qu’une tribu d’indigènes satanistes l’aiderait dans son problème, il ne l’aurait pas cru. Déja qu’il avait eu du mal à le croire, quand on l’avait invoqué. Eux aussi, des débiles sérieusement. Comment pouvait on le confondre avec Luci ? C’était fou ça !

“En parlant de poisses, j’me suis coltiné Beth aussi. Le pire ? Genre quand elle a squatté au Burning Man ! J”te jure qu'elle pique assiette celle là.”

Il tapotait la table de ses doigts, terminant d’une traite son chocolat chaud.

“Fin’ là aussi c’est parti en couille. À croire que quand tu as écris sur ta gueule que tu viens Storybrook toutes les merdes sont pour toi.”

Il se leva pour aller mettre sa tasse dans le lave vaisselle. Depuis que Tibérius était là, il évitait de laisser trainer sa vaisselle dans l'évier durant des mois.

“Et attend tu veux savoir le meilleur ?”

Le corbeau pencha la tête sur le coté, sautillant sur la table.


“Luci s’est dit que ça serait drôle de transformer des gens en zombie. Enfin lui il a manipulé des scientifiques pour qu’ils déclenchent une pandémie. Il voulait tester d’abord sur son île à la con avant de voir si c’était viable de le faire à l’échelle planétaire…. On a assez de Lolo comme zombie pour pas en rajouter d’autres. En plus, ils étaient pas commode eux !”

Le corbeau sauta sur son épaule alors qu’il sortait de la cuisine pour aller dans sa chambre.

“T’imagines bien qu’il a pas fait ça comme ça. Il a aussi pris des cobayes d’ici. Genre la folle furieuse en armure ! Non mais j’ai halluciné…. Et Lolo … parce que je cite j’voulais voir comment elle se comportait avec son espèce.”

Il secoua la tête, totalement désespéré. Et après on disait que lui, il était immature ? Certes, il avait parfois des réactions enfantines mais il avait l’impression pour le coup d’être beaucoup plus intelligent que Greg et Luci.

“Mais maintenant tu vas pouvoir te reposer.”

S’affalant sur son lit, Eustache sautillant sur la commode pour l’observer en hauteur, Aguistin eut un petit sourire.

“Reposer je sais pas, mais en tout cas, ne pas avoir d'emmerdements oui. Parce que y a eu aussi le truc avec Greg ... ah mais quel connard celui là ... Enfin bon ... ce soir c’est Samhain et je compte bien en profiter !”

Ainsi, il ne resta pas longtemps couché. Rapidement il fila à la douche pour se faire propre, de sa journée de travail à rester dans la remise. Eustache était parti par la fenêtre quand il revint pour enfiler la chemise rouge qu’il avait acheté dans la semaine. N’ayant pas encore allumé le chauffage, ni le feu dans le cheminé, il enfila aussi son gros pull tout en descendant rapidement dans le salon. Tibérius n’allait pas tarder à rentrer et rien n’était préparé. Aguistin s’attella à tout mettre en place. Les bougies, la nappe, les chrysanthèmes qu’il avait acheté et non volé sur une tombe abandonnée. Il eut même le temps d’aller nourrir Peter avant d’entendre le bruit caractéristique des clefs dans la porte. Le faucheur entra dans la demeure lugubre, et Aguistin refréna son excitation.

“Salut !”

Faisant un pas sur le coté, il se retourna face à lui, tout sourire, passant nerveusement une main dans ses cheveux qui commençaient à change de couleurs, l’hiver approchant.

“J’espère que tu n’as rien prévu pour ce soir. Tu sais, Samhain, toussa toussa.”

Il gigota, toujours anxieux quand il s’agissait de proposer des choses à Tibérius.

“Non parce qu’en fait, je me suis dis, tiens si je préparais un super dîner pour Tib’ ! Il bosse vachement en ce moment et tout, le coup d'l'appart c'était la galère ... En plus ça fait longtemps qu'on s'est pas vraiment vu où qu'on a passé du temps vraiment rien que nous ... Du coup, j’ai cuisiné tout seul pour toi … puis du coup … ça pourrait être sympa de passer la soirée ensemble … genre au calme et tout. Cette fois je me suis assuré que personne me fasse de faux plans ! C’bon une fois mais pas deux.”

Il rigola de nervosité tout en marchant à reculons pour aller dans le salon.

“Après si tu veux pas, que t’as autres choses à faire, que … bah je sais pas t’as prévu de sortir faire des trucs ou quoi c’est pas grave hein ! Tu … tu pourras manger ça demain ! Pas plus longtemps parce que y a le repas d’anniversaire normalement et qu’il y aura aussi beaucoup de nourritures mais voila …”

Il fit une petite moue, parlant rapidement en sentant le regard clair du faucheur sur lui.

“J’te force pas hein ! J’ai … j’ai juste pensé que ça serait cool. Voila.”


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Tiberius Wolff
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________________________________________ 2019-11-30, 23:54



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Samhain était une soirée des plus appréciée pour les créatures de l'ombre. Celles qui ne craignaient pas l'obscurité latente de la nuit ; qui, au contraire, s'abreuvaient de la peur sous-jacente qu'elle inspirait et s'aiguisaient les crocs en attendant le soir venu. Une ruelle détournée. Un cul-de-sac mal embouché. Et une vie qui disparaissait dans un soupir pour en satisfaire une autre bien moins catholique. L'arme au poing, la fleur au fusil, les paroles aux lèvres et l'âme en peine, attiré par l'appel silencieux d'une lune d'un rouge flamboyant qui commençait d'ores et déjà à égrainer sa lueur macabre sur toute la ville. Halloween pour les non-initiés, symbolique de fête, de bonbons, de confessions et d'outrages dont on ne se serait pas permis l'audace à un autre instant. Samhain, l'esprit divin du Mal étreignant l'espoir du jour encore vivant qui s'éteignait peu à peu.

La nuit où tous étaient permis. La nuit où tout était permis.

En particulier cette créature lugubre qui refluait sous la peau du faucheur, fourmillait dans ses veines, arpentait ses muscles, s'imprégnait dans sa chair et entrelaçait ses entrailles d'un étau aussi douloureux qu'irrévocable. L'obscurité a son état le plus pur, maintenu à distance par une raison absolue et inébranlable pendant des siècles. Extirpée de sa torpeur lorsqu'il s'agissait de céder au vice et à la sauvagerie, mais jamais dévoilée alors que le jour pouvait côtoyer la vérité et que la raison se devait de triompher de l'instinct. Tiberius était un homme de pensée, de valeurs et de prudence ; en rien quelque chose de bestial prêt à dévorer tout ce qui passait à sa portée et qui ne trouvait complaisance que dans le sang et la torture qu'elle provoquait chez les autres... Son esprit luttait continuellement contre cette semi-inconscience de lui-même, où tout se mélangeait dans un bassin d'eaux noirâtres et opaques. Il était cela à la fois et pourtant distinct, assemblé et dissocié, un diable dissimulé sous couvert de quiétude absolue.

Jusqu'à cette lune de Samhain, cet appel vénérable d'une part de lui-même, cette invocation impérieuse de s'extirper de sa prison d'os immatérielle pour prendre possession d'un corps qu'on leur avait fait partager. Une seule entité scindée en deux pendants, le revers d'une médaille et son côté bafoué, la griffure jusqu'à la moelle pour preuve d'une terreur qui ne demandait qu'à sévir. Tiberius ne perdait jamais les pédales, ne laissait jamais rien au hasard et s'enorgueillissait d'une maîtrise aussi exemplaire que respectable... Mais parfois, l'autre était plus fort que lui. Rarement. Des dates uniques scellées dans un recoin de ses souvenirs et qu'il ne reconnaissait pas ni n'admettait. Des pans de sa vie oubliée, des images floues et des tentatives pour ne plus perdre le dernier contrôle entre l'homme et la bête. Il valait mieux que ça. Il se le persuadait. Il le devait. Il n'avait aucun autre choix que celui-ci, de toute manière.

Pourtant l'odeur douçâtre d'un repas fit frémir ses sens et la saveur savonneuse du corbeau à sa portée, lorsqu'il ouvrit la porte, balaya quasiment d'un revers de main la moindre résolution prise durant la journée. Des heures passées à supporter Ambroise et ses espoirs de liberté, à écouter les plaintes des uns lui glisser sur le corps pour mourir à ses pieds piétinées par son indifférence, les êtres humains l'indifféraient par leur futilité médiocre encore davantage en cette journée singulière. Il avait eu hâte de rentrer. L'impatience insolente de vouloir se réfugier quelque part pour ne pas prendre de risques. L'outrecuidance de se persuader que la solitude d'une soirée en compagnie d'un livre lui permettrait de gérer ces tremblements qui le prenaient de plus en plus fréquemment. Des pulsions viciées lui retournant l'estomac. Des tentations dangereuses réclamant vengeance. Assurance. Efficience. Qu'il avait soigneusement évité et renfermée avec une satisfaction égoïste.

Dernière ligne droite. Dernières heures. Une nuit de cauchemars en devenir au cœur de ses draps, hanté par sa propre identité qui le dévorerait de l'intérieur, le rongerait à l'en faire hurler et se vengerait de mille manière pour l'avoir retenu contre sa volonté. Il était le gagnant des deux. Le survivant, l'adepte et l'apte à cette capacité de survie qu'ils avaient développés. C'était comme ça et ça le serait toujours.

Pourtant, à la seule écoute des palabres de son familier, ses sens se ravivèrent si violemment qu'il en vacilla contre le mur et du y poser son poing en maigre rédemption de dignité. Marquer l’éveil de l’un et l’affaiblissement de l’autre, sa vision se flouant malicieusement de ce voile noir qu’il pourchassait sans relâche. Luttait jusqu’à l’épuisement. Rejetait violemment dans un dernier effort de tenir sa droiture et ses promesses faites bien des siècles plus tôt. Un éclair noir barra la clarté de son regard, trahissant l’excitation latente qui reniflait sous sa chair à l’idée même de s’en extraire. Le monstre avait faim. L’obscurité avait soif. La pulsion primaire manqua de peu de l’ébranler plus encore, le forçant à déglutir difficilement tandis qu’il tirait sur le nœud de sa cravate pour s’en défaire. Sueur. Tremblements légers. Tel un drogué en manque de sa dose de massacre, le faucheur défit fébrilement le premier bouton de sa chemise et se débarrassa de sa veste désormais trop lourde à porter. Que faire quand son propre ennemi était caché au cœur même de son esprit ?

Ce n’est qu’après un léger silence mortuaire qu’il remarqua l’air curieux – quoiqu’inquiet – du corbeau. Inspirant lentement, Tiberius balaya d’un geste de la main cette forme de faiblesse et se redressa. Une main sur son veston, l’autre s’écartant du mur, il fit un pas en avant.

« C’est… cool. J’ai juste… Besoin d’un verre, avant. »

La maigre tentative de réassurance échoua à peine fut-il juste à sa portée, ses iris si glacée se teintant du plus sombre voile de ténèbres en humant cette odeur aussi savoureuse qu’interdite. La pâleur singulière d’Aguistin semblait refléter toute la pureté du désir et l’indécence de la manipulation dont sa bouche était capable. Sa langue déliée, bavarde, incessante et pourtant apte à tant d’autres choses insidieuses affolèrent sa raison, la poussèrent dans ses retranchements et un instant… Le diable tenta de prendre sa place. De prendre ces lèvres agitées. De prendre la saveur qu’elle promettait et d’étouffer le souffle qui s’en échappait. De prendre, juste prendre, sans autre remords que celui de ne pas l’avoir fait plus tôt.

Sa main se glissa vivement dans la nuque gracile. Tira les cheveux entre ses doigts. Agrippa la chair à lui en faire ployer le cou dans sa direction. Son visage hoquetant émis un son doucereux à ses oreilles et, dans un espace-temps qui semblait s’être suspendu de lui-même, la bouche vorace du faucheur manqua de quelques millimètres à peine celle de son familier. Bloqué. Retenu. Suspendu à même la pulsion propre de s’emparer de lui. Sa main se mit à trembler avec violence tant le combat intérieur était violent, une mise à mort sans répit ni attente d’une violence à le faire s’affaiblir de secondes en secondes. Fondre vers sa proie ou attendre ? Goûter ou jeuner ?

La raison primait la prudence. Le reste… Avait envie de le déchiqueter vivant pour embraser chaque parcelle de son être.

Ils restèrent ainsi dans des secondes à la fois éternelles et si vives qu’elles défilèrent sans les attendre. Des pics plantées à même sa peau, pénétrant ses muscles pour les tordre d’une douleur de plus en plus vive. Atroce rédemption tandis qu’il finissait par s’écarter. À contrecœur. À contre-rage. À contre-tout. Il relâcha sa nuque. Délivra sa main. Extirpa cette bestialité et poussa un soupir qui trahissait sa victoire écrasante.

Un relâchement. Une détente salvatrice.
Un piège éhonté du Mal pour le submerger tout entier.

Le voile s'abattit, coupant toute retraite.

Car l’instant d’après, il plaquait Aguistin contre le mur et, cette fois, sa bouche venait rencontrer la sienne dans un baiser à la promesse terrible d’une violence inouïe.

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Aguistin R. Marban
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________________________________________ 2019-12-19, 00:41

Samhain is a new beginning Aguistin & Tibérius

En amour il n'est rien d'impossible, sois patient, parfois indifférent, et l'impossible devient possible. ~ Max Alexis



Il était habitué aux silences de Tibérius. Ce n’était pas comme si déja, ils étaient partenaires depuis des siècles et des siècles. Il savait que le faucheur n’était pas la créature la plus bavarde du monde, et cela tombait bien, vu que lui, l’était. Il parlait souvent pour les deux et c’était très bien comme ça. Il savait aussi distingué les différents silences qu’il pouvait faire. Un silence d’approbation, de joie, de colère, de frustration, ou le silence avant d’agir. Chaque respiration à vrai dire que Tibérius faisait, Aguistin les connaissait. Son regard aussi, que certains -la majorité- trouvait glaçant, était plus qu’expressif pour l’ancien corbeau. Mais là, en cet instant, il ne savait pas quoi vraiment penser de ce silence. Il voyait bien que Tibérius n’était pas bien et cela l’inquiétait grandement. Le fait qu’il vacille lui coupa la respiration d’une angoisse qui échappa hors de son contrôle, émanant de sa peau claire pour s’évaporer dans l’air.

“Tu ne vas pas bien ? Viens t'asseoir dans le canapé te reposer un peu ! Je le savais tu travailles trop !”

Tibérius n’était pas malade. Non. Il ne pouvait pas être malade. Certes, maintenant qu’il avait repris un peu plus d’humain qu’avant, il le pouvait, tout comme lui, mais il ne voulait pas y croire. Il ne voyait pas Tibérius avoir la grippe, cloué au lit. C’était tout simplement impossible pour l’ancien corbeau. Alors la seule explication qu’il vit, c’était le travail. Tibérius était un bourreau de travail -sans mauvais jeu de mot- et il ne l’avait quasiment jamais vu prendre de vacances. Il le lui disait, qu’un jour il allait craquer, et c’était peut être aujourd’hui.

“Oui ! Tout de suite !”

Cool … Tibérius venait d’utiliser le mot cool ! Ça n’allait vraiment pas du tout et les yeux d’Aguistin allait de droite à gauche, assez désemparé. Que lui, dise un mot comme ça, avec une telle désinvolture, ce n’était en rien choquant, ou inhabituel, bien au contraire. Mais pas le faucheur. Oh non. Lui ne disait pas cool. Ce n’était pas normal et les sens du corbeau était à l'affût de la moindre chose qui pourrait se passer. Il pensait qu’il allait peut être faire un malaise, son cerveau n’était peut être plus irrigué par le sang et il allait faire un AVC ! Aguistin ne savait pas et il commençait à flipper de plus en plus en imaginant que quelque chose puisse arriver au faucheur. Alors quand ce dernier se jeta sur lui, il hoqueta de surprise car il n’était pas prêt. Il ne s’était pas attendu à ce genre de réactions, qui lui ne le dérangeait pas bien entendu, mais il n’avait pas l’impression que c’était le moment. Bon … en soit, les rares fois ou Tibérius l’avait embrassé, ce n’était pas vraiment le moment. Enfin … il disait embrasser, mais là, il ne faisait que le tenir et c’était arrêté à quelques centimètres de lui. S’il ne connaissait pas aussi bien le faucheur, par coeur quasiment, il l’aurait embrassé de lui même. Il aurait avancé sa tête malgré la poigne ferme et briser cette barrière invisible qui les retenait suspendus. Mais c’était Tibérius. Pas n’importe quelle personne. Et il ne voulait pas -toujours dans la même optique- faire quelque chose de déplacer. Il préférait attendre, des années et des années, plutôt que de froisser le médecin légiste. L’estime qu’il avait pour lui était si haute qu’il s’était habitué à réfréner ses pulsions et ses ardeurs. Qu’il étouffait -sans le savoir lui aussi- tout ce qu’il ressentait, ce lien intrinsèque, animal, qu’il avait totalement refoulé dans l’unique but de ne pas déranger Tibérius. Mais ce contact hérissait tous les poils -duvets- de sa peau, le faisant frissonner d’un désir qu’il n’arrivait pas à contrôler. Puis le faucheur se recula, et Aguistin essaya tant bien que mal de cacher la déception qu’il ressentait en cet instant présent. Il le savait. Il se le disait tous les jours, à chaque heure, à chaque minute, à chaque seconde qu’il n’était pas fait pour être avec lui. Qu’il n’était pas assez important, qu’il n’était pas assez beau, pas assez intelligent, pas assez fort, pas assez grand, pas assez travailleur, pas assez … trop de toutes ses angoisses qui le dévoraient de l’intérieur. Pourquoi une créature aussi grandiose que Tibérius s’embêterait d’être avec lui ? Déja qu’il se demandait comment il pouvait encore le considérer comme son partenaire alors plus …

“Je … je vais te servir un verre de whisky …”

Sa voix était chevrotante et il baissa la tête, prêt à rejoindre le salon pour faire ce qu’il venait de dire, faire comme si rien ne s’était passé. Après tout, Tibérius n’était pas bien, il avait peut être de la fièvre, ce qui lui faisait faire des choses qu’il ne voulait pas. Aguistin ne lui en voulait pas le moins du monde, même si son envie actuelle était d’aller se rouler en boule dans son lit. Sauf qu’il ne put rien faire de tout ça car en un clin d’oeil, il fut plaqué contre le mur du couloir. Il poussa un couinement qui mourra dans les lèvres du faucheur qui s’appliqua à l’embrasser comme personne ne l’avait fait auparavant. Il ferma les yeux pour en profiter au maximum. Après tout, c’était peut être la dernière fois qu’une telle chose se produisait et il voulait graver dans sa mémoire ce baiser infini. Ses mains et ses jambes s’étaient placées automatiquement sur ses épaules et son bassin, instinctivement. Il s’accrochait à lui, montrant à travers ses gestes tout ce qu’il pouvait éprouver. Quand Tibérius se recula légèrement, Aguistin se mordit ses lèvres rougis tout en reprenant un peu sa respiration. Il était bien ainsi, entre ce mur et le faucheur.

“Tu sais … tu n’es pas obligé … bon je sais que personne ne t’oblige à faire quoi que ce soit parce que c’est toi mais j’ai vraiment essayé de ne pas être insistant ces derniers mois et …”



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Tiberius Wolff
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________________________________________ 2020-02-11, 16:34



my nature will take the blame
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Rien n’était normal. Rien de tout ça n’était normal. C’était plutôt… Chaotique. Orageux. Tempêtueux tant les sensations viciées prenaient le pas sur toute raison ou tentative de rationalité autour d’eux. Un amas de chair et de sang virulent, sirupeux à souhait, qui s’écoulait par tous les pores pour répendre son fungus toxique aux alentours. Et Aguistin n’en était qu’une victime supplémentaire, dévoué familier, audacieux corbeau qui ouvrait le bec et accueillait à bras le corps ce monstre. L’obscurité était maitresse dans les ténèbres, dévouée succube du Mal et de la Luxure, tandis que plus une seule once de raison ne parvenait à s’extirper de la fange où il se plongeait tout entier. Une marre de noirceur. Un lac en gouffre où se noyer, maintenir la tête sous l’eau charriant les cadavres de ses pensées pour se laisser envahir. Bouche. Gorge. Poumons. Sang. Cellules. Muscles. Rien n’était épargné. Rien ne serait épargné. Rien ne devait subsister de l’entité originelle.

Tant qu’Elle serait là, l’obscurité garderait les rênes et ferait ce qui lui plaît.

Les cheveux blonds d’Aguistin allaient et venaient autour de sa tête pâle, se mouvant avec grâce et persévérance au bas de son ventre comme s’il avait fait cela toute sa vie. Sa bouche était chaude, un écrin de soie brûlante où se reposer ou au contraire se perdre. Sa langue juteuse semblait faite pour épouser sa chair et ses petites dents aiguisées accrochaient des filaments douloureux qui ne faisaient qu’attiser l’excitation grimpante du faucheur. Comment un simple geste, si intime et si langoureux à la fois, pouvait-il lui donner l’impression d’être à ce point en possession de son familier ? Son petit corps résistant aux pires atrocités semblait taillé pour le supporter. Pour lui plaire. Pour subir son joug et ses violences, tant était qu’il parvienne à ne pas le briser en deux au moindre frôlement.

Ses doigts venaient de se glisser lentement vers sa nuque, versatile échine fragile, pour s’y cramponner légèrement. Juste de quoi remonter à la base de ses cheveux et glisser sa main dans la masse mouvante. Sensations. Appropriation. Ses hanches se mouvaient malgré lui au rythme des attaques lascives subies, reçues, ressenties et son ventre contractait ses muscles dans une maîtrise quasiment dogmatisée. Le temps ralentissait considérablement puis soudain, filait à toute allure, avant de redevenir un simple filament d’existence flottant sans avancée propre. C’était court et rapide. Long et petit. Chaud et froid à la fois. Chaud quand les lèvres rougies d’Aguistin s’emparaient de son être, froid quand il osait s’amuser et le relâcher comme une midinette en train de jouer.

L’obscurité ne voulait pas jouer. Elle le voulait lui, seulement lui. Elle le puni pour cette audace et, saisissant ses cheveux blonds, Tiberius tira violemment en arrière la tête de son familier. Le hoquet de surprise fut satisfaisant, puis la grimace douloureuse d’une nuque pliée en deux face à une gorge déployée dans toute sa beauté palpitante. Douleur. Souffrance. Un instant de doute, rapidement balayé par une étincelle malicieuse qui ne tarda pas à prendre de la place au fond de son regard aguicheur. Des pupilles noircies, grossies, odieuses de désir tandis qu’il entrouvrait la bouche au passage du pouce de Tiberius. Insidieux, la pointe de sa langue vint rencontrer la pulpe de son doigt. Vicieux. Aventureux. Téméraire et d’une odieuse efficacité tandis que le regard sombre du faucheur cillait légèrement. Attentif. Concentré. Il explorait chacune de ses expressions comme Aguistin explorait la saveur de son pouce dans un petit bruit incestueux. Un songe. Un cauchemar. Une réalité bafouée et brouillée mais pourtant terriblement tentatrice.

Comment résister à cette invitation plus qu’évidente ?

Les minutes reprirent, les secondes défilèrent et le corps du corbeau fut projeté sur le bord du lit. Il lâcha sa nuque, défila ses doigts le long de sa colonne vertébrale et vint alors saisir le bord des vêtements qu’il portait encore. Il huma sa peau dans une inspiration franche, délicieuse saveur de proie aussi facile qu’inatteignable, et fit glisser son nez jusqu’au creux marqué de ses reins. Transpiration. Sueur. Excitation. Espoir. Attente. Tant de saveurs qui se mélangeaient tandis qu’il le dominait de sa stature, un poing profondément ancré dans les draps en train de se défaire, incapables de résister. Se soumettre. Se délier. Mais sûrement pas se défiler alors qu’une caresse étrangement tendre glissait de l’omoplate jusqu’à la hanche nue, provoquant un couinement des plus… Plaisant. Quelque chose d’aussi abjecte que primaire mais qui sonne terriblement savoureux aux oreilles du faucheur, se répétant dans un écho au travers de ses muscles pour se ficher à sa taille. Maudite créature. Délicieuse créature.

Un geste vif, brusque, quand il tira avec violence sur le pantalon de son partenaire et le lui arracha, avec le reste, le long de ses jambes. Trois coups secs. Trois secondes pour le libérer ainsi et révéler son corps à son regard déjà aguerri. Se préparer était une chose, le voir réellement est toute autre. Aguistin se tortilla, couina et gémit des paroles qui semblèrent sortir d’une langue complètement étrangère pour l’obscurité. Il n’écoutait plus que le bourdonnement de son propre sang à ses tempes, pourléchant ses babines voraces du met succulent qui se découvrait devant lui. Offrande. Amas de chair et de viande à dévorer à sa guise, sentant d’ores et déjà les filaments noirs s’emparer de cette peau pâle. Blanche. Rouge, sous la griffure dont il gratifia l’une de ses cuisses dans un geste rempli d’une violente maîtrise. Comme si quelque chose cherchait à reprendre le dessus. Comme si quelque chose cherchait à revenir.

Il rappuya sur le crâne de la sagesse pour l’engloutir à nouveau aux tréfonds de l’inconscience. Vorace, sa bouche parcourue l’épaule laissée bien solitaire, suivant de sa langue la courbe de ses muscles jusqu’à l’ébauche de ses précédentes ailes. Coupées de ce monde. Coupées dans ce monde. Volatile bavard mais privé de ses fonctions primaires… Il caressa les omoplates avec attention, délectation, tranquillité palpable sous le joug de son impatience morbide. Son souffle était lourd, erratique et difficile à maîtriser. Son torse se soulevait spasmodiquement et il repoussa les mèches sombres qui lui tombaient devant les yeux. Ne rien perdre de vue. Ne pas perdre de vue. Une nature précise, une négligence acquise et une nonchalance aussi feinte qu’il lui était impossible de dissimuler son état.

Le corps d’Aguistin était un véritable appel au vice. A la torture menue et à la débandade tranchante. Sans prévenir, geste venu du fond des âges, il frappa son galbe jusqu’à ce que ce dernier n’en soit que rougeur et frémissements. Le claquement résonna dans l’air, s’insinua dans les sens et le fit sourire. Malsain. Les cris de son familier eurent le même effet, amplifié. Dévoré. Implosant dans la plus petite parcelle de ses sens qui s’enivraient d’une telle affluence néfaste. Il gronda, satisfait mais pour autant impatient, frustré et prêt à le dévorer au moindre faux pas. Un battement d’aile de travers. Une supplique qui ne lui plairait guère. Tout était prétexte à chercher la confrontation et quand sa bouche se perdit vers sa nuque ployée, il manqua de peu de lui trancher la peau de ses dents plantées à même sa peau d’albâtre. Le sang perla. Roula sur sa langue dans un goût divin. Émoustilla ses papilles. Grisa sa satisfaction. Et l’Obscurité en redemanda. Encore. Et encore.

Le roulis de ses hanches près des siennes était insupportable. Éhonté. Les jolies fesses du corbeau se relevaient et venaient se frotter à lui, attisant le brasier qui grondait déjà en lui. Le monstre avait faim, bien trop souvent muselé et privé de ses sens pendant des siècles. Libéré. Affamé. Écorché vif sur l’autel de la reddition. Il agrippa le marbre de ses griffes épaisses et claqua des mâchoires à l’approche de son absolution, furetant la douce odeur de sa proie promise où il pourrait déverser sa haine et sa rancœur. Ses doigts trouvèrent la peau. Tirèrent les muscles. Claquèrent la chair contre la chair. Les sons venaient comme une mélodie dramatique autour de lui mais il les entendaient à peine.

Des cheveux clairs. Un dos creusés. Des mains agrippées aux draps. Et son corps comme seul réceptacle à ce désir soudain incontrôlable. Cette pulsion primaire de le posséder tout entier. De l’étouffer sous le poids de sa propre existence et de le marquer à jamais de ce lien indéfectible qui les liait. Il donna un coup dans l’une de ses cuisses. Pressa sa bouche contre son épaule pour étouffer un son guttural.

Et enfin, ils ne firent plus qu’un dans une tourmente qu’ils avaient eux-mêmes provoqué.
Et cherchée.
black pumpkin
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