« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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________________________________________ Ven 7 Mai 2021 - 14:26
days go dark, death is real, embracing all the blood i spill, assassinate till my caskets filled, annihilation for the thrill. expect more gore and violence, accept the blackness don't fight it. gone forever complete silence, evil plans that close your eyelids. on a crazy spree, i'm going mad, stop beating hearts just like that. this soul has seen a lot of bad, i'm futures in a body bag, this world will know what to bind me, the reaper so close behind me his cold breath reminds me the shadows of death won't find me
Étonnement, la jeune femme semblait coopérative à souhait. Si Alastor était apparu avec un stylo et un papier, c'était à se demander s'il ne passait pas un interview en ce moment. Au fond pourquoi pas ? Il était commentateur radio, journaliste à ses heures perdus, un critique du moderne. Sur un sujet comme le divin, n'importe qui ferait un bon article avec lecteurs en retour. Seulement - ça signifierait que le démon s'intéresserait publiquement au domaine, en initierait d'autres et s'attirerait un public ciblé. Pourquoi faire ? Ce qu'il voulait était personnel et ce qu'il récoltait - aussi simple cela aie-t-il été récolté - il le gardait pour lui. Pour le moment, tout se passait plutôt bien et Diane demeurait relativement calme et ouverte aux questions. Alastor ne pouvait pas pour autant appeler cela une discussion - heureusement qu'il aimait prendre la parole et la monopoliser, sinon il n'y aurait pas eu grand chose... À vrai dire, si Alastor n'était pas qui il était, il ne serait pas chez la déesse aujourd'hui.
Premièrement, le démon avait cligné des yeux - deux fois - lorsque l'information passa une seconde fois à l'analyse. Elle disait ne jamais vraiment être seule - excluant l'animal de garde de l'équation -. Il était prêt à rester sur la conclusion qu'elle avait de la compagnie, après tout pourquoi pas la maison semblait grande, il pouvait y avoir des hôtes, des colocataires, des invités... Ça, c'était quelque chose qu'il saurait vite confirmer dans les prochains jours en vérifiant les passages jusqu'à chez elle. Ce ne serait pas très compliqué même à 500 mètres d'ici car les passants se faisaient rares dans ce coin-là. C'était la forêt. Mauvais instinct, un regard de trop, ou alors les présomptions portées sur une déesse, il n'en dit rien cependant et se tint chanceux de la savoir seule, pour le coup, lorsqu'il s'invita chez elle. Par la suite, Diane, sans interrompre le garçon, répondit à ses questions de sa place tandis qu'il gambadait dans la pièce. Elle lui expliqua tout le fonctionnement de l'Olympe - du moins dans les grandes lignes - et Alastor l'écoutait lui aussi attentivement. Elle parlait peu mais quand elle parlait, c'était toujours pour l'essentiel. C'était plaisant. Forcément, le démon s'intéresse. Quoiqu'il peut paraître déçu de la ressemblance entre le monde des humains et ceux des dieux, ça ne le conforte pas moins dans l'hypothèse que les uns ne sont pas si différents des autres.
"Sans mandats ni dates d'élections d'un nouveau gouverneur... Qui peut dire quand le moment de changer arrive ? Et si le gouverneur actuel s'y oppose ? Et si une majorité s'y oppose ? Ou même une minorité ? Il arqua un sourcil curieux. Êtes-vous un peuple si uni pour savoir quand et comment faire quoi ?"
Ou la quantité valait plus que la qualité ? Dans le monde, ici-bas, tout est dicté par une stratification sociale, une pyramide où les plus élevés l'emportent sur ceux qui sont inférieurs à eux. Il y a toujours... inférieur à soi. Du moins, c'est ce que pense Alastor, et il sait l'être pour certains. Ça ne l'atteignait pas pour autant, simplement un défi en plus à surpasser - c'était ça qui était intéressant.
Ne vous méprenez cependant pas, il m’arrive de m’énerver
Il élargit son sourire en acquiesçant.
"Je n'en aurais jamais douté. Les personnes les plus calmes sont les plus à craindre, si vous voulez mon avis. Elles dissimulent beaucoup derrière un visage de marbre."
Elle revint sur la question des amis qu'Alastor pensait passée à la trappe. L'idée qu'elle en faisait était toute justifiée à son profil, au delà de sa nature de déesse. Ça supposait cependant que certains pouvait l'être - "répulsé" - par les Hommes. Pourquoi même est-ce que ça devrait étonner ? Même parmi les Hommes certains le sont à l'égard de leurs semblables. Il n'y a qu'une fine frontière entre les dieux et les autres, le reste n'est que nuances et alors on n'en voudra pas aux peintres de toutes les époques d'avoir fait le divin à notre image alors que la religion chrétienne l'interdisait au début. Ce fut plus fort qu'eux de mettre un visage sur un idéal.
Diane finit par se redresser de son siège, suivi du regard par son invité, et s'approcha de la fenêtre la plus proche pour regarder à travers. Sa dernière confession parût à Alastor la plus sincère - ou du moins la plus personnelle jusqu'ici. C'était une bonne définition de l'amitié et peut-être la principale raison pour laquelle le démon n'avait pas ou peu d'amis. Il était celui qui cassait, celui qui trahissait, celui qui manipulait. Mais il ne s'était jamais soucié que l'amitié casse puisqu'il l'utilisait comme un outil à usage unique. Quand ça cassait, on en prenait un autre. Alastor n'avait pas la même définition que Diane. Il considérait certaines personnes de son existence comme des amis mais il les utilisait quand même à ses fins parfois. Par contre, il se refusait toujours à ce que ceux-ci soient blessés autre que par lui-même. Alastor avait cette vision néfaste de l'amitié qui était que ses amis lui appartenaient. Entre autre, ce n'était pas ce qu'il allait partager à la déesse pour le moment s'il voulait donner bonne impression.
"Ah vraiment ? Il jouait l'hésitant. Vous ne laissez donc aucune seconde chance si c'est bien ce que je comprends ? Sans exception. Il haussa les épaules en riant suite à cela. C'est tout à fait compréhensible, le monde est vicieux, intéressé, manipulateur et pourtant manipulé ! Chaotique."
Il s'avança vers Diane mais maintenu une distance raisonnable d'un mètre entre eux, de quoi simplement se trouver derrière elle, se voir dans le reflet de la vitre et observer à son tour le paysage se faire sombre.
"Qui n'a jamais trahi ?"
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Diane Moon
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________________________________________ Jeu 27 Mai 2021 - 23:37
Le cerf et la biche
Come a you are, as you were, as i want you to be.
Ah la fameuse question du « et si la personne refusait de céder son trône à un autre » ? Très franchement, nous faisions généralement front commun contre les éventuels despotes. C’était le cas avec Poséidon, Arès avait accepté l’abdication mais sous certaines conditions, et je ne cessais d’espérer qu’il se présente a nouveau lors des élections, si ce n’était pas le cas ce serait Apollon de toute façon mon choix était fait de plus longtemps. J’ignorais ce qu’il se passerait pour mon autre frère, sachant qu’il était partie traquer l’assassin de sa fille et je ne pouvais décemment pas lui en vouloir pour cela, le décès d’Hippolyte nous avait tous affecté et lui probablement plus que le reste, s’il ne le montrait pas nécessairement il tenait à elle.
- On fait en sorte que cela n’arrive pas. On choisit les candidats, on ne laisse pas n’importe qui devenir Maître d’Olympe.
Déjà il fallait être un dieu ce qui réduisait quand même la liste des candidats, de plus ce n’est pas n’importe quel dieu qui peut accéder a ce titre. Il ne suffit pas de se présenter et de le réclamer comme cela un beau jour. Il fallait s’en montrer digne, faire ses preuves en quelque sorte et j’étais probablement la plus regardante de ce côté là. Après des siècles de dissensions familiales, je faisais en sorte de tendre la main, de nous unir, et ce que j’avais vu de Poséidon, la manière dont il envisageait les choses n’avaient rien a voir avec l’union. Seul ses intérêts primaient, pour moi ce n’était pas cela être Maître d’Olympe, cela voulait dire être a la tête de la famille, la diriger et également l’aider. Nous ne serions pas toujours d’accord sur tout c’était évident, mais écouter les autres et prendre la décision qui paraissait peut-être la plus juste même si elle était compliqué. Voilà ce qui faisait partie des fonctions du Maître d’Olympe.
Je choisi néanmoins de garder cela pour moi parce que après tout, ce n’était que mon opinion, ma vision des choses. Même aux filles, je ne leur en avait pas parlé, pas plus qu’a Aphrodite d’ailleurs. La seule personne avec qui je pourrais l’évoquer ce serait Apollon. Le temps qu’il occuperait le trône, je serais a ses côtés pour l’épauler, que cela ne soit que quelques mois ou bien que cela dure plus longtemps seul cette élection nous le dira mais quoi qu’il ne soit je ne le laisserais pas tomber. Je supposais que lorsque cette conversation serait terminé, je finirais mon rangement et j’irais retrouver mon frère sur Olympe, peut-être avait-il d’ailleurs sentit cette vague de détermination qui m’animait tout a coup. Je décidais cependant de laisser ces pensées de côté, afin de me recentrer sur la discussion qui avait lieu :
- Qui me trahis une fois, honte a lui. Qui me trahis deux fois, honte a moi. C’est une maxime et une règle que j’applique au quotidien. Donner une seconde chance, et faire confiance à une personne qui a déjà prouvé qu’elle n’en était pas digne c’est de la bêtise.
Je ne pu m’empêcher cependant d’émettre un reniflement amusé face à sa remarque. Beaucoup de gens en vérité, mais ce n’était pas ce qui m’amusait et a vrai dire mon amusement était quelque peu ironique, car il me renvoyait l’image de celle que j’étais il y n’y a pas si longtemps. Je changeais, doucement mais je changeais, j’apprenais à me livrer un peu plus à accorder un peu plus ma confiance aux gens et a savoir distinguer une véritable trahison d’un faux pas maladroit. Personne n’est parfait, et parfois l’on pouvait mal interpréter certains gestes poussés par des convictions personnels, le tout était d’apprendre à faire la différence.
- Eh bien mes félicitations, vous venez tout juste de rencontrer votre premier cas en ce qui concerne l’absence de trahison. Ma seconde règle est de ne jamais faire aux autres ce que je n’aimerais pas que l’on me fasse, et cela implique la trahison. Lorsque j’accorde ma loyauté à quelqu’un elle est sans faille, enfin l’on m’aurait peut-être dit cela il y a quelques années et j’aurais probablement rit au nez de la personne. Comme quoi tout arrive.
Je n’étais nullement en train de faire une leçon de morale, pas plus que je n’étais en train de lui dire que lui aussi pouvait changer, évoluer comme je l’avais fait. En réalité, ce qu’il faisait ou non ne me concernait pas, nous n’étions même pas vraiment des connaissances, juste deux étrangers qui partageaient une discussion ou plutôt lui qui m’interrogeait comme s’il était sur le point d’écrire un article sur la vie chez les divins. L’idée m’arracha un sourire tellement je la trouvais saugrenue. Franchement, il y avait bien plus intéressant à lire qu’un papier sur comment cela se passait chez nous surtout qu’au fond, nous n’étions pas bien différent des mortels en terme de caractère ou d’habitude. L’une des seules différences a noter serait notre absence de sommeil, ou plutôt l’absence chez certains d’entre nous car depuis cette petite « excursion » dans le jeu d’Elliot, Arès tout comme Athéna et moi-même avions désormais la capacité de dormir, pour autant nous n’avions pas besoin d’autant d’heures de sommeil que les mortels d’une manière générale. Et nous pouvions passer plusieurs jours sans dormir sans que cela ne nous affecte réellement, de mon côté il m’était impossible de dormir les soirs de pleine lune, c’était comme si elle m’appelait ces soirs plus que les autres, ce qui n’était pas aberrant comme théorie, après tout j’étais liée à cet astre. J’en manipulais sa lumière, mais elle aussi semblait m’accueillir, et briller plus fort lorsque j’étais dans les parages comme pour me saluer.
- Les trahisons laissent des cicatrices, qu’elles soient physiques ou métaphoriques, quoi qu’il en soit l’on est rarement la même personne après en avoir été l’objet. Alors non, une fois que ma confiance est perdue elle l’est a tout jamais de même que mon amitié, il n’y a pas de seconde chance. Généralement je me contente moi-même de couper les ponts, et si la personne tente quand même de reprendre contacte elle risque de se prendre une douche froide.
Il était inutile de vouloir a nouveau rentrer dans mes bonnes grâces, il fallait y réfléchir a deux fois avant de me poignarder dans le dos ou de s’en prendre a des gens auxquels je tenais. C’était ce qu’il venait d’arriver il y a tout juste quelques semaines avec Poséidon, il m’avait montré une image de lui monté de toute pièce pendant des siècles, et j’avais enfin eu l’occasion de découvrir son vrai visage. Il n’y avait plus rien a faire, et ce n’était pas son hypocrisie de l’autre jour qui y changerait quoi que ce soit. Si je lui « manquais » tellement, il aurait peut-être dût réfléchir avant de retourner son arme contre Arès, Apollon et moi, et de m’utiliser pour faire du chantage au premier. Mais au-delà de cette action, ce que je ne lui pardonnerais jamais, c’est d’avoir blessé Apollon, j’avais ressenti la douleur de mon frère dans les moindres détails, ce n’était pas quelque chose que je pouvais oublier, ni une action sur laquelle je pouvais passer l’éponge et faire comme si rien ne s’était passé.
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Alastor J. Reedio
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________________________________________ Sam 4 Sep 2021 - 0:09
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Il est vrai qu'ils discutaient de dieux... En plus d'être considérablement moins nombreux que les Hommes, ils étaient immortels. Leur sagesse se faisait sentir par leurs expériences du passé et des erreurs qu'ils ne sauraient répéter. L'être humain a beau parler d'Histoire, de récit national et de mémoires, tant qu'il se reproduira, les erreurs se reproduiront aussi avec. L'Homme est faible, il n'est qu'un enfant sur cette Terre face à ceux qui l'ont vu évoluer du début à - un jour - sa fin. Alastor a toujours trouvé son espèce pathétique mais drôle justement pour cette caractéristique. Ça fait son charme et c'est facilement manipulable. S'il s'était attaché à rencontrer un dieu ou une déesse, c'était pour cette dualité qui les séparaient. À première vue, pourtant, rien ne semble différer d'une discussion entre deux étranges étrangers qui font connaissances à leurs insolites manières.
Aucun sujet n'avait encore été bouclé, tous laissés en suspend plus ou moins consciemment. Les affaires politiques furent mises de côté de part et d'autre pour engager une question bien plus évasive à laquelle Alastor s'impatientait de répondre. Il ne l'avait pas montré cependant, cette hâte, à sa question soulevée, pas plus qu'à la réponse qu'on lui tendit. La maxime était aussi belle que vrai, le démon ne s'y opposait pas, c'était limite s'il ne la louait pas, prêt à le ressortir à son tour plus tard. Dans la majorité des cas, elle était vraie, prouvée, observée et la plupart en avait même pu faire l'expérience. Trahir, néanmoins, était quelque chose de bien plus complexe qu'il ne pouvait l'y paraître, pour Alastor, autant que le bien se mélange si facilement au mal. On ne pointait pas du doigt la même chose.
"Lorsque j’accorde ma loyauté à quelqu’un elle est sans faille, enfin l’on m’aurait peut-être dit cela il y a quelques années et j’aurais probablement rit au nez de la personne. Comme quoi tout arrive."
Le démon rit, plus par principe que par véritable envie, il était habitué à maintenir une bonne ambiance même dans le plus glaçant des conflits. Loin d'être dans ce cas, la chaleur humaine restait de mise.
"Je me permets de le faire à votre place alors ! Il ricana encore, passant une main devant ses lèvres, calmant peu à peu une moquerie qui ne se voulait pas mauvaise. Vous étiez moins naïve il y a quelques années qu'aujourd'hui, car personne n'est sans faille et encore moins lorsqu'il s'agit de loyauté... MAIS, reprit-il dans de grands gestes, j'imagine que c'est par la foi que les situations les plus désespérées trouvent leurs repères. S'il n'y a personne pour croire en la possibilité d'une loyauté inébranlable, alors il ne sert plus à rien de faire confiance et plus personne ne cherchera à être fiable ! Un monde aveugle et méfiant, plongé dans les méandres du doutes et de la manipulation. Sa tête se hocha de droite à gauche, affichant une moue faussement triste. Qui souhaiterait vivre dans une telle dystopie ?"
Et de cette question rhétorique, un rictus perla au coin des lèvres. Son regard, railleur, remontait vers Diane la réponse à sa propre question ; nous y vivons déjà. Pourtant, ces vices-là ne remplissent pas le tiers des Enfers - ceux d'Alastor - que les vivants craignent et évitent. C'est peut-être pour cette raison que la trahison se fait si courante, car peu punie par l'Homme, elle l'est encore moins du Jugement Dernier. Ou peut-être l'est-elle, mais à quelle mesure ? Quelles limites ne devons-nous pas dépasser ?
"Il n'y a que les personnes ayant été trahies à maintes reprises qui n'acceptent pas les secondes chances à l'avenir."
Le démon marqua un silence. Décalant son regard sur le côté, pensif, il cherchait ses mots pour apporter à son tour sa propre vision de la trahison.
"Connaissez-vous la nuance entre le sentiment d'avoir été trahi et la trahison ? Quoiqu'on dise, quoiqu'on fasse ou qu'on ne fasse pas... Donner le sentiment de trahison à quelqu'un est quelque chose d'inévitable. À plusieurs échelles, on n'évite pas d'être coupable aux yeux de quelqu'un. On condamne facilement autrui et pointe du doigt ses actes comme étant mal. Mais qu'est-ce que le mal ? Il sourit, tant sa question - encore - pouvait paraître ridicule aux yeux du plus grand nombre. Le récit de la trahison n'est là que pour soutenir une idéologie plus forte encore sans que ne soit poussé la source de ce qui est nommé mal. Pourquoi a-t-on trahi ? Le traître sait-il seulement ce qu'il fait ? Ses intentions sont-elles mauvaises ?"
Il esquisse un sourire plus doux que les autres, presque apaisé.
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Diane Moon
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________________________________________ Jeu 16 Sep 2021 - 12:13
Le cerf et la biche
Come a you are, as you were, as i want you to be.
Après la politique voilà que nous abordions la philosophie avec un brin de psychologie, décidément cette conversation n’était pas banale en revanche, je n’avais pu me retenir d’éclater de rire lorsque Alastor conclu que j’étais moins naïve auparavant que je ne l’étais aujourd’hui. Il était évident qu’il ne me connaissait pas, et il était difficile de lui en vouloir sachant que c’était le cas. Nous n’étions que deux étranger en train de converser, même si les sujets abordés étaient intéressants et qu’intellectuellement j’admettais que le personnage était attrayant, cela s’arrêtait là. Mon frère m’avait déjà fait remarqué que j’avais changé, mais comment ne pas l’être quand une guerre, vingt et une longues années de séparation et un mandat de bras droit entamé les retrouvailles a peine faite pesaient dans la balance. Pour un être avec autant de siècles au compteur que moi, le changement était inévitable et le contraire n’était même pas envisageable car il me condamnait à n’être ni plus ni moins qu’une relique, le vestige d’un passé depuis longtemps disparu :
- Vous êtes assez prompt au jugement a ce que je vois, rétorquais-je avec un sourire moqueur. A votre place, j’éviterais de me baser sur les bribes d’informations que je vous donne, particulièrement lorsqu’il s’agit de loyauté et de la manière dont je la traite. Ajoutais-je amusé. La trahison n’est affaire ni de bien ni de mal, chaque personne a sa propre mentalité, et sa propre vision des choses et l’on pourrait en débattre des heures durant sans que l’on obtienne l’ombre d’un compromis ou d’une remise en question car après tout : nous sommes deux personnes avec deux vécus différents.
Moralement, hormis peut-être au début de ma vie, je n’avais jamais vu les choses de manière toute blanche ou toute noir, pour moi tout était affaire de nuance. Le monde m’avait toujours paru gris. Et je l’étais moi-même, car si je pouvais faire preuve de gentillesse et de bienveillance, je pouvais aussi me montrer bien plus impitoyable. J’avais deux facettes en accord avec ce que je représentais en tant que déesse : amicale comme la lune mais impitoyable comme la chasse.
- Ou une personne qui a vécu suffisamment longtemps pour la voir sous de nombreuses formes. Répondis-je faisant écho à sa phrase au sujet d’une personne ayant été trahi plusieurs fois.
Je n’étais pas bête au point de penser que ce qu’il s’était passé avec Poséidon serait la première et la dernière fois. J’en garderais à jamais une cicatrice physique, pour me rappeler de ne plus jamais lui accorder ma confiance. Après ce qu’il s’était passé en Atlantide il n’y avait plus de retour en arrière possible, il avait choisit sa voie et je m’étais rendu compte trop tard que pendant des siècles il m’avait bêtement manipulé, me faisant croire que nous partagions les mêmes idéaux, les mêmes envies et jouant au grand-frère modèle pour celle qui n’arrivait pas à trouver sa place au sein de cette grande famille. Je supposais qu’une partie de moi était morte ce jour là, la Artémis qui doutait constamment, qui ignorait comment correspondre à ce que l’on attendait d’elle était partie a jamais. Je me devais de m’adapter, de grandir, mûrir car j’en aurais besoin pour les autres épreuves que j’aurais a affronter peu importe leurs formes. Disons que au moins, maintenant je comprenais un peu mieux Aphrodite et sa méfiance envers notre « frère » -il n’en avait plus que le nom a mes yeux rien de plus-
Franchement, un débat philosophique n’était pas vraiment ce a quoi je m’étais attendue en me levant ce matin. Je comptais simplement faire du trie, ranger les affaires d’Hippolyte dans des cartons, les mettre au grenier le temps qu’Arès revienne et plus tard voir avec lui ce qu’il souhaitait ou non garder. Faire le ménage également, et lorsque je me sentirais refaire la chambre de fond en comble, parce que cela ne pouvait décemment pas devenir une sorte de mémorial glauque. Ce ne serait pas lui rendre justice, et cela ne permettrait pas d’aller de l’avant et de faire mon deuil. Puisque nous parlions de sentiment de trahison : qu’Egéon respire toujours, alors qu’Hippolyte était morte ça, c’était un sentiment de trahison parce que des deux celui qui méritait le plus d’être six pieds sous terre c’était bien lui.
- Pour trahir, il faut savoir taper là où cela fait mal que ce soit de matière métaphorique ou non d’ailleurs, c’est donc qu’il faut un minimum connaître qui l’on va trahir, sans quoi il n’y aurait pas réellement trahison. Selon vous, peut-on réellement trahir un inconnu ? Quitte a se poser des questions de philosophies autant aller jusqu’au bout. L’idée n’est pas de savoir ce qui est bien ou ce qui est mal encore une fois, mais lorsque l’on trahis il faut s’attendre à des conséquences comme pour chaque action. Dans le cas présent les conséquences sont simples : pas de seconde chance. Répondis-je simplement avec un sourire
Chaque acte, chaque action avait des conséquences auxquelles il fallait réfléchir, c’était pour cette raison que lorsque je donnais ma loyauté elle était sans faille, parce que ce n’était pas une décision prise à la légère, bien souvent elle s’accompagnait d’une breloque au bracelet qui ornait mon poignet droit. Chaque membre de ma famille, était représenté par l’une d’elle. Ce n’était pas de la famille de sang uniquement dont je parlais, mais de celle que je m’étais choisie, de ces gens qui avaient su m’apporter quelque chose et me montrer que j’avais pendant trop longtemps été pleine de préjugés. Pouvoir être soit-même, ne pas avoir a cacher qui l’on était ni d’où l’on venait je ne l’aurais jamais cru possible avant d’arriver en ville. Nous ne restions jamais bien longtemps au même endroit avec Apollon, et nous trouvions toujours un moyen de disparaître et de faire notre vie ailleurs avant que les gens ne découvrent que le temps n’avait pas d’emprise sur nous. De ce fait, j’avais cessé tout contacte avec les derniers amis que je m’étais fait, ceux qui dataient d’avant la guerre divine car je ne pouvais pas me présenter ainsi avec ce visage devant eux, car à l’époque j’avais explicitement choisi d’arborer mon apparence plus mature, afin d’être mieux prise au sérieux. Cela faisait plus de 30 ans que je les avaient quittés, et que j’avais choisi de me régénérer. Chacun de nous pouvait en se régénérant s’il le choisissait d’apparaître plus jeune ou plus vieux, la limite étant jusqu’à l’adolescence en ce qui concernait le « rajeunissement » pour autant, nous avions tous une apparence que nous arborions le plus souvent. Pour moi c’était celle-ci, celle où je me sentais le plus « moi-même » en quelque sorte. Je ne pouvais donc pas faire marche arrière, jusqu’à ce qu’ils rendent leur dernier souffle je ne pourrais plus les revoirs contrairement aux gens d’ici qui savaient que j’étais une déesse, qui savaient ce que cela impliquait, et qui avaient accepté qui j’étais avec mes bons et mes mauvais côtés.
- Le bien et le mal, ce sont des notions abstraites dis-je finalement. Elles s’apparentent plus à la morale qu’a autre chose car tout le monde a sa propre définition. Seules les religions qu’elles soient modernes ou bien plus anciennes souhaitent a tout prix en imposer une seule et unique définition.
Et c’était pour cette raison parmi tant d’autres, que je n’avais toujours que du dédain face à mon « culte » au temps de la grèce antique. Si nombre de mes frères et sœurs -Apollon et Aphrodite en tête de liste- y trouvaient leur compte, et un moyen de flatter leurs égos de mon côté j’avais toujours détesté cela. Aujourd’hui encore, le concept de « prière » pour nous appeler m’exaspérait. C’est pourquoi je demandais en guise de prière un simple appel, et que je ne délivrais pas cette information à n’importe qui.
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Alastor J. Reedio
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________________________________________ Mar 16 Nov 2021 - 18:20
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La discussion s'approfondissait et cela avec une aisance déconcertante de sorte à croire que, peut-être, les deux interlocuteurs auraient pu se connaître. Il n'en était rien. Deux inconnus, ni voisins, ni collègues, seulement chasseurs des vieux temps, amoureux des bois et de ses mystères, de son calme surtout - qui partagent deux visions, différentes du monde. Diane a vécu plus que le démon n'ose l'imaginer, il le sait, il n'est pas une vieille âme, il n'a rien à comparer en terme d'expériences. Il se fait peau neuve à côté d'elle, et il ne s'en plaint pas de ne pas savoir ce qu'elle sait. Il apprit, par lui-même et dans un temps limité, à suivre ses propres leçons. Il les partage non pas comme un sage apprendrait à faire du feu à ses élèves mais plutôt comme un jeune voyageur témoignerait de ce qu'il a vu du monde alentour. Un regard diffère d'un autre.
"Si nous partons sur ce terrain-là, qu'est-ce qui est affaire de bien et de mal ?" Alastor leva une main interrogative, répondant par un même sourire, le regard brillant.
Il ne s'était pas vexé de la réaction moqueuse de la jeune femme, son opinion n'en fut pas plus ébranlée également. Par la suite du débat, le démon se trouvait même être de l'avis de la déesse concernant la relativité de ces deux termes. Utilisés à tout va... Cela finit par ne plus vouloir rien dire. Avant cela, pris dans le fil, il s'était permis de répondre aux questions qu'on lui retournait avec simplicité et franchise.
"On ne trahit pas un inconnu car celui-ci, par définition de ne pas nous connaître, n'attendra rien de nous. Mais on peut être trahi par un inconnu si celui que vous pensez connaître n'est finalement pas celui que vous croyiez. N'est-il donc pas, alors, un étranger déguisé en ami ? Il s'amusa en haussant les épaules. Ha !"
Décousu mais pas insensé ! Il était plus fort qu'Alastor d'emmêler le faux et le vrai, car pour lui le monde n'avait pas de sens particulier, chaotique comme tout (moins que les Enfers toujours), les seules règles qui tenaient encore étaient aussi fragiles que de la glace au soleil. Il s'en amusait, pointait du doigt les faiblesses et observer les valeureux corriger l'incorrigible. Oui, le monde était voué à l'échec - tout cela à cause de l'Homme.
Alastor posa sa voix, son regard se perdit dans le vide.
"On ne sait jamais ce que les autres peuvent attendre de nous, c'est pourquoi je ne me permettrais pas, à votre place, de me donner le titre d'exception. Surtout lorsque, comme vous, on a vécu longtemps - assez longtemps pour rencontrer et pour quitter... J'aurais souhaité, sincèrement, que vous disiez vrai, sourit-il en plaçant une main à sa poitrine, il est si beau de voir une blanche colombe tomber dans la terre souillée du chasseur lorsque celui-ci eut tiré dans son aile. Ses iris rougirent. N'est-ce pas ?"
Purement sarcastique, la mention de la chasse disait beaucoup sur le compte des deux jeunes gens. Tout avait été si lisse jusqu'ici, depuis son arrivée surprise qu'il avait su forcée - quelque peu -, il se voyait maintenant partager une discussion reposée avec la déesse. C'était calme, trop calme, il fallait créer des vagues, il fallait parler pour dire quelque chose, sinon pourquoi faire ?
"Vive la religion ~" Ajouta-t-il sans ironie - une pointe de sadisme - en réponse aux propos de Diane.
Le chien n'avait pas bougé, Alastor le zieuta un instant, las, puis passa à côté en reprenant vivement :
"Vous êtes à l'image de ce qu'on dit de vous. Trop parfaits pour que cela soit vrai. Il observait les meubles, resongeait au jardin fleuri dans lequel il s'était téléporté avant d'être invité à rentrer. Même la propriété ! Il rit. N'est-ce pas trop ennuyeux ? Avez-vous déjà été en Enfers ? Vos Enfers, je veux dire. Qu'avez-vous vu ? Chaotique comme il le faut, j'imagine ? Autant qu'à Storybrooke ?"
b l a c k f i s h
Diane Moon
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Claire Holt + Mia Talerico pour Le Berceau de la vie
“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
De mon point de vu, le bien et le mal n’étaient que des notions propre a chacun. Le monde ne se résumait pas à cela, à l’image du yin et du yang dans la philosophie Chinoise, le bien et le mal étaient pour moi des forces a la fois contraire et complémentaire. Dans chaque personne il y avait une part de bien et de mal, personne n’était ou tout gris ou tout noir. Qu’il s’agisse de l’humanité en générale, des gens de cette ville ou bien au sein de ma famille, j’estimais que c’était nos choix et nos actions qui déterminaient ce que nous étions réellement. J’avais mon propre code morale qui différait de celui d’Aphrodite par exemple, cela ne nous empêchait pour autant pas d’être très proche toutes les deux. Je ne cautionnais pas certains de ses choix et elle ne cautionnait pas certains des miens. A partir de là, on pouvait dire que nos visions du bien et du mal différaient, d’où le fait que pour moi il s’agissait de notion personnelles et personne ne pouvait réellement avoir les mêmes.
- A titre personnelle, je ne suis pas une adepte du gibier maculé de sang. Cela fait bâclé, du travail digne d’un amateur en somme. Si l’on ne sait pas chassé correctement l’on s’abstient, mais encore une fois cela n’est que mon propre avis.
En revanche, j’avais haussé un sourcil curieux suite à sa réflexion. Étrange, étant donné tout ce qu’il s’était passé cette année, j’aurais plutôt eu tendance a croire que les Storybrookien nous voyait comme une source de chaos justement. A moins que cela ne soit valable que pour moi. Je ne prêtais pas suffisamment d’importance aux « on dit » pour poser des questions à ce sujet. Que les gens parlent s’ils le souhaitent, ce n’est pas comme si j’y prêtais une réelle attention. J’avais toujours vécu en marge des autres dieux, vu à la fois comme la coincée de service et un électron un peu trop libre. Jusqu’à aujourd’hui, je ne m’étais jamais vraiment sentie a ma place dans cette grande famille qu’est la nôtre. Storybrooke m’avait ouvert de nouvelles possibilités, l’une d’elle avait été de trouver des personnes a qui je pouvais me dévoiler intégralement. De ne pas être obligé de jouer constamment un rôle et au bout d’une dizaine d’années, de m’en aller sans plus donner de nouvelles. Je pouvais être à la fois Diane et a la fois Artémis, c’était une nouveauté pour moi et j’avais toujours tendance à tenir les gens à distance quoi qu’il advienne, il s’agissait d’une vieille habitude de celles que l’on avait du mal à oublier malheureusement. C’était comme un mécanisme de défense, un moyen de ne pas souffrir. Pourtant j’avais accepté de nombreuses choses depuis mon arrivé ici, comme de me lier a des personnes dont la durée de vie était bien inférieur à la mienne , de comprendre les enjeux et les accepter dès le départ. En revanche, impossible d’être en couple avec un mortel, c’était l’une des raisons pour laquelle Pitch était le premier homme que j’aimais en cinq millions d’années d’existence. Et d’une manière générale, je ne pensais pas être capable de m’attacher romantiquement a quelqu’un d’autres que lui, même si là aussi cela n’avait pas commencé de manière « classique ». Quoi qu’il en soit, c’était bien la première fois que l’on nous jugeait « trop parfait » pour que cela soit vrai.
- Non. Répondis-je simplement à sa question a propos des Enfers. Hadès et moi ne sommes pas particulièrement proche. Si vous vouliez en apprendre plus sur le sujet, vous êtes tombés sur la mauvaise déesse. Vous devriez avoir plus de chance avec Aphrodite ou Athéna, je vous aurais bien proposé Eris, malheureusement elle nous a quitté il y a plusieurs mois.
C’était un euphémisme concernant mes relations avec Hadès, la dernière fois que nous nous étions vu je lui avais collé mon poing dans la figure. Cela en disait long sur nos relations, mais en même temps il l’avait bien cherché, je n’irais certainement pas m’excuser au près de lui pour cela. D’ailleurs si je voulais être parfaitement honnête il l’avait tout de même bien cherché. J’étais d’accord sur le fait que la violence ne résolvait rien, mais quand il s’agissait d’Hadès malheureusement il ne semblait pas y avoir d’autres langage avec lui.
- En plus des déesses cités plus haut, vous pouvez toujours vous adresser à Sasha ou bien Hadès lui-même. Il n’est pas bien compliqué à repérer en ville, il ressemble au croisement d’un caniche et d’une serpillière.
Restait a savoir s’il y répondrait clairement, si Apollon n’avait pas nécessairement la lumière a tous les étages, Hadès c’était pire. A croire qu’au moment de notre création il avait été établit que lorsque l’on était un dieu le cerveau ne fonctionnait pas contrairement aux déesses. De toute façon ce n’était pas vraiment mon problème, les Enfers je laissais ceux qui avaient un lien avec les gérer, mon rôle de bras droit me prenait suffisamment de temps et d’énergie comme cela sans m’en rajouter d’avantage. Chacun gérait sa partie, moi c’était Olympe, Hadès et Sasha les enfers. Après, il m’arrivait régulièrement de prendre des nouvelles de la démone, contrairement à son créateur, je l’appréciais.
- D’une manière générale, ma vie est suffisamment chaotique ainsi, il n’y a pas besoin d’aller faire un tour dans les Enfers pour en avoir. De plus, même si j’ai un excellent sens de l’orientation, cet endroit semble être conçus pour que seules les personnes ayant un lien avec puissent s’y retrouver. Je ne vous y serait d’aucune aide. Mais si vous voulez du chaos, je peux toujours vous faire voir la chambre de mon frère.
C’était surtout de l’humour cette dernière partie. Bien que la chambre d’Apollon était une parfaite définition du terme, tellement que je n’y mettais pas ne serait-ce qu’un orteil de pied. Il y avait du matériel de peinture posé un peu partout au petit bonheur la chance, des toiles terminés ou non entassés dans un coin, des croquis ce qu’il appelait « ses recherches » et j’en passais. Généralement au centre il y avait un chevalet avec une toile a moitié terminée. Peu importe l’époque, le pays ou l’habitation sa chambre était toujours un véritable capharnaüm. Quelque part, cela me rassurait que ses vingt et un ans à l’intérieur de la boucle temporel ne l’aient pas changé. Apollon restait fidèle a lui même qu’importe les années ou les siècles.
black pumpkin
HJ : à l'époque Hadès ressemblait à ça d'où l'appellation de "caniche croisé avec une serpillière"