« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 You're so pathetic ♦•♦ Ft. Angel

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Alastor J. Reedio
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Alastor J. Reedio

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________________________________________ 2020-06-09, 00:52

You are so pathetic

Look at you, crawling at the ground to beg for attention. Taking your clothes off to make you important. You are so certain that you don't matter to anyone. And you are right.

Alastor Joe Reedio, animateur radio et gérant de tout un quartier à son temps perdu pour combler le vide laissé par l'Enfer qu'il menait par le bout de son micro autrefois. On ne dirait pas de loin, mais le jeune homme d'une vingtaine d'années qui vous souriez de loin alors que vous n'aviez croisé que son regard à la rue d'en face n'était pas qu'un type séduisant du quartier. Il était un démon dans tout leur stéréotype. Vicieux, manipulateur, puissant et pouvant vous enflammer à tout moment. S'approcher de trop près reviendrait forcément à se brûler mais il semblait tout de même que certains aimaient ça, la chaleur du feu. La douleur de leur peau doucement déchirée. Alastor n'avait jamais prêté attention à ce qu'il pouvait blesser sur son passage avant sa mort. Quant à l'Enfer, puisque tout le monde aimait souffrir, ce n'était pas comme si la question se posait. C'est finalement lorsqu'il arriva à Storybrooke, comme ressuscité de ses cendres, qu'il comprit toute la valeur donnée à la souffrance. L'âme humaine était fragile, beaucoup plus qu'il ne l'avait supposé. Ça, c'est Ciel qui le lui avait fait comprendre par tous les moyens. L'âme d'une personne était si complexe, si désordonnée, si vacante et en même temps si présente - trop, parfois - qu'il fallait y mettre, comme dans un château de cartes, un énorme coup de pieds pour réussir à comprendre sa construction. On ne pouvait pas dire savoir la structure d'un bâtiment sans avoir soi-même fait face à tous ses problèmes. Subi toutes ses contraintes. Balancé le poids pour y trouver un équilibre. L'âme humaine était un château, un bâtiment gigantesque, et celle qui souhaitait être brûlée par plaisir avait surtout envie de tout détruire pour tout reconstruire. Parce qu'elle était persuadée que cet établissement qui était le sien n'avait pour autant aucun lien avec elle. Tout le monde y avait donné du sien pour le bâtir alors qu'il ne leur appartenait pas et pourtant, la propriétaire, elle, n'en comprenait pas un centimètre. Alors elle voulait comprendre. 

C'est ainsi qu'Alastor voyait les choses. Lui-même avait construit à plusieurs reprises entièrement ou partiellement sa forteresse et désormais, il en connaissait tous les recoins. Il savait qui il était. Ce n'était pas le cas de tout le monde, il faut croire... 

╝╝╝

"Je suis rentré !" 

Le démon avait passé le seuil de la porte à une heure hâtive - 22h, tout au plus. Pour lui, il était encore très tôt, habitué à vivre la nuit pour un créneau propice aux affaires. En général, il venait se coucher une à deux heures avant que le soleil ne se lève puis se réveillait vers 8h, l'heure à laquelle Charlie décidait de prendre son petit déjeuner. Alastor était programmé comme une horloge, appréciant un rythme soutenu pour pouvoir faire le plus de choses et ne manquer absolument aucune opportunités. Il n'aimait pas dormir. Dormir c'était l'arnaque de la vie, une existence floue et oubliée au réveil qui n'offrait rien de sensé et de concret. Certes, sous Undertaker, il avait su boire, que dire, se noyer sous les mensonges et les illusions d'un univers onirique mené par le comte et cela de son plein gré. Mais ce qu'il en apprit là-bas ne sonnait pas comme un doux rêve duquel on finit par se réveiller. Non. C'était une drogue. Une véritable obsession. On ne se réveillait pas d'un tel songe, on y prenait goût et souhaitait égoïstement en garder pour nous jusqu'à la dernière goutte. 
Heureusement, ce temps-là était révolu. 

Et l'Alastor d'autrefois reprenait les rênes, pour le moment du moins. Il ne se cachait pas avoir quelques fois peur de lui-même et de ce qu'il ne contrôlait pas mais sa psychologue lui disait que c'était dans sa tête. De toute manière, toutes les psychologues disaient cela et il était très simple d'y croire. Le démon avait également choisi d'y croire à son tour. Tout simplement. Et ce soir-là, justement, il ignorait avec la tête haute jusqu'où son état pouvait empirer. Il avait décidé de rentrer plus tôt après avoir prévenu ses colocataires par Messenger et souhaitait passer une bonne soirée en leur compagnie. Même si Vaggie et Charlie étaient en couple depuis maintenant 2 ans et que le démon ne supportait pas toujours de les voir se défendre l'une et l'autre, il ne tenait pas à les éviter. Elles étaient ses colocataires. Rien que ses colocataires. Ses amies aussi, lorsqu'il voulait bien l'assumer. Angel, Vaggie et Charlie formaient un tout dans son équilibre de la vie. Dans l'équilibre de son château de cartes. Ils étaient des cartes... Et Charlie était sa reine de cœur, peut-être ? Lui-même se disait bien roi mais... Il préférait le pic. Il y avait certains opposés qui ne pourraient jamais se trouver. 

"Quelqu'un ? Mmmmh, non ? J'ai manqué mon anniversaire et vous me faites une fête surprise, peut-être ? Riait le démon en s'avançant dans le salon. Je tiens à vous dire que ce n'est pas auj-..."

Son regard tomba de lui-même sur la table à manger, décoré pour une occasion qu'il ne comprit pas immédiatement. Alors, il se concentra sur les détails : des roses dans un vase, des assiettes blanches ornées de pétales de fleurs, le tout posé sur une nappe... rose. Son sourire s'effaça. Patient - mais pas trop - il attendit que l'organisateur de cette farce se montre même s'il connaissait déjà son identité. Allait-il l'appeler ? Non, il ne méritait pas que son nom sorte de sa bouche encore une fois. Si Angel Dust avait prévu un repas en tête à tête - ce qui était suffisant à imaginer puisqu'il n'y avait que deux chaises - c'était, alors, que les filles étaient de sortie ce soir. Alastor sortit son téléphone et ouvrit la notification qui enchaînait directement son message. Vaggie et Charlie étaient sorties au restaurant. C'était normal. Elles étaient en couple. Rien de plus banal pour deux personnes qui s'aimaient. Alors pourquoi Alastor se sentit mal, sur le moment ? Était-ce son cœur qui se serrait ou bien sa gorge lorsqu'il vit apparaître devant lui Angel en tenue élégante. 

"Angel ! Il sourit à nouveau. Il était irrité et, pour ne pas étonner plus que ça l'araignée, agacé de cette préparation surprise à laquelle il n'avait absolument pas consenti. Seulement, le démon n'aimait pas passer sa haine sur les autres. C'était un signe de faiblesse que de montrer ses émotions. C'était inciter à la pitié. Et pour cela, il fallait dire, Angel et Alastor se comprenaient bien. Garder tout ce qui était profond dans l'abysse de leur forteresse, c'était un quotidien. Peux-tu me dire ce que c'est que ça ?" 

Qu'il s'explique. Il pouvait même faire une chanson pour illustrer la soirée fantasque que le démon aux attraits rose bonbon avait organisé pour ce soir, Alastor avait lui aussi déjà "organisé" sa réponse en un temps record.

"C'est absolument magnifique ! Mais... Il haussa les épaules, ironiquement. Troooop... Rose pour moi, quel dommage ! Il joignit ses mains entre elles. Je te souhaite bon appétit, mon cher ami ! Je vais, pour ma part, m'enfermer dans ma chambre et faire comme si je n'existais pas, AHAH ! Incroyable que je puisse ressortir de telles références cinématographiques ! C'est que je commence à me mettre à la page, à mon plus grand regret !" 

Il rit à nouveau de pleins poumons, persuadant Angel qu'ils étaient sur une même longueur d'ondes pour ne plomber aucune atmosphère. Mais, lorsque la porte se referma derrière lui, il ne restait que la réalité. Deux univers solitaires. Opposées.
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________________________________________ 2020-06-11, 17:29


Alastor & Angel

When I'm with you, I crumble alive.
A
ngel était partagé entre deux sentiments, c'était une sensation étrange mais cela le rendait presque euphorique. Sa journée l'avait légèrement déprimé et pour différentes raisons. Les clients sales et malpolis ou encore les phrases et les insultes qu'il se prenait en pleine poire. Tous les jours, Angel était sûr de se retrouver en face d'un homo refoulé remplit de colère. Et cette personne finit toujours par déverser sa colère sur lui. Ils se sentaient tous obligé de rappeler à Angel que sa vie n'était rien et qu'il n'était qu'une grosse merde. Rien de bien brillant, il faut le dire. Pourtant Angel rêvait de paillette, de rose et de sexe parfait. Le démon n'en demandait pas tant que ça... Si ? Sûrement moins que les déchets qu'il se tapait. Enfin sa journée avait été plus que pourrie et pourtant il était de bonne humeur, il n'arrêtait pas de sourire dans le taxi. D'ailleurs il voyait le conducteur juger Angel à travers le rétroviseur intérieur. Il s'en fichait. Comme si un conducteur de taxi était un métier qui lui donnait le droit de faire ce genre de chose. La blague. Angel fixa un moment le conducteur avant de pouffer discrètement dans sa main. Ahhh, rien ne pouvait gâcher sa bonne humeur parce que Angel savait, oui il savait qu'il allait être seul avec Alastor ce soir. Oui, on parlait bien du grand, du beau et du sexy Alastor. Et rien que d'y penser, il en était tout excité et pour une fois, ce n'était pas sexuellement parlant. Angel sourit un peu plus collant son visage contre la vitre sale du taxi tout en chantonnant.

Le chauffeur de taxi finit par freiner brutalement juste devant l'immeuble ou Angel habitait. L'acteur porno manqua de se manger le fauteuil en pleine figure mais heureusement pour lui, la ceinture de sécurité lui sauva de ce moment. Il fixa un moment le chauffeur avant de lui tendre une liasse de billet tout en se penchant vers lui. Angel déposa ses lèvres sur celles du chauffeur avant de sortir de la voiture tout en lui faisant un signe de la main.

« A la prochaine ! Souhaite moi bonne chance avec mon rendez-vous ce soir ! »


Angel se remit à chantonner une chanson tout en se déhanchant devant l'immeuble avant de rentrer dans ce dernier et de prendre l'ascenseur. Une fois arrivé à l'étage du loft, il ouvrit la porte avec son double de clé. L'acteur regarda partout autour de lui, pas de filles à l'horizon, tant mieux ! Angel allait pouvoir enfiler son tablier et préparer la cuisine sans être dérangé. Il devait faire en sorte de ne pas laisser de reste, il ne voulait pas que Charlie goûte à sa cuisine et encore moins Vaggie. Elle ne méritait pas de goûter aux merveilles de Angel. L'araignée adorait la cuisine, il adorait cuisiner depuis toujours et Alastor allait comprendre ce que c'est d'avoir un orgasme culinaire ce soir. Il posa alors ses affaires sur le canapé avant de retrousser les manches de sa chemise. Il attacha son tablier rose à dentelle autour de sa taille avant d'allumer la musique et de la mettre à fond. Angel resta quelques temps dans la cuisine préparant la nourriture avant d'entendre son téléphone sonner. Il haussa les sourcils, il coupa la musique et décrocha rapidement quand il vit marqué ''Cherri'' sur son écran.

« Salut beau gosse ! Tu viens en boîte de nuit avec moi ce soir ? »

« Désolé mais ce soir je suis seul avec Alastor du coup, c'est non. »

« Tu es sûr que c'est une bonne idée, Angel ? Je veux dire... C'est Alastor dont on parle. »

« Mais oui ne t'en fais pas, il s'est adoucis avec la malédiction. Enfin je crois... »
Angel fit mine de réfléchir avant d'entendre le four sonner. « Je te laisse la bombasse, j'ai de la cuisine à faire ! »

Angel raccrocha avant que Cherri n'ait quelque chose à dire. Il retourna à sa cuisine dans en continuant de chanson qui était actuellement en train de passer. Cela faisait un moment que le démon n'avait été autant de bonne humeur, c'était facile de faire semblant mais au fond Angel avait changé à cause de cette malédiction comme beaucoup d'ailleurs. Cherri avait changé dans un sens, Loukas aussi et Angel espérait que dans un sens Alastor aussi. Enfin, il avait changé c'est sûr mais Angel ne voyait que ce changement vis à vis de Charlie. Il fallait l'avouer, cette blondinette attirait tous les démons de cette ville. Alastor avait tendance à éviter Angel et il aimerait que cela change. C'était une des raisons de son dîner ce soir. Puis Angel se sentait affreusement seul, il avait besoin de compagnie. Alors il chassa ses mauvaises pensées de son esprit et monta le sons de la musique avant de se mettre à chanter quelques paroles tout en continuant la cuisine.

« Hey honey you could be my drug. You could be my new prescription too much could be an overdose. All this trash talk make me itching. Hey sugar show me all your love. All you're giving me is friction ! »

Une fois la nourriture prête, Angel partit prendre une bonne douche avant d'enfiler un de ses plus beaux costumes. Avant de se coiffer et de se raser un peu la barde, il travailla sur la présentation de sa table. Des roses, une belle nappe, des beaux verres et tout ce qui allait avec. Le démon repartit dans la salle de bain et il posa rapidement son regard sur son reflet dans son miroir. Un pression se forma au niveau de ses paumons, il avait du mal à respirer. Plus le temps passé, plus Angel se sentait stressé. Alastor allait bientôt arrivé, dans la minute, dans la seconde peut-être et il avait peur. Il savait que Al ne lèverait jamais sur lui comme beaucoup l'ont fait dans le passé mais Alastor avait cette façon de le rendre vulnérable. Quand le présentateur de radio allait arrivé, Angel fera le pitre comme à son habitude mais il suffit que Alastor le blesse une fois et l'acteur finirait pas s'effondrer juste devant les yeux de son propriétaire. Angel ne voulait pas replonger dans ce côté humain qu'il avait chassé et oublié depuis plusieurs années maintenant. La voix de Alastor sortit directement l'araignée de ses sombres pensées. Il fixa une dernière fois son reflet avant de faire son entrée dans la cuisine. Autant dire que Alastor n'avait pas l'air... ravis. Mais Angel ne baissa pas les bras, pas pour le moment. Il afficha son plus beau sourire avant de montrer fièrement la décoration de la table.

« Je me suis dis qu'un bon repas après une grosse journée de travail, te ferait sûrement plaisir ! »

Eh bien, il s'était trompé. Alastor était littéralement en train de fuir dans sa chambre utilisant l'excuse du rose et en citant un film enfin, rien de bien nouveau à vrai dire. Comme toujours, le présentateur prit la fuite préférant s'enfermer dans sa chambre plutôt que de profiter du repas qu'il avait préparé pour lui. Angel resta figeait un moment devant la porte affichant une petite moue. Un lourd silence s'installa dans le loft et la solitude gagna encore une fois le cœur de l'araignée. Il détestait ce sentiment qui le rendait si humain et si vulnérable. Angel respira un bon coup avant de se tapoter gentiment les joues histoire de se donner un peu de courage. Sans attendre une seconde de plus il ouvrit rapidement la porte de la chambre de Alastor tout en affichant un petit sourire en coin. Quand son côté humain commençait à reprendre le dessus, rien de mieux qu'une blague salace pour tout oublier.

« Oh Alastor ~ Je comptais juste dîner aux chandelles avec toi mais si tu insistes, on peut passer directement à l'acte. »


Angel lâcha un petit rire malsain avant de finalement lever ses mains vers le propriétaire des lieux afin de lui faire comprendre que ce n'était qu'une petite blague innocente. Autant prévenir. Il ne voulait pas que Alastor mette le feu à son superbe costume rose. Angel se racla finalement la gorge avant de ressortir de la chambre de son ami, il savait que Al n'aimait pas que l'on vienne dans sa chambre et il pouvait comprendre. Le démon fit enfin signe à Alastor de venir.

« Viens au moins manger ce que je t'ai gentiment préparé ! Je me suis donné du mal rien que pour toi. » Il afficha une petite moue avant de s'avancer vers le jukebox qu'il alluma. « J'ai même mit le genre de musique que tu aimes ! Enfin... Tu as vraiment des goût de vieux. Tu sais il faut apprendre à évoluer avec son temps. Le jazz et tout c'est démodé mon pauvre. Un jour, je t’emmènerai en boîte de nuit pour que tu entendes les nouvelles musiques. Et aussi pour que tu puisses tirer un coup parce que... Enfin tu as de la classe Alastor, vraiment beaucoup de classe. Tu donnes la gaule dès qu'on te voit pour te dire mais savoir que tu es … Enfin tu saisie ce que je dis quoi. Ça gâche un peu le personnage je trouve. » Angel se frotta instinctivement la barbe avant de lâcher un petit rire moqueur. « Des cours de langue aussi peut-être. Rassure toi mon chou, je ne compte pas de faire une pipe enfin... Seulement si tu me le demande~ Je parles plus de cours pour apprendre les expressions de notre temps. On peut le dire, tu es aussi has been que cette rue ! »

Angel explosa de rire à sa blague avant de se rendre compte qu'il était peut-être allé un peu trop loin. Puis Alastor ne semblait pas vouloir lui répondre quelque chose pour le moment. Il ne savait pas si ce comportement était bon signe. Alastor avait tendance à être bavard... Presque autant que Angel quand il s'agissait de descendre l'araignée.

« A table ? »
demanda doucement Angel tout en affichant une petite moue désolé.

GleekOut!


Alastor J. Reedio
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________________________________________ 2020-06-30, 01:56

You are so pathetic

Look at you, crawling at the ground to beg for attention. Taking your clothes off to make you important. You are so certain that you don't matter to anyone. And you are right.

Depuis quelques temps, Alastor se sentait pencher vers une identité qu'il ne pensait plus voir réapparaître d'ici tôt. Beaucoup plus distant, mystérieux, insolent et moqueur, parfois convulsé de fou rires insoutenables, il reprenait des passes d'une période enfouie et dissipée par la malédiction. Celle d'Undertaker. Le faucheur, dit le Dieu de la mort de l'esprit du comte Ciel Phantomhive décédé en 1889 à Londres, était un personnage créé à partir d'Alastor mais développé et modifié par l'esprit dans lequel le démon était enfermé. Le personnage auquel il avait du se confronter n'avait pas réapparu depuis la levée de la malédiction. Lorsqu'Alastor se souvint de ses vies antérieures, c'est malheureusement celle donnée par Ciel qui prima sur les autres puisque ce fut dans cette vie-là qu'il se fit emporté par le Sort Noir avant de demeurer dans le coma pendant 28 ans. La chute fut brutale de découvrir d'autres existences divergentes dont il devait cerner le vrai du faux. Il lui fallut, pour ainsi dire, près d'un an, pour chercher ce que le démon souhaitait être. Alastor. Il était Alastor. Au fond de lui-même, il le savait. Alastor était le démon radio, l'aboutissement d'une évolution, le véritable lui, celui que personne n'aurait plus à encadrer par morale sociale ni même par une fiction d'enfant. Pendant près de 4 ans, il réussit à faire taire le Shinigami qui était en lui. Il équilibra la balance en se rapprochant du passé qui l'arrangeait : Hazbin Hotel, l'Enfer, le chaos et la radio entre autre. Tous ces petits détails composaient sa vie d'aujourd'hui et lui convenait. Il était naïf pourtant de penser qu'une pièce de puzzle en moins suffisait à faire illusion. Alastor n'était plus complet sans Undertaker désormais. 

Et il avait donc de ces passes, de plus en plus fréquentes en ce moment, où le démon se sentait pris dans une profonde introspection de lui-même, vaquant d'un sourire mesuré à un rire, d'une tenue contrôlée à la subite envie de manger des gâteaux pour chien alors qu'il n'aimait pas cet animal et préférait le salé. Parfois, c'était le détail d'un regard qu'on savait amical mais forcé à celui noir et profond d'une provocation. Ce genre de petits points, dans les gestes ou les paroles, se mesuraient difficilement puisqu'Alastor variait entre eux et tentait de dissimuler ceux du dit Undertaker - qu'il était, de tout évidence. Ce soir pourtant, le rouge et le vert ne faisait qu'un. Alastor n'était pas dans son état normal et à vouloir tout le temps cacher ce qui pouvait ruiner une image, il s'irritait lui-même. Angel n'aidait pas à la situation. 

Le démon rose bonbon avait préparé un dîner dont Alastor ne voulait pas. Le plus gentiment possible, il s'était isolé dans sa chambre, tout sourire, pour pouvoir dissiper le problème avec une bonne nuit de sommeil - c'est ce qu'il pensait. Assis sur son lit, face à son miroir, il fixait son reflet. Ses iris... vertes et lumineuses dans la pénombre. Il se reconnaissait et se crispait de ne pas réussir à contrôler son pouvoir sur l'instant. Les émotions prenaient vite le dessus dans pareille situation. Le loft était calme et silencieux. Trop peut-être ? Lorsqu'Angel ouvrit la porte en trombe avec tout le courage du monde, Alastor se redressa brusquement de son lit pour s'éloigner du miroir et du garçon. Il lui tournait le dos et faisait mine de chercher une tenue dans son dressing. Il n'écoutait même plus les blagues d'Angel. Ce qu'il fallait, c'est qu'il reste calme. 

"Mmmmh... Angel, combien de fois dois-je te répéter que je n'apprécie pas quand on rentre sans permission dans ma chambre ? Il semblait trop gentil, difficile d'équilibrer la balance. Il ordonna donc plus sèchement. SoRs. D'IcIi." 

Les menaces à la voix décalée fonctionnait souvent lorsqu'Alastor devait être pris au sérieux. C'était un message plus lent à faire passer et le décalage offrait toute la possibilité à l'auditeur de s'y concentrer avec attention. L'atmosphère pouvait, grâce au simple pouvoir d'une voix, changer du tout au tout. Malheureusement, Angel restait un fervent survivant des changements de canal du Radio Démon et ne perdait pas la main quand il s'agissait d'avoir ce qu'il voulait. Tentant de jouer entre des blagues familières aux garçons et la critique d'une musique qu'Alastor s'empêchait de corriger, il s'enfonçait dans ses paroles à but de briser un silence dont il avait visiblement peur. Dommage, son colocataire le recherchait. S'il souhaitait se terrer entre quatre murs insonorisé, c'est que ce n'était pas normal. C'est vrai : Alastor aimait parler, danser, chanter et écouter de la musique. Celui qui passait son temps à s'éprendre du silence des morts... C'était Undertaker. Décidément, ce n'était pas la soirée rêvée pour Angel que d'inviter son ami à ce dîner aux chandelles. 

Alastor songeait, encore et encore, aux divers échappatoires qui s'offraient à lui. Il pouvait claquer sa porte et renvoyer balader son colocataire - seul lui en serait témoin - mais, ça serait aller à l'encontre de tous ces efforts jusqu'ici. Angel était aussi un poids sur la balance qui maintenait un certain équilibre. S'il faisait l'erreur de se laisser aller à un détail, il prenait le risque de tout faire s'écrouler. C'était un défi qu'il se lançait à lui-même, il n'avait pas envie d'être agressif avec ses proches, ceux qui permettaient qui il était. Gentil ou égoïste, le démon ne s'était même pas posé la question. Il cherchait juste les solutions aux problèmes - ses problèmes, parce qu'il était certain qu'Angel en avait de grands également mais Alastor ne s'était jamais permis de se focaliser dessus. Ça ne le concernait pas et il trouvait ses faiblesses bien dissimulées de toute manière. Pourquoi chercher à s'y impliquer ? Pour que l'accroc devienne dépendant de lui, plus qu'il ne l'était déjà ? 

"À table ?" 

La voix timide et désolée d'Angel désespéra le démon qui, observant son reflet dans son téléphone verrouillé, pouvait au moins se dire satisfait d'avoir retrouvé une couleur d'iris bleu terne d'être humain lambda. Rares étaient les fois où il se méfiait de lui-même mais ce soir comme les jours et semaines à venir, il serait sûrement son plus gros ennemi. D'une voix claire, enjouée et semblant se montrer vaincu, il sourit de toutes ses dents et sortit de sa tanière pour se poster face au garçon quelques centimètres plus grand que lui. 


"Bien ! Puisque tu insistes tant, j'accepte ce... Il pointait tout juste du doigt le tableau romantique qu'on lui avait préparé avant d'agiter les doigts qu'il recroquevilla sur eux-mêmes. - Repas aux accessoires douteux et à la nourriture sûrement droguée, mais seulement parce que Charlie et Vaggie ne sont pas là et que je me sentirais coupable de te laisser manger seul après taaant d'efforts de préparation ! ALORS ! Qu'avons-nous là ?" 

Il s'avança jusqu'à la tablée, cligna quelques fois ses paupières - toujours aveuglé de la décoration à l'eau de rose qu'on lui proposait - et, sans demander une permission qu'il ne pensait pas nécessaire, tira vivement sur la nappe rouge qu'il fit disparaître dans les airs. Aucun couvert n'avait été secoué, seule les flammes des bougies de la chandelle s'étaient éteintes au geste d'Alastor. Il attrapa l'objet et, haussant les épaules pour se confirmer à lui-même que ce n'était pas plus utile que je le reste, le balança derrière son épaule pour qu'il vienne frapper contre le mur de l'entrée. Ça y est ! Tout ce qui pouvait laisser supposer à du romantisme avait été aboli sous la supervision du démon qui joignit deux mains d'un air satisfait. 

"À taaable !" 

D'un claquement de doigts, les chaises s'écartaient doucement pour laisser s'asseoir les hôtes. Alastor tourna le regard vers Angel.

"Tu as besoin d'aides pour sortir le repas ? Je peux servir les boissons, si tu le souhaites. Que nous reste-t-il en stock ?" 

Il s'avançait près du frigo, toujours souriant et actif, près à donner du sien dans une soirée qui - oui, il le voulait - se terminerait sous contrôle. Angel devait être aux diables de savoir son "démon préféré" suivre le programme de son dîner à quelques détails près. Alastor saurait se contenter de cette joie pour doubler son hypocrisie. Il n'était pas en forme ce soir mais il était hors-de-question que ce manque soit dévoilé. C'était une faiblesse que de montrer un semblant de mal-être. Pathétique. 

"Je ne pensais pas te savoir là ce soir, mon cher Angel. À vrai dire, je pensais plutôt que tu sortirais dans une de ces soirées où l'on vous enferme dans une salle confinée - il imita un carré avec ses mains - accompagné de vos sons - on ne peut plus appeler ça de la musique à ce stade ! - montés à 105 décibels pour qu'à 20 ans vous soyez privés du seul sens qui vaille la peine de vivre - avec le goût, évidemment ! Puis son regard se redressa, doucement et attentif, sur Angel. J'espère que ce n'était pas parce que tu as imaginé un programme nocturne en ma compagnie dès l'instant où tu as su que les filles étaient en ville ?"

Jusqu'ici, le démon gérait la situation tout simplement parce qu'il était celui qui parlait et menait la discussion. Pourtant, il connaissait Angel. Lui moins désormais. Combien de temps cela allait-il durer ?
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________________________________________ 2020-07-25, 16:34


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When I'm with you, I crumble alive.
A
ngel ne s'attendait pas à ce genre de réponse de la part de Alastor. A vrai dire, l'araignée s'attendait à ce que son colocataire lui claque violemment la porte au nez. Un façon bien à lui d'envoyer balader les autres. Alastor ne sortait jamais d'insulte mais il savait que ce n'était pas l'envie qui lui manquait, surtout avec Angel. C'était parfois compliqué de se dire que Alastor le détestait vraiment, c'était viscérale. Parfois, l'acteur se demandait si le démon ne l'avait pas prit dans son loft juste par pitié. Oui, c'était sûrement le cas. Que Angel soit là ou non, cela ne changeait rien pas vrai ? Contrairement à Vaggie et Charlie, il n'apportait rien à Alastor. Si des migraines. Ah il enviait souvent la naïveté de Charlie et son charme naturel. Tout le monde appréciait la blondinette et pour de nombreuses raisons. Al l'appréciait énormément aussi, Angel le voyait très bien. Quelque chose avait changé entre eux. Alastor était plus doux avec elle et Charlie était resté la même. Elle n'avait pas vraiment besoin de changer son comportement face aux autres. Angel laissa son invité détruire sa décoration, gardant le silence. Lui qui pourtant aimait blaguer à chaque occasion, il ne savait pas quoi dire actuellement. Encore un peu sous le choc. Pourquoi avoir accepté ce repas ? Par pitié bien-sûr. Angel n'inspirait que ça. C'était à cause de cette pitié qu'il s'était retrouvé coincé dans les griffes de Valentino. Plus de nappe, plus de bougies. Alastor venait de tout gâcher. Sa décoration et le peu de bonne humeur qu'il restait à Angel pour cette journée.

Son invité tira les chaises pour faire signe que c'était enfin l'heure de manger. L'araignée ne prit pas la peine de s'asseoir pour le moment, il devait chercher le repas qu'il venait de préparer. Une spécialité italienne, parce que... C'était son origine et que cela faisait longtemps qu'il n'avait pas cuisiné ses recettes de famille pour quelqu'un. Angel resta un moment devant le plat de poulet piccata. Il secoua mentalement sa tête avant de se tourner vers Alastor qui se tenait droit, devant le frigidaire. Il n'allait pas lui proposer du vin de qualité, il savait ce que son colocataire allait lui répondre. Il risquait de jeter la bouteille aussi contre le mur. Angel soupira finalement avant de hausser les épaules.

« Prends ce que tu veux à boire, il y a de tout dans le frigo. Bière, soda. »


Angel posa délicatement le plat de nourriture sur la table, affichant un petit sourire quand il sentit la bonne odeur de ce dernier. Il était fier de lui, il n'y avait pas à dire. Ses clients avaient tord, Angel ne servait pas à rien, il savait cuisiner, jouer du violon, il s'occupait très bien de son cochon nain. Il était tout aussi utile que les autres êtres humains sur cette planète. Il était... en faite il ne savait plus vraiment. Valentino avait sûrement raison, sans lui Angel serait tombé dans l'oublie. Pourquoi il fallait toujours que ses sentiments refassent surface dans un moment pareille ? Foutue âme. Foutue malédiction. Angel respira un bon coup avant de s'installer sur sa chaise, juste en face de Alastor. Il croisa ses jambes avec classe et fixa longuement son invité. Angel afficha un petit sourire forcé avant de finalement taper du poing sur la table voulant attirer toute l'attention de Alastor sur son visage qui était maintenant fermé.

« C'est une honte de passer du temps avec moi ? Traîner avec les filles ne te dérange pas mais moi c'est une autres histoire ? »

Il avait l'impression de revenir dans le passé, celui où il se prenait souvent la tête avec son père pendant les repas de famille. Son père qui avait directement renié son fils quand il avait connu son penchant pour les hommes. Son père avait toujours préféré Molly à Angel parce que Molly était une femme qui rentrait dans les normes de la société contrairement à Angel qui n'était qu'une traînée gay. Angel savait que Alastor n'avait rien contre sa sexualité. Mais il voyait bien que sa personne le dérangeait. L'araignée respira alors un bon coup avant de finalement reprendre rapidement son calme, affichant de nouveau un petit sourire.

« Je voulais simplement de faire plaisir. Je penses que nous avons tous les deux besoin de manger après une journée de travail aussi fatiguante. Et puis nous n'avons pas besoin de filles pour s'amuser. Non ? »
Il marqua un petit temps de pause fixant les chandeliers qui gisaient sur le sol. « Enfin... S'amuser est un grand mot vu que tu prends un malin plaisir de tout détruire. »

Sans attendre la moindre réponse de la part de Alastor, il se leva doucement de sa chaise afin de servir le poulet et les pâtes dans l'assiette de ce dernier. Il présenta convenablement son assiette avant de la poser délicatement devant son visage. Angel prît soin de se servir une assiette à son tour avec une plus petite portion vu qu'il devait faire attention à sa ligne. Valentino avait tendance à remarquer rapidement quand Angel prenait du poids et il avait l'habitude de le punir violemment quand il prenait ou perdait trop de poids. Il devait être maigre mais avoir aussi un peu de masse musculaire. Le critère de beauté était comme ça maintenant. Son corps fin lui manquait souvent mais ce corps là ne le dérangeait pas plus que ça. Alastor commença à manger mais Angel resta assis simplement. A vrai dire, il avait tellement l'habitude de peu manger qu'il n'avait pas vraiment faim actuellement.

« En faite, j'aimerai crever l'abcès, tout de suite et maintenant. »
lâcha simplement Angel pensif. « Tu ne me supportes pas, je le sais. Tout le monde le sait. Dis-moi pourquoi ou dis-moi simplement de partir. Charlie n'a plus besoin de moi. »

Il ne savait pas vraiment si c'était de la faute de son âme, de son corps humain ou des tous ses sentiments qui refaisaient surface mais il ressentait le besoin de s'expliquer avec Alastor. Angel pouvait encore supporté les regards de dégoût que ses clients lui lançaient, que Valentino lui lançait. Mais quand il rentrait chez lui, il aimait être tranquille sans que personne ne le juge. Alastor le jugeait constamment. Comme si la personne qu'était Angel le dégoûtait. Mais Angel était bien plus qu'une prostitué, bien plus qu'un jouet sexuel ou que la propriété de Valentino. Il était une personne avant tout. L'araignée repoussa finalement son assiette montrant qu'il n'avait clairement pas assez faim pour goûter ce plat qu'il avait prit le temps de faire.

« D'accord, la décoration romantique était de trop mais je suis comme ça. J'en fais toujours trop. » lâcha simplement l'acteur avant de remettre correctement son costume rose. « Tu étais pas obligé de tout foutre en l'air, tu sais le temps que j'ai passé à cuisiner pour toi et à décorer ? J'ai passé une journée de taff pourrie et il faut que tu en rajoutes une couche. C'est trop te demander d'être gentil ? De dire clairement ce que tu penses au lieu de manipuler ton entourage à ta guise ? J'en ai ma claque des manipulateurs. »

Angel finit alors par se lever de sa chaise, prêt à exploser un peu plus mais il entendit un groin qui le sortit immédiatement de sa colère noir. Il baissa son visage et vit Fat Nuggets se frotter contre ses jambes. Un petit sourire s'afficha sur son visage avant qu'il ne se baisse pour lui caresser le sommet du crâne. L'araignée prit le cochon à l'aide de ses deux autres bras qu'il sortit avant de finalement se rapprocher de la table afin de s'asseoir de nouveau sur la chaise. Il fixa Alastor tout en caressant Fat Nuggets.

« Je t'en prie, parle mon cher Alastor. »

GleekOut!


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________________________________________ 2020-09-05, 01:22

You are so pathetic

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"C'est une honte de passer du temps avec moi ? Traîner avec les filles ne te dérangent pas mais avec moi c'est une autre histoire ?" 

À. Quelle. Limite. Alastor... Avait-il touché ? Qu'est-ce qu'il avait dit de trop ? Persuadé de faire tous les efforts du monde pour jouer la comédie comme ils aimaient tant faire dans leur misérable quotidien, le démon s'était montré aimable, souriant et intéressé par l'araignée qui se trouvait en face de lui. Il posait des questions, s'était même surpris à s'intriguer pour la cuisine de son colocataire des deux grandes billes qui lui servaient d'yeux tout en laissant la possibilité à Angel d'être galant et de servir la tablée. Il n'avait rien fait de mal. Rien. Il savait quand il franchissait les bornes puisqu'il le faisait exprès en règle général. Son manque de tact payait toujours de son côté. Pourtant, ici, ce n'était absolument pas voulu. À peine s'était-il permis de poser une question tout juste ironique et sarcastique - comme il en avait le talent - que le démon aux joues rosées monta sur ses grands chevaux. Faisant vibrer la table et l'assiette du garçon alors qu'il s'était tenté de piquer dedans pour goûter le repas de ce soir, Angel Dust avait haussé le ton sur Alastor comme une leçon de morale, une punition. Qui était l'enfant des deux ? Se pensait-il sérieux, là ?

Le radio démon, sourire figé, regard redressé mais menton légèrement pointé vers le bas, totalement perdu, cligna deux fois des cils.

"Quoi ?" 

Il n'avait pas compris, vraiment pas, ce qui lui valait cette déroute d'une discussion qu'il menait pourtant si bien. Tant d'efforts pour si peu de rendus. Un sourire pour une mine d'enterrement. 

Angel se reprit, plus calmement, sous le regard curieux d'Alastor qui, déjà quelque peu irrité, se contint de faire une remarque déplacée et, comme son partenaire, décida de respirer longuement et de laisser couler. Ce n'était pas le moment de s'énerver. Il ne valait mieux pas. On ne remarquait pas toute la retenue dont il faisait preuve, tout ce qu'il pouvait porter sur ses épaules, tout ce qu'il avait à gérer pour garder l'équilibre de son existence. S'il ne se permettait pas de dire que la vie des autres étaient plus simple, il osait au moins penser qu'il n'en avait strictement rien à faire.

"Moi, tout détruire ? Se vit-il étonné. J'ai simplement retiré ce qui pouvait prêter à confusion le thème de la soirée de ce soir ! Je suis désooooolé de t'avoir énervé pour le temps monstrueux que tu as du passer sur cette décoration. Il posa sa tête sur ses mains, coudes posés sur la table, observant son ami lui servir le dîner. Son fin sourire amenait quelque peu l'ironie de sa phrase. Hanw, ne fais donc pas cette tête, Angel. Souris ! Tu sais que tu -... Ah, vous devez connaître le refrain depuis le temps, AHAH ! On ne change pas ce qui marche ~" 

Lui l'acquiesçait, son fameux sourire narquois au coin des lèvres qui laissait appréhender une atmosphère paradoxale entre la détente et l'angoisse. Il poursuivait ses efforts pour amener la discussion à s'alléger mais de ce qu'il y avait à entendre de la bouche de l'araignée, c'est que des non-dits suspendaient au plafond et qu'il était tant de les faire chuter. Pourquoi maintenant ? 4 ans qu'ils font semblant d'un commun accord, six années d'actes manqués, d'esquives, de sous-entendus et cela se passait très bien. Pour Alastor, du moins. C'était le principal. Qu'Angel pleure en silence dans sa chambre ne changerait pas ses journées. Puisque c'était en silence. Chacun ses problèmes, chacun ses affaires. Angel s'enfournait si loin dans ses histoires qu'on ne voyait plus de quoi l'en sortir, de toute manière. C'était de sa faute. Actes et conséquences. 

Mais haut-les-cœurs, ils n'iraient pas en discuter ce soir ! Le démon était motivé à remettre le wagon sur les rails et, englobant un morceau de poulet dans sa bouche, il mâcha, mâcha, mâcha... Puis esquissa une mine satisfaite qu'il accentua, évidemment.

"Excellent ! J'aime énormément la sauce que tu as ajouté durant la cuisson, ça ajoute du goût et rend la matière plus tendre." 

Mais voilà... L'abcès n'était pas crevé, comme disait Angel, revenant à la charge. C'était à en soupirer de fatigue, mais Alastor s'en retint. Il mordit sa joue intérieure avec force tout en laissant s'exprimer le colocataire qui décidément était d'humeur aux états d'âmes. Alors le démon force rouge ne souriait plus, soudainement plus calme, posé. Il lâcha sa fourchette et s'installa sur son dossier, jambes croisées et mains posées sur les genoux. Son regard terni par l'ambiance observait Angel et ses confessions nauséeuses. C'est pour ça qu'il avait accepté ce repas ? Faites plaisir, c'est ainsi qu'on vous le rendra. Il avait mieux à faire, se répétait-il. Ça durait, ça durait. Dust ne souhaitait qu'entendre la vérité alors qu'il la connaissait. Ce n'était que confirmer l'évidence même. 
Et Alastor gardait le silence. Le démon rose poursuivit sur la décoration, repoussant son assiette comme pour clôturer le bon temps qu'ils étaient censés passer ensemble - pourra-t-on dire que c'est de la faute de son invité ? -. La cuisine, le boulot, les manipulateurs... Le ton était haussé, Alastor s'agaçait, Angel montait en cran et finalement, Fat Nuggets vint ramener le blanc. Dans cet instant de suspension où son propriétaire vint le prendre dans ses bras avant de retourner sur sa chaise, le Radio Démon avait baissé le regard sur le table de bois, un sourire était réapparu sur ses lèvres, plus discret qu'habituel. 

"Je t'en prie, parle mon cher Alastor." 

Ah, ça y est ? 

Il n'avait pas souhaité en arriver là, ce n'était pas prévu. Angel n'avait-il pas pu s'énerver quelques mois plus tôt, qu'Alastor le remette à sa place et qu'on en revienne aux bases. Qui se rebellait de sa propre situation ? Tout le monde ne peut pas être aimé de tous, il y a forcément de ces exceptions, de ces moments où le monde te fait un doigt d'honneur et où tu ne reviens pas sur tes pas parce qu'on t'en empêche. Pas d'exceptions à la règle. Rien n'est parfait et s'habiller en rose ne rend pas la vie de la même couleur. Maintenant. Que veut savoir Angel qu'il ne sait pas déjà ? Tout est sous ses yeux mais il arrive quand même à demander plus. 1+1 = ? 

Il rit. Du moins, Alastor pouffa de rire après quelques secondes de silence maintenu. Il ne put s'en empêcher, c'était plus fort que lui. Mais la situation ne s'y prêtait pas il le savait. Vivement, il monta sa main à ses lèvres et ferma les yeux pour cesser les ricanements. Son souffle l'aida à se calmer et il racla sa gorge pour conclure le tout, soupirant alors.

"Intéressant. Son regard vaquant tout d'abord sur son costume grimpa jusqu'à celui du garçon. Deux billes vertes le fixèrent. Elles n'étaient plus bleues, ni rouges lorsqu'il menaçait. Elles étaient verts. La voix se fit plus grave, plus lente. À supposer que cela soit vrai ; Si tu sais tout ça... Alors pourquoi continues-tu de ramper ?" 

L'ambiance pesante s'était officiellement installée en salle. Remarquant cela, Alastor - ce qu'il restait du démon - souffla à nouveau, éteignant un sourire car déçu de ce qu'il ratait. Ses yeux se levèrent au ciel, sa main les fermèrent par la suite et il grogna. 

"Il fallait que ça soit aujourd'hui. Biiiien... Alors allons-y, mon "cher" Angel, tu veux savoir ce que les gens pensent de toi ! Tu le veux vraiment, hein, c'est ça ? Il ouvrit un œil, cherchant à avoir confirmation du concerné. Parfois le mensonge et bien mieux que la vérité, crois-moi. On peut dire ce qu'on veut de l'hypocrisie, mais elle a tout de même évité beaucoup de suicides dans le monde. La drogue ne t'aidera pas à passer au-delà des mots lorsqu'elles sont véritables. La vérité est trop forte, elle est indélébile une fois qu'elle a tâché. Se redressant légèrement pour approcher de la table, il attrapa son verre qu'il servit d'eau. Un si beau sirop au goût si amer ; on aime le voir et s'y tentons à le goûter, grave et triste erreur. Mais voilà, c'est trop tard. Enfin, je ne te raconte rien de nouveau, je suppose ~ ? On ne t'a pas fait de cadeau par le passé, c'est pour ça que tu n'es pas avec ta famille en ce moment, ni même avec tes amis - quels amis, d'ailleurs ? Tu les vois un soir mais le lendemain ils ne se souviennent déjà plus que tu étais celui qui avait partagé la coke. -. Tes collègues ne sont pas vraiment des collègues, vous êtes juste dans le même bateau mais celui-ci coule, alors c'est au premier qui saura s'appuyer sur la tête des autres pour garder la sienne hors de l'eau. Finalement il ne te reste que Fat Nuggets, poursuivit-il en le pointant du nez. Jusqu'à ce qu'on le "perde" et qu'on mange par hasard du porc le même soir !" 

L'idée lui avait vaguement esquissé un sourire mais voyant qu'Angel ne suivait pas, il l'élargit légèrement en soupirant. 

"Tu es vraiment incroyable comme cas, toi. Angel, Angel, Angel... Je n'ai pas besoin de te dire quoique ce soit. Tu as vu mon état à mon arrivé. Il reprit, plus sèchement. J'étais fatigué. J'étais lassé. Et oui, j-... J'étais irrité de ne pas savoir Charlie à l'appartement. J'avais la tête ailleurs. Tu as proposé un dîner en tête-à-tête que j'ai refusé. Qu'est-ce que tu as fait ? Tu as. Forcé. Où est l'erreur ? Moi je vais te la dire l'erreur : On ne t'a pas enseigné dans votre industrie pornographique et trafic sexuel qu'une action commune se fait par un consentement commun. Un "non" s'arrête à un "non" mais je comprends tout à fait qu'au bout de 50 tentatives, ça n'a pas empêché Mezzano de te prendre par derrière. Tu n'as pas bien choisi ton professeur, si tu veux mon avis, il haussa les épaules, mais ça ne me concerne en rien. Je ne vais pas aller gérer tes affaires, non plus, Angel. Si tu bouillonnes de l'intérieur, ne viens pas dire que c'est de ma faute."

Et finalement, il se redressa, voyant que le repas était de toute manière terminé. Il n'y était plus invité. Ses pas le conduisirent jusqu'au bar où il s'arrêta pour y observer le courrier. Une lettre, parmi elles, lui étaient adressé. Son regard s'écarquilla un instant. Lentement, il la replaça parmi la pile et revint à son colocataire et à ses plaintes. Encore. 

"Je remets les pendules à l'heure, au cas où tu aurais oublié. Ton employeur est un manipulateur, ton colocataire est un manipulateur. Ta meilleure amie est une manipulatrice - tu ne me feras pas croire le contraire. Tu es également, par ricochet, un manipulateur. Il sourit. Alors non, ne me regarde pas comme si c'était toi la victime de l'histoire. Je n'ai pas construite ta vie. Toi tu l'as fait ! Est-ce que tu en es fier aujourd'hui ?" 

Silence.

"Voilà." 

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________________________________________ 2020-10-06, 22:59

Too Sad To Cry.

I'm too sad to cry, too high to get up. Don't even try 'cause I'm scared to fuck up. Don't like to talk, I just lay in my bed. Don't even try to go out with my friends. Lied to my doctor, she knew I was faking. Gave me some pills, but I'm too scared to take them. I try and I try, but I'm too sad to cry.

Angel arrivait toujours à se relever. C'était sa force première. Un client qui le frappe violemment parce qu'il refuse une petite gâterie, il se relève. Valentino qui le viole, il se relève. Une overdose, il se relève. Étrangement, aujourd'hui ce n'était pas la même histoire. Pourquoi restait-il cloué sur cette satanée chaise, pourquoi n'avait-il rien à répondre ? Angel avait toujours quelque chose à répondre, une blague ou simplement du répondant. Pourquoi aujourd'hui il était comme ça ? La méchanceté des autres ne lui faisait rien en temps normal et pourtant aujourd'hui rien n'allait. Il était trop triste pour pleurer. Il savait depuis un moment qu'il avait touché le fond, il l'avait toujours su que rien n'allait dans sa vie, dans son esprit, son mental, son âme. Tout était brisé depuis un long moment. Cela faisait des années qu'il ne pleurait plus parce qu'il était trop triste pour pleurer. Plus le temps passé, plus il avait du mal à se lever de son lit par peur de tout foutre en l'air dans la journée. Angel avait essayé de nombreuses choses pour aller mieux quand il avait été humain. Voir un médecin pour lui mentir sur son état. Le médecin avait bien vu que cela n'allait pas, il lui avait prescrit des médicaments mais Angel avait toujours eut peur de les prendre. Il avait même essayé de prier la nuit dans son lit mais il n'avait jamais réussi. Sa famille n'avait jamais été religieuse, il ne croyait pas en dieu et n'avait personne à qui parler.

C'était ça le plus difficile dans l'histoire. Il ne parlait à personne, il n'y arrivait pas. Angel n'était pas dépressif enfin parfois mentir sur ça rendait les choses flou. Le pire dans tout ce que disait Alastor, c'était que tout été vrai. Voilà pourquoi il restait bêtement assis sur cette chaise qui se tenait en face de Alastor. Cela faisait combien d'années qu'il n'avait pas pleurer déjà ? Trop sûrement. Il ne pût s'empêcher de serrer son cochon contre lui, cherchant le peu de soutiens qu'il pouvait avoir dans cette pièce. Un long silence s'installa dans la pièce et Angel fixait honteusement la table. Tout le temps qu'il avait passé pour un repas raté. Tout le temps qu'il passait pour se rendre désirable pour au final se faire insulter toute la journée et violer. L'araignée resta un long moment dans cette position alors que sa poitrine se serra de plus en plus. Il avait envie de mourir, clairement. Il le désirait si fort qu'il avait l'impression que son corps oubliait de respirer parfois.

Alastor venait de remonter de mauvais souvenirs dans son esprit. Sa famille, son père plus précisément qui n'avait jamais accepté sa vrai nature, qui l'avait battu. Sa mère qui ignorait la souffrance de son fils, son grand frère qui n'arrêtait pas de le regarder de haut et de l'éviter. La pourriture des clients qu'il se tapait et Valentino. Surtout Valentino. Cet homme si beau et si dangereux à la fois. Cet homme qui se nourrissait de son mal-être, de son désespoir. Cet homme qui se servait de lui sans remord et Angel qui tombait simplement amoureux alors que Valentino était mauvais pour lui. C'était ridicule de dire qu'il s'était accroché à Alastor dans l'espoir de sortir enfin la tête de l'eau. Cet homme puissant, fort et intelligent. Cet homme qui aurait pût l'aider de différentes façons. Mais Alastor était comme tous les autres. Il voyait Angel comme une pute répugnante et repoussante. Cette pensée lui déclenca la nausée. Il mit machinalement sa main sur son estomac, le massant doucement essayant de limiter les dégâts.

Il serra un peu plus Fat Nuggets contre lui avant de lâcher l'animal sans dire un mot. Sa petite princesse n'avait pas besoin de voir toute cette scène. Il savait que son cochon n'aimait pas la violence. Angel se releva difficilement, le corps tremblant posant son regard vide dans celui de Alastor. Un sourire triste s'afficha sur son visage.

« Au moins, ça a le mérite d'être clair. »

Angel comptait partir dignement dans sa chambre mais la dignité avait disparût depuis un moment maintenant. Surtout quand sa vue se brouilla. C'est quand la dernière fois que j'ai pleuré déjà? Il n'eut pas le temps de trouver sa réponse qu'un torrent de larmes coula sur son visage. Angle fût surpris dans un premier temps avant de rapidement mettre sa main devant ses yeux essayant de cacher sa faiblesse. Merde, Alastor était en train de le voir pleurer, de le voir faible. Il ne voulait pas. Il devait disparaître, pleurer dans son coin et revenir en pleine forme. C'était ce qu'il devait faire et pourtant, il n'y arrivait pas. Pour une fois il avait envie de vider son sac. Angel s'arrêta alors juste devant la porte de sa chambre et se tourna rapidement vers le propriétaire des lieux.

« Tu es loin d'être parfait toi aussi. Alors tu n'as franchement pas le droit de me dire tout ça. Je te déteste ... »

Sa dernière phrase se noya dans un sanglot alors qu'il essuya délicatement ses larmes avec l'aide de sa manche rose. Alastor n'avait pas le droit de faire ça.

« Tu n'as pas le droit de me rappeler toutes ses choses que je sais déjà... Je pensais pouvoir encaisser ta langue venimeuse mais j'y arrive pas. J'y arrives plus. J'en peux plus. » Il se laissa tomber par terre, sur ses genoux. « Je suis qu'une sale pute, je sais. Je sais déjà tout ça, tout le monde me le dit à longueur de journée. Valentino passe son temps à me frapper, me violer et me rabaisser. Je sais que je ne vaux rien. Je ne suis pas Vaggie, pas aussi intelligente qu'elle, aussi rusé et intelligente. Et je suis encore moins Charlie, elle qui est trop pure pour traîner avec nous. Je sais tout ça alors arrête. TAIS-TOI ! »

Les sanglots ne voulaient pas se calmer, c'était de plus en plus dur de se faire comprendre aussi. Il pleurait tellement que ses phrases ne sortaient pas comme il le voulait, entre les tremblements de sa voix et le manque d'air. Angel n'osait plus regarder Alastor dans les yeux, il avait trop honte de se montrer aussi faible et petit devant lui. Mais il devait lui rappeler que lui aussi était un être vivant et pas objet. Que les mots le blessait autant que les autres. Angel sentit la tête de Fat Nuggets se frotter contre ses jambes avant de venir se coucher à côté de lui. Le cochon faisait toujours ça quand Angel allait mal.

« Je n'ai que vous. Vaggie, Charlie et toi. Je n'ai que vous ! Me lever le matin c'est dur, trop dur. Tous les jours c'est la même histoire mais j'entends Charlie chanter dans la douche, je t'entends discuter au téléphone et Vaggie jurer en espagnol alors j'arrive à me lever. Parce que vous êtes là. Sans vous je suis cette sale prostituée sans famille avec un violeur manipulateur en guise de patron. Tout le monde peut me traiter de tous les noms possible et inimaginable. Mais pas vous. Vous avez pas le droit. Si je vais jamais y arriver. » Il marqua un petit temps de pause, ramassant le jouet de Fat Nuggets qui se trouvait à côté de lui avant de se relever. « T'as pas le droit de dire tout ça, Alastor. Parce que j'essaye de changer pour vous. J'essaye. Je te déteste vraiment ! »

Il lança son jouet sur le démon de la radio avant de s'enfermer dans sa chambre avec son animal de compagnie.

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________________________________________ 2020-11-02, 18:44

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Combien de temps se retenait-il de donner son opinion sur l'existence d'Angel, sur sa descente lente et douloureuse en Enfer - mais différemment - ? Pire que de s'y rendre physiquement, il était possible pour n'importe quelle créature de psychologiquement faillir entre les flammes misérables de l'agonie éternelle. Aucun répit, aucune pitié, aucune place pour une bouffée d'air pure. Toujours teintée d'un noir charbon, tâchée de cendres et de sangs, l'âme bafouée touchait le centre de la terre sale et ne songeait plus à en sortir. Et Dust semblait suivre le mouvement. C'est quelque chose qu'Undertaker, Alastor ne comprit jamais. La seule explication qu'il trouvait à cette soumission était un plaisir qu'il avait fini par trouver dans les décombres de son propre esprit. Alastor avait toujours nié, confiant en quelques blagues hautement sarcastiques le dixième de ce qu'il pensait, mais sans ne jamais prêter grande attention au sort de ce qu'il pensait être un homme conscient de ses actes. C'était son choix, après tout ? Victime ou coupable, Angel réussissait à être les deux à le fois. Au tribunal, le jury en aurait eu mal à la tête mais la sentence, pour le démon, aurait vite été donnée. Il peut se battre. Il peut se défendre. Il peut changer.
Que la justice est ingrate et fausse. 

Si Undertaker pensait chacun de ses mots, il n'avait pas songé à la suite de la discussion. Il savait juste qu'il allait sûrement y mettre un terme par les coups de fouet psychologiques qu'il portait à son colocataire. Mais encore une fois, qui l'avait demandé ? En faite, j'aimerai crever l'abcès, tout de suite et maintenant. C'est bien ce que tu avais demandé, Angel Dust, ne viens pas me faire porter toute la responsabilité de l'acte alors que tu t'es toi-même placé sous l'échafaud. 

Il ne s'attendait néanmoins pas à voir le garçon pleurer face à lui. Fat Nuggets était parti pour éviter la tension qui s'installait entre le duo et alors, l'araignée n'avait plus personne sur qui reposer son mal-être. Ses bras, vidés de toute présence, ne servirent qu'à enlacer sa propre personne. Parce que telle était la douloureuse vérité : entouré ou non, Angel restait seul. Livré à lui-même, pleurant pour lui-même, se consolant de lui-même. Personne n'allait passer la porte pour ramener l'ordre dans la pièce et toujours Alastor demeurerait le coupable, comme Angel la victime. Il n'y avait pas d'entre-deux. De plus, ce n'était pas le seigneur des Enfers qui avait parlé, pour une fois. Il n'était pas tant coupable de ses mots, sans pour autant nier ne pas les penser. Undertaker avait pris l'importante décision d'être franc et désormais, réalisait tout ce que cela importait. Muré dans un silence, il fixa le démon élégamment vêtu pour l'occasion se barrer le visage pour dissimuler ses larmes. Son regard s'écarquilla légèrement de surprise mais il ne bougea pas d'un centimètre pour s'opposer à ça, laissant Angel faire le premier pas et quitter la table. Undertaker gardait les jambes croisées, une main portée sur la table, l'autre pendant sur le dessus du dossier. Il attendait que l'organisateur de cette soirée quitte la salle principale mais cela n'arriva pas immédiatement. Comme l'ombre de lui-même, le démon écoutait avec indifférence la voix qui se brisait dans son dos. Il entendit un corps tomber sur les genoux, d'autres sanglots, un jouet lui frapper le crâne, puis une porte se claquer et enfin, le silence.

Les yeux d'Alastor redevinrent d'un bleu terne et se redressèrent de l'assiette qu'il fixait pendant bien des minutes. Il resta quelques instants à contempler ce qu'il avait gâché d'un claquement de doigts puis après un soupir, quitta lentement sa place pour s'avancer à pas feutrés jusqu'au comptoir de la cuisine. De là, il ouvrit la lettre qui lui était destiné mais qu'il n'avait pas pris le temps de lire tout à l'heure, par "respect" pour Angel. Il réalisait cependant que face à ce qu'il avait fait par la suite, le respect ne valait plus grand chose en terme de valeur. Sa lecture se fit rapide, son regard bien plus sombre. Il referma la lettre avec agacement avant de la ranger dans l'enveloppe puis quitta à son tour le salon après avoir éteint toutes les lumières. Sur la table demeurait encore leur plat à peine entamé et à terre s'étalait le chandelier et ses bougies que le démon avait jeté en début de soirée. Quand les filles allaient rentré, des questions entreraient sûrement en vigueur... Mais Alastor n'y prêta pas attention. Il ne niait pas qui il était : un monstre. Un sans-cœur. un coupable et tout la panoplie qui suivait ! Pourri jusqu'à la moëlle et il le savait. Lorsqu'il se regarda devant son miroir en se demandant si c'était ce qu'il souhaitait être... Il constata que ses leçons de morales se retournaient contre lui.

Car après tout, qu'est-ce qui lui empêchait de changer, lui aussi, si ce n'était lui-même ? Critiquer les autres mais ne pas se dire mieux... C'était un peu se critiquer soi-même. 
Angel et Alastor avaient leur chambre côte à côté. Ils étaient seuls ce soir mais aucun des deux ne firent le moindre bruit de toute la nuit blanche qu'Alastor passa. Après en avoir passé une partie assis sur le rebord de son lit à se concentrer sur la respiration de son colocataire par une ouïe animale développée, Vaggie et Charlie revinrent à l'appartement et sous des plaintes, puis des rires et quelques chuchotements, Alastor, agacé, passa par la fenêtre pour contempler la lune de dehors. 

Il resta au bar pendant longtemps, à discuter avec Husk, puis rendit visites à d'autres connaissances jusqu'à ce que 11h sonne. Charlie était partie au travail depuis longtemps, Vaggie devait également avoir un rendez-vous aujourd'hui... Et il laissait supposer - vaguement supposer - qu'Angel ne serait plus dans les parages non plus lorsqu'il comprendrait qu'il est seul. Il devait sûrement être allé voir sa meilleure amie pour lui changer les idées. L'heure idéale pour Alastor pour retourner au loft et se reposer. Être humain était fatiguant... 

Alastor retrouva un salon intact, comme si rien ne s'était passé. Comme si la soirée avait été effacée. Mais alors deux regards se croisèrent et les flashbacks jaillirent de leur mémoire. 

Je te déteste...

Angel Dust était encore dans l'appartement et c'est à nouveau dans la même pièces que les démons se retrouvèrent. Silencieux. Puisque le commentateur radio n'était plus si vert qu'hier, il ne se rendit pas immédiatement compte qu'il ne pouvait plus faire semblant que tout allait bien. 

"Bien dormi ? KKKKKKKKKKKKKKKK. Alastor se stoppa en plein milieu de sa phrase comme une mauvaise interférence interne. Il en entendait presque les grésillements. 

Impossible pour le garçon d'en placer une sans regretter sur l'immédiat. Figé, alors, il balayait la salle face à la tension qui s'installait. Il ne pouvait pas laisser cette ambiance s'installer dans le loft, non seulement les filles s'en rendraient compte mais en plus... Cela gâcherait toutes les années qu'il a passé à stabiliser et entretenir leur relation de groupe ! L'amitié était rare, lui avait-on dit. Et c'était vrai. 
Sans plus attendre, donc, le démon se replia sur ses bonnes mauvaises vieilles habitudes. L'humour sarcastique, comme défense contre tout danger. 

"Bien, bien, bien ! Soupira-t-il. On entendrait Loona taper sur l'écran de son téléphone si je ne l'avais pas croisé à l'entreprise ce matin. Il faudrait... AH, je sais ! Rien ne vaut de la musique pour bien commencer la journée, tu ne penses pas mon cher Angel ? Je te laisse me faire partager les goûts de la génération Y, la voyelle la moins utilisée de l'alphabet doit bien cacher quelques trésors ~ Ahah..." 

Il resongeait à hier. La voix du démon tournait en boucle dans sa tête et il n'arrivait à les taire qu'en parlant à son tour. 

"Mmmmh, où est Fat Nuggets ? Chercha-t-il du regard alors qu'il poursuivait une discussion à sens unique. AH ! Te voici, bonbon sur pattes ! Il te faudrait un collier à grelots pour ne pas te rentr-" En tentant de le caresser, le cochon fit un à deux pas en arrière et quitta avec crainte le champ de vision d'Alastor. Celui-ci resta figé un instant.

Ses ongles, toujours limés, noirs, et son teint, pâle, d'où ses veines ressortaient par quelques lignes bleutées, lui rappelaient sa condition de créature démoniaque. Autrefois, il s'en serait moqué mais aujourd'hui, c'est d'un rire forcé qu'il se redressa en râclant sa gorge, dos à Angel. Il fit longuement mine de réfléchir à voix haute avant de s'exclamer avec enthousiasme.

"J'avais oublié mais c'est que j'ai des choses à faire, moi ! AHAH, on perd vite le fil du temps ici, je devrais peut-être installer une alarme sur cette chose qu'on appelle téléphone ! Oh, un message !" 

Et il poursuivit comme ça jusqu'à sa chambre. Fermant doucement la porte derrière-lui, on entend tout juste un bruit sourd lorsqu'il balança son téléphone contre le mur avant de s'allonger dans son lit, les ongles s'enfonçant dans la chair de son visage. 

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________________________________________ 2020-11-04, 23:41

Too Sad To Cry.

I'm too sad to cry, too high to get up. Don't even try 'cause I'm scared to fuck up. Don't like to talk, I just lay in my bed. Don't even try to go out with my friends. Lied to my doctor, she knew I was faking. Gave me some pills, but I'm too scared to take them. I try and I try, but I'm too sad to cry.

La réaction de Angel avait peut-être été un peu extrême. C'est vrai. Il ne perdait normalement jamais son sang-froid, pas même devant un client vraiment très violent. Et pourtant, il suffisait que Alastor lui dise une seule chose blessante pour qu'il tombe au fond du trou. Angel se sentait... vide à ce moment-là. Tellement inutile. Il se glissa alors le long de sa porte de chambre avant de s'asseoir sur le sol. Son regard était fixé devant lui sans but précis et Angel resta un moment sans dire un mot, sans rien faire. On aurait presque pu croire que ce dernier était mort contre la porte. Ce n'était pas le cas, il était juste triste, vraiment triste. Bon sang, il détestait le fait d'être humain maintenant. Tous ces sentiments qui se bousculaient dans sa tête et dans son cœur. Trop de choses qu'il n'arrivait pas à gérer et la preuve, il venait d'exploser devant Alastor. Il s'était montré faible devant un de ses colocataires. Angel s'était pourtant juré de ne pas le faire, jamais. Il aimait que ses amis aient une image de lui bien précise. Cet homme pervers qui croquait la vie à pleine dents. Beaucoup le jugeait pour ça mais cela l'importait peu. Au moins, Angel n'était pas faible. Enfin jusqu'à maintenant en tout cas. Une injure se glissa entre ses lèvres alors que Fat Nuggets vint frotter son museau humide contre la jambe de Angel.

L'acteur porno afficha un petit sourire avant de poser délicatement sa main sur le crâne de son animal de compagnie. Fat Nuggets n'aimait pas le conflit et c'était pour cela qu'il avait prit la fuite. Il ne pouvait en vouloir à son cochon, ils avaient bien hurlés tous les deux. Puis Fat Nuggets aimait beaucoup Alastor, ce que Angel ne comprenait pas vu que ce dernier n'arrêtait pas de dire qu'il voulait le manger. En faire du bacon. Enfin, penser à Alastor actuellement n'était peut-être pas la meilleure des solutions pour aller mieux. Un soupir sortit de sa bouche alors qu'il décida de se lever, prenant son temps par peur de tomber par terre. Ses jambes tremblaient encore de sa dernière colère. Il prit son cochon contre lui, le serrant contre son torse avant de le poser délicatement sur son lit. Fat Nuggets observa un moment son maître avant de venir se coucher dans un coin du lit, prêt de sa peluche. Angel fixa un moment son animal avant de partir dans sa salle de bain. Il se rinça le visage avec de l'eau froide avant de fixer son reflet. Si laid, si repoussant. Ses yeux étaient rouges à cause de sa dernière crise de larmes. Le pire fît peut-être quand il retira son haut. Son torse avait plusieurs marques visible dessus. Pas des choses qui lui faisait mal. Enfin pas ce soir en tout cas. Les pratiques sexuelles qu'il faisait parfois avec ses clients lui laissait des marques. C'était quelque chose de normal dans ce métier. Pourtant, plus le temps passé et plus il avait du mal à voir son corps dans cet état.

Il se mit alors en débardeur et en boxer et il partit directement s'allonger dans son lit. Angel se tourna sur le côté et logea son visage dans son bras alors qu'il recommençait à pleurer, discrètement. Il n'avait pas besoin qu'Alastor l'entende encore une fois pleurnicher. Surtout que les filles venaient de rentrer de leur soirée. Elles ne remarquèrent pas le désordre dans la cuisine, sûrement trop occupés à rire de leur soirée tout en essayant d'être discrète. La soirée fût longue, silencieuse, pesante. Il fixait le plafond tout en câlinant Fat Nuggets qui s'était logé dans son cou. Puis vint l'aurore. Angel n'avait pas fermé l'oeil de la nuit, trop occupé à broyer du noir.

L'araignée décida de se lever laissant son cochon dormir tranquillement dans son lit. Il traîna des pieds vers la cuisine et fixa le désordre dans cette dernière. Angel respira un bon coup et il se mit un tablier par dessus son pyjama et un serre-tête dans les cheveux. Il entama le ménage, ramassant le chandelier et la nourriture qui n'était sûrement plus bonne maintenant. Il jeta le tout dans un sac poubelle. Il était 6h du matin et Angel passa discrètement le balais dans la cuisine, rangeant tout le désordre qu'il avait mit avec Alastor hier soir. Charlie fit son entrée dans la cuisine, sourire aux lèvres comme à son habitude. Elle courut rapidement vers Angel pour le prendre dans ses bras afin de lui faire un câlin.

« Bien dormi ? Comment ça se fait que tu passes le balai si tôt ? Une soudaine envie de faire le ménage ? »

« On peut dire ça. » Il posa le balais contre le mur. « Tu bosses aujourd'hui ? »

« Oui, bien sûr ! Et toi ? Des projets excitants pour la journée ? »

La bonne humeur de Charlie avait toujours été une fascination pour Angel. Comment elle faisait pour sourire de cette façon tout le matin ? Il y arrivait souvent mais aujourd'hui c'était impossible pour lui de faire semblant. Angel s'assit finalement sur une des chaises de la cuisine avant de fixer Charlie.

« Je suis en repos aujourd'hui. Je penses me reposer. J'ai passé une mauvaise nuit. » Il bailla juste après sa phrase avant de sourire. « Je te ferai à manger pour ce soir. Pour Vaggie et … Alastor aussi. Je m'entraîne avec de nouvelles recettes ! »

« Oh... Comment ça se fait que tu aies mal dormi ? La prochaine fois, viens me voir, même si je dors et on pourra régler ça ensemble ! En tout cas c’est adorable de ta part de nous faire à manger, merci ! Je suis impatient de goûter ces nouvelles recettes. »

Angel afficha un petit sourire avant de hocher vivement la tête tout en se relevant de la chaise. Il se rapprocha de Charlie avant de lui tapoter gentiment le sommet du crâne. Il fit signe à la jeune femme de s'asseoir autour de la table et il lui tendit une assiette de petit déjeuné qu'il avait préparé pour tout le monde avant de chantonner tout en continuant de balayer la cuisine alors que Fat Nuggets fit son entrée dans la cuisine.

« Mange-bien avant de partir travailler, princesse. Et cesses de t'inquiéter pour moi. Nugg veille sur moi ! » Il fixa le cochon qui vint se frotter contre les jambes de Charlie. « Vite, sinon tu seras en retard. »

« Merci Angelounet, t’es un vrai petit cuistot ! » Charlie attrapa le cochon pour le caresser délicatement. « Je sais que Fat Nuggets est toujours là pour toi, mais si tu veux une présence plus... humaine, je suis la démone parfaite pour ça ! »

Un sourire se dessina sur son visage.

« Tu sais que si je viens dans lit, c'est pas pour dormir. Alors crois-moi. Tout vas bien ! »

Charlie lâcha un petit rire avant de continuer son petit déjeuné avant de partir se préparer pour enfin quitter le loft. Vaggie se leva quelques temps après et fit la même chose que Charlie. Sauf que Angel échangea moins avec cette dernière. Une fois les deux femmes parties, Angel profita d'être seul pour prendre soin de lui. D'abord un bon bain avec des pétales de roses. Puis des soins pour les cheveux et maintenant il s'était installé dans le salon pour s'épiler les sourcils alors que Fat Nuggets jouait avec son jouet à ses pieds. La porte du loft s'ouvrit soudainement et Angel tourna son visage souriant vers cette dernière, prêt à voir Charlie ou Vaggie. Fausse alerte, ce n'était que Alastor. Son sourire s'effaça rapidement alors qu'il se reconcentra sur son petit miroir qui était posé sur la table.

Alastor commença à demander si Angel avait bien dormi. Pas de réponse et Angel ne comptait pas lui en donner. Le démon de la radio parla ensuite de musique et de Fat Nuggets. Le cochon nain avait prit la fuite en voyant la main du propriétaire des lieux. Comme dit, le cochon adorait Alastor mais depuis cette dispute, il semblait s'en méfier. Fat Nuggets avait bien raison. Angel se reconcentra sur épilation et Alastor finit par partir dans sa chambre, fuyant toutes responsabilités. Une moue se dessina sur le visage de Angel avant qu'il ne fixe son reflet dans son miroir. Il resta un moment sans bouger avant de plaquer le miroir sur la table, histoire de ne plus voir son reflet.

Une colère monta en lui, une colère qu'il ne pouvait pas expliquer, une colère qu'il n'arrivait pas à gérer. Sa vue se troubla légèrement avant qu'il n'écrase violemment ses poings sur la table. Les larmes glissèrent sur sa joue tandis que Angel se plia vers la table, collant son front contre cette dernière. Angel se rendait compte qu'il était étouffant, qu'il voulait toutes les choses qu'il n'avait pas. Qu'il le voulait lui alors que ce n'était pas correct, que ce n'était pas juste. Il était étouffant et c'était pour cela que sa famille s'était débarrassé de lui, que les clients se laissaient rapidement, que Valentino ne faisait pas attention à lui, que ses amis partaient sans rien dire et que Alastor le jette de cette façon. Angel essuya tant bien que de mal ses larmes avant de respirer un bon coup. Il partit vers le frigidaire et sortit l'assiette de petit-déjeuner qu'il avait préparé pour tout le monde. L'araignée marcha vers la porte de chambre de Alastor et avec un peu d'hésitation, il toqua sur cette dernière.

Un silence long, sans fin. Angel était prêt à faire demi-tour en se disant que c'était une mauvaise idée. Mais quand il se tourna, il entendit la porte s'ouvrir derrière lui. L'acteur porno se figea sur place ayant trop peur de se retourner mais quand il baissa son visage vers l'assiette qu'il avait composé, il se retourna vers le démon de la radio sans pour autant le fixer. Angel tendit l'assiette vers ce dernier attendant qu'il l'accepte.

« Je... J'ai préparé ça pour tout le monde ce matin. Tiens, ta part. » Il sentait clairement le malaise qui s'était installé entre eux et comme Alastor, il essaya de le briser avec ses blagues douteuses. « Pas de chandelle, de musique romantique ou de couleur rose avec. Promis. »

Angel releva finalement le visage vers Alastor et il fût surpris de voir ce visage si... fatigué en face de lui. Il n'avait pas les yeux rouges comme Angel mais les cernes sous les yeux du propriétaire étaient présentes. Ce fût à ce moment-là qu'il comprit que Alastor n'était peut-être pas ce monstre sans cœur dans les histoires de Vaggie. L'acteur resta un moment à fixer le visage de son ami avant de faire l'impensable. Il posa délicatement sa main sur celle de Al, la tapotant délicatement. Sans demander l'avis du démon de la radio, il se faufila dans sa chambre se contentant de s'asseoir sur son lit. Sans rien faire d'étrange. Alastor et lui avaient besoin de parler. Enfin surtout Angel en tout cas. Sans se faire prier, il tapota délicatement le matelas à côté de lui. Demandant à son ami de s'asseoir à côté de lui mais il n'attendit pas son arrivé pour prendre la parole.

« Déjà j'aimerai que tu saches que... Tu es vraiment un connard Alastor. » lâcha directement Angel avant de respirer un bon coup. « Je suis allé un peu trop loin aussi. J'aurai du me contenter de draguer quelqu'un d'autre. Je ne suis pas ton genre, je sais je sais. Mes cheveux sont pas blond et je ne suis pas naïf comme un bisounours. »

Sa description faisait clairement allusion à quelqu'un et il savait que Alastor comprendrait. Contrairement à Charlie qui ne comprenait rien de ce qu'il lui disait. Angel se leva du lit marchant vers la fenêtre, fixant les passants qu'il voyait en petit.

« Je suis addict à la drogue, chiant, collant, je n'ai plus de famille, je me fais violer, manipuler, ma vie est triste, il n'y a qu'un foutu cochon qui s'inquiète pour moi. Je le sais tout ça. Tout le monde le sait, j'ai beau rire de ma situation, tout le monde le sait. Et toi, tu t'es sentie obligé de me le rappeler. C'est adorable de ta part. »

Les yeux de Angel devienne rose et il se tourna subitement vers Alastor, se baissant vers ce dernier qui s'était finalement assis sur son lit. Le visage de Angel était proche de celui de Al.

« Mais ne me prends pas pour une chose inutile. Loin de là. J'accomplie bien plus de chose dans la vie que tu ne le penses. » Ses yeux reprirent une couleur normal. « J'ai besoin d'amis, nous avons tous besoin d'amis. J'ai besoin de Charlie pour me remettre sur le droit chemin et me faire oublier que toute la population de cette foutue planète ne sont pas des pourries. J'ai besoin de Vaggie pour m'apprendre ce qu'est être vraiment fidèle, une battante qui ne baisse jamais les bras et un amour brut à l'état pur. Et mon cher Alastor, j'ai besoin de toi aussi. Parce que tu m'as offert un toit, une famille, un refuge. Tu as fais tout ce qu'une famille n'a jamais fait pour moi. Tu as beau être un pourrie, j'ai quand même un crush sur toi. Mille excuses de l'exprimer de façon tordu. Tu en as bien un sur la princesse Barbie et tu l'exprime de façon étrange aussi. Enfin, là n'est pas la question. » Il respira un bon coup. « J'ai besoin de vous mais je n'hésiterai pas à partir si tu continues de me traiter de la sorte. Je suis une personne avant d'être un objet sexuel, BORDEL DE MERDE. Voilà. Salut. »

Il ne jeta pas un regard à Alastor et quitta la chambre du démon.

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Fightin' my anxiety constantly, I try to control it
Even when I know it's been forever I can feel the spin
Hurts when I remember, I never wanna feel it again

You're so pathetic ♦•♦ Ft. Angel  Tiy8
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I don't wanna lose control
Nothing I can do anymore
Tryin' every day when I hold my breath
Spinnin' out in space pressing on my chest

I dOn'T wAnNa lOSe coNtRoL

You're so pathetic ♦•♦ Ft. Angel  Ql3o
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________________________________________ 2020-11-11, 00:38

You are so pathetic

Look at you, crawling at the ground to beg for attention. Taking your clothes off to make you important. You are so certain that you don't matter to anyone. And you are right.

Il avait l'habitude de faire des monologues, après tout. Serait-ce donc la première fois que dans l'appartement des démons, il comblait le vide du silence ? Chantonnant, riant, blaguant, dansant parfois et toujours d'un grand sourire, il savait faire le show à lui-même. Mais aujourd'hui, le public n'était pas de son côté. Et il comprenait, et il ressentait, que cette fois-ci... Il avait été trop loin. Auparavant il n'y aurait vu aucune limite et, léger comme l'air, aurait réussi à passer outre tout sentiment et émotion négative ! La technique du déni fonctionnait plutôt bien en général... Mais les choses n'étaient plus comme avant. Il le voyait. Ça l'énervait. Intérieurement, évidemment, il n'était pas apte à montrer autre ressenti que celle du rire et de la joie. C'est lorsqu'il s'effaçait des autres dans un coin isolé, sûr pour lui-même, que le démon se permettait une fissure, un éclat. Sur le moment, c'était son téléphone qui prit un coup. Tant pis, ce n'était pas comme s'il ne pouvait pas en faire apparaître un autre. 

Mais revenir en arrière, ça il ne pouvait pas. Il fallait assumer, visiblement. Ses mots avaient été crus - et la plupart sincères -, ce qui avait impacté son colocataire de plein fouet. À plusieurs reprises il se demandait pourquoi. Qu'est-ce qu'il ne savait pas qu'Alastor venait de lui apprendre ? Où était le problème ? Pourquoi le monde était-il donc si compliqué ! Il devait y passer outre, se répétait-il. Si Angel Dust ne reprenait pas ses esprits - et lui aussi -, alors la fissure s'étendrait sur leur relation entre colocataires. Alastor y voyait là le pire lorsqu'il savait les efforts qu'il faisait pour la maintenir intacte. Son autre identité était la coupable... Mais impossible de la détruire. De se détruire lui-même. Toute cette oppression le faisait bouillir de l'intérieur et il se concentrait grandement, fixant l'objet numérique, pour ne pas tout démolir autour de lui. Puis trois frappes sur la porte le réveillèrent de sa rébellion interne et il dévia un regard noir. 

Alastor s'approcha de la poignée qu'il abaissa puis, sans réfléchir, il vint l'ouvrir. Rencontrant le dos du jeune homme araignée, il comprenait que celui-ci avait tout d'abord pris son courage à deux mains avant de tourner les talons par réticence. Mais encore une fois, il était trop tard. Impossible de revenir en arrière. Alastor, une main posée sur sa hanche, fixant de sourcils froncés, curieux, le regard déviant d'Angel, attendait de savoir ce qu'il voulait. Il aurait pu sourire, blaguer comme il y avait quelques minutes mais par respect pour le colocataire, il avait comme cette impression qu'il ne devait pas gâcher ce moment. Alors sincèrement... Il gardait le silence et écoutait. Sa main se tendit pour attraper l'assiette en question face aux remarques d'Angel, il hésita à en dire quoique ce soit. Il s'abstint. Ce n'était pas le moment, se répétait-il. Les blagues mal-placées... Il n'en avait pas envie. Mais alors, son ami tapota doucement sa main sous une grimace du démon puis entra dans sa chambre - sa propriété. 

"Hey, Angel, je ne pense pas que- Q-Qu'est-ce que tu fais ? S'irrita-t-il. Angel Dust. Ne joue pas à-" 

L'araignée avait tapoté sa paume de main à plat contre le dessus du lit, invitant à ce qu'il vienne s'asseoir à ses côtés. Mais Alastor les connaissaient et il savait, en général, où ces idées stupides menaient dans l'esprit du prostitué. Il serra les poings avec la ferme idée de ne pas le rejoindre.

"Angel -"

Mais alors, entre deux tensions, il entendit l'insulte sortir de la bouche du jeune homme. Il ne termina pas sa phrase et laissa Dust poursuivre dans le vif du sujet. Des deux, il était le plus mature. Seul lui réussit à revenir sur la discussion pour amener une véritable communication entre les deux. Alastor poursuivait encore sa technique du déni, même lorsque cela concernait Charlie et les peut-être - petit - mini - théoriques - sentiments qu'il avait pour elle. Il esquissait un fin rire lorsque, nonchalamment, il se força à rejoindre Angel sur le lit. Nouveau plan : convaincre le démon rose bonbon qu'il n'était pas amoureux de la princesse des Enfers. 

"Attends, attends, ce n'est pas ce que tu crois..."

Il tentait de sauver les meubles. Peut-être que le sujet, lui aussi, semblait plus agréable à débattre que celui qui était engagé à cet instant. Aucun des deux, à vrai dire, n'étaient bon à entendre. Quelles leçons allait-il se prendre ? Rien ne semblait stable en ce moment et cette perte de contrôle, Alastor n'arrivait toujours pas à s'y habituer. Lorsqu'Angel se redressa pour cette fois-ci, s'insulter lui-même, il était resté assis à soupirer silencieusement ces allés retours.

"Tu me l'avais demandé, An-" Impossible de terminer ses phrases. 

Le garçon avait fait volte-face, arborant un regard rose qui surprit le radio démon lorsqu'il s'y plongea. Puis il s'exprima à nouveau, comme s'il avait réfléchi au flot de ses paroles toute la nuit précédente, comme si tout ce qui avait voulu été dire hier, la réponse qu'Alastor n'eut qu'à moitié, se poursuivait aujourd'hui. Une autre pièce, une même ambiance. Quoique ? 
Angel Dust n'était pas quelqu'un de fort. Il le laissait paraître, voilà tout. Le seigneur des Enfers le savait mais ne s'en était jamais soucié, le pensant sûrement assez intelligent pour gérer ses propres affaires de grand. La vérité, pourtant, était qu'Angel avait besoin des autres. Et si à chaque fois Alastor se reculait pour ne jamais être cible de l'épaule sur laquelle s'appuyer, il n'avait jamais imaginé les répercussions que ses actes pouvaient avoir. Ou plutôt, il ne s'en était jamais inquiété. Mais Angel avait bien senti tous les coups, lui, et désormais, cette boule de neige en lui avait comme triplé de volume et l'étouffait pour chaque couche qu'ils rajoutaient. Alastor mais aussi ses proches, son patron, ses clients... Le radio démon comprenait que dans cette situation, sourire n'était pas la solution. 

Son colocataire avait quitté les lieux de pas vifs mais sur le seuil d'entrée, il fut retenu. D'une main ferme, le démon sur qui il venait d'épuiser ses forces avait attrapé son poignet, tandis que de l'autre main, il barrait ses yeux tout à l'heure rosés et tremblants. Alastor fit doucement pression pour que le poids d'Angel se dépose sur lui et qu'ainsi, son dos vienne s'appuyer sur son torse et que ses cheveux noirs frôle son front dans lequel il s'enfouit. Oublie-toi un instant, disait-il dans sa prise de devant. Je prends le poids qui est en trop, appuie-toi sur moi, je suis là pour te retenir. Et tu ne tomberas. Pas. Dans un moment silencieux où ce message corporel passait doucement d'un esprit à l'autre, Alastor finit par doucement souffler, souffle qui s'engouffra dans la nuque d'Angel, avant d'enfin, dire à mi-voix :

"Angel... Tu n'es pas un objet sexuel." 

Il se permit de marquer une nouvelle pause pour, cette fois-ci, réfléchir au poids de ses mots.

"Et Fat Nuggets n'est pas le seul être vivant dans cette maudite ville qui s'intéresse à toi. Ta vie n'est pas triste et encore moins inutile. Tu es entouré de pourritures mais tu n'as pas à en être une pour autant. Comme nous tous, tu as subi ton propre Enfer et elle te suit comme un boulet accroché à ta jambe - je le vois... Accroché à ta jambe. Mais je vois aussi la clé qui pourrait te libérer. Angel, darling... Ne t'es-tu jamais demandé pourquoi tu arrivais toujours à te relever alors qu'on t'enterrait à chaque fois plus profondément sous terre ? Parce qu'au fond de toi tu sais ce que tu vaux. Tu n'es pas comme eux... Tu es fort et puissant. Angel, Angel, Angel... Réconforta-t-il à nouveau en frottant de droite à hauche son front contre le cuir chevelu du démon. Il sourit. Nous vivons tous nos tempêtes. Mais comparé à d'autres tu n'appelles pas à l'aide. Et pourtant, il chuchota. J'ai su que tu étais au plus bas et je ne t'ai pas aidé à remonter. Je connais les crimes, les coups, les cris et les blessures mais jamais ne m'y suis-je plongé. On sait ce qu'on en dit et personne n'a envie de vivre ce qui a été su. Doucement, alors, il redressa la tête et haussa doucement la voix sans briser la bulle qu'ils avaient réussi à créer, si délicate et fragile soit-elle. Mais voilà, n'est-ce pas ton choix ?" 

C'était toujours ce qu'il avait pensé des autres, les victimes, les coupables, les malheureux et les généreux. Il y avait de tout pour tout le monde mais malgré les avantages et les injustices, on trouvait toujours moyen d'arriver à nos fins selon qui on était et jusqu'où on était prêt à aller. Nous avions le choix de rester dans la position dans laquelle nous étions. Alastor pensait coupables tout ceux qui se disaient victimes, chose pour laquelle il pouvait très vite être critiqué en sachant qu'il était en général le tortionnaire qui créaient les plaignants. Mais qu'est-ce qui leur empêchaient de renverser la situation ? Même un chien savait mieux se défendre que toutes les personnes qu'il avait pu tuer dans son ancienne vie. 
Il sourit à nouveau, songeur à fixer l'arrière du crâne de son colocataire à qui il empêchait toujours la vue.

"Ne me crie pas dessus à nouveau, s'il te plait. Rit-il légèrement. Je n'ai peut-être pas la meilleure philosophie de vie que tu aies eu à entendre de tes existences, mais je peux t'assurer qu'elle marche. Allez, tourne-toi." 

Sans lâcher le poignet du garçon, il se détacha légèrement pour qu'Angel redevienne son propre appui, son propre équilibre, puis il le laissa lui faire face avec calme et légèreté. Pour une fois, sa voix se faisait douce et apaisante, ses gestes aussi, lorsqu'il posa la paume de sa main sur la masse chevelue du démon. 

"Il n'y a que deux camps dans le monde, qu'on le veuille ou non : les victimes ou les coupables. Ceux qui se font manger, et ceux qui mangent. On condamne les coupables pour saluer les victimes parce qu'on sait que la peine capitale ne vaudra jamais la fissure qui s'est jonchée à l'intérieur des victimes. Elle est irréparable. On salue les victimes parce qu'on les pense faibles, mais à vrai dire ce n'est qu'une question de point de vue. Sourit-il. Est coupable celui qui fut victime au début. Puis soupirant. Ce que je veux dire par là, c'est que ces deux camps dont on parle... N'existent pas. Ce sont des étapes. Nous naissons victime avant de devenir coupable, dans n'importe quel domaine. Il y aura toujours quelqu'un pour t'en donner l'étiquette. Et je sais... Que tu le sais. C'est pour quoi à chaque coup tu te relèves. Tu connais les étapes. Je ne t'ai jamais pensé comme une victime... Angel. Ni comme inutile, d'ailleurs !" 

Inspirant. Expirant. Il ne parlait pas tant pour dire tant de choses habituellement. Ses monologues étaient surtout à titre esthétique, puis profond. Non pas profond, puis esthétique. C'est tout un ordre stratégique pour le démon qui préférait manipuler plutôt que dévoiler toutes ses cartes. Mais Angel n'était pas homme à manipuler, il fallait supposer. Si Alastor ne le disait pas, il se confirmait à lui-même que son colocataire et lui se ressemblaient bien plus qu'ils ne le laissaient tous les deux suggérer. 

"J'attends simplement le moment où ta dynamite fera exploser tout ceux qui ont osé te traiter comme... Cet objet sexuel que tu crois être. Et sache que j'ai particulièrement hâte d'être du spectacle." 

D'un rictus presque malsain pour conclure ses paroles, il finit enfin par lâcher son étreinte et éclater la bulle qui les reliaient. Un frisson étrange lui parcourut alors, comme l'air frais d'un vent solitaire. Alastor reprit le chemin de sa chambre dont il laissa la porte ouverte.

"Merci pour le repas ! Je suis sûr qu'il est excellent !" 
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You're so pathetic ♦•♦ Ft. Angel  _



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